« Un observateur c’est un formateur bis. Il est censé, pendant la rencontre, regarder les arbitres, être attentif à tous leurs faits et gestes, et doit noter les points positifs comme les points négatifs », précise Eddie VIATOR, formateur FFBB, en charge du projet. Plusieurs stages sont organisés pour aider à la formation de ces observateurs : « Pendant un stage, on travaille sur ce qu’ils doivent relever et expliquer aux arbitres après le match : les erreurs de jugement, de placement, ce qui n’est pas bien perçu des acteurs et spectateurs, … Afin que cet échange soit de meilleure qualité, on va travailler sur le contenu, comment il faut faire le retour aux arbitres, qu’est-ce qu’il faut leur dire, comment il faut leur dire et pourquoi il faut leur dire. »
Un groupe de travail a donc été créé et s’est rassemblé pour lancer le projet ce samedi à la FFBB. Le but est de réfléchir et organiser l’observation sur les niveaux des championnats de France, basé sur quatre points essentiels : le recrutement des observateurs, leur formation initiale et continue et les possibilités d’évolution jusqu’aux portes de la NM1. Ce groupe est composé de :
- Eddie VIATOR, formateur FFBB, responsable du dossier
- Guilhem MASSIP, en charge de l’observation à la Commission Fédérale des Officiels
- Didier DAUCHY, responsable des observateurs nationaux (LF2, NM2, NF1)
- Hervé LASFARGUES, responsables des observateurs fédéraux (NF2, NF3, NM3)
- Bruno PEUGNET, observateur Pro A et formateur
- Johann JEANNEAU, responsable pédagogique formation des officiels
Un autre objectif est d’améliorer la relation entre l’observateur et l’arbitre. « Elle est aujourd’hui plutôt mal perçue, alors que les observateurs sont la plupart du temps des anciens arbitres », note Eddie VIATOR. « Notre but est vraiment de former les observateurs, leur donner des bases de travail et les orienter sur ce qu’ils peuvent apporter aux arbitres. Aujourd’hui, quand on passe d’arbitre à observateur, on n’a aucune formation. Désormais, on veut améliorer ce passage et former les observateurs, tout cela pour le bien de l’arbitrage et donc du basket en général »