Equipe de France masculine | Page 100 | FFBB

Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Une belle victoire et un bon Diarra

Corps: 


NBA
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 8 points et 3 rebonds e, 18’ face à Cleveland (95-98)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 1 passe en 4’ face à New York (106-104)
Tony Parker (San Antonio) : 17 points et 6 passes en 30’ face à la Nouvelle Orléans (78-102)
Boris Diaw (Phoenix) : 11 points et 6 rebonds en 35’ face à Chicago (88-77)
Joachim Noah (Chicago) : 6 points et 8 rebonds en 19’ face à Phoenix (77-88)
Yakhouba Diawara (Denver) : 1 point et 1 rebond en 4’ face à Dallas (85-90)
Mickaël Gélabale (Seattle) n’a pas joué face à Sacramento (101-103)
Johan Petro (Seattle) : 9 points et 6 rebonds en 16’ face à Sacramento (101-103)

Espagne
Vasco Evtimov (Valladolid) : 4 points et 5 rebonds en 14’ face à Minorque (93-101)
Joseph Gomis (Valladolid) : 25 points et 3 passes en 30’ face Minorque (93-101)
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 10 points et 2 rebonds face au Real Madrid (80-84)
Jérôme Moïso (Badalone) : 4 points et 3 rebonds en 27’ face à Barcelone (74-85)
Frédéric Weis (Bilbao) : 0 point et 5 rebonds en 22’ face à Grenade (81-97)
Stéphanie Risacher (Murcie) : 15 points et 4 rebonds en 33’ face à Malaga (70-73)
Michel Morandais (Estudiantes Madrid) : 9 points et 2 rebonds face au Real Madrid (80-84)

Italie
Hervé Touré (Cantù) : 18 points et 1 rebond en 20’ face à la Virtus Bologne (69-75)
Guillaume Yango (Teramo) : 11 points et 2 rebonds en 23’ face à Naples (66-88)

Grèce
Amara Sy (AEK Athènes) : 6 points et 4 rebonds en 28’ face à Rhodes (90-72)
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 16 points et 7 rebonds en 31’ face à l’Olympiakos (81-80)

Russie
Tariq Kirksay (Kazan) : 10 points et 4 rebonds en 32’ face au CSKA Moscou (63-75)

Surtitre: 
Les Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 28. Janvier 2008
Vignette: 
Chapeau: 
Triste week-end pour les expatriés tricolores. Non pas à cause de leurs prestations individuelles mais seulement quatre d’entre eux (sur vingt) ont goûté à la victoire en championnat. Parmi eux, on retiendra surtout l’exploit (81-80) du PAOK Salonique de Mamatou Diarra (16 points dont 5/9 aux tirs et 7 rebonds en 31 minutes) face à l’Olympiakos le Pirée. On notera aussi au rang des satisfactions, les 25 points de Jo Gomis, insuffisants toutefois pour battre Minorque (93-101) et les 9 points et 6 rebonds en 16’ de Johan Petro face à Sacramento (101-103).

Tony Parker en sursis

Corps: 

Tony Parker, le meneur français de San Antonio désigné meilleur joueur de la finale 2007, n'a pas obtenu assez de voix pour être titulaire de ce match exhibition qui réunit le temps d'un week-end les meilleurs joueurs de la conférence Est à leurs homologues de l'ouest.

Pour espérer disputer son troisième All Star consécutif, "Tipi" doit maintenant compter sur la désignation des remplaçants par les entraîneurs qui aura lieu jeudi prochain.

Avec 2.399.148 votes, le sixième plus grand total de ce "référendum populaire", Garnett, qui jouera son 11e All Star de rang, a été le plus sollicité, devant LeBron James (2.108.831) et Dwight Howard (Orlando), qui a récolté 2.066.991 votes. Les trois joueurs qui évoluent dans la Conférence Est seront appuyés par Dwyane Wade (Miami) et Jason Kidd (New Jersey) au poste de meneur.

A l'ouest, l'ailier des Lakers Kobe Bryant a été le plus choisi (2.004.940) devant le spectaculaire ailier de Denver Carmelo Anthony (1.723.701). Le Chinois Yao Ming (Houston), qui avait dû déclarer forfait l'an passé, Tim Duncan (San Antonio) et le meneur Allen Iverson complètent l'équipe. Tim Duncan, Kobe Bryant, Kevin Garnett, LeBron James et Dwyane Wade étaient déjà titulaires l'an passé. Garnett, qui jouait alors à Minnesota, avait été désigné dans l'équipe de l'Ouest. Cette année, il sera dans celle de l'est.
  
Composition des cinq de départ
. Conférence ouest : Kobe Bryant (Los Angeles Lakers), Allen Iverson (Denver), Yao Ming (Houston), Tim Duncan (San Antonio), Carmelo Anthony
(Denver)
. Conférence est : Kevin Garnett (Boston), LeBron James (Cleveland), Dwight Howard (Orlando), Dwyane Wade (Miami), Jason Kidd (New Jersey)

Source AFP

Surtitre: 
All Star Game NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 25. Janvier 2008
Vignette: 
Chapeau: 
Kevin Garnett (Boston), LeBron James (Cleveland) et Kobe Bryant (L.A. Lakers) sont arrivés en tête des votes des internautes désignant les titulaires pour le All Star Game de la NBA, le 17 février à La Nouvelle-Orléans, a annoncé la NBA ce jeudi.

Jo Gomis en leader

Corps: 

NBA
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 9 points et 4 rebonds en 26' face aux LA Lakers (98-106)
Mickaël Pietrus (Golden State) n'a pas joué face à Milwaukee (119-99)
Tony Parker (San Antonio) : 16 points et 4 passes en 36' face à Houston (81-83)
Boris Diaw (Phoenix) : 14 points et 10 rebonds en 37' face à New Jersey (116-92)
Joachim Noah (Chicago) : 4 points et 8 rebonds en 23' face à Detroit (97-81)
Yakhouba Diawara (Denver) : 2 points en 6' face Minnesota (111-108)
Mickaël Gélabale (Seattle) n'a pas joué face à Dallas (96-111)
Johan Petro (Seattle) : 0 point en 3' face à Dallas (96-111)

Espagne
Vasco Evtimov (Valladolid) : 9 points et 2 rebonds en 18' face à Grenade (83-67)
Joseph Gomis (Valladolid) : 21 points et 6 passes en 35' face à Grenade (83-67)
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 3 points et 2 rebonds en 16' face à Murcie (54-63)
Jérôme Moïso (Badalone) : 2 points et 2 rebonds en 17' face Minorque (87-71)
Frédéric Weis (Bilbao) : 6 points et 10 rebonds en 25' face à Leon (90-70)
Stéphanie Risacher (Murcie) : 7 points et 4 rebonds en 35' face à l'Estudiantes Madrid (63-54)
Michel Morandais (Estudiantes Madrid) : 3 points et 3rebonds en 18' face à Murcie (54-63) 

Italie
Hervé Touré (Cantù) : 12 points et 9 rebonds en 32' face à Capo d'Orlando (105-89)
Guillaume Yango (Teramo) : 7 points et 4 rebonds face à Milan (92-74)

Grèce
Amara Sy (AEK Athènes) : 6 points et 4 rebonds en 28' face à Rhodes (90-72)
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 9 points et 4 rebonds en 29' face l'Aris Salonique (73-83)

Russie
Tariq Kirksay (Kazan) : 12 points, 6 rebonds et 5 passes en 25' face à Perm (63-61)

Surtitre: 
Les Français de l'Étranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 21. Janvier 2008
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end, Valladolid a trouvé en Joseph Gomis un leader intraitable. Face à Grenade l’arrière tricolore a été très en vue en inscrivant 21 points et en distribuant 6 passes, permettant ainsi à Vallodolid de s’imposer 83 à 67. Autres joueurs français en réussite, Hervé Touré (12 points et 9 rebonds) lors de la victoire 105 à 89 de Cantù face à Capo Orlando et Tariq Kirksay qui a cumulé 12 points, 6 rebonds et 5 passes lors de la courte victoire (63-61) de Kazan face à Perm.

