La France confirme
Après sa préparation impeccable (10 matches, 10 victoires) la France se devait de ne pas rater son départ dans l'Euro face à l'équipe la plus faible de la poule, la Slovénie. Mais comme c'est souvent le cas, la mise en route est quelque peu poussive. Les 20 ans et moins n'inscrivent que trois points en plus de trois minutes et Adrien Moerman, le meilleur joueur des matches amicaux, a quelques difficultés à régler son tir. Mais revenu au dernier moment d'un stage avec les A, Ludovic Vaty domine dans la raquette. Le pivot de Pau inscrit 9 points à vitesse grand V et voit ensuite débarquer à ses côtés Kim Tillie. L'étudiant d'Utah fait apprécier sa polyvalence intérieure-extérieure et les Bleuets signent un superbe 15-1 lors des trois dernières minutes du quart-temps (de 11-10 à 26-11). L'occasion est belle pour tester la profondeur d'un banc qui doit faire la force de l'équipe de Richard Billant sur la longueur de la compétition. Les remplaçants maintiennent tranquillement l'écart et lorsqu'Antoine Diot refait son apparition, il rappuie sur l'accélérateur pour atteindre la barre des 20 points de différence (36-16, 16e). La France a posé sa patte sur la rencontre en imposant notamment sa puissance près du cercle.
Au retour des vestiaires le constat est le même. La Slovénie est incapable de contenir Vaty et comme les arrières Abdoulaye M'Baye et Edwin Jackson sont au diapason, l'affrontement tourne vite au massacre (62-28). L'arrière villeurbannais enquille les trois-points puis ses coéquipiers agrémentent ce festival de quelques dunks bien sentis. Dès lors le seul intérêt est de deviner quel sera le gouffre final qui séparera les deux formations. Dans ces conditions il est logique d'assister à un léger relâchement tricolore. Tous les joueurs ont la possibilité de s'exprimer avec un temps de jeu maximal ne dépassant pas les 22 minutes. La France s'impose 91-46 avant de retrouver demain la Russie, qui a poussé la Serbie, championne du Monde U19, dans ses derniers retranchements.
Au micro de la FIBA Europe, Philippe Ory l'avait annoncé. La France ne faisait pas partie des favoris de l'Euro, ses troupes traversent parfois de très mauvaises passes et la Croatie avait souvent pris le dessus lors des confrontations entre les deux équipes. Mais pour cette rencontre décisive dans l'optique d'une qualification en demi-finale, les compteurs sont remis à zéro. Et si les hommes au damier prennent un meilleur départ (10-5, 3e), Alexis Tanghe a vite fait de remettre la France sur les rails (15-18, 8e). Lorsque Christophe Leonard et Nicolas Lang se mèlent à la fête, les juniors font un premier écart (39-27, 15e). Surprise du chef, Thomas Célerier, habituellement discret en attaque, se fend de plusieurs paniers intérieurs particulièrement précieux. Andrew Albicy a ensuite le bon goût de réussir un tir à trois-points au buzzer de la mi-temps pour enfocer un peu plus le clou (47-34).
Et au retour des vestiaires, les Français maintiennent la pression. Les arrières sont toujours inspirés et adroits et les Croates sont au bord de la rupture (51-34). Ils vont cependant trouver dans le feu-follet Toni Prostran le scoreur capable de les faire recoller. Le micro meneur se déchaîne et les deux autres vedettes de la Croatie, Tomislav Zubcic et Mario Delas se mettent au diapason. Bilan des dégâts : 9-0 et tout ou presque est à refaire (61-56). Dès lors il faut tenir face aux assauts répétés d'adversaires décidés à renverser la vapeur. L'écart joue à l'accordéon mais sur un bon passage d'Ivan Ramljak, les Bleuets sont à la traîne pour la première fois depuis bien longtemps (70-71, 36e). Dans ces conditions il serait facile de craquer mais les juniors trouvent l'agressivité nécessaire pour aller chercher des points sur la ligne. Ces mêmes lancers-francs échappent à Zubcic et Radosevic qui signent un 0/4 au plus mauvais moment. A 42 secondes de la fin et +1 pour la France, les Croates vont avoir à trois reprises l'occasion de s'imposer. Mais leurs trois shoots sont repoussés par le cercle. Les juniors sont en demi-finale ! Toujours en course pour une médaille et qualifiés pour le Mondial U19 de l'été prochain. Une véritable performance.
Après sa grosse déconvenue lettonne, la France se devait de réagir face à la Turquie du monumental intérieur Enes Kanter, meilleur marqueur et rebondeur du tournoi (24,8 pts, 13,3 rbds) et qui présente la particularité d'être encore un cadet (16 ans) appelé à disputer l'Euro U16 dans quelques semaines . Première information rassurante, les Bleuets sont entrés rapidement dans le match avec un gros impact sous le cercle de Miguel Buval et un Andrew Albicy efficace à la manoeuvre (14-9, 6e). Mais Kanter veille au grain et commence son entreprise de démolition. La bataille est lancée (18-19, 10e). Bien en place défensivement et emmenés par des grands inspirés, les juniors débutent le deuxième quart-temps sur un 9-0 du meilleur effet. Le trou est fait mais quelques ballons perdus offrent des paniers faciles à la Turquie qui recolle (33-30, 16e) avant de prendre une nouvel éclat sur une série de tir à trois-points. Cependant rien n'est fait à la pause (42-36).
Pour cette rencontre décisive, Philippe Ory a quelque peu réduit ses rotations. Logique car le technicien tricolore a trouvé des leaders d'attaque. Tanghe fait preuve d'une grande efficacité et Albicy est totalement intenable. Ses fixations martyrisent la défense des hommes au croissant et ouvrent des brèches béantes dans lesquelles s'engouffrent ses coéquipiers. Les ailiers se régalent au lay-up et la France se détache irrémédiablement (50-39 puis 64-45, 28e). Les Bleuets ont bien le match en main même si une certaine disette offensive en début de quatrième quart-temps permet aux Turcs de croire à un éventuel retour (72-57, 35e). Il n'en sera rien car Albicy reprend ses raids pour servir parfaitement Tanghe puis Lang de loin (79-59, 38e). La France obtient donc sa troisième victoire de l'Euro et peut toujours viser une place en demi-finale.
