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Nationale Masculine 1 - Interview
Hyères-Toulon, de l’ombre à la lumière
Voilà une métaphore bien choisie pour décrire le retour du mythique club varois en Pro B à la suite de son sacre en tant que Champion de France de Nationale Masculine 1 le 16 avril dernier devant plu...
"Je ne me fixe pas de limites"
C’est sans aucun doute la révélation de la saison en LF2. Très discrète lors de sa première année professionnelle, l’intérieure Emma Villas-Gomis (1,92 m, 25 ans) est aujourd’...
«C’est assez inimaginable »
Alors que le club ligérien trônait à la dixième place la saison passée, Montbrison joue désormais dans les hautes sphères de l'antichambre de l'élite. Corinne Benint...
"C'est le vrai lancement de ma carrière !"
Samuel Eyango-Dingo (2,07m, 22 ans) a enfin trouvé son terrain d’expression en NM1 à Mulhouse après un beau parcours Espoirs à Nanterre suivi d’une saison difficile en Pro B à Aix Maurienne.
"Distribuer le jeu, c'est ce que j'aime faire"
Meilleure passeuse du championnat, la meneuse Hélène Jakovljevic (1,77 m, 23 ans) exprime pleinement son sens du jeu à la direction d’une formation qui se bat pour le titre cette saison.
"Je prends un plaisir fou"
De retour dans son Var natal, Quentin Losser (2,02 m, 24 ans) a changé de dimens...
Un promu dans l'histoire
"Avoir un impact beaucoup plus conséquent"
La saison de l’affirmation

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Hyères-Toulon, de l’ombre à la lumière

Corps: 

D’un point de vue collectif et personnel, vous venez de vivre une saison exceptionnelle qui a abouti le 16 avril dernier par un titre de Champion de France et une accession en Pro B. Quel est le sentiment actuellement de votre côté de voir votre club de cœur arriver à ce dénouement cette saison ?

Eh bien, c'est un vrai plaisir parce que la probabilité que cela se produise cette année était quand même peu importante. À la base, suite de la relégation sportive du HTV Basket en Nationale Masculine 2 mais d’avoir quand même pu continuer en Nationale Masculine 1 grâce au repêchage administratif, on avait construit, par rapport à la masse salariale qui était la nôtre, une équipe capable de se maintenir en NM1. Et nous avions énormément d’incertitudes par rapport à cette capacité à le faire alors se retrouver aujourd’hui Champion de France avec une montée à l’étage supérieur, c'est une grande satisfaction, une grande fierté et surtout très heureux pour le club.

Par rapport à ça, vous, vous avez connu Hyères-Toulon dans l'élite et en Pro B (1994-2005). Quand vous êtes revenu sur le banc du HTV à l'intersaison, quelles étaient vos motivations et vos objectifs ?

Si vous voulez, moi j'ai fait quand même abstraction de mon vécu avec le club parce qu’on n'était pas du tout dans la même configuration. J'ai passé 25 ans dans ce club-là (joueur de 1981 à 1990 avec l’OS Hyères et entraîneur de 1994 à 2005). La donne était bien différente avec un club donc qui avait été repêché administrativement, qui était à deux doigts de la relégation en NM2 et il fallait repartir à zéro, même s'il y a eu du travail de fait pendant ces années pour faire remonter le club à ce niveau-là. Donc, mon état d'esprit était de juste de se dire « Bon, essayons ». C'était le défi hein ? Moi, normalement je ne devais pas reprendre le coaching. C’était clair dans ma tête quand j'avais arrêté à Dijon (saison 2014-2015) pour prendre le poste du manager général. Et il n’a jamais été question que je reprenne. Les occasions sont présentées, elles ont toutes été refusées. Mais là, c'était mon club de cœur. J'étais redescendu dans le Sud. J'y ai des amis, entre autres, William Dumas (manager général du club) que j'ai entraîné pendant des années au HTV, et puis il a eu un projet avec Mathieu Perrymond, le nouveau président qui m'a donné envie de repartir dans l'aventure du coaching. Et surtout, l’envie d'essayer de stabiliser, au moins sportivement déjà le club en Nationale Masculine 1. Voilà, c'était ça mon ambition à titre personnel. Mais c'était l'ambition partagée par tout le club.

Même si vous avez dit que vous avez fait abstraction du passé, les choses ont-elles énormément changé depuis votre dernière saison avec le club varois  ?

Evidemment quand vous passez d’un club de l’élite à la Nationale Masculine 1, les conditions de travail ne sont pas du tout les mêmes. En revanche tout le monde a très vite compris que dans certains domaines, il fallait très vite professionnaliser. Je vous donne juste un exemple, par rapport à l'approche médicale qui est quand même très importante vu le championnat de NM1 qui est très exigeant par la fréquence des matchs. Il y a très vite eu une volonté de la part du président et de ses dirigeants et avec William Dumas, de mettre en place une organisation qui est cohérente par rapport à la professionnalisation du club, donc ça faisait partie du projet, donc c'était très intéressant. Après il y avait, le niveau sportif de la Nationale Masculine 1 que moi je ne connaissais pas particulièrement même si j'ai ces dernières années j'avais assisté à quelques matchs de Hyères-Toulon. Mais il y avait beaucoup d'incertitudes sur comment aborder ce championnat et arriver à entraîner une génération que je n’ai jamais coaché. Et puis là, franchement, ça a été une très agréable surprise parce que j'ai eu un groupe extraordinaire avec une grande majorité de jeunes, très entraînable et très coachable qui ne m'ont posé aucun problème dans ce domaine-là. Cela étant, il fallait juste trouver le curseur entre l'exigence qui pouvait être la mienne et l'exigence que je pouvais leur demander par rapport à la NM1. Donc ça nous a mis un petit peu le temps pour trouver les bons repères, les bons leviers à activer. 

Par rapport à cette exigence, vous parliez de la NM1. Vous qui avez connu les divisions du dessus, quel regard avez-vous sur le niveau de jeu globalement, par rapport aux joueurs, par rapport aux équipes, aux organisations ?

Alors franchement, au niveau sportif, j’ai vraiment le sentiment qu'on est vraiment dans l'antichambre de la Pro B. Il y a, je pense, pas mal de joueurs qui peuvent jouer à l'échelon supérieur. Cela étant, il y a une dimension athlétique sur la NM1 qui n’est pas du même niveau que celle qu'on peut avoir au-dessus. Mais, globalement, il y a un bon niveau de jeu. L'exigence du haut-niveau, elle y est. Voilà, c'est pour ça, j'ai le sentiment que c'est le meilleur moyen de se préparer à franchir l'échelon supérieur. Que ce soit pour les joueurs, les entraîneurs ou pour les clubs. 

Au regard de tout ce qu'on a évoqué et avec toutes ces données, est-ce qu’au début de la saison, vous pensiez honnêtement que le scénario que vit actuellement le club était possible ? Est-ce que c'était dans un coin de votre tête l'idée de se dire « on peut le faire, on peut aller au bout » ?

Avec beaucoup de franchise, j'ai passé déjà toute la préparation à demander à mon assistant, Gaëtan Étienne et au manager général pendant la préparation, si on était capable de se maintenir. Franchement, je découvrais cette division et on n’avait pas encore joué une équipe. J'avais vraiment un point d'interrogation. Les deux m'ont rassuré dans ce sens-là. Ce n’est pas pour autant que j’en étais convaincu. L'idée de ce scénario ne m'a jamais traversé l'esprit, excepté lorsqu'on est allé gagner à Quimper lors de la 2ème phase (ndlr. 56-67). Parce que là, je me suis dit « pourquoi pas », on n’est pas loin quoi. Et on sentait bien que dans le match qu’on avait fait là-bas et dans l'envie globale que peut-être, ça pouvait être d'actualité. Voilà, mais je vous avoue que c'est un discours qui n’a jamais transpiré au sein de l'équipe et parce la volonté était de prendre match après match depuis le début de saison sans se préoccuper plus que ça du classement. Surtout, on sait très bien que peut-être dans l'approche mentale, cela aurait été néfaste de commencer à leur parler, de monter un peu trop rapidement, cela aurait pu être contre-productif par rapport à ce qu'on faisait depuis le début de l'année.

