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Ça commence ici

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Ils l’attendaient avec impatience depuis plusieurs semaines. La température montait depuis quelques jours et leur arrivée sur le sol italien à Venise. Cette fois, ça y est ! L’Equipe française est entrée dans le vif du sujet ce vendredi au soir.

Dans la journée, Rodrigue Octobre, Christian Mulumba, Sylvain Charlery Aline et Maxime Kataya Massonsa se sont bien préparés pour cet événement sans précédent dans l’histoire du basket de playground. A leur arrivée sur le site, la plaisanterie des premiers jours n’étaient employée qu’avec parcimonie. Maxime motivait tout de même le reste de la troupe par une réplique dont il a le secret : « Eh, les mecs ! ça commence ici ! … Et ça finit ici aussi ! » provoquant l’hilarité collective. Chassez le naturel, il revient au galop. Car personne n’était là pour se prendre au sérieux. Dans cette équipe, un seul mot d’ordre qui ne bougera pas d’un poil jusqu’à la fin de la soirée : « On est venu là pour se faire plaisir. »

Les matches de la soirée

Pour bien faire les choses, nos compatriotes ouvraient le bal face à l’Allemagne. Ils allaient jouer sur un demi-terrain tandis que l’autre moitié était occupée par la rencontre entre la Lituanie et les Etats-Unis, arbitrée par Joseph Bissang. Les quatre formations entraient une à une sur l’aire de jeu, chaque joueur sortant du tunnel à l’appel de son nom. Les Français pénétraient dans l’arène avec en main le maillot de l’équipe de football du Cameroun et sur leur tenue une bandelette noire de deuil en l’honneur de Marc-Vivien Foé, décédé la veille dans un match de la Coupe des confédérations. Après divers encouragements et quelques dernières consignes, le jeu prenait place.
Quelques règles spécifiques : Défense de zone interdite, le premier à 21 (avec 4 points d’écart) a gagné sinon le match s’arrête au bout de 20 minutes, Remise en jeu à l’équipe qui encaisse et qui peut directement tirer sans sortir de la zone à 3 points.

Face aux Allemands, habiles à 6.25m, la « French unit team », comme elle s’est baptisée, a mis du temps à se mettre en route mais à su sortir ses tripes pour remonter son retard. Menés (16-15), les Tricolores s’organisaient et concluaient leurs offensives. Ils terminaient la rencontre quelques instants plus tard sur deux lancers francs de Maxime Kataya Massonsa. Pour une première, ce fut une victoire (21-16)

Puis vint le match face aux Croates et leur équipe mondialement décorée dans ce type d’exercice. Les deux formations ne lâchaient rien et se tenaient au tableau d’affichage. La qualité et l’inventivité des dribbles de Christian Mulumba (notre photo) faisait se pâmer le public italien mais la rugosité et l’expérience de l’adversaire était un atout qui ne pardonnait pas. La Croatie s’imposait au final de justesse (22-18).

Enfin, dernier effort de la journée, il fallait affronter les Etats-Unis seulement 10 minutes après la rencontre précédente. Peu attentifs sur les remises en jeu et sur certains placements défensifs, les petits Français craquaient face aux Américains (22-8), pas si souverains que certains auraient pu le croire dans cette compétition.

Résultats et classement après la journée de vendredi :
France - Allemagne 21-16
Lituanie – Etats-Unis 21-14
Croatie – Italie 21-17
Etats-Unis – Allemagne 22-16
Croatie – France 22-18
Lituanie – Italie 21-17
Etats-Unis - France 22-8
Allemagne – Lituanie 22-18

1 – Croatie (2 matches) 2 victoires
2 – Lituanie (3m), Etats-Unis (3m) 2 victoires
4 – France (3m), Allemagne (3m) 1 victoire
5 – Italie (2m) 0 victoire

Le programme de samedi :
20h30 : Italie-Allemagne et Etats-Unis-Croatie
21h10 : France-Italie et Croatie-Lituanie
21h50 : France-Lituanie
22h30 : Allemagne-Croatie et Etats-Unis-Italie

Tous les matches seront en direct sur Internet, sur le site de l’événement : www.showtime.it

Les réactions de Rodrigue Octobre

Quel bilan tirez-vous de cette première journée ?
On est tout de suite rentré dans la compétition car on avait beaucoup d’envie. Il nous a parfois manqué d’intelligence de jeu. On a peut-être joué trop vite sur certaines phases. On aurait dû plus poser notre jeu. On a joué le premier match avec une grosse pression qui, petit à petit, est retombée. Je ne sais pas pourquoi mais en tout cas, sur le dernier match, on passe à travers. Mais comme le dit Christian (Mulumba), on a du cœur. C’est vrai, on se bat sur tous les ballons et le public l’a vu. Il a senti qu’on était une équipe qui sortait un peu du lot au niveau du jeu pratiqué et il est sensiblement pour nous.

Quelles sont vos sensations dans cette toute nouvelle compétition ?
Le niveau est très bon. Il n’y a qu’à voir le dernier match, on a reçu une leçon de basket. Quand on voit le palmarès de la Croatie, aussi, c’est impressionnant. Ils ont remporté des tournois auxquels je voulais participer. Mais dans l’ensemble, on est content d’affronter ces équipes. C’est enrichissant de jouer contre des cultures différentes.

Quel est l’objectif maintenant ?
Tout simplement, gagner les deux matches de samedi contre l’Italie et la Lituanie. Ça nous ouvrirait sans doute les portes des demi-finales puis on pourrait dérouler jusqu’à la finale. Mais on s’en fiche de finir premiers ou deuxièmes dans la première phase, l’important c’est juste d’être dans les quatre premiers pour continuer sa route.


Sur place à Caorle (Italie),
Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
COUPE DU MONDE DE 3X3
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 28. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Lors de la première journée de compétition, l’Equipe française s’est comportée de manière exemplaire tant dans le jeu que dans le comportement. Avec un premier bilan de 1 victoire et 2 défaites, les joueurs coachés par Jackie Blanc-Gonnet ont encore les portes des demi-finales largement ouvertes.
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M PIETRUS ( 11), DIAW (21), MORLENDE (50).

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On attendait LeBron James en numéro 1. On a eu LeBron James (2,03m) choisi par Cleveland qui n’a pas laissé passer la chance de choisir un joueur qui est considéré comme l’une des futures grandes stars de la NBA. Alors qu’il n’a pas encore 19 ans, James passe donc directement du lycée à la grande ligue professionnelle sautant ainsi l’étape de l’Université.
Le numéro 2 paraissait promis au jeune Serbe Darko Milicic (2,13m) et Detroit n’a pas déjoué les pronostics en s’attachant les services du joueur de Vrsac, champion d’Europe cadets en 2001. Un saut de la Serbie profonde aux lumières de la NBA pour ce garçon qui vient de fêter ses 18 ans !
Un moment les rumeurs aux Etats-Unis avaient laissé entendre que le numéro 3 pourrait être Mickael Pietrus (notre photo). En fait ce rang est revenu à Carmelo Anthony (2,03m) retenu par Denver, le Palois étant finalement choisi en numéro 11 par les Golden State Warriors d’Oakland. Une place très honorable pour le Guadeloupéen, qui est d’ailleurs la même que celle obtenue aussi bien par Tariq Abdul-Wahad et Jérôme Moïso ! Tony Parler, lui, n’avait eu droit qu’au 28ème (et dernier) rang du premier tour en 2001…
Aujourd’hui Mickael Pietrus est certain de signer un (très) lucratif contrat avec la franchise californienne qui est à la recherche d’un standing plus confortable. En effet les Warriors de l’entraîneur Eric Musselman ont fini la dernière saison avec un bilan de 38 victoires pour 44 défaites, sans pouvoir se qualifier pour les play offs. Une situation qui peut permettre au Français de convaincre, même si Golden State est une équipe qui ne manque ni d’ailiers ni d’arrières. Ainsi Mickael Pietrus vas se heurter à des garçons comme Antown Jamison (2,06m), Jason Richardson (1,98m) et autres Troj Murphy (2,11m) dans une partie qui n’est pas gagnée d’avance dans une franchise qui risque de perdre son meneur Gilbert Arenas.
De son côte Boris Diaw, choisi en numéro 21, va entrer dans une franchise importante puisque le propriétaire d’Atlanta n’est autres que Ted Turner le magna de la télévision. Ce qui n’est d’ailleurs pas la certitude d’obtenir des résultats puisque Atlanta a fini la dernière saison avec 35 victoires pour 47 défaites. Comme son équipier de Pau, Boris Diaw est certain de signer un contrat dans une équipe qui a été celle de Dominique Wilkins et dont le Directeur des Opérations est Billy Knight qui a porté le maillot de Limoges. Comme Pietrus, Boris Diaw va se heurter à quelques gros morceaux de la NBA. A commencer par Glen Robinson (2,01m), Shareef Abdur-Rahim (2,06m), Dion Glover (1,96m) ou Ira Newble (2,01m).
Il est certain que Mickael Pietrus et Boris Diaw vont devoir batailler ferme pour rentrer dans la rotation de ces deux formations. Mais aussi que la tâche n’est pas impossible pour nos jeunes internationaux.
Pour Paccelis Morlende le problème est différent puisque le meneur dijonnais n’est pas certain de jouer la saison prochaine en NBA. Choisi en numéro 50 par Philadelphie (40 victoires et 42 défaites en 2002-2003), il a été tout de suite échangé contre Willie Grenn à Seattle. Il va donc falloir que les prestations de Morlende pendant les camps d’été soient de très haut niveau pour que le coach Nate McMillan décide de l’incorporer dans une équipe qui possède déjà deux arrières capables de monter la balle avec Ray Allen (1,96m) et Brent Barry (1,98m).
Cette draft 2003 est la preuve de l’émergence du basket français au plus haut niveau. Il reste à espérer que l’Equipe de France le confirmera lors du prochain Championnat d’Europe au mois de septembre en Suède avec un cinq majeur de joueurs NBA. Un cinq composé de Jérôme Moïso, Boris Diaw, Tariq Abdul-Wahad, Mickael Pietrus et Tony Parker ne manquerait sans doute pas d’allure !

Jean-Pierre Dusseaulx
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
DRAFT NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Juin 2003
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Les équipes de la NBA ont fait leurs choix. Comme prévu, trois français sont dans la liste : Mickael Pietrus retenu par les Golden State Warriors, Boris Diaw par Atlanta et Paccelis Morlende par les Seattle Supersonics. Les deux premiers sont assurés de jouer en NBA la saison prochaine tandis que le troisième devra gagner sa place pendant les camps d’été.
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Décollage imminent

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C’est l’histoire de quatre mecs bien. Talentueux joueurs de playground, Christian Mulumba, Rodrigue Octobre, Sylvain Charlery Aline et Maxime Kataya Massonsa (de gauche à droite sur la photo) sont en train de vivre une formidable aventure. Ils ont éclaboussé les playgrounds français de leur classe avant d’être repérés sur le Paris Basket 13. Comme leur comportement est absolument irréprochable, les quatre jeunes hommes, âgés entre 22 et 26 ans, tapent dans l’œil de Philippe Saint (Chargé de mission Basket en liberté sur la ligue Ile de France).

Aujourd’hui, ils sont à Caorle, non loin de Venise en Italie, pour défendre les chances de la France dans cette toute nouvelle « Coupe du Monde de 3 contre 3 ». Accompagnés de Jackie Blanc-Gonnet, responsable de basket en liberté à la FFBB, et de Joseph Bissang, arbitre professionnel et joueur de playground lui-même, la « French unit team » comme ils se sont auto-baptisé n’attend qu’une chose : s’exprimer pleinement sur le terrain.
Au programme : un playground, six équipes (Allemagne, Croatie, États-Unis, France, Italie, Lituanie) et une même passion pour la balle orange.

Vendredi 27 juin :
20h30 : France-Allemagne et Etats-Unis-Lituanie
21h10 : Italie-Croatie et Etats-Unis-Allemagne
21h50 : France-Croatie et Italie-Lituanie
22h30 : France-Etats-Unis et Lituanie-Allemagne

Samedi 28 juin :
20h30 : Italie-Allemagne et Etats-Unis-Croatie
21h10 : France-Italie et Croatie-Lituanie
21h50 : France-Lituanie
22h30 : Allemagne-Croatie et Etats-Unis-Italie

Tous les matches seront retransmis en direct sur Internet, sur le site de l’événement : www.showtime.it

Depuis le début de leur épopée, les quatre larrons sont comme des poissons dans l’eau. Il ne passe pas un instant sans que ce soit la franche rigolade. Sous une chaleur écrasante, leurs moindres faits et gestes sont l’occasion de rire dans la plus franche camaraderie. Une équipe est en train de naître...
« Quand je vois leur visage depuis leur arrivée à l’aéroport, note Jackie Blanc-Gonnet, ça vaut 1000 mercis. »

Après la remise des équipement par l’organisation locale, les photos collectives et individuelles, place au jeu. Petit à petit, chacun rentre dans sa compétition. Les entraînements ont été l’occasion de réviser les classiques et d’ajuster la mire avant le grand soir. Et tout ça, une fois n’est pas coutume, dans le plus grand sérieux…


Sur place, à Caorle,
Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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COUPE DU MONDE DE 3X3
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Juin 2003
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C’est vendredi soir que commence l’officieuse Coupe du monde de 3X3 à Caorle (Italie). L’équipe qui représentera la France (notre photo) est donc sur le pied de guerre et commence à peaufiner ses tactiques. Ces joueurs, tous sélectionnés lors de l’opération Paris Basket 13 n’attendent plus qu’une chose : la compétition. A suivre en direct sur le site Internet de l’événement.
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Petrov pousse à la Belle

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Les Villeurbannais auront le droit de disputer une troisième manche samedi soir à Pau pour tenter de décrocher un deuxième titre consécutif. Grâce à un formidable Simon Petrov (28 points en 22 minutes – notre photo) les joueurs de Philippe Hervé vont obliger les Palois à se reprendre après leurs errances de mardi soir.
Il semblerait que la jeune garde du club vainqueur de la Coupe de France 2003 aient eu plus la tête à New-York qu’a Villeurbanne lors de cette finale retour. Leurs lignes de statistiques trahissaient d’ailleurs une bien piètre performance pour de futurs joueurs estampillés NBA. Michaël Piétrus, qui entamait la partie de fort belle manière, allait rapidement déchanter, avec un 2 sur 6 aux tirs, dont 2 sur 5 à trois points. De son côté Boris Diaw, en 19 minutes passées sur le parquet ne cumulait que 4 points (2/5 aux tirs), 1 rebond et 1 passe décisive.
En face la machine Villeurbannaise, qu’on croyait définitivement rouillée, allait déployer ses plus beaux atouts, d’abord avec Gulyas puis avec Evtimov à l’intérieur qui réalisait, dans ce dernier match à l’Astroballe, une performance de choix avec 11 points à 5 sur 8 aux tirs et 10 rebonds au total. De son côté l’International Sacha Giffa semblait aussi à l’aise en cumulant 14 points en 23 minutes de temps de jeu avec de très belles statistiques : 4 sur 6 aux tirs dont 2 sur 2 à 3 points et captant 5 rebonds.
Dans cette partie, les joueurs de Frédéric Sarre réussissaient à maîtriser le premier quart-temps (23-23). Rapidement sanctionné de deux fautes après deux minutes de jeu, Dragan Lukovski, devait laisser sa place à un Frédéric Fauthoux des grands soirs et à l’instar d’un « Speedy » Claxton pour les Spurs, le meneur expérimenté Palois, tenait fermement son rang de remplaçant de luxe. Mais, dans le second quart, la troisième faute de Florent Pietrus couplé à un très bon Gulyas (15 pts) suppléé par un tonitruant Evtimov allaient permettre aux Vileurbannais de creuser un écart conséquent de 10 points à la pause (53-43). Dans le troisième quart, les tirs ouverts créés par le passing game des Rhodaniens déstabilisait les coéquipiers de Cyril Julian et le coup de turbo mis par Simon Petrov allait définitivement plonger les Palois vers un triste record, celui du plus gros écart de points dans une finale du Championnat de France (+24). Ironie du sort, le précédent record était détenu depuis 1996 par Pau-Orthez face à Villeurbanne (+23) sur le score de 100 à 77.

