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Equipe de France masculine

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Jusqu'à 7,3 millions de téléspectateurs

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Après avoir attiré 1,3 million de téléspectateurs vendredi, sur France 4, pour la demi-finale face à l’Espagne, l’équipe de France a crevé l’écran dimanche soir. En effet, 5,5 millions de téléspectateurs ont suivi la rencontre en direct sur France 2 et le titre, exceptionnel, de champion d’Europe de la bande à Boris Diaw. Soit 21,3% de parts de marché, et le meilleur score de la soirée, devant le film diffusé par TF1.

Une audience record à laquelle il convient d’ajouter celle réalisée par Canal + Sport, qui a également diffusé la rencontre en direct. A titre de comparaison, rappelons qu’en 2011, pour la finale de l’Euro, l’équipe de France avait attiré 1,9 million de téléspectateurs sur France 4 (et 1,046 million sur Canal + Sport).

A titre de comparaison, la finale du Mondial 2011 de handball entre la France et le Danemark avait également attiré 5,5 millions de curieux sur France 2 un dimanche soir.

Surtitre: 
Equipe de France Masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
5.5 millions ! C’est le nombre de Français qui ont regardé dimanche soir sur France 2 la finale de l’Eurobasket entre la France et la Lituanie. Avec un pic d’audience à 7,3 millions de téléspectateurs pour la fin de match.

Venez accueillir les Bleus

Corps: 

Les Champions d'Europe arriveront ce soir à Paris avec leur médaille autour du cou. Leur avion en provenance de Ljubljana (Slovénie) atterrira à 17h25 à l'Aéroport Roissy Charles De Gaulle (terminal 2G). Venez nombreux accueillir l'Equipe de France qui prendra ensuite la direction du Palais de l'Elysée où ils seront accueillis par le Président de la République, François Hollande.

Programme des Bleus :
13h30 : Départ de l'hôtel à Ljubljana
15h30 : Départ de Ljubjana direction Paris
17h25 : Arrivée à Roissy Charles de Gaulle - Terminal 2G
18h30 : Conférence de presse
19h15 : Réception au Palais de l'Elysée

 

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France championne d'Europe donne rendez-vous à tous ses supporters lundi à 17h25 à l'aéroport Charles De Gaulle, terminal 2G. Les joueurs espèrent vous y voir nombreux !

"Un bonheur intégral"

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"Cela faisait plusieurs années qu’on l’espérait. Cet été nous sommes passés par toutes les émotions. Ce n’est pas comme si nous avions fait un championnat très bon du début à la fin. Nous avions été meilleurs il y a deux ans sur la durée. Simplement en 2013 nous avons été très réalistes à partir des quarts de finale. Notre deuxième mi-temps contre l’Espagne a aussi été irréelle. Toute la rage de nos joueurs s’est exprimée dans ces moments-là. Et en finale, nous avions tellement soufferts que plus rien ne pouvait nous arriver. On bat la Lituanie en jouant notre meilleur basket de toute la compétition. Ce réalisme ne s’est pas construit du jour au lendemain.

Souvent je chambrais Tony en lui disant qu’on gagnerait le jour où il ne marquerait que 10 points et que ses coéquipiers seraient capables de prendre le relais. La Lituanie a tout fait pour le stopper et il a beaucoup servi de leurre pour permettre à Boris et Nico de scorer. C’était tout un symbole qu’il n’ait inscrit que 4 points sur les 50 de la mi-temps.

C’est un bonheur intégral pour tout le basket français. Nos supporters, nos joueurs nos joueuses attendaient ça. L’Equipe nationale c’est beaucoup de pression, pour le coach en particulier. Ce qui est magnifique c’est que l’équipe a su rester solidaire dans la difficulté et ce soir c’est une récompense extraordinaire.

La difficulté pour une équipe qui gagne c’est de confirmer. Le fait de revenir en finale était déjà une grande performance. Désormais on sera encore plus attendus, à la Coupe du Monde puis à l’Euro 2015. Cette équipe a progressé et s’est servi de ses expériences difficiles des années précédentes pour aller tout en haut. Maintenant il faut y rester.

Je rêvais de chanter la Marseillaise sur la plus haute marche du podium. On l’a fait avec tous les joueurs. C’était un grand moment d’émotion. Depuis que j’ai pris en main cette équipe je souhaitais l’aider à accomplir son destin. Cette génération mérite ce qui lui est arrivé ce soir. Je suis content de ne pas avoir abîmé sa trajectoire."

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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Septembre 2013
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Chapeau: 
Vincent Collet avait pris en main une Equipe de France au bord du gouffre en 2009 lors du tournoi de qualification additionnel pour l’EuroBasket. Quatre ans plus tard, il l’a emmenée au sommet.

"Je ne réalise pas encore"

Corps: 
"Pour plusieurs joueurs de cette équipe c’est l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Je me souviens de mes débuts en Equipe de France il y a 11 ans. Le but c’était d’être présents chaque année sur les compétitions internationales et d’y jouer un rôle. Avant l’Equipe de France n’avait pas forcément cette culture de la gagne. Il fallait changer ça et ça prend du temps. Depuis quelques années on progresse. On a gagné une médaille de bronze, une médaille d’argent. Il y a eu des hauts et des bas mais c’est aussi ce qui nous a renforcés. 

Je suis très heureux et très fier de ce groupe. Quand on me disait qu’avec l’absence de tel ou tel joueur on ne gagnerait pas le titre je répondais que ce n’est pas un joueur qui fait une équipe. Le groupe France progresse depuis des années et c’est ce qu’il faut retenir. Je ne réalise pas encore. Face à la presse je suis dans mon rôle, je reste serein. Mais je sais qu’à d’autres moments je serai moins calme. Le but maintenant c’est de continuer. Il y a d’autres générations qui arrivent et on voudra montrer que ce n’est pas un coup de chance. Ce soir je suis content d’avoir mis la France sur Wikipedia dans les lignes champions d’Europe. Tous les étés en Equipe de France finissent par payer." 

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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Capitaine exemplaire tout au long du tournoi et plus encore en finale (15 pts, 6 rbds, 4 pds) Boris Diaw voit dans le titre européen le fruit de plus de 10 ans de travail.

"Le titre qui me manquait"

Corps: 
"Médaille d’or ! Champion ! Beaucoup de choses se passent dans ma tête. C’est dur à expliquer. Il n’y a que le  sport pour réserver des émotions comme ça. Je pense à ma famille, à mes amis, à tout le sport français. Tous les sportifs qui m’ont envoyé des messages. Je pense à tout le basket français. Ce titre est pour tout le monde puisque c’est le premier. Je ne changerais rien de toute cette aventure. Nous sommes passés par chaque étape. Des hauts, des bas, des grosses défaites. Médaille de bronze, médaille d’argent et enfin la médaille d’or. C’est encore plus beau quand tu en baves et qu’à 31 ans tu ne sais pas si tu pourras y arriver. Hier soir j’ai été dans toutes les chambres. J’ai pris Batum droit dans les yeux : "la demi-finale est derrière toi. En finale ils vont faire une grosse défense sur moi, tu vas être ouvert."

Toute l’équipe a répondu présent et on fait notre meilleur match en finale. Ce qui est beau c’est de partager ça avec tous mes potes. Boris Diaw et moi nous avons grandi ensemble. Nous avons été à l’INSEP ensemble, champions d’Europe juniors ensemble, on joue aux Spurs ensemble. Je suis né sous une bonne étoile. Ce soir on a dominé du début à la fin. C’est le seul titre qui manquait à mon palmarès. On ne pourra plus dire que je n’ai pas gagné en Europe, que tu ne peux pas gagner avec un meneur scoreur. Tout ça c’est fini. J’ai une équipe en or avec moi. Ça fait chaud au cœur quand ce matin Flo Pietrus se réveille et me dit "comment va mon MVP ?" Mes coéquipiers avaient une telle confiance en moi que j’avais envie de me surpasser. Pareil avec tous ces messages ce matin. J’avais presque les larmes aux yeux. Je ne voulais décevoir personne alors que je savais que l’attente était si grande. Gagner avec l’équipe nationale c’est le plus important et je l’ai fait."