Quels ont été les ingrédients selon vous de cette réussite, autant de votre côté que du côté de votre groupe ?

Sincèrement, on s'est mis au travail très tôt. On a commencé le premier août. On a amené dès le premier entraînement, un degré d'exigence qu'ils n’avaient sûrement pas l'habitude de connaître. Ils ont adhéré. Et ça, c'était important mais ce n’était peut-être pas le plus évident. Puis on s'est construit autour de notre défense, ce n’est pas une nouveauté me concernant (rires), mais je reste persuadé que l’aspect défensif est quand même essentiel si on veut performer. Le travail a payé parce qu’on finit première défense du championnat toutes poules confondues (67,9 points encaissés par match). On n’avait pas le choix en plus parce qu’on n’avait pas beaucoup de talent à l'origine, ce n’étaient pas des joueurs confirmés dans la division. Bien au contraire. Il nous fallait avoir une assise défensive pour pouvoir exister. Cela étant, on a beaucoup, beaucoup travaillé tout au long de la saison. On a pris match après match. On s'est juste focalisé surtout sur ce qu'on pouvait produire avec les exigences qui étaient mises, avec aussi beaucoup d'abnégation ... Il y avait une dynamique de groupe qui était très intéressante parce que j'ai eu la chance de vivre cette aventure-là avec un groupe extraordinaire. Le principe de partage du ballon en attaque a été assimilé par tout le monde très rapidement, personne n’a essayé de tirer la couverture pour lui. Ce sont des choses qui me parlent depuis des années. L'interrogation était au début "Est-ce qu'on serait capable de le faire avec ce groupe-là ?" Bien finalement, on a plutôt bien réussi. 

Est-ce qu'il y avait une vraie véritable volonté de donner les rênes à la jeunesse ? Entre autre, Maxim Eugene, Quentin Losser, qui revenait d'une saison compliquée à Lorient, ou encore Nikola Knevezic à Besançon. 

Tout à fait, c’étaient des joueurs qui étaient soit en difficulté, soit revanchards. Enfin en tout cas, pas obligatoirement satisfaits de leur sort jusqu'à présent. Alors, Maxim (Eugene), c'est pour moi le joueur emblématique du HTV mais aussi par rapport à cette capacité à défendre très dur qui me va bien. Donc c'est pour ça que je lui ai donné très rapidement le rôle de capitaine de cette équipe, alors que c'est un jeune joueur (23 ans). Quentin (Losser) aussi, c'est quand même un enfant du pays qui a grandi dans le Var. Voilà, ça a été le cas à peu près pour tous les joueurs qui ont composé cette équipe cette année. Il y avait aussi, je pense à Théo Lefebvre qui sortait d'une saison difficile à LyonSO qui est aujourd'hui dans le 5 majeur de la division et qui a énormément progressé. L'idée c'était d'essayer de les faire grandir individuellement et collectivement. Voilà, c'était un pari qui a été gagnant. 

Personnellement, vous avez été élu "Meilleur entraîneur NM1 2024". Comment vous recevez ça, surtout après 8 années d'absence sur le banc ?

C'est surtout la récompense d'une équipe et du club. À titre personnel, j'ai eu la chance d'avoir été élu meilleur entraîneur de Pro A quelques années en arrière (ndlr. saison 2013-2014). Bien évidemment, ce titre me touche beaucoup, ça veut dire que j'ai réussi avec ce groupe à faire quelque chose d'assez exceptionnel. Mais avant toute chose, je vois plus cette récompense comme une récompense collective pour l'équipe, pour mon staff et pour le club que pour moi-même.  

Est-ce que les habitudes, après une telle pause, sont vite revenues ? Est-ce que le recul que vous avez pris durant ces années vous a-t-il servi ?

Et bien écoutez, c'était la question qui se posait, la capacité à entraîner, à coacher. Mais bon, oui c'est revenu assez vite hein finalement (rires). Les bonnes comme les mauvaises habitudes sont vite revenues. Même en arrêtant 7-8 ans et en prenant beaucoup de recul, du fait d'avoir été en poste en tant que manager général qui est un travail complètement différent, il n'empêche que quand vous êtes au bord du terrain, la première chose qui transpire : c'est la passion, l'envie de transmettre. Et puis surtout, une manière de coacher qui m'appartient et je ne voyais pas comment je pouvais changer, même avec les expériences supplémentaires que j'ai eu parce que c'est peut-être là où je suis peut-être le plus épanoui pour pouvoir entraîner correctement. Donc, je n'avais pas l'intention de changer ma manière de coacher ou ma manière d'être du fait que je reprenais en Nationale Masculine 1 huit ans après, non.

Désormais, le Hyères-Toulon Var Basket s'apprête à retrouver la Pro B. Comment vous en vous voyez l'avenir pour le HTV ?

Là, on est tous conscients au niveau du club que comme ce n'était pas prévu, il va falloir encore beaucoup se retrousser les manches. Le président est conscient qu’il va falloir améliorer le budget et heureusement, nous avons le soutien des collectivités et il n'y a jamais eu autant de partenaires privés au HTV cette année. Donc, ce sont des signes très positifs pour la suite. Le fait de voir un Palais des Sports rempli pour notre dernier match est aussi encourageant et ça a donné beaucoup de baume de cœur à tout le club. On sait tous que cela passera par l'augmentation du budget, donc l'augmentation de la masse salariale. Cette année, on figurait parmi les plus petites masses salariales de la division et qu'après, il faudra, une fois de plus, essayer de recruter malin. Mais avant ça, il y a une vraie volonté de notre part de garder l'ossature des joueurs qui ont vécu cette magnifique aventure en NM1 et de leur donner l'opportunité de continuer cette aventure en Pro B parce qu'ils le méritent. Et puis après, il faudra renforcer cette équipe-là pour pouvoir exister à l'échelon supérieur. Il y a une dimension athlétique, il y a un niveau de jeu, du talent qui est beaucoup plus élevé dans une poule de 20 équipes la saison prochaine. C'est encore 38 matchs qui nous attendent. Donc voilà, l'état d'esprit, c'est de continuer, avec le président et le manager général, à structurer le club pour qu'on puisse être dans des conditions qui peuvent nous permettre de pouvoir nous maintenir dans la seconde division professionnelle. 

Pour finir, vous qui avez le recul de toutes ces années au HTV, selon vous, quelles sont les erreurs à ne pas reproduire pour offrir à Hyères-Toulon l'opportunité de redevenir une place forte du basketball français ?

D'abord, il faut faire preuve de patience et continuer à structurer le club. Cela me paraît le plus important tout en ayant la possibilité de construire une équipe capable de se maintenir et de faire étape par étape. On a gagné du temps parce que ce n'était pas dans notre projet de remonter cette année. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut brûler les étapes, au contraire. Il faut continuer à consolider le club. Il y a un vrai sujet, c'est le centre de formation parce que historiquement, le HTV a sorti beaucoup, beaucoup, beaucoup de joueurs qui sont allés vers le haut-niveau. Malheureusement, ces dernières années, tous leurs meilleurs éléments sont partis vers d'autres horizons et donc la formation a été mise en difficulté. Donc cela doit être aussi un vrai axe de travail dans les jours, les semaines à venir.  L'idée, c'est de reformer encore des joueurs, mais capable de rester chez nous et de jouer au niveau professionnel avec le HTV. 

 

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Interview
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Voilà une métaphore bien choisie pour décrire le retour du mythique club varois en Pro B à la suite de son sacre en tant que Champion de France de Nationale Masculine 1 le 16 avril dernier devant plus de 4000 spectateurs à Toulon. De la zone de relégation au sommet de la troisième division masculine française, Jean-Louis Borg, l’entraîneur du HTV Basket, revient sur l’ascension extraordinaire du club en l’espace d’une saison.
crédit: 
Sébastien Grasset/FFBB
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"Je ne me fixe pas de limites"

Corps: 

En 2022, vous reveniez en France et signiez à Feytiat votre premier contrat professionnel. Après cinq années de formation aux Etats-Unis, quels débuts espériez-vous ?