Les marqueurs :
Lyon-Villeurbanne :

Owens 5, Smith 5, Bulic 8, Mrazek 6, Petrov 28, Marcelic 6, Giffa 14, Frigout 4, Gulyas 15, Evtimov 11
Pau-Orthez :
Fauthoux 13 ; Lukovski 3, M. Pietrus, 7, Julian 14, Drozdov 11, Dubos 4, F. Pietrus 9, Hill 5, Diaw 4, Sellers 8.


FINALE PROA - BELLE
Samedi 28 juin 2003 20h35
(en direct sur Sport +)
Pau-Orthez- ASVEL
Arbitres : Bruno GASPERIN , Pierre Yves BICHON, Nicolas MAESTRE

Finale aller : Pau-Orthez / ASVEL : 95-73
Finale retour : ASVEL / Pau-Orthez : 102-78


FINALE BARRAGES Pro B :
Samedi 28 juin 2003 à 20h00 : Bourg en Bresse- Besançon
Arbitres : Goran RADONJIC, et Christophe VAUTHIER

Finale Aller : Bourg en Bresse – Besançon : 84-68
Finale retour : Besançon – Bourg en Bresse : 105-103 (a.p.)


Fabrice CANET
Service de Presse FFBB

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FINALE PRO A - retour
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-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Juin 2003
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Le Champion en titre s’est imposé mardi soir à l’Astroballe face à Pau-Orthez (102-78). L’ASVEL s’offre donc une belle qui se déroulera samedi à 20h30 (en direct sur Sport+) au Palais des Sports de Pau. Les jeux sont loin d’être faits et les chances des deux équipes semblent assez égales pour ce match couperet !!!
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Pau-Orthez sur la bonne voie

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Dès le début de la rencontre, Pau-Orthez croit devoir se passer des services de Florent Piétrus, mal retombé sur son genou. Mais, finalement, plus de peur que de mal pour l’Intérieur guadeloupéen qui reprend sa place et aide sa formation à garder la pôle au tableau d’affichage. En face, Lyon-Villeurbanne n’est pas la victime que tout le monde annonçait. Bien positionnés en défense, les hommes de Philippe Hervé tiennent la dragée haute au hôtes de cette première manche. Andre Owens se montre maladroit, contrairement à Harold Mrazek, très en jambe. Sous une chaleur écrasante, les coaches font jouer la rotation à plein régime. Pourtant, la salle entière s’enthousiasme un peu plus à la vue de ce contre phénoménal de Boris Diaw sur Mrazek suivi d’un dunk en contre-attaque. Malgré une mise en route difficile, Pau est légèrement devant (23-21).

A son retour sur le parquet, l’Élan allume des mèches à trois points, notamment par Kyle Hill, ancien de l’ASVEL à la main chaude. Les locaux prennent le large (+11) mais gâchent ce qui pourrait être une balade de santé à cause d’une défense flottante et hésitante. Lyon-Villeurbanne, bien emmené par un Stevin Smith efficace, reste dans la roue de son adversaire. Malheureusement, sous les panneaux, le géant hongrois Robert Gulyas n’est pas à la fête et encaisse sa troisième faute après 17 minutes de jeu. Rod Sellers en profite et amène son club à la pause avec une petite avance (48-41).

A leur retour sur le parquet, les Palois semblent avoir bien écouté les consignes de Frédéric Sarre. La machine béarnaise se met en route. Mickaël Piétrus et Dragan Lukovski, un peu en dedans jusque là, se mettent au niveau. Le meneur de jeu serbo-monténégrin est innarrêtable. Sous les yeux d’un observateur de Chicago, Boris Diaw (notre photo) multiplie les prouesses à tous les niveaux et porte les siens. Même Cyril Julian marque à trois points. L’ASVEL commence à prendre l’eau et voit ses espoirs de première manche en poche s’envoler (74-57 après trois quart-temps).

Simon Petrov tente bien de révolter sa troupe par un tir longue distance bien senti mais rien n’y fait. Hill fait un excellent travail en attaque comme en défense. De son côté, le Suisse Harold Mrazek, si précieux en début de rencontre, se fait bâcher deux fois de suite et s’emmêle dans la toile paloise où Julian est un véritable mur. De plus, les joueurs de Philippe Hervé perdent trop de ballons pour inquiéter leur adversaire. Davor Marcelic passe complètement à côté de son match. ǒen est fini des espoirs rhodaniens (95-73) qui comptent tout de même sur un sursaut d’orgueil mardi pour la partie retour.

PAU-ORTHEZ – LYON-VILLEURBANNE 95-73
(23-21 ; 25-20 ; 26-16 ; 21-16)
Les points de Pau-Orthez : Sellers (17), Lukovski (16), F. Piétrus (14), M. Piétrus (11), Dubos (9), Hill (8), Diaw (7), Julian (7), Drozdov (4), Fauthoux (2)
Les points de Lyon-Villeurbanne : Gulyas (19), Mrazek (11), Evtimov (10), Petrov (10), Frigout (6), Giffa (6), Smith (6), Marcelic (5)

Match retour
Mardi 24 juin 2003 à l’Astroballe de Villeurbanne
20h30, en direct sur Sport +

La finale des barrages de Pro A/Pro B :
Bourg-en-Bresse (Pro A) - Besançon 84-68


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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PRO A - Finale aller
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Juin 2003
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L’Élan Béarnais s’est emparé de la première manche de la finale 2003 du championnat de France de Pro A (95-73) aux dépens de Lyon-Villeurbanne. Les Palois sont désormais grands favoris dans la quête pour le titre. Il leur faut encore s’imposer, soit mardi à l’Astroballe, soit samedi à domicile.
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Championnat du Monde à Caorle (Italie)

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Lors de ces dernières années, le 3x3 est devenu un véritable phénomène de masse, une nouvelle manière de considérer le basket. A l’étranger du moins, car la Fédération Française de BasketBall œuvre depuis plus de 10 ans sur le développement de cette pratique. Il était donc normal qu’une compétition « officielle » viennent couronner cette pratique de plus en plus répandue. Dans cette optique, le Championnat du Monde de 3x3 a vu le jour en 2000. Face au succès grandissant de cette épreuve, les organisateurs ont décidé de faire appel, cette année, à six grandes nations de basket : l’Allemagne, la Croatie, les États-Unis, la France, l’Italie et la Lituanie.

La compétition aura lieu du vendredi 27 au dimanche 29 juin 2003 dans la petite ville de Caorle, situé à peine à 5 kilomètres de la douce Venise, en Italie. Le playground Viale Santa Margherita va chauffer …

L’équipe des playgrounds de France
Cette sélection est composée de quatre joueurs, tous repérés sur le Paris Basket 13 non seulement pour leur talent balle en main mais aussi pour leur comportement irréprochable.

Rodrigue OCTOBRE
né le 22 mars 1981
1.88m, 78 kg
Arrière-Meneur
Joue en Nationale 2 à Longueau

Christian MULUMBA
né le 2 juin 1981
1.85m, 78 kg
Arrière – Meneur
Joue en National 1 à Valence-Condom

Sylvain CHARLERY ALINE
né le 8 novembre 1979
1.96 m, 86 kg
Pivot
Joue en Nationale 3 à Souffelweiersheim

Maxime KATAYA MASSONSA
né le 18 octobre 1977
1.98 m, 94 kg
Pivot
Joue en Nationale 3 à Neuilly-sur-Marne

L’arbitre
Comme chacune des cinq autres Nations représentées dans cette compétition, la France emmènera avec elle un homme en gris.
Joseph Bissang est un arbitre professionnel qui officie en Pro A et a, en outre, la particularité d’être lui-aussi un joueur de playground.

Le programme
Vendredi 27 et samedi 28 juin, à partir de 20h30
Premier tour où chaque équipe rencontre les cinq autres.
Les quatre premiers au classement joueront les demi-finales.

Dimanche 29 juin, à partir de 20h30
Demi-finales suivies du match pour la 5ème place. Puis viendront ensuite la petite finale qui décidera de la troisième place et enfin, la grande finale du tournoi, au meilleur des trois matches.

Les animations
Entre chaque rencontre, les meilleurs joueurs de playground italiens viendront se livrer à des matches exhibitions et montreront leur savoir-faire lors des concours de smashes.
Dans l’après-midi du dimanche, les stars de la ligue italienne viendront également s’escrimer lors du « Memorial Ancilotto et Ravaglia ».

Le site officiel de la compétiton
Pour ceux qui maîtrisent l’Italien, des informations, des photos et des vidéos (entre autres) sont disponibles sur le site : www.showtime.it.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
EVENEMENT 3X3
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Juin 2003
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Chapeau: 
Pour la quatrième édition de cette compétition (du 27 au 29 juin 2003), la France sera représentée pour la première fois. Cette sélection, effectuée lors de l'opération Paris Basket 13 à la Halle Carpentier, aura à cœur de pratiquer un jeu alléchant face à des formations venues d’Europe et des Etats-Unis.
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L’histoire sans fin

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Pour le profane qui suit le championnat de Pro A depuis trois ans, l’histoire doit paraître terriblement répétitive. Pour la troisième saison d’affilée, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne se disputeront le titre national en finale. Mais la fin n’est heureusement pas identique à chaque fois. Il y a deux ans, l’Élan Béarnais s’était imposé avant de céder son bien un an plus tard à son rival rhodanien. Alors, qui cette année emportera cette « belle » entre les deux meilleures formations françaises de ces dix dernières années ?

PAU-ORTHEZ

7 fois champion de France (1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001)
2 fois vainqueur de la Coupe de France (2002, 2003)
4 fois vainqueur de la Semaine des As (1991, 1992, 1993, 2003)
1 fois vainqueur de la Coupe Korac (1984)

Conforté par sa génération dorée, l’Élan Béarnais a largement dominé la saison régulière où il a terminé à la première place avec seulement trois défaites. Incroyablement étoffé, l’effectif palois peut compter sur un secteur intérieur fort avec notamment les Internationaux Fabien Dubos et Cyril Julian, des ailiers percutants et efficaces tels les deux frères Piétrus ou encore la polyvalence du talentueux Boris Diaw. Si l’on oublie pas non plus l’apport inestimable du meneur serbo-monténégrin Dragan Lukovski, l’entraîneur Frédéric Sarre a des solutions à n’en plus finir.

Son parcours en playoffs cette saison :
bat Le havre (88-70, 86-67)
bat Gravelines (86-71, 89-79)

LYON-VILLEURBANNE

16 fois champion de France (1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1964, 1966, 1968, 1969, 1971, 1972, 1975, 1977, 1981, 2002)
7 fois vainqueur de la Coupe de France (1953, 1957, 1965, 1967, 1996, 1997, 2001)

Malgré les blessures, l’ASVEL est toujours là, fidèle à son rang. Dauphin des Palois lors de la saison régulière, le collectif rhodanien défendra chèrement sa couronne, acquise l’an passé à domicile. Philippe Hervé pourra compter sur ses deux tours jumelles sous les panneaux, à savoir Vasco Evtimov et Robert Gulyas. Il aura aussi sous la main ses fidèles gâchettes, qui allument mèche sur mèche au-delà des 6.25m, Harold Mrazek (notre photo) et Davor Marcelic. Avec Stevin Smith à la baguette, cette équipe est armée en conséquence.

Son parcours en playoffs cette saison :
bat le Paris BR (73-82, 81-75, 80-65)
bat Le Mans (84-77, 67-68, 80-63)

LES ENTRAINEURS

Il s’agira pour les deux entraîneurs, nouvellement nommés au début de la saison, de leur première finale de Championnat de France à chacun.
Ils ont cependant déjà disputé une finale chacun : Philippe Hervé en Coupe Saporta avec Chalon-sur-Saône en 2001, et Frédéric Sarre avec Pau-Orthez cette saison lors de la semaine des As et de la Coupe de France.
Seul Philippe Hervé n'a encore rien inscrit à son palmarès en tant qu'entraîneur numéro 1 d'une équipe professionnelle.

LEURS CONFRONTATIONS CETTE SAISON
11ème journée : Pau-Orthez – ASVEL 81-88
25ème journée : ASVEL – Pau-Orthez 89-98

LA FINALE - En direct sur Sport +
Aller : samedi 21 juin à 19h
Retour : mardi 24 juin à 20h30
Belle éventuelle : samedi 28 juin (horaire à définir)

Les barrages d’accession à la Pro A

Bourg-en-Bresse (Pro A) – Mulhouse 97-76
Aller : 85-70 pour Bourg-en-Bresse
Retour : 74-68 pour Mulhouse

Besançon – Chalons en Champagne 95-92 a.p.
Aller : 75-73 a.p. pour Besançon
Retour : 72-70 pour Chalons

La finale opposera Bourg-en-Bresse, qui lutte pour sauver sa place parmi l’élite, à Besançon, deuxième de la saison régulière en Pro B (22 victoires, 8 défaites). Les dates des finales sont identiques à celles de la finale de Pro A.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Pour la troisième saison d’affilée, la finale du championnat de France de Pro A opposera Pau-Orthez à l’ASVEL. Cette dernière s’est qualifiée hier soir au profit du Mans (80-63) dans un Astroballe surchauffée et tentera de conserver sa couronne sur la dernière marche. Première manche : samedi 21 juin.
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L’histoire sans fin

Corps: 

Pour le profane qui suit le championnat de Pro A depuis trois ans, l’histoire doit paraître terriblement répétitive. Pour la troisième saison d’affilée, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne se disputeront le titre national en finale. Mais la fin n’est heureusement pas identique à chaque fois. Il y a deux ans, l’Élan Béarnais s’était imposé avant de céder son bien un an plus tard à son rival rhodanien. Alors, qui cette année emportera cette « belle » entre les deux meilleures formations françaises de ces dix dernières années ?

