Six joueuses sacrées vice-Championne d’Europe U18 cette année en Suède ont été appelées pour aider la génération 90 lors de ce mondial qui s’annonce très relevé. Pour preuve les jeunes tricolores ont lourdement chuté lors de leur dernier match de préparation face aux États-Unis (86-46), prétendants au titre.

États-Unis bat France : 86-46
Très maladroites (moins de 30% de réussite aux tris), les Tricolores n’ont jamais pu rivaliser face à la puissance de feu des américaines. A trois jours du Mondial, ce résultat, face certes à un prétendant à la médaille d’or, montre bien que la compétition sera de très haut niveau.

Points des Françaises : Datchy 10, Vernerey 10, Okou Zouzouo 8, Medenou 4, Minte 4, Thizy 4, Strunc 2, Konate 2, Konteh 0, Grossemy 0, Igoufe 0, Plagnard 0

Composition de l’Equipe de France

Entraîneur : Grégory Halin
Assistante : Laure Savasta

Championnat du Monde à Bangkok (Thaïlande) du 23 juillet au 2 août
23 juillet à 7h00 : France - Corée du Sud
24 juillet à 8h00 : Australie - France
25 juillet à 8h00 : France - Argentine
Du 27 au 29 juillet : Huitièmes de finale
31 juillet : Quarts de finale
1er août : Demi-finales
2 août : Finale

Contrairement aux Français, les Lettons sont très vite rentrés dans leur match à l'image d'un trois point rapidement marqué par Janis Strelnieks, suivi d'un 8-0 en faveur de son équipe. Après six minutes de jeu, les Bleus sont menés 16-9. Mais sur un dunk rageur de Kevin Seraphin les Français remontent leur retard pour finir à - 4 à l'issue du premier quart-temps (23-19, 10').

Tout comme leur entame de match, les Bleus débutent mal le deuxième quart-temps et encaissent un 6-0. Mais le collectif tricolore se met peu à peu en place et retrouve ses repères. Très en forme sur ce match, Antoine Diot (21 points, 7 rebonds) permet à ses coéquipiers de passer devant la Lettonie pour la première fois du match (36-35, 18'). La fin du deuxième quart-temps est complètement folle, Fernando Raposo (11 points, 11 rebonds) plante un alley-oop sur une passe de Thomas Heurtel et les Français mènent au score 39-36. Loin d'abdiquer, les Lettons reviennent à la marque sur un shoot à 3 points au buzzer de Janis Strelnieks, décidément très à l'aise sur ses tirs à l'extérieur.

Au retour des vestiaires, les deux équipes ne se lâchent plus, et sur un énième 3 points, Strelnieks redonne l'avantage à son équipe (52-51, 26'30). Côté tricolore, c'est Fernando Raposo qui sur un dunk, permet à la France de mener de trois points (57-54, 30').

Le dernier quart-temps sera une nouvelle fois décisif pour des tricolores qui ont toujours fait la différence dans les dix dernières minutes de leurs précédents matches dans cet Euro. Les joueurs de Jean-Aymé Toupane accentuent un peu plus leur avance dans le début du dernier quart-temps (65-57, 33'), jusqu'à ce que les Lettons reviennent à deux points des Français à 5 minutes de la fin du match. Les Bleus décident alors d'en remettre une couche et Thomas Heurtel (11 points, 6 passes) suivi de Lamine Sambe marquent deux trois points consécutifs pour la France (73-67, 37'). Dans une dernière minute de folie, les Lettons s'enflament et enchaînent les rebonds offensifs leur permettant de marquer 4 points de suite pour revenir à deux longueurs de leur adversaire (80-82). Puis sur une faute provoquée par Antoine Diot, Lettons et Français sont à égalité 82-82, il reste 16 secondes à jouer. Thomas Heurtel marquera le panier décisif de cette rencontre à 2,1 secondes de la fin du match. L'ultime tentative Lettone de Sokolovs à 3 points échoue, et l'équipe de France des 20 ans et moins bat la Lettonie, dans la douleur, 84-82.

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Edwin Jackson a une nouvelle fois mené une attaque française équilibrée en terminant à 24 points (dont 18 marqués à 3 points), tandis que Thomas Heurtel cumulait 17 points et 5 passes et Kevin Seraphin 15 points et 10 rebonds. Sarra Camara a pour sa part ajouté 16 rebonds au compteur et Antoine Diot 8 points et 6 passes.

