Et si les Bleues battaient les Etats-Unis ?

Découvrez le premier épisode de "On se prend aux Jeux" :
Questions Facebook
Votre envie de voir un autre basket et une autre culture vous est-elle bénéfique ? (Christel Brandt)
Oui sans hésitation. Je pars très souvent du principe que chaque choix ou chaque expérience m'est bénéfique. Le tout est de réussir à tirer les enseignements de la situation quelle qu'elle soit.
Quand je suis arrivée à Kursk je ne connaissais personne et personne ne me connaissait, il m'a fallu vaincre ma timidité pour aller vers les autres et tenter de comprendre mon environnement et ses codes. Je trouve ça génial de pouvoir découvrir une autre culture et d'autres façons de faire les choses. Quand je rentre en France j'ai l'impression d'avoir un peu plus de recul sur nos habitudes françaises, c'est très enrichissant.
Quelles sont les principales différences au niveau du jeu entre la LFB et le championnat russe ? (Jpfs Ylimaf)
Je ne suis pas sûre de pouvoir dire qu'il y a de réelles différences entre le jeu en LFB et celui en championnat russe.Tout dépend en réalité du coach, de ses principes de jeu et des systèmes choisis. Par contre, il est évident que le championnat russe est beaucoup plus hétérogène que la LFB. Le haut du tableau ici est assez dense avec Orenburg, Ekaterinburg, Kursk ainsi que Spartak et Chevakata qui évoluent en Eurocoupe. La tâche est du coup assez compliquée pour les autres équipes.
Si tu avais le choix, avec qui aimerais-tu faire un 1 contre 1 ? (Lauriane Nowacki)
Je la cite souvent quand on me demande qui est ma joueuse préférée, c'est Tina Thompson. Malheureusement pour moi, elle a arrêté sa carrière avant que je n'ai eu l'occasion jouer contre elle.
Questions Twitter
Cette expérience à l'étranger est-elle un passage obligé dans votre carrière ? (@anthony_henri)
Quand j'ai commencé ma carrière, aller à l'étranger a toujours été un de mes objectifs. Je pense que pour ma progression en tant que joueuse et en temps que femme, c'est effectivement un passage obligatoire. Cette expérience me fait vivre au quotidien des situations que je n'aurai jamais eu l'occasion de vivre en restant en France.
Ca fait quoi de se retrouver dans la peau de l'étrangère de l'équipe ? (@lululashooteuse)
C'est un statut assez spécial surtout en arrivant de Bourges, club à l'esprit plutôt familial où je me sentais comme à la maison. A Kursk, le club s'occupe de tout sauf de la partie basket. Les gens s'attendent du coup à ce que je sois en forme et performante. Au début je me suis mis beaucoup de pression par rapport à cela, je ne voulais pas décevoir. Puis avec le temps je me suis rendu compte que ca me desservait, maintenant je travaille et je laisse le reste venir tout seul. Ne pas parler le russe me pousse à observer un peu plus et à essayer d'anticiper pour comprendre ce qui se passe autour de moi parfois.
L’engouement du basket français est-il différent de celui qu’il y a en Russie ? (@elsalafitte)
J'en ai discuté avec Sandrine la "franco-russe" ( c'est sa 9ème saison là-bas) et nous en arrivons globalement à la même conclusion. En comparaison avec l'Équipe de France et ce que j'ai pu voir avec Bourges, l'engouement en Russie a l'air moins important. Les salles ne sont pas toujours pleines, sauf pour les matches entre Orenburg, Ekaterinburg et Kursk où il y a un public un peu plus fidèle. Il semblerait quand même qu'il n'y ait pas énormément de moyens alloués pour augmenter cet engouement. Mais c'est une réflexion que nous avons pu nous faire également cet été lors du championnat d'Europe où les salles étaient régulièrement vides. En résumé, nous sommes assez bien loties en France à ce niveau là aussi. Et nous vous en remercions...
Meilleurs vœux à tous en cette nouvelle année. Merci pour votre participation à tous.
À très vite...
Comment ça va depuis le temps? Alors pour commencer, je suis désolée pour cette longue période sans vous donner un peu de mes nouvelles. Depuis mon retour de la trêve internationale, le temps est passé à une vitesse folle.
Mon passage en Équipe de France n'y est pas pour rien. J'y ai reboosté mon moral et retrouvé de bonnes sensations. Ensuite ma mère m'a tenu compagnie à Kursk pendant une semaine. Ça adoucie le quotidien. D'ailleurs elle a laissé mon congélateur plein à craquer des ses petits plats! (Confession d'une fille chouchoutée) :-)
France - Estonie à Bourges, la Marseillaise ne m'avait jamais donné autant de frissons et ses paroles jamais autant touché. Plus que jamais fière d'être française...