PAU-ORTHEZ

7 fois champion de France (1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001)
2 fois vainqueur de la Coupe de France (2002, 2003)
4 fois vainqueur de la Semaine des As (1991, 1992, 1993, 2003)
1 fois vainqueur de la Coupe Korac (1984)

Conforté par sa génération dorée, l’Élan Béarnais a largement dominé la saison régulière où il a terminé à la première place avec seulement trois défaites. Incroyablement étoffé, l’effectif palois peut compter sur un secteur intérieur fort avec notamment les Internationaux Fabien Dubos et Cyril Julian, des ailiers percutants et efficaces tels les deux frères Piétrus ou encore la polyvalence du talentueux Boris Diaw. Si l’on oublie pas non plus l’apport inestimable du meneur serbo-monténégrin Dragan Lukovski, l’entraîneur Frédéric Sarre a des solutions à n’en plus finir.

Son parcours en playoffs cette saison :
bat Le havre (88-70, 86-67)
bat Gravelines (86-71, 89-79)

LYON-VILLEURBANNE

16 fois champion de France (1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1964, 1966, 1968, 1969, 1971, 1972, 1975, 1977, 1981, 2002)
7 fois vainqueur de la Coupe de France (1953, 1957, 1965, 1967, 1996, 1997, 2001)

Malgré les blessures, l’ASVEL est toujours là, fidèle à son rang. Dauphin des Palois lors de la saison régulière, le collectif rhodanien défendra chèrement sa couronne, acquise l’an passé à domicile. Philippe Hervé pourra compter sur ses deux tours jumelles sous les panneaux, à savoir Vasco Evtimov et Robert Gulyas. Il aura aussi sous la main ses fidèles gâchettes, qui allument mèche sur mèche au-delà des 6.25m, Harold Mrazek (notre photo) et Davor Marcelic. Avec Stevin Smith à la baguette, cette équipe est armée en conséquence.

Son parcours en playoffs cette saison :
bat le Paris BR (73-82, 81-75, 80-65)
bat Le Mans (84-77, 67-68, 80-63)

LES ENTRAINEURS

Il s’agira pour les deux entraîneurs, nouvellement nommés au début de la saison, de leur première finale de Championnat de France à chacun.
Ils ont cependant déjà disputé une finale chacun : Philippe Hervé en Coupe Saporta avec Chalon-sur-Saône en 2001, et Frédéric Sarre avec Pau-Orthez cette saison lors de la semaine des As et de la Coupe de France.
Seul Philippe Hervé n'a encore rien inscrit à son palmarès en tant qu'entraîneur numéro 1 d'une équipe professionnelle.

LEURS CONFRONTATIONS CETTE SAISON
11ème journée : Pau-Orthez – ASVEL 81-88
25ème journée : ASVEL – Pau-Orthez 89-98

LA FINALE - En direct sur Sport +
Aller : samedi 21 juin à 19h
Retour : mardi 24 juin à 20h30
Belle éventuelle : samedi 28 juin (horaire à définir)

Les barrages d’accession à la Pro A

Bourg-en-Bresse (Pro A) – Mulhouse 97-76
Aller : 85-70 pour Bourg-en-Bresse
Retour : 74-68 pour Mulhouse

Besançon – Chalons en Champagne 95-92 a.p.
Aller : 75-73 a.p. pour Besançon
Retour : 72-70 pour Chalons

La finale opposera Bourg-en-Bresse, qui lutte pour sauver sa place parmi l’élite, à Besançon, deuxième de la saison régulière en Pro B (22 victoires, 8 défaites). Les dates des finales sont identiques à celles de la finale de Pro A.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Juin 2003
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Chapeau: 
Pour la troisième saison d’affilée, la finale du championnat de France de Pro A opposera Pau-Orthez à l’ASVEL. Cette dernière s’est qualifiée hier soir au profit du Mans (80-63) dans un Astroballe surchauffée et tentera de conserver sa couronne sur la dernière marche. Première manche : samedi 21 juin.
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Les félicitations du Président

Corps: 

"Cher Tony,

Je tiens à te féliciter chaleureusement au nom de la FFBB, de ses 430.000 licenciés et de l'ensemble du basket français pour ce résultat exceptionnel.

Nous sommes très fiers de ta performance unique qui rejaillit sur l'ensemble de notre sport.

Nous avons hâte de te retrouver sous le maillot de l'Equipe de France dans la perspective du Championnat d'Europe de septembre prochain.
Encore bravo et merci pour toutes les émotions que tu nous as fait vivre.

Sportivement, "

Yvan MAININI
Président de la FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
TP - CHAMPION NBA 2003
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Le Président de la Fédération Française de Basket-Ball, Yvan Mainini, a transmis ce matin ses félicitations à Tony Parker au nom de tout le basket français.
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HIS-TO-RIQUE !

Corps: 

A seulement 21 ans, et après deux petites saisons en NBA, Tony Parker a remporté l’un des plus prestigieux titres sur la planète basket. Petite merveille, pur produit du Centre fédéral, TP a fait tomber certaines barrières qui séparent le sport français des plus grands exploits. Avec ce titre, le meneur de jeu de l’Équipe de France rentre dans la légende du sport tricolore et ouvre de nouvelles perspectives.
Il sera à jamais le premier à avoir mis à ses pieds la grande NBA.


Les Nets démarrent à 100 à l’heure. Les premières attaques sont conclues en moins de 10 secondes et donnent d’entrée de jeu, un petit pécule d’avance aux visiteurs (15-8 après 6 minutes de jeu). Richard Jefferson a la main cha ude et ne tarde pas à le montrer (10 points dans le premier quart-temps dont un spectaculaire dunk pour conclure). Bien que très présents en défense, les Spurs perdent quelques ballons cruciaux. Tony, lui, est bien là et attentif face à Jason Kidd tandis que le duel Tim Duncan/Kenyon Martin fait rage sous les panneaux. Le premier fait parler sa puissance (9 points) contre le second, moins en jambe (2/23 en tout). Byron Scott se fait sanctionner par une faute technique pour être entré sur le terrain. Malgré tout, son équipe est toujours devant (25-17).

Emmené pas Aaron Williams et Anthony Johnson, New Jersey mène le match sans trop être inquiété. Les Spurs, à qui il ne manque plus qu’une victoire pour remporter le titre, déjouent et comptent trop sur leur tour de contrôle, Tim Duncan. Le très actif Speedy Claxton, à la mène, redonne des couleurs aux siens malgré le nombre de balles perdues qui enfle. Les Spurs enchaînent un 8-0 salvateur qui redonne espoir à toute la salle de SBC Center (38-38). Mais l’imperturbable Jason Kidd rentre un panier primé avec un sang-froid incroyable. Dans les 14 dernières secondes, San Antonio tente sa chance pour revenir au score mais Bruce Bowen touche l’arceau. Les Nets sentent leur adversaire revenir mais sont toujours devant au tableau d’affichage (41-38).

Gregg Popovich a dû donner de la voix dans les vestiaires. Pourtant, son équipe éprouve les pires difficultés à rentrer à nouveau dans la partie. Pour preuve, les Nets, sous l’impulsion de Kerry Kittles (11 points dans ce quart-temps) aligne un sévère 10-0 à une opposition maladroite à trois points (0/8). C’est une pénétration gagnante de TP qui stoppe l’hémorragie. L’Amiral David Robinson, dont tous les fans fêtent le probable départ à la retraite après ce match (si victoire il y a), est absolument héroïque en se montrant dominateur au rebond et efficace au tir (11 points à 5/7, 10 rebonds avant le dernier quart). Tony Parker (4 points, 2 rebonds, 2 passes), pas tellement audacieux ce soir (2/6), sort au profit de Speedy Claxton. Cette entrée est bientôt suivie par celle Steve Kerr, sous l’ovation du public qui attend de lui qu’il shoote à trois points. Sans effet. L’écart ne se creuse cependant pas et New Jersey mène encore la danse à 12 minutes de la fin (63-57).

Kidd (21 points, 7 passes, 4 rebonds) enfonce le clou en début de période et semble sonner le glas des espoirs de San Antonio (67-57). L’écart évolue peu jusqu’au tir primé de Rodney Rogers (72-63). C’est alors que les Spurs décident d’accélérer. Ils passent de la première à la cinquième … directement. Stephen Jackson (17 points) dégaine à trois points et ça rentre. Trois tirs primés dans le filet alors qu’aucun des dix premiers tentés n’avaient atteint le cible. Exceptionnel ! Les Spurs inversent le cours des choses et passent en tête pour la première fois du match à 6 minutes 32 secondes de la fin (73-72). Et la série s’enchaîne ! Au total, San Antonio passe un fabuleux 19-0 à son adversaire, complètement désabusé. Seul Jason Kidd relève la tête. Mais le mal est fait. Les Spurs de Tony Parker s’imposent (88-77) et succèdent aux Los Angeles Lakers. C’est sans surprise que « Dream Tim » Duncan (21 points, 20 rebonds, 10 passes, 8 contres !) est élu MVP. David Robinson, exceptionnel (13 points, 17 rebonds), peut quitter la NBA sur la meilleure des notes.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Au terme d’un sixième match engagé et plein de suspens, les San Antonio Spurs ont remporté le titre NBA face aux New Jersey Nets (88-77). Pour la première fois de l’histoire, un Français, Tony Parker, remporte le prestigieux titre nord-américain. Nouvelle locomotive du sport français, il devient une icône pour le basket tricolore.
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Les félicitations du Président

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"Cher Tony,

Je tiens à te féliciter chaleureusement au nom de la FFBB, de ses 430.000 licenciés et de l'ensemble du basket français pour ce résultat exceptionnel.

Nous sommes très fiers de ta performance unique qui rejaillit sur l'ensemble de notre sport.

Nous avons hâte de te retrouver sous le maillot de l'Equipe de France dans la perspective du Championnat d'Europe de septembre prochain.
Encore bravo et merci pour toutes les émotions que tu nous as fait vivre.

Sportivement, "

Yvan MAININI
Président de la FFBB

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TP - CHAMPION NBA 2003
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Le Président de la Fédération Française de Basket-Ball, Yvan Mainini, a transmis ce matin ses félicitations à Tony Parker au nom de tout le basket français.
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HIS-TO-RIQUE !

Corps: 

A seulement 21 ans, et après deux petites saisons en NBA, Tony Parker a remporté l’un des plus prestigieux titres sur la planète basket. Petite merveille, pur produit du Centre fédéral, TP a fait tomber certaines barrières qui séparent le sport français des plus grands exploits. Avec ce titre, le meneur de jeu de l’Équipe de France rentre dans la légende du sport tricolore et ouvre de nouvelles perspectives.
Il sera à jamais le premier à avoir mis à ses pieds la grande NBA.


Les Nets démarrent à 100 à l’heure. Les premières attaques sont conclues en moins de 10 secondes et donnent d’entrée de jeu, un petit pécule d’avance aux visiteurs (15-8 après 6 minutes de jeu). Richard Jefferson a la main cha ude et ne tarde pas à le montrer (10 points dans le premier quart-temps dont un spectaculaire dunk pour conclure). Bien que très présents en défense, les Spurs perdent quelques ballons cruciaux. Tony, lui, est bien là et attentif face à Jason Kidd tandis que le duel Tim Duncan/Kenyon Martin fait rage sous les panneaux. Le premier fait parler sa puissance (9 points) contre le second, moins en jambe (2/23 en tout). Byron Scott se fait sanctionner par une faute technique pour être entré sur le terrain. Malgré tout, son équipe est toujours devant (25-17).

Emmené pas Aaron Williams et Anthony Johnson, New Jersey mène le match sans trop être inquiété. Les Spurs, à qui il ne manque plus qu’une victoire pour remporter le titre, déjouent et comptent trop sur leur tour de contrôle, Tim Duncan. Le très actif Speedy Claxton, à la mène, redonne des couleurs aux siens malgré le nombre de balles perdues qui enfle. Les Spurs enchaînent un 8-0 salvateur qui redonne espoir à toute la salle de SBC Center (38-38). Mais l’imperturbable Jason Kidd rentre un panier primé avec un sang-froid incroyable. Dans les 14 dernières secondes, San Antonio tente sa chance pour revenir au score mais Bruce Bowen touche l’arceau. Les Nets sentent leur adversaire revenir mais sont toujours devant au tableau d’affichage (41-38).

Gregg Popovich a dû donner de la voix dans les vestiaires. Pourtant, son équipe éprouve les pires difficultés à rentrer à nouveau dans la partie. Pour preuve, les Nets, sous l’impulsion de Kerry Kittles (11 points dans ce quart-temps) aligne un sévère 10-0 à une opposition maladroite à trois points (0/8). C’est une pénétration gagnante de TP qui stoppe l’hémorragie. L’Amiral David Robinson, dont tous les fans fêtent le probable départ à la retraite après ce match (si victoire il y a), est absolument héroïque en se montrant dominateur au rebond et efficace au tir (11 points à 5/7, 10 rebonds avant le dernier quart). Tony Parker (4 points, 2 rebonds, 2 passes), pas tellement audacieux ce soir (2/6), sort au profit de Speedy Claxton. Cette entrée est bientôt suivie par celle Steve Kerr, sous l’ovation du public qui attend de lui qu’il shoote à trois points. Sans effet. L’écart ne se creuse cependant pas et New Jersey mène encore la danse à 12 minutes de la fin (63-57).

Kidd (21 points, 7 passes, 4 rebonds) enfonce le clou en début de période et semble sonner le glas des espoirs de San Antonio (67-57). L’écart évolue peu jusqu’au tir primé de Rodney Rogers (72-63). C’est alors que les Spurs décident d’accélérer. Ils passent de la première à la cinquième … directement. Stephen Jackson (17 points) dégaine à trois points et ça rentre. Trois tirs primés dans le filet alors qu’aucun des dix premiers tentés n’avaient atteint le cible. Exceptionnel ! Les Spurs inversent le cours des choses et passent en tête pour la première fois du match à 6 minutes 32 secondes de la fin (73-72). Et la série s’enchaîne ! Au total, San Antonio passe un fabuleux 19-0 à son adversaire, complètement désabusé. Seul Jason Kidd relève la tête. Mais le mal est fait. Les Spurs de Tony Parker s’imposent (88-77) et succèdent aux Los Angeles Lakers. C’est sans surprise que « Dream Tim » Duncan (21 points, 20 rebonds, 10 passes, 8 contres !) est élu MVP. David Robinson, exceptionnel (13 points, 17 rebonds), peut quitter la NBA sur la meilleure des notes.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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NBA
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Lundi, 16. Juin 2003
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Chapeau: 
Au terme d’un sixième match engagé et plein de suspens, les San Antonio Spurs ont remporté le titre NBA face aux New Jersey Nets (88-77). Pour la première fois de l’histoire, un Français, Tony Parker, remporte le prestigieux titre nord-américain. Nouvelle locomotive du sport français, il devient une icône pour le basket tricolore.
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Pau-Orthez sur la dernière marche

Corps: 

Cela aurait été une immense surprise de ne pas le voir en finale. L’Elan Béarnais Pau-Orthez a rempli sa mission samedi soir face à Gravelines. Pourtant, les Nordistes démarraient la partie sur de bonnes bases en prenant d’entrée la direction des opérations. Kordian Korytek, très précieux sous les panneaux (24 points à 11/14, 9 rebonds) bénéficiait du travail d’un Andre Woolridge encore très actif (20 points, 7 passes). Igor Perica, aussi efficace que ses compères (11 points, 6 rebonds) aidait sa formation à garder un peu d’avance. Mais la richesse du banc palois allait bientôt faire parler la poudre. Dragan Lukovski, à la baguette (22 points) était le maître d’œuvre d’un Pau-Orthez réveillé. Le bon passage à l‘intérieur, notamment par l’indispensable Rod Sellers (20 points, 11 rebonds, notre photo), permettait au vice-champion de France de l’emporter en deuxième mi-temps (89-79).