Diaw saisit sa chance

Corps: 


NBA
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 3 points et 1 interception face à Memphis (100-99)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 3 points et 5 rebonds face à Indiana (106-101)
Tony Parker (San Antonio) : 21 points et 8 passes face à Minnesota (105-88)
Boris Diaw (Phoenix) : 21 points, 11 rebonds et 4 passes face à Milwaukee (122-114)
Joachim Noah (Chicago) n’a pas joué face à Atlanta (84-105)
Yakhouba Diawara (Denver) n’a pas joué face à Orlando (113-103)
Mickaël Gélabale (Seattle) : 1 passe et 1 rebond face à New Jersey (88-99)
Johan Petro (Seattle) : 22 points et 9 rebonds face à New Jersey (88-99)

Espagne
Vasco Evtimov (Valladolid) : 8 rebonds et 2 passes face à Gérone (74-84)
Joseph Gomis (Valladolid) : 18 points et 1 passe face à Gérone (74-84)
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 6 points et 9 rebonds face à Minorque (77-73)
Jérôme Moïso (Badalone) : 6 points et 1 rebond face Grenade (85-76)
Frédéric Weis (Bilbao) : 4 points et 9 rebonds face Fuenlabrada (75-68)
Stéphanie Risacher (Murcie) : 9 points et 2 rebonds face à Barcelone (95-82)
Michel Morandais (Estudiantes Madrid) : 2 points face à Minorque (77-73)

Italie
Hervé Touré (Cantù) : 15 points et 6 rebonds face Scafati (90-78)
Guillaume Yango (Teramo) : 4 points et 4 rebonds face à Rome (61-78)

Grèce
Amara Sy (AEK Athènes) : 15 points et 4 rebonds face Larissa (67-71)
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 3 points et 2 rebonds face Rethymnon (76-61)

Russie
Tariq Kirksay (Kazan) : 6 points, 4 rebonds et 6 passes face à Samara (78-63)

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Janvier 2008
Vignette: 
Chapeau: 
Boris Diaw a profité du forfait de Grant Hill pour réintégrer le cinq de départ des Phoenix Suns. Une opportunité que le Français n’a pas laissé passer puisque ce week-end face à Milwaukee, il a inscrit 21 points et capté 11 rebonds. D’autres tricolores expatriés hors de nos frontières ont eu moins de réussite, retour sur leur dernière prestation.

Les sélectionneurs connus le 12 février

Corps: 

Les deux commissions chargées de donner leur avis quant aux futures orientations des équipes de France ont rendu leurs conclusions vendredi et il revient désormais au Président de la FFBB Yvan Mainini de trancher.

"Il n'y a rien de fait" en ce qui concerne les identités des futurs sélectionneurs des équipes de France masculine et féminine de basket qui seront officialisées le 12 février prochain, a assuré vendredi le président de la Fédération française (FFBB) Yvan Mainini.

"Il n'y aura pas de nom ce soir, désolé de vous décevoir", a souligné M.
Mainini lors d'une conférence de presse en marge du match de ProA entre le Paris-Levallois et Roanne au POPB de Paris-Bercy.

Le président de la FFBB sortait tout juste du bureau fédéral de la FFBB au cours duquel les deux commissions, chargées de donner leur avis quant aux futures orientations des équipes de France, lui ont fait part de leurs conclusions.

"On a déterminé un certain nombre de critères et discuté du profil. Chez les garçons, on a exprimé le souhait d'un entraîneur prioritairement français, qu'il ait fait ses preuves au niveau national et international (pas forcément en tant qu'entraîneur, a-t-il précisé plus tard) et que ce soit une forte personnalité, quelqu'un capable de manager vraiment les joueurs plus que d'être un technicien."

Interrogé sur le choix d'Antoine Rigaudeau, grand favori pour succéder à Claude Bergeaud comme futur sélectionneur des hommes, M. Mainini a déclaré:
"C'est un garçon en qui j'ai confiance et qui correspond à l'image dont le basket français aurait besoin. Il a contre lui son manque d'expérience de coaching. Or si le patron n'est pas celui qui coache c'est un peu embêtant."
  
"Obstacles aplanis" avec Rigaudeau
                  
"J'ai souvent eu l'occasion de discuter avec lui, a-t-il ajouté. Lorsqu'il a arrêté sa carrière de joueur, on a pensé qu'on pouvait travailler ensemble mais il y avait un certain nombre d'obstacles qui me semblent aujourd'hui aplanis. Mais ce n'est pas seul candidat potentiel."

Concernant les filles, où on parle de Laurent Buffard, Pierre Vincent et Abdou N'Diaye, M. Mainini a souligné que la nationalité française était également "requise si possible" ainsi qu'une expérience d'entraîneur en Euroligue ce qui "restreint forcément le choix".

Autre souhait, qui vaut pour les deux sélections, celui d'un sélectionneur à temps plein, c'est-à-dire quelqu'un qui ne cumule pas club et équipe nationale.

Les deux équipes nationales sont sans sélectionneur depuis la démission de Jacky Commères, responsable des filles, suivie de celle Claude Bergeaud. Lors de leurs Championnats d'Europe respectifs en septembre 2007, les deux sélections ont échoué à se qualifier pour les J0-2008 de Pékin.

Source AFP

Surtitre: 
Equipes de France
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Janvier 2008
Vignette: 
Chapeau: 
L'identité des futurs sélectionneurs des équipes de France masculine et féminine de basket-ball sera dévoilée le 12 février, a annoncé, Yvan Mainini, le Président de la Fédération Française de BasketBall vendredi soir à l'issue du bureau fédéral.

Diarra démarre bien l’année

Corps: 


NBA
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 0 point et 1 rebond face à Indiana (112-96)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 4 points et 2 rebonds face à New Orleans (104-116)
Tony Parker (San Antonio) : 26 points et 2 passes face au L.A. Clippers (88-82)
Boris Diaw (Phoenix) : 11 points et 4 passes face à New Orleans (113-118)
Joachim Noah (Chicago) : 0 point et 1 passe face à Sacramento (94-93)
Yakhouba Diawara (Denver) n’a pas joué face à Philadelphie (109-96)
Mickaël Gélabale (Seattle) n’a pas joué face à Washington (86-108)
Johan Petro (Seattle) : 5 points et 6 rebonds face à Washington (86-108)

Espagne
Vasco Evtimov (Valladolid) : 6 points et 9 rebonds face à Murcie (83-68)
Joseph Gomis (Valladolid) : 8 points et 4 passes face à Murcie (83-68)
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 23 points et 8 rebonds face à Leon (85-83)
Jérôme Moïso (Badalone) : 10 points et 10 rebonds face à Valence (85-92)
Frédéric Weis (Bilbao) : 8 points et 6 rebonds face à Barcelone (66-73)
Stéphanie Risacher (Murcie) : 2 points et 1 rebond face à Valladolid (68-83)
Michel Morandais (Estudiantes Madrid) : 10 points et 1 rebond face à Leon (85-83)

Italie
Hervé Touré (Cantù) : 11 points et 7 rebonds face à Biella (78-69)
Guillaume Yango (Teramo) : 10 points et 9 rebonds face à la Fortitudo Bologne (91-92)

Grèce
Amara Sy (AEK Athènes) : 5 points et 8 rebonds face à Maroussi (76-80)
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 22 points et 7 rebonds face Panellinios (70-66)

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Janvier 2008
Vignette: 
Chapeau: 
En inscrivant 22 points et en captant 7 rebonds, Mamoutou Diarra a permis à son club, le PAOK Athènes, d’enregistrer ce week-end un précieux succès (70 à 66) face Panellinios. Autres tricolores en verves ce week-end, les Madrilènes Flo Pietrus et Michel Morandais qui abandonnent la dernière place de la Liga ACB grâce à leur victoire face à Leon (85-83) et le Spur, Tony Parker qui a inscrit 26 points face aux Clippers (88-82).

Qui arrêtera Bilbao ?