J’étais très contente de rentrer car cinq années à l’étranger, c’est assez long. Je jouais au Texas, dans la banlieue de Dallas et forcément, on se fait un peu oublier du circuit lorsqu’on part si loin. Ma première année chez les pros a plutôt bien commencé mais au fil de la saison, la situation est devenue plus compliquée individuellement. Je n’étais pas performante mais je ne cherche pas de fautif ni ne blâme le coach, je n’entrais simplement pas dans ce qu’il me demandait.

Il y a tout juste un an, lorsque votre rôle commençait à réduire significativement, imaginiez-vous pouvoir inverser la tendance en quelques mois seulement ?

Oui, complètement. Je m’imaginais performer dans une situation différente, simplement car j’ai bossé pour ça. J’ai trimé aux Etats-Unis en m’entraînant jusqu’à trois fois par jour donc je savais que mon travail allait payer. J’attendais la bonne opportunité.

Et c’est donc à Montbrison qu’elle est finalement arrivée…

C’était l’offre la plus concrète en LF2 et la présence de Corinne Benintendi a fait pencher la balance. Elle est très forte pour monter des équipes de joueuses qui ont la hargne ou une revanche à prendre. J’ai signé en tant que remplaçante mais comme je peux évoluer sur les postes 4 et 5, ça offrait potentiellement plus de temps de jeu. Corinne m’avait dit que j’aurais ma chance, j’ai su la saisir.

Concrètement, comment passe-t-on d’une ligne de statistiques anecdotique (2,6 points et 1,7 rebond la saison dernière) à des chiffres de joueuse majeure (12,9 points et 4,8 rebonds) ?

Ça parait un peu aberrant mais c’est simplement grâce à un système qui me convient et dans lequel je peux apporter. Evidemment, tout n’a pas changé en six mois. Ce sont des années de travail qui paient maintenant.

Avez-vous réalisé un travail particulier l’été dernier pour mieux appréhender le basket pratiqué en LF2 ?

Je suis partie m’entraîner aux Etats-Unis, j’ai passé six semaines sur mon ancien campus. Je travaillais individuellement le matin puis avec l’équipe l’après-midi. C’était intense mais au niveau professionnel, on sait que nos saisons se jouent pendant l’été.

Vos statistiques sont valorisées par la 2e place du BCMF au classement. Les ambitions du club sont-elles revues à la hausse ?

Sur le papier, je pense que peu de gens auraient mis une pièce sur nous, même nos dirigeants. Ce groupe est extraordinaire, je n’ai pas les mots pour le décrire. On joue bien au basket ensemble et on s’adore. C’est une chance de vivre une saison comme celle-ci. Aujourd’hui, on vise simplement le plus haut possible. Nous devons rêver de finale car nous travaillons dur pour ça.

Avez-vous esquissé un plan de carrière ? Que souhaitiez-vous en revenant en France ?

L’objectif était clairement de prendre du plaisir en se réadaptant au jeu français. Je ne me fixe pas de limites. J’ai bossé dur pour devenir joueuse professionnelle dans mon pays et je veux profiter de cette situation.

Catégorie: 
Surtitre: 
Interview - Basketball Magazine
Auteur: 
Jérémy Barbier
Date d’écriture: 
Mercredi, 20. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
C’est sans aucun doute la révélation de la saison en LF2. Très discrète lors de sa première année professionnelle, l’intérieure Emma Villas-Gomis (1,92 m, 25 ans) est aujourd’hui l’une des meilleures intérieures du championnat à Montbrison.
crédit: 
BC Montbrison Féminin
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«C’est assez inimaginable »

Corps: 

Comment jugez-vous votre saison jusque-là ?

D’après vous ? J’ai changé neuf joueuses en début de saison : si on nous avait dit qu’à cinq matchs de l’arrivée on serait deuxièmes depuis un bon moment -ce qui paraissait difficile- on aurait directement signé. On va dire une très belle saison jusque-là.

Quelles sont les clés de votre deuxième place au classement ?

Les joueuses ont adhéré au projet que j’ai mis en place. Nous sommes la deuxième meilleure défense de la LF2 et notre groupe est compétiteur, il a envie de gagner. L’alchimie s’est bien passée, des joueuses se sont affirmées, des joueuses qui ne jouaient pas ou peu l’année dernière en LF2 ont répondu présentes, notamment mes étrangères.

Plus aucune joueuse de la saison dernière présente cette année, il était temps du changement ?

Vous savez, Montbrison est l’un des plus petits budgets de Ligue 2, on est confronté chaque année à la même chose. Après, les gens ont envie d’aller voir ailleurs, c’est normal mais ça se joue aussi dans les deux sens. Neuf joueuses c’était beaucoup c’est vrai, c’était peut-être la fin d’un cycle.

Une surprise cette deuxième place après la dixième place la saison passée et pour vous, présente depuis 2012 au club ?

Une surprise amplement méritée. Même si sur les trois premiers matchs nous en avons perdu deux donc je pensais qu’on allait vivre une saison difficile… Puis je pense que les filles ont vraiment compris ce que j’attendais et elles ont répondu présent par rapport à mes attentes donc les autres matchs ont été probants. On a commencé à gagner, ce qui dit confiance, qui dit confiance dit respect des rôles de chacunes et on a engrangé beaucoup de victoires notamment à l’extérieur. De plus nous jouons maintenant dans une nouvelle salle, ce qui amène une dynamique supplémentaire où plus de 1000 personnes viennent à nos matchs. Cela veut dire qu’on fédère autour de nous et ça nous donne un élan plus que sympathique. C’est une belle surprise mais amplement méritée par ce qu’on montre sur le terrain. Avec notre budget on se bat avec nos armes et avec nos moyens même si nous travaillons dans des conditions optimales comme les clubs de très haut-niveau. On s’entraine deux fois par jour, les joueuses sont professionnelles. J’apporte la rigueur du très haut-niveau -que j’ai connu- en Ligue 2, notre façon de travailler y est forcément pour quelque-chose.

Est-ce que le changement de salle, passant du mythique Cherblanc au tout neuf Gymnase Dubruc, a joué dans les résultats ?

Oui, au bout d’un moment on avait besoin de changer. Chaque année le club de Montbrison progresse, aussi bien financièrement que sur les structures, mais on avait atteint un plafond avec Cherblanc même si c’était assez mythique de jouer dans une des plus anciennes salles de France. Ça devenait difficile vers la fin et qui dit nouvel outil de travail dit conditions de travail bien meilleures pour les joueuses et le staff. La nouvelle salle est super belle, on a un panneau géant, les LEDs, ça nous donne une ferveur supplémentaire et un élan nouveau. Moi qui suis là depuis près de 11 ans je sens que la salle ainsi que la nouvelle présidente apportent vraiment quelque chose de plus.

Meilleure évaluation du championnat actuellement, comment peut-on expliquer l’explosion de Kendall Cooper statistiquement cette saison ?

Je ne sais pas, je n’ai pas de réponse. Tout le monde me demande comment j’arrive à la faire jouer ainsi mais c’est naturel pour moi. Il faut sûrement lui poser la question à elle puisque je n’ai pas de réponse. C’est un pari que j’ai fait et que j’ai entièrement tenté, comme j’avais été la seule coach à faire venir une joueuse portugaise en France. Je ne m’interdis rien et avec mon expérience plus rien ne me fait peur ; quand personne ne voulait prendre Kendall j’étais prête à la prendre, je savais où j’allais. Ça fonctionne puisque je sais ce que je fais, qu’elle est contente de ce qu’on fait et les gens s’y retrouvent. C’est une bonne joueuse, une belle personne en plus ce qui est très agréable pour une coach, c’est ma joueuse majeure.

Objectif LFB cette saison ?

Bien sûr ! On a pas de limite, il ne faut pas s’en mettre ! Sincèrement il faut faire du mieux possible. L’objectif fixé en début de saison avec le club était de disputer les Playoffs. Maintenant nous sommes deuxièmes et à l’heure où je vous parle il reste cinq matchs, l’objectif serait de rester deuxièmes. Notre calendrier n’est pas facile, on a peu de marge et on ne domine pas explicitement toutes nos rencontres, ça peut aller vite en quelques défaites de retomber à la quatrième ou cinquième place. C’est d’autant plus valorisant ce sprint final puisque tout le monde se bat pour ne pas descendre en NF1 ou pour une bonne position pour les Playoffs, tous les matchs sont difficiles et si vous regardez les derniers résultats ils se jouent à très peu de chose. On prend match après match et on fera du mieux possible. Il faut garder les pieds sur terre même si ce que l’on fait c’est très beau : neuf joueuses nouvelles avec l’un des plus petits budgets et réussir à rester deuxièmes du championnat un long moment, c’est assez inimaginable.