GRAVELINES – PAU-ORTHEZ 79-89
Aller : 86-71 pour Pau-Orthez
Les points de Pau-Orthez : Lukovski (22), Sellers (20), Dubos (11), Julian (10), Diaw (9), Drozdov (7), F. Petrov (7), Fauthoux (3)
Les points de Gravelines : Korytek (24), Woolridge (20), Strong (12), Bouziane (11), Perica (11), Miller (1)


Bien qu’obligé de migrer dans la salle d’Angers, en raison des 24 heures du Mans, le MSB a gagné le droit de jouer une rencontre d’appui pour une place en finale. Face à lui, Lyon-Villeurbanne, tenant du titre, n’a pas su donner le dernier coup de rein nécessaire pour passer. Elément prépondérant de son équipe, Sandro Nicevic (22 points, 7 rebonds) a donné le ton. Le lutin Shawnta Roger n’a pas tant marqué qu’à l’aller mais a plus distribué le jeu (13 points, 7 passes). Côté ASVEL, le collectif a prévalu. Davor Marcelic, gâchette à trois points, n’a réussi à se trouver en bonne position qu’une seule fois. Les solutions étaient plutôt à l’intérieur avec le géant hongrois Robert Gulyas (14 points, 9 rebonds). Au final, Le Mans s’impose d’un tout petit point (68-67) ce qui obligera tout le monde à se retrouver sur le parquet de l’Astroballe mardi pour une belle explosive.

LE MANS – LYON-VILLEURBANNE 68-67
Aller : 84-77 pour Lyon-Villeurbanne
Les points du Mans : Nicevic (2), Rogers (13), Sy (13), Jackson (8), Asceric (7), Starosta (3), Koffi (2)
Les points de l’ASVEL : Smith (16), Gulyas (14), Bulic (11), Giffa (8), Owens (6), Marcelic (4), Evtimov (3), Petrov (3), Frigout (2)

Le match d’appui entre l’ASVEL et Le Mans aura lieu à l’Astroballe, mardi 17 juin à 20h00. Le vainqueur rencontrera Pau-Orthez en finale du championnat de Francede Pro A.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Juin 2003
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Chapeau: 
Au terme d’une rencontre d’une très bon niveau, l’Elan Béarnais s’est imposé sur le parquet de Gravelines (89-79) et a décroché sa troisième finale d’affilée. Les Palois ne connaîtront que mardi leur adversaire, entre l’ASVEL et Le Mans qui s’affronteront en match d’appui mardi prochain.
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Pau-Orthez sur la dernière marche

Corps: 

Cela aurait été une immense surprise de ne pas le voir en finale. L’Elan Béarnais Pau-Orthez a rempli sa mission samedi soir face à Gravelines. Pourtant, les Nordistes démarraient la partie sur de bonnes bases en prenant d’entrée la direction des opérations. Kordian Korytek, très précieux sous les panneaux (24 points à 11/14, 9 rebonds) bénéficiait du travail d’un Andre Woolridge encore très actif (20 points, 7 passes). Igor Perica, aussi efficace que ses compères (11 points, 6 rebonds) aidait sa formation à garder un peu d’avance. Mais la richesse du banc palois allait bientôt faire parler la poudre. Dragan Lukovski, à la baguette (22 points) était le maître d’œuvre d’un Pau-Orthez réveillé. Le bon passage à l‘intérieur, notamment par l’indispensable Rod Sellers (20 points, 11 rebonds, notre photo), permettait au vice-champion de France de l’emporter en deuxième mi-temps (89-79).

GRAVELINES – PAU-ORTHEZ 79-89
Aller : 86-71 pour Pau-Orthez
Les points de Pau-Orthez : Lukovski (22), Sellers (20), Dubos (11), Julian (10), Diaw (9), Drozdov (7), F. Petrov (7), Fauthoux (3)
Les points de Gravelines : Korytek (24), Woolridge (20), Strong (12), Bouziane (11), Perica (11), Miller (1)


Bien qu’obligé de migrer dans la salle d’Angers, en raison des 24 heures du Mans, le MSB a gagné le droit de jouer une rencontre d’appui pour une place en finale. Face à lui, Lyon-Villeurbanne, tenant du titre, n’a pas su donner le dernier coup de rein nécessaire pour passer. Elément prépondérant de son équipe, Sandro Nicevic (22 points, 7 rebonds) a donné le ton. Le lutin Shawnta Roger n’a pas tant marqué qu’à l’aller mais a plus distribué le jeu (13 points, 7 passes). Côté ASVEL, le collectif a prévalu. Davor Marcelic, gâchette à trois points, n’a réussi à se trouver en bonne position qu’une seule fois. Les solutions étaient plutôt à l’intérieur avec le géant hongrois Robert Gulyas (14 points, 9 rebonds). Au final, Le Mans s’impose d’un tout petit point (68-67) ce qui obligera tout le monde à se retrouver sur le parquet de l’Astroballe mardi pour une belle explosive.

LE MANS – LYON-VILLEURBANNE 68-67
Aller : 84-77 pour Lyon-Villeurbanne
Les points du Mans : Nicevic (2), Rogers (13), Sy (13), Jackson (8), Asceric (7), Starosta (3), Koffi (2)
Les points de l’ASVEL : Smith (16), Gulyas (14), Bulic (11), Giffa (8), Owens (6), Marcelic (4), Evtimov (3), Petrov (3), Frigout (2)

Le match d’appui entre l’ASVEL et Le Mans aura lieu à l’Astroballe, mardi 17 juin à 20h00. Le vainqueur rencontrera Pau-Orthez en finale du championnat de Francede Pro A.


Alexandre CARLIER,
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PRO A
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Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Juin 2003
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Au terme d’une rencontre d’une très bon niveau, l’Elan Béarnais s’est imposé sur le parquet de Gravelines (89-79) et a décroché sa troisième finale d’affilée. Les Palois ne connaîtront que mardi leur adversaire, entre l’ASVEL et Le Mans qui s’affronteront en match d’appui mardi prochain.
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TP est toujours là

Corps: 

Alors que cette série de finales est complètement défensive, le début de rencontre laisse augurer un spectacle plus chatoyant. Les tirs ne sont pas retenus et partent de partout. Et ça rentre ! Jason Kidd brille par son adresse retrouvée (12 points) tout comme Kenyon Martin par son absence. Malade, le « grand Kenyon » n’est pas dans son match (seulement 2 rebonds lors du premier quart). L’arbitre se distingue également en collant deux fautes techniques sévères à Kerry Kittles et Richard Jefferson côté Nets. Peu à peu, le match retrouve la teneur des précédentes oppositions. Les défenses sont de retour. Après 12 minutes, les Spurs sont tout juste devant (19-18).

Grâce à un Emanuel Ginobili encore très inspiré défensivement, les Spurs prennent le large (25-18). La zone mise en place par Gregg Popovich gêne considérablement les offensives adverses qui vont souvent en bout de possession. En attaque, David Robinson montre qu’il faudra encore compter sur lui (4 points, 3 rebonds) tandis que Speedy Claxton joue juste à la mène. Les Nets ne rentrent plus que rarement le ballon dans le cercle. Heureusement pour eux, leur hargne au rebond les empêche de couler complètement. TP rentre pour les 4 dernières minutes de la période et inscrit un panier à trois points décisifs pour sa confiance. Jason Kidd tente de lui répondre dans la foulée mais se montre plus maladroit. De son côté, Tim Duncan fait le loi sous les panneaux (14 points, 10 rebonds) et permet à San Antonio de mener (42-34) à la mi-temps.

Au retour sur le parquet, un homme retrouve son tir. Jason Kidd, l’homme à tout faire de New Jersey, trouve le cercle et met à mal les Spurs dans leur domination, plus si évidente. Après 12 points dans le premier quart-temps, le meneur de jeu américain n’en avait inscrit aucun dans la deuxième (14 dans le troisième). Les Nets prennent alors l’avantage (54-53) et pensent refaire le coup du dernier match, c’est à dire prendre le large face à un adversaire plutôt engourdi. Mais c’est sans compter sur l’immense « Dream Tim » Duncan et un Malik Rose retrouvé (5 de ses 14 points dans cette période). Ce n’est pas la faute technique de Kenyon Martin qui change quoi que ce soit. La bataille de défense fait à nouveau rage. Grâce notamment à deux tirs osés de TP, San Antonio atteint la fin du troisième quart-temps avec une belle avance (66-57)

La lutte se fait âpre entre les deux formation. Tony Parker confirme son retour au premier plan en plantant un superbe panier renversé (ses statistiques finales : 14 points, 2 rebonds, 4 passes). D’habitude si important pour les siens, Kenyon Martin, trop malade, fait profil bas et se cache sous sa serviette sur le banc (4 points, 9 rebonds, 8 ballons perdus !). Les Nets tentent, malgré le mauvais sort, un retour sur un dernier coup de rein. La bande de Jason Kidd (29 points, 7 rebonds, 7 passes pour le meneur de New Jersey) refait surface devant une foule pleine d’espoir (78-76 pour les Spurs). Richard Jefferson est à la conclusion (11 de ses 19 points dans l’ultime période, 6 rebonds, 4 passes). Mais, Gregg Popovich fait entrer sur le parquet son arme fatale : Steve Kerr, décisif contre Dallas et véritable chirurgien à trois points. Duncan confirme qu’il est bien le MVP de cette série de finale (29 points, 17 rebonds, 4 passes, 4 contres) en reprenant les choses en main avant que l’inévitable Kerr allume un mèche à trois points dans la foulée. L’écart est fait, les fans des Nets commencent alors à quitter la salle sans voir la fin de rencontre qui voit San Antonio l’emporter (93-83).

Les Spurs sont dorénavant en position de force puisqu’ils mènent 3-2 juste avant de rejoindre leur bonne ville de San Antonio où ils auront, au pire deux occasions de conclure la série. La sixième manche aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
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Samedi, 14. Juin 2003
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Chapeau: 
San Antonio s’est imposé (93-83) dans la cinquième manche de la finale NBA face à New Jersey. Malgré l’écart, la partie fut loin d’être simple pour les Spurs qui ont eu affaire à un adversaire coriace. TP, transparent lors du dernier match, s’est retrouvé et est maintenant en position de remporter le titre. San Antonio mène 3-2.
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TP est toujours là

Corps: 

Alors que cette série de finales est complètement défensive, le début de rencontre laisse augurer un spectacle plus chatoyant. Les tirs ne sont pas retenus et partent de partout. Et ça rentre ! Jason Kidd brille par son adresse retrouvée (12 points) tout comme Kenyon Martin par son absence. Malade, le « grand Kenyon » n’est pas dans son match (seulement 2 rebonds lors du premier quart). L’arbitre se distingue également en collant deux fautes techniques sévères à Kerry Kittles et Richard Jefferson côté Nets. Peu à peu, le match retrouve la teneur des précédentes oppositions. Les défenses sont de retour. Après 12 minutes, les Spurs sont tout juste devant (19-18).

Grâce à un Emanuel Ginobili encore très inspiré défensivement, les Spurs prennent le large (25-18). La zone mise en place par Gregg Popovich gêne considérablement les offensives adverses qui vont souvent en bout de possession. En attaque, David Robinson montre qu’il faudra encore compter sur lui (4 points, 3 rebonds) tandis que Speedy Claxton joue juste à la mène. Les Nets ne rentrent plus que rarement le ballon dans le cercle. Heureusement pour eux, leur hargne au rebond les empêche de couler complètement. TP rentre pour les 4 dernières minutes de la période et inscrit un panier à trois points décisifs pour sa confiance. Jason Kidd tente de lui répondre dans la foulée mais se montre plus maladroit. De son côté, Tim Duncan fait le loi sous les panneaux (14 points, 10 rebonds) et permet à San Antonio de mener (42-34) à la mi-temps.

Au retour sur le parquet, un homme retrouve son tir. Jason Kidd, l’homme à tout faire de New Jersey, trouve le cercle et met à mal les Spurs dans leur domination, plus si évidente. Après 12 points dans le premier quart-temps, le meneur de jeu américain n’en avait inscrit aucun dans la deuxième (14 dans le troisième). Les Nets prennent alors l’avantage (54-53) et pensent refaire le coup du dernier match, c’est à dire prendre le large face à un adversaire plutôt engourdi. Mais c’est sans compter sur l’immense « Dream Tim » Duncan et un Malik Rose retrouvé (5 de ses 14 points dans cette période). Ce n’est pas la faute technique de Kenyon Martin qui change quoi que ce soit. La bataille de défense fait à nouveau rage. Grâce notamment à deux tirs osés de TP, San Antonio atteint la fin du troisième quart-temps avec une belle avance (66-57)

La lutte se fait âpre entre les deux formation. Tony Parker confirme son retour au premier plan en plantant un superbe panier renversé (ses statistiques finales : 14 points, 2 rebonds, 4 passes). D’habitude si important pour les siens, Kenyon Martin, trop malade, fait profil bas et se cache sous sa serviette sur le banc (4 points, 9 rebonds, 8 ballons perdus !). Les Nets tentent, malgré le mauvais sort, un retour sur un dernier coup de rein. La bande de Jason Kidd (29 points, 7 rebonds, 7 passes pour le meneur de New Jersey) refait surface devant une foule pleine d’espoir (78-76 pour les Spurs). Richard Jefferson est à la conclusion (11 de ses 19 points dans l’ultime période, 6 rebonds, 4 passes). Mais, Gregg Popovich fait entrer sur le parquet son arme fatale : Steve Kerr, décisif contre Dallas et véritable chirurgien à trois points. Duncan confirme qu’il est bien le MVP de cette série de finale (29 points, 17 rebonds, 4 passes, 4 contres) en reprenant les choses en main avant que l’inévitable Kerr allume un mèche à trois points dans la foulée. L’écart est fait, les fans des Nets commencent alors à quitter la salle sans voir la fin de rencontre qui voit San Antonio l’emporter (93-83).