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Equipe de France masculine
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-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Septembre 2013
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MVP de l’EuroBasket 2013, Tony Parker a réalisé son rêve : remporter un titre européen avec l’Equipe de France. Après 13 ans d'attente.

Champions !

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C’était le match de leur vie. Et ils l’ont joué comme tel. Une Equipe de France transcendée a survolé la finale du championnat d’Europe. Les 12 joueurs qui la composent rentrent dans l’histoire. Le 36e EuroBasket disputé par les Bleus aura été le bon : la France est en or.

Il ne pouvait rien arriver dimanche soir à un groupe qui a récité sa plus belle partition au meilleur moment. Une œuvre collective à l’image d’un 22-12 pour lancer le deuxième quart-temps alors que Tony Parker soufflait sur le banc. Le boss de retour, les Tricolores déchaînés poursuivront leur chef d’œuvre ponctué par un tir à trois-points au buzzer marqué à plus de neuf mètres par Antoine Diot (50-34).

Cette fois le suspense ne s’invitera pas en finale. La soirée a consacré une équipe au sommet de son art qui, à défaut d’avoir maîtrisé son sujet pendant trois semaines, a joué son meilleur basket lors des matches couperets. Elle n’a quasiment pas eu besoin, pour le faire, de Tony Parker, bien tenu par la défense balte. "Tony, Boris et Flo sont là depuis 10 ans à galérer pour le basket français. Par respect pour eux nous voulons leur offrir ce titre. Ils le méritent tellement", annonçait hier Nicolas Batum. Le champion d’Europe juniors 2006 n’a pas laissé tomber ses ainés et ses 17 points à 6/7 en première mi-temps ont donné le ton de la soirée.

Quant au compère de toujours de Parker, Boris Diaw, il aura été un capitaine exemplaire, méritant pleinement de brandir, pour l’éternité le trophée de champion d’Europe.
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Equipe de France masculine
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Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 22. Septembre 2013
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L’Equipe de France masculine n’a pas manqué son rendez-vous avec l’histoire dimanche soir en finale de l’EuroBasket. En battant la Lituanie (80-66) elle remporte son premier titre. La consécration pour Tony Parker, élu MVP de la compétition.

"Il faudra de nouveau faire un exploit"

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Quelles sont les différences entre la finale 2011 et la finale 2013 ?

Il y a deux ans l’objectif olympique était tellement fort que ça représentait déjà une victoire. Hier on même si battre l’Espagne rendait la victoire plus belle que contre n’importe quel autre adversaire, on sentait bien qu’il reste une chose à faire. Mais la Lituanie est une très forte équipe. La voie n’est absolument pas dégagée et il faudra de nouveau faire un exploit. Il faut toujours savourer un peu. Mais samedi matin à l’entraînement nous étions à nouveau dans la concentration par rapport au match de dimanche.

Est-il difficile de se remettre d’une victoire si forte émotionnellement ?

Le meilleur exemple dans notre sport c’est quand les Grecs ont battu les Américains en 2006 au Mondial et qu’ils n’ont pas existé contre les Espagnols privés de Pau Gasol. Ils ne se sont pas remis de cette immense victoire. Le danger dans ces circonstances c’est la perte d’agressivité. Et l’agressivité est un critère fondamental pour nous plus que pour d’autres. Le problème des grandes victoires c’est qu’elles te rassurent, te placent dans un état de confort qui ne nous fera pas gagner contre les Lituaniens. Il faut se dire que la finale sera encore plus difficile que la demi contre l’Espagne. 

Malgré ses sautes d’humeur et ses trous d’air, l’Equipe de France est à une marche de l’or. Comment y est-elle parvenue ?

En 2011 nous avions fait un Euro avec une grande régularité et presque dominateur jusqu’à la finale. Cette année nous avons été réalistes. Et l’expérience des années précédentes, cette capacité à ne pas s’affoler et à ne pas lâcher fait la différence. Avec bien sûr la présence d’un leader au-dessus du lot. Tony Parker a montré qu’il était le meilleur meneur européen, peut-être de tous les temps.

Ressentez-vous le caractère historique d’une possible médaille d’or ?

Etre en finale deux fois en deux ans est une excellente chose pour le basket français. J’avais dit en 2011 qu’il ne fallait pas que ce soit un coup d’épée dans l’eau. Il y a deux ans on ne pouvait pas être déçus même après avoir perdu contre l’Espagne. On admettait logiquement leur supériorité. Demain nous serons peut-être dominés par la Lituanie mais si on perd, ça sera une déchirure parce qu’on a le sentiment que c’est notre année. Mais eux pensent la même chose.

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Equipe de France masculine
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Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 22. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A quelques heures de la finale de l’EuroBasket (21h00, en direct sur France 2 et Canal + Sport), Vincent Collet veut croire que ses troupes sont prêtes à franchir le dernier obstacle qui les séparent du premier titre pour le basket masculin tricolore.

Venez soutenir les Bleus à Ljubljana

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Cette offre comprend le vol (aller dimanche 22 septembre départ 13h30 de Paris CDG, retour : lundi 23 septembre départ 04h00 de Ljubljana), les billets pour assister à la finale, les transferts A/R aéroport-Stozice Arena et un accompagnement sur place.

Retrouvez tous les détails de cette offre sur le lien suivant : 

Voyage finale EuroBasket 2013

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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Septembre 2013
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Chapeau: 
Suite à la qualification de l’Equipe de France pour la finale de l’EuroBasket, la FFBB affrète un vol spécial A/R Paris-Ljubljana pour vous permettre d’assister à ce match.

La France en finale !

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Ce qui s’est dit dans le vestiaire de l’Equipe de France n’était sans doute pas adapté aux oreilles des enfants. "Je dois sortir les insultes ?", souriait Florent Pietrus en zone mixte. "C’est un scenario de malade. A la mi-temps il ne va pas falloir regarder la vidéo… Je n’étais vraiment pas content. On avait peur…", ajoutait de son côté Tony Parker. Mais les paroles échangées ont touché en plein cœur des joueurs passés totalement au travers de leur première mi-temps. Bloqués à 20 points, incapables de rentrer le moindre tir en dehors de Tony Parker (7/9 pour la star tricolore, 3/20 pour le reste de l’équipe), repoussés, balayés, concassés, les Bleus ont pourtant renversé la vapeur pour s’imposer au bout du suspense dans un match qui rentrera dans la légende. 

Dimanche à Ljubljana, ils disputeront leur deuxième finale européenne consécutive avec la volonté de remporter le premier titre de l’histoire du basket français. "Il y a deux ans nous étions tellement contents d’aller aux Jeux qu’on a mal abordé la finale. Il faut contrôler notre joie", prévenait Parker. Mais l’Equipe de France peut tout de même savourer sa victoire et ce scenario improbable qui l’a vue revenir de l’enfer. "La faute de Boris a lancé un message", estimait Nicolas Batum à propos de la faute anti-sportive de son capitaine peu avant la pause. "A -15 à la mi-temps on jouait comme des enfants, en se faisant marcher dessus." En cisaillant Sergio Llull parti en contre-attaque, Diaw avait signifié aux Espagnols que la France ne se coucherait pas sans combattre. Les mots échangés aux vestiaires et l’adresse feront le reste. 




Les Bleus signeront ainsi un 9/12 à longue distance en deuxième mi-temps et trouveront en Gélabale, Diaw, Batum et surtout Antoine Diot, les shooteurs capables de seconder un Tony Parker encore une fois intenable (32 pts). "Ce scenario rend la victoire encore plus belle", savourait Vincent Collet. "La première mi-temps était un cauchemar. J’étais plutôt serein avant ce match et je ne m’expliquais pas qu’on joue avec une telle peur. On refusait des tirs à la recherche de choses plus faciles qui n’existaient pas. Le fait de se relâcher, de ne plus penser au score mais à chaque possession nous a aidés."