Aulnoye, leader du championnat, vous a fait défaut deux fois déjà, vous avez vos axes d’amélioration en cas d’affrontement en Playoffs ?

On a perdu de 17 points à l’aller chez nous en tout début de saison, on n’était pas prêtes collectivement. Sur le match retour chez elles, nous n’avons perdu que de 4 points, il y a une petite progression. Premièrement, les Playoffs sont un autre championnat et si on les rejouait il faudrait faire le match parfait, sortir LE match à chaque fois. C’est pareil face à toutes les équipes, il faut jouer avec l’envie de gagner et avec l’ambition de donner le meilleur.

Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine - Interview
Auteur: 
Gustave Pitet
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que le club ligérien trônait à la dixième place la saison passée, Montbrison joue désormais dans les hautes sphères de l'antichambre de l'élite. Corinne Benintendi, mythique technicienne sur le banc du BCMF, actuellement deuxième de LF2, revient sur cette surprise « amplement méritée » du championnat.
crédit: 
BC Montbrison Féminin
Pour Newsletter: 
Mise en avant sur l'App mobile FFBB (heighlight): 
Non

"C'est le vrai lancement de ma carrière !"

Corps: 

En sortant d’un très bon parcours Espoirs, est-ce que cette saison représente le vrai départ de ta carrière senior ?


Je pense que oui. Avec la confiance de Lauriane Dolt (Entraîneur Mulhouse), tout ce qui a été mis en place autour de cette équipe et le fait qu’on soit une équipe relativement jeune, ça aide énormément. D’un point de vue personnel je reprends énormément confiance cette année. Je pense que c’est le vrai lancement de ma carrière, il faut maintenant passer les étapes et donner le meilleur de moi-même comme j’ai toujours fait. De plus, la NM1 progresse d’année en année et je sens que j’ai beaucoup pris en efficacité cette saison.

Tu avais déjà essayé la NM1 en 2019-20 avec Rueil en double-licence, tu peux nous en dire plus ?


C’était par le biais d’une licence AS que j’avais fait avec Nanterre. C’était une saison d’apprentissage puisqu’en termes de temps de jeu je n’avais pas le rôle que j’ai aujourd’hui mais ça a toujours été une bonne expérience. J’en garde de bons souvenirs puisque mine de rien ça m’a appris ce qu’était le haut-niveau.

Tu as connu un passage en Pro B avec Aix-Maurienne avec un temps de jeu assez faible, comment tu vis cette arrivée en NM1 ?


Après ce passage en Pro B, il y a toujours eu cette petite frustration de ne pas avoir pu montrer ce que je savais faire cette année-là. J’en sors d’autant plus positif cette année, ce qui m’aide à travailler, progresser pourquoi pas remonter plus tard dans une saison ou deux en Pro B pour montrer ce que j’ai montré en NM1.

Repasser en NM1 et performer, c’est grâce au physique, à la technique ou simplement au temps de jeu ?


Je dirais plus par rapport à mon temps de jeu puisque j’ai la confiance de la coach et ce qui a été organisé autour de notre équipe nous permet d’assoir une domination.

Quels sont les objectifs avec Mulhouse et tes objectifs personnels avec le début de la phase 2 ?


Nous sommes actuellement dans la poule du milieu avec comme objectif d’accéder aux Playoffs, nous verrons ensuite ce qu’on sera capable de donner. D’un point de vue personnel : continuer dans la même dynamique que celle de la première phase et de monter en régime pour donner la meilleure version de moi-même, surtout ne pas avoir de regret c’est le plus important.

Les trois meilleurs scoreurs de Mulhouse (dont tu fais partie) sont des postes 4 à 5, il te fallait juste une équipe avec le jeu tourné vers l’intérieur ?


Je ne suis pas sûr que le jeu soit tourné vers l’intérieur même si je pense que la réussite y a joué pour beaucoup. C’est sûr que ça aide d’avoir pas mal de ballons à l’intérieur et de performer comme j’ai pu le faire lors de la première phase. Maintenant, les équipes vont s’adapter à notre jeu et il va falloir trouver les ressources nécessaires et pallier ce réajustement.

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Portrait
Auteur: 
Gustave Pitet
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Samuel Eyango-Dingo (2,07m, 22 ans) a enfin trouvé son terrain d’expression en NM1 à Mulhouse après un beau parcours Espoirs à Nanterre suivi d’une saison difficile en Pro B à Aix Maurienne.
crédit: 
Mulhouse Basket Agglomération
Pour Newsletter: 
Mise en avant sur l'App mobile FFBB (heighlight): 
Oui

"Distribuer le jeu, c'est ce que j'aime faire"

Corps: 

Vu de l’extérieur, on a l’impression que vous avez trouvé un bel équilibre à Aulnoye…

C’est ma deuxième saison, j’ai la confiance du staff et de mes coéquipières donc les conditions sont réunies pour que je m’épanouisse. À mon arrivée, je voulais retrouver de la confiance car même si ma dernière saison à Toulouse s’est terminée sur un titre, ça n’a pas été toujours facile individuellement. Je cherchais du temps de jeu et comme les résultats suivent, je ne suis pas mécontente d’être venue à Aulnoye.

Vous êtes actuellement la passeuse n°1 du championnat. Considérez-vous que cette quatrième saison en LF2 est la plus aboutie de votre jeune carrière ?

Clairement, tant sur le plan comptable qu’au niveau de mon ressenti sur le terrain. Distribuer le jeu, c’est ce que j’aime faire. Mettre en valeur mes coéquipières, régaler tout le monde, c’est ma force principale. Ça se voit dans les stats donc c’est très bien.

Quitte parfois à vous sacrifier au niveau du scoring ?

Par rapport à la physionomie de l’équipe avec de grosses scoreuses à mes côtés, ce n’est pas un sacrifice de moins scorer. Et quand le panier est ouvert, je n’hésite plus. C’est aussi un cap que j’ai réussi à passer ici.

Vous avez significativement augmenté vos statistiques à la passe (5,2 en 2022-2023 contre 8,2 cette saison). Comment expliquer cette progression ?

Je suis simplement très bien entourée. Deux de mes coéquipières sont dans le top 10 des scoreuses du championnat, nous avons des shooteuses, des driveuses… le danger vient de partout. Sur le terrain, je sais à qui donner la balle et dans quelle position. Nous avons une équipe faite pour courir, c’est simple de lâcher les ballons devant.

Comment s’entraîne-t-on à devenir une meilleure passeuse ?

J’ai toujours regardé beaucoup de basket, surtout l’Euroleague. J’adore Milos Teodosic qui est un génie de la passe. J’essaie de m’inspirer de certains joueurs et ça explique peut-être que je lis mieux certaines situations. En toute honnêteté, j’ai rarement travaillé la passe car ça a toujours été naturel.

Depuis une lourde défaite en ouverture à Toulouse (75-105), votre équipe a enchaîné les victoires. À quel point ce revers inaugural a conditionné la suite de votre saison ?

Cette défaite a fait mal à tout le monde. La préparation avait été compliquée, notre joueuse étrangère est arrivée deux semaines avant le premier match, nous savions que ce n’était pas le niveau réel de notre équipe. Nous ne voulions pas prendre d’autres fessées de ce genre. Nous avons très bien réagi et au fil des semaines, nous avons été rassurées sur notre niveau de jeu. La confiance est contagieuse, nous sommes une équipe totalement différente de celle qui a débuté la saison.

Quelle est la singularité de cette équipe ?

Le danger vient de partout et chaque fois que quelqu’un entre en jeu, le niveau ne baisse pas. Ça déroule et c’est clairement la force de cette équipe. Il y a dix joueuses capables de faire la différence et neuf de ces joueuses sont françaises. C’est une fierté d’être en tête du championnat avec une équipe quasiment 100% française.