Les Spurs sont dorénavant en position de force puisqu’ils mènent 3-2 juste avant de rejoindre leur bonne ville de San Antonio où ils auront, au pire deux occasions de conclure la série. La sixième manche aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 14. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
San Antonio s’est imposé (93-83) dans la cinquième manche de la finale NBA face à New Jersey. Malgré l’écart, la partie fut loin d’être simple pour les Spurs qui ont eu affaire à un adversaire coriace. TP, transparent lors du dernier match, s’est retrouvé et est maintenant en position de remporter le titre. San Antonio mène 3-2.
Tags: 

New Jersey ne lâche rien

Corps: 

Tout de suite, Kenyon Martin prend les choses en main pour les Nets. Face à une défense rugueuse et efficace de la part de San Antonio, l’intérieur marque les 6 premiers points de son équipe. Dikembe Mutombo a pour tâche principale de limiter l’activité de Tim Duncan, ce qu’il réussit durant un très court laps de temps. Le géant des Îles vierges se défait assez facilement de sa garde rapprochée et reprend son travail sous le panneau (10 points dans le premier quart-temps). Mais Byron Scott, coach des Nets, demande un temps mort pour régler ce point. Dans le duel des meneurs, Jason Kidd prend ses responsabilités au tir tandis que TP se montre un peu imprécis. Après 12 minutes, les Spurs sont devant (18-16).

Dans un match ultra-défensif, David Robinson et Tim Duncan se distinguent particulièrement, et ceci pour deux raisons. Présents défensivement et percutants offensivement, les deux tours de contrôle texanes sont souverains. Mais, l’arbitre leur siffle à chacun leur troisième faute, évènement imprévu par Gregg Popovich qui les fait sortir à 4 minutes du terme de la période. Ajouté à cela la troisième faute de Malik Rose, c’est tout le secteur intérieur des Spurs qui est mis à mal. Kenyon Martin, Richard Jefferson (18 points, 10 rebonds au total) et l’inattendu Aaron Williams (8 points, 3 rebonds, 4 contres à la mi-temps pour lui) s’en donnent alors à cœur joie pour martyriser le cercle adverse. Les Spurs, qui menaient de 7 points en début de quart-temps (27-20), se retrouvent subitement aux abois avec 11 unités de retard (45-34). Tony Parker, héros du troisième match et, pour le moment, favori pour le titre de MVP des NBA Finals, se montre incroyablement court au tir (1/10 après 24 minutes de jeu). New Jersey tient le match (45-34).

D’entrée de quart-temps, les hôtes de la soirée enfoncent le clou (51-36, +15), notamment par Jason Kidd, décidé à na pas forcer ses tirs (4/7) devant une assistance comblée. Les prises à deux se multiplient sur TP. Gregg Popovich décide finalement de garder son meneur français sur le banc et de lancer Speedy Claxton dans le bain. Ce dernier se montre tout de suite digne de la confiance de son coach et entame, avec l’aide de Kevin Willis et d’un Emanuel Ginobili virevoltant, la remontée des Spurs. Et quelle remontée ! La défense de San Antonio se montre véritablement intraitable face à des Nets pour qui plus rien ne rentre (2/14). La fatigue se fait sentir de part et d’autre et Gregg Popovich, devant une faute non sifflée sur Duncan, ne donne pas l’exemple en rentrant violemment sur le terrain et en héritant d’une faute technique. Avant la dernière période, San Antonio est juste devant (57-56).

Ginobili, très fort derrière, réussit interception sur interception (4 au total). Jason Kidd, suffisant depuis le début de rencontre se fait alors imprécis (5/18 en tout, 16 points, 8 rebonds, 9 passes). La tension est palpable sur le parquet. Rodney Rogers prend une faute technique après avoir poussé un adversaire. Il est bientôt imité par Mutombo et Willis qui s’affrontent du regard. D’un peu trop près selon l’arbitre. A 8 minutes de la fin, Tony Parker réapparaît dans le jeu mais n’est toujours pas en réussite (ses statistiques finales : 3 points à 1/12 ! 4 rebonds, 3 passes). C’est le moment que choisissent les Nets pour repasser devant, soutenu par l’acteur Bruce Willis, speaker d’un soir qui harangue la foule. L’amiral Robinson, encore une fois héroïque (14 points à 4/5, 7 rebonds) laisse ses troupes après une sixième faute sévère sur Kenyon Martin (20 points, 13 rebonds). Il ne reste que 4 secondes et les Nets ont 3 unités d’avance. Possession pour les Spurs qui confient rapidement la responsabilité à Ginobili à trois points. Manqué ! Le rebond et les deux point supplémentaires de « Dream Tim » Duncan (23 points, 17 rebonds, 7 contres) n’y font rien. New Jersey l’emporte (77-76).


Les deux équipes sont à nouveau à égalité. A deux manches partout, ces Finales de NBA sont loin d’être jouées et nécessiteront assurément une sixième manche à San Antonio. En attendant le retour dans le Texas, il faudra jouer le cinquième match, dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
C’est au bout de leurs forces que les Nets de New Jersey ont emporté le quatrième match des Finales NBA face aux Spurs (77-76). Les deux équipes sont à égalité (2-2). Dans ce match défensif au possible, Tony Parker est resté très discret et n’a pu renouveler sa performance de la rencontre précédent.
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New Jersey ne lâche rien

Corps: 

Tout de suite, Kenyon Martin prend les choses en main pour les Nets. Face à une défense rugueuse et efficace de la part de San Antonio, l’intérieur marque les 6 premiers points de son équipe. Dikembe Mutombo a pour tâche principale de limiter l’activité de Tim Duncan, ce qu’il réussit durant un très court laps de temps. Le géant des Îles vierges se défait assez facilement de sa garde rapprochée et reprend son travail sous le panneau (10 points dans le premier quart-temps). Mais Byron Scott, coach des Nets, demande un temps mort pour régler ce point. Dans le duel des meneurs, Jason Kidd prend ses responsabilités au tir tandis que TP se montre un peu imprécis. Après 12 minutes, les Spurs sont devant (18-16).

Dans un match ultra-défensif, David Robinson et Tim Duncan se distinguent particulièrement, et ceci pour deux raisons. Présents défensivement et percutants offensivement, les deux tours de contrôle texanes sont souverains. Mais, l’arbitre leur siffle à chacun leur troisième faute, évènement imprévu par Gregg Popovich qui les fait sortir à 4 minutes du terme de la période. Ajouté à cela la troisième faute de Malik Rose, c’est tout le secteur intérieur des Spurs qui est mis à mal. Kenyon Martin, Richard Jefferson (18 points, 10 rebonds au total) et l’inattendu Aaron Williams (8 points, 3 rebonds, 4 contres à la mi-temps pour lui) s’en donnent alors à cœur joie pour martyriser le cercle adverse. Les Spurs, qui menaient de 7 points en début de quart-temps (27-20), se retrouvent subitement aux abois avec 11 unités de retard (45-34). Tony Parker, héros du troisième match et, pour le moment, favori pour le titre de MVP des NBA Finals, se montre incroyablement court au tir (1/10 après 24 minutes de jeu). New Jersey tient le match (45-34).

D’entrée de quart-temps, les hôtes de la soirée enfoncent le clou (51-36, +15), notamment par Jason Kidd, décidé à na pas forcer ses tirs (4/7) devant une assistance comblée. Les prises à deux se multiplient sur TP. Gregg Popovich décide finalement de garder son meneur français sur le banc et de lancer Speedy Claxton dans le bain. Ce dernier se montre tout de suite digne de la confiance de son coach et entame, avec l’aide de Kevin Willis et d’un Emanuel Ginobili virevoltant, la remontée des Spurs. Et quelle remontée ! La défense de San Antonio se montre véritablement intraitable face à des Nets pour qui plus rien ne rentre (2/14). La fatigue se fait sentir de part et d’autre et Gregg Popovich, devant une faute non sifflée sur Duncan, ne donne pas l’exemple en rentrant violemment sur le terrain et en héritant d’une faute technique. Avant la dernière période, San Antonio est juste devant (57-56).

Ginobili, très fort derrière, réussit interception sur interception (4 au total). Jason Kidd, suffisant depuis le début de rencontre se fait alors imprécis (5/18 en tout, 16 points, 8 rebonds, 9 passes). La tension est palpable sur le parquet. Rodney Rogers prend une faute technique après avoir poussé un adversaire. Il est bientôt imité par Mutombo et Willis qui s’affrontent du regard. D’un peu trop près selon l’arbitre. A 8 minutes de la fin, Tony Parker réapparaît dans le jeu mais n’est toujours pas en réussite (ses statistiques finales : 3 points à 1/12 ! 4 rebonds, 3 passes). C’est le moment que choisissent les Nets pour repasser devant, soutenu par l’acteur Bruce Willis, speaker d’un soir qui harangue la foule. L’amiral Robinson, encore une fois héroïque (14 points à 4/5, 7 rebonds) laisse ses troupes après une sixième faute sévère sur Kenyon Martin (20 points, 13 rebonds). Il ne reste que 4 secondes et les Nets ont 3 unités d’avance. Possession pour les Spurs qui confient rapidement la responsabilité à Ginobili à trois points. Manqué ! Le rebond et les deux point supplémentaires de « Dream Tim » Duncan (23 points, 17 rebonds, 7 contres) n’y font rien. New Jersey l’emporte (77-76).


Les deux équipes sont à nouveau à égalité. A deux manches partout, ces Finales de NBA sont loin d’être jouées et nécessiteront assurément une sixième manche à San Antonio. En attendant le retour dans le Texas, il faudra jouer le cinquième match, dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
C’est au bout de leurs forces que les Nets de New Jersey ont emporté le quatrième match des Finales NBA face aux Spurs (77-76). Les deux équipes sont à égalité (2-2). Dans ce match défensif au possible, Tony Parker est resté très discret et n’a pu renouveler sa performance de la rencontre précédent.
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Les deux font toujours la paire

Corps: 

Le champion de France s’est fait peur. Dans sa salle surchauffée (par l’ambiance mais surtout par la température caniculaire), les hommes de Philippe Hervé ont connu un départ laborieux face à des Sarthois en pleine réussite (26-9 après 9 minutes). Avec, à la manœuvre, un Shawnta Rogers des grands soirs (28 points, 3 passes), le MSB a fait la course en tête jusqu’à la mi-temps et provoquait la maladresse adverse. Mais le bloc villeurbannais retrouvait de la consistance avec Robert Gulyas (6 points, 5 rebonds) et Vasco Evtimov (6 points, 9 rebonds) en infranchissable palissade dans la raquette. En attaque, Davor Marcelic dégainait à trois points (5/9, 17 points) tandis que Sacha Giffa (notre photo) se montrait efficace aux avant-postes (16 points à 5/8, 6 rebond). En face, seul Rogers maintenait le MSB la tête hors de l’eau, ce qui était trop insuffisant pour reprendre le dessus.

LYON-VILLEURBANNE – LE MANS 84-77
(12-26 ; 26-22 ; 23-13 ; 23-16)
Les points de Lyon-Villeurbanne : Smith (19), Marcelic (17), Giffa (16), Evtimov (6), Frigout (6), Gulyas (6), Owens (5), Petrov (5), Bulic (2), Touré (2)
Les points du Mans : Rogers (28), Nicevic (12), Sy (11), Starosta (10), Jackson (9), Koffi (6), Amagou (1)

Loin d’être une balade de santé, la rencontre n’a pas été la plus difficile de Pau-Orthez cette saison. Mais s’ils ont gagné, c’est aussi parce que les hommes de Frédéric Sarre ont su se rendre le match facile. Deuxième équipe de la saison à être venu à bout de l’ogre palois (c’était dans la salle du Sportica lors de la 27ème journée de saison régulière, 87-78), les Nordistes arrivaient en Béarn avec des ambitions bien légitimes. Mais privé de Geoff Lear et de Tony Windless, le BCM a dû se résoudre face à l’incroyable doublette adverse. Boris Diaw (9 points, 7 rebonds, 8 passes décisives) et Dragan Lukovski (10 points, 9 passes) ont été les maîtres d’œuvre de ce succès. Malgré l’absence de Michaël Piétrus, la victoire se dessinait aussi grâce à son frère Florent (17 points, 6 rebonds) et Rod Sellers (17 points, 9 rebonds). Face à tant de maîtrise, Andre Woolridge (18 points, 7 passes) trouvait les espaces vers le secteur intérieur qui fonctionnait à plein régime avec Kordian Korytek (15 points, 6 rebonds) et Igor Perica (16 points, 11 rebonds). Mais, décidément, Pau-Orthez était trop fort.

PAU-ORTHEZ – GRAVELINES 86-71
(43-30 ; 43-41)
Les points de Pau-Orthez : F. Piétrus (17), Sellers (17), Dubos (14), Lukovski (10), Diaw (9), Hill (6), Julian (6), Fauthoux (5), Drozdov (2)
Les points de Gravelines : Woolridge (18), Perica (16), Korytek (15), Miller (8), Strong (7), Bouziane (4), Georget (3)

Les matches retour auront lieu en fin de semaine.
Vendredi soir (20h00), Le Mans « accueillera » l’ASVEL à Angers. Le match a dû être déplacé en raison de la concurrence des 24 heures du Mans qui auront lieu ce week-end-ci. Le circuit tourne autour de la salle Antarès.
Samedi (19h00), ce sera au tour de Gravelines d’accueillir Pau-Orthez, au Sportica, une salle qui a déjà vu l’Elan Béarnais chuter cette saison.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
En demi-finale du championnat de Pro A, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne se sont imposés, respectivement face à Gravelines (86-71) et Le Mans (84-77). Dans des matches plutôt spectaculaires, les deux vainqueurs recevaient et doivent encore aller défier leurs valeureux adversaires sur leurs terres. Rien n’est joué, loin de là.
Tags: 

TONY PARKER SUPER STAR

Corps: 

David Dupree (journaliste à USA Today) :
« Les Nets devaient dominer et gagner l’affrontement entre Kidd et Parker mais cela n’a pas été le cas dans ce match. Parker a fait de bons pick-and-roll et a su utiliser sa rapidité pour échapper à Jason Kidd et pénétrer dans la défense adverse. De plus Parker a seulement perdu une balle en 43 minutes et a fait un 4 sur 6 à trois points dans le troisième match !
Meneur est le poste le plus difficile à tenir en NBA. Avoir seulement 21 ans ajoute une petite pression et jouer en tête à tête contre Jason Kidd, le premier meneur de la ligue, en ajoute encore plus. En outre faire face à des rumeurs selon lesquelles Kidd pourrait prendre sa place la saison prochaine suffirait à paralyser beaucoup de joueurs.
Tony Parker rejoindra, s’il maintient une moyenne d’au moins 20 points dans ces matches, Magic Johnson, Isiah Thomas, Penny Hardaway et Dennis Johnson au rang des rares meneurs depuis 1980 à avoir réussit cette prouesse. A 21 ans, il pourrait être aussi le deuxième plus jeune meneur à le faire dans l’histoire de la NBA. Johnson avait 20 ans lorsqu’il marqua 21.5 points de moyenne et mena les Lakers au titre NBA en 1980. Non seulement Parker marque beaucoup mais il fait aussi plus que tenir son rang face à Jason Kidd. »

Michael Wilbon (journaliste au Washington Post) :
« Une fois, cela pouvait être un coup de chance. Mais plusieurs fois, cela nous fait voir Parker différemment. Les News Jersey Nets le regardent aussi sans doute d’une autre manière. Le Français des Spurs a dominé Jason Kidd, une seconde fois en trois matches. Avec Manu Ginobili, il a sorti les Spurs de la léthargie pour les mener à la victoire du match 3. »