Corps: 


NBA
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 1 rebond en 2' face au LA Clippers (113-92)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 4 points et 2 passes face à Détroit (87-109)
Tony Parker (San Antonio) n'a pas joué face à Denver (102-91)
Boris Diaw (Phoenix) : 4 points et 8 passes en 20' face à New Orleans (98-101)
Joachim Noah (Chicago) :10 points et 2 rebonds en 17' face à New York (101-96)
Yakhouba Diawara (Denver) : 0 point en 1' face à Portland (105-116)
Mickaël Gélabale (Seattle) : 0 point en 5' face à Utah (75-96)
Johan Petro (Seattle) : 8 points et 5 rebonds en 20' face à Utah (75-96)

Espagne
Vasco Evtimov (Valladolid) : 4 points et 6 rebonds face à Bilbao (73-74)
Joseph Gomis (Valladolid) : 16 points et 4 rebonds face à Bilbao (73-74)
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 5 points et 2 rebonds face à Gran Canaria (68-65)
Jérôme Moïso (Badalone) : 7 points et 2 rebonds face à Madrid (65-71)
Frédéric Weis (Bilbao) : 9 points et 12 rebonds face à Valladolid (74-73)
Stéphanie Risacher (Murcie) : 6 points et 2 rebonds face à Cajasol (65-78)

Italie
Hervé Touré (Cantù) : 3 points et 3 rebonds face à Milan (70-79)
Guillaume Yango (Teramo) : 6 points et 5 rebonds face à Sienne (91-100)

Russie
Tariq Kirksay (Kazan) : 6 points, 9 rebonds et 5 passes face à Vladivostok (78-69)

Grèce
Amara Sy (AEK Athènes) : 15 points et 12 rebonds face à l'Olympiacos le Pirée (77-85)
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 10 points et 4 rebonds face à Panionios (77-74)

Turquie
Mickaël Mokongo (Banvit) : 2 points et 2 passes face à Alpella (80-71)

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Français de l'Étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 17. Décembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Rien ne semble arrêter Bilbao et son gentil géant, Fred Weis. Ce week-end, l'intérieur tricolore a encore fait la loi sous les panneaux en captant 12 rebonds et en inscrivant 9 points face à Valladolid de Gomis (16 points et 4 rebonds) et Evtimov (4 points et 6 rebonds). A noter également le double-double (15 points et 12 rebonds) réalisé par Amara Sy (AEK Athènes) face à l'Olympiakos le Pirée.

Démission de Claude BERGEAUD

Corps: 

Le Président de la FFBB, Monsieur Yvan Mainini souhaite rappeler que le processus mis en place par la Fédération à l’issue des deux derniers championnats d’Europe suit son cours normalement.

Les deux groupes de travail nommés pour faire des propositions sur les encadrements et l’organisation des deux Équipes de France présenteront leur rapport lors du Bureau Fédéral du 11 janvier 2008.

Yvan Mainini nommera avant le 16 février 2008, date des tirages au sort des matches de qualifications aux Euros 2009, les sélectionneurs des deux équipes nationales.

Pour consulter le CV de Claude Bergeaud cliquez ici

Service de presse FFBB

Surtitre: 
Équipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 11. Décembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La FFBB prend acte, ce jour, de la démission de Claude Bergeaud du poste de sélectionneur de l’Équipe de France masculine. Après une 3ème place au championnat d’Europe 2005 à Belgrade et une 5ème place mondiale à Tokyo en 2006, Claude Bergeaud n’a en revanche pas réussi à mener l’Équipe de France aux JO de Pékin.

Le Mondial 2010 féminin en République Tchèque

Corps: 

Quatre pays (Australie, France, Lettonie et République Tchèque) s’étaient initialement portés candidats pour l’organisation du Championnat du Monde 2010 féminin. Après le retrait des trois autres candidatures, la République Tchèque s’est vu confier l’organisation de cet événement. Le Mondial féminin aura lieu du 23 septembre au 3 octobre 2010 à Ostrava et Brno.
Pour rappel, l’épreuve masculine aura lieu en Turquie en septembre 2010.

A l’issue de son bureau central, la FIBA a également dévoilé le nom des pays organisateurs des tournois qualificatifs pour les JO 2008. Sans grande surprise, c’est la Grèce qui a obtenu le droit de mettre en œuvre le tournoi masculin (14-20 juillet 2008) et c’est en Espagne qu’aura lieu le TQO féminin (9-15 juin 2008).

Les équipes qualifiées au Tournoi Olympique Qualificatif :
- Chez les hommes : Allemagne, Brésil, Cap Vert, Canada, Cameroun, Corée du Sud, Croatie, Grèce, Liban, Nouvelle Zélande, Porto Rico, Slovénie
Les trois premiers seront qualifiés pour les JO de Pékin

- Chez les femmes : Angola, Argentine, Biélorussie, Brésil, Cuba, Espagne, Îles Fidji, Japon, Lettonie, République Tchèque, Sénégal, Taiwan
Les cinq premiers seront qualifiés pour les JO de Pékin

Les équipes déjà qualifiées pour les JO (9 au 23 août) :
- Chez les hommes : Angola, Argentine, Australie, Chine, Espagne, Iran, Lituanie, Russie, USA

- Chez les femmes : Australie, Chine, Corée du Sud, Mali, Nouvelle Zélande, Russie, USA

Sylvain Bourdois Chupin
Source FIBA

Surtitre: 
Bureau central de la FIBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Décembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La FIBA l’a confirmé lors de son bureau central qui s’est tenu ce week-end à Chicago, le Championnat du Monde 2010 féminin aura bien lieu en République Tchèque. Par ailleurs, les instances internationales ont annoncé que les tournois qualificatifs pour les Jeux Olympiques 2008 auront lieu en Grèce pour les hommes et en Espagne pour les femmes.

Le retour aux affaires de Vasco

Corps: 


NBA

Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 10 points et 2 passes face à Goden State (123-113)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 14 points et 3 rebonds face au L.A. Lakers (113-123
Tony Parker (San Antonio) : 16 points et 7 passes face à Utah (104-98)
Boris Diaw (Phoenix) : 5 points et 3 passes face à Minnesota (100-83)
Joachim Noah (Chicago) : 3 rebonds en 12’ face à Boston (81-92)
Yakhouba Diawara (Denver) n’a pas joué face à Sacramento (101-97)
Mickaël Gélabale (Seattle) n’a pas joué face à New Orleans (88-91)
Johan Petro (Seattle) n’a pas joué face à New Orleans (88-91)

Espagne
Vasco Estimov (Valladolid) : 14 points et 10 rebonds face à l’Estudiantes Madrid (87-75)
Joseph Gomis (Valladolid) : 16 points et 3 passes face à l’Estudiantes Madrid (87-75)
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 4 points et 3 rebonds face à Valladolid (75-87)
Jérôme Moïso (Badalone) : 2 points et 1 rebonds face à Séville (89-85)
Frédéric Weis (Bilbao) : 3 points et 10 rebonds face à Gérone (78-62)
Stéphanie Risacher (Murcie) : 9 points et 1 rebond face à Vitoria (88-82)

Italie
Hervé Touré (Cantù) : 3 rebonds en 7’ face à la Fortitudo Bologne (72-69)
Guillaume Yango (Teramo) : 10 points et 10 rebonds face à Pesaro (77-82)

Russie
Tariq Kirksay (Kazan) : 7 points et 7 rebonds face à Novossibirsk (96-69)

Grèce
Amara Sy (AEK Athènes) : 12 points et 8 rebonds face au PAOK Salonique (87-64)
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 14 points et 3 rebonds face à l’AEK Athènes (64-87)

Turquie
Mickaël Mokongo (Banvit) : 10 points et 1 rebond face à Antalya (83-80)

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Français à l’Étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Décembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
En Espagne, Vasco Evtimov retrouve son efficacité face à l’Estudiantes Madrid de Flo Pietrus et permet ainsi à Valladolid d’enregistrer son deuxième succès de suite (87-75). Pour son retour sur les parquets NBA, Mike Pietrus a inscrit 14 points en 17’ mais Golden State s’est incliné face aux Lakers de Turiaf, lui aussi en réussite (10 points en 20’).

