L'Allemagne ayant battu le Danemark, 97-65, à l'heure de débuter leur match, les Bleuets savaient qu'ils se devaient de l'emporter pour leur dernier match, contre la Pologne. Une défaite aurait envoyé la France en division B. Ils n'ont pas tremblé. Mercredi dernier, ils avaient largement dominé les Polonais (+21) et ce dimanche, ils ont récidivé, l'emportant 76-52. Ils terminent donc à la première place de ce groupe éliminatoire.

Ils se sont rassurés dès les premières minutes en s'installant confortablement en tête, grâce à un 8-0 pour débuter la partie. Jamais la Pologne de Jakub Schenk (15 points à 4/11) ne mena durant la rencontre. Au contraire, les tricolores ont progressivement fait croitre leur avance.

Mouhammadou Jaiteh (meilleur rebondeur de la compétition) a une nouvelle fois porté l'attaque des Bleuets, compilant 18 points à 6/9 et 13 rebonds en 25 minutes. Antony Labanca a inscrit 15 points avec 5 tirs à trois-points réussis sur 10. Kévin Harley a ajouté 12 points à 5/9 et 4 passes, Alexandre Chassang 12 points à 4/13, 6 rebonds et 3 passes.

Après un début de compétition en demi-teinte ponctué par un bilan de 1 victoire pour 2 défaites, les filles de Grégory Halin ne sont pas dans la meilleure des positions pour accéder aux quarts de finale.

L’unique victoire des bleues face aux Portugal ne comptera pas pour le second tour, la France sera donc crédité de 0 point, tandis que la Turquie en aura déjà 4 …

Les prochains adversaires des bleues sont : La Russie, la Serbie et la Slovaquie.

Dès l’entame de match, les deux équipes se livrent véritable mano à mano. Les Portugaises arrivent cependant à tirer leur épingle du jeu.  Au terme du premier quart temps, elles comptent un léger avantage (13-12). 

Malgré un manque évident de rythme et d’absence  aux  rebonds, les tricolores vont progressivement imposer leur jeu. A l’inverse du premier quart temps, les joueuses de Grégory Halin font bloc afin d’empêcher leurs adversaires d’accéder au panier. Sur le plan offensif, les Bleuettes travaillent de concert afin de faire sauter le verrou défensif portugais. A la mi-temps, les jeunes Bleues sont passées devant et comptent 5 points d’avance (19-24). 

Les Françaises continuent sur leur lancée durant le troisième quart. L’écart entre les deux équipes se creuse de manière progressive. Après 30 minutes de jeu, la France a fait le break (27-36). Il ne reste plus qu’à le confirmer au cours des 10 dernières minutes.

Et c’est ce que les Bleuettes vont  faire. Elles se détachent plus largement dans le 4^ème quart temps par l’adresse à 3 points de leurs shooteuses Sara Chevaugeon et Margaux Galliou-Loko.  Score final : 55 à 33.

Lettonie bat France (58-54)

Dans ce premier match de poule, la France se retrouve opposer au pays hôte, la Lettonie. Evoluant à domicile, leurs adversaires n’ont pas tardé à opposer leur rythme. Les Lettons creusent l’écart très vite imposant dès la 5^ème minute de jeu un 9-2 aux Français.  Les tricolores se ressaisissent en fin de quart temps et parviennent à rester aux contacts de leurs adversaires (14-10). 

L’Equipe de France poursuit sa lancée durant le deuxième quart temps et offre désormais une véritable opposition aux Lettons. Le travail collectif des joueurs de Philippe Ory leur permet de prendre l’avantage (21-25, 18’). Cependant, la Lettonie est bien décider à ne pas laisser la France repartir avec un avantage aux vestiaires et deux tirs consécutifs de Davis Geks et de Elvis Endzels leurs permettent de reprendre la tête. Score à la mi-temps : 26-25.

De retour sur le parquet, la sélection lettone impose un rythme que les Français ne pourront que suivre sans jamais plus les dépasser. Durant les deux dernières dizaines, les Lettons font la course en tête et les jeunes tricolores ne peuvent que les talonner. Au terme d’une bataille acharnée, l’Equipe de France  s’incline 58 à 54.

France bat Bulgarie (78-69)

Le match débute mal pour l’Equipe de France qui se voit dominer dan tous les secteurs du jeu. Les Bulgares prennent une avance considérable. Menant de 9 points au terme du premier quart temps (14-23), ils retournent aux vestiaires avec un avantage de 12 unités (25-37).