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Surtitre: 
Interview - Basketball Magazine
Auteur: 
Jérémy Barbier
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Février 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Meilleure passeuse du championnat, la meneuse Hélène Jakovljevic (1,77 m, 23 ans) exprime pleinement son sens du jeu à la direction d’une formation qui se bat pour le titre cette saison.
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Hervé Sioncke - ASA Aulnoye Basket
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"Je prends un plaisir fou"

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Le pivot de l’ombre, "celui qui met des brins" en rotation du titulaire. C’était le rôle dévolu à Quentin Losser jusqu’à cette saison. Un rôle accepté par ce fan de MMA et de boxe lors de ses premières années chez les pros. Jean-Louis Borg a vu autre chose en lui. L’entraîneur, qui a repris du service après un long break, en a fait son pivot titulaire et lui a lâché la bride. Quentin Losser assume parfaitement ses nouvelles responsabilités. Il est le deuxième meilleur marqueur du HTV, leader surprise de la poule B à la trêve, et pointe dans le Top 10 de la Nationale 1 à l’évaluation. "Aujourd’hui, je suis plus dangereux des deux côtés du terrain et je prends un plaisir fou dans cette équipe", savoure celui qui a opéré son retour sur la rade toulonnaise cinq ans après son départ.

Originaire de Carnoules, entraîné par ses parents à Solliès-Pont, passé par l’ASPTT Toulon, Quentin Losser est espoir au HTV lorsque le club est rétrogradé en Nationale 3 à l’issue de lasaison 2017-18. Il terminera son cursus espoirs à Champagne Basket. "C’était la première fois que je partais loin de chez moi.Je suis entré en pro quand il y a eu des blessés. Je ne parlais quasiment pas un mot d’anglais. C’était un autre monde." Le vrai apprentissage du monde professionnel aura lieu à Denain. "Deux bonnes années. Je n’ai fréquenté que de bons gars. Le groupe est resté soudé même dans la difficulté, quand il a fallu se maintenir après deux derniers matchs de folie." À l’été 2022, il descend d’un étage. Direction Lorient en NM1, "pour passer un step, avec plus de responsabilités". Finalement, cela n’a pas été fou du tout. L’alchimie collective n’est pas bonne, l’équipe bretonne n’atteint pas ses objectifs, ses statistiques ne décollent pas (6 points et 3 rebonds en 15 minutes). Une saison à oublier. Aussi, quand il reçoit l’appel du HTV, Losser n’hésite pas longtemps. "Je connaissais le GM, William Dumas, et plusieurs gars de l’équipe. Il y avait Jean-Louis Borg. Ma femme et moi sommes d’ici. Cela aurait été bête de refuser." D’emblée, le sorcier Borg va demander au guerrier Losser d’être plus impactant en attaque, plus agressif sous le cercle. "Il m’a dit que je pouvais le faire et que je devais le faire. Quand tu as la confiance du coach et des gars, c’est beaucoup plus simple." Cette confiance rejaillit directement sur le terrain. Il double ses statistiques par rapport au dernier exercice – près de 12 points et 8 rebonds par match - au sein d’une formation en pleine bourre – 11 victoires de rang au moment de la trêve. Maintenu in extremis au printemps, le HTV vit un rêve éveillé. L’équipe varoise caracole en tête de la poule B. "On n’est pas une équipe de grands talentsmais le coach nous fait tous sortir notre côté un peu chien. La philosophie, c’est d’être à fond tout le temps", sourit Quentin."On a un groupe super, c’est très simple de jouer ensemble et de communiquer." La première partie de saison des Varois donne forcément des idées pour la suite. "On a envie de faire le maximum pour voir jusqu’où on est capable d’aller. Ce serait incroyable deramener mon club de coeur en Pro B. On a la qualité pour. Mais ce ne serait pas un échec de ne pas monter." Pour le HTV comme pour Quentin Losser, passé de l’ombre à la lumière, la saison 2023-24 est déjà une réussite.

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Surtitre: 
Interview - Basketball Magazine
Auteur: 
Antoine Lessard
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Février 2024
Vignette: 
Chapeau: 
De retour dans son Var natal, Quentin Losser (2,02 m, 24 ans) a changé de dimension. Désormais, le pivot du HTV pèse des deux côtés du terrain.
crédit: 
8eme Art Studio - HTV Basket
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Un promu dans l'histoire

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Un promu vainqueur des playoffs de Nationale 1 ? Ne cherchez pas. C’est du jamais vu. L’AS Loon-Plage Basket a réalisé une entrée fracassante au plus haut niveau fédéral, poursuivant sa dynamique sportive assez folle. Cinq montées sur les neuf saisons précédentes, pour passer de la Régionale 3 à la Nationale 1. Une sixième accession aurait validé son incroyable parcours 2022-23 si le club avait déposé un dossier d’accession lors de son engagement. Mais ce n’était pas dans les plans du néophyte de la division. Après avoir conservé le noyau dur de l’équipe de Nationale 2, l’objectif affiché était le maintien. Les premiers matchs amicaux ont vite balayé les doutes et envoyé des signaux positifs.

De cette incroyable saison 2022-23, le président Laurent Loquet retient une image. Celle du premier match, face à Tours. "Tout le monde disait que c’était la grosse écurie. Quand j’ai vu l’équipe en face, je me suis dit, on va prendre cher. Et finalement on les a battus chez nous, dans la liesse générale. Dès lors, on s’est dit : on peut le faire." En pleine confiance, les hommes de Thibault Wolicki vont semer la terreur dans les salles de Nationale 1. Victoires à Challans, aux Sables d’Olonnes, à Vitré, Chartres, Poitiers, Tours, Rueil… des coupeurs de têtes venus du Nord. "Très rapidement, il y a eu une alchimie entre anciens et nouveaux (Christopher Dauby, Séraphin Saumont, Ron Anderson et l’Ukrainien Klym Artamonov). Personne n’a joué pour ses stats."

Le partage des responsabilités couplé à une bonne assise défensive débouchent sur un bilan de 19-7 lors de la première phase (1er ex aequo) et une qualification en poule haute. À ce stade, la saison des Nordistes est déjà plus qu’aboutie. Les Toons ne vont pas s’arrêter là. "En playoffs, on s’est pris au jeu", poursuit Laurent Loquet. "Sachant qu’on ne pouvait pas monter, on ne jouait pas avec le frein à main, le risque d’échouer parce qu’on ne pouvait que bien faire." Un avantage psychologique certain face aux grosses écuries sous pression.

Tours, Le Havre, Caen vont mordre la poussière. Tableau de chasse impressionnant pour se hisser en finale face à Poitiers. Après un clinic défensif dans la Futuroscope Arena (60-47), le bouquet final a lieu lors du match retour délocalisé au Sportica de Gravelines, devant 2 200 personnes (81-71). "Les grandes victoires sont le cimetière des petites équipes", avait affirmé le Serbe Bozidar Maljkovic, l’ancien sorcier du Limoges CSP. De fait, l’AS Loon-Plage connait la rançon du succès. Son entraineur et la plupart de ses cadres ont rejoint d’autres projets. Le coach, Thibault Wolicki, bien que sous contrat, a bénéficié d’un bon de sortie pour signer à Quimper. Le meilleur marqueur, Christopher Dauby, va poursuivre sa carrière en Pro B. Le capitaine Tony Housieaux, Pierre Hannequin et Antoine Rojewski ont rejoint des clubs plus huppés de Nationale 1. Cette vague de départ marque la fin d’un cycle. Et celle des ambitions nordistes ? "On aura une belle petite équipe", promet Laurent Loquet. Les arrivées de Paul-Lou Duwiquet (1,93 m, 27 ans), arrière formé chez les voisins du BCM, et sortant de huit années en Pro B, et d’Hugo Desseignet (1,72 m, 21 ans, ex-Limoges) envoient des premiers signaux positifs. "Avec Quentin Wadoux (le nouvel entraîneur), on n’est pas en train de faire une équipe pour jouer le maintien", glisse Laurent Loquet. "Je suis président depuis 1999. Chaque fois qu’on est monté, on m’a dit que la deuxième année serait difficile mais jusqu’à présent, on a toujours été aussi fort la deuxième année. Je ne vais pas demander à Quentin de faire mieux que cette saison, mais je pense qu’on va continuer à titiller de belles écuries et, cette fois, on va faire le dossier Pro B."

