Dejan Musli est attendu ce soir. Il reste sur un match moyen en demi-finale, où il s'est fait dominer par un Enes Kanter tout simplement trop fort et qui finira MVP  du tournoi. La France a quant à elle à cœur de remporter le titre devant son public.

Et ça commence plutôt bien ! Kévin Mondésir, titularisé depuis trois matches, rentre bien dans sa rencontre (4 pts en moins d'une minute). Avec lui, les Bleuets débutent  la rencontre par un joli 6-2. La défense mise en place par Fred Carrion se révèle être une bonne option pour limiter l'apport de la star serbe Dejan Musli (4 pts dans le premier quart-temps), qui rate plusieurs shoots dans la peinture.

Mais le technicien serbe, Vladimir Jovanovic, trouve rapidement la parade. Les "plavis" s'organisent et infligent un sévère 8-0 aux Frenchies. Les hommes de Philippe Ory ne trouvent plus de solutions en attaque et finissent leurs actions par des tirs forcés ou des pertes de balle. Danilo Andjusic fait particulièrement mal, en marquant deux tirs primés bien sentis (31-28, 16e). "Ce soir, on a fait le choix de museler Musli. Les extérieurs ont été laissé libres et on l'a payé", regrettera Philippe Ory.

Les Bleuets reviennent quelque peu dans le match, grâce à un Evan Fournier très présent en sortie de banc (7 points, 2/2 aux tirs en première mi-temps, 3/4 aux lancers francs), qui fait admirer sa maîtrise du drive dans la raquette. Nikola Stojilkovic, pour qui ce match a une saveur tout particulière (il est natif de Belgrade), débloque son compteur point en marquant à longue distance pour la première fois.

Finalement, la France ne s'en sort pas trop mal en perdant de seulement 5 points au moment de retourner aux vestiaires (40-35).

Les Français commencent très mal la seconde période, en encaissant un vilain 4-0, qui permet à la Serbie de mener de 9 points (44-35, 21e). Mais les Bleuets ont décidemment beaucoup de caractère. Léo Westermann envoie une superbe passe aveugle à Maël Lebrun qui claque un dunk stratosphérique sur contre attaque, faisant admirer une verticalité étourdissante (50-46, 25e).

Les points deviennent très durs à obtenir, grâce à deux défenses très compactes. Cependant, par l'intermédiaire de Danilo Andjusic (22 pts) qui fait filoche deux fois à trois-points, les Serbes prennent à nouveau une avance confortable.

Et comme si c'était écrit, la France recolle encore une fois. Maël Lebrun fait preuve d'un générosité incroyable. "Ce sera un garçon très intéressant pour l'avenir", affirme coach Ory. Il marque à deux puis à trois-points. La France est à trois unités (69-66). Il reste deux minutes.

Mais les Serbes gèrent mieux la fin de match. Les Français se précipitent un peu trop et perdent quelques ballons cruciaux. Nemanja Jaramaz vole un ballon décisif à Lebrun sur l'ultime contre-attaque. "C'était très important. Si les Français marquaient sur cette action, ça aurait été très dur pour nous. J'ai réussi à voler la balle. C'est bien pour mon équipe", expliquera après le match un Jaramaz aux anges.

Derrière, les Serbes assurent aux lancers francs, Branislav Djekic ne paniquant jamais sur la ligne de réparation. "C'est une grande victoire. Notre équipe la méritait. Je suis heureux", affirmera le coach serbe, Vladimir Jovanovic, après le match.

Philippe Ory, quant à lui, se dit "très heureux de cette deuxième place. On a montré qu'on pouvait gagner sans avoir une énorme star."

La Serbie d'adjuge le titre sur le score de 78-72.

Les récompenses individuelles :

Meilleur joueur : Enes Kanter (Turquie)

Meilleur 5 : Toni Prostran (Croatie), Evan Fournier (France), Enes Kanter (Turquie), Dejan Musli (Serbie) et Jonas Valanciunas (Lituanie).

Joueur le plus fairplay : Jonas Valanciunas (Lituanie).

En début de match, deux équipes surmotivées sont sur le terrain. Les deux "clans" imposent une grosse défense. Mais ce sont les Français qui débutent mal, encaissant un sévère 9-2.