Cependant, la domination change de camp durant la seconde mi-temps. Bien conscient qu’une deuxième défaite leur serait préjudiciable, les jeunes tricolores donnent tout pour revenir à hauteur des Bulgares.  Menés par Alexandre Chassang, auteur de 21 points, les Français entament une remontée spectaculaire qui leur permettra de revenir à égalité un terme du troisième quart temps (54-54). 

Les dix dernières minutes restent sous la domination des tricolores qui s’imposent sans trop de difficultés 78 à 69.

Turquie bat France (66-56)

Ce dernier match de poule est capital pour les Français qui doivent forcément s’imposer pour ne pas compromettre leur chance de qualification. C’est malheureusement l’inverse qui va se produire. Les Turques sont également sous le poids de deux défaites  et doivent impérativement battre la France pour décrocher la dernière place qualificative du groupe C.  

Ils imposent très vite leur rythme et font la course en tête durant toute la rencontre. Les Français ne parviennent pas à remonter la pente comme durant leur dernier match. 

Les Turques enregistrent à la mi-temps comme au terme de la rencontre 10 points d’écart (66-56).

La Turquie se qualifie pour les huitièmes de finale au détriment de la France.  

France  bat Pays-Bas (58-50)

Premier match de ce tournoi amical espagnol, contre une équipe des Pays-Bas comme toujours très rugueuse.  La défense de zone des néerlandaises  dès le début de rencontre ne semble pas trop poser de problème aux Bleuettes. A la mi-temps, l’Equipe de France compte 12 points d’avance (36-24).

Durant le 3ème quart-temps, les jeunes tricolores vont connaitre un passage à vide marqué de beaucoup d’oublis défensifs et de maladresses offensives. Les Néerlandaises leurs imposent un  12-0.

Le dernier quart permettra de revoir des joueuses plus concentrées, avec plus d’agressivité et de justesse dans les choix, reprendre l’ascendant sur leur adversaire.  Score final : 58-50.

France  bat Pologne (53-28)

Les Bleuettes ont d’emblée donné une coloration très défensive à cette partie, multipliant les bonnes défenses sur les porteurs de balle, les aides, ainsi que les rebonds défensifs.

La deuxième mi-temps sera abordée avec le même état d’esprit, l’équipe de France continuant à imprimer une pression défensive étouffante sur tous les postes. L’Equipe de France s’impose sans difficulté.

France bat Espagne (55-50)

La partie sera très serrée ;  le plus grand écart étant de six points.  Chaque possession donne lieu à une belle empoignade entre ces deux équipes aux styles très différents.
Comme toujours les arguments des Bleuettes sont essentiellement défensifs, et ce choix  porte ses fruits dans le dernier quart-temps.

Ce match clôt de façon très positive la deuxième partie de la préparation (1 défaite pour 8 victoires), place maintenant à quelques jours de repos.

Les Françaises ne partaient pourtant pas favorites, s’étant déjà inclinées face aux Russes durant les phases de poules. «La Russie a une très bonne équipe, et ici à Bucarest nous avons perdu contre elle. Nous avons aussi perdu deux fois contre cette même équipe il y a deux ans en Grèce. C'était à l'Euro U16 quand elles ont été championnes et que nous avons terminé troisièmes. C'est pourquoi, je ne  pense pas du tout que nous sommes les favoris. Nous sommes les outsiders. Avec ces trois défaites contre la Russie auparavant, j'espère que les filles auront une motivation supplémentaire», déclarait Jérôme Fournier avant la rencontre.

Dès l’entame de match, ses filles ont fait de la motivation leur maitre mot. Le tandem Ayayi-Epoupa se montre précieux durant le premier quart-temps et permet à la France de mener 14 à 8 au bout des dix premières minutes.

Au cours du deuxième quart-temps, le match s’intensifie. Le combat est dur mais les Bleuettes conservent une petite avance grâce à l’efficacité d’Aby Gaye, remarquable en défense (21-12,13’). Cependant, la Russie n’a pas dit son dernier mot. Les joueuses d’Elena Shulzhenko forment un véritable bloc défensif sur lequel les Françaises ne cessent de butter. La soudaine vivacité des Russes fait déjouer les tricolores qui voient leur avance disparaitre. A la mi-temps, les joueuses de l’Est comptent désormais un point d’avance (26-25).

Au retour des vestiaires, les deux équipes se livrent à un véritable mano à mano dont l’issue parait plus qu’incertaine. Toutes les tentatives russes de creuser l’écart se trouvent avortées par les  jeunes Françaises qui recollent au score à chaque fois (30-30, 32-32, 39-39, 40-40). Néanmoins, la sélection russe reste devant au terme du troisième quart-temps (44-46).