Des travaux vont être entrepris pendant l’été pour mettre la petite salle Léo Lagrange – 600 places dont 150 debout – aux normes requises. Le club cherche à s’étoffer au niveau administratif – une seule salariée et beaucoup de bénévoles, et s’est rapproché des voisins du BCM Gravelines-Dunkerque "pour mutualiser des choses, sur l’aspect transport ou le staff médical." L’effort de structuration est indispensable afin de confirmer cette première saison historique. Et déjouer encore une fois tous les pronostics ?

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - BasketBall Magazine
Auteur: 
Antoine Lessard
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juin 2023
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Chapeau: 
C’est l’improbable success story de la saison de Nationale 1. Loon-Plage ou comment le club d’une petite commune de 6 000 habitants, s’est hissé directement en haut de classement jusqu’à remporter les playoffs au nez et à la barbe des favoris.
crédit: 
AK Photographies
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"Avoir un impact beaucoup plus conséquent"

Corps: 

Après deux années à Calais et une saison 2021-2022 encourageante (6,1 points et 3,8 rebonds), quelles raisons ont motivé votre départ pour Monaco ?

L’envie de franchir un cap dans un nouvel environnement. Calais était une étape pour m’imprégner du niveau de la LF2, mon but aujourd’hui est d’avoir un impact beaucoup plus conséquent. Le coach, Régis Racine, me proposait un projet qui me correspondait. Je me sens super bien dans l’équipe, nous avons une dynamique de groupe qui est vraiment bonne, cet environnement aide à performer. Nous sommes une équipe jeune, j’ai donc l’opportunité d’avoir plus de minutes. Mais avoir des minutes, ça s’apprend ! On a beau tous vouloir jouer plus, il faut savoir être performant sur plus de 35 minutes.

Après un bon premier match (10 points et 10 rebonds en 36 minutes), vous avez hélas rejoint l’infirmerie. Quelle est votre situation ?

J’ai souffert d’une blessure musculaire à l’insertion du moyen fessier, j’étais au repos total. C’était frustrant de se retrouver sur la touche mais j’ai continué de partager le quotidien des filles. À ce jour (ndlr : entretien réalisé le 18 novembre dernier), je n’ai pas de date précise de reprise mais je devrais pouvoir revenir début décembre.

Vous êtes arrivée à Monaco après un bel été de 3x3 avec les U21 et une médaille d’argent décrochée à la Nations League. Que retenez-vous de cette expérience ?

C’était mon premier été de 3x3 et cette opportunité de partir avec les U21 a été quelque chose d’incroyable, j’ai vécu des émotions très fortes. Le style de jeu 3x3 me correspond à 100%. J’étais persuadée que ça m’amuserait mais pas à ce point. Je me suis sentie comme un poisson dans l’eau.

Puisqu’on parle de travail estival, vous entraînez-vous avec vos frères, Victor et Oscar ?

Oui, même si depuis que je suis en U16, il y a souvent des campagnes avec les Equipes de France donc c’est parfois compliqué de se retrouver. Pendant l’été, je travaille plus le côté athlétique que le basket pur mais dès que nous avons l’occasion de nous entraîner ensemble, nous le faisons.

En tant que grande sœur, quel regard portez-vous sur l’emballement médiatique autour de Victor ces dernières semaines ?

Honnêtement, entre nous, nous parlons de trucs de frères et sœurs donc ce n’est pas le sujet principal que nous abordons. Evidemment, je suis sur les réseaux donc je vois ce qui se passe. Je suis fière de Victor mais aussi d’Oscar, fière de les voir s’amuser et réussir. Mes petits frères assurent, je suis très contente pour eux.

Et vous concernant, comme imaginez-vous les années à venir ?

Je suis dans un club dans lequel je me sens bien, j’espère faire de grandes choses ici. Individuellement, je n’ai pas encore atteint le niveau que j’aimerais avoir, le but est donc de réaliser le cheminement pour y arriver.

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Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - BasketBall Magazine
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Janvier 2023
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Chapeau: 
Dans la famille Wembanyama, découvrez Eve (1,83 m, 21 ans), l’aînée de la famille qui a récemment rejoint Monaco afin de confirmer pour de bon le potentiel entrevu ces deux dernières saisons.
crédit: 
Christophe Augier - MBA
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La saison de l’affirmation

Corps: 

Saison 2018-2019, Nord de la France. À Gravelines, un ailier-fort XXL domine de la tête et des épaules le championnat espoirs (20,3 points, 12,2 rebonds et 26,7 d’évaluation). Prêté à l’issue de l’exercice en seconde division, Matthias Flosse était attendu comme l’un des basketteurs majeurs de la génération 1998. Avec Gries Oberhoffen, il n’a pas immédiatement confirmé (4,2 points en 12 minutes en moyenne). "Il y avait cinq ou six intérieurs dans l’équipe, c’était compliqué de se faire une place. L’année était décevante au niveau du temps de jeu mais nous nous entrainions intensément sous les ordres de Ludovic Pouillart, ça m’a forgé." Cette expérience pas totalement concluante, Flosse accepta de descendre d’un nouvel échelon pour se faire un nom. "À 21 ans, la priorité absolue, c’est de jouer. J’ai signé au GET Vosges avec une clause pour la Pro B." Après des débuts encourageants (12,8 points et 6,2 rebonds en 6 rencontres), la crise sanitaire, une blessure puis une opération aux deux hanches stoppaient une nouvelle fois la progression du prospect. "Ça a été très dur mentalement car mon objectif était clairement de vite remonter en Pro B."

Dans l’obligation de trouver un nouveau point de chute en troisième division, l’intérieur optait pour Boulogne-sur-Mer à l’été 2021 afin de (re)lancer sa carrière professionnelle. Malgré quelques pépins physiques, c’est réellement au cours de la saison dernière qu’il a enfin pu montrer ce qu’il pouvait apporter à un collectif (9,2 points et 5,4 rebonds). "J’ai développé une très bonne relation avec Mike Gonsalves qui était alors l’assistant coach. On a fait beaucoup de travail individuel et quand il est passé coach principal l’été dernier, j’ai décidé de prolonger. C’est quelqu’un qui me dit clairement les choses et qui me fait confiance." Titulaire dans la raquette du SOMB, Matthias Flosse est également devenu l’un des principaux dépositaires de l’attaque nordiste (15,2 points en moyenne après 9 rencontres). "J’ai l’impression de voir la lumière au bout du tunnel", sourit-il.

2e rebondeur (9,7 prises) mais aussi 14e évaluation (16,9) de Nationale 1, le late bloomer présente toutes les qualités de l’intérieur moderne : une vraie mobilité, un shoot fiable pour étirer les défenses et une bonne qualité de passe. "Je suis polyvalent, j’aime beaucoup courir et jouer en contre-attaque. Je me décris comme un opportuniste. Plus le collectif est bon, plus je le suis." Un peu plus de trois ans après son arrivée dans le monde professionnel, ce grand gabarit comprend que le chemin sera encore long pour réaliser ses ambitions. "J’ai toujours tout fait en retard", plaisante-t-il. "Sans les blessures, je ne serais certainement pas en N1 mais je ne dis pas non plus que je ne suis pas à ma place aujourd’hui. Mon but est de faire une saison de référence qui m’aidera à jouer au plus haut niveau possible. J’ai des objectifs élevés mais je ne veux pas me mettre trop de pression car je sais que je ne peux pas tout contrôler."