En perdant face aux tricolores, la Grèce termine deuxième du groupe malgré 18 points de Nikos Pappas, 16 de Kostas Sloukas et 14 de Charalampos Giannopoulos. Pourtant les Grecs avaient bien débuté ce match en devançant les français dans le premier quart-temps (13-9, 6') avant qu'Antoine Diot n'enchaîne deux 3 points d'affilé pour permettre à la France de faire un mini-break (22-17, 10').

Dans le deuxième quart-temps, l'équipe de Kostas Missas lutte pour obtenir le ballon dans la peinture et concède de nombreux shoots à trois points aux français qui terminent la rencontre avec 45,8 % de réussite dans cet exercice (contre 18,5% pour leur adversaire). Les hellènes qui jouent devant leur public n'abdique pas pour autant et empêchent la France de prendre le large (35-31, 20'). 

Au retour des vestiaires, les joueurs de Jean-Aymé Toupane conservent leur avance et l'augmente même jusqu'à 7 points (43-36, 24'). Mais les locaux continuent de revenir au score, poussés par 4 lancers-francs réussis à la suite, ils reviennent à hauteur des Bleus à l'issue du troisième quart-temps.

 C'est encore une fois dans le dernier quart-temps que les français se détachent définitivement. A une minute trente de la fin du match, la France n'a que deux points d'avance sur la Grèce (67-65). C'est le moment que choisissent Edwin Jackson et Thomas Heurtel pour enchaîner les paniers, permettant aux Bleus d'inscrire les points décisifs de cette fin de rencontre.

Plus agressifs que leurs rivaux directs, les tricolores s'imposent face à la Grèce 81-71.

Après un premier quart-temps plutôt équilibré et faisant la part belle à la défense, la France vire en tête grâce à un Kevin Seraphin une nouvelle fois très en vue sous les panneaux et surtout à un tir à trois points réussi par Carl Ona Embo à 6 secondes de la fin de la dernière possession (13-11, 10’).

La suite de la rencontre reste équilibrée. Adroits, les Français ne parviennent pas à faire le trou malgré les efforts du duo d’arrières Diot-Heurtel, une nouvelle fois bien inspiré. La Belgique reste roue dans roue avec les Tricolores grâce notamment à l’efficacité de Iarochevitch. Décidemment en verve derrière l’arc, le meneur Manceau Antoine Diot permet à la France de rejoindre les vestiaires avec une avance de neuf points (36-27, 20’).

Dès la reprise, Iarochevitch dans la raquette et Serron à trois-points permettent à la Belgique de refaire une partie de son retard (38-35, 22’). Mais Antoine Gomis  puis Kevin Seraphin vont faire parler leur puissance en assommant deux dunks ravageurs pour relancer la machine tricolore. En moins de trois minutes la France s’envole et inflige un 9 à 0 son adversaire (47-35, 25’). La Belgique ne parvient plus à trouver le chemin et ne cesse de buter sur la solide défense tricolore, mais Edwin Jackson et ses partenaires n’en profitent pas vraiment. Résultat, les Belges se montrent toujours menaçants à l’abord du dernier quart (56-49, 30’).

Carl Ona Embo redonne rapidement un peu d’air à ses partenaires en inscrivant un trois-points précieux. En l’espace de trois minutes, la France inflige un 12 à 0 à la Belgique grâce notamment à une belle adresse de ses extérieurs à l’image Thomas Heurtel qui se régale derrière l’arc (68-49, 33’). Libert à trois-points tente bien de redonner des couleurs à sa formation, mais les Belges sont quelque peu dépassés. Les espaces sont de plus en plus importants, les Français en profitent à l’image de Fernando Raposo qui s’illustre au dunk. L’écart ne cesse d’augmenter et la France s’impose 78 à 61.

Demain les Bleuets joueront face au pays hôte, la Grèce, également invaincue dans cet Euro, pour la première place du groupe B.