Le dernier match avant la trêve et le premier à notre retour nous ont coûté cher. Epiphanny Prince et Tatiana Sema se sont blessées gravement au genou, rupture des croisés pour les deux. Pour remplacer "Piff" le club a fait appel à Lindsay Harding. Pour ceux qui suivent un peu vous l'avez sûrement aperçue quand nous avons affronté la Biélorussie cet été.
Ces deux derniers mois j'ai eu l'honneur d'être à l'affiche dans la ville (à la gare et devant le gymnase). Jamais je n'aurais pensé avoir ma tête un jour sur les panneaux publicitaires d'une ville russe...
Il ne faut pas longtemps ici pour que le temps se détraque. Durant la même semaine j'ai pu faire un selfie ensoleillé et enregistrer mes premiers pas sur la glace...
Apparement personne ne se soucie de saler les trottoirs ici, d'ailleurs j'avais l'impression que nous étions les seules à galérer pour marcher (et au vu des images, j'étais certainement la pire). On ne se moque pas, je n'avais sûrement pas les bonnes chaussures!!
Depuis l'arrivée de Lindsay nous sommes 6 étrangères (Piff était russe). Ce qui signifie que désormais deux d'entre nous sont dans la rotation à chaque match de championnat russe. Malheureusement Frida et moi, nous sommes retrouvées "mises au repos" pour le match contre Ekaterinbourg. Point positif du voyage, malgré la défaite, c'est que j'ai pu passer une peu de temps avec Sandrine (Gruda) après le match. C'est presque l'heure des vacances, au moment où je vous écris, j'en suis à J-4. Plus qu'un match et c'est retour à la maison. C'est dingue comme les jours passent beaucoup moins vite plus on se rapproche du départ. J'en profite pour vous souhaiter à tous de très bonnes fêtes de fin d'année. Je vous donne rendez-vous dès le mois de janvier pour de nouvelles aventures. Posez vos questions à Endy La Ligue Féminine de Basket vous propose de poser vos questions à Endy Miyem, via Twitter avec le hashtag #DansLesPas ou sur Facebook en commentant la publication. Endy choisira les 3 meilleures et la LFB offrira des cadeaux aux personnes sélectionnées. Vous avez jusqu'au 4 janvier pour participer.
Après avoir quitté les Bleues jeudi après la rencontre face aux Pays-Bas, Endy Miyem a retrouvé le championnat russe. L'intérieure tricolore jouait avec Koursk face au Dynamo Moscou, et l'a emportée facilement 72 à 36. La Française a compilé 12 points (à 5/9 aux tirs), 6 rebonds, 1 passe et 1 interception en 29 minutes.
En Italie, Schio n'a éprouvé aucune difficulté à se défaire de Vigarano. Les coéquipières d'Isabelle Yacoubou s'imposent 83 à 47, grâce notamment à la performance de la tricolore : 19 points (à 9/14 aux tirs), 9 rebonds, 2 contres, 2 passes et 2 interceptions pour 25 d'évaluation en 22 minutes.
Sandrine Gruda, touchée au pied, n'a pas joué avec Ekaterinbourg (victoire 94-50 contre Vologda)
Endy Miyem, de retour devant son ancien public, annonce la couleur d’entrée et lancent les Bleues sur les bons rails avec 8 points d’affilée. Des deux côtés du terrain, les joueuses de Valérie Garnier s’appuient sur leur avantage physique et multiplient les actions dans la peinture. Les points s’enchainent pendant qu’en défense l’agressivité française annihile le jeu Estonien. Les 3 paniers inscrits par les joueuses Baltes provenant d’exploits individuels. Valérie Garnier fait tourner l’effectif rapidement. A la fin du premier quart-temps toutes les joueuses sont entrées sur le terrain. 23-7.
Mêmes causes, mêmes conséquences, l’écart se creuse dans le deuxième quart et le match tourne à la démonstration avec d’un côté une Equipe de France concentrée emmenée par une Endy Miyem e gala (14 dans la première mi-temps) et de l’autre une formation Estonienne limitée tant techniquement que physiquement. A la mi-temps, les Baltes affichent un maigre 20,7 % de réussite au shoot avec 9 rebonds en tout et pour tout contre 25 pour les françaises.