Jaime Aron (journaliste de l’Associated Press) :
« Tony Parker aurait dû être nerveux, naïf dans cette finale NBA. Après tout, Tony Parker a seulement 21 ans, le plus jeune meneur à commencer un match si important depuis Magic Jonhson en 1980. Et il affronte sans peur et avec réussite Jason Kidd, un All Star qui a ouvertement convoité sa place aux côtés de Tim Duncan. »

Jason Kidd (meneur de jeu des New Jersey Nets) :
« Tony Parker fait un travail magnifique. Il a pris quelques tirs difficiles. Il a trouvé les ouvertures, c’est un compétiteur. C’est une bataille de meneurs qui luttent pour la même chose. Peu importe la manière dont on marque les points, le but est de réussir la balle de match.
Je n’étais probablement pas aussi bon que Tony à son âge. Mon jeu se résumait à passer la balle à Jimmy Jackson et à Jamal Mashburn. Je n’avais pas à marquer. Tony peut marquer, trouver le joueur libre et diriger son équipe. Les Spurs n’auraient pas gagné tant de matches s’il n’était pas aussi talentueux. »

Byron Scott (entraîneur des New Jersey Nets) :
« Il rentre des tirs difficiles, et quand il ne fait pas ça, il essaie de créer pour ses co-équipiers.
J’admire la manière dont joue Tony Parker. Mais nous avons le meilleur meneur du Monde… »

Peter M. Holt (propriètaire des San Antonio Spurs) :
« J’aime Tony Parker. Je le dis tous les jours… même si je n’ai pas encore appris à le dire en français. »

Gregg Popovich (entraîneur des San Antonio Spurs) :
« Je ne suis pas surpris par le jeu de Tony parce que nous le connaissons maintenant depuis deux saisons. Il est évidemment doué. Mais il est aussi très confiant et … coriace. C’est un jeune joueur très résistant. C’est une des raisons pour laquelle nous l’avions choisi. Je pense que c’est ce qui lui permet de réussir ce qu’il fait à ce niveau. Confiance et résistance sont les bases du talent. »

Tim Duncan (intérieur des San Antonio Spurs) :
« Lorsque Tony marque, il déséquilibre la défense adverse et nos marqueurs peuvent prendre beaucoup plus de tirs. C’est une sorte d’effet domino. Beaucoup de choses se passent quand il commence à marquer. Il devient de plus en plus fort à chaque match. Il apprend beaucoup. Honnêtement, je pense qu’il aura appris plus dans ces playoffs que durant la saison complète. »

David Robinson (intérieur des San Antonio Spurs) :
«Pour un jeune joueur dans une telle situation, la maîtrise de soi est fantastique. Il ne semble pas être touché par les discussions sur la venue de Jason Kidd à San Antonio. Il n’a pas fait toute une histoire autour de ça. Les matches sont juste des matches pour lui. Il est très mature pour son âge. En deux ans, il a fait un travail phénoménal au niveau de la compréhension du jeu et en ignorant la pression de devoir mener une équipe comme la nôtre. »

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Les commentaires sur Tony Parker de la part des joueurs, des entraîneurs et de la presse américaine sont particulièrement flatteurs pour le meneur français des Spurs de San Antonio. Morceaux choisis …
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Les deux font toujours la paire

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Le champion de France s’est fait peur. Dans sa salle surchauffée (par l’ambiance mais surtout par la température caniculaire), les hommes de Philippe Hervé ont connu un départ laborieux face à des Sarthois en pleine réussite (26-9 après 9 minutes). Avec, à la manœuvre, un Shawnta Rogers des grands soirs (28 points, 3 passes), le MSB a fait la course en tête jusqu’à la mi-temps et provoquait la maladresse adverse. Mais le bloc villeurbannais retrouvait de la consistance avec Robert Gulyas (6 points, 5 rebonds) et Vasco Evtimov (6 points, 9 rebonds) en infranchissable palissade dans la raquette. En attaque, Davor Marcelic dégainait à trois points (5/9, 17 points) tandis que Sacha Giffa (notre photo) se montrait efficace aux avant-postes (16 points à 5/8, 6 rebond). En face, seul Rogers maintenait le MSB la tête hors de l’eau, ce qui était trop insuffisant pour reprendre le dessus.

LYON-VILLEURBANNE – LE MANS 84-77
(12-26 ; 26-22 ; 23-13 ; 23-16)
Les points de Lyon-Villeurbanne : Smith (19), Marcelic (17), Giffa (16), Evtimov (6), Frigout (6), Gulyas (6), Owens (5), Petrov (5), Bulic (2), Touré (2)
Les points du Mans : Rogers (28), Nicevic (12), Sy (11), Starosta (10), Jackson (9), Koffi (6), Amagou (1)

Loin d’être une balade de santé, la rencontre n’a pas été la plus difficile de Pau-Orthez cette saison. Mais s’ils ont gagné, c’est aussi parce que les hommes de Frédéric Sarre ont su se rendre le match facile. Deuxième équipe de la saison à être venu à bout de l’ogre palois (c’était dans la salle du Sportica lors de la 27ème journée de saison régulière, 87-78), les Nordistes arrivaient en Béarn avec des ambitions bien légitimes. Mais privé de Geoff Lear et de Tony Windless, le BCM a dû se résoudre face à l’incroyable doublette adverse. Boris Diaw (9 points, 7 rebonds, 8 passes décisives) et Dragan Lukovski (10 points, 9 passes) ont été les maîtres d’œuvre de ce succès. Malgré l’absence de Michaël Piétrus, la victoire se dessinait aussi grâce à son frère Florent (17 points, 6 rebonds) et Rod Sellers (17 points, 9 rebonds). Face à tant de maîtrise, Andre Woolridge (18 points, 7 passes) trouvait les espaces vers le secteur intérieur qui fonctionnait à plein régime avec Kordian Korytek (15 points, 6 rebonds) et Igor Perica (16 points, 11 rebonds). Mais, décidément, Pau-Orthez était trop fort.

PAU-ORTHEZ – GRAVELINES 86-71
(43-30 ; 43-41)
Les points de Pau-Orthez : F. Piétrus (17), Sellers (17), Dubos (14), Lukovski (10), Diaw (9), Hill (6), Julian (6), Fauthoux (5), Drozdov (2)
Les points de Gravelines : Woolridge (18), Perica (16), Korytek (15), Miller (8), Strong (7), Bouziane (4), Georget (3)

Les matches retour auront lieu en fin de semaine.
Vendredi soir (20h00), Le Mans « accueillera » l’ASVEL à Angers. Le match a dû être déplacé en raison de la concurrence des 24 heures du Mans qui auront lieu ce week-end-ci. Le circuit tourne autour de la salle Antarès.
Samedi (19h00), ce sera au tour de Gravelines d’accueillir Pau-Orthez, au Sportica, une salle qui a déjà vu l’Elan Béarnais chuter cette saison.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
En demi-finale du championnat de Pro A, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne se sont imposés, respectivement face à Gravelines (86-71) et Le Mans (84-77). Dans des matches plutôt spectaculaires, les deux vainqueurs recevaient et doivent encore aller défier leurs valeureux adversaires sur leurs terres. Rien n’est joué, loin de là.
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TONY PARKER SUPER STAR

Corps: 

David Dupree (journaliste à USA Today) :
« Les Nets devaient dominer et gagner l’affrontement entre Kidd et Parker mais cela n’a pas été le cas dans ce match. Parker a fait de bons pick-and-roll et a su utiliser sa rapidité pour échapper à Jason Kidd et pénétrer dans la défense adverse. De plus Parker a seulement perdu une balle en 43 minutes et a fait un 4 sur 6 à trois points dans le troisième match !
Meneur est le poste le plus difficile à tenir en NBA. Avoir seulement 21 ans ajoute une petite pression et jouer en tête à tête contre Jason Kidd, le premier meneur de la ligue, en ajoute encore plus. En outre faire face à des rumeurs selon lesquelles Kidd pourrait prendre sa place la saison prochaine suffirait à paralyser beaucoup de joueurs.
Tony Parker rejoindra, s’il maintient une moyenne d’au moins 20 points dans ces matches, Magic Johnson, Isiah Thomas, Penny Hardaway et Dennis Johnson au rang des rares meneurs depuis 1980 à avoir réussit cette prouesse. A 21 ans, il pourrait être aussi le deuxième plus jeune meneur à le faire dans l’histoire de la NBA. Johnson avait 20 ans lorsqu’il marqua 21.5 points de moyenne et mena les Lakers au titre NBA en 1980. Non seulement Parker marque beaucoup mais il fait aussi plus que tenir son rang face à Jason Kidd. »

Michael Wilbon (journaliste au Washington Post) :
« Une fois, cela pouvait être un coup de chance. Mais plusieurs fois, cela nous fait voir Parker différemment. Les News Jersey Nets le regardent aussi sans doute d’une autre manière. Le Français des Spurs a dominé Jason Kidd, une seconde fois en trois matches. Avec Manu Ginobili, il a sorti les Spurs de la léthargie pour les mener à la victoire du match 3. »

Jaime Aron (journaliste de l’Associated Press) :
« Tony Parker aurait dû être nerveux, naïf dans cette finale NBA. Après tout, Tony Parker a seulement 21 ans, le plus jeune meneur à commencer un match si important depuis Magic Jonhson en 1980. Et il affronte sans peur et avec réussite Jason Kidd, un All Star qui a ouvertement convoité sa place aux côtés de Tim Duncan. »

Jason Kidd (meneur de jeu des New Jersey Nets) :
« Tony Parker fait un travail magnifique. Il a pris quelques tirs difficiles. Il a trouvé les ouvertures, c’est un compétiteur. C’est une bataille de meneurs qui luttent pour la même chose. Peu importe la manière dont on marque les points, le but est de réussir la balle de match.
Je n’étais probablement pas aussi bon que Tony à son âge. Mon jeu se résumait à passer la balle à Jimmy Jackson et à Jamal Mashburn. Je n’avais pas à marquer. Tony peut marquer, trouver le joueur libre et diriger son équipe. Les Spurs n’auraient pas gagné tant de matches s’il n’était pas aussi talentueux. »

Byron Scott (entraîneur des New Jersey Nets) :
« Il rentre des tirs difficiles, et quand il ne fait pas ça, il essaie de créer pour ses co-équipiers.
J’admire la manière dont joue Tony Parker. Mais nous avons le meilleur meneur du Monde… »

Peter M. Holt (propriètaire des San Antonio Spurs) :
« J’aime Tony Parker. Je le dis tous les jours… même si je n’ai pas encore appris à le dire en français. »

Gregg Popovich (entraîneur des San Antonio Spurs) :
« Je ne suis pas surpris par le jeu de Tony parce que nous le connaissons maintenant depuis deux saisons. Il est évidemment doué. Mais il est aussi très confiant et … coriace. C’est un jeune joueur très résistant. C’est une des raisons pour laquelle nous l’avions choisi. Je pense que c’est ce qui lui permet de réussir ce qu’il fait à ce niveau. Confiance et résistance sont les bases du talent. »

Tim Duncan (intérieur des San Antonio Spurs) :
« Lorsque Tony marque, il déséquilibre la défense adverse et nos marqueurs peuvent prendre beaucoup plus de tirs. C’est une sorte d’effet domino. Beaucoup de choses se passent quand il commence à marquer. Il devient de plus en plus fort à chaque match. Il apprend beaucoup. Honnêtement, je pense qu’il aura appris plus dans ces playoffs que durant la saison complète. »

David Robinson (intérieur des San Antonio Spurs) :
«Pour un jeune joueur dans une telle situation, la maîtrise de soi est fantastique. Il ne semble pas être touché par les discussions sur la venue de Jason Kidd à San Antonio. Il n’a pas fait toute une histoire autour de ça. Les matches sont juste des matches pour lui. Il est très mature pour son âge. En deux ans, il a fait un travail phénoménal au niveau de la compréhension du jeu et en ignorant la pression de devoir mener une équipe comme la nôtre. »

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NBA
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-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
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Les commentaires sur Tony Parker de la part des joueurs, des entraîneurs et de la presse américaine sont particulièrement flatteurs pour le meneur français des Spurs de San Antonio. Morceaux choisis …
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Extraordinaire Tony !

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Pour le premier match de la série sur le parquet de New Jersey, San Antonio a souvent bafouillé son basket mais a su trouver en Tony Parker (si ce n’était pas déjà le cas) un sauveur.

Les deux équipes démarrent en affichant une certaine crispation. Si les Nets shootent un peu à tort et à travers, les Spurs manquent des passes faciles. Il faut 4 bonnes minutes avant la vraie mise en route. Tony Parker (6 points, 2 passes) dépareille du reste de sa troupe en tentant énormément de chose, en pénétration et en tir. Preuve de la tension de ce troisième match : Stephen Jackson et Kerry Kittles s’envoient quelques noms d’oiseaux qui leur valent une faute technique à chacun dès la quatrième minute. Dans le jeu, Kenyon Martin prend le dessus sur Tim Duncan tandis que Bruce Bowen est l’un des rares joueurs de San Antonio à bien défendre. Les Nets prennent alors logiquement le large face à un adversaire très brouillon à l’image de Malik Rose transparent (2 points, 2 rebonds, 3 balles perdues). Après avoir compté jusqu’à 7 unités d’avance, New Jersey arrive au bout des 12 minutes en tête (21-15).

Etrangement inefficaces à l’assaut du panier adverse, les Spurs décident de limiter les dégâts derrière en appliquant une défense de zone, comme conseillé par Gregg Popovich. Troublés, les hôtes de ce troisième match (et des deux prochains) bafouillent leur basket. San Antonio, sous la houlette d’un Parker clairvoyant et courageux, refait son retard et aligne un15-2 salvateur. Dans ce deuxième quart-temps, c’est le collectif qui prévaut. Avec notamment Dikembe Mutombo ou Kenyon Martin sur le dos, Tim Duncan fait bien souvent l’objet d’une prise à deux ou trois qui ne lui laisse guère d’ouverture. A la mène de New Jersey, Jason Kidd nous refait le même coup que la première manche avec un pourcentage étonnamment faible au tir (1/7). Mais face à l’incapacité des siens à emballer les attaques, il tente beaucoup au niveau de la création. Mais rien n’y fait. Les Spurs atteignent la mi-temps en tête (33-30).

Au retour des vestiaires, Tim Duncan est toujours aussi parfaitement muselé par Kenyon Martin. TP sur le banc, les solutions offensives se font rares côté San Antonio. Les Nets enchaînent alors un 7-0 qui les fait passer en tête, notamment grâce à un Kerry Kittles des grands soirs (21 points, 4 rebonds). La maladresse est de nouveau l’apanage de Spurs plutôt fébriles qui perdent énormément de ballons. Le pressing tout terrain de New Jersey gêne considérablement la relance adverse qui se maintient à flot sous le houlette de l’amiral Robinson. Martin (7 pts), Kidd (8) et Kittles (8) font le travail pour les Nets jusqu’à 2 minutes de la fin de la période. C’est le moment qu’Emanuel Ginobili (8 points, 4 passes, 4 interceptions et 2 contres au final) choisit pour montrer l’étendue de ses capacités. Mais notre petit Français n’est pas en reste et dégaine deux shoots à trois points d’affilée (ses deux premiers tentés du match) primordiaux pour rester dans la course. A 12 minutes du terme, New Jersey est devant au tableau d’affichage (57-54).