France bat Belgique 78-61

Les Bleus débutaient leur Euro ce soir face à l’Italie, une première rencontre importante donc pour bien lancer sa compétition. Après quelques minutes d’approximation, l’intérieur choletais, Kevin Seraphin est le premier français à trouver le chemin du panier après deux lancers d’Edwin Jackson (4-5, 3’). Martinoni trouve la mire derrière l’arc et permet aux Transalpins de tenir la comparaison (7-10, 5’) avant un coup d’accélérateur initié par Antoine Diot. Le meneur français est bien inspiré et sert parfaitement ses partenaires (23-16, 9’).

Agressifs en défense les Bleus empêchent totalement leurs adversaires de s’exprimer. Les Italiens résistent grâce à une belle adresse à trois-points mais rapidement la profondeur de banc et les qualités physiques des Tricolores font la différence. Sous l’impulsion d’Edwin Jackson, les Français font le break et comptent 9 points d’avance à la mi-temps sur un panier de Thomas Heurtel (47-38).

Lamine Sambe lance parfaitement la deuxième mi-temps tricolore en réussissant un joli tir primé. Sur leur lancée, les Français poursuivent leurs efforts défensifs et gagnent de nouveaux ballons parfaitement exploités, l’écart monte à quatorze points sur deux lancers de Sarra Camara (57-43, 25’). En l’espace de trois minutes, les Tricolores encaissent un 6 à 0 et voient les Italiens revenir (57-49). Gentile et Jackson se répondent sur la ligne des lancers francs, le débat est alors équilibré mais la France reste en tête avant l’ultime période malgré un trois-points de Truccolo (59-54, 30’).

La France ne parvient pas à refaire l’écart et perd beaucoup trop de ballons, mais l’Italie maladroite n’en profite pas vraiment. Le score évolue peu, Carl Ona Embo et Thomas Heurtel donnent un peu d’air aux leurs, la France mène alors 63 à 55 (33’). Truccolo puis Martinoni à trois-points ramènent les Transalpins au contact d’Edwin Jackson et ses partenaires (63-60, 35’). Sandri met même les deux équipes à égalité avant que Carl Ona Embo trouve la faille derrière l’arc (66-63, 37’). Les Italiens n’abandonnent pas, Cournooth ne tremble pas sur la ligne des lancers contrairement Thomas Heurtel qui manque les deux. Mais l’arrière tricolore se rattrape immédiatement en inscrivant cinq points de suite offrant ainsi la victoire à la France (74-66).

France bat Italie : 74-66

Après avoir encaissé un 5 à 0 pour débuter la partie, la France s’est mis dans le sens de la marche derrière son  trio Fischbach-Cata Chitiga-Amant. En l’espace de quatre minutes les Bleuettes infligent un 18 à 2 à leur adversaire. Lors des cinq dernières minutes de ce premier quart, Ozolina tente bien relancer la machine lettone et limite la casse en ramenant sa formation à quatre longueurs des tricolores (22-18, 8’).

Les Françaises poursuivent sur leur lancée en s’appuyant sur une défense efficace, elles laissent littéralement leur adversaire sur place, 11 à 0 en l’espace de trois minutes à cheval sur les deux périodes. La France mène 36 à 20 sur un lay up d’Isis Arrondo. Galite finit par stopper l’hémorragie mais l’écart est fait (44-30, 20’).

Sous l’impulsion de leur intérieure vedette Niname, les Lettones reviennent sur le parquet avec de bien meilleures intentions mais la domination tricolore est sans partage à l’image d’une Aline Fischbach qui profite de la moindre contre-attaque ou du moindre espace pour creuser l’écart. Fidèles à leurs habitudes, les joueuses d’Alain Jardel se montrent appliquées en défense et contrôlent parfaitement le rebond. La Lettonie n’a pas les armes pour stopper Ana Cata Chitiga and co.

Toujours hors de portée, la France laisse cependant les Baltes revenir à douze points sous l’impulsion du duo Babkina-Ozolina (63-51, 34’). Mais l’intérieure berruyère, Ana Maria Cata Chitiga veille et met définitivement les Bleuettes à l’abri en inscrivant quatre points de suite (70-53). La France termine première de son groupe et reste invaincue après son succès 74 à 65 face à la Lettonie. En quarts de finale de l’Euro, l’Equipe de France affrontera la Turquie vendredi soir.