Solide Moïso

Corps: 


NBA :

Tony Parker (San Antonio) : 27pts et 8pds face à Portland (100-79)
Boris Diaw (Phoenix) : 0pt et 3pds  face à New York (115-104)
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 5pts et 5 rbds face à Orlando (104-97)
Joachim Noah (Chicago) : 0pt et 1pd en 3’ face à Charlotte (111-95)
Yakhouba Diawara (Denver) : 2pts en 9’ face à Miami (115-89)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 0pt en 1’ face à Seattle (109-96)
Mickaël Gélabale (Seattle) : 3pts et 4rbds face à Golden State (96-109)
Johan Pétro (Seattle) : 6pts et 4 rbds face à Golden State (96-109)

Espagne :
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 11pts et 6rbds face à Gérone (82-76)
Joseph Gomis (Valladolid) : 14pts et 3pds face à Séville (76-74)
Vasco Evtimov (Valladolid) : 4rbds et 1pd face à Séville (76-74)
Frédéric Weis (Bilbao) : 6pts et 6rbds face à Vitoria (80-78)
Michel Morandais (Barcelone) : 2pts et 2rbds face à Valence (83-80)
Stéphane Risacher (Murcie) : 4pts et 2rbds face à Badalone (77-97)
Jérôme Moïso (Badalone) : 15pts et 6rbds face à Murcie (97-77)

Italie :
Guillaume Yango (Teramo) : 2pts et 2rbds face à Udine (99-86)
Hervé Touré (Cantu) : 15pts et 8rbds face à Varèse (96-83)

Turquie :
Mickaël Mokongo (Banvit) : 0pt, 4rbds et 1pd face à Besiktas (59-67)

Grèce :
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 6pts, 3rbds et 1pd face à Patras (83-76)
Amara Sy (AEK Athènes) : 17pts, 12rbds et 2pds face à Réthymnon (83-74)

Russie :
Tariq Kirksay (Kazan) : 11pts, 10rbds et 6pds face au Dynamo Moscou (72-77)

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Décembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end encore les Français ont connu des fortunes diverses. Parker et les Spurs ont battu Portland (100-79) malgré la blessure de Duncan après 10 minutes de jeu. En Espagne, la formation de Frédéric Weis, Bilbao, a créé la sensation (80-78) face à Vitoria pendant que Jérôme Moïso participait activement au succès de Badalone face à Murcie (97-77). Retour sur les prestations de nos frenchies.

Florent Pietrus impressionnant

Corps: 


NBA :

Tony Parker (San Antonio) : 22pts et 7pds face à Seattle (116-101)
Boris Diaw (Phoenix) : 7pts et 11 rbds en 28’ face au LA Clippers(113-94)
Ronny Turiaf (L.A. Lakers) : 3pts et 1rbd en 8’ face New Jersey (100-102)
Joachim Noah (Chicago) : 0pt en 1’ face à Toronto (78-93)
Yakhouba Diawara (Denver) : 7pts et 3rbds en 21’ (81-109)
Mickaël Pietrus (Golden State) : 6pts et 5rbds en 37’ face à Philadelphie (100-98)
Mickaël Gélabale (Seattle) : 0pt en 7’ face à San Antonio (101-116)
Johan Pétro (Seattle) : n’a pas joué face à San Antonio (101-116)

Espagne :
Florent Pietrus (Estudiantes Madrid) : 26pts (90%), 8rbds, 2pds et 2cts face à Manresa (79-86)
Joseph Gomis (Valladolid) : 6pts et 1rbd face à Malaga (65-109)
Vasco Evtimov (Valladolid) : 1pt face à Malaga (65-109)
Frédéric Weis (Bilbao) : 6pts et 12rbds face à Minorque (77-64)
Michel Morandais (Barcelone) : 0pt en 6’ face à Séville (58-75)
Stéphane Risacher (Murcie) : 3pts et 2rbds face au Real Madrid (62-65)
Jérôme Moïso (Badalone) : 4pts et 2rbds face à Gérone (92-73)

Italie :
Guillaume Yango (Teramo) : 7rbds et 1pd face à Avellino
Hervé Touré (Cantu) : 7pts et 2rbds face à Rome (67-78)

Turquie :
Mickaël Mokongo (Banvit) : 17pts, 3rbds et 5pds face à l’Efes Pilsen Istanbul (86-90)

Grèce :
Mamoutou Diarra (PAOK Salonique) : 17pts et 9rbds face à Egaleo (71-72)
Amara Sy (AEK Athènes) : 6pts et 3rbds face à Panelinios (77-75 a.p.)

Russie :
Tariq Kirksay (Kazan) : 10pts 4rbds face au CSKA Moscou (61-93)

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 26. Novembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
De nombreux représentants tricolores évoluent hors de nos frontières, un petit tour de leurs prestations s’impose pour remarquer que ce week-end en Espagne Florent Pietrus a été tout simplement impressionnant avec l’Estudiantes Madrid, mais cela n’a pas suffit au club madrilène pour s’imposer face à Manresa (79-86). Même issue en Grèce, pour Mamoutou Diarra qui n’a pourtant pas ménagé ses efforts et le PAOK Salonique défaits d’un point face à Egaleo (71-72).

Dans les starting-blocks

Corps: 

TONY PARKER (25 ans, 1,88 m)
Poste: meneur
Arrivée en NBA: 2001
Club: San Antonio Spurs (depuis 2001)
Objectif: Gagner et rien d'autre

Revenu au quotidien de la NBA après l'échec des Bleus aux Championnats d'Europe et l'annonce de sa "pause" avec l'équipe de France l'été prochain, Parker part en quête de son quatrième titre NBA. Meneur des champions sortants et élu meilleur joueur des phases finales, "TP" ne peut pas se permettre des résultats inférieurs à ses succès de la saison dernière. Parker devrait peser encore un peu plus sur l'équipe texane, et améliorer ses 18,6 points de moyenne par match. Une troisième participation consécutive au All Star Game, à la mi-saison, serait aussi une nouvelle reconnaissance de son talent par ses pairs.

BORIS DIAW (25 ans, 2,03 m)
Postes: arrière-ailier, parfois intérieur
Arrivée en NBA: 2003
Clubs successifs: Atlanta Hawks (2003-2005), Phoenix Suns (depuis 2005)
Objectif: Mieux que l'an passé

L'an passé, le capitaine de l'équipe de France a vécu une saison plus discrète que la précédente, avec des stats en baisse dans tous les secteurs (points, rebonds et passes). L'explication vient de son temps de jeu en baisse (31 minutes par match au lieu de 35), histoire de faire de la place à Amaré Stoudemire. Cette saison, il lui faudra encore composer avec Stoudemire. A lui de se montrer efficace lorsqu'il joue. Sa polyvalence est un atout qui plaît à Mike D'Antoni, l'entraîneur des Suns qui veut le titre.

MICKAEL PIETRUS (25 ans, 1,98 m)
Poste: ailier
Arrivée en NBA: 2003
Club: Golden State Warriors (depuis 2003)
Objectif: S'affirmer encore

Entre sa non-sélection avec les Bleus cet été et son départ évoqué des Warriors, Piétrus a vécu un été plutôt difficile. Mais l'ancien Palois, surnommé "Air France" du côté de la Baie de San Francisco, a amélioré ses stats la saison dernière, où il avait franchi la barre des 10 points de moyenne (11,1) pour la première fois de sa carrière. Cette saison, il devra faire encore mieux s'il veut vraiment s'asseoir dans cette franchise.

RONNY TURIAF (24 ans, 2,07 m)
Poste: ailier-fort
Arrivée en NBA: 2005
Club: Los Angeles Lakers (depuis 2005)
Objectif: Exister

Opéré du coeur en juillet 2005 au moment la signature de son premier contrat NBA, l'ailier martiniquais a ressenti de la frustration à passer plus de temps sur le banc que sur le parquet la saison dernière pour sa première année complète avec les Lakers. Cantonné à des tâches défensives, Turiaf a joué 15 minutes en moyenne par match (5,3 pts de moyenne). Trop peu pour satisfaire son énergie débordante. Cette année pourrait être meilleure de ce point de vue, c'est en tout cas, ce que les matches de pré-saison ont laissé entrevoir. Collectivement, les Lakers, pieds et poings liés à leur vedette Kobe Bryant, visent les play-offs.

JOAKIM NOAH (22 ans, 2,11 m)
Poste: ailier fort
Arrivée en NBA: 2007
Club: Chicago Bulls (depuis 2007)
Objectif: Découvrir

Joakim Noah devrait bientôt exister aux yeux du grand public pour lui-même et non plus au travers de sa célèbre ascendance. Sacré star du basket universitaire ces deux dernières saisons en Floride, le pivot aborde sa carrière NBA dans un club mythique, celui de Michael Jordan, en pleine renaissance. Son travail pour sa première année sera évidemment d'apprendre les ficelles du métier et de tirer profit du temps passé sur le parquet pour montrer son énergie et ses qualités de défenseurs.