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - BasketBall Magazine
Auteur: 
Jérémy Barbier
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Janvier 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Basketteur de grande taille promis à une carrière prometteuse dès ses années espoirs, l’intérieur Matthias Flosse (2,10 m, 24 ans) a pris son mal en patience avant de devenir un joueur qui compte en NM1.
crédit: 
AK Photographies
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Boris Diaw à la Une

Corps: 

Au sommaire : retour la carrière de Boris Diaw, sur et en dehors du terrain ; les qualifications à la Coupe du Monde 2019 ; Coupe d'Europe 3X3 ; le championnat départemental de Basket 3X3, la Superleague 3X3 ; la Coupe du Monde féminine

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Surtitre: 
BasketBall Magazine
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Octobre 2018
Vignette: 
Chapeau: 
16 années passées sous le maillot de l’Équipe de France. 247 sélections. 5 médailles internationales. Une influence tout aussi grande sur le parquet qu’en dehors. C’est une légende bleue qui a tiré sa révérence, et qui est à l'honneur du dernier BasketBall Magazine.
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L'ascension Fall

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Au sommaire : la progression fulgurante de Mouostapha Fall, les finales de la Coupe de France qui approchent à l'AccorHotels Arena, Nanterre 92 à la U Arena, le cahier technique, le numéro un français de 3X3 Anthony Christophe, Mamoutou Diarra et le Paris Basket Avenir, les championnats nationaux, Frank Ntilikina, Sofiane Briki...

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Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Avril 2018
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dominateur lors de la fenêtre FIBA de février, Moustapha Fall (2,18 m, 26 ans) pourrait rapidement devenir incontournable en Équipe de France. Venu sur le tard au basket, le champion de France 2017 avec Chalon a choisi le promu turc de Sakarya l’été dernier pour sa première expérience à l’étranger, malgré une offre du FC Barcelone. Retour sur la progression du géant tricolore dans le dernier BasketBall Magazine.
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Les 20 ans de la LFB en Une du dernier numéro

Corps: 

Au sommaire : les 20 ans de la Ligue Féminine avec les témoignages de celles et ceux qui ont contribué à écrire l'histoire du championnat, le retour sur les matches de qualification de février dernier de l'Equipe de France masculine ainsi que de l'Equipe de France féminine, le Basket 3X3 avec le programme Fast Track, le cahier technique, ...

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Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Mars 2018
Vignette: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine souffle ses 20 bougies, et pour l'occasion, la LFB et le basket féminin sont à l'honneur du dernier numéro de BasketBall Magazine.
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Le dernier BasketBall Magazine est sorti !

Corps: 

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Octobre 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le dernier numéro de BasketBall Magazine est désormais disponible. Au sommaire : retour sur la campagne 2017 de l'Equipe de France masculine, un retour complet sur les Equipes de France jeunes avec notamment les titres des U16 féminines et masculins, et les traditionnels sujets sur les championnats nationaux.
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Une médaille pour un adieu

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Au sommaire : retour sur la médaille d'argent à l'Euro des Bleues, portrait des douze joueuses tricolores, la Coupe du Monde de Basket 3X3 organisée en juin à Nantes et qui sera discipline olympique à Tokyo en 2020, la Pro A, la NM1, les championnats nationaux, le Trophée du Futur, les Equipes de France jeunes, l'Equipe de France masculine...

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Tous les anciens numéros

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Juillet 2017
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Chapeau: 
Les Bleues sont revenues de Prague avec la médaille d'argent de l'EuroBasket Women 2017. Un cinquième podium continental d'affilée pour l'Equipe de France féminine qui est à l'honneur du dernier numéro de BasketBall Magazine. Une nouvelle breloque pour Céline Dumerc, capitaine emblématique des Tricolores, qui glane une sixième médaille internationale avant de prendre sa retraite internationale.

Edwin Jackson à la Une

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Au sommaire également : le renouvèlement du partenariat avec Pierre Lannier, les Finales de la Coupe de France le 22 avril prochain à l'Accor Hotels Arena, SMC2, le cahier technique, le programme "On the road to FIBA", la tricolore Laetitia Kamba, la Fête Nationale du MiniBasket, les championnats nationaux, ...

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Avril 2017
Vignette: 
Chapeau: 
Meilleur marqueur et meilleure évaluation du championnat espagnol. C’est le tour de force réalisé par Edwin Jackson (1,90 m, 27 ans). Avec Estudiantes Madrid l’arrière français enchaîne les performances offensives de grand classe et affiche des moyennes jamais vues en ACB depuis près d’une dizaine d’années. De quoi susciter l’intérêt des grands clubs européens même si Jackson ne cache pas ses rêves de NBA.
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L'esprit 3X3 à la Une

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Au sommaire également : la Disneyland Paris Leaders Cup LNB, la visite d'Andreï Kirilenko (nouveau président de la fédération russe) à la FFBB, Sarah Michel, Ormex, Elie Okobo, la Coupe de France, les championnats nationaux, ...

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 7. Mars 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le 3X3 continue de se développer en France. Plus de 250 tournois ont été homologués en 2016 et ce chiffre devrait être largement dépassé en 2017 par la Superleague 3x3, la nouvelle dénomination du circuit hexagonal dont le calendrier des tournois centraux est désormais connu.
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Thomas Heurtel, le successeur

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Au sommaire également : Léo Westermann, sa vie en Lituanie ; Ame Bouderra et les Flammes au sommet ; le Centre fédéral ; la réforme territoriale ; Aby Gaye et Diandra Tchatchouang à Sciences Po ; le beau parcours de Rueil en Trophée Coupe de France ; les championnats nationaux...

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 6. Février 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Joueur majeur d’Euroleague depuis six saisons, Thomas Heurtel (1,89 m, 27 ans) vit une saison compliquée avec l’Anadolu Efes Istanbul. Nouvel entraîneur, nouveau style, nouveau rôle et résultats en dents de scie, le Biterrois, dans sa dernière année de contrat, a connu un début d’exercice compliqué avant de retrouver de sa superbe (12,7 pts, 5,5 pds). Il demeure plus que jamais le candidat numéro un à la succession de Tony Parker à la tête des Bleus. Entretien avec le meneur tricolore dans le dernier numéro de Basketball Magazine.
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Les U18 masculins à la Une

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Au sommaire : hommage à Pape Badiane, international français disparu en décembre ; Sekou Doumbouya, Bathiste Tchouaffe, les prospects en Pro B, Le Mans en Coupe de France, les tirages au sort des championnats d'Europe masculins et féminins, Diandra Tchatchouang, Amath M'Baye, etc...

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Janvier 2017
Vignette: 
Chapeau: 
Champions d'Europe le mois dernier à Samsun (Turquie), les U18 sont à l'honneur en Une du dernier Basketball Magazine de janvier 2017. Retour sur le parcours exceptionnel de la génération 98 qui réussit le doublé après l'Euro U16 en 2014.

Retour sur le parcours en bleu de Yacoubou

Corps: 

Egalement au sommaire : la qualification des Bleues pour l'EuroBasket Women 2017 en République Tchèque, l'Euro U18 masculin reporté ce mois-ci en Turquie, les A' féminines qui ont participé à leur 1er stage à Chalon-sur-Saône, les championnats nationaux, le tirage au sort de l'EuroBasket 2017, les U20 masculins, l'organisation fédérale,...

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Décembre 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Elle a décidé mi-octobre de mettre un terme à sa carrière internationale. Dans le dernier numéro de Basketball Magazine (n°830 - Décembre 2016), retour sur les années bleues de la pivot française Isabelle Yacoubou.

La fin de l'ère Parker en Une

Corps: 

Egalement au sommaire : l'Open de France 3X3 qui s'est déroulé fin juillet à Orléans (45), les campagnes estivales des Equipes de France jeunes, ...

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Surtitre: 
Basketball Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Septembre 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Les Jeux Olympiques sont terminés. Tony Parker, Florent Pietrus et Mickaël Gélabale ont tiré leur révérence. Les Bleues finissent au pied du podium. Retour dans le prochain BasketBall Magazine sur la campagne olympique de nos Equipes de France.

Le Bleu dans le sang

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Dans ce numéro du mois de mai vous retrouverez également un bilan complet sur la saison de nos douze tricolores en NBA.

Une présentation détaillée de la 23e édition de la Fête Nationale du MiniBasket qui réunira cette année encore plus de 100 000 enfants.

Mais aussi le bilan des 12 promus en NM2

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Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Mai 2016
Vignette: 
BasketBall Magazine
Chapeau: 
De ses débuts à la Loubère à ses prochaines échéances avec les ‪‎Bleues‬ et sa fin de carrière, Céline Dumerc se livre dans le dernier numéro de ‎BasketBall Magazine‬. Vous croyez déjà tout savoir sur elle ? Vous allez être surpris, bonne lecture.
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"Ce serait un rêve de décrocher la qualification olympique"

Corps: 

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Retour sur le Label Ultramarin et les actions jeunes et MiniBasket des clubs antillais.