France bat Lettonie 74-65

Composition de l'Equipe de France

Entraineur : Jean Aimé Toupane
Assistants : Philippe Maucourant et Laurent Villa

Championnat d'Europe à Rhodes (Grèce) du 16 au 26 juillet 2009
16 juillet à 20h15 : France - Italie
17 juillet à 20h15 : France - Belgique
18 juillet à 18h00 : Grèce - France
Du 20 au 22 juillet : Huitièmes de finale
24 juillet : Quarts de finale
25 Juillet : Demi-finales
26 Juillet : Finale

Poussif, c'est l'adjectif qui définit le mieux le début de rencontre entre la Lituanie et la France. Les Baltes multiplient les balles perdues, les Tricolores les shoots manqués. Après sept minutes, le score est de 7-7. Triste spectacle que Mélanie Plust s'attache à égayer avec huit points lors du premier quart-temps pour véritablement lancer les hostilités (15-11, 10').

Les Lituaniennes ne parviennent pas à se défaire de la pression défensive et lâchent du lest. -8 après 15 mnutes, -13 à la pause. A 32,1% de réussite la Lituanie ne peut rivaliser tandis que Plust est sur un nuage, bien soutenue par Darline Nsoki. Le secteur intérieur français, dominateur à l'Euro, permet visiblement aux arrières de bénéficier d'excellentes positions de tirs.

Au retour des vestiaires Gintare Petronyte se démène pour limiter la casse. Avec succès dans un premier temps mais la qualité des rotations des Bleuettes vont faire la différence. Alain Jardel ouvre son banc. Avec succès : 16-4 pour les Françaises qui s'envolent (58-36, 30e). Il faut dès lors rester concentré pour gérer le dernier quart-temps. Un exercice effectué avec sérieux et la participation de toutes : 12 joueuses utilisées, 12 scoreuses différentes. La France est toujours invaincue et déjà en quarts de finale.

La France n'avait visiblement plus les jambes ni le coeur lors des matches de classement de 5 à 8 après sa très bonne prestation des quarts de finale face à l'Australie. Nicolas Lang avait pourtant bien débuté la rencontre en signant un 3/3 lors du premier quart-temps. Une précision qui n'empêche pas les Canadiens de virer en tête après 10 minutes et à la pause (38-35) grâce à une poussée de fièvre de Typhoon Nurse. Les débuts de troisième et quatrième quart-temps vont ensuite être fatals à la France. 11-4 pour le Canada puis 15-7 dans les premières minutes de ces deux périodes. Et même si Landing Sane se démène pour ramener les siens, les Bleuets ne reviendront pas d'un deuxième éclat qui les renvoie dans les cordes. La France concède sa quatrième défaite consécutive dans le Mondial et termine à la 8e place.

Classement final
1- Etats-Unis
2- Grèce
3- Croatie
4- Australie
5- Argentine
6- Porto-Rico
7- Canada
8- France
9- Lituanie
10- Espagne
11- Egypte
12- Kazakhstan
13- Nouvelle-Zélande
14- Angola
15- Iran
16- Syrie

Après avoir pulvérisé la Russie lors de la deuxième journée de la première phase, on attendait confirmation de la bonne forme des Françaises face à la Suède. Comme souvent c'est le secteur intérieur qui donne le ton d'entrée. Doriane Tahane et Marielle Amant impose leur puissance dans la raquette (8-2, 4e) avant que les arrière ne se mettent en route.

Mais les Suédoises s'accrochent, recollent et passent même devant dans le sillage de Staalvant (20-22, 12e). L'alerte est donnée mais Amant veille au grain, bien soutenue par Ana Cata-Chitiga. Les Bleues ferment l'accès au cercle et pendant 4 minutes 30, les Scandinaves restent muettes. Elles encaissent un 10-0 avant de rentre aux vestiaires (39-28).

Les troupes d'Alain Jardel ont désormais la rencontre bien en main. Lorsque Fischbach et Plust déchirent le filet au-delà des 6,25 m, l'écart grimpe même à +16 (51-35, 26e). Mais la Suède, valeur montante du basket féminin chez les jeunes, ne sont pas du genre à se laisser malmener. Les continuent de rester à portée de fusil et il faut une nouvelle accélération signée Arrondo puis Plust pour garder ses aises (56-48, 35e). La France va finalement s'imposer de 10 points après une série de tirs lointains des Suédoises. Les 20 ans et moins aborderont la deuxième phase lundi.