JOHAN PETRO (21 ans, 2,13 m)
Poste: pivot
Arrivée en NBA: 2005
Club: Seattle Sonics (depuis 2005)
Objectif: Etre régulier

A défaut de pouvoir prétendre briller collectivement avec une équipe qui aura bien du mal à gagner sa place pour les phases finales, Petro se fixe un objectif personnel: "Je dois être plus constant. Je ne peux plus avoir de haut et de bas", a reconnu le pivot de 2,13 m qui vient de prolonger à Seattle jusqu'en 2009. Ses deux premières saisons ont été plutôt discrètes (5,7 pts et 4,2 rebonds par match). Si le nouvel entraîneur, P.J Carlesimo, lui en donne l'occasion et s'il s'évite des fautes trop nombreuses et trop rapides, le Guadeloupéen devrait franchir un palier pour s'installer définitivement en NBA.

MICKAEL GELABALE (24 ans, 2,01 m)
Poste: ailier
Arrivée en NBA: 2006
Club: Seattle Sonics (depuis 2006)
Objectif: Convaincre

Cet ailier filiforme, formé à Cholet, va vivre sa deuxième saison NBA. Pour sa première année, l'ancien joueur du Real Madrid a été crédité d'un bilan "peut mieux faire", avec 70 matches disputés pour une moyenne de 17 minutes et de 4,6 points par match. Cette saison, sa chance réside dans ses qualités défensives qui seront sûrement utiles à une équipe qui devrait jouer le bas du classement.

YAKHOUBA DIAWARA (25 ans, 2,01 m)
Poste: Intérieur, ailier
Arrivée en NBA: 2006
Club: Denver Nuggets (depuis 2006)
Objectif: Tout pour la défense

Diawara a plutôt réussi sa première année NBA avec Denver. Dans une équipe totalement tournée vers l'offensive (105,35 pts par match l'an passé, 3e de la NBA) et construite autour d'un duo de vedettes Allen Iverson et Carmelo Anthony, Diawara n'aura pas vraiment l'occasion de briller offensivement. Mais ses qualités de défenseurs sont un atout indéniable pour les Nuggets, qui veulent jouer un rôle dans la Conférence ouest.

IAN MAHINMI (20 ans, 2,11 m)
Poste: Pivot
Arrivée en NBA: 2007
Club San Antonio Spurs (depuis 2007)
Objectif: Une place chez les stars

Le cadet des Français, 20 ans, est arrivé très discrètement chez les tenants du titre au coeur de l'été. Mais avant même de penser à être la doublure de l'immense Tim Duncan sous les panneaux, l'ancien Palois, drafté en 2005 par les Texans, a pour mission de rester dans l'effectif et de ne pas être envoyé dans l'équipe-école des Spurs pour parfaire son apprentissage. En fait, une place en bout de banc et des miettes de temps de jeu toute la saison seraient déjà une victoire.

Source AFP.

Surtitre: 
NBA (saison régulière)
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Octobre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La saison NBA s'ouvre ce soir avec une conférence Est qui parait mieux armée pour stopper l'hégémonie de l'Ouest. Cette saison connaitra son lot de confirmations et de surprises. Neuf Français, un record, vont jouer cette saison en NBA, le Championnat nord-américain de basket-ball, avec des objectifs personnels et collectifs bien différents.

Composition des groupes de travail

Corps: 

Les groupes de travail sont volontairement composés de personnalités du basket (joueurs, dirigeants, représentants des deux ligues) afin d’avoir la réflexion la plus ouverte, fédératrice, transparente et pertinente au sujet des équipes de France.
L’objectif de ces groupes sera de faire des propositions au Président de la FFBB sur les orientations à prendre sur l’encadrement des équipes de France masculine et féminine.
Du fait des calendriers internationaux les staffs des deux équipes devront être connus d’ici la fin de l’année.
Le bureau de FIBA Europe des 10 et 11 novembre prochains déterminera le format des qualifications aux Euros 2009 que joueront les deux sélections en 2008. Le Président de la FFBB y sera bien entendu présent.

Les deux groupes de travail sont constitués des personnes suivantes :

Pour l’Equipe de France masculine

- Richard Dacoury : 160 sélections en Equipe de France, neuf fois champion de France, champion d’Europe en club avec Limoges en 1993.

- Bozidar Maljkovic : ancien entraîneur de Split, Barcelone, Limoges, Panathinaikos, Paris, Malaga, Real Madrid, Tau Vitoria. Vainqueur de l’Euroleague 1989, 1990, 1993, 1996.

- Philippe Restout : vice-Président de la LNB et de la FFBB.

- Laurent Sciarra : 113 sélections en Equipe de France, 8 fois meilleur passeur du Championnat de France, médaille d’argent avec l’Equipe de France aux JO 2000.

- Jean-Pierre De Vincenzi : DTN, entraîneur de l’Equipe de France de 1996 à 2000, médaille d’argent aux Jeux Olympiques 2000.

Pour l’Equipe de France féminine

- Françoise Amiaud : vice-Présidente de la FFBB, 92 sélections en équipe de France.

- Isabelle Fijalkowski : cadre technique, 204 sélections en équipe de France, championne d’Europe des Nations 2001.

- Pierre Fosset : Président de Bourges Basket, 7 fois Champion de France, 3 fois Champion d’Europe des clubs.

- Jean-Pierre Siutat : Président de la LFB.

- Jean-Pierre De Vincenzi : DTN, entraîneur de l’équipe de France de 1996 à 2000, médaille d’argent aux Jeux Olympiques 2000.

Service de Presse FFBB

Surtitre: 
Equipes de France
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 18. Octobre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
A la suite du Bureau Fédéral exceptionnel du vendredi 12 octobre, il a été décidé la création de groupes de travail concernant les deux Equipes de France A masculine et féminine.

Décisions du Bureau Fédéral exceptionnel

Corps: 

Ces groupes seront composés d’anciens joueurs et joueuses, entraîneurs et de représentants de la FFBB, de la LNB et de la LFB. La composition de ces groupes sera annoncée ultérieurement.

De plus, le Bureau Fédéral a décidé que la FFBB, en fonction des cahiers des charges de la FIBA, se portera candidat à l’organisation des prochains championnats d’Europe masculin (2013) et féminin (2011), non encore attribués.

Service de Presse FFBB

Surtitre: 
Bureau Fédéral
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice CANET
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Octobre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
A l’issue du bilan des Équipes de France présenté en Bureau Fédéral exceptionnel de la FFBB, il a été décidé la création de deux groupes de personnes qualifiées en vue de définir la ligne conductrice à tenir et les profils de coaches pour les équipes de France A masculine et féminine en vue des échéances sportives à venir.

"Chacun doit prendre ses responsabilités"

Corps: 

Une semaine après la défaite face à la Slovénie pour la 7e place, quel sentiment prédomine ?

La déception. Les Jeux Olympiques restent la compétition majeure et y participer est une récompense pour une catégorie de joueurs. Médiatiquement c’est un rendez-vous colossal surtout que le basket français a de vraies stars sur le plan sportif. Notre absence me rend réellement triste. Je suis déçu et je pense que je ne suis pas le seul. L’ensemble du basket français l’est également. C’est dur à vivre. Cela me fait m’interroger. Je travaille depuis 15 ans et en permanence pour que le basket français grandisse. Aujourd’hui je suis triste.

Dans ces circonstances l’entraîneur constitue souvent le premier fusible…

Clouer le coach au pilori ne m’intéresse pas. J’ai besoin de temps parce qu’à l’intérieur de moi, j’ai de la colère. Je recevrai Claude Bergeaud après le Championnat d’Europe féminin. Il est inutile de juger les choses à chaud. On ne juge pas les gens sans les avoir entendus. C’est un principe de base. Claude travaille. Et il travaille dur. A son crédit il a eu des résultats et il a su revaloriser l’idée de venir en Équipe de France. Mais j’ai des questions à poser à Claude Bergeaud. La sélection connue à l’avance par exemple. Où est la concurrence ? J’estime qu’elle est formatrice au plan mental lorsqu’il faut se battre pour gagner sa place. Les trois matches de préparation ensuite face à la Slovénie me semblent également malvenus avant de les jouer à l’Euro. S’il avait fallu trouver d’autres matches du fait de l’annulation du Tournoi de Maribor, nous l’aurions fait. Ensuite je n’ai pas compris certaines décisions de coaching concernant les rotations des joueurs. Ce qu’il faut reconnaître c’est qu’outre la place, la manière était particulièrement décevante. Je ne suis pas aussi affirmatif que certains concernant le terme de "bouillie de basket" que j’ai pu entendre ici ou là. Mais ce qui me gêne le plus c’est la perte de l’identité défensive que l’on avait. Une donnée qui était à la base de notre réussite. Encaisser 90 points contre certaines équipes ce n’est pas normal.