En véritable leader, Olivia Epoupa montre la marche à suivre à ses coéquipières. Auteure de 20 points et 12 rebonds, la jeune française se montre décisive durant les dix dernières minutes. Les Russes ne lâchent rien mais commettent des erreurs que les Françaises exploitent. La sélection tricolore parvient à rester maitresse de ses nerfs malgré quelques lancers ratés en fin de rencontre.

Jérôme Fournier et ses filles ont marqué l’histoire du basket français en offrant à la France son premier titre de Championne d’Europe dans cette catégorie en battant la Russie 65 à 61. Doublement récompensée, Olivia Epoupa termine MVP de cette Euro.

Déclaration de Jean-Pierre de Vincenzi (Directeur Technique National) :  « Ce titre européen des U18 filles, est l’aboutissement d’un véritable travail de fond réalisé sur le secteur féminin depuis plusieurs années par la FFBB. Je tiens particulièrement à féliciter l’encadrement avec à sa tête Jérôme Fournier, assisté d’une grande championne Cathy Melain et Grégory Morata. Emmenées par un collectif et des fondamentaux maitrisés, les joueuses de l’Equipe de France U18 ont montré tout au long de cette compétition une sérénité et une envie qui leur a permis de remporter ce titre. Le travail effectué par le Centre Fédéral de Basket-Ball (CFBB) n’est pas étranger à ce bon résultat. Cette médaille d’or obtenue hier face à la Russie à Bucarest (Roumanie) est historique car c’était l’unique compétition en jeune que la France n’avait pas encore remportée. C’est aujourd’hui chose faite. »

Le début de rencontre est très équilibré. Les deux équipes se rendent coup pour coup (6-6, 4’), jusqu’à ce que les Russes décident d’accélérer le rythme. Pendant plus de 4 minutes, les Françaises ne vont pas inscrire le moindre de panier. Les Russes profitent de cette baisse de régime pour prendre une avance de 11 points (17-6, 7’). Malgré les efforts du trio Touré-Epoupa-Gaye, l’écart est toujours aussi important au terme du premier quart-temps (21-10).

Au cours du deuxième quart-temps,  les jeunes tricolores reviennent petit à petit grâce au travail d’Olivia Epoupa et de Valeriane Ayayi. Au terme du deuxième quart-temps, les Françaises ne comptent plus que 5 points de retard.

Valeriane Ayayi va de nouveau s’illustrer en donnant la possibilité au Françaises de revenir au contact de leurs adversaires (35-35, 24’). Mais les Russes veillent au grain et  font tout pour ne pas laisser les tricolores passer devant. A la fin du 3ème quart-temps, les Françaises ne sont plus qu’à deux points des Russes.

Les joueuses de Jérôme Fournier se dépassent pour revenir à égalité (49-49, 32’). Les Russes sont bien conscientes du danger que représentent les Françaises et ne leurs laissent plus aucune chance aux rebonds. Cette implication est sans doute la clé du match qui permet à la Russie de s’imposer de 10 points (58-68).

France bat Serbie (65-43)

Chevaugeon (14), Cornelie  (12), Konteh (12), Akmouche (6), Fouasseau (4), Gonzalez (4), Stievenard (4), Bouzenna (2), Mbuyamba (2), Nayo (2),  Ousfar (2), Diallo (1)    

Premier match d’une série de trois, dans le traditionnel tournoi de Bourg en Bresse.La Serbie, est assez rapidement mise en difficulté par la bonne qualité de la défense française. Les tricolores mènent de 10 points dès la fin du premier quart (25-15).  C’est avec une avance de 13 points que l’Equipe de France retour aux vestiaires (36 à 23).

La deuxième mi-temps est plus équilibrée (24-19 sur la période), les deux entraîneurs faisant largement tourner leurs effectifs. Les Bleuettes gèrent sereinement la fin du match. Score final : 65-43.

France bat Belgique  (74-43)

Konteh (15), Fouasseau (10), Mbuyamba (7), Diallo (6), Nayo (6), Ousfar (6), Galliou-Loko (5), Gonzalez (5), Akmouche (4), Degorces (4), Stievenard (4), Cornelie (2)    

Le début de rencontre est assez difficile pour les Françaises, le rythme général étant assez faible. Les deux équipes sont au coude à coude. La France enregistre une légère avance au terme des dix premières minutes (16-12). Les Bleuettes abordent le deuxième quart-temps avec plus de détermination, notamment en défense. Le résultat est immédiat : 26-10 sur la période ; à la mi-temps 42-22.