France bat Suède  70-60

Vainqueurs respectivement de la Biélorussie et de la Suède, La France et la Russie se retrouvait pour l’affiche du groupe D. Le premier quart-temps a été très équilibré (16-16), les deux équipes se sont rendues coup pour coup. Ensuite les Tricolores ont resserré les rangs en défense et privé la Russie du moindre espace. Résultat dans le sillage du duo Cata Chitiga – Amant la France s’échappe (28-20) et les joueuses de l’Est restent quasiment muettes (4 points inscrits en 10 minutes). Les Russes subissent les assauts répétés des tricolores. Jessica Clémençon à l’intérieur et Mélanie Plust derrière l’arc permettent aux Françaises de compter 15 points d’avance au moment de rejoindre les vestiaires (35-20, 20’).

La talentueuse intérieure russe, Natalia Vieru (1.96) sonne la révolte de son équipe dès la fin de la pause (37-25, 23’). Sur un lay-up de sa coéquipière, Grishaeva, la Russie n’est plus qu’a dix points (37-27) des Françaises qui connaissent un passage difficile. C’est Doriane Tahane qui finit par faire sauter le verrou russe. Elle est imitée quelques minutes plus tard par Aline Fishbach qui redonne une avance plus confortable à la France en inscrivant un joli trois-points (44-29, 27’). Un nouveau coup d’accélérateur des Françaises laisse leurs adversaires sans réponse, Virginie Brémont donne 21 points d’avance à la France sur un nouveau lay up (52-31, 30’).

Mélanie Plust et Isis Arrondo trouvent la mire à trois points et salent un peu plus l’addition (58-31, 32’). Après être restées plus de sept minutes sans marquer le moindre point, la Russie trouve enfin la faille grage à Galayda (58-33, 35'). La France est trop loin, les efforts des joueuses de l'Est sont inutiles, les joueuses d'Alain Jardel s'imposent 70 à 40 sur un dernier panier de Darline N'Soki.

France bat Russie 70-40

Il y a deux ans en Serbie, l'Australie faisait partie des favoris du Mondial U19. Invaincue en poules (6v-0d) elle avait pourtant trébuché face au Brésil d'un tout petit point en quarts de finale. Marty Clarke, le coach présent à Novi Sad, n'avait pas l'intention de revivre pareille frustration.

Impressionnant depuis le début du tournoi, leur superbe jeu collectif e met rapidement en place en début de rencontre. Alexis Tanghe frappe le premier (5-0) mais un sévère 0-11 remet les pendules à l'heure. Mais les hommes de Richard Billant ne s'en laissent pas compter. Une série à trois-points signée Lang-Albicy inverse la tendance et sur un rebond offensif de Yohann Jacques au buzzer du premier quart-temps, la France vire en tête de trois points (20-17).

La suite s'avère plus poussive. Les Australiens règlent la mire de loin dans le sillage de Jason Cadee et bouclent leur rebond. Résultat des courses 4/7 au-delà des 6,25 m et 11 prises à 5 sous les cercles. Les Français échappent quelques ballons et encaissent un 15-28 (35-45). La pause leur permet de retrouver leurs esprits. Christophe Leonard bouscule ses vis-à-vis et parvient à réduire l'écart de moitié. A chaque tentative d'échappée des Aussies, la France réplique, par Lang notamment.

Tout reste possible dans le money-time d'autant plus qu'Andrew Albicy est intenable. Lorsque, à 4'37 de la fin, Nicolas Lang fait mouche, l'exploit est à portée de main (71-66). Mais c'est le moment que choisit l'Australie pour retrouver son adresse alors que Albicy et Leonard perdent deux ballons. Jorden Page égalise puis remet le couvert de loin (71-74, 38e). Après un panier de Tanghe, un rebond offensif australien leur offre une deuxième chance de marquer. Ellis ne laisse pas passer sa chance à trois-points (73-77).

Des lancers manqués offrent une dernière chance à la France mais Tanghe craque à son tour sur la ligne et Broekhoff finit par rentrer ses lancers. Les demi-finales se sont envolées.