Quel est l’avenir de Claude Bergeaud avec les Bleus ?

J’ai besoin de le voir et de lui parler avant toute décision. Savoir s’il a l’intention de démissionner ou non. Il appartient à un coach de déterminer ce qu’il veut faire en son âme et conscience, de savoir comment il analyse la situation. Mais attention il n’est pas question de faire porter à un seul homme la responsabilité de cet échec. Chacun doit assumer sa part. Notre formation d’entraîneur par exemple dans le domaine de la préparation mentale des joueurs est insuffisante. Des joueurs s’effondrent à chaque fois dans les fins de match. Et c’est une chose que l’on retrouve chez les jeunes. Il faut impérativement le prendre en compte. Il y a un manque de dureté mentale et physique.

Des joueurs comme Boris Diaw ou Tony Parker se sont interrogés sur le bien fondé d’un éventuel remplacement. Qu’en pensez-vous ?

J’aime beaucoup Boris et Tony et j’ai également eu l’occasion de discuter de la situation avec eux. Ce qui est publié dans la presse n’est pas toujours le reflet de la réalité. Mais je préfère garder ces échanges pour moi.

Les joueurs ont assisté à la finale de l’Euro dans une loge, à vos côtés, avez-vous beaucoup discuté avec eux à cette occasion ?

Ils sont presque tous passés s’asseoir à côté de moi. Tony Parker m’a dit qu’il reviendrait quand l’équipe aura besoin de lui. Boris Diaw n’était pas très à l’aise par rapport à sa prestation à l’Euro. J’ai félicité Pape Badiane par exemple que j’ai trouvé exemplaire.

Vous êtes-vous fixé une date pour déterminer l’identité de l’entraîneur de l’Equipe de France ?

Oui. L’Equipe de France doit avoir un coach en janvier afin de caler la préparation pour les prochaines échéances.

Souhaitez-vous éventuellement faire appel à un entraîneur étranger ?

Peu importe la nationalité. Dans un système complètement mondialisé… Quand on voit David Blatt. Un Américain qui dirige des Russes. C’est intéressant. Mais de toute façon, il n’y a pas d’homme providentiel capable de régler tout, tout seul.

Après un résultat aussi décevant, la gestion de l’équipe nationale par la Fédération peut-elle être remise en cause ?

Que l’on parle des choses qui ne vont pas et comment les améliorer, je l’accepte. Mais que l’on transforme en problème structurel ce qui est d’abord un problème de terrain, c’est inacceptable. La question que je me pose c’est : qu’est-ce que la Fédération peut faire de plus ? Moi je suis prêt à investir encore plus s’il le faut. Mais cela apportera-t-il des résultats ? Jamais nous n’avons fait autant au niveau de la communication et des relations presse. J’en profite d’ailleurs pour remercier les partenaires qui nous ont soutenus et qui continueront de le faire dans une période difficile. Concernant l’encadrement de l’équipe, outre l’assurance de Boris Diaw, que je mets de côté, nous avons tout mis en œuvre pour réussir. Cela faisait des années que l’on nous réclamait un tournoi à Paris. Cela a été fait. Les conditions de préparation ? J’ai l’impression que le Grand Hôtel de Divonne ou le Château de L’Ile à Strasbourg sont des lieux plutôt agréables pour se préparer. Les déplacements ? Nous avons pris un avion privé pour rejoindre l’Espagne. Que peut-on faire de plus ? A part les Espagnols qui étaient à la maison, je voudrais savoir quelles sont les fédérations européennes qui ont consommé autant de moyens pour cet Euro.

Une polémique est née de la gestion du cas d’Aymeric Jeanneau. Quel est votre avis sur la question ?

Je réfute que le problème ait été un problème d’ordre médical. Le staff technique pouvait tout à fait choisir de faire revenir Aymeric Jeanneau et qu’il rate le début de l’Euro.

Claude Bergeaud oppose souvent dans ses discours la NBA et l’Europe. Êtes-vous sensible à ces arguments ?

Moi je réponds l’inverse de ça. Je ne veux pas entendre un discours qui oppose les gens. Cela fait des années que l’on travaille pour avoir de bonnes relations avec les franchises NBA. De bonnes relations que j’espère conserver. Incontestablement le championnat qui reste le plus attractif sur la planète, c’est celui là. On peut discuter la manière de faire mais il appartient à tout le monde de respecter ce qui s’y fait.

Quelles sont les perspectives désormais pour l’équipe nationale ?

Il faut désormais se concentrer sur les qualifications pour l’Euro 2009 et faire preuve d’ambition. Pas pour demain mais tout de suite. Nous connaîtrons le format précis de ces qualifications les 10 et 11 novembre prochains lors du Bureau Européen de la FIBA à Prague. Ces matches vont nous offrir une fenêtre médiatique avec des matches à domicile. Et d’après les premières discussions que j’ai pu avoir, je pense que certains joueurs NBA viendront. Aujourd’hui la compétition européenne est extrêmement relevée et difficile. Il n’y a qu’à voir la Serbie qui a dominé le basket mondial pendant des années, l’Italie, vice-championne olympique en titre ou la Turquie, qui organisera le Mondial 2010. Un désenchantement est inévitable par moment. Les matches se jouent à tellement peu de choses.

Ce rendez-vous peut-il être l’occasion d’accélérer le processus d’intégration de jeunes joueurs en sélection ?

Eventuellement. Je ne suis pas coach. Je ne sais pas si je sélectionnerais Nicolas Batum. Il y a un concept que je défends depuis longtemps auprès de Jean-Pierre De Vincenzi, le Directeur Technique National. Même si les mômes ne sont pas suffisamment matures, même s’ils cirent le banc, ils glanent une expérience immense en participant à un Euro ou un Mondial. Cette expérience est ensuite bénéfique lorsqu’ils sont opérationnels. Et on sait très bien qu’on ne joue pas à 12 une compétition. On peut très bien imaginer que la future Équipe de France sera un mixte entre deux générations championnes d’Europe juniors. Les 2000 et les 2006. Il y a des joueurs, des moyens. Le basket français a formé de nombreux joueurs. Il continue de le faire et je suis convaincu qu’il y en aura suffisamment pour construire une équipe de qualité.

Propos recueillis par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB.

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Après quelques jours de réflexion, le Président de la Fédération Française de BasketBall, Yvan Mainini, livre ses impressions sur le Championnat d’Europe qui a vu la France terminer à la 8e place, disant ainsi adieu aux Jeux Olympiques.

Le cauchemar, jusqu'au bout

Corps: 

La France imaginait avant l'Euro qu'elle jouerait un match décisif et plein d'enjeu lors du dernier jour de compétition. Elle n'avait sans doute pas imaginé le faire à 14h00, dans une salle vide et pour la 7e place. Avec comme objectif d'accrocher la dernière place pour le Tournoi Qualificatif Olympique et de sauver les meubles. Face aux Bleus, la Slovénie, privée de quelques uns de ses meilleurs joueurs (Nachbar, Brezec, Vujacic, Udrih, Becirovic), révélation de la phase de poule avant de s'effondrer dans les deux dernières minutes d'un quart de finale dominé de la tête et des épaules contre la Grèce. Deux formations blessées psychologiquement mais forcées de jouer le jeu jusqu'au bout.

Rapidement dépassés par les Croates la veille, les Français attaquent cette rencontre de manière similaire. Maladroits aux tirs, démolis par les intérieurs adverses, ils inquiètent (2-10, 4e). L'ambiance est tendue et tourne vite au vinaigre. Les boîtes à outils sont de sortie et les mauvais coups pleuvent. Mais là où le durcissement des débats avait été fatal à la France en poule, il réveille cette fois les esprits. Les fautes s'abattent sur les Slovènes dans un premier quart-temps interminable. Tony Parker en profite pour alimenter la marque depuis la ligne des lancers-francs et faire recoller les siens (17-18, 10e). Le spectacle proposé est affreux et se déroule presque exclusivement derrière la ligne de réparation. Les coups de vice succèdent aux coups de coude et à ce petit jeu, Jaka Lakovic parvient à garder ses nerfs pour enquiller quelques paniers alors que l'adresse n'est pas vraiment à l'ordre du jour (32-33, 17e). L'activité en défense de Ronny Turiaf, en mode intimidateur, permet de lancer quelques contre-attaques tranchantes. Un 8-0 éclair valide ce bon passage mais Matjaz Smodis parvient à limiter les dégâts en inscrivant un panier à trois-points au buzzer (40-36).