Les jeunes Françaises poursuivent sur leur lancée au cours de la deuxième mi-temps. L’écart se creuse de manière considérable. La France s’impose 74 à 43.

Russie bat France (61-55)

Chevaugeon (12), Diallo (7), Konteh (6), Mbuyamba (5), Stievenard (5), Cornelie (4), Degorces (4), Galliou-Loko (4), Bouzenna (2), Akmouche (0), Nayo (0), Ousfar (0),    
 

D’emblée, les échanges sont très équilibrés, les deux équipes se rendant coup pour coup (13-14, 10’). Tout au long de la partie, la défense française aura été très sollicitée, notamment dans les rotations. Elle tient bon, même si certains duels sont difficiles à contenir. L’adresse à longue distance a sans doute été la clef du succès : 6/12 pour la Russie contre 2/11 seulement pour les Françaises.

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Les jeunes tricolores prennent un départ canon grâce à Antoine Wallet qui pousse leur avance à 11 points dès la 4^ème minute (11-0). De leur côté les Italiens manquent de réussite mais vont pourtant s’accrocher pour ne pas se laisser distancer par les Bleuets. Ils comblent leur retard progressivement. Les Français continuent sur leur lancée. Au terme des dix premières minutes, la France mène 21 à 16.

La tendance va lentement s’inverser durant le second quart-temps. La domination française est de moins en moins nette. L’Italie revient point par point au contact des jeunes français (38-38, 18’). La Français parvient tout de même à rester en tête. A la mi-temps, ils ne mènent plus que d’un point (41-40).

Au retour des vestiaires, les Transalpins se dépassent et reprennent l’avantage. Les multiples pertes balles des Français permettent à leurs adversaires de mener de 9 points (43-54, 25’). Les joueurs de Tahar Assed-Liegeon savent très bien que laisser une telle avance à leurs adversaires leur serait fatale. Ils se resserrent les rangs et essayent de faire exploser la défense italienne. A la fin du troisième quart-temps, les Bleuets ne comptent plus que deux points de retard (61-63). 

C’est durant les dix dernières minutes que la victoire va se jouer. Les jeunes Bleus passent à la vitesse supérieure et infligent à l’Italie un 18-9 durant les dernières minutes du match. La France gagne cette demi-finale (80-71). 

Le début de rencontre est en faveur des tricolores. L’adresse des joueurs de Tahar Assed-Liegeon est impressionnante et leur jeu défensif tout aussi séduisant. Les Croates sont très vite débordés par la machine tricolore. L’écart se creuse immédiatement. A la fin des dix premières minutes, la France compte 9 longueurs d’avance (22-13).

Au cours du deuxième quart-temps, la France continue de monter en puissance et enregistre le plus gros écart de la rencontre (35-19, 17’). Les maladresses allemandes ne font que conforter la position dominante des tricolores. Confiants, ils retournent aux vestiaires avec une avance de 13 unités (35-22).

Pourtant, la deuxième mi-temps va leur des surprises. L’Equipe de France va être victime d’un incroyable retournement de situation. Durant tout le troisième quart-temps, les jeunes tricolores ne vont pas marquer une seule fois, laissant à leurs adversaires la possibilité d’inscrire 17 points et de passer devant. Ce passage à vide permet aux Allemands de mener la France de 4 points (35-39, 30’).   

Après être restée plus de 15 minutes sans marquer le moindre panier, la France se ressaisit et parvient à revenir à égalité (40-40, 35’). Le jeu des Allemands se durcit. L’agressivité de ces derniers dépasse parfois les limites. Ils concèdent aux tricolores de nombreux lancer-francs qui permettent aux Français de mener jusqu’à la fin du match. Score final : 55-49.  

Les Français entament mal la rencontre. Au contraire, les Baltes appliquent une stratégie très efficace et mènent 9-0 dès la 4^ème minute. C’est à partir de ce moment que la machine tricolore se met en marche. Ils parviennent à effacer leur retard et c’est sur une égalité parfaite que se termine le premier quart-temps (11-11). 

Dans le deuxième quart-temps, les deux équipes sont au coude à coude. La Lituanie arrive pour autant à tirer son épingle du jeu et  prend l’avantage au cours des dernières minutes de la première mi-temps. Ils retournent aux vestiaires avec quatre longueurs d’avance (29-25). 

L’avance acquise par les hôtes du tournoi au cours de la première mi-temps se confirme au cours du troisième quart-temps. L’écart se creuse petit à petit. Au terme du la troisième période, les tricolores comptent maintenant 11 points de retard (44-33). 