Australie bat France  79-73

Les françaises entament la rencontre par le bon bout et grâce à Allison Vernerey prennent rapidement un petit écart (8-3, 5e). Mais c’est la défense des Tricolores, désormais redoutée dans cet Eurobasket, qui fait la différence. Quelques minutes plus tard c’est Esther Niamke qui porte l’écart déjà à +12, en inscrivant cinq points de suite (17-5, 8e). Et c’est en fin de quart-temps que Vernerey maintient cet écart par un tir à 7 secondes du « gong » (19-7).

Dans le second quart les deux équipes cumulent pertes de balles et tirs manqués. C’est enfin au bout de trois minutes que Gandega trouve la route des filets en faisant grimper l’écart (21-7), puis Minte, 30 secondes plus tard à +18 (25-7). Snokiaite tente bien de réveiller les siennes en inscrivant cinq points de suite mais la Lituanie arrive à la pause avec 19 points de retard (33-14).

A la reprise, le sérieux des joueuses et le travail d’analyse vidéo réalisé par le staff technique (Grégory Morata et Nathalie Lesdema assistants de Jérôme Fournier) sur les adversaires du jour porte ses fruits et l’écart grimpe jusqu’à +21 points sur un lancer-franc de Strunc (50-29, 29e).

Le dernier quart-temps sera une formalité qui n’a pas été abordé par-dessus la jambe face aux championnes d’Europe en titre. L’écart se maintient et Jérôme Fournier fait tourner son effectif. Avec 22 balles perdues au total sur la rencontre la Lituanie ne pouvait pas espérer rivaliser avec les Françaises. De leurs côtés les Bleues qui avaient été gourmandes la veille face à la République Tchèque dans ce secteur se sont très bien comportées avec 12 unités. Le score est scellé par un panier « at the buzzer » de Bousbaa (68-44).

Demain la France aura mérité son jour de repos avant d’aborder vendredi à 13h45 son quart de finale face à la Lettonie, qui termine à la quatrième place du groupe E. Cette rencontre « couperet » semble tendre les bras aux coéquipières d’Adja Konteh pour atteindre le dernier carré mais les Lettonnes joueront sans pression et n’auront rien à perdre face à l’épouvantail Bleu Blanc Rouge.

France – Lituanie : 68-44 (19-7, 14-7, 17-15, 18-15)

La France avait son destin en main avant d'affronter la Grèce dans la nuit de mardi à mercredi. Une vcitoire face aux champoins d'Europe juniors et la route des quarts de finale s'ouvrait aux Bleus. Une défaite et il faudrait compter sur le sérieux des Etats-Unis déjà qualifiés et assurés de la première place de leur poule.

Est-ce cette pression sur leurs épaules qui paralysa d'entrée les Bleuets mais toujours est-il que les troupes de Richard Billant son totalement passées à côté de leur première mi-temps. Très vite Nikolaos Pappas, dont les droits appartiennent au Real Madrid, a pris le match à son compte menant les siens à un 13-2 en quatre minutes. Un temps-mort parvient à stopper l'hémorragie mais le mal est fait (13-21, 10e). L'écart va se stabiliser durant le deuxième quart-temps mais à deux minutes de la pause, Pappas à nouveau se fend d'un contre, d'une passe, d'une interception et d'un panier avec la faute. La Grèce pointe à +15 au retour aux vestiaires.

Parvenant à priver la France des bonnes positions extérieures qui ont permis à ses shooteurs de faire de gros dégâts depuis le début du Mondial, la Grèce poursuit son travail de sape (40-60, 30e). La cause semble entendue mais les Français vont se lancer dans un superbe baroud d'honneur. Avec Leonard en percussion et Bourhis en artificier de service, les Bleuets signent un 11-1 en quatre minutes. Les champions d'Europe vacillent un instant mais tiennent bon avant une nouvelle poussée de fièvre de Bourhis. A 32 secondes de la fin le Dijonnais réussit un nouveau tir primé et ramène la France à -5. Mais Kaselakis et Pappas ne tremblent pas aux lancers-francs et préservent l'essentiel (72-76). La victoire de justesse obtenue par les Etats-Unis 76-69 sur la Lituanie envoie cependant la France en quarts face à l'Australie.

Grèce bat France : 76-72