Dans quel état d'esprit abordez-vous ces trois derniers matches de préparation à Mondeville ?
Ils vont être très intéressants pour que l'on règle les derniers détails. Le TQO arrive très vite, c'est dans une semaine, et nous entrons dans le vif du sujet. Le fait de rencontrer des équipes de haut-niveau comme le Canada, la Chine et l'Australie va nous mettre face à nos difficultés. Et nous permettre de les régler avant le Tournoi de Qualification Olympique et le premier match contre Cuba le 13 juin.

En tant que capitaine, comment sentez-vous votre équipe à une semaine de cette échéance capitale ?
Elle avance. On essaie de remettre tout le monde au même niveau physique, au même niveau d'intensité. On essaie d'apprendre aussi les derniers rouages de notre jeu. C'est pour cela que ces trois rencontres vont vraiment nous donner une réelle idée d'où nous en sommes. Les situations de matches sont plus révélatrices que celles que l'on rencontre à l'entraînement. On ne ressent pas encore la pression à l'approche du TQO. Mais c'est certain qu'à l'issue de tournoi de Mondeville, il ne nous restera plus que trois jours pour nous caler. Et là, on sera plus que jamais dans le vif du sujet.

Il ne reste que quelques places pour assister aux rencontres des Bleues à Mondeville. Cliquer ici pour réserver vos places.

Le Japon
Déjà qualifié pour les Jeux Olympique grâce à sa victoire lors du championnat d’Asie, le Japon sera un test sérieux pour l’Équipe de France. Meilleure équipe du continent asiatique depuis quelques années, cette équipe ne fait qu’une bouchée de ses adversaires d’Asie à chaque rencontre, notamment grâce au trio composé de Asami Yoshida, Ramu Tokashiki et de Sanae Motokawa.
Classement FIBA : 14^e

France/Japon - 7 victoires (63,6%) - 4 défaites (36,4%)

Il reste encore quelques places pour venir encourager les Bleues à Angers, à Mondeville ou lors du TQO à Nantes.

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La billetterie pour ce match est aujourd'hui ouverte uniquement aux clubs affiliés à la FFBB.

Plus d'informations à venir prochainement.

Nous sommes à presque 2 semaines du Final Four d'Euroligue. Mes rêves d'être Championne d'Europe se sont envolés le 11 mars dernier, suite à notre deuxième défaite face à Orenburg. C'est (encore) un peu dur à encaisser. Quand je regarde notre effectif je ne cesse de penser que nous n'avons rien à envier aux autres équipes ou presque...

Malgré tout, la saison n'est pas terminée et il ne tient qu'à nous de la finir de la meilleure des façons. Pour info, notre coach a été remercié suite à notre élimination. Notre ancien assistant a donc pris la tête de l'équipe pour le restant de la saison.

Après ce dur revers nous avons pu profiter de quelques jours de repos et j'ai pu me rendre sur la fameuse place Moscovite. Je n'y avais pas remis les pieds depuis le championnat du Monde à Moscou avec les -21 ans, si je ne me trompe pas. La Place Rouge, le Kremlin et la cathédrale Basile-le-Bienheureux (sur la photo) se portent bien.

Enfin un dernier mot à propos de la finale de l'EuroCoupe qui arrive bientôt. C'est une très bonne chose pour les deux équipes. Villeneuve d'Ascq est tenant du titre et compte certainement le rester pour la deuxième année consécutive. Bourges aura la possibilité d'aller chercher un titre également, même si je sais que ce n'était pas celui convoité initialement. En tout cas, cette finale franco-française est un gage de qualité du basket tricolore. #proud

Retour également dans ce numéro de mars sur le voyage à New York des vainqueurs du Challenge Benjamin(e)s 2015.

Partez à la découverte de la génération 94/95 qui s'installe peu à peu aux commandes de l'Equipe de France féminines.

Doumbouya/Maledon, retenez bien ces noms, ils n'ont peut-être pas fini de faire parler d'eux.

Plus d'infos sur BasketBall Magazine (abonnement, anciens numéros...)

Quatre jours après leur succès en Croatie, c'est en Estonie à Tallinn que les Bleues jouent leur quatrième match des qualification à l'Euro 2017, la premier de la phase retour. Un jour particulier dans ce pays balte, qui fête son indépendance en ce 24 février. Pour l'évènement, une garnison de l'armée estonienne (plus d'une centaine d'hommes) est présente dans les travées de l'Audentes Sports Arena pour assister à la rencontre, à laquelle ne participe pas Olivia Epoupa qui laisse sa place sur la feuille de match à Ana Filip, qui n'avait pas joué samedi dernier contre l'Estonie.

Endy Miyem (9 points dans le 1er quart) et les siennes commencent fort la partie et font rapidement la course en tête, bénéficiant des pertes de balles estoniennes (13-4, 4'). La défense des Bleues est solide, et empêche les Estoniennes de déployer leur jeu tourné autour du tir à 3 points et de l'aggressivité.  La France est efficace et appliquée et n'a perdu aucun ballon dans ces dix premières minutes (21-5, 10').

Le 2ème quart a quelque peu perdu en intensité, les Bleues peinant à concrétiser leurs actions offensives, alors que l'Estonie s'est progressivement mise au niveau. Les entrées de Marine Johannes, Aby Gaye ou Ana Filip son intéressantes, tandis qu'Helena Ciak continue de faire des dégâts dans la raquette. À la pause, l'écart est fait (39-17, 20').