Maël Lebrun, comme il en a désormais l'habitude depuis son retour de blessure, débloque la situation grâce à un trois-points puis trois pénétrations. Les Français jouent mieux sur jeu rapide et reviennent dans le match (9-9, 3^e). C'est surtout physiquement et défensivement que les "Frenchies" paraissent supérieurs, ce qui gêne considérablement les Lituaniens dans leurs pénétrations. "On a réalisé un travail incroyable défensivement. Il faut féliciter Fred Carrion, notre stratège défensif qui n'utilise pas forcément des méthodes communes en France, mais qui se sont révélées très efficaces ce soir", explique Philippe Ory, le coach français.

Chez les "verts", Valanciunas continue à peser (16 pts, 7 rbds, 7/13 aux shoots en première période). Les Français ne trouvent pas la solution pour le contrôler au rebond. Vincent Pourchot, s'il réussit à marquer deux paniers "in the paint", a plus de mal à tenir le grand pivot de Lietuvos rytas. "Il a parfois réussi à le gêner, mais pas pendant tout le match", affirme Phillipe Ory. 

Les Français sont également favorisés par la blessure à l'épaule de l'arrière Vytenis Cizauskas, décisif en quart de finale et indispensable à la bonne marche du collectif lituanien, qui ne joue que 3 minutes en première période.

Score à la mi-temps : 35-31 pour la France.

A la reprise, le match reprend comme il avait commencé. Les points sont très difficiles à aller chercher, et chaque panier réussi est un véritable coup de massue pour l'adversaire.

La domination lituanienne aux rebonds est évidente. Les intérieurs français ne parviennent pas à trouver la parade face à l'ouragan Valanciunas, qui gobe tout ce qui traîne aux environs de l'arceau. D'ailleurs, il finira le match avec des statistiques de mammouth (37 pts, 19 rbds) Pour le technicien français, "c'est un énorme joueur. Impressionnant."

Mais les Bleuets jouent comme dans un rêve en attaque. Evan Fournier enfile deux jump shots et un trois point qui permet à la France de mener de 7 unités (52-45 31^e).

Dans le money time, Maël Lebrun puis Henri Kahudi trouvent le cercle. Il ne peut rien arriver aux Français, qui réussissent absolument tout ce qu'ils entreprennent et mènent de 13 points (60-47, 33^e).

Mais comme d'habitude, les Français se font très peur. Ils voient les Lituaniens fondre sur eux (65-63, 39^e) et ne trouvent plus de solutions en attaque, laissant échapper des ballons cruciaux. Mais Varanauskas manque l'estocade à 6,25 (2/20 à trois-points sur le match). Fournier rentre un panier sur deux puis Kahudi intercepte et envoie Maël Lebrun au dunk. Les Bleus sont au septième ciel et s'envole vers la finale, où ils affronteront la Serbie de Dejan Musli.

Victoire des Bleuets : 68-63.

Rapidement, sous l’impulsion de la meilleure scoreuse du Mondial, Elizabeth Cambage (23 points et 8 rebonds), l’Australie prend la direction des opérations face à une Équipe de France bien timide et surtout maladroite (18-12, 10'). Les Françaises, à l’exception de Maud Medenou (14 points et 7 rebonds) qui tente de sauver les meubles en se démenant tant bien que mal, n’arrivent pas à trouver l’énergie nécessaire pour faire la différence. L’Australie n’en demande pas tant et en profite pour saler un peu plus l’addition. A la mi-temps, les protégées de Grégory Halin sont déjà reléguées à 14 points (38-24, 20’).

La situation ne va pas aller en s’arrangeant, bien au contraire. Incapables de trouver la faille pour inscrire des paniers près du cercle, les Bleues s’évertuent à tenter leur chance de loin mais sans grande réussite (5 sur 16, 31%). Maud Medenou est bien trop seule pour empêcher l’Australie de se diriger tranquillement vers la victoire (71-53). C’est la deuxième fois que la France s’incline face à l’Australie dans ce Mondial.

Demain, les Françaises joueront face au perdant de la rencontre entre la Lituanie et la Russie pour tenter de finir leur aventure thaïlandaise sur une bonne note.