Petit à petit, l’écart s’est réduit et même lorsque Rudy Fernandez semblait avoir enterré les rêves fous d’un retour impensable (53-60, 35e), les Bleus trouvèrent encore les ressources pour recoller, grâce à leur plus ancien guerrier, Florent Pietrus. Un tir à trois-points, une défense héroïque, un don de soi permanent, Pietrus ne pouvait imaginer perdre ce match. "J’allais y laisser ma vie mais ce match j'allais le gagner. Cette année c'est notre chance."
Une chance qui faillit encore une fois lui passer sous le nez lorsqu’un tir un peu rapide de Parker à 65-65 offrit à Calderon de loin, puis Claver en claquette, la possibilité d’empocher la mise. Mais le destin avait ce soir choisi son camp après tant de dénouements cruels pour les Bleus. Malgré la sortie de Boris Diaw pour cinq fautes, la France ne craquera pas en prolongation, signant un parfait 8/8 aux lancers-francs, dont 4/4 d’un Antoine Diot qui confirme qu’il est bien un joueur déterminant dans les moments décisifs. "Ce qu’on a fait en prolongation est phénoménal : jouer avec Nicolas Batum et Florent Pietrus à l’intérieur et faire en sorte que Marc Gasol ne puisse pas avoir la balle", remarquait Vincent Collet qui annonçait également que le rendez-vous décisif de dimanche face à la Lituanie n’aurait rien à voir avec l’édition 2011. "Nous n’avons pas du tout le même état d’esprit qu’il y a deux ans avant la finale."
L’Equipe de France a rendez-vous avec la gloire dimanche à 21h00. 
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Equipe de France masculine
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Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Septembre 2013
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Chapeau: 
Ils l’ont fait. En demi-finale de l’EuroBasket, l’Equipe de France a battu sa bête noire, l’Espagne, en prolongation, au terme d’un match exceptionnel (75-72). Totalement dominés en première mi-temps les Bleus ont renversé la vapeur dans le sillage d’un Tony Parker gigantesque (32 pts) et d’un Florent Pietrus magistral au cœur de la défense.

"Ne pas être dévoré par ce sentiment de revanche"

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France-Espagne. Est-ce une finale avant la lettre ?

Par rapport à ce qui s’est passé ces dernières années oui. Par rapport à l’EuroBasket, ça serait manquer de respect vis-à-vis des autres équipes, notamment la Lituanie qui a montré de très belles choses. 

Le passif vis-à-vis de l’Espagne sera-t-il un élément moteur de votre motivation ?

Il ne faut pas être dévoré par ce sentiment de revanche. Car une fois qu’il t’a aidé à être très motivé, il ne va pas t’aider à gagner. Quand on a trop envie de gagner on ne pense qu’au résultat et on en oublie le mode d’emploi. Contre une équipe qui présente aussi peu de faiblesses que l’Espagne, ce serait une erreur fatale. L’Espagne a cette culture de la gagne qui fait qu’elle est toujours au rendez-vous. C’est un élément central de ce type de compétition. Ils l’ont été contre la Serbie, ils le seront demain. Il faut bousculer cette sérénité, cette confiance.

L’Espagne est, de loin, la meilleure défense de l’EuroBasket (61,1 pts encaissés). La France est la meilleure attaque de la compétition (78,2 pts). Quels seront les clés de la rencontre ?

Si nous ne sommes pas au même niveau défensif que face à la Slovénie on ne pourra pas gagner. Donc il nous faudra la même énergie, la même intensité. J’espère que nous aurons bien récupérer. A chaque étape il faut élever son niveau de jeu et c’est l’occasion rêvée de le faire. Leur réseau défensif est très dense avec des arrières très actifs qui couvrent beaucoup d’espace et beaucoup de lignes de passe. Il faut donc les déplacer sinon on se retrouve dans des situations tirées par les cheveux et les pourcentages baissent. Il faut créer du mouvement. Enfin nous aurons besoin de tout le monde. Dans les vraies satisfactions en quart il y a par exemple eu Johan Petro. Il joue 11 bonnes minutes et nous avons besoin de ça. Si certains n’ont pas joué les deux derniers matches, ça ne  veut pas dire qu’ils ne joueront pas demain.

Comment gérer le cas Marc Gasol (13,0 pts, 7,7 rbds) ?

C’est un élément central de cette équipe. A Montpellier il nous avait fait souffrir (26 pts, 6 rbds, 4 pds). Pareil contre l’Italie lors de la phase de poule (32 pts, 10 rbds). Contre la Serbie il a totalement annihilé Nenad Krstic. L’Espagne joue beaucoup avec trois arrières qui tournent autour de lui donc il est une plaque tournante de cette équipe, d’autant plus que c’est un excellent passeur.

La France reste sur 8 défaites consécutives face à l’Espagne. Cette équipe est-elle tout simplement plus forte ?

Si nous avions les mêmes qualités on les aurait battus. Si on a perdu 8 fois de suite contre eux c’est qu’ils sont plus forts. Il y a beaucoup de talent dans cette équipe. On a toujours tendance à voir les choses depuis notre petite lucarne mais sur la profondeur de l’équipe, l’Espagne est supérieure à nous. Leur 10e homme c’est Fernando San Emeterio qui était dans le cinq idéal de l’Euroleague en 2011. Pour l’instant les Espagnols sont les meilleurs en Europe. Mais la vérité d’hier n’est pas celle de demain.

Le match des quarts de finale des Jeux Olympiques est-il un exemple de ce qu’il faut mettre en place pour bousculer l’Espagne ?

2012 est une référence. Pas vraiment par rapport au plan de jeu puisque Pau Gasol n’est pas là. Mais au niveau de l’attitude. Nous leur étions rentrés dedans. Avant nous avions tendance à trop les respecter. Ils rentrent traditionnellement très fort dans les matches et t’empêchent de jouer lors des premières minutes. Si tu les laisses s’installer tu peux très vite être en difficulté.

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Equipe de France masculine
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Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Septembre 2013
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Chapeau: 
L’Equipe de France affronte son meilleur ennemi, l’Espagne, en demi-finale de l’EuroBasket (21h00). Une équipe qui l’a battue huit fois de suite et notamment lors de la finale de l’Euro en 2011 et l’an passé en quart de finale des Jeux Olympiques.

Mobilisation générale

Corps: 
"C’est la référence en Europe. La meilleure équipe depuis 6-7 ans. Un exemple. Nous voulons arriver là où ils sont." Tony Parker a un profond respect pour l’équipe d’Espagne. Mais également une envie irrépressible de prendre sa place. Les niños de oro (Pau Gasol, Navarro, Calderon, Reyes), médaillés d’or à l’Euro juniors puis au Mondial juniors en 1998 et 1999, sont depuis plusieurs années le principal obstacle entre Parker et ses rêves de grandeur. Rejoints par d’autres éléments de top niveau (Rubio, Fernandez, Marc Gasol) ils ont fait de l’Espagne une machine à gagner : Mondial 2006, Euro 2009. Seuls les Américains aux Jeux Olympiques (argent en 2008 et 2012) et la Russie (argent Euro 2007) sont parvenus à les priver de la plus haute marche du podium.

Malgré l’absence de Pau Gasol et Juan-Carlos Navarro cet été, la Roja reste l’équipe à battre. Elle a démontré en quart de finale que lorsque les circonstances l’exigent, elle est capable d’élever son niveau de jeu, défensif notamment. La Serbie n’a ainsi pas existé (90-60) face à la confiance inébranlable du champion en titre. "Même si l’Espagne a fait un gros match, je crois que la Serbie n’était pas prête. Nous, nous sommes déjà passés par ces moments-là", positive Nicolas Batum. "On a appris beaucoup sur les dernières confrontations. On en prend 20 en 2009, 15 en 2011 et aux Jeux on contrôle pendant 35 minutes, petit à petit on se rapproche. Les Dieux du basket ne peuvent pas être aussi cruels d’année en année."

La France veut croire que cette année est la bonne et se rappelle qu’elle a battu l’Espagne privée de Pau Gasol en 2005 à l’EuroBasket et en 2010 au Mondial. "Ces dernières années ils étaient meilleurs que nous c’est aussi simple que ça. Il n’y a pas de complexe. Moi je l’ai toujours pris comme un challenge", explique Tony Parker. "J’en suis à ma quatrième demi-finale en Equipe de France. Ça prouve notre régularité. Maintenant il y a cette dernière marche à franchir."