Ciak et Miyem reprennent sur le même tempo et doivent faire face au retour valheureux des estoniennes. Johannes, Dumerc et Ayayi assurent au scoring. L'écart grimpe rapidement, les Bleues ne baissant pas en intensité et en application au fur et à mesure des rotations. (65-32, 30'). Le dernier quart-temps est une formalité pour les Françaises qui s'imposent sans souci. Les Tricolores sont toujours invaincues et solides leader de leur groupe de qualification à l'Euro 2017.

France bat Estonie : 76-47

Céline Dumerc (capitaine et meneuse Equipe de France) : "Tout d'abord, nous sommes contentes de la victoire. Nous avons voyagé pour cette fenêtre FIBA, de France jusqu'en Croatie, puis après nous sommes venues ici à Tallinn. Ce n'est pas facile. Nous étions concentrées pour revenir avec deux victoires, c'est fait. Ce soir, c'est un bon succès, mais ce n'était pas évident. Même si le score est flatteur, ce n'est jamais aisé de jouer une équipe comme l'Estonie, qui a de bonnes joueuses de un-contre-un qui ne rentrent pas nos plans défensifs habituels. Nous avons été dominantes à l'intérieur (44 points dans la raquette contre 18), mais ce n'est pas le résumé du match. Nous avons réussi à faire tourner le ballon avant cela pour terminer nos actions collectives proches du cercle".

Valérie Garnier (entraîneur Equipe de France) : "Nous savions que cela allait être difficile. Nous connaissons l'Estonie, c'est une équipe qui se bat pendant 40 minutes. Elles ne lâchent jamais rien, et c'est une grande qualité pour une équipe. Nous devons essayer de mieux contrôler le ballon, nous commettons beaucoup de pertes de balles (17). Nous avons également raté plusieurs paniers faciles. Nous devons apprendre à marquer, même avec une faible opposition".

C’est dans une Hall Vijus de Slavonski Brod quasiment pleine que les Bleues affrontent la Croatie dans le cadre des qualifications à l’Euro 2017. Les Croates, dos au mur après leur défaite lors de la 1ère journée aux Pays-Bas (67-76), veulent réaliser un exploit contre la France pour se relancer.

Les premiers points croates de la partie sont pour la longiline Rezan, mais Valérie Ayayi puis Gaëlle Skrela de loin ramènent les Bleues. Les Tricolores créent de la fixation dans la raquette croate et leur permet de convertir les tirs extérieurs. Après dix minutes, les coéquipières de Céline Dumerc, sortie après un choc reçu au nez, affichent un joli 59% aux tirs à 13/22. Les Bleues mènent 28 à 12 à la fin du 1er quart.

Les Croates reviennent fort dans le 2e acte. Ciglar de loin, Rezan dans le jeu posté puis Zellous sur jeu rapide permettent aux locales de refaire leur retard, obligeant Valérie Garnier à prendre un temps mort pour replacer ses troupes (19-30, 12’). Sarah Michel, Aby Gaye et surtout Endy Miyem font prendre de l’air aux Bleues, mais l’adresse croate à longue distance et la ferveur du public de Slavonski Brod portent les joueuses de Brasla Turic qui repassent sous la barre des 10 points. C’était sanc compter sur l’exceptionelle fin de première mi-temps des Tricolores, qui finissent sur un 12-1 et un buzzer longue distance signé Gaëlle Skrela. 48-29 à la pause pour la France.

Si les Bleues commencent fort la 2e mi-temps et vont compter jusqu’à 24 points d’avance, la Croatie ne lâche rien et revient dans la partie, profitant des errements défensifs tricolores. La défense de zone croate gêne les Bleues, qui restent tout de même en tête à dix minutes du terme (65-50, 30’). Les Croates jouent leurs dernières cartes dans le dernier quart-temps et reviennent au prix des tirs primés et de quelques erreurs françaises. Sous l'impulsion de Ciglar, les locales recollent à sept unités à 1'15 de la fin. Il faut le retour de Céline Dumerc et deux points à mi-distance de la capitaine et un lancer de Marielle Amant pour sceller le sort du match. Les Bleues l'emportent et joueront à Tallinn mercredi contre l'Estonie leur prochain match des qualifications à l'Euro 2017.

France bat Croatie : 79-70

Les réactions d'après-match :

Endy Miyem (intérieure) : "Je suis contente que nous ayons gagné ce soir contre la Croatie. Ce n'était pas simple. La Croatie est toujours un adversaire solide et nous avons pu le constater à nouveau ce soir. Même quand nous menons de plusieurs points (ndlr, jusqu'à 24 unités d'avance soir), nous devons néanmoins rester concentrées"

Ingrid Tanqueray (meneuse) : "La Croatie était l'une des plus grosse équipe de notre groupe, donc nous sommes forcément heureuse d'avoir gagné. Maintenant, on a fait pas mal d'erreurs qui les laisse espérer et croire à un un retour dans la partie. Mais l'essentiel, c'est de s'être imposé. Désormais, on est tourné vers l'Estonie que nous jouerons mercredi. On les a déjà joué en novembre, on sait à quoi l'équipe ressemble. Il faudra également gagner".

Valérie Garnier (entraîneur) : "C'était un match difficile. Nous avons alterné entre de bonnes choses et d'autres moins bonnes. Nous avons eu des difficultés à contrôler nos temps forts, et nous avons perdu beaucoup de ballons dans la 2e mi-temps, ce qui n'est pas normal à ce niveau. Cette victoire nous rapproche tout de même de notre objectif initial : la qualification pour l'Euro 2017".