La dernière période commence par un sec 14-3 en faveur des Spurs. Sortant son habit de sauveur, TP prend les choses en main et tire à trois points (4/4 qui deviendra finalement un 4/6). Les Nets n’y voient que du Frenchy. Ce dernier donne jusqu’à 9 points d’avance aux siens à quelques minutes de la fin. C’est collectivement que tente de répondre l’adversaire dépassé, puisque six marqueurs différents rentrent les paniers de New Jersey. Mais face à la machine de San Antonio et son meneur de génie (26 points, meilleur marqueur de la rencontre, 6 passes décisives et 3 rebonds au total), même le grand Jason Kidd ne peut rien (12 points et 11 passes en tout). Les Spurs s’imposent (84-79).

Les hommes de Gregg Popovich mènent maintenant 2-1 et doivent encore affronter les Nets sur leur parquet pour la quatrième manche. Celle-ci aura lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2h30 (heure française), en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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NBA
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-994
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Juin 2003
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Dans la troisième manche de ces finales NBA, les San Antonio Spurs, qui ont battu New Jersey (84-79), peuvent remercier leur génial meneur de jeu français. TP a su se montrer décisif dans un moment où son équipe n’était pas au mieux et a fait la différence, notamment à trois points. Meilleur marqueur du match avec 26 points, chapeau Monsieur Parker !
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Extraordinaire Tony !

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Pour le premier match de la série sur le parquet de New Jersey, San Antonio a souvent bafouillé son basket mais a su trouver en Tony Parker (si ce n’était pas déjà le cas) un sauveur.

Les deux équipes démarrent en affichant une certaine crispation. Si les Nets shootent un peu à tort et à travers, les Spurs manquent des passes faciles. Il faut 4 bonnes minutes avant la vraie mise en route. Tony Parker (6 points, 2 passes) dépareille du reste de sa troupe en tentant énormément de chose, en pénétration et en tir. Preuve de la tension de ce troisième match : Stephen Jackson et Kerry Kittles s’envoient quelques noms d’oiseaux qui leur valent une faute technique à chacun dès la quatrième minute. Dans le jeu, Kenyon Martin prend le dessus sur Tim Duncan tandis que Bruce Bowen est l’un des rares joueurs de San Antonio à bien défendre. Les Nets prennent alors logiquement le large face à un adversaire très brouillon à l’image de Malik Rose transparent (2 points, 2 rebonds, 3 balles perdues). Après avoir compté jusqu’à 7 unités d’avance, New Jersey arrive au bout des 12 minutes en tête (21-15).

Etrangement inefficaces à l’assaut du panier adverse, les Spurs décident de limiter les dégâts derrière en appliquant une défense de zone, comme conseillé par Gregg Popovich. Troublés, les hôtes de ce troisième match (et des deux prochains) bafouillent leur basket. San Antonio, sous la houlette d’un Parker clairvoyant et courageux, refait son retard et aligne un15-2 salvateur. Dans ce deuxième quart-temps, c’est le collectif qui prévaut. Avec notamment Dikembe Mutombo ou Kenyon Martin sur le dos, Tim Duncan fait bien souvent l’objet d’une prise à deux ou trois qui ne lui laisse guère d’ouverture. A la mène de New Jersey, Jason Kidd nous refait le même coup que la première manche avec un pourcentage étonnamment faible au tir (1/7). Mais face à l’incapacité des siens à emballer les attaques, il tente beaucoup au niveau de la création. Mais rien n’y fait. Les Spurs atteignent la mi-temps en tête (33-30).

Au retour des vestiaires, Tim Duncan est toujours aussi parfaitement muselé par Kenyon Martin. TP sur le banc, les solutions offensives se font rares côté San Antonio. Les Nets enchaînent alors un 7-0 qui les fait passer en tête, notamment grâce à un Kerry Kittles des grands soirs (21 points, 4 rebonds). La maladresse est de nouveau l’apanage de Spurs plutôt fébriles qui perdent énormément de ballons. Le pressing tout terrain de New Jersey gêne considérablement la relance adverse qui se maintient à flot sous le houlette de l’amiral Robinson. Martin (7 pts), Kidd (8) et Kittles (8) font le travail pour les Nets jusqu’à 2 minutes de la fin de la période. C’est le moment qu’Emanuel Ginobili (8 points, 4 passes, 4 interceptions et 2 contres au final) choisit pour montrer l’étendue de ses capacités. Mais notre petit Français n’est pas en reste et dégaine deux shoots à trois points d’affilée (ses deux premiers tentés du match) primordiaux pour rester dans la course. A 12 minutes du terme, New Jersey est devant au tableau d’affichage (57-54).

La dernière période commence par un sec 14-3 en faveur des Spurs. Sortant son habit de sauveur, TP prend les choses en main et tire à trois points (4/4 qui deviendra finalement un 4/6). Les Nets n’y voient que du Frenchy. Ce dernier donne jusqu’à 9 points d’avance aux siens à quelques minutes de la fin. C’est collectivement que tente de répondre l’adversaire dépassé, puisque six marqueurs différents rentrent les paniers de New Jersey. Mais face à la machine de San Antonio et son meneur de génie (26 points, meilleur marqueur de la rencontre, 6 passes décisives et 3 rebonds au total), même le grand Jason Kidd ne peut rien (12 points et 11 passes en tout). Les Spurs s’imposent (84-79).

Les hommes de Gregg Popovich mènent maintenant 2-1 et doivent encore affronter les Nets sur leur parquet pour la quatrième manche. Celle-ci aura lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2h30 (heure française), en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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NBA
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Date d’écriture: 
Lundi, 9. Juin 2003
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Dans la troisième manche de ces finales NBA, les San Antonio Spurs, qui ont battu New Jersey (84-79), peuvent remercier leur génial meneur de jeu français. TP a su se montrer décisif dans un moment où son équipe n’était pas au mieux et a fait la différence, notamment à trois points. Meilleur marqueur du match avec 26 points, chapeau Monsieur Parker !
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L’ASVEL et Gravelines en demi

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Deuxième de la saison régulière, l’ASVEL avait connu un début de playoffs difficile en s’inclinant à domicile face à Paris (82-73). Après avoir rétabli l’équilibre sur le parquet du club de la capitale (victoire 81-75), le champion de France s’est qualifié samedi soir lors d’une belle rondement menée. Longtemps au coude à coude, les deux formations se tenaient durant les trois premiers quart-temps. Laurent Sciarra (7 points, 3 rebonds, 3 passes) était bien pris en défense par Hervé Touré qui réduisait l’activité du meneur de jeu parisien à son strict minimum. En attaque, la vivacité de Mario Bennett (20 points à 9/14, 5 rebonds) et Thierry Rupert (13 points, 7 rebonds) posaient d’énormes difficultés à Lyon-Villeurbanne, patient et montant petit à petit en puissance. A l’aube du troisième quart-temps (34-29 pour l’ASVEL), le secteur intérieur du club rhodanien prenait les choses en main. David Frigout (10 points, 9 rebonds) et Vasco Evtimov (8 points, 13 rebonds) faisaient la loi sous les panneaux pour mettre leur équipe sur la bonne voie. C’est lors de la dernière période que la formation entraînée par Philippe Hervé donnait le coup de rein fatal au PBR. Les Croates armaient à trois points avec Marko Bulic (2/5) et surtout Davor Marcelic (3/4) et faisait grimper l’avance au tableau d’affichage. Paris ne reviendra pas et quitte la compétition la tête haute (80-65).

LYON-VILLEURBANNE – PARIS BR 80-65
(15-18 ; 19-11 ; 17-21 ; 29-15)
Aller : 82-73 ; Retour : 75-81
Les points de Lyon-Villeurbanne : Smith (13), Marcelic (11), Bulic (10), Frigout (10), Giffa (10), Gulyas (9), Evtimov (8), Owens (5), Mrazek (2), Petrov (2)
Les points du Paris BR : Bennett (20), Howard (16), Rupert (13), Diarra (7), Sciarra (7), Micoud (2)

Les deux premières manches avaient été très serrées entre Gravelines (victoire à l’aller 78-71) et Cholet (victoire au retour 83-70). Lors de ce troisième et dernier opus, le dénouement était connu bien avant le dernier quart-temps. Le BCM a véritablement posé sa patte sur cette rencontre notamment grâce à un Danny Strong absolument éblouissant. Présent sur tous les fronts, l’ailier américain a été le détonateur nordiste dans cette partie. Auteur de 37 points en 38 minutes, il a su pénétrer, shooter dans toutes les positions ou encore donner de la voix pour motiver le reste de la troupe. Devant un Sportica comblé mais loin d’être comble (envrion 2.000 spectateurs), Gravelines s’est imposé malgré l’absence de Geoff Lear. Andre Woolridge (notre photo) a encore été parfait à la mène (10 points, 13 passes décisives) et a largement contribué à ce succès, tout comme Igor Perica, insatiable sous les panneaux (14 points, 9 rebonds). Côté choletais, l’activité de K’Zell Wesson (22 points, 8 rebonds) et de Tony Stanley (16 points) était insuffisante pour stopper le rouleau compresseur adverse.

GRAVELINES – CHOLET 94-70
(24-21 ; 20-16 ; 27-14 ; 23-19)
Aller : 78-71 ; Retour : 70-83
Les points de Gravelines : Strong (37), Perica (14), Miller (13), Korytek (11), Woolridge (10), Bouziane (9)
Les points de Cholet : Wesson (22), Stanley (16), Hayes (10), Barry (8), Jeanneau (8), Bilba (6)

Les quatre demi-finalistes sont les quatre équipes qui ont terminé aux quatre premières places du classement de la saison régulière. Les deux habitués, Pau-Orthez et l’ASVEL, sont bien là en compagnie de deux sérieux outsiders : Le Mans et Gravelines.

Les affiches des demi-finales
(aller le 10 juin, retour le 13 et 14 juin, belle éventuelle le 17 juin)

Pau-Orthez – Gravelines
Lyon-Villeurbanne – Le Mans


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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PRO A
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Dimanche, 8. Juin 2003
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Il restait deux rencontres pour déterminer les deux derniers clubs qualifiés pour les demi-finales du championnat de Pro A. Lors des ces « belles », Lyon-Villeurbanne a battu le Paris BR (80-65) et Gravelines est venu à bout de Cholet (80-65). Les affiches des demis seront donc Pau-Orthez-Gravelines et ASVEL-Le Mans.
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Malgré Tony, les Spurs trébuchent

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Beaucoup de gens les voyaient partir en terrain adverse avec deux victoires dans leur escarcelle. Il n’en est rien. Les Nets ont su se montrer solides pour conserver un avantage chèrement acquis en début de rencontre.

Le début de la rencontre était totalement à l’avantage des Spurs. Les trois premières actions texanes aboutissaient et donnaient une avance significative de leur volonté de l’emporter (7-0). D’entrée, on voyait que les duels annoncés allaient bien avoir lieu. Tim Duncan était bien pris par Kenyon Martin. Tony Parker et Jason Kidd se regardaient dans le blanc des yeux. Ce dernier marquait le retour des Nets avec 7 points bien placés. Martin, lui, en ajoutait 8 pour donner l’avantage à New Jersey à la fin des 12 premières minutes (19-18).

Bien placée dans sa défense de zone, la formation entraînée par Bryon Scott tenait à distance son hôte. La surprise venait de Dikembe Mutombo qui réussissait de nombreuses choses en attaque comme en défense face à un Tim Duncan étrangement discret (8 points en première mi-temps). Le géant des Îles vierges prenait beaucoup trop de mauvais choix offensifs et était imprécis (0/4 au lancer franc) pour aider les siens à passer devant au tableau d’affichage. En revanche, Tony Parker se montrait à la hauteur de l’événement en défendant à merveille sur Jason Kidd. A la mi-temps, les Nets prenaient un peu plus de marge (41-35).

Offensivement, TP était bien là également avec ses superbes passes. Dans une rencontre qui devenait de plus en plus un match de défense, les Nets passaient la vitesse supérieure grâce à un Kidd éblouissant. En pénétration, à trois points, à la passes… Le meneur de New Jersey faisait le travail (8 points dans le troisième quart), bien épaulé par Kerry Kittles (7 unités dans cette période). Le jeu des Spurs avait perdu de sa fluidité et offrait de nombreuses balles à l’adversaire affamé (21 balles perdues au total). Les Nets, un moment à +15, se battaient et obtenaient quasiment tous les rebonds. Le troisième quart-temps se terminait sur un magnifique « un contre un » provoqué et remporté par Tony Parker face à son aîné Jason Kidd. Cependant, les Nets tenaient toujours la corde (66-56).

Mené, San Antonio se lançait à l’assaut de la forteresse adverse dans le dernier quart-temps. Notre Tony national, voyant son ami Tim Duncan dans un jour sans (en tout : 19 points et 12 rebonds tout de même), prenait les choses en main, à la manière des plus grands. Son extraordinaire vision du jeu et ses accélérations foudroyantes permettaient aux Texans de refaire surface. Stephen Jackson affichait une vista des grands soirs à trois points (3 tentatives réussies dans l’ultime période, 16 points au total), tandis que les pénétrations de TP, conclues par son fameux petit tir en cloche, faisaient se lever les fans du SBC Center. Enorme Parker (21 points, 5 rebonds, 5 passes) face à ce monument qu’est Jason Kidd (30 points, 7 rebonds) et qui maintenait les Nets en avance au score (14 points dans les 12 dernières minutes). Revenus dans les derniers instants, les Spurs s’attristaient de la maladresse de Duncan au lancer franc (3/10) qui coûtait le retour au score. Dans une fin de rencontre tactique, la formation de Gregg Popovich se retrouvait à 1 unité de son adversaire (86-85) grâce à un ultime tir primé de Jackson. La faute qui suivait envoyait Kidd sur la ligne des lancers francs où il manquait une de ses deux tentatives. Avec 8 secondes à jouer, San Antonio y croyait mais le tir à trois points de Jackson léchait l’arceau avant de ressortir et de donner la victoire au Nets (87-85).

Les deux équipes se retrouvent donc à 1-1 et prennent la direction du New Jersey pour y disputer les trois prochaines rencontres de la série, à commencer par le match 3 qui aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h30, en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse

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NBA
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Date d’écriture: 
Samedi, 7. Juin 2003
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New Jersey est revenu à une manche partout dans la série des finales de la NBA en battant San Antonio (87-85) vendredi soir. Tony Parker, absolument époustouflant, a rendu une copie quasi-parfaite et a permis aux Spurs de longtemps espérer. Il ne manquait que la victoire...
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Et de une ...

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Entre les Nets, finalistes la saison dernière, et les Spurs, vainqueurs en 1999 et favoris cette année, il ne s’agissait pas de manquer ses débuts dans cette série de finales. Les hommes de Gregg Popovich, à domicile, ont pris le dessus sur leur adversaire (101-89) et se placent tout de suite comme un champion en puissance.