Australie bat France : 71-53

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Info ou intox, lorsque les Russes pénètrent sur le parquet des Arènes, Pavel Antipov qui pesait 21,7 points et 10,0 rebonds lors des trois premiers matches de l'Euro, est en tenue. Malade depuis, le superbe ailier russe va cependant sagement s'asseoir sur son banc pendant que ses coéquipiers s'échauffent. Il ne s'en lèvera plus.

Philippe Ory a également réservé une surprise à son homologue : la présence de Kevin Mondesir dans le cinq. Coup de maître puisque l'intérieur du CFBB, auteur de 7 points en 6 rencontres, se fend de trois paniers en cinq minutes. La défense russe manque de dureté. Maël Lebrun en profite en attaquant le cercle mais Dmitry Kugalin, élu dans le cinq de l'Euro U16 en 2008, enchaîne les un contre un décisifs.

Les débats sont donc équilibrés : 19-20 (10e) puis 24-24. Les occasions sout pourtant bien là de créer l'écart mais comme trop souvent les intérieurs ratent quelques paniers de près. Mais à force de manquer singulièrement d'inspiration dans ses choix offensifs et d'envoyer des ballons dans les mauvaises mains, les Russes prennent l'eau. Un 19-5 en huit minutes les envoie dans les cordes. Chrislain Cairo a réglé la mire et Nikola Stojilkovic est précis dans ses tirs de loin. Tout baigne pour les Bleuets (43-29, 20e).

Le différentiel va même atteindre +21. Mais comme ils en ont pris la (mauvaise) habitude, les Français vont traverser une longue, très longue, interminable période de disette offensive. Pendant plus de six minutes ils restent muets. Ivan Lazarev, hier blessé à la cheville, joue les contrôleurs aériens, Kugalin remet le nez à la fenêtre et sans faire de bruit dans des Arènes de Metz ni remplies ni bruyantes, ce quart de finale redevient un match (54-47, 30e).

Les Bleuets peinent sur la zone mise en place par Mikhail Solovyev. Mais le sens du scoring d'Evan Fournier et l'opportunisme de Lebrun maintiennent le bateau blanc à flot. Sans un certain gâchis aux lancers-francs les U18 auraient pu se mettre à l'abri plus tôt. Ils attendront un panier aérien plus la faute d'Henri Kahudi, très présent dans la dernière ligne droite, pour respirer plus librement (66-54, 37e). Comme l'an passé la France a rendez-vous en demi-finale de l'Euro avec la Lituanie, invaincue dans le tournoi.

Lundi 27 juillet
France bat Pologne : 72-65
Appliqués en attaque et en défense, les Français s’appuient sur un rebond offensif performant donnant beaucoup de secondes chances pour creuser un premier écart dès le début de la rencontre. Les protégés de Tahar Assed Liegeon ne parviennent pas cependant à tuer le match (42-25, 10’). A la reprise de la seconde mi-temps c’est une toute autre équipe de Pologne qui rentre sur le terrain. Plus agressifs vers le cercle, plus soudés en défense, les Polonais dans le sillage d’un très bon Michalak (21 points) bousculent une Équipe de France sans réaction qui encaisserons un 10-26 dans le troisième ¼ temps. Crispés, les Bleuets parviennent cependant à retrouver les ressources nécessaires pour remporter, dans la douleur, ce premier match du tournoi Slovène (72-65).

Points des Français : Invernizzi 14, Morin 8, John 8, Maraux 8, Racine 8, Bangura 8, Adjagba 5, Jean Charles 5, Dallo 4, Basileu 2, Binvignat 2, Howard 0,

Mardi 28 juillet
France bat Slovénie 68-65
L’Équipe de France réalise une bonne entame grâce à une défense de fer qui déstabilise complètement le jeu collectif slovène. Une réaction dans le deuxième quart-temps permet de aux Slovènes de revenir dans la partie et même de prendre l’avantage profitant ainsi de la maladresse de nos joueurs sous le panier et d’un relâchement coupable en défense (30-28, 20’). En deuxième mi-temps, la Slovénie multiplie les changements stratégiques défensifs. Mais l’adresse à trois-points des Bleuets conjuguée à une domination au rebond sous les deux paniers permet aux joueurs français de creuser un petit écart. La fin du match est très disputée mais reste favorable à nos couleurs (68-65).