Durant les dix dernières minutes, les Bleuets se dépassent et reviennent progressivement au contact des Baltes (49-47, 38’). Cependant, les Lituaniens restent solides en défense et concrétisent toutes les opportunités de scorer. La France s’incline pour la première fois de la compétition (56-51).

La France fait un bon début de match. Livio Jean-Charles se montre très influent dans le jeu et  permet à la France de mener d’une courte tête (8-6, 5’). Cependant la Lituanie veille au grain et Vytenis Cizauskas déclenche le réveil de son équipe et aide ses coéquipiers à prendre l’avantage au terme du premier quart-temps (24-11).

Avec 15 points d’avance à l’entame du deuxième quart-temps, la Lituanie va pourtant se faire bousculer. La défense tricolore retrouve sa solidité et empêche les Baltes d’accéder au panier pendant près de sept minutes. Les Bleuets reviennent à 4 points des Lituaniens. Ecart qui va néanmoins s’alourdir sous l’impulsion de Zygimantas Skucas qui porte l’avance lituanienne à 12 point à la mi-temps (36-24).

Au retour des vestiaires, les joueurs de Jean-Aimé Toupane font tout pour réduire l’écart et y parviennent. Cependant les joueurs de Kazys Maksvytis ne cèdent pas et conservent une avance de 7 points (43-36).

La dernière quinzaine est intense. La France démarre le dernier quart bien décidée à s’imposer dans la Ljubljana Basketball Arena. Les Bleuets effacent leur retard et ne sont plus qu’à un point de leurs adversaires après qu’Axel Toupane marque un tir à 3 points (43-42, 33’).

Cette remontée spectaculaire effraie les Lituaniens qui accélèrent le rythme pour mener 48-42 à 5 minutes de la fin. Deux lancer-francs et un dunk de Rudy Gobert redonnent un regain de confiance aux tricolores qui ne sont plus qu’à deux points de l’équipe lituanienne (49-47).

Il ne reste plus que 34 secondes de jeu quand Léo Westermann inscrit les deux lancers-francs qui permettent aux Français de revenir à égalité (49-49). Cependant, Zygimantas Skucas cloue les espoirs français en concrétisant un des deux lancer-francs qui lui ont été accordés. Le match se termine sur un score de 50 à 49. Malgré la défaite, l’Equipe de France Espoir n’aura pas déméritée et sera restée valeureuse jusqu’au bout.

Avec des moyennes de 12.6 points, 2.3 rebonds et 4.4 passes décisives par match, Léo Westermann termine MVP du Championnat d’Europe.

Les Français débutent bien cette rencontre. Rudy Gobert se montre précieux à l'intérieur de la raquette. Cependant, il ne faudra pas longtemps avant que les Slovènes ne prennent le match en main. Ils comblent leur retard et passent en tête à la fin du premier quart-temps (19-15)

La Slovénie continue sur sa lancée au cours du deuxième quart-temps. Néanmoins, les Français sont déterminés à faire pencher la balance en leur faveur comme le montre Rudy Gobert par un dunk surpuissant qui clôt le second quart-temps. Score à la mi-temps : 32 à 28 en faveur de la Slovénie. 

De retour sur le parquet, le duo Westermann-Gobert se montre très inspiré et emportent leurs coéquipiers vers la victoire. Ayant transformé un déficit de deux points en une avance de 14 unités à la fin du troisième quart-temps (54-40), la France s'envole vers une demi-finale qui ne peut plus lui échapper. 

Au coup de sifflet final, la France s'impose 77 à 44.

"C'était un bon match et nous avons bien joué. C'est très satisfaisant d'obtenir une victoire et de jouer devant une foule comme ça," déclare l'heureux entraineur des jeunes tricolores, Jean-Aimé Toupane.

Le début de rencontre est en faveur des Ukrainiens. En voulant stopper la menace ukrainienne, les Bleuets commettent des fautes.  Tel est le cas de Rudy Gobert qui, sous le poids de deux fautes, est contraint de céder sa place à bout de 4 minutes de jeu. La très nette supériorité de l’Ukraine dans le jeu intérieur leur permet de mener de 6 points à la fin du premier quart-temps (21-15).  

Il faut attendre le second quart temps et le troisième pour voir une équipe de France plus incisive et conquérante. Les joueurs de Jean-Aimé Toupane ont su se montrer valeureux à l’image d’un Léo Westermann, auteur de 18 points et de 5 passes décisives.

L’essentiel est assuré avec une victoire sans éclat (75-62), mais au combien importante. Afin de s’assurer une place en quart de finale, les Bleuets doivent impérativement l’emporter face à la Grèce ce soir.