Le match commençait pourtant timidement, d’un côté comme de l’autre. Les shoots étaient souvent imprécis et aucune équipe n’accélérait vraiment le jeu. Tony Parker tentait bien quelques percées mais la défense de New Jersey se posait en rempart. De l’autre côté, Jason Kidd marquait les deux premiers paniers de son équipe avant de se lancer dans un triste 0/9 jusqu’à la mi-temps. Sous les panneaux, le duel entre Tim Duncan et Kenyon Martin s’annonçait chaud. Les deux formations se tenaient à peu de chose. Les Nets se détachaient bien 6 unités devant mais se faisaient rapidement rejoindre. New Jersey et San Antonio regagnaient les vestiaires à égalité (42-42).

A leur retour sur le parquet du SBC Center, les Spurs pressaient sur l’accélérateur. Dès l’entame de cette troisième période, ils enchaînaient un douloureux 7-0 grâce en partie à un David Robinson avec ses jambes de 20 ans (14 points à 6/8, 6 rebonds). Comme lors du troisième match contre Dallas, Tony sortait son habit de lumière et plantait des banderilles dans le dos endoloris des Nets largués : deux tirs primés en 1 minute venaient gonfler le total de San Antonio, bientôt suivis par deux pénétrations gagnantes. Brusquement menés de 12 points, New Jersey sentait le match lui échapper. Le meilleur meneur de NBA, Jason Kidd, impressionnant de transparence (10 points à 4/17 ! 10 passes et 8 rebonds tout de même), laissait son équipe à ses balbutiements. Martin perdait pied face à Duncan et se retrouvait à 4 fautes après 30 minutes. Le géant des îles vierges profitait alors des espaces et s’en donnait à cœur joie, offensivement mais aussi défensivement (32 points à 11/17, 20 rebonds, 6 passes, 3 interceptions, 7 contres). Les fans des Spurs étaient aux anges et pouvaient scander le nom de leurs héros.

Dans son duel face à Kidd, TP s’en est admirablement sorti. Malgré deux bons quart-temps de mise en route, il a rendu une belle feuille de stats (16 points, 3 rebonds, 5 passes), notamment grâce à une troisième période lumineuse. Les fans brandissaient leurs panneaux où l’on pouvait lire par exemple : « Our Kidd is #9. Oui love Tony » (« Notre Kidd, c’est le numéro 9. Nous aimons Tony » avec un jeu de mot sur le « Oui »).

Les Spurs mènent donc 1-0 et recevront à nouveau lors de la deuxième manche qui aura lieu dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Finales NBA
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Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Juin 2003
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Les San Antonio Spurs ont remporté la première manche des finales NBA 2003 face aux New Jersey Nets (101-89). Sous l’impulsion d’un Tim Duncan étincelant, la formation texane a mis du temps à démarrer à l’image de Tony Parker, timide avant la mi-temps, libéré dans le troisième quart. Prochain épisode : dans la nuit de vendredi à samedi.
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Pau et Le Mans au rendez-vous

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C’est sans réellement trembler que les Palois de Frédéric Sarre ont obtenu leur billet pour les demi-finales du championnat de France. Dans la salle Dock Océane du Havre, Pau-Orthez l’a largement emporté (86-67), notamment grâce à un très bon Dragan Lukovski, encore une fois au four et au moulin. Auteur de 16 points (à 7/9) et de 6 passes décisives, le meneur serbo-monténégrin a bien orchestré le jeu de sa formation, souveraine. Avec Rod Sellers (17 points, notre photo) en pleine forme et Boris Diaw (9 rebonds) au charbon, l’Elan Béarnais n’a cessé de creuser son écart tout au long de la rencontre. En face, l’une des révélations de la saison, Nate Johnson, était présent (28 points à 12/19, 7 rebonds) mais trop seul. Devant le collectif palois si bien huilé, seul Jermaine Guice s’est montré dangereux (16 points) à ses côtés.

LE HAVRE – PAU-ORTHEZ 67-86
(22-27 ; 18-21 ; 16-22 ; 11-16)
Score à l’aller : 88-70 pour Pau-Orthez
Les points du Havre : Johnson (28), Guice (16), Durham (9), Boyd (6), Doreau (6), Chery (2)
Les points de Pau-Orthez : Sellers (17), Lukovski (16), Julian (10), F. Piétrus (9), M. Piétrus (9), Fauthoux (8), Diaw (6), Hill (6), Drozdov (3), Dubos (2)

Lors d’une partie très serrée, les Manceaux ont réussi à arracher leur place pour le prochain tour lors des derniers instants. Déjà vainqueur du match aller, le MSB entamait bien la rencontre avant de se faire rejoindre à l’aube de la dernière période. Sous l’impulsion d’un JD Jacskon inspiré (14 points) et d’un Sandro Nicevic précis (16 points à 6/9, 6 rebonds), Le Mans a bien contrecarré les plans du remplaçant d’Alexander Lokhmanchuck, Velibor Radovic (23 points, 5 rebonds). Plus collectifs, les Sarthois emballaient la rencontre dans le dernier quart-temps et s’envolaient vers les demis.

NANCY – LE MANS 72-78
(18-26 ; 20-10 ; 20-19 ; 14-23)
Score à l’aller : 102-94 pour Le Mans
Les points de Nancy : Radovic (23), Hafnar (14), Jennings (13), Zianveni (10), Autry (4), Garcia (4), Bisseni (2), Meriguet (2)
Les points du Mans : Nicevic (16) ; Jackson (14), Rogers (14), Sy (14), Amagou (12), Koffi (7), Asceric (1)

Alors qu’ils avaient réalisé l’exploit des matches aller, les Parisiens n’ont pas pu confirmer dans leur salle mardi soir. Leur adversaire, l’ASVEL, remonté comme une pendule, ne s’est pas laissé faire et à remis les compteurs à zéro, ou plutôt à 1-1. Montant petit à petit en régime, la formation rhodanienne a su profiter des éclairs de Stevin Smith (17 points, 6 rebonds, 5 passes) et d’un jeu collectif bien rodé. En face, Laurent Sciarra (19 points) n’avait que peu de solutions pour répliquer et Mario Bennet (12 points, 13 rebonds), bien pris, ne pouvait avoir la même influence qu’à l’aller. A la fin du troisième quart-temps, l’ASVEL avait 11 unités d’avance et gérait.

PARIS BR – ASVEL 75-81
(17-18 ; 16-21 ; 19-24 ; 23-18)
Score de l’aller : 82-73 pour Paris
Les points du Paris BR : Sciarra (19), Diarra (16), Rupert (14), Bennet (12), Howard (10), Lesmond (2), Micoud (2)
Les points de l’ASVEL : Smith (17), Owens (15), Marcelic (14), Gulyas (12), Giffa (8), Frigout (7), Petrov (6), Bulic (2)

Grâce à une défense solide, Cholet a battu Gravelines lors de son quart de finale retour (83-70). Scooter Barry à la baguette (18 points, 9 passes), les Choletais mettaient du temps à démarrer. Après un premier quart à se chercher, ils renversaient l’impressionnant Gravelines, toujours bien guidé par Danny Strong (21 points, 7 rebonds mardi) et Andre Woolridge (14 points, 7 rebonds, 9 passes). Au finale, c’est bien le club des Mauges qui s’impose et espère un exploit en terre nordiste samedi.

CHOLET – GRAVELINES 83-70
(12-17 ; 27-22 ; 21-17 ; 23-14)
Score de l’aller : 78-71 pour Gravelines
Les points de Cholet : Barry (18), Hayes (15), Marquis (14), Wesson (14), Stanley (10), Bilba (9), Jeanneau (3)
Les points de Gravelines : Strong (21) ; Perica (18) ; Woolridge (14) ; Miller (7) ; Korytek (6), Bouziane (2), Windless (2)


Les belles ASVEL-Paris BR et Gravelines-Cholet auront lieu samedi 7 juin. Les vainqueurs participeront aux demi-finales respectivement contre Le Mans et Pau-Orthez.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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PRO A
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Mercredi, 4. Juin 2003
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Lors des quarts de finales du championnat de France de Pro A, deux clubs ont décroché leur qualification pour le tour suivant. Pau-Orthez est venu à bout du Havre tandis que Le Mans a éliminé Nancy. Pour départager Gravelines et Cholet d’une part, Paris et l’ASVEL d’autre part, il faudra une belle.
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L'histoire est en marche

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Cette nuit, le basket français pourra ajouter une ligne supplémentaire à son (déjà) long palmarès. En effet, Tony Parker, la petite merveille des San Antonio Spurs va disputer les finales NBA face aux New Jersey Nets. Après seulement deux années passées au sein de la prestigieuse ligue américaine, TP n’a cessé d’impressionner les observateurs ainsi que ses partenaires et ses adversaires. Après une intégration éclair, l’ex meneur du Paris Basket Racing peut aujourd’hui livrer une feuille de statistiques impressionnantes pour un joueur de son âge (21 ans).
Il fait d’ailleurs la Une du site nba.com avec cette petite légende : « Tony Parker est au centre de toutes les attentions à la veille de sa première apparition en Finale NBA ».

En saison régulière :
82 matches, 82 fois dans le 5 majeur
15.5 points
46.4% au tir
33.7% à trois points
75.5% au lancer franc
2.6 rebonds (il ne fait que 1.86m)
5.3 passes décisives
0.87 interceptions

En playoffs :
18 matches, 18 fois dans le 5 majeur
14.9 points
40.9% au tir
21.4% à trois points
74.6% au lancer franc
2.6 rebonds
3.3 passes décisives
1.11 interceptions

L’adversaire

Les New Jersey Nets auront l’esprit revanchard. Battus sèchement l’an dernier par les Los Angeles Lakers (4-0) sur la dernière marche, les hommes de Bryon Scott ne voudront pas laisser passer à nouveau l’occasion. Les hommes à surveiller sont nombreux. A commencer par le meneur, leader, marqueur Jason Kidd. Longtemps annoncé comme remplaçant de TP à San Antonio, il réalise une saison pleine (20.3 points, 8.3 passes, 6.8 rebonds). Le shooteur Kenyon Martin (20.7 points, 9.1 rebonds) aura aussi un rôle important à jouer dans son duel annoncé avec Tim Duncan. Mais à ce niveau-là, ce sera l’ensemble qu’il faudra surveiller. Le collectif tourne bien et devrait poser d’énormes difficultés aux Spurs.

Comment ils se sont qualifiés :

SAN ANTONIO
Premier de la conférence Ouest (60 victoires – 22 défaites)
bat les Phœnix Suns (4-2)
bat les Los Angeles Lakers (4-2)
bat les Dallas Mavericks (4-2)

NEW JERSEY
Premier de la conférence Est (49 victoires – 33 défaites)
bat les Milwaukee Bucks (4-2)
bat les Boston Celtics (4-0)
bat les Detroit Pistons (4-0)

Les dates des finales :

4 juin : A San Antonio
6 juin : A San Antonio
8 juin : A New Jersey
11 juin : A New Jersey
13 juin : A New Jersey (éventuel)
15 juin : A San Antonio (éventuel)
18 juin : A San Antonio (éventuel)


Alexandre CARLIER,
Service de presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Juin 2003
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Chapeau: 
C’est dans la nuit de mercredi à jeudi que débutent les finales NBA entre New Jersey et San Antonio (première manche à 2h30 du matin). Dans les rangs de la franchise texane, Tony Parker mènera le jeu. Il est le tout premier Français à participer à cet événement. Nouvelle locomotive du basket hexagonal, c’est tout un peuple qui attend son sacre.
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Tony au paradis

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Cette fois, c’est officiel. Ce sont bien les San Antonio Spurs qui disputeront la finale NBA contre Les New Jersey Nets. Alors qu’ils menaient 3-1 face à Dallas, les hommes de Gregg Popovich n’avaient pas réussi à conclure la série mardi soir sur leur parquet (défaite 103-91). Depuis cette nuit et une belle victoire (90-78), c’est chose faite.

Tony Parker est ainsi le tout premier Français à accéder à ce niveau. Au terme de sa deuxième saison, le meneur frenchy est devenu un cadre dans son équipe, favorite pour le titre suprême. Ses statistiques avant le grand évènement parlent pour lui :
Dans le 5 majeurs lors de tous les matches cette saison
15.5 points en saison régulière – 15.1 en playoffs
5.3 passes en saison régulière – 3.6 en playoffs
2.6 rebonds en saison régulière – 2.7 en playoffs

Match 5 : San Antonio - Dallas 91-103 (3-2)
Lors de cette manche décisive, les Spurs sont un peu passé au travers devant leurs supporters. Malgré l’imperturbable Tim Duncan (23 points, 15 rebonds, 6 passes), San Antonio n’a pas pu arrêter son voisin texan. Rapidement retrouvé en avance au tableau d’affichage mais Dallas a effectué un retour canon dans les deux derniers quart-temps. Sous l’impulsion de Michael Finley (31 points, 8 rebonds) et Nick Van Exel (21 points), les Mavericks se sont donnés une chance d’y croire encore. Tony Parker n’était pas au meilleur de sa forme. En 37 minutes, l’International Bleu a inscrit 7 points à 3/11 et distillé 6 passes décisives. De son côté, Tariq Abdul-Wahad a joué 13 minutes pour un total de 2 points et 2 rebonds.

Match 6 : Dallas - San Antonio 78-90 (2-4)
Gêné par une intoxication alimentaire, Tony n’a pas eu son rendement habituel . Gregg Popovich ne l’a d’ailleurs fait joué que 13 minutes durant ce match. A 0/5, TP ne s’est pas tellement senti la force de continuer. Ses coéquipiers ont parfaitement rempli leur contrat. Stephen Jackson (24 points à 8/14) a été le détonateur de la victoire de San Antonio face à Dallas, toujours privé de Dirk Nowitzki. Menant de 13 points, les Mavericks ont ensuite subit le coup de sang du troisième meneur des Spurs, Steve Kerr qui inscrivait 12 points en 12 minutes pour donner l’avantage définitif à son équipe. TAW, qui est rentré 1 minute au cours de la partie, quitte donc la compétition aux portes de la finale. Pour TP, l’aventure continue.

Sur la dernière marche, les San Antonio Spurs rencontreront les New Jersey Nets de Jason Kidd qui se sont qualifiés en battant Milwaukee (4-2), Boston (4-0) et enfin Detroit (4-0).

Les dates des finales :

4 juin : A San Antonio
6 juin : A San Antonio
8 juin : A New Jersey
11 juin : A New Jersey
13 juin : A New Jersey (éventuel)
15 juin : A San Antonio (éventuel)
18 juin : A San Antonio (éventuel)


Alexandre CARLIER,
Service de presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré des soucis de santé qui l’ont empêché d’avoir son rendement habituel, Tony Parker a gagné le droit, avec son équipe de San Antonio, de participer à la grande Finale NBA. Après une sixième manche remportée (90-78), TP est le premier joueur français à accéder à ce niveau.
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