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A 21h00 l’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne en demi-finale de l’EuroBasket. Un adversaire qui domine le basket européen depuis 2006 mais que les Bleus comptent bien faire tomber de son piédestal. 

La joie des Bleus après la victoire face à la Slovénie

Corps: 
La Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

A retrouver également sur : 


Twitter : @FRAbasketball
 
 
Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 15
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-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Vivez au coeur de l'Equipe de France les premiers instants qui ont suivi la victoire des Bleus hier soir face à la Slovénie, synonyme de qualification pour les demi-finales.

Parker ce géant

Corps: 
Avec l’Equipe de France il en a vu d’autres et Tony Parker n’était pas encore prêt à s’enflammer après la victoire des Bleus face à la Slovénie. En 2011, le triple champion NBA courait après une qualification aux Jeux Olympiques. Deux ans plus tard, il n’a plus qu’une idée en tête : décrocher la médaille d’or avec la France qui manque encore à son immense palmarès. "Ma sensation ? On n'a rien fait. C'est une grosse victoire bien sûr. Mais notre équipe a d'autres objectifs. On veut une médaille et pour l'instant on ne l'a pas", expliquait-il hier à la sortie d’un succès éclatant en quart de finale. "C'est pour jouer des matches comme ça que tu joues au basket. J'étais trop excité et cette ambiance là, c'est génial. Quand personne ne met une pièce sur toi…J’ai connu des EuroBasket où tu termines à 8 victoires et 9 matches et sans médaille. 2009 je l’ai encore en travers de la gorge. Quand tout le monde paniquait, enfin quand vous paniquiez, dans l’équipe nous étions sereins. Les grandes équipes gagnent les bons matches."

Désormais l’immense Espagne se dresse entre Parker et son rêve de disputer une nouvelle finale continentale, deux ans après Kaunas. Une équipe qu’il n’a battue qu’une seule fois dans sa carrière : lors du match pour le bronze lors de l’EuroBasket 2005. "J’espère que la roue va tourner. Mais l’Espagne reste la référence", admet-il. Lors des Jeux Olympiques de Londres, les Bleus avaient craqué dans les dernières minutes après avoir livré une prestation offensive de haute volée. Il y a trois semaines, à Montpellier en préparation, c’est au buzzer ou presque que le match s’est décidé (84-85).

Vendredi, Parker mettra encore tout en œuvre pour terrasser le double champion d’Europe en titre. Individuellement il continue de monter dans la hiérarchie des grands noms du basket européen. Avec ses 27 points, il a en effet délogé le légendaire Micky Berkowitz du podium des meilleurs marqueurs de tous les temps à l’EuroBasket. Seuls Nick Galis et Dirk Nowitzki le devancent. Pour combien de temps encore ?

Top scoreurs EuroBasket 
Joueur Pays Points
1-Nikos Galis Grèce 1030
2-Dirk Nowitzki Allemagne 983
3-Tony Parker France 952
4-Micky Berkowitz Israël 935
5-Kamil Brabenec Tchécoslovaquie 914
6-Juan Antonio San Epifanio Espagne 894
7-Emiliano Rodríguez Espagne 869
8-Radivoj Korac Yougoslavie 845
9-Pau Gasol Espagne 814
10-Stanislav Kropilak Tchécoslovaquie 765
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A 31 ans, Tony Parker va disputer vendredi sa quatrième demi-finale européenne, en quête d’une troisième médaille après le bronze de 2005 et l’argent de 2011. Il réécrit également les livres d’histoire puisqu’il est devenu, face à la Slovénie, le troisième meilleur marqueur de tous les temps de l’EuroBasket. 

Les Bleus pour une médaille !

Corps: 
Les Bleus ont été au rendez-vous. Pour rejoindre le dernier carré de l’EuroBasket face au pays hôte il fallait s’attendre à un combat de tranchées. Au corps à corps, à la hargne, à la rage. Des balles qui caressent le cercle sans jamais y rentrer, des possessions qui se gagnent une à une au rebond. Dans ce domaine, la Slovénie avait prouvé sa supériorité depuis le début de la compétition, portée par son public. Mais mercredi soir, elle est tombée sur un os. La France a sorti le match qu’il fallait au moment où il le fallait, contrôlant à merveille tous les points forts soulignés par Vincent Collet ces deux derniers jours. "Il n’y avait pas le choix ce soir. Mentalement il fallait rester dans le match et je suis très fier de tous les joueurs. On s’en est tenu au plan du coach. En respectant ça on a fait moins d’erreurs que d’habitude", souriait le capitaine Boris Diaw en zone mixte.
Le rebond ? Dominé 46 à 39. Les points sur secondes chances ? 20 à 6 pour les Bleus. Les contre-attaques ? 12 points seulement inscrits par les Slovènes dans ce domaine, dont 4 dans la première minute. Goran Dragic ? 18 points certes mais à 6/16 et 4 balles perdues. La star des Suns a été harcelée, bousculée, cadenassée par un Nicolas Batum remarquable d’intensité et de concentration. "La performance de Nicolas ? Héroïque", estimait en connaisseur Florent Pietrus. "L’apport de Dragic allait conditionner le résultat du match. Même s’il a marqué 18 points il n’a pas été confortable."
Cette envie, cette application, les 9 joueurs rentrés en jeu mercredi soir l’ont affichée 40 minutes durant. La preuve qu’à l’image de l’Espagne, la France a le vécu nécessaire pour jouer son meilleur basket quand il le faut. "Je pense que l’expérience a parlé. On ne s’est jamais affolé, on a posé notre jeu, fait le moins d’erreurs possibles", expliquait Florent Pietrus. Après un léger moment de flottement en tout début de rencontre, la France a en effet contrôlé les débats et retrouvé en Tony Parker son scoreur providentiel. "Je l’ai senti avant le match, tous les joueurs étaient vraiment concentrés sur ce qu’ils avaient à faire", soulignait Nando De Colo. "Défensivement nous étions tous là et offensivement nous avons su faire bouger le ballon et mettre Tony en position."
A chaque fin de quart-temps, c’est le meneur des Bleus qui a fait la différence, allant chercher en pénétration ses points près du cercle ou aux lancers-francs. Si Bozidar Maljkovic avait prévu un plan anti TP, celui-ci n’a pas fonctionné (27 pts). Et derrière son leader, tous les joueurs ont joué leur partition à la perfection. Johan Petro et Alexis Ajinça déterminants au rebond (16 prises), Nando De Colo pour placer un shoot décisif au quatrième quart-temps (59-49, 35e), Boris Diaw présent dans tous les compartiments du jeu (10 pts, 6 rbds, 3 pds) et bien sûr Batum.
Comme en 2011, l’Equipe de France rejoint donc le dernier carré de l’EuroBasket.  "On peut vraiment être satisfaits de ce qu’on a fait. La première bonne nouvelle c’est qu’on est qualifié pour la Coupe du Monde. Mais le travail n’est pas fini. Il y a encore deux matches à aller chercher", prévenait Florent Pietrus. Vendredi (horaire à déterminer), les Bleus ont rendez-vous avec l’Espagne qui a fait du petit bois de la Serbie lors du premier quart de finale (90-60). "Quand on voit toutes les grandes nations qui sont tombées avant le dernier carré on savoure deux minutes et ensuite on se projette vers vendredi. Ça nous fait plaisir de retrouver l’Espagne. Il faudra bien la battre un jour", glissait dans un ultime sourire Boris Diaw. Quant à Tony Parker, il se refusait à tout triomphalisme. "Ma sensation ? On n'a rien fait. C'est une grosse victoire bien sûr. Mais notre équipe a d'autres objectifs. On veut une médaille et pour l'instant on ne l'a pas."

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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France est qualifiée pour les demi-finales de l’EuroBasket après sa victoire héroïque face à la Slovénie (72-62). Elle valide déjà son billet pour la Coupe du Monde 2014 et luttera pour une médaille face à son ennemi juré, l’Espagne, vendredi soir.