Au retour des vestiaires, Valérie Garnier teste différents 5 avec une volonté affichée de servir le secteur intérieur. Les Bleues s’enferment dans un jeu un peu trop stéréotypé. Les françaises tombent dans la facilité et n’inscrivent que 15 unités dans la troisième période. L’écart se stabilise autour de 30 points. 58-26.
Le dernier quart ne permettra pas de voir beaucoup de choses de part et d’autres, les françaises ayant clairement baissé de pied. Pour l'anecdote, l'Estonie remporte cette dernière période 15-11. Seule Endy Miyem tire son épingle du jeu en inscrivant 22 points et battant par là même son record de point sous le maillot Bleu.
France bat Estonie 69-41.
Les déclarations :
Endy Miyem (intérieure Equipe de France) : "On a bien commencé le match, mais c'est vrai qu'en deuxième mi-temps, on a manqué d'un peu de concentration. Il faudra faire attention pour la suite car ça peut nous jouer des tours. Mes 22 points et mon record en bleu ce soir ? C'est anecdotique, je n'étais pas au courant avant que vous m'en parliez. Après les derniers mois qui ont été difficiles en Russie, c'est vrai que cela fait du bien".
Valérie Garnier (entraîneur Equipe de France) : "Le job a été fait. J'ai tout de même alerté les joueuses à la pause sur les 12 pertes de balle que l'on avait à la mi-temps, et à la fin on termine à 27. Et à ce niveau, ce n'est pas possible. Quand on a 30 points d'avance à la mi-temps, on a tendance à se relâcher. On n'a pas fait ce qu'il fallait en 2e mi temps pour travailler et se mettre en confiance. Et cela est embêtant, on aurait aimé mieux faire pour tout le public présent. Il faut qu'on soit rigoureux pendant 40 minutes, il faut être concentré. Nous devons être plus efficace dans la transmission du ballon et dans le jeu près du cercle".
Mailis Pokk (arrière Equipe d'Estonie) : "Nous étions prêtes pour ce match, nous avons fait de notre mieux. Nous nous sommes battus pendant 40 minutes. Les Françaises ont été très fortes, et ont scoré beaucoup dans la raquette. C'était une très bonne expérience pour nous, de venir en France et de jouer contre l'Equipe de France. Maintenant, nous sommes tournées vers le match de mercredi contre la Croatie".
Jaanus Levkoi (entraîneur Equipe d'Estonie) : "Je suis très content et fier d'avoir jouer contre l'une des meilleures équipes du monde. La France est une très belle équipe. J'ai vu cette équipe à l'Euro. J'ai vu ce soir comment nous devons jouer à chaque renconte. C'est très positif".
Les Bleues l'ont emportées pour leur premier match des qualifications à l'Euro 2017 face à l'Estonie samedi soir à Bourges (69-41).(Crédits photos : Julien Bacot/FFBB)
Posté par Equipe de France féminine de BasketBall sur dimanche 22 novembre 2015
Si le soleil peine à se montrer depuis le début du stage des Bleues à Bourges, une joueuse fait rayonner son sourire en Equipe de France. Endy Miyem est de retour en bleu et retrouve la France, elle qui a quitté Bourges cet été pour s'exiler à Koursk en Russie. "Je suis très contente d'être là, ça me fait extrêmement plaisir de revenir en France, et plus particulièrement ici à Bourges". 138 sélections depuis 2008 chez les Bleues, neuf saisons passées à Bourges, les retrouvailles entre Endy Miyem et ses coéquipières ont forcément été chaleureuses. "Je suis la plus contente de toutes ici. J'étais super heureuse de revoir toute l'équipe. Quand je vois mes coéquipières de l'Equipe de France et anciennement de Bourges, j'ai l'impression de ne jamais les avoir quittées".
L'intérieure tricolore a également retrouvé le parquet du Prado, qu'elle n'avait pas encore vu depuis sa rénovation. "J'aurais aimé avoir la chance de profiter toute l'année de ces infrastructures à Bourges. L'enceine est superbe. C'est très bien pour le club et pour la ville". Une fois les chaussures enfilées, Endy Miyem a démontré qu'elle était toujours en forme, juste dans ses choix, faisant preuve d'une belle lecture de jeu, et toujours aussi adroite de près ou de loin. Il le faudra pour une des cadre des Bleues, qui compte bien mener les siennes vers le succès contre l'Estonie samedi puis contre les Pays-Bas mercredi prochain. "Il va falloir prendre les choses sérieusement. Même si on peut croire qu'on va jouer des matches contre des équipes dites "plus faibles", il faut rester concentré et ne pas penser qu'on a gagné avant d'avoir joué. Il ne faut pas tomber dans le piège".