Points des Français : Invernizzi 16, John 12, Howard 10, Maraux 9, Jean Charles 8, Adjagba 6, Bangura 4, Binvignat 2, Dallo 1, Morin 0, Basileu 0,
N’a pas joué : Racine

Mercredi 29 juillet
Turquie bat France 72-68
Face à une équipe turque complète, les Bleuets ont laissé passer une occasion de remporter un premier tournoi international. Il aura manqué un peu de fraîcheur en fin de rencontre pour conserver un écart acquit tout au long de la rencontre. A l’entame du dernier quart-temps, l’équipe de France mène toujours de 9 points (58-49, 30’), mais la Turquie grâce à son joueur vedette (Candan 24 pts) parvient à complètement inverser la tendance et ainsi remporter ce match.

Points des Français : Invernizzi 16, Morin 14, John 9, Maraux 7, Adjagba 5, Dallo 5, Jean Charles 5, Howard 4, Basileu 3, Bangura 0, Binvignat 0
N’a pas joué : Racine

Classement du tournoi :
1er Turquie
2e France
3e Slovénie
4e Pologne

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Pour son premier match de l’Euro, l’Equipe de France cadettes était opposé à la Lituanie, une équipe aux qualités basket reconnues. Le match est très disputé dès les premières minutes de la rencontre. Les deux équipes se rendent coup pour coup, l’écart entre les deux formations n'excédent jamais les quatre points et à la fin du premier quart-temps c'est la Lituanie qui mène 16 à 15.

Toujours au coude à coude avec les Baltes, les Tricolores parviennent enfin à faire le break en infligeant un 10 à 2 à leur adversaire en trois minutes. Un écart réalisé sous l’impulsion du duo Diallo-Niamke qui profite des nombreuses balles perdues par les Lituaniennes. La France rejoint ainsi les vestiaires avec une petite avance confortable (37-25).

Toujours dans le sillage d’une Christelle Diallo bien inspirée, la France poursuit son cavalier seul. L’intérieure tricolore est bien aidée dans sa tâche par Claire Stievenard, résultat l’écart ne fait qu’augmenter passant de + 13 (44-31, 23’) à + 19 (53-34, 27’) sur un nouveau panier de Margaux Galliou. La Lituanie, grâce Aleksaite et quelques lancers en fin de période, parvient à refaire une partie de son retard juste avant le début du dernier acte (55-44, 30’).

Rapidement la France, par l’intermédiaire d’Esther Niamke et de Laure Mercier, reprend le large (61-44, 31’). Les Françaises gèrent parfaitement leur avance et parviennent même à augmenter un petit peu leur crédit dans les dernières minutes (66-56, 35’). Les Bleues finissent sans trembler (72-52) malgré une réussite aux lancers francs catastrophique (6/21, 28,5%) et lancent ainsi parfaitement leur Euro.

France bat Lituanie : 72-52

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Médaillée de bronze l’an passé à l’Euro, les Françaises tenteront de faire au moins aussi bien cette année lors de ce championnat qualificatif au premier mondial U17 qui aura lieu en 2010 en France à Rodez et Toulouse. En tant qu’organisateur, la France est d’ores et déjà qualifiée pour cet événement.

Composition de l’Equipe de France

Entraîneur : Arnaud Guppillotte
Assistants : Julien Egloff, Cathy Melain, Anne-Christine Stein

Championnat d'Europe à Naples (Italie) du 30 juillet au 9 août
30 juillet à 18h00 : France - Lituanie
31 juillet à 13h30 : France - Pologne
1er août à 20h15 : France - Allemagne
Du 3 au 5 août : Huitièmes de finale
7 août : Quarts de finale
8 août : Demi-finales
9 août : Finale

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Si la France avait travaillé sur un plan anti Toni Prostran, meilleur marqueur et passeur de l'Euro, elle va devoir s'adapter. Touché à la cheville lors d'un entraînement à la veille du début de la compétition puis de nouveau blessé hier face à la Slovénie, le génial meneur de Zadar est sagement assis sur le banc au coup d'envoi.