Sur un volcan

Corps: 
L’EuroBasket 2013 est le plus grand rendez-vous sportif de l’histoire de la Slovénie, petit pays de deux millions d’habitants. Et pourtant, avant le début de la compétition les mauvaises nouvelles s’étaient accumulées pour l’organisateur. La superstar locale, Erazem Lorbek, a été opérée du genou fin juin et a déclaré forfait. Idem pour le meneur d’Orlando Beno Udrih. Absent de la sélection depuis 2006, il a finalement renoncé à un retour et a prévenu le coach Bozidar Maljkovic, à une semaine du premier rassemblement… par SMS.
Mais malgré ces coups durs, la Slovénie a pourtant respecté son tableau de marche et, lors du deuxième tour particulièrement, a haussé le ton, affichant une intensité extraordinaire, transcendé par une salle bouillante. L’explosif Goran Dragic, devenu un titulaire indiscutable avec les Suns en NBA, est celui qui donne le ton (15,3 pts, 4,4 pds), suivi par un effectif qui ne respire pas forcément le génie mais qui se sait pleinement impliqué. Onze joueurs passent ainsi plus de 12 minutes par match sur le parquet et se donne à 110% pour la cause nationale. Cet engagement se ressent dans les chiffres où la Slovénie figure à la deuxième place de l’EuroBasket au rebond et à la première au rebond offensif. Les géants Mirza Begic (2,16 m) et Gasper Vidmar (2,10 m) ont par exemple pleinement accepté leurs limites offensives et se concentrent pour libérer les shooteurs comme Bostjan Nachbar (Bamberg) ou lancer les frères Dragic en contre-attaque.
Depuis l’Allemagne en 1993, aucun pays hôte n’a remporté la compétition. L’Equipe de France veut faire en sorte que la série se poursuive. Pour ses cadres, l’atmosphère de la Stozice Arena ne devrait pas constituer un facteur inhibant, bien au contraire. Parker, Diaw, Batum ou Gélabale ont l’habitude d’évoluer dans des enceintes bien plus grandes et ont disputé des matches à enjeux en NBA comme avec l’équipe nationale. Lors des dernières compétitions, les Bleus ont d’ailleurs souvent douché les ardeurs des fans locaux. Il y a deux, ils avaient ainsi dominé la Lituanie en phase de poule. En 2005, à Novi Sad, ils avaient éliminé la Serbie lors des barrages, sur le chemin d’une médaille de bronze. L’histoire se répétera-t-elle ce soir ?
Le programme des quarts de finale
Mercredi 18 septembre
17h30 : Serbie-Espagne
21h00 : Slovénie-France
Jeudi 19 septembre
17h45 : Croatie-Ukraine
21h00 : Lituanie-Italie
 
 
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
12 contre 12.000, c’est le défi que va tenter de relever l’Equipe de France en quart de finale de l’EuroBasket face à la Slovénie (21h00, en direct sur Canal + Sport). En jeu une place dans le dernier carré et une qualification pour la Coupe du Monde 2014.

Le staff découvre l'adversaire des Bleus en direct

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La Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

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La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 14
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-994
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Septembre 2013
Vignette: 
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A la fin de l'entrainement lundi, le staff de l'Equipe de France avait un oeil attentif sur les matches du jour pour voir quel serait l'adversaire des Bleus en quart de finale de l'EuroBasket 2013.

"Jouer dans une salle pleine c’est formidable"

Corps: 
Pensez-vous que le fait de jouer dans une ambiance hostile puisse galvaniser une Equipe de France sur courant alternatif depuis le début de l’EuroBasket ?
C’est une bonne chose que ce soit un défi compliqué. Etre dans une situation où nous sommes forcés de réagir est à mon sens souhaitable pour ce groupe.
Comment jugez-vous cette équipe de Slovénie ?
Quand on les a joués il y a moins de 3 semaines, j’avais dit quelle m’avait impressionné par sa vitesse et son rebond. Ce sont les deux grands dangers : la relance et le rebond offensif qui sont au-dessus des autres équipes. Ils se nourrissent de deuxième chance, on l’a vu contre la Grèce. Même si elle a laissé des matches en route la Slovénie a affiché un visage conquérant avec la volonté de ne pas faillir à la maison. Au niveau technique les deux équipes ont certaines similarités. Les grands se spécialisent dans certains domaines : des rebonds, des écrans. Mais le ballon est dans les mains de Dragic plutôt que Begic ou Vidmar. Les deux équipes ont un meneur dominant.
Le soutien de la salle peut-il peser sur le match ?
Jouer dans une salle pleine c’est formidable. Ça aide les deux équipes à produire du bon basket. Nous allons jouer contre une équipe transcendée par une formidable atmosphère. On sent que les joueurs sont en mission. C’est évident, c’est plus que du basket. 
Bozidar Maljkovic a testé une défense de zone lors du dernier match de poule. Pensez-vous y être confronté mercredi soir ?

Je n’en suis pas sûr mais une défense regroupée certainement. C’était le cas contre la Lituanie qui flottait énormément. Notre réussite à trois-points est en baisse par rapport à 2011. On tire plus mais avec moins de réussite. Et comme notre pourcentage à deux points est en hausse, nos adversaires nous repoussent à la périphérie.
A quel point le niveau d’intensité, qui avait fait défaut contre la Serbie, sera déterminant lors du quart de finale ?

Un manque d’agressivité serait rédhibitoire. Si on n’en a pas, le reste n’a plus de raison d’être. Surtout contre une équipe qui est la plus agressive du tournoi. Ce que les Serbes nous ont imposé sera encore plus important demain. Si on ne fait pas l’effort on sera sanctionné de façon systématique. Je ne sais pas si être à 100% sera suffisant pour gagner. Mais je n’ai pas de doute que ça sera notre niveau d’implication. Nous sommes des compétiteurs et nous avons des joueurs qui adorent ces situations. Ils ne vont pas être inhibés, au contraire. Ce sera plus facile de jouer un quart de finale à la vie à la mort qu’un premier match de poule.

Le programme des quarts de finale
Mercredi 18 septembre
17h30 : Serbie-Espagne
21h00 : Slovénie-France
Jeudi 19 septembre
17h45 : Croatie-Ukraine
21h00 : Lituanie-Italie
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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Il y avait foule mardi après-midi pour écouter Vincent Collet lors de la dernière conférence de presse avant le quart de finale face à la Slovénie demain soir (21h00, en direct sur Canal + Sport). 

"J’ai confiance dans cette équipe"

Corps: 
Comment vous sentez-vous au lendemain de la défaite contre la Serbie ?
J’ai eu du mal à m’endormir après notre prestation d’hier soir. On voulait terminer sur une bonne note contre une bonne équipe. Maintenant il faut avancer et penser au quart de finale. Il y a de bonnes chances que l’on joue l’Espagne ou la Slovénie. Les deux me conviennent très bien. L’Espagne on connaît notre histoire contre eux et la Slovénie aura la pression. Je ne peux pas dire quelle équipe nous convient le mieux mais ce que je sais c’est qu’on peut battre les deux.
Comment expliquez-vous que la différence d’intensité entre les deux équipes hier soir ?
Je pense que certains ont été surpris et ne s’attendaient pas à une telle agressivité. Leur intensité pendant 40 minutes étaient énorme. On a été attaqués et on n’a pas su répondre. C’était le match le plus intense de l’EuroBasket pour l’instant. Le quart de finale, ça sera la même chose.
Quel sentiment prédomine au sein de l’équipe à 48h d’un rendez-vous capital ?
Il y a de la frustration parce que nous n’arrivons pas à produire le jeu que l’on voudrait montrer. Dans le vestiaire hier tout le monde était agacé. Mais c’est fini. Aujourd’hui il n’y a plus d’états d’âme. Les stats on s’en fout, le temps de jeu on s’en fout. Tout ce qui compte c’est qu’on soit devant au buzzer final. Cela fait deux mois qu’on bosse pour le match de mercredi. J’ai confiance dans cette équipe.
Le programmes des quarts
Mercredi 18 septembre
17h30 :  Serbie-Espagne
21h00 :  Slovénie-France

Jeudi 19 septembre
17h45 : Croatie-Ukraine 
21h00 : Lituanie-Italie
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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Au lendemain d’une prestation insuffisante face à la Serbie, l’Equipe de France attendait le dénouement de la poule F pour connaître son adversaire. Nicolas Batum se projette vers le quart de finale de mercredi face à la Slovénie (21h00).