Vendredi 9 octobre
À peine l'entraînement terminé, il nous reste environ 1h30 pour nous doucher, rentrer chez nous, manger et revenir pour une réunion avec un partenaire du club. Nous pensons toutes à la sieste de l'après midi qui nous passe sous le nez gentiment.
Présentation de chacun des membres de l'équipe et du staff.
Notre effectif, jusque là incomplet, s'étoffe petit à petit avec l'arrivée aujourd'hui de Nnemkadi Ogwumike (dite Nneka). Meilleure marqueuse et rebondeuse en Euroligue la saison dernière.
Arrêtons-nous un instant pour parler d’une particularité qui la Coupe de Russie : elle n’est jouée exclusivement que par les joueuses Russes, contrairement aux matchs de championnat dans lesquels chaque club peut utiliser la totalité (ou presque) de son effectif. La Coupe de Russie s’est terminée cette année le 27 septembre avec la victoire de mon club face au Spartak Moscou.
Dimanche 11 octobre
Game dayyyyy,
Grrr.. Je déteste jouer le dimanche.
Mais il faut que je m'y fasse, car nous jouerons presque tous nos matches de championnat russe le dimanche.
20h15
Bon l'affaire est vite réglée, peu de suspense, nous venons rapidement à bout de cette équipe de Krasnoyarsk !
Mon match a été un peu compliqué, il faut trouver ses marques dans un effectif qui s’étoffe, mais qui a ses repères. La plupart des filles étaient là l’année dernière.
De retour dans le vestiaire, je fais la connaissance d'Epiphanny Prince qui est arrivée un peu plus tôt dans la journée et a assisté au match des tribunes. Seule Seimone Augustus est encore manquante à l'effectif.
Mercredi 14 octobre
Il est 13h, pas besoin de cuisiner ce midi. Les jours de match, le club nous offre le repas du midi que nous pouvons aller prendre à la cafétéria de notre Palais des Sports. Je reconnais que c'est plutôt agréable… :-)
Ce soir, c'est le lancement de la saison 2015-2016 d'Euroligue et dans un coin de ma tête, plus que jamais, j'y ai le Graal tant convoité par toutes les joueuses qui évoluent dans cette compétition. Anete Jekabsone et Irina Osipova l'ont remporté près de 7 fois à elles deux !!!
Game Time
Petite tension au moment de rentrer sur le terrain comme lors de tous les matches importants que je joue. Mais un peu plus aujourd'hui car lors du dernier match j'ai manqué de sensations.
Match plutôt bien négocié, score 72-40 contre Fenerbahçe. Woaw ! Nous nous attendions à un match un peu plus compliqué que ça à gérer. Même si je sens du mieux, je ne suis pas du tout satisfaite de moi.
Vendredi 16 octobre
Il est déjà temps de partir pour Ivanovo, programme un peu chargé ces prochains jours... Nous allons enchaîner deux déplacements sans rentrer à la maison. J'en suis épuisée d'avance. Mais comme le dit notre coach Gundars Vetra : "Ce ne sera pas évident mais nous sommes des professionnels alors nous ferons tout pour assurer malgré les difficultés !".
Samedi 17 octobre
Moscou, il est 1h du matin et notre vol est annulé suite à un problème technique résolu, mais trop tard car l'aéroport d'Ivanovo avait déjà fermé... A tête reposée je me dis que c'était peu être mieux comme ça! La suite du voyage se fera en taxi!!!
Arrivée à Ivanovo à 6h30 du matin.
Bref encore une fois je suis bien contente de retrouver un bon lit douillet. Allez bonne nuit !
Dimanche 18 octobre
Match à 14 h
Les choses se passent plutôt bien dans l’ensemble, match pas très compliqué: score 56-106. J'étais plutôt bien réveillée contrairement à ce que je craignais! Et en plus je me suis sentie un peu mieux dans le jeu par rapport à ces derniers jours. Je vais peut-être commencer à les aimer ces matches du dimanche aprem.
La suite du voyage vous la connaissez en théorie jusqu'à notre retour à Kursk jeudi 22 octobre.
Mais avant ça, mercredi, c'est un gros match qui nous attend contre Galatasaray. Une victoire dans leur salle serait une très bonne affaire !
Il est 21h30, en route pour la Turquie.
Mercredi 21 octobre
Match 2 d'Euroligue contre Galatasaray. Ce n'est jamais facile d'aller jouer un club turc chez lui notamment à cause de son public pas toujours nombreux mais qui ne manque jamais une occasion de supporter son equipe.
Malgré une entame de match plutôt correcte de notre part, nous nous inclinons malheureusement 62-55. Je ne suis pas contente de mon match ! Mais demain est un autre jour...