Une donnée qui ne perturbe en rien des Français qui signent un départ de rêve. Philippe Ory a choisi de jouer grand en alignant Geoffrey Renon et Vincent Pourchot dans le cinq. Le plus grand joueur du tournoi peut s'exprimer face aux grands gabarits croates et se fend de 4 points, 3 rebonds et 1 contre lors des quatre premières minutes (14-3).

Un départ canon qui ne perturbe pas outre mesure Ivan Batur. Blessé dès le premier match le médaille de bronze du Mondial U19 fait apprécier la finesse de sa patte gauche pour ramener paisiblement les siens dans la roue des Tricolores. Il faut une nouvelle fois que Fabien Paschal impose sa présence sous le cercle et que Leo Westermann alterne attaque du cercle et tirs lointains pour éviter que les shooteurs dalmates ne creusent un écart (42-46, 25e). Ceci d'autant plus que leur jeu de passe semble se mettre en place et entraîne plusieurs paniers faciles.

Le détonateur des U18 va de nouveau s'appeler Maël Lebrun, excellent depuis son retour de blessure. L'ailier orléanais apporte une force de percussion et un impact athlétique évidents. Et lorsque son tir de loin est au diapason, il devient une véritable menace offensive. Son coup de chaud à trois-points en milieu de quatrième quart-temps, auquel Leo Westermann se joint à la même distance ponctue un 23-9 du plus bel effet (65-55, 38e).

La France tient son succès en dépit de quelques balles perdues dans les dernières secondes qui ne changent rien au résultat final. "On ne va pas se projeter parce que l'équipe est très versatile. Le plus important c'est demain. Nous avons battu l'Allemagne à trois reprises en préparation et Philipp Neumann nous a toujours posé des problèmes. Ils nous connaissent parfaitement et ils seront présents. L'Allemagne a souffert pendant cinq matches et elle se retrouve au meilleur moment avec une chance de passer en quarts. Cela serait dommage de gâcher ce que l'on a construit aujourd'hui."

Deux victoires pour passer en quarts, c'est le pari que doit tenir la France dans la deuxième phase de poule de l'Euro. Avec comme premier adversaire l'Espagne, au même bilan comptable.

La mise en marche est particulièrement poussive pour les Bleuets. Bousculés par la vitesse d'exécution des Espagnols, ils prennent un éclat d'entrée. Les Ibères jouent vite et bien, les passes lasers fusent et après 13 minutes la France pointe à -10 (18-28, 10e).

Problème déjà identifié depuis bien longtemps, l'absence de danger intérieur est plus palpable que jamais. Cairo (0/4), Paschal (0/1), Renon (0/1) ne parviennent pas à trouver le chemin du cercle et seule l'activité d'Henri Kahudi permet de limiter la casse.

Mais en pianotant sur son banc, Philippe Ory va trouver des solutions. Comme dimanche, l'explosif Maël Lebrun apporte du punch mais surtout Fabien Paschal commence à régner sous le cercle. L'espoir havrais au potentiel évident déplie ses immenses segments pour scorer de près ou offrir des deuxièmes chances à ses coéquipiers.

La défense se durcit et l'agressivité tricolore permet de provoquer des fautes. La France, en difficulté, renverse la vapeur et signe un 22-6 qui la propulse en tête à la pause (40-34).

Le match est placé sous le signe des séries puisque, alors que les Bleuets ont maintenu leur avance (47-40, 23e), ils vont encaisser un terrible 14-0 en cinq minutes. Les Espagnols profitent parfaitement des mismatches Jodar-Paschal, Pourchot-Llovet. La balance des fautes s'est cette fois inversée et le cours du match également (50-57, 30e). "Quand on dit que les Français sont forts en défense.... Nous n'arrêtons pas les un contre un", regrettait Philippe Ory. "Je ne pouvais pas continuer sans reposer Paschal et Renon mais les rotations ne sont pas performantes. Nous sommes capables de faire une belle mi-temps mais l'équipe manque de maturité tactique pour garder le bon rythme."