Le troisième quart-temps est une opposition de style entre les hommes de Pipan à la recherche systématique du jeu intérieur et ceux de Bergeaud vivant sur les prouesses de leurs arrières. Très malheureux au shoot contre la Croatie (0/8), Joseph Gomis retrouve enfin la mire sur ses tirs à mi-distance. Et deux anciens coéquipiers aux Spurs, Parker et Radoslav Nesterovic se lancent dans un duel à distance passionnant. TP est en réussite à trois-points et parvient ensuite à placer l'un de ses tear-drops labellisé. L'écart monte à +8 mais alors que la Slovénie est dans les cordes, les Bleus connaissent un nouveau passage à vide au moment de donner le coup de grâce. En deux minutes, la peur s'invite à nouveau au rendez-vous du quatrième quart-temps (57-60, 32e). Oublié sur le banc des Raptors, Uros Slokar fait un chantier considérable faisant admirer la précision de sa patte gauche du haut de ses 2,08 m. Sans adresse jusqu'à cet instant du match, les Slovènes sont soudainement bénis des Dieux. Les flèches lointaines se succèdent. Lakovic puis Smodis imitent Slokar au-delà des 6,25 m (63-75, 37e). Le match de la dernière chance vire au cauchemar absolu. La France explose et une bagarre générale menace d'éclater. Ferchaud est expulsé et le basket français voit ses rêves de Jeux Olympiques s'envoler dans la confusion et la rage. Triste fin d'un triste Euro.

Déclarations
Yvan Mainini :
"Je suis déçu et je pense que je ne suis pas le seul. Il faudra en tirer les conclusions et sans doute rebâtir. Il faudra jouer les qualifications pour l’Euro 2009, ce qui ne me fait pas particulièrement plaisir. Le basket français a formé de nombreux joueurs et j’espère qu’il y en aura suffisamment pour construire une équipe de qualité."

Fred Weis : "Moi, cela me met à la retraite. C’est dur de finir comme ça. J’aurais préféré partir d’une autre manière."

Tony Parker : "Ce n’est pas facile à accepter. Cette compétition va nous faire mal pendant longtemps parce qu’il n’y a plus de J.O. Je pense qu’on ne méritait pas ça. Comment expliquer que lorsque tu es à +6 Slokar se mette à rentrer des trois-points dans tous les sens. Il faut croire que ce n’était pas notre année alors que l’on s’entendait super bien dans le groupe. Après 2005 et 2006 on cherchait une stabilité et maintenant on repart de zéro. Tout le monde fait des efforts pour venir et se prendre ça dans la gueule…"


Claude Bergeaud : "Cela démontre le niveau de cette compétition. A un moment il faut faire preuve d’objectivité. Sur cet Euro nous ne sommes tout simplement pas au niveau. Ce que je souhaite c'est que l'on continue dans l'union et pas dans la désunion permanente. C'est une spécifité du sport français que de le faire. Il faut continuer à s'inscrire dans le temps. J'étais convaincu que nous irions aux Jeux. Même avant le match contre la Slovénie je n'avais que des images positives."

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 16. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Euro 2007 est un échec total pour le basket français. A nouveau battus par la Slovénie dans le match pour la septième place (88-74), les Bleus ont définitivement dit au revoir aux Jeux Olympiques de Pékin.

Au bord du gouffre

Corps: 

Surmonter la déception. Oublier les images de ces lancers-francs qui butent inlassablement sur le cercle. Effacer de son esprit ces shoots en suspension de JR Holden qui transpercent le filet. Un défi de taille pour des Bleus qui se sont réveillés vendredi matin avec la gueule de bois mais qui ont eu la chance, dans leur malheur, de bénéficier de 24 heures de repos supplémentaires par rapport à leur adversaire du jour. Un temps précieux pour se remettre la tête à l'endroit et se rappeler qu'une victoire en match de classement ouvre une nouvelle chance de rejoindre Pékin et les Jeux Olympiques l'an prochain. Une source de motivation bienvenue dans l'environnement particulier d'un Palacio de Deportes quasiment vide et dont l'électricité à la table de marque a rendu l'âme après une minute de temps de jeu. Le match a ainsi repris dans la confusion la plus totale avec un speaker égrénant les secondes de possession au micro ! Surréaliste.

Les Croates s'accomodent mieux de ces conditions de jeu dignes de l'honneur départementale. En premier lieu le gigantesque Stanko Barac (2,17 m), drafté au deuxième tour cet été et signé par le Tau Vitoria. Une des révélations de l'Euro s'offre de multiples paniers près du cercle, vite imité par Marko Banic et Nikola Prkacin. Bref toute l'escouade intérieure s'amuse lors du premier quart-temps en signant un coquet 9/10 aux tirs alors qu'en face la France propose une vraie bouillie de basket. -8 après dix minutes, c'est un moindre mal. Lorsque l'écart atteint les douze unités, les Bleus se décident à monter la pression défensive. Le capitaine Boris Diaw, qui n'a pas hésité à endosser une partie des responsabilités du revers en quart et d'un tournoi globalement poussif, tente de donner du rythme et apporte un soupçon de créativité à l'ensemble. C'est l'occasion d'une brève embellie (26-29, 15e) mais le jeu collectif bien huilé des hommes de Jasmin Repesa reprend vite sa marche en avant. Fixations, passes, jeu dos au panier, des fondamentaux basiques et parfaitement récités. Prkacin qui a bâti toute sa carrière sur un seul mouvement (un petit hook main gauche après avoir enfoncé son vis-à-vis) en use et en abuse avec délectation et après un tir à trois-points au buzzer de Marko Popovic, la France est au bord du gouffre à la mi-temps (31-47).

Dès lors il ne reste plus qu'une solution, défendre comme des morts de faim et agresser sans relâche des Croates trop contents de dérouler leur jeu. C'est exactement ce que les Bleus s'appliquent à faire. Tous les déplacements sont contestés, le défi physique est de retour. Des ballons sont gagnés dans les mains ce qui permet de lancer du jeu rapide. Un 11-0 en moins de cinq minutes vient valider ce bon passage (42-47). La Croatie titube mais pas la petite machine à shooter Marko Popovic. Le meneur du Zalgiris Kaunas remet les siens dans le sens de la marche avec deux tirs lointains tout en maîtrise. Les joueurs au damier ont laissé passer l'orage sans paniquer. Claude Bergeaud tente d'installer une défense de zone ? Le dispositif est immédiatement puni par Popovic au-delà des 6,25 m (45-61, 29e). Il faut deux raids de Tony Parker, le premier pour un panier, le second pour une passe décisive, pour ne pas perdre totalement l'espoir (50-61).

Cette petite flamme qui brille encore dans l'après-midi madrilène va quasiment s'éteindre lorsque Popovic refait mouche à longue distance après deux minutes dans le dernier quart-temps. La France a beau lancer un pressing de la dernière chance, le coeur (et les jambes) n'y est plus. Les shoots sont systématiquement courts et tandis que la Grèce avait réussi un invraisemblable come-back la veille contre la Slovénie, rien de comparable ne se produit lors de cette triste journée. Florent Pietrus a beau continuer de se battre jusqu'à la dernière seconde dans une cause déjà perdue, les Bleus sont bien loin du compte (86-69). Dans la foulée l'Allemagne a pris le dessus dans la dernière minute sur la Slovénie, l'adversaire programmé dimanche à 14h00 pour la septième place.

Déclarations
Yakhouba Diawara : "C'est une énorme déception. Je pensais que l'on allait se remotiver après la défaite contre les Russes. En fait on se prend une grosse claque dès le début du match et ensuite c'est dur de revenir. Je l'ai déjà dit, tant que l'on ne jouera pas 40 minutes, on ne pourra pas gagner. On l'a fait uniquement en préparation. Je ne sais pas l'expliquer parce qu'on était dos au mur. Demain c'est le dernier match et si tu perds il n'y a pas de Jeux et en plus l'obligation de se qualifier pour l'Euro en Pologne en 2009. Pour réagir il faut se regarder dans la glace le matin, se remettre en question, du premier au douzième joueur. Sinon on rentrera chez nous très déçus. Personnellement j'ai toujours la flamme, des Jeux tu n'en fais qu'une fois dans ta vie peut-être."