Mardi 6 octobre 2015
Loin de nous le grand aéroport Paris-CDG et sa démesure, nous préférons à cela l'intimité.
Il est 6h10, trop tôt pour moi, j'attends mon chauffeur pour me rendre à l'aéroport. En route, perdue dans mes pensées, je me rends compte que je n'ai pas totalement coupé le cordon avec ma famille Tango. Ce n'est pas facile de retrouver ce sincère sentiment d'appartenance qui coulait encore abondamment dans mes veines récemment.
Le Spartak Noguinsk est la première équipe que nous devons rencontrer pour lancer le championnat, un championnat hors de chez moi...
C'est un des plus courts voyage que nous aurons, 5h plus tard nous voilà arrivés dans cette "petite ville" de la banlieue moscovite.
- Tu n'aimes pas trop les voyages ?
- Il faudra t'y faire !
Voilà ce que l'on m'a précisé dès mon arrivée ici, car un peu comme Bourges, Kursk n'est pas très bien desservie.
Mercredi 7 octobre 2015
Il est 16h et pendant mes shoots d'avant-match je m'autorise à divaguer quelques instants pour me retrouver avec moi-même.
"Aaaaaaaah" voilà le cri que je pousse intérieurement, tout en affichant une mine impassible. J'y suis ! Ce moment tant attendu, depuis des semaines, je décide donc de souffler un bon coup et de mettre de côté stress et toutes réflexions inutiles. Je suis fière, heureuse et extrêmement reconnaissante d'être là où suis et de vivre ces instants. Je decide donc de mettre fin à cette auto-entrevue pour me concentrer sur mon échauffement et le match à venir.
57-83... YESSS !!!
C'est bon notre saison, ma saison, est officiellement lancée. Ce n'était pas un match des plus simples vu le profil physique de l'équipe adverse, mais pour un premier match ce n'était pas si mal.
A titre individuel, je suis plutôt satisfaite. Mais je suis un peu en manque de cette fluidité et de ces automatismes dans le jeu que j'avais avec mes anciennes coéquipières. Patience est sans doute le maître mot, avec une bonne dose de travail, elle nous aidera à acquérir ce qui nous manque actuellement.
Jeudi 8 octobre 2015
Voilà le box que je partage avec ma roommate Frida (photo : Frida Eldebrink)
Il est 5h20, notre train couchette vient d'arriver sur Kursk. Les têtes dans le gaz, Frida Eldebrink et moi rejoignons notre chauffeur, tandis que les russes prennent le bus qui les ramène à leur voitures garées à la salle.
Prochain rendez-vous vendredi matin 10h30 pour l'entraînement. Je suis exténuée, je n'ai pas trouvé le sommeil avant 2h30 du matin. Autant vous dire qu'une fois chez moi je compte bien continuer ma nuit sans interruption !
Prochain match dimanche contre le Enisey Krasnoyarsk.
Stay tuned
Les Bleues ont remporté à l'EuroBasket Women 2015 en Hongrie et Roumanie, la médaille d'argent. Elles ont aussi composté leur ticket pour le Tournoi de Qualification Olympique. Retour sur la compétition des Tricolores en images avec Céline Dumerc, Sandrine Gruda, Endy Miyem, Isabelle Yacoubou, Diandra Tchatchouang et Valérie Garnier.
Images : Stéphane Latzko-Toth/Canal+
Partez tout d'abord à la rencontre d'Endy Miyem, l'intérieure de Bourges est de retour sur les parquets après de longues semaines d'absence. Dans le Cercle vous emmène ensuite au plus près des joueuses qui ont illuminé Championnes de Coeur la semaine dernière à Angers.
Vous retrouverez également toutes les rubriques habituelles de l'émission : les tendances en LFB et LF2, le 5 du mois, la MVP de février...
Au sommaire du numéro de mars 2015 de Dans le Cercle :
1 on 1 : Endy Miyem, le retour d'un sourire
Courtside : Dans les coulisses de Championnes de Coeur
Analyse des tendances en LFB et LF2
Le 5 du mois en Ligue Féminine
La MVP de février
Dans Le Cercle #13 - Mars 2015 par LFBTV
Dans le Cercle est en ligne sur LFB TV (www.lfbtv.fr) et les réseaux sociaux de la Ligue Féminine de Basket (Facebook, Twitter). Vous pouvez aussi retrouver les autres numéros de Dans le Cercle en replay sur LFB TV.
Pour tout savoir sur l'événement "Championnes de Coeur", cliquez ici