Dominée la France va pourtant réussir un rapproché alors que les Espagnols se précipitent. Sur un shoot difficile de Nikola Stojilkovic, l'espoir renaît (56-59). Mais le retour de Josep Franch, le successeur de Ricky Rubio et Pau Ribas à Badalone remet de l'ordre dans la maison blanche. Il sert parfaitement le musculeux Nacho Llovet et le lévrier Joan Tomas. La France ne reviendra pas et les quarts de finale s'éloignent un peu. "Je ne suis pas abattu", positive cependant Philippe Ory. "Il faut se relancer demain, battre l'Allemagne ensuite et passer en quarts."

Stage à Tampere (Finlande) du 18 au 25 Juillet 2009

20 juillet : France - Finlande : 69 - 52
Pour ce premier match du FOJE contre le pays hôte, la Finlande, la France a alterné le bon et le moins bon puisqu’après une entrée en matière délicate (5-9, 5’), les Tricolores ont su redresser la barre grâce notamment à un bon passage défensif (7 ballons gagnés en 7 minutes). Un troisième quart-temps a permis de creuser un écart conséquent.

Points des Françaises : Plust 11, Chevaugeon 10, Bouzenna 9, Cornelie 9, Diallo 8, Epoupa 6, Niamke 5, Mercier 5, Nayo 4, Mbuyamba 2, Galliou 0
N’a pas joué : Stievenard

21 juillet : France - Hongrie : 74 - 42
Ce match n’a pas posé de grandes difficultés aux Françaises qui l’emportent sans avoir, pour autant, fait un match exceptionnel. Les séquences de forte pression défensive ont permis d’assurer l’écart et les bons passages de joueuses comme Epoupa et Chevaugeon ont fait le reste.

Points des Françaises : Cornelie 16, Chevaugeon 14, Epoupa 10, Mercier 7, Nayo 7, Diallo 6, Galliou 6, Mbuyamba 3, Niamke 2, Plust 2, Bouzenna 1
N’a pas joué : Stievenard

22 juillet : France - Suède : 61 - 33
Les Françaises sont bien rentrées dans leur match, grâce notamment à une grosse défense des arrières qui a mis les Suédoises en difficulté et leur a permis de trouver des tirs faciles dans le jeu rapide. L’écart étant déjà conséquent à la mi-temps, les Tricolores ont ensuite put jouer plus libérées même face à la défense de zone.

Points des Françaises : Bouzenna 11, Chevaugeon 9, Cornelie 4, Diallo 9, Epoupa 4, Galliou 6, Mbuyamba 2, Mercier 6, Nayo 2, Niamke 8, Plust 0
N’a pas joué : Stievenard

23 juillet : France - Turquie : 46 - 45
Pour la première fois depuis le début du tournoi la France a dû puiser dans ses réserves  pour venir à bout de son adversaire, la Turquie. En effet, après pourtant une bonne entrée en matière, les Françaises ont dû faire face à la rébellion des Turques. La deuxième mi-temps est alors très tendue et se joue principalement en défense. Une grosse présence de Mercier dont le bras n’a pas tremblé dans les moments chauds permet à la France de se hisser jusqu’en finale.

Points des Françaises : Mercier 10, Diallo 10, Galliou 6, Bouzenna 5, Chevaugeon 5, Cornelie 4, , Niamke 3, Nayo 2, Epoupa 1, Mbuyamba 0
N’ont pas joué : Plust, Stievenard

24 juillet : France - Belgique : 77 - 68
Dès l’entame de cette finale, les Françaises ont eu un taux de réussite impressionnant qui leur a permis de compter jusqu’à 18 points d’avance. La révolte belge ne s’est pas faite attendre et lors des trois quarts-temps suivants la Belgique est revenue à un point des Tricolores. La France n’a pas paniqué et tenu bon.

Points des Françaises : Diallo 16, Mercier 12, Cornelie 11, Chevaugeon 8, Niamke 8, Galliou 7, Nayo 7, Stievenard 6, Epoupa 2, Bouzenna 0
N’ont pas joué : Mbuyamba, Plust

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Ravaler sa déception, rester concentrés et assurer l'essentiel, l'objectif des Bleuets avant d'affronter la République Tchèque pour leur dernier match de poule. La défaite face à la Slovénie aura eu l'avantage de rendre les choses limpides pour la France : une victoire, une deuxième place de la poule et les quarts toujours en ligne de mire. Une défaite, la dernière place du groupe et trois rencontres pour ne pas descendre en division B.