10 matches, 10 victoires. Les 20 ans et moins ont réalisé une phase de préparation parfaite avant d'entamer l'Euro vendredi à Riga, en Lettonie. Au passage, les troupes de Richard Billant ont accroché à leur tableau de chasse des poids lourds comme la Lituanie, la Turquie, l'Espagne ou la Grèce. Malgré des blessures (Rodrigue Beaubois, forfait) et des allers-retours avec les A (Ludovic Vaty, Abdoulaye M'Baye), un groupe s'est réellement créé. Une escouade qui compte dans ses rangs sept champions d'Europe juniors 2006 et où les nouveaux venus apportent un plus non négligeable. Les espoirs ont ainsi très vite fait le deuil de l'absence des deux draftés Nicolas Batum et Alexis Ajinça. A l'intérieur, la dureté est de mise. Adrien Moerman est dans une forme éblouissante (19,7 pts, 7,0 rbds de moyenne à Quimper) tout comme son compère Kim Tillie, utilisé à toutes les sauces, du poste 3 au poste 5 (14,7 pts, 7,7 rbds en Bretagne). Impressionnant physiquement, redoutable à 4/5 mètres, l'étudiant d'Utah en NCAA pourrait être la grande révélation du championnat d'Europe. Avec le retour de Ludovic Vaty, la France est armée dans la raquette, d'autant plus que Kevin Seraphin a séduit le coaching staff par sa capacité à lancer son physique de déménageur pour effectuer le sale boulot. Enfin Johwe Casseus et ses 2,09 m sont montés en puissance au fil des rencontres.
Leader charismatique de cette génération, Antoine Diot est un parfait chef d'orchestre et sait se mettre en retrait pour laisser briller ses coéquipiers à la main chaude comme c'est souvent le cas d'Edwin Jackson. Le futur arrière de Nanterre est capable de faire exploser n'importe quelle défense en un minimum de temps tandis qu'Abdoulaye M'Baye est le finisseur parfait pour une formation qui affectionne le jeu en transition. En relais sur le poste de meneur, Richard Billant a le choix entre le sobre Antoine Eito et l'incadescent Thomas Heurtel au shoot extérieur meurtrier. Enfin Rudy Jomby a le physique pour évoluer sur les postes 2 et 3 et a su gagner sa place grâce à sa constance depuis le premier rassemblement à Levallois le 2 juin dernier, tandis que Meredis Houmounou est l'indispensable homme des missions défensives.
Le tableau pourrait être idyllique mais la France va devoir se méfier pour être tombée dans le groupe de la mort de l'Euro. Slovénie, Serbie et Russie sont en effet au programme de la première phase. Les Serbes présentent un effectif de rêve, particulièrement sous les panneaux, et sont les favoris après leur titre de Champion du Monde des 19 ans et moins conquis l'été dernier. Quant aux Russes, le talent est bien là même si la constance leur fait parfois défaut. La Slovénie enfin semble un ton en dessous. Début des hostilités vendredi à Riga.
Pour ce début de la deuxième phase, la France débute difficilement puisqu'il faut presque quatre minutes avant de voir Alexis Tanghe réussir un lancer-franc et le premier panier dans le jeu se fait attendre. Les Lettons ont été plus rapides à la détente et mènent déjà 10-1 quand Philippe Ory arrête le massacre en prenant un temps-mort. L'entraîneur français via pianoter sur son banc tout le premier quart-temps pour tenter de trouver les associations les plus performantes mais sans grand succès. Les juniors présentent un très faible 4/15 aux tirs et ont été laminés au rebond (14-4). Fort heureusement Nicolas Lang et Tanghe ont la bonne idée de marquer deux paniers dans les dernières secondes qui limitent les dégâts (10-18, 10e). Le futur dijonnais est en verve mais c'est avant tout l'intensité défensive de la France qui lui permet de rester dans le match. Les paniers se font rares et en cinq minutes, le score ne bouge pas ou presque (15-20, 15e). Mais alors que, mis à part Nicolas Lang, les Bleuets manquent toujours cruellement d'inspiration offensivement, les Lettons retrouvent du mordant grâce à Kristers Zeidaks et Kalvis Krumins qui compilent 21 points et 12 rebonds avant la pause. Un 20-11 vient récompenser cette bonne passe et pour la France, l'addition est salée (26-40).
Et le pire est à venir. Le bateau tricolore continue de couler corps et bien dans le troisième quart-temps. Tous les joueurs baltes trouvent le chemin du panier et l'écart prend des proportions abyssales alors qu'en préparation la France s'était imposée 85-54 lors du tournoi de préparation à Evry. Mais l'Essonne est bien loin et la Lettonie tient sa vengeance. Au tout début du quatrième quart-temps, sur une claquette, la différence atteint les 30 unités (40-70) ! Le match est plié et les dernières minutes ne servent qu'à faire illusion à trois-points. Mais il est bien trop tard.
Lettonie bat France 83 à 62
Les entraîneurs français ne pouvaient sans doute rêver d'un tel dénouement après avoir débuté le championnat d'Europe de la pire des manières. Mais à Amaliada la vérité d'un jour n'est véritablement pas celle du lendemain. Plus tôt dans l'après-midi, l'Allemagne, vainqueur de la France en ouverture, a totalement sombré face à l'Ukraine (-23), laissant aux Bleus la possibilité de viser la première place de la poule et, cerise sur le gâteau, d'effacer des tablettes leur défaite. Mais pour ce faire il fallait dominer la Russie. Et d'entrée de jeu, les troupes de Philippe Ory vont démontrer qu'elles n'ont pas l'intention de laisser passer pareil cadeau. Les tirs à trois-points pleuvent de tous côtés et après quatre minutes, les Russes sont déjà à la traîne (11-2). Les rotations sont incessantes et la défense serrée et même si les débats s'équilibrent, l'excellent rendement d'Andrew Albicy permet à la France de conserver le leadership (20-14, 13e). Le meilleur scoreur russe, Sergey Palkin, réussit sur quelques pénétrations à ramener les siens dans la course (26-26) mais deux nouvelles flèches de loin maintiennent les Bleuets en tête (32-28, 20e).
Après les extérieurs, ce sont les intérieurs qui se mettent en valeur au retour des vestiaires. Alexis Tanghe, Miguel Buval, Chrislain Cairo sont tour à tour inspirés mais alors que les Russes recollent complètement il faut toute l'adresse de Nicolas Lang de loin pour ne pas être dépassé au tableau de marque (51-48, 30e). Le suspense est total mais alors que les Français s'étaient effondrés lors du quatrième quart-temps de leur rencontre face à l'Allemagne, ils vont cette fois sortir le grand jeu. A chaque rapproché russe répond un panier tricolore et Lang, la révélation du tournoi de Mannheim, a bien la main chaude. Une adresse qui libère quelques espaces, notamment pour Tanghe qui prend le relais pour signer un jump-shot de la plus haute importance à moins de trois minutes du buzzer (64-58). La parole est ensuite à la défense et malgré de multiples occasions, les Russes ne parviennent pas à trouver la distance. La France assure aux lancers-francs et se présentera donc "invaincue" pour le début de la deuxième phase mardi.
Les jeunes pousses tricolores avaient certainement à cœur de se racheter devant leur public, des deux défaites enregistrées lors des deux premières journées. Mais en face les Ibériques n’ont pas fait de sentiments et ont dominé leur sujet. Les Espagnoles s’imposent finalement de 21 points (76-55).