Vos rubriques habituelles sur les championnats nationnaux.

Rencontre avec la "mémoire vivante" de Michel Bonnevie, l'un des derniers médaillés d'argent aux Jeux Olympiques de Londres en 1948.

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Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Avril 2016
Vignette: 
Couv 823
Chapeau: 
Auteur d'une très belle saison en Turquie et sur la scène européenne, Adrien Moerman pense désormais à l'Equipe de France et une éventuelle qualification olympique. Dans ce numéro d'avril vous retrouverez également une interview d'Antoine Diaw qui revient sur sa première année à l'étranger.

Les Frenchies de Vitoria en Une

Corps: 

Retour également dans ce numéro de mars sur le voyage à New York des vainqueurs du Challenge Benjamin(e)s 2015.

Partez à la découverte de la génération 94/95 qui s'installe peu à peu aux commandes de l'Equipe de France féminines.

Doumbouya/Maledon, retenez bien ces noms, ils n'ont peut-être pas fini de faire parler d'eux.

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Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Mars 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Le nouveau BasketBall Magazine vient de paraître. La rédaction est partie à la rencontre du duo Causeur-Tillie qui font les beaux jours de Vitoria. En championnat comme en Euroleague, les deux joueurs français se sont imposés comme des leaders du club basque.

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Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mardi, 9. Février 2016
Vignette: 
Couv 81
Chapeau: 
Les Equipes de France connaissent leurs adversaires au TQO, découvrez les enjeux et les échéances qui attendent les Bleus. Dans ce numéro de BasketBall Magazine, la rédaction vous propose un long portrait de l'intérieur du Paris-Levallois, Louis Labeyrie. Suivez les premiers pas de Luc Loubaki en Pro A et partez à la découverte de Marieme Badiane nouvellement appelée chez les Bleues. Bonne lecture.
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Johannes et la jeunesse

Corps: 

À l'image de Mouhammadou Jaiteh (21 ans), passé de la Nationale 1 avec le Centre Fédéral, à l’Équipe de France à l'EuroBasket 2015 cet été. Une progression à la fois fulgurante et maîtrisée puisque le pivot de Nanterre est passé par la case Pro B avant de confirmer en Pro A. Combien sont-ils, aujourd’hui, à peine sortis de l’adolescence, à bénéficier d’un véritable temps de jeu dans les rangs professionnels. Basketball Magazine fait le point sur la situation des 21 ans et moins au sein de six divisions françaises.

Et aussi : Vincent Poirier (Pro A et NM1), Marine Johannes (LFB), la situation en Europe, Rueil (NM1), Brice Pierard (NM2), Thibault Desseignet (NM3), Lorraine Lokoka (LF2), Lala Wane (NF2)

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Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 4. Janvier 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le dernier numéro de BasketBall Magazine de janvier 2016 s'intéresse aux jeunes joueuses et joueurs qui évoluent dans nos championnats nationaux.

Découvrez qui est vraiment Nando De Colo

Corps: 

Un numéro de novembre très riche avec notamment un retour sur la carrière de Marion Laborde qui vient de raccrocher définitivement ses baskets.

D'autres ex-internationaux sont à l'honneur de ce numéro. Chez les filles, Sandra Dijon (133 sélections) et Sabrina Palie (3 sélections) parlent de leur nouvelle expérience en Equipe de France 3X3.

Cédric Ferchaud, 18 sélections en bleu, s'est lancé un ultime défi en rejoignant Pornic (NM2) où son shoot a déjà fait des ravages.

Retrouvez également dans ce numéro toutes vos rubriques préférées.

 

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Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Novembre 2015
Vignette: 
Couverture BasketBall Magazine
Chapeau: 
Le premier lauréat du Trophée Alain Gilles, Nando De Colo revient pour BasketBall Magazine sur son excellente saison.

Rio passe par l'Euro

Corps: 

Le numéro de juillet est sorti. Retrouvez dans ce numéro 814, une longue interview de Valérie Garnier qui nous présente l'Euro des Bleues, une étape vers Rio.

BasketBall Magazine est allé à la rencontre de Nando De Colo à l'occasion du Final Four de l'Euroleague. L'arrière tricolore élu MVP de la VTB League revient sur son retour gagnant en Europe.

Retour également dans ce numéro sur tous les évènements marquants de cette fin de saison : Finales de la Coupe de France, les montées de NM2 en NM1, le titre de Nice en LF2 et le sacre de la JSF Nanterre en EuroChallenge. 

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Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2015
Vignette: 
Une BasketBall Magazine
Chapeau: 
Convaincantes en préparation, les Bleues veulent désormais aller chercher une médaille à l'Euro, vous trouverez une présentation de cette compétition, qui débute demain, dans le nouveau numéro de BasketBall Magazine. Ce numéro revient également sur les faits marquants de cette fin de saison, les promus et les champions.

L'EuroBasket approche à grands pas

Corps: 

Pour ce numéro 813, la rédaction vous propose un bilan de la saison de nos frenchies en NBA. Retour également sur le sacre européen de Villeneuve d'Ascq en EuroCoupe.

Dans ce numéro retrouverez également une présentation détaillée de tous les vainqueurs de poule de NM3 qui ont gagné leur billet pour l'étage supérieur pour la saison prochaine.

Egalement au sommaire de ce magazine du mois de mai : la réforme du calendrier international chez les féminines, la fête du MiniBasket et ses 100 000 participants, la tournée du CFBB aux Antilles et enfin vos rubriques sur les championnats nationaux.

 

 

 

Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Mai 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que les championnats n'ont pas encore tous rendu leur verdict, la rédaction de BasketBall Magazine vous plonge dans son numéro de mai dans l'ambiance de l'EuroBasket 2015 qui aura lieu du 5 au 20 septembre en France.

"L'Equipe de France, ma priorité cet été"

Corps: 

On a beaucoup évoqué la conclusion malheureuse de votre séjour en Chine mais personnellement, que retenez-vous sportivement de ces quelques mois ?
C’est l’une de mes meilleures expériences. J’ai pu jouer contre certaines des meilleures joueuses du monde : Brittney Griner, Sylvia Fowles, Maya Moore... Avec en plus trois matches par semaine, cela offre une expérience très complète sur le plan individuel. Je voulais vivre quelque chose d’exceptionnel et j’ai été servie !

Après avoir joué dans de nombreux pays, il vous reste encore à découvrir les Etats-Unis et la WNBA. Vous pensez que cette expérience américaine peut se concrétiser en 2015 ?
Ça peut être pour cet été, après le Championnat d’Europe. J’ai fait part de ma volonté d’y aller mais souvent, les franchises veulent les étrangères pour le début des camps d’entraînements. Moi, j’ai l’équipe nationale. J’ai pu m’entretenir avec Valérie Garnier après notre match contre Bourges, elle m’a fait part de son souhait de me revoir en sélection.
Comme je ne suis pas venue en 2014, les gens ont pu se poser la question de savoir si je mettais un terme à ma carrière internationale. Ce n’est pas le cas. C’est toujours un plaisir et l’Équipe de France sera ma priorité cet été. Si un club WNBA accepte que je le rejoigne après ma campagne européenne, ce sera avec plaisir. Ce sont mes dernières années de vagabondage donc je n’ai pas envie de m’en priver.

Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Isabelle Yacoubou dans le BasketBall Magazine n°810 de Février 2015.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Jérémy Barbier (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Février 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Dans le prochain numéro de BasketBall Magazine, Isabelle Yacoubou revient sur son expérience en Chine et sur l'été prochain avec l'Equipe de France.
crédit: 
(Crédit : Steenkeste/FFBB)

Le nouveau BasketBall Magazine est sorti

Corps: 

Retrouvez également vos rubriques habituelles ma vie au Centre Fédéral avec Stéphane Gombauld, le prospect du mois, les actus des championnats nationaux.

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Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Janvier 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Le numéro 809 de BasketBall Magazine est sorti. Retrouvez dans ce numéro de Janvier 2015, un long portrait de Mickaël Gélabale, le globetrotter tricolore qui vient de signer à Limoges. Un retour sur le tirage au sort de l'EuroBasket 2015 avec l'analyse de la rédaction.

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