Une perspective que Nikola Stojilkovic s'empresse d'éloigner. Le futur ailier de l'université de San Francisco fait apprécier la pureté de son shoot et inscrit 10 des 14 premiers points de son équipe en cinq minutes. L'adresse de loin c'est le point fort des U18 pour cette soirée messine. Frédéric Bourdillon poursuit sur sa lancée de la veille et Leo Westermann est impeccable à la distribution (25-15, 12e). La rentrée de Maël Lebrun va finir de mettre les Tchèques dans les cordes.

Touchée à la cheville la veille du début de l'Euro, l'Orléanais n'avait pu participer aux deux premières rencontres. Il retrouve vite ses sensations et alternent pénétrations tranchantes et shoot de loin. Un bel impact et +14 à la pause.

Fort de sa belle adresse extérieure, la France donne la balle à ses intérieurs au trosième quart-temps. Philippe Ory regrettait le déchet de ses grands contre la Slovénie, il peut se réjouir de voir Vincent Pourchot puis Geoffrey Renon réussir leurs hooks.

Les Tchèques sont au bord de la rupture d'autant plus qu'ils perdent leur meilleure élément sur une blessure au genou. Mais ces Bleuets ont l'art de se rendre les choses difficiles. La défense plutôt bien en place oublie quelques instants de couper le jeu rapide et les hommes de Peter Balint repointent le bout de leur basket (70-63, 36e puis 72-67 à une minute de la fin). "Nous ne savons pas gérer des écarts, cela ne nous arrive jamais au Centre Fédéral", regrettait Philippe Ory. Le sang froid de Leo Westermann aux lancers-francs aura tout de même permis de préserver l'essentiel mais l'entraîneur tricolore ne se fait pas d'illusions : "il faudra montrer autre chose pour espérer passer en quarts de finale."

Pour son dernier match de poule, la France n’a pas eu la tâche facile. Les Argentines voulaient au moins autant que les Françaises cette victoire capitale pour la suite de la compétition. Dès les premières minutes, on sent que le match est engagé et que cela sera dur.

Les deux équipes sont en permanence au coude à coude, l’écart le plus important du premier quart est de +3 en faveur de la France sur deux points d’Alexia Plagnard (13-10, 5’). Mais les sud-américaines parviennent à inverser la tendance pour virer en tête à la fin du premier acte (17-15). La suite de la rencontre reste dans le même registre. Les défenses sont agressives, l’intérieure rennaise Maud Médenou maintient son équipe dans le match avant qu’Ornella Santana et ses partenaires, plus adroites que les Tricolores, parviennent à faire le premier break de la partie juste avant la pause (37-31,20’).

Debora Gonzalez allume les premières mèches à trois-points et l’Argentine poursuit sa marche en avant. A l’image d’Allison Vernerey, les Françaises se démènent mais ne parviennent par à recoller au score malgré de nombreuses occasions. Trop maladroites, les joueuses de Grégory Halin comptent encore huit points de retard à l’entame du dernier quart (50-42).

Cet écart va rapidement franchir la barre symbolique des 10 points. Sur un nouveau panier d’Andrea Boquete, l’Argentine mène 55 à 44 (32’). Eléonore Grossemy et Alexia Plagnard vont redonner des couleurs au camp français. Les Tricolores reviennent dans le match en infligeant un 8 à 0 à leur adversaire (55-52, 34’). Chaque ballon est alors très disputé, les défenses sont agressives, le score évolue peu. Après deux rebonds et un contre Adja Konteh décale Laurie Datchy qui permet à la France de n’être plus qu’à une longueur de l’Argentine à une minute de la fin (58-59). Datchy puis Plagnard manquent la cible, le chrono tourne. Temps mort, il reste 8 secondes à jouer, Grégory Halin demande à ses joueuses de faire des fautes. Datchy par deux fois et Vernerey s’exécutent et envoient Agostina Burani sur la ligne des lancers. L’Australienne réussit son premier lancer mais manque le second. Adja Konteh tente un tir désespéré à trois points, il est manqué, la France s’incline de deux points (60-58).