Espagne bat France : 76-55
Retrouvez toute l’actualité des Équipes de France sur www.basketfrance.com/_edf
Passée la déception de la demi-finale perdue face à la Lituanie, les Françaises avaient à cœur de se rattraper cet après-midi face à la République Tchèque lors de la petite finale de cet Euro juniors. Le début du match est très disputé, les deux équipes sont au coude à coude avant que Elhotova trouve ses marques à trois-points et donne ainsi six points d’avance son équipe Tchèque (11-5, 4’). Les Françaises réagissent et reviennent grâce notamment à l’efficacité de Diandra Tchatchouang. Les Bleues n’ont que deux points de retard à la fin du premier quart.
Le match reste longtemps très équilibré. L’adresse longue distance (7/12 à trois-points) des Tchèques ne suffit pas à faire craquer de valeureuses tricolores qui répondent présentes à l’image d’Allison Vernerey (7 points et 6 rebonds) dans la raquette. En face, les solutions offensives sont variées à l’image de Brezinova qui se montre aussi bien en réussite derrière l’arc (2/2) qu’efficace au rebond (12).
Au moment d’aborder le money-time, les Françaises, portées par une Diandra Tchatchouang exceptionnelle, sont toujours là (58-58, 35’). Mais la machine bleue va s’enrayer et Stara, sur un nouveau tir primé, va donner 5 points d’avance à son équipe (58-63). L’arrière tchèque est imitée quelques minutes plus tard par Elhotova qui d’un tir primé donne le coup de grâce aux protégées de Grégory Halin à seulement 3 minutes du buzzer (68-58). Les Françaises ne s’en relèveront pas, c’est la République Tchèque qui monte sur la troisième marche du podium. Score final : 70-61.
République Tchèque bat France : 70-61
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur www.basketfrance.com/_edf
Les Françaises n'ont jamais été en mesure d'inquiéter leur adversaire. Malgré les efforts du duo Plust-Gaillou, les Transalpines ont fait la course en tête pendant tout le match ne laissant aucune chance à leur adversaire du jour de revenir dans la partie. Les Tricolores s'inclinent de 19 points (66-47).
Italie bat France : 66-47
Retrouvez toute l'actualité des Equipes de France sur www.basketfrance.com/_edf
Après sa déconvenue allemande de la première journée, les juniors n'avaient d'autre choix que de s'imposer face à l'Ukraine, défaite par la Russie. La mise en route est cependant poussive pour les Bleuets avec quatre petits points inscrits en quatre minutes. Fort heureusement leurs advesaires ne sont guère plus inspirés. Nicolas Lang va contribuer à débloquer la machine et grâce à l'un de ses tirs à trois-points, la France prend sept longueurs d'avance à l'issue du premier quart-temps (19-12). Mais les Ukrainiens ne s'en laissent pas compter et vont trouver à leur tour un scoreur providentiel en la personne de Ruslan Orvetchenko. Celui-ci se fend de 10 unités lors du premier acte alors que Christophe Leonard, leader attendu des juniors, est en grande difficulté. Les pourcentages de réussite sont en chute libre et dépassent péniblement les 30%, d'un côté comme de l'autre. Un bon passage d'Andrew Albicy avant de rentrer aux vestiaires offre un matelas plus confortable à la France même si Orvetchenko aux lancers-francs, parvient à limiter la casse (33-26).
Ce n'est que partie remise puisque les troupes de Philippe Ory ne relâchent pas la pression après la pause. Alexis Tanghe sort de sa boîte et un 11-0 vient sanctionner cette montée en régime. Les Ukrainiens enchaînent les tirs ratés et lorsque Leonard trouve enfin la mire, la barre des 20 points d'écart est atteinte (50-30, 26e). Quelques maladresses et quelques lancers-francs abandonnés en cours de route permettent cependant au pivot Oleksandr Osnach de maintenir un semblant de suspense avant le début du money time (52-38). Ce moment de flottement s'avère passager grâce à la précision aux tirs de Florian Thibedore et l'abattage dans la raquette de Chrislain Cairo. L'intérieur bondissant du Centre Fédéral réalise une belle moisson au rebond et son association avec Tanghe est positive pour des juniors parfois empruntés dans ce secteur. De nouveau lâchée (66-44, 34e), l'Ukraine, cette fois, ne reviendra pas.
En réalisant une entame de match catastrophique, 0 sur 15 aux tirs lors du premier quart-temps, les joueuses de Grégory Halin se sont rapidement mises en difficulté face à la Lituanie, la seule équipe invaincue de cet Euro. Les Baltes profitent de la maladresse tricolore et de quelques ballons perdus par leurs adversaires (11 en 10 minutes) pour prendre les choses en main. C’est bien entendu l’incontournable intérieure Paugaïté qui se charge d’alimenter la marque, dans ces conditions les trois lancers inscrits par Allison Vernerey et Diandra Tchatchouang ne pèsent pas bien lourd dans la balance (18-3, 10’).
Le cauchemar des jeunes tricolores se poursuit et Solpova porte même l’avance de ses partenaires à 20 unités sur un nouveau tir primé (23-3, 11’). Il faut attendre la 13e minute pour voir la France inscrire son premier panier en jeu, il est l’œuvre d’Allison Vernerey (23-5). La France est toujours en difficulté mais semble relever la tête sous l’impulsion de Laurie Datchy qui inscrit quatre points consécutifs. En face Paugaïté poursuit son travail de sape et cumule déjà 12 points et 6 rebonds en 14 minutes de jeu. Pénalisées par les fautes, Diandra Tchatchouang et Myriam Igoufe sont rappelées sur le banc par Grégory Halin. Dans ces conditions les Françaises ne peuvent pas rivaliser avec la puissance de feu de leur adversaire (33-14, 20’).
Le passage au vestiaire semble n’avoir rien changé pour l’Équipe de France qui pourtant ne ménage pas ses efforts mais la Lituanie semble bien au dessus. Dans la raquette comme à trois-points les baltes sont intraitables. Solopova se régale derrière l’arc. La Lituanie mène alors 45 à 20 (24’). Allison Vernerey est bien seule pour éteindre l’incendie et sous impulsion les Françaises refont une petite partie de leur retard (45-26, 24’).
Le dernier acte est une simple formalité pour les Lituaniennes qui dominent les débats de la tête et des épaules. Malgré une bonne réaction de Laurie Datchy qui ramène ses partenaires à 16 points (50-34), les joueuses de l’Est éteignent immédiatement les minces espoirs adverses à coup de trois points assassins (55-34, 33’). Les Bleues n'ont plus les forces de régair, la Lituanie reste invaincue et se dirige vers la finale. Le calvaire tricolore s'achève sur le score de 68 à 45.
Lituanie bat France : 68-45
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur : www.basketfrance.com/_edf
Après seulement un stage de préparation d'une semaine, il est souvent difficile de trouver des automatismes entre les joueuses. Pourtant, les joueuses de Pierre-Olivier Croizat se montrent bien présentes en début de rencontre grâce notamment à l'efficacité de Margaux Gaillou dans la raquette.
