L'exploit !
La France est imprévisible, la Lituanie tout autant. Capable de laisser s'envoler une avance de 17 points lors de la première journée de compétition face à Porto-Rico puis de dominer la Grèce, championne d'Europe juniors, deux jours plus tard, les Baltes n'ont pas fait preuve d'une grande constance lors du Mondial.
En grand danger en cas de défaite, les Français jaillissent des starting-blocks. Jonathan Bourhis allume les premières mèches de loin (14-8, 6e) tandis que Donatas Motiejunas (2,13 m), attendu dans le top 5 de la prochaine draft, maintient les siens en vie. Mais le feu va véritablement prendre au deuxième quart-temps. Avec la bonne entrée de Bryson Pope, peu utilisé dans ce Mondial, les Français multiplient les balles volées. Pope et Andrew Albicy terrifient les attaquants lituaniens qui paniquent et décrochent au score suite à un 15-4 en trois minutes (38-22).
Bourhis reprend alors son festival extérieur puis Christophe Leonard se joint à la fête pour conclure une première mi-temps de rêve (57-34). Il faut dès lors ne pas se relâcher et se préparer au retour de baton lituanien. Les Baltes se réveillent effectivement et profitent de l'agressivité défensive des Tricolores pour provoquer des fautes et se rendre sur la ligne de réparation. L'adresse chute quelque peu pour les troupes de Richard Billant et l'écart va passer sous la barre des 10 points (67-58, 27e). Mais ce mauvaise passage ne dure pas grâce à un Leonard inspiré qui relance ses troupes (76-62, 30e).
Le point-average pourrait s'avérer capital dans ce groupe et la France le sait parfaitement. Elle ne baisse jamais de rythme et continue son entreprise de démolition. Sans quelques lancers-francs abandonnés en cours de route le tableau aurait pu être idyllique mais peu importe. En s'imposant de 17 points, les Français se replacent parfaitement dans l'optique des quarts de finale.
France bat Lituanie : 95-78