Argentine bat France 60-58

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Antoine Diot à trois-points puis Ousmane Camara dans la raquette lancent parfaitement la France dans son quart de finale de l’Euro face au Monténégro (5-0, 2’). Les Tricolores sont bien en place et font la course en tête, Lamine Sambe trouve à son tour la faille derrière l’arc (10-2). La réaction monténégrine ne tarde pas, Lalic et Sehovic ramènent leur équipe au contact des Bleuets (17-15, 11’).

Thomas Heurtel puis Carl Ona Embo sont alors les principaux artisans d’un bon passage tricolore (8 à 0 en trois minutes). Toujours irrésistibles à trois-points (6 sur 9 après 15 minutes de jeu), les Français augmentent encore un peu plus leur avance sur un nouveau tir primé de Carl Ona Embo. Savovic lui répond immédiatement pour le Monténégro, le jeu s’équilibre entre les deux équipes. La France est toujours en tête à la mi-temps (35-24), grâce notamment à sept points consécutifs de son secteur intérieur dont cinq pour le seul Kevin Séraphin.

Sous l’impulsion d’un Lamine Sambe décidément bien inspiré, la France repart rapidement de l’avant à son retour des vestiaires et inflige un 10 à 2 à son adversaire en moins de cinq minutes. Ce premier éclat permet à la France de compter 19 points d’avance au tableau d’affichage suite à une claquette de Fernando Raposo. Ivanovic à trois points et Vucevic dans la raquette tentent bien de sonner la révolte, mais rien y fait. Antoine Diot et Carl Ona Embo ont toujours la main chaude à trois-points, La France compte 14 points d’avance à la fin du troisième quart-temps (53-39, 30’).

Le puissant intérieur monténégrin, Nikola Vucevic (2,10 m) se démène comme un beau diable dans la peinture, mais la France ne cède que peu de terrain conservant ainsi son avance. Thomas Heurtel  assure même le spectacle en envoyant Amath M’Baye au alley-oop, ou en inscrivant un joli trois points (61, 43, 34’). Les Monténégrins ne reviendront pas, Antoine Diot (12 points, 9 rebonds, 6 passes et 4 interceptions) impérial ce soir inscrit un nouveau triple avant qu’Edwin Jackson se fende d’un joli dunk à 13 secondes de la fin (son premier panier du match). La France s’impose sur le score de 68 à 47 et se qualifie ainsi pour les demi-finales de la compétition.

France bat Monténégro 68-47

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Changement de style pour les Française, après la vitesse et l’agressivité coréennes, les joueuses de Gregory Halin ont dû faire face à la rigueur et à la solidité des Australiennes. En début de rencontre, les Françaises tiennent parfaitement la comparaison et terminent même le premier quart-temps en tête (13-12, 10’).

Le match est engagé et le combat est rude notamment dans la raquette. Un secteur qu’affectionnent particulièrement ces deux équipes. En s’appuyant sur de nombreuses rotations, Isabelle Strunc (10 points) et ses partenaires parviennent à conserver leur avance au tableau d’affichage jusqu’à la mi-temps (29-24, 20’).

La pause a redonné des couleurs aux Opals, qui trouvent enfin la solution grâce à un abatage énorme d’Elisabeth Cambage (38 points, 10 rebonds et 15 fautes provoquées). L’intérieure australienne, déjà auteur de 29 points hier face à l’Argentine, martyrise complètement la défense française. Les Bleues tentent bien de réagir grâce notamment au duo Okou Zouzouo-Thizy, mais l’absence de réussite aux tirs finit par peser lourd. L’Australie en profite et s’échappent en un infligeant un 22 à 7 à des Françaises quelque peu dépassées (46-34, 30’).

Dans la dernière période, les Françaises jettent leurs dernières forces dans la bataille et parviennent, sur un panier d’Eleonore Grossemy (8 points et 2 rebonds), à revenir à trois points des Australiennes (60-57, 37’). Mais un rebond offensif convertit en panier par Rachel Jarry et une interception de Stephanie Cumming mettent fin aux derniers espoirs tricolores. Avec cette victoire (66-57), l’Australie prend seule la tête du groupe A.

Australie bat France : 66-57

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