Réactions après Serbie-France

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La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 13
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-994
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Septembre 2013
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Chapeau: 
Premières réactions d'Alexis Ajinça, Nando De Colo et Florent Piétrus après la défaite face à la Serbie.

Ne penser qu’à mercredi

Corps: 
On peut se lancer dans des calculs sans fin alors que la dernière journée de la phase de poule aura lieu demain à Ljubljana. Croatie, Slovénie, Espagne, qui sera l’adversaire de la France ? Rien n’est certain. Mais une chose est sûre, les Bleus devront montrer un tout autre visage que celui présenté dimanche soir contre la Serbie s’ils veulent espérer rallier le dernier carré de la compétition. Dans l’intensité et l’agressivité, les Serbes ont surclassé leur adversaire et décroché la première place de la poule, un positionnement inespéré pour cette jeune formation privée de très nombreux cadres.
La France a souffert mille maux en première mi-temps face aux grands gabarits serbes. Nenad Krstic tout d’abord a délivré un clinic sur le jeu de pivot. Démarquage ligne de fond, post up, tir à quatre mètres, tout l’attirail du parfait centre y est passé. Et même si Alexis Ajinça lui a souvent rendu la pareille de l’autre côté du terrain, le joueur du CSKA Moscou a parfaitement lancé ses jeunes partenaires. Inspiré, le massif Vladimir Stimac, quasiment pas utilisé par Dusan Ivkovic depuis le début de l’EuroBasket, a poursuivi ce travail de sape. Les Lettons avaient transformé la rencontre en un concours de tirs débridé vendredi soir, la Serbie, elle, a durci le ton, coupé les contre-attaques et imposé le rythme (et son envie) sur demi-terrain. "Ils ont été dominants à l’intérieur et même leurs arrières allaient au rebond", remarquait Johan Petro. "Ça nous a posé pas de problèmes et on a rapidement connu des problèmes de fautes. Leur intensité était plus importante que la nôtre. Maintenant il faut passer à autre chose. Est qu’inconsciemment on a tendance à se relâcher parce qu’on est qualifié ? Je ne pense pas mais c’est certain qu’ils ont été bien plus agressifs."
Bousculée par les intérieurs serbes, la France a partiellement trouvé la parade au retour des vestiaires, atteint avec 7 longueurs d’avance par les troupes d’Ivkovic à la faveur d’un 1-12 lors des quatre dernières minutes. "Leur domination dans la raquette nous a obligé à prendre beaucoup de risques pour essayer de les arrêter. Quand nous avons réussi à le faire, cela a été au détriment du tir de loin", regrettait Vincent Collet. Si le premier acte avait appartenu aux grands, ce sont les arrières qui ont porté le coup de grâce. Les athlétiques Bogdan Bogdanovic et Nemanja Nedovic ont ainsi démontré que leur shoot pouvait se mettre au diapason de leur verticalité. Leurs 27 points à 6/8 derrière la ligne primée ont fait la différence. Une réussite qui contrastait avec le triste bilan tricolore à longue distance (2/14) et qui ne pouvait être contrebalancé par l'attaque du cercle de Tony Parker, pas vraiment protégé, doux euphémisme, par le corps arbitral (2 lancers-francs tentés).
Troisième de la poule E, l’Equipe de France a désormais moins de 72 heures pour se remettre la tête à l’endroit. Joueurs comme coach ne voulaient d’ailleurs penser qu’au rendez-vous des quarts de finale plutôt qu’épiloguer sur la défaite du jour. "La compétition commence mercredi et tout ce qu’on a fait ne voudra plus rien dire mercredi soir", insistait Florent Pietrus. "Pas une équipe n’arrive en quart avec 100% de certitudes. On a prouvé qu’on pouvait bien jouer au basket. Il faut juste se rappeler pourquoi on le fait : parce que nous sommes agressifs, en rythme. Il reste deux jours pour que chacun fasse son autocritique et arrive les idées bien claires."
Malgré le suspense qui règne encore dans la poule F, l’Espagne (double championne d’Europe) et la Slovénie (qui évolue à domicile) semblent les adversaires les plus probables des Bleus. Une opposition bien supérieure à celle que la France a matée dans cet EuroBasket (Grande-Bretagne, Israël, Ukraine, Belgique, Lettonie). Si victoire éclatante contre un gros bras il doit y avoir, ce sera pour mercredi… ou jamais. "Nous avons été dominés dans la dureté. Et nous avons semblé surpris. Pourtant il faudra avoir ce même niveau mercredi soir", prévenait Vincent Collet. "Cette défaite m’ennuie et on ne sait jamais comment on va réagir. Cela peut être très positif ou nous impacter négativement." Il n’y a plus qu’à attendre pour avoir un début de réponse.
Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie* 4 v – 1 d
Lituanie* 4 v – 1 d
France* 3 v – 2 d
Ukraine* 2 v – 3 d
Belgique 1 v – 4 d
Lettonie 1 v – 4 d
*qualifiés
Poule F
Croatie* 3 v – 1 d
Slovénie* 3 v – 1 d
Italie* 2 v – 2 d
Espagne 2 v – 2 d
Finlande 1 v – 3 d
Grèce 1 v – 3 d
*déjà qualifiés
Quarts de finale
Mercredi 18 septembre
F2-France
Serbie-F4
Jeudi 19 septembre
Lituanie-F3
F1-Ukraine
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Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Dominée dans l'intensité et dans le jeu, l’Equipe de France a conclu sur une note décevante son deuxième tour de l’EuroBasket face à la Serbie (65-77). Elle termine à la troisième place de la poule et disputera son quart de finale mercredi.

Le casseur de panier

Corps: 
la Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

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Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 12
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Débat du jour : quel joueur de l'Equipe de France a déjà cassé un panier pendant un match ? Nicolas Batum a une idée sur la question, Alexis Ajinça et Antoine Diot peinent à le croire...

En attendant les quarts

Corps: 
Si les Bleus sont déjà assurés de participer aux quarts de finale, Vincent Collet ne compte pas pour autant sous estimer le dernier match du second tour face à la Serbie. "Dans notre situation, il est important de continuer sur cette voie pour arriver au quart dans le bon rythme… Et il n’y aura pas de gestion du temps de jeu de nos cadres. Ils ont récupéré hier et il y a du temps avant le début des quarts de finale." Si la France venait à l’emporter, elle devrait, si la Lituanie bat l’Ukraine, terminer à la seconde place de la poule. Il faudrait alors attendre jeudi soir pour disputer un quart de finale décisif face à un adversaire encore inconnu (l’Italie, la Croatie ou plus vraisemblablement… l’Espagne).

La huitième place au dernier Euro synonyme de non qualification pour les Jeux de Londres avait constitué un terrible coup d’arrêt pour un basket serbe qui semblait pourtant avoir trouvé la solution à la fuite de ses plus grands talents. En rajeunissant drastiquement l’équipe et en renonçant à sélectionner plusieurs éléments NBA, le sage Dusan Ivkovic avait mené ses troupes en finale de l’Euro 2009 en s’appuyant sur une génération qui avait dominé les compétitions de jeunes. Sans une bienvenue erreur d’arbitrage qui propulsa la Turquie en finale de son Mondial, les Serbes auraient même pu enchaîner sur une deuxième médaille d’argent. Il n’en a rien été et, la suite s’est avérée poussive, à l’image d’une phase de qualification où il aura fallu attendre la dernière journée pour valider le billet pour la Slovénie. 

Cette année, une cascade de forfaits s’est abattue sur la sélection. Sans Zoran Erceg, Novica Velickovic, Dusko Savanovic et Milan Macvan, la raquette a été décimée. Et avec la blessure de leur maître à jouer, Milos Teodosic, le coup de grâce était proche. La Serbie a pourtant commencé son EuroBasket en surprenant une Lituanie candidate au podium. Le pivot du CSKA Nenad Krstic est la plaque tournante du système Ivkovic (16,3 pts) avec le couteau suisse Nemanja Bjelica (12,0 pts, 7,7 rbds). L’autre élément clé du groupe est le formidable défenseur-organisateur Stefan Markovic. Mais touché au dos, il est forfait face aux Bleus et potentiellement pour la suite de la compétition. La pression sera donc sur les épaules des nouvelles perles Nemanja Nedovic (22 ans, drafté par les Warriors) et Vasilje Micic (19 ans, médaillé d’argent au Mondial U19 cet été).

Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie* 3 v – 1 d
Lituanie*         3 v – 1 d
France* 3 v – 1 d
Ukraine 2 v – 2 d
Lettonie         1 v – 3 d
Belgique    0 v – 4 d
*déjà qualifiés

Poule F
Croatie*         3 v – 1 d
Slovénie*         3 v – 1 d
Italie* 2 v – 2 d
Espagne 2 v – 2 d
Finlande          1 v – 3 d
Grèce 1 v – 3 d
*déjà qualifiés

Le programme des Bleus 
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Après son festival offensif de vendredi, l’Equipe de France peut s’attendre à un face à face plus musclé face à la Serbie ce soir à 21h00 (en direct sur Canal + Sport) avec en ligne de mire une des deux premières places de la poule.

"Je me sens très reconnaissant"

Corps: 
Depuis 36 heures vous êtes devenu le référent absolu pour toutes les questions sur le match France-Serbie, pour les médias français comme serbes…
(il sourit) La Serbie c’est un petit pays où la plupart des joueurs viennent de deux clubs majeurs ou ils y ont joué. Même ceux qui sont à l’étranger, tu les croises quand la saison est finie. Donc forcément tu connais vite tout le monde. J’ai discuté un peu avec mes coéquipiers. Mais je fais attention avec Ivkovic. On essaye de se voir discrètement. Je ne voudrais pas qu’ils aient des problèmes. En plus je vais les voir toute la saison donc ça peut attendre.
Est-il possible de tomber amoureux d’un pays en quelques mois ?
En six mois les choses sont allées très vite et je me sens très reconnaissant vis-à-vis de la Serbie. Je suis fan de leur rigueur dans le travail. Lors du match contre la Belgique, un des assistants de la Serbie, qui travaille pour le Partizan, était assis derrière le panier. Quand j’ai marqué il a fait un bond. Ça me touche parce que j’ai travaillé sept mois avec lui, je le recroise dans une compétition où nous sommes adversaires et il est content pour moi. Ça fait chaud au cœur. Et ils sont tous comme ça.
A quel point votre passage par le Partizan Belgrade vous a-t-il changé ?
Le Partizan m’a apporté beaucoup de confiance. Je suis arrivé en me disant que j’allais préparer la saison prochaine, que je ne jouerais pas le championnat serbe parce que quatre étrangers sont autorisés et j’étais le cinquième. Finalement le coach me fait jouer de suite et a coupé un Américain pour me faire de la place. Au bout de trois mois je me retrouve à jouer 35 minutes. Ils me traitent comme un Serbe. Le système Partizan c’est si tu te bats et que tu défends comme un chien, tu vas jouer.
Après Leo Westermann et vous, Boris Dallo a rejoint Belgrade cet été. La filière française s’explique-t-elle par le fait que vous partagez le même agent ?
Ce n’est pas vrai du tout. Au Partizan beaucoup de joueurs sont avec d’autres agents. J’arrivais de nulle part. Je me mets à leur place. Un joueur de 21 ans qui n’a plus de contrat : il est mauvais ? il se comporte mal ? Les clubs ont besoin de pouvoir faire confiance. Quand Pedja Materic (ndlr : son agent, ancien joueur du Partizan lui-même) leur dit désormais qu’il faut suivre un jeune français qui a du potentiel, cela a plus de poids. C’est aussi simple que ça. Aujourd’hui le Partizan trouve que des joueurs ont du talent et qu’il est inexploité.
Vous aviez la réputation d’un joueur au caractère volcanique. Pourtant il semble que la rigueur et la dureté soient les éléments qui vous ont le plus séduit au Partizan. Comment l’expliquez-vous ?
Ça me fait sourire. Je suis soit disant caractériel. Je quitte Chalon, je signe à Valence avec un coach yougo réputé difficile, il tombe amoureux de moi. Je pars au Partizan et ça se passe très bien. A partir du moment où tu me considères, que tu me respectes, que tu es professionnel et que je sens que tu traites tout le monde de manière juste, je peux faire n’importe quoi. C’est la preuve que l’image qu’on avait de moi était mauvaise.
Pensez-vous que les joueurs en France seraient prêts à accepter d’un entraîneur français les mêmes méthodes et les mêmes exigences que celles qu’ils acceptent d’un coach yougoslave ?
Au Partizan il n’y a qu’un seul Américain. Les autres sont de jeunes joueurs talentueux qui sont là pour travailler. Je pars du principe qu’un joueur motivé ne peut qu’accepter ça. Notre coach ne va pas nous insulter. Il te montre tous les jours qu’il t’aime plus que tout. Il peut me demander n’importe quoi, je le ferai. Le coach te fait peur parce que tu as intérêt à faire ce qu’il te dit mais d’un autre côté il t’emmène au théâtre, tu peux plaisanter avec lui. Donc pour répondre à la question, oui, mais il faut savoir recruter les joueurs pour.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
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-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
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Samedi, 14. Septembre 2013
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Chapeau: 
A 21 ans, Joffrey Lauvergne (2,09 m) dispute sa première campagne avec l’Equipe de France. Avec les Bleus il s’apprête à affronter la Serbie, dimanche à 21h00, le pays qui lui a permis de faire décoller sa carrière.

Les Bleus qualifiés pour les quarts

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La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 11
Poids: 
-994
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Samedi, 14. Septembre 2013
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Chapeau: 
Découvrez les premières réactions des Bleus à la sortie du terrain après la victoire contre la Lettonie qui envoie l'Equipe de France en quart de finale de l'EuroBasket 2013.