Florent Pietrus : "J'ai du mal à trouver les mots. Je pensais que l'on montrerait un autre visage alors qu'encore une fois, l'envie est chez l'équipe adverse. On a ce qu'on mérite. Ce qui arrive aujourd'hui ce n'est pas le fruit du hasard. C'est à cause de nous et de personne d'autre. Maintenant c'est à la vie à la mort."

Claude Bergeaud : "C'est très embêtant parce que on gâche une chance supplémentaire. Quand on voit les résultats, cet Euro est vraiment très relevé et on ne sera pas dans la hiérarchie haute du classement. Je ne me polarise pas sur le résultat mais sur la qualité du jeu qui est à regretter. On joue avec l'énergie quand on en a besoin alors qu'il faudrait la mettre dès le départ. On joue trop normalement. Les joueurs européens affichent toujours une grosse détermination, ils font mal. On n'arrive pas à imposer ces choses-là. Ensuite notre attaque n'est pas du tout consistante et on se fait massacrer à l'intérieur en première mi-temps. En deuxième on tombe face à un talent comme en ont les Croates, capables de marquer dans des positions très lointaines. Et c'est dur à arrêter parce que l'on est pas à la hauteur de ce basket-là. Je pense vraiment que les joueurs rentrent déterminés et solidaires. Mais le niveau que l'on présente sur le terrain n'est pas suffisant pour contenir le basket qui nous est oppposé. En produisant 40 minutes ce qu'on produit par petites séquences, on ne serait pas loin. Tragique de ne pas être aux Jeux ? Il fait faire attention aux mots, au côté passionnel. C'est du sport. Nous sommes les représentants d'une nation en difficulté dans son basket. Il faut montrer une image comme en deuxième mi-temps où au moins il y a de la fierté, même si ça n'a rien changé. Demain il y aura la peur du vide. Il faudra avoir la trouille et ne plus être calculateurs, ce qu'on a trop fait depuis le début."

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 15. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France a livré une bien pâle prestation lors du premier match de classement de l'Euro. Balayés par la Croatie, qui a fait la course en tête de bout en bout (86-69), les Bleus n'ont plus qu'une chance, face à la Slovénie dimanche à 14h00, d'accrocher le TPO et ainsi ne pas transformer une compétition déjà décevante en véritable bérézina.

L'histoire sans fin

Corps: 

Prendre le match par le bon bout. Une nécessité absolue dans un quart de finale couperet et d'autant plus face à une équipe russe connue pour ses sautes d'humeur et qu'il faut impérativement empêcher de tomber trop vite dans toute forme d'euphorie.

Les Français s'attaquent à la tâche avec application en cherchant à l'intérieur Fred Weis et avec un Tony Parker incisif (8-4, 4e). Mais en commettant trop d'erreurs sur des ballons a priori anodins, les Bleus prêtent le flanc au jeu rapide des coéquipiers d'Andrei Kirilenko, un domaine dans lequel ils excellent. Les contre-attaques fusent et Zakhar Pashutin confirme sa renaissance. A 33 ans l'ancien joueur de l'ASVEL, particulièrement craint par Claude Bergeaud pour sa capacité à "mettre des paniers décisifs", se promène un peu trop paisiblement dans la raquette pour s'offrir quelques paniers faciles. Les débats s'équilibrent malgré la sortie pour deux fautes après six minutes de Tony Parker. La bonne nouvelle vient de la distribution des responsabilités offensives et de l'entrée efficace de Ronny Turiaf qui offre un point de fixation dos au panier. Dommage simplement de laisser Viktor Khryapa faire mouche paisiblement à trois-points pour terminer le quart-temps (23-21).

Ce panier marque le début d'une période de disette pour la France qui continue de lâcher des balles par manque de concentration et qui souffre sur le pick n'roll et sur l'exploitation par la Russie de la bonne technique individuelle de Nikita Morgunov qui domine Turiaf en taille. Un 9-0 finit de replacer les hommes de David Blatt en tête (23-27, 13e). Un avantage vite effacé par l'adresse des Tricolores au-delà des 6,25 m. De bonnes fixations libèrent les shooteurs qui remplissent parfaitement leur office. Curieusement, deux équipes à la défense de fer ne parviennent pas à trouver de parades efficaces à la réussite des attaquants. Une nouvelle flèche de Tariq Kirksay donne de l'air à la France (40-34, 18e) mais là où les Russes se seraient hier effondrés, ils résistent et limitent largement la casse à la pause (42-39).

A chaque série française semble répondre une contre-attaque russe. C'est encore le cas au retour des vestiaires où lorsqu'un Boris Diaw agressif vers le cercle creuse un écart (46-39), Khryapa reprend son festival extérieur. L'ailier des Bulls est plus connu pour ses prouesses aériennes que pour la régularité de son shoot (8/25 sur le tournoi) mais contre la France, il prend feu. Souvent les pieds dans le ciment, un défenseur près de lui, l'ancien adversaire de Tony Parker dans les catégories de jeunes porte son équipe sur ses épaules. TP parvient cependant à provoquer sa quatrième faute sur un coup de coaching douteux de Blatt. Mais quelques lancers-francs abandonnés en cours de route font que l'on tremblera bien jusqu'au bout (56-53, 30e).

Tels deux boxeurs décidés à emmener le match au 12e round les deux formations s'échangent les coups, cherchant en vain le K.-O. Mais personne ne flanche et à deux minutes du buzzer, c'est la Russie qui a la main, profitant pleinement des balles perdues que lui offre son adversaire (64-69) et de la main chaude de JR Holden. Même la sortie défintive pour cinq fautes de Kirilenko ne grippe pas la machine. Les Bleus sont au bord de la rupture quand Boris Diaw marque en pénétration puis Parker réussit un trois-points énorme (69-69). On ne respire plus. Holden est sur la ligne à 24 secondes de la fin : 2/2. La Russie décide d'envoyer Diaw gagner ses points dans le même exercice. L'ailier des Suns rate les deux. Pashutin doit se charger de mettre les derniers clous dans le cerceuil. Il craque. Mais Parker, comme face à la Slovénie ne rentre qu'un lancer sur deux. Pashutin ne fait pas deux fois la même erreur. Un rêve est passé. La France s'en relèvera-t-elle ?

Les déclarations
Yakhouba Diawara : "Même si ça fait mal, je ne suis pas sûr que l'on perde le match aux lancers-francs. Ce match on aurait dû le prendre bien plus tôt et ne pas attendre la fin comme on le fait d'habitude. J'ai l'impression qu'on attend systématiquement d'être en danger. Et là on joue sur l'orgueil. Mais en quart de finale parfois ça ne passe pas. Et défensivement c'est évident que l'on a été moins durs que sur certains matches."

Fred Weis : "Je vais être politiquement correct en disant qu'ils ont été meilleurs que nous. Mais je n'en crois pas un mot. Je ne sais pas quoi dire. On est meilleurs qu'eux. On a fait beaucoup de petites erreurs qui coûtent à la fin. Il aurait fallu être bien plus appliqués. Je préfère oublier et passer à autre chose parce que si je commence à chercher des explications... Dire que l'on perd sur des conneries, ce n'est pas assez vulgaire par rapport à ce que je pense. C'est pesant surtout que je me dis que des Euros, je n'en ai plus beaucoup à jouer."

Florent Pietrus : "L'objectif premier c'était de se qualifier pour les Jeux. On voulait le faire le plus tôt possible mais malheureusement on n'a pas réussi sur ce championnat. Maintenant il reste deux matches pour se qualifier pour le TPO l'an prochain. On va mettre tout en oeuvre pour le faire."

Tony Parker : "C'est dur à encaisser parce qu'il y a peu d'opportunités aussi belles. A la fin du match on ne parvient pas à stopper JR Holden et on a manqué d'efficacité sur la zone. Sur le lancer que je rate exprès je voulais tenter un rebond long mais j'envoie la balle trop fort contre le plexi, sans toucher le cercle. On n'a pas le choix maintenant, il faut assurer le minimum avec le TPO."

Claude Bergeaud : "Tout au long de la partie, je disais à mes assistants, ce match on va le perdre aux lancers-francs. Quand on sait que le match est serré, ça se joue sur la ligne. Le deuxième point c'est