Dominatrices pendant les trois premiers quart-temps (40-30), les Tricolores sont ensuite mises sous pression face à la défense très agressive des Grecques. Avec leur défense très haute, les Héllens récupèrent de nombreux ballons et prennent ainsi la direction des opérations avant de l'emporter 53 à 48.
Grèce bat France 53-48
Espagne bat Italie 58-55
Retrouvez toute l'actualité des Equipes de France sur www.basketfrance.com/_edf
Un début de match compliqué où les deux équipes enchaînent tirs manqués et balles perdues. Mais ce sont les Allemands qui ouvrent la marque et parviennent à infliger une série de 10-2 aux Français. Sous l’impulsion d’Alexis Tanghe et de Nicolas Lang, les protégés de Philippe Ory réussissent à recoller au score à la fin du premier quart temps (13-9).
À la reprise, les jeunes voisins d’Outre-rhin maintiennent leur rythme et n’hésitent pas à s’infiltrer dans la raquette tricolore pour inscrire quelques paniers sous le cercle et avec la faute. Le trio Tanghe-Lang-Bourhis essaient de soulager leur équipe grâce à quelques tirs à trois points et de bonnes passes décisives. Les Allemands tentent de faire le break grâce à Maik Zirbes (32-23), mais Jonathan Bourhis veut faire réagir son équipe en inscrivant de nouveau un tir primé (3/4 à trois points), suivi d’un panier de Jérôme Sanchez à deux points. Le coach de
En ce début de deuxième mi-temps le néo-choletais, Christophe Léonard, devient très entreprenant et manque quelques paniers près du cercle. Renversement de situation et le duo allemand Stuckey-Giffey enfile 13 points et passe devant les Français (43-46). Philippe Ory réagit en faisant quelques changements. Bourhis fait son entrée en jeu et montre à quel point il est adroit aujourd’hui en inscrivant de nouveau un tir longue distance. Alexis Tanghe en fait de même et fait parler sa taille pour s’imposer dans la raquette (50-48). Mais les coéquipiers de Zirbes n’ont pas dit leur dernier mot et l’avantage du score ne cesse de changer de banc. Un quart temps joliment terminé par un tir primé de Nicolas Lang permettant aux tricolores de mener 57 à 54.
Dernier quart, où les deux nations continuent leur chassé-croisé. À 5 minutes de la fin du match, Alexis Tanghe, deuxième meilleur marqueur de l’équipe effectue sa cinquième faute et les joueurs de Kay Blümel en profitent pour égaliser (65-65). La sortie de Tanghe assomme les Français qui après avoir encaissé 5 points prennent un temps mort. Une pause qui n’aura pas suffit à ressaisir les Français. À noter, tout de même, la belle performance d'Andrew Albicy(5 pts, 6 pds, 5 ints et 2 rbds). Les Bleuets s’inclinent sur le score de 81 à 73.
Les Points des Français : Bourhis 20, Tanghe 17, Lang 11, Léonard 9, Albicy et Sanchez 5, Cairo 4, Thibedore 2, Buval/Lacombe/Celerier et Sané 0
Pour information, voici le programme de l’Équipe de France Masculine U18 :
Samedi 26 juillet à 20h15 : France - Ukraine
Dimanche 27 juillet à 20h15 : France - Russie
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur www.basketfrance.com/_edf/
Ambiance particulière jeudi soir pour le dernier match de poule avec deux équipes déjà qualifiées pour les demi-finales et qui pourraient avoir dans l'idée de ne pas trop dévoiler leurs armes avant éventuellement se retrouver plus tard dans la compétition et de reposer quelques joueurs majeurs. Grégory Halin a choisi de jouer le jeu à l'entre-deux initial et comme bien souvent ce sont Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey qui donnent le la pour propulser la France en tête (15-8, 5e). La suite est plus poussive avec de nombreux shoots manqués des deux côtés. L'écart va ainsi se stabiliser et les deux entraîneurs s'attachent à faire tourner leur effectif.
Les 24 joueuses inscrites sur la feuille de match ont largement l'occasion de s'exprimer. A la mi-temps, Françaises et Russes sont au coude à coude (35-33). Mais en milieu de troisième quart-temps, après qu'Allison Vernerey ait réussi un double-pas, la Russie passe un 11-1 dans le sillage d'Anastasiya Shilova, auteur d'une belle série longue distance. Les Russes ont le match bien en main et vont pousser leur avantage au niveau de la barre des 10 unités à cinq minutes de la fin. La réussite extérieure qui avait marqué le début de tournoi des juniors est cette fois absente et contrairement aux autres formations, la France ne peut imposer à son adversaire du jour ses qualités athlétiques au rebond. 3/21 à trois-points, 22 balles perdues, le cocktail est fatal aux Bleuettes qui croiseront donc avec la Lituanie, seule équipe invaincue du tournoi, samedi en demi-finale.
La série de victoire des 20 ans et moins masculins a atteint les sept unités après les excellents résultats enregistrés au Luxembourg contre à quelques gros calibres du Continent comme la Lituanie ou l'Espagne. Tous les adversaires des Français ont souffert face à une défense bien en place tandis qu'en attaque Adrien Moerman (19,0 pts) et Kim Tillie (14,8 pts) ont séduit, notamment dans des rôles d'ailiers qui n'est pas le leur habituellement. Richard Billant doit cependant jongler avec un effectif fluctuant au sein duquel Ludovic Vaty et Abdoulaye M'Baye ont fait leurs valises pour Vichy et les A tandis que leurs coéquipiers prenaient la direction de Quimper. Enfin la mauvaise nouvelle est venue de l'infirmerie : Rodrigue Beaubois, éblouissant lors des deux premiers matches amicaux des Bleuets est forfait pour l'Euro suite à une blessure à la main. France bat Luxembourg 111-57 France bat Lituanie 83-58 France bat Turquie 88-82 France bat Espagne 84-76 France bat Russie 75-69
Les marqueurs : Tillie (24), Moerman (16), Jackson (13), Diot (11), M'Baye (9), Jomby (9), Hounoumou (7), Eito (6), Michel (5), Casseus (4), Vaty (4), Heurtel (3).
Les marqueurs : Tillie (16), Jomby (15), Diot (15),Vaty (10), Seraphin (8), Moerman (7), Hounoumou (3), Eito (2), Michel (2), Heurtel (2), Sy (2), M'Baye (1).
Les marqueurs : Moerman (22), Jackson (17), Diot (15), M'Baye (10), Sy (5), Vaty (4), Tillie (2), Hounoumou (2), Eito (2), Seraphin (-), Heurtel (-), Casseus (-).
Les marqueurs : Moerman (33), Tillie (18), Vaty (8), Heurtel (5), Jackson (5), Jomby (4), Eito (3), M'Baye (2), Michel (2), Seraphin (2), Casseus (2), Sy (-).
Les marqueurs : Moerman (17), Tillie (14), Jackson (12), Diot (9), Hounoumou (9), Jomby (5), Seraphin (3), Heurtel (2), Michel (2), Casseus (2), Eito (-), Sy (-).
Après quasiment 20 matches de préparation, les juniors ont conclu la phase théorique de leur été. Les travaux pratiques débutent demain vendredi avec un premier match de poule face à l'Allemagne.
A Krestena :
France bat Lituanie 80-77
Les marqueurs : Tanghe (23), Lang (15), Albicy (10), Cairo (9), Lacombe (7), Thibedore (6), Celerier (4), Bourhis (3), Sanchez (3), Buval (-), Sane (-), Leonard (NPJ).
France bat Italie 66-59
Les marqueurs : Albicy (15), Leonard (8), Lang (6), Bourhis (6), Thibedore (6), Sanchez (5), Buval (4), Sane (4), Cairo (4), Lacombe (4), Tanghe (2), Celerier (2).
Grèce bat France 69-48
Les marqueurs : Tanghe (13), Albicy (12), Leonard (9), Sane (6), Sanchez (3), Bourhis (2), Buval (1), Lacombe (1), Thibedore (1), Lang (-), Cairo (-), Celerier (-).
Leur bilan aurait pu être immaculé dans un faute d'inattention fatale contre la Croatie lors du tournoi de Naoussa en Grèce. Les cadets ont en effet concédé une défaite au buzzer sur un rebond offensif laissé à des Croates pourtant dépassés par la bonne alternance entre jeu rapide et jeu placé en première mi-temps (+11). Mais le manque de réalisme et de patience face à la défense de zone a ensuite relancé les débats. Contre la Slovénie, la France a en revanche fait la différence dès le deuxième quart-temps (25-9) pour terminer à +27 malgré un bon passage adverse à trois-points. Enfin une très grosse défense sur les deux meilleurs joueurs grecs a permis de conclure sur un succès après avoir compté plus de 20 points d'avance, un avantage réduit de moitié par une press tout terrain qui a entraîné quelques instants de panique.
France bat Slovénie 91-64
Les marqueurs : Westermann (12), Cadart (11), Diakite (11), Fournier (10), Keita (9), Benkloua (8), Pourchot (8), Sambe (7), Radjouki (6), Pinda (5), Labeyrie (4), Mauve (-).
Croatie bat France 67-65
Les marqueurs : Keita (16), Diakite (14), Benkloua (11), Westermann (10), Fournier (6), Sambe (4), Mauve (4), Labeyrie (-), Pourchot (-), Cadart (-), Radjouki (-), Pinda (-).
France bat Grèce 72-61
Les marqueurs : Westermann (17), Labeyrie (11), Pinda (10), Radjouki (8), Keita (6), Benkloua (6), Cadart (4), Pourchot (4), Diakite (11), Fournier (2), Sambe (2), Mauve (-).
Les juniors tiennent enfin leur match référence dans leur Euro. Après quatre victoires sur un écart moyen de 36,5 points (!), les jeunes françaises ont trouvé à qui parler avec leurs homologues espagnoles. Les Bleuettes sont pourtant les plus rapides à se mettre en ordre de marche avec une Diandra Tchatchouang très présente. En sept minutes, elles ont déjà fait le trou : 13-4 avec une défense particulièrement efficace. Mais cette débauche d'énergie se paye au niveau des fautes et alors que quelques lancers-francs sont abandonnés l'Espagne recolle à vitesse grand V à la faveur d'un 8-0. Tout est à refaire. Tchatchouang repasse en mode MVP en enchaînant les paniers (25-16, 15e) pour pointer à 14 unités. A sa sortie c'est Allison Vernerey qui prend le relais mais grâce à une adresse retrouvée, les Espagnoles parviennent à limiter les dégâts à la pause (36-31) même si elles ne trouvent pas la parade au duo infernal tricolore (26 pts).
A la reprise, la meneuse Cristina Ouvina perfore à plusieurs reprises la défense française pour ramener les siennes totalement dans la course (40-40, 24e). Les deux équipes se rendent coup pour coup et à la moindre tentative d'échappée de la France répond un rush espagnol. Margaux Okou Zouzouo a cependant le bon goût de réussir un tir au buzzer du troisième quart-temps pour offrir un mince matelas aux championnes d'Europe cadettes (54-49). Dommage simplement que la gabegie se poursuive sur la ligne de réparation, une donnée qui se paye souvent chère lors des rencontres serrées. Le quatrième quart-temps est extrêmement tendu et inscrire un panier tient de l'exploit. A trois minutes de la fin, sur une passe décisive d'Ouvina, Marta Xargay égalise : 56-56. Les Espagnoles multiplient les fautes sur Allison Vernerey, gigantesque au rebond offensif mais en plein doute aux lancers-francs. La nouvelle recrue de la SIG en Nationale 1 va se rendre à 22 reprises derrière la ligne et ne convertir que 8 tentatives. C'est elle toutefois qui signe un panier clé pour faire respirer la France (60-56). A 20 secondes du buzzer, Marta Tudanca a cependant l'occasion d'égaliser mais son lay-up tourne autour du cercle. Vernerey gobe son 15e rebond puis Diandra Tchatchouang met fin au suspense aux lancers. Les juniors sont toujours invaincus et sont déjà assurées de participer aux demi-finales.
Atomisée de 40 points par l'Espagne lors de la dernière journée de la phase de poule, les Bulgares ne devaient leur place en deuxième phase qu'à leur seule victoire sur la Biélorussie. Un succès non comptabilisé dans le nouveau groupe. Les ambitions des joueuses de Sofia n'ont donc pas grand chose à voir avec celles nourries par les Françaises. Et la différence de niveau est vite évidente. Les juniors débutent ainsi la rencontre par un surréaliste 17-0 en plus de six minutes, dont 12 points inscrits par l'inévitable duo Diandra Tchatchouang-Allison Vernerey. La Bulgarie pointe alors à neuf tirs manqués consécutivement et huit ballons perdus.
Difficile dans ces cas-là de ne pas se déconcentrer. Mais après quelques minutes de flottement (23-10, 10e), les troupes de Grégory Halin en remettent une couche pour vite dépasser la barre des 20 points d'avance. Toutes les joueuses en profitent pour apporter une contribution positive à la cause collective et regagnent paisiblement les vestiaires (47-25). Ce n'est donc pas en ce mardi 22 juillet que la France va trouver un adversaire à sa mesure avant d'affronter l'Espagne demain pour un test beaucoup plus révélateur. L'écart enfle : +30, +40 et finalement +46. En attendant les joueuses ne risquent pas de fatiguer, les temps de jeu oscillant entre 11 et 23 minutes. Pour l'heure tout va bien pour les juniors tricolores qui devront cependant se montrer plus précautionneuses à l'avenir (27 ballons perdus).
Face à la meilleure équipe du Tournoi, selon Bernard Faure, les Français ont une nouvelle fois fait preuve de beaucoup d’engagement avant de céder en seconde mi-temps. En début de rencontre, les Tricolores se montrent adroits à longue distance et parviennent ainsi à tenir à distance leur adversaire (41-33, 20’). Mais après la pause les Ibériques ont su hausser le ton et imposer un rythme plus soutenu. Face à cette débauche d’énergie, les Français souffrent physiquement et finissent par craquer pour finalement s’incliner 67 à 62.
Malgré un résultat comptable négatif (2 défaites et 1 victoire), le bilan de ce tournoi est plutôt satisfaisant, « dans les années à venir la génération 93 devrait tenir son rang » confiait même Bernard Faure.
Points des Français : Miyem 19, John 14, Adjagba 9, Tarris 6, Bangura 4, Gabsi 3, Maraux 3, Boudard 2, Faroux 2, Guery 0
N’a pas joué : Schulz
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur : www.basketfrance.com/_edf
Sept matches, sept victoires. La Russie n'a rien laissé au hasard dans cet Euro 20 ans et moins et démontré au fil des matches la qualité de sa défense, ne laissant que 51,3 points en moyenne à ses adversaires. Face à une formation tricolore qui n'en concède que 58,0, la finale de la compétition avait peu de chance de se transformer en festival pyrotechnique. Confirmation dès les premiers échanges avec des Bleuettes en grande difficulté à l'heure d'alimenter la marque. Après dix minutes Abdou N'Diaye a déjà utilisé 10 joueuses différentes à la recherche de fluidité et de solutions offensives. Sans succès. Ses joueuses ne parviennent pas à régler la mire (2/13 aux tirs) à l'image des intérieures Ana Cata-Chitiga et Marielle Amant qui ont toutes les peines du mond à conclure près du cercle et combinent un terrible 0/6. Dans ces conditions, ne compter que sept point de retard après le premier quart-temps est un moindre mal. Seul problème, cette disette en attaque se prolonge et la Russie va pousser son avantage à 12 unités (16-28, 14e). Mais comme elles l'avaient fait face à l'Espagne, au même moment du match, les Françaises parviennent à renverser la vapeur à la faveur d'un 13-0 en quatre minutes. Ingrid Tanqueray ouvre son compteur points tandis que Cata-Chitiga et Amant prennent la mesure des grands gabarits adverses. La Berruyère Carine Paul, toujours efficace, a trouvé ses soutiens. A la mi-temps l'or n'a pas choisi son camp (31-32).
Le mano a mano se poursuit au retour des vestiaires mais la Russie va de nouveau parvenir à faire le break par l'intermédiaire de la gigantesque Olga Zhuzhgova (2,03 m). Cette dernière pèse dans la raquette, provoque de nombreuses fautes et peut compter sur sa compère Olga Petrova pour prendre le relais à l'extérieur. Les Russes signent un 15-4 en six minutes du meilleur effet (42-51) tandis que les nombreuses pertes de balles pénalisent les Bleuettes. Alexander Kovalev et ses filles ont pris fermement le contrôle du match et savent que leur défense peut leur permettre de maintenir un écart. Ceci d'autant plus que les tirs extérieurs des Tricolores continuent de buter sur le cercle. Lorsque Yulia Lukina convertit un panier et la faute à trois minutes du buzzer, la cause est entendue (48-62). La France ne reviendra pas malgré un dernier rush et des fautes qui envoient des Russes un brin fébriles sur la ligne des lancers-francs. Battues 67-58 les 20 ans et moins ramènent tout de même une superbe médaille d'argent de leur périple italien. Il s'agit là de la sixième médaille conquise dans la catégorie par la France en sept éditions.
Compte tenu de la large victoire de la Suède sur la Croatie samedi, alors que ces mêmes Suédoises avaient été largement dominées par la France, les troupes de Grégory Halin partaient largement avec les faveurs des pronostics. Et il n'aura en effet fallu que trois minutes aux Bleuettes pour commencer à faire la différence. Malgré quelques shoots ratés les leaders de la poule D peuvent compter sur la présence au rebond de Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey qui inscrivent 11 des 13 premiers points de leur équipe. La défense est également au rendez-vous ainsi que Mèdélomé Medenou qui réussit une excellente entrée en jeu (22-11, 10e). Le ton est donné et si contrairement aux deux premières rencontres la France ne connait pas une grande réussite dans les tirs primés, sa capacité à stopper son adversaire lui permet de conserver un matelas confortable, d'autant plus que Tchatchouang a le bon goût de signer quelques paniers bienvenus juste avant la pause (38-23).
L'occasion est rêvée pour impliquer toutes les joueuses de l'effectif et les rotations n'affectent en rien le rendement défensif des Françaises. En face les Croates vivent un véritable cauchemar. Les jeunes filles au damier vont rater leur 14 premiers tirs du troisième quart-temps et rester ainsi plus de huit minutes sans débloquer leur compteur. Elles ont cependant la chance de voir leurs bourreaux moyennement inspirées de l'autre côté du terrain, limitant ainsi la casse (51-25, 30e). Le suspense est totalement absent de cette rencontre et la seule interrogation concerne l'écart final. Il sera de 36 unités avec une Croatie bloquée à 22,7% aux tirs. La France aborde donc invaincue la deuxième phase qui débutera mardi.
Après le coup de massue reçu lors de la défaite face à la Grèce, le technicien tricolore, Bernard Faure, attendait beaucoup de ce deuxième match du Tournoi de l’Amitié. "Les joueurs ont eu une bonne réaction" précisait-il à l’issue de la rencontre. Dominateurs au rebond, les Tricolores ont pu développer leur jeu rapide pour faire la différence face à l’Italie, une équipe moins accrocheuse que la Grèce. "Une équipe qui nous allait mieux" soulignait Bernanrd Faure. Dans le sillage du choletais, Benjamin John (fils d’Éric John, ancien international), les Français se sont imposés 79 à 62.
Ce soir, ils retrouveront l’Espagne, une équipe qui a également enregistré une victoire (Grèce) et une défaite (Italie) lors de ses deux premiers matches.
France bat Italie : 79-62
Points des Français : John 27, Miyem 16, Gabsi 10, Schulz 7, Guery 7, Faroux 4, Bangura 4, Adjagba 3, Boudard 1, Maraux 0, Tarris
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur www.basketfrance.com/_edf
France-Espagne, un classique des compétitions de jeunes où les deux pays excellent, particulièrement chez les féminines. Un choc entre deux équipes qui n'ont connu la défaite qu'à une reprise dans cet Euro. Une rencontre a priori équilibrée et qui peine à se lancer en début de première quart-temps avec des pourcentages de réussite en berne (7-6, 5e). C'est finalement la meilleure marqueuse ibérique, Anna Carbo, qui va mettre le feu aux poudres en se fendant de 10 points et 3 rebonds lors des 10 premières minutes pour faire virer les siennes en tête (18-22). Carbo, la main chaude, va poursuivre son festival et sur une nouvelle flèche qu'elle décoche au-delà des 6,25 m, l'écart enfle jusqu'à huit points (23-31, 13e). Les Bleuettes vacillent mais Abdou N'Diaye prend un temps-mort et recadre parfaitement ses troupes. La défense se resserre et le duo Lucie Bouthors-Carine Paul prend les choses en main offensivement. La France signe un superbe 12-0 et empêche ses adversaires de marquer le moindre point pendant 6 minutes et 30 secondes. Les Espagnoles manquent dix tirs consécutifs et multiplient les balles perdues. Juste avant de regagner les vestiaires, Lorraine Lokoka s'arrache au rebond offensif pour offrir quatre points d'avance à son équipe (35-31).
Autre bonne nouvelle pour les 20 ans et moins, le retour au jeu de Sarah Michel, blessée lors de l'avant dernière de poule et absente jeudi face à la République Tchèque. La révélation de la fin de saison avec Valenciennes apporte son punch. Mais alors que la France a les débats bien en main (45-36, 24e), l'Espagne trouve une autre scoreuse providentielle. Après Carbo, c'est l'arrière Gaby Ocete qui règle la mire et signe 10 points dans le troisième quart-temps pour maintenir le suspense entier (49-46, 30e). Le money time est tendu et la marque évolue peu. Doriane Tahane et Marielle Amant se chargent de nettoyer le cercle au rebond. Cette dernière a même l'excellente idée de rentrer un tir extérieur capital à deux minutes du buzzer (57-54). En face Ocete poursuit son tir de barrage derrière la ligne primée mais sans succès (2/13). Carine Paul de son côté suit avec plein d'à propos un de ses shoots ratés et les Bleuettes tiennent vraiment le bon bout à soixante secondes de la fin. Les Espagnoles s'entêtent à longue distance mais le cercle rejettent toutes leurs tentatives. Ingrid Tanqueray, héroïque, va cueillir 11 rebonds malgré son 1,64 m et malgré quelques lancers-francs abandonnés en cours de route la France s'offre la finale. Elle rencontrera la Russie, invaincue, dimanche à 20h00.
Il y a un an Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey avaient survolé l'Euro cadettes. Vendredi, pour l'ouverture de la compétition en juniors, les demoiselles n'ont pas eu à forcer leur talent contre la Suède. Les extérieures tricolores avaient le compas dans l'oeil, convertissant 15 de leurs 29 tirs à trois-points. Le duo s'était donc contenté de 13 points. Samedi, face à la Serbie, le ton a été haussé et ce dès le coup d'envoi. En un peu plus de trois minutes les juniors signent un 11-5 en se reposant largement sur leurs deux leaders (8 pts). Et la belle série va se poursuivre car, une nouvelle fois, l'adresse est au rendez-vous et la variété des options offensives donne le tournis à des Serbes qui ne parviennent pas à stopper la marée bleue. Bilan des dégâts après le premier quart-temps : 30-17 ! Un feu de paille ? Pas le moins du monde. Toutes les joueuses qui entrent sur le terrain apportent immédiatement un plus et lorsque Tchatchouang et Vernerey en remettent une couche après un court repos, l'écart atteint les 20 unités cinq minutes avant la pause : 45-25. Impressionnant ! Intérieur-extérieur, les paniers s'enchaînent et la défense reste très efficace. Les filles de Grégory Halin maintiennent la pression et retournent paisiblement aux vestiaires (53-31).
La deuxième mi-temps n'apporte pas de changements radicaux à la physionomie de la rencontre. Si les Serbes comptaient effacer rapidement une partie de leur retard, elles vont vite être déçues. Tchatchouang et Vernerey inscrivent les quatre premiers paniers français à la reprise et on flirte avec la barre des 30 unités (62-33, 23e). La but est alors de ne pas tomber dans la facilité pour ne se faire aucune frayeur. C'est ce qu'exécutent à la perfection les jeunes tricolores. A l'approche du money time (71-45, 30e) comme dans le courant du quatrième quart-temps, elles ne laissent aucune place au doute. Tout l'effectif est concentré et concerné : 12 joueuses entrées en jeu, 12 scoreuses différentes. Une adresse longue distance encore excellente (8/16) et la pression défensive étouffante pour des adversaires qui perdent 26 ballons. Au final la France s'impose 89-57 et assure sa place pour la deuxième phase avant d'affronter la Croatie dimanche.
Que le basket peut être cruel parfois. L’Équipe de France cadets des moins de 15 ans l’appris à ses dépends cet après-midi lors de son premier match du tournoi de l’amitié face à la Grèce. "On a mené pendant 39’30’’" déclarait Bernard Faure avec une pointe de regret encore bien présente dans la voix avant de préciser : "On perd sur un coup de dé en fin de match. Nous avons beaucoup souffert face au jeu grec. Les garçons ont vraiment tout donné, ils méritaient la victoire, c’est dommage. Ils ont pris un gros coup sur la tête, j’espère que demain ils pourront régir face à l’Italie."
Retrouvez toute l’actualité des Équipes de France sur : www.basketfrance.com/_edf
Le deuxième quart temps est synonyme de réveil pour les joueuses de Grégory Halin qui infligent un 25-7 aux Suédoises. Les Françaises assomment leurs adversaires avec un excellent pourcentage à trois points (8 tirs réussis), notamment grâce à Isabelle Strunc (3/3), Margaux Okou Zouzouo (2/2) et Laurie Datchy (2/2). A la mi-temps 10 des 12 joueuses ont inscrit entre 1 et 11 points ce qui démontre bien l’efficacité collective des Bleuettes. Leur pourcentage de réussite au tir est impressionnant avec 42% à deux points, 62 % à trois points (10/16) et 75% aux lancers francs. Le buzzer annonce la fin de la première mi-temps et les Françaises disposent d’une avance confortable (52-35).
En début de deuxième mi-temps, les Françaises profitent de la maladresse et des fautes commises par les Suédoises. Elles ne cessent d’attaquer le cercle et poursuivent leur festival derrière la ligne à 6,25m à l’image d’Alexia Plagnard. A la 25e minute, l’écart se creuse (61-40) mais Myriam Igoufe et ses coéquipières manquent la cible à plusieurs reprises et perdent quelques ballons. Une mauvaise période qui ne durera pas bien longtemps puisque Margaux Okou Zouzouo fait confiance en son adresse à trois-points pour enfoncer un peu plus le clou. Un panier sous le cercle de Diandra Tchatchouang assomme un peu plus les Scandinaves qui sont menées 69 à 43 et décident de prendre un temps mort. Ceci permet au sélectionneur tricolore de faire tourner son effectif afin de garder de la fraîcheur physique pour la suite de cette longue compétition. A la fin du troisième quart, les Françaises mènent 74 à 49.
Dernier quart-temps, Jan Enjebo, sélectionneur de l’équipe de Suède, ne peut rien faire pour contenir les attaques françaises. Les 12 joueuses de Grégory Halin ont foulé le parquet. L'Equipe de France conserve son avance de 30 points. L’excellent coaching de Grégory Halin a permis à l’ensemble des joueuses d’évoluer et de contribuer à la victoire qui leur permet de prendre de l’assurance pour la suite de la compétition. La France remporte son premier match 91 à 60.
A noter l’excellente performance de Margaux Okou Zouzouo (17 pts, 1 rbd et 1 int.) ou encore de Maud Medenou (8 pts, 8 rbds et 1 int.).
France bat Suède : 91-60
Points des Françaises : Okou Zouzouo 17, Datchy et Strunc 11, Konaté et Vernerey 9, Igoufe et Medenou 8, Plagnard 5, Tchatchouang et Thizy 4, Kadila 3, Westelynck 2
Pour information, voici le programme de l’équipe de France Féminine U18 :
Samedi 19 juillet à 15h45 : Serbie - France
Dimanche 20 juillet à 18h00 : France - Croatie
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur www.basketfrance.com/_edf
Avec la victoire de la Serbie lors du premier match de la journée, la France avait les idées claires quant à l'enjeu de sa rencontre face à la République Tchèque. Une victoire et c'est la première place de la poule qui s'offrait à elle. Une défaite et il faudrait prier pour un succès de la Lettonie sur l'Italie pour ne pas être éliminée. Un défi à relever sans Sarah Michel, deuxième marqueuse du groupe mais blessée.
Dans ces conditions le match a du mal à se lancer. Les deux équipes sont empruntées en attaque mais lorsque les extérieures tricolores trouvent la mire, l'écart commence à se creuser (18-10, 8e). Bien qu'éliminées de la course aux médailles les filles de Prague s'accrochent à l'image de la surprenante Gabriela Giacintova auteur de 1,6 point par match à 17,6% de réussite dans cet Euro et qui pointe déjà à 7 points et 7 rebonds en milieu de deuxième quart-temps. Les Bleuettes quant à elles ont toutes les peines du monde à scorer mais leur écrasante domination au rebond, offensif particulièrement, leur permet de poursuivre, de justesse, la course en tête à l'heure de rentrer aux vestiaires (33-31).
Sur leur lancée les Tchèques passent brièvement devant. Ingrid Tanqueray veille cependant au grain mais la France ne parvient toujours pas à se mettre à l'abri au terme d'un troisième quart-temps assez pauvre en points (46-46). C'est le moment que choisit Carine Paul, très efficace lors de cette rencontre, pour signer une belle série offensive. Un 7-0 éclair permet aux troupes d'Abdou Ndiaye de respirer quelque peu. Le plus dur semble avoir été fait mais quelques flèches longue distance d'Obrusnikova notamment relancent le suspense et effacent à deux reprises l'avance accumulée par les Françaises (56-55, 36e puis 61-60, 38e). Mais ces dernières ne se laissent pas déstabiliser et Mélanie Arnaud, puis Carine Paul, à trois-points, inscrivent deux paniers décisifs. Les dernières secondes se limitent à un concours de lancers-francs sans incidence sur le score. La France est en demi-finale de l'Euro.
Service de Presse FFBB
Composition de l’Equipe de France
Prénom |
Nom |
Taille |
Naiss. |
Poste |
Club |
Héléna |
AKMOUCHE |
1,74 |
1992 |
Arrière |
CFBB (Wasquehal) |
Laury |
AULNETTE |
1,85 |
1992 |
Ailière |
Bourges Basket |
Florine |
BASQUE |
1,82 |
1992 |
Ailière |
CFBB ( |
Jodie |
CORNELIE |
1,89 |
1993 |
Intérieure |
Strasbourg Illkirch Graffenstaden |
Agathe |
DEGORCES |
1,59 |
1992 |
Arrière |
Mourenx BC |
Christelle |
DIALLO |
1,90 |
1993 |
Intérieure |
Marne |
Awa |
DIALLO |
1,88 |
1992 |
Intérieure |
Bourges Basket |
Jenny |
FOUASSEAU |
1,78 |
1992 |
Arrière |
SJS Reims |
Eléonore |
GROSSEMY |
1,82 |
1992 |
Intérieure |
CFBB (ASOB Carvinois) |
Adja |
KONTEH |
1,76 |
1992 |
Ailière |
CFBB (ALPC Moulin Nantes) |
Marion |
LEMONNIER |
1,71 |
1992 |
Arrière |
CFBB (AL Gerland Mouche Lyon) |
Esther |
NIAMKE |
1,63 |
1993 |
Arrière |
GCO Bihorel |
Entraineur : Arnaud GUPPILLOTTE
Assistants : Julien EGLOFF, Anne-Christine STEIN, Cathy MELAIN
Stage à Caorle (Italie) du 14 au 17 juillet 2008
Mardi 15 juillet 2008 : France bat Italie : 63-52
Lors de ce premier match contre l’Italie, les Françaises ont très bien démarré grâce une grosse adresse à trois-points. Les Italiennes ont ensuite une belle réaction, mais la belle variété défensive proposée par l’Équipe de France permet aux Tricolores, dans le sillage d’une Florine Basque, bien inspirée de prendre définitivement l’ascendant.
Points des Françaises : Basque 16, Akmouche 9, Cornelie 7, Fouasseau 7, Grossemy 7, Diallo A. 4, Niamke 4, Konteh 3, Diallo C. 2, Degorces 2, Aulnette 2, Lemonnier 0
Mercredi 16 juillet 2008 : France bat Italie : 60-55
Lors de ce deuxième face-à-face avec les Transalpines, les Tricolores ont été plus irrégulières. Pourtant, l’entame de match est quasi parfaite, malheureusement cela n’a pas duré. Les Italiennes ont joué crânement leur chance en deuxième mi-temps, mais la formation dirigée par Arnaud Guppillotte a su rester solidaire en défense pour finalement s’imposer 60 à 55.
Points des Françaises : Akmouche 14, Konteh 11, Fouasseau 10, Basque 8, Cornelie 4, Grossemy 4, Aulnette 3, Niamke 2, Diallo C. 2, Degorces 2, Diallo A. 0, Lemonnier 0
Stage et tournoi à Rouen (France) du 19 au 27 juillet 2008
Vendredi 25 juillet à 19h30 : France - Hongrie
Samedi 26 juillet à 19h30 : France - Lettonie
Dimanche 27 Juillet à 16h30 : France – Espagne
Retrouvez toute l’actualité des équipes de France sur : www.basketfrance.com/_edf