Feu d’artifice pour les quarts

Corps: 
"Ce match était devenu dangereux mais il pouvait aussi nous promettre une belle récompense : avoir dans les mains une possible deuxième place dimanche. C’était une motivation supplémentaire." A la dérive mercredi, l’Ukraine a surpris la Serbie vendredi soir à Ljubljana, se relançant dans la course à la qualification pour les quarts. Les Bleus et Vincent Collet savaient donc en entrant sur le parquet qu’une place dans le top 8 était loin d’être garantie. 
Et ils ont abordé leur face à face avec les artilleurs lettons de la meilleure des façons. Après trois premières minutes équilibrées (10-10), les hommes d’Ainars Bagatskis ont été totalement balayés par la vitesse d’exécution française avec comme arme numéro un Nicolas Batum. Présent sur les lignes de passes, agressif vers le cercle, précis dans les coupes vers le panier, l’ailier des Blazers a livré un véritablement récital, terminant le premier quart-temps avec une évaluation surréaliste de 16 ! "Nous avons abordé la rencontre avec une très bonne agressivité défensive et beaucoup de rythme. On n’a jamais aussi bien relancé que ce soir", se félicitait Vincent Collet, soulignant l’abattage de ses cadres (87 points du cinq majeur).
Batum sur un nuage était accompagné dans son entreprise de destruction par son compère de la génération 88, Alexis Ajinça. Postant sans relâche ses vis-à-vis près du cercle le pivot strasbourgeois est désormais un véritable point de fixation et ses coéquipiers n’hésitent plus à le gaver de ballons dans la peinture. Il en a profité pour exploser son record en carrière (25 pts) et propulser les Bleus vers les quarts, leur huitième qualification consécutive dans le grand huit continental.
Mais l’affaire ne fut pas simple car un temps devancés de 22 longueurs, les Lettons ont continué à dégainer dans tous les sens, passant 30 points à la défense tricolore dans le troisième quart-temps et presque autant dans le quatrième. "Ce sont de grands malades", concédait, admiratif, Vincent Collet. "On voit rarement une équipe prendre autant de tirs en première intention. Quand on marquait il revenait toujours avec un trois-points et on voyait l’écart fondre. C’était impressionnant parce que beaucoup d’équipes, quand elles sont à -20 et dominées comme la Lettonie l’était, renoncent."
Si les shooteurs Blums et Janicenoks ont été littéralement rayés de la carte par le duo Gélabale-Batum, Dairis Bertans (28 pts) a su prendre le relais. "Par rapport aux années précédentes ils ont d’autres armes, d’autres joueurs capables de mettre des points. Ils ont même réussi un alley-oop. Je ne sais même pas d’où ils l’ont sorti celui-là", rigolait Mickaël Gélabale, qui soulignait également la capacité du groupe France à enquiller les paniers. "C’est une qualité de cette équipe. Dans leurs clubs, nos joueurs scorent. Donc on ne va pas faire que défendre."La France n’avait d’ailleurs plus dépassé la barre des  100 points dans un EuroBasket depuis 1991. C’était à Rome, face à la Tchécoslovaquie (104-80).
"22 ans, c’est vrai ça ? D’accord… c’est bien", commentera taquin Boris Diaw à l’annonce du caractère historique de ce feu d’artifice offensif. Le capitaine des Bleus était d’ailleurs tout aussi inspiré au moment de commenter l’apport exceptionnel d’Ajinça au pivot : "Ça faisait 22 ans aussi ? Vous aimez trop les chiffres les mecs…" 
La soirée a donc fini dans la bonne humeur pour les Bleus, heureux d’avoir retrouvé le vrai Batman et un Tony Parker décisif pour annihiler les dernières velléités de retour lettones. "Nicolas a voulu être agressif d’entrée. Tant mieux ça aide l’équipe", remarquait Boris Diaw. Après ce succès, l’Equipe de France va pouvoir préparer dans la sérénité son ultime match de poule face à la Serbie et suivre les résultats d’une poule F illisible et qui lui livrera, lundi, l’identité de son adversaire en quart de finale.
Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie 3 v – 1 d
Lituanie 3 v – 1 d
France 3 v – 1 d
Ukraine 2 v – 2 d
Lettonie 1 v – 3 d
Belgique 0 v – 4 d
Poule F
Croatie 2 v – 1 d
Espagne 2 v – 1 d
Italie 2 v – 1 d
Slovénie 2 v – 1 d
Finlande 1 v – 2 d
Grèce 1 v – 2 d
Le programme des Bleus 
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)
Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre 
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a dominé la Lettonie (102-91) au terme d’un spectaculaire festival offensif. Elle s’ouvre ainsi les portes des quarts de finale et peut viser une des deux premières places de la poule.

Les pistoleros de la Baltique

Corps: 
"A chaque fois que je perds un match il y a de l’inquiétude. Sinon ça serait de l’inconscience." Vincent Collet n’a pas cherché à masquer sa déception après la défaite face à la Lituanie mais il sait que le rythme d’un EuroBasket ne permet pas de s’apitoyer sur son sort. Il faut remettre le métier sur l’ouvrage et corriger les imperfections que le staff technique a rapidement ciblées lors des séances vidéo. "Le déchet en attaque ce ne sont pas que des tirs ouverts, c’est aussi de l’imprécision et ça, ça me chagrine davantage. Dans notre exécution, même sur des formes simples de jeu, il va falloir élever notre niveau d’exigence. Les choses simples font la différence, particulièrement en équipe nationale."

Trouvant que ses troupes étaient "dans la précipitation" plutôt que "dans la justesse", l’entraîneur des Bleus va donc insister sur les basiques : poses d’écrans, démarquages, mouvements sans ballons. Mais un succès face à la Lettonie passera surtout par une concentration défensive de tous les instants. Les Baltes pratiquent en effet un superbe basket collectif pour mettre en position leur armée de shooteurs. Le tir à trois-points est l’arme numéro un (plus de 26 tirs tentés par match) et l’Ukraine a été noyée sous un déluge de feu mercredi soir (15/29 derrière la ligne). Cette marque de fabrique avait déjà causé bien des soucis à la France il y a deux ans lors du match d’ouverture de l’EuroBasket en Lituanie (89-78). Janis Blums s’était ainsi fendu de 20 points en une mi-temps et les Lettons étaient rentrés aux vestiaires forts d’un 9/13 à longue distance. Il avait fallu 31 points et 6 passes décisives de Tony Parker pour mettre au pas cette Lettonie qui pointait à -2 à quatre minutes de la fin.

Son effectif a peu évolué depuis (8 joueurs sur 12) mais Vincent Collet trouve cette équipe "supérieure celle de l’Euro 2011 car elle possède désormais une dimension athlétique qu’elle n’avait pas à l’époque." L’Equipe de France aura donc besoin de toutes ses armes et notamment de Nicolas Batum, en panne d’adresse extérieure depuis le début de la compétition, et de Tony Parker, limité à 8 tirs seulement contre la Lituanie.


Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie 3 v – 0 d
Lituanie 2 v – 1 d
France 2 v – 1 d
Lettonie 1 v – 2 d
Ukraine 1 v – 2 d
Belgique 0 v – 3 d

Poule F
Croatie 2 v – 1 d
Espagne 2 v – 1 d
Italie 2 v – 1 d
Slovénie 2 v – 1 d
Finlande 1 v – 2 d
Grèce 1 v – 2 d

Le programme des Bleus 
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre 

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte la Lettonie ce vendredi à 21h00 (en direct sur Canal + Sport). Une équipe qu’elle avait eu du mal à mettre au pas à l’EuroBasket 2011 et qui se repose notamment sur une pléiade de shooteurs de loin.

Mickaël Gelabale et Nando De Colo honorés

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A retrouver également sur : 

Facebook : https://www.facebook.com/equipedefrancedebasketball 

Twitter : @FRAbasketball

 

Surtitre: 
EuroBasket 2013 - La Minute Inside - Episode 10
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Septembre 2013
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Chapeau: 
Les Bleus ont honoré Mickaël Gelabale et Nando De Colo après leur centième sélection en Equipe de France mercredi. 
 la Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

"Il faut toujours positiver"

Corps: 
L’Equipe de France, meilleure attaque après la première phase, est restée bloquée à 62 unités. Comment l’expliquez-vous ?
Défensivement les Lituaniens sont grands, athlétiques. Près du panier rien n’est évident. Et quand l’adresse extérieure n’est pas là, cela change la donne. Ils ont vu qu’on ne mettait pas de shoots et ils ont encore plus resserré dessous. C’est un engrenage.
Avec du recul que retiendrez-vous de cette défaite ?
Ce qu’on ressort de ce match c’est que ce qu’on a produit était encore insuffisant. L’intensité c’est une chose mais il va falloir en faire d’autres et tout d’abord mettre des paniers. S’il y a encore des choses perfectibles défensivement c’est surtout en attaque qu’on a manqué de rythme et de réussite. Trouver une solution pour que les tirs finissent par rentrer c’est compliqué mais il faut s’appuyer sur une bonne défense pour s’offrir des contre-attaques mais aussi rester précis sur nos formes de jeu. Quand il y a une panne d’adresse il faut revenir aux bases : bien faire les écrans, respecter les timings…
Quelle est l’ambiance au sein de l’équipe après ce coup d’arrêt ?
Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. On savait que cela serait difficile. Aucun match d’un EuroBasket n’est servi sur un plateau d’argent. Le moral n’est jamais au beau fixe après une défaite mais nous sommes professionnels et nous savons basculer sur le prochain match. Quand on est en manque de confiance il ne faut pas s’apitoyer sur son sort mais basculer vers le futur. Il n’y a que ça qui compte. Il faut toujours positiver mais aussi comprendre ce qui a mal fonctionné.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Septembre 2013
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Chapeau: 
A l’occasion du jour de repos avant la rencontre face à la Lettonie vendredi, le capitaine Boris Diaw est revenu sur la défaite contre la Lituanie pour débuter le deuxième tour de l’EuroBasket.

"Vendredi nous devrons repartir à la guerre"

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Surtitre: 
EuroBasket 2013 - La Minute Inside - Episode 9
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Régulièrement, tout au long de l'Euobasket 2013, la Fédération Française de BasketBall vous plongera au cœur des Bleus. Grâce aux images d'une équipe de Canal +, découvrez aujourd'hui l'Episode 9 de La Minute Inside : Ajinça et Pietrus livrent leurs impressions après France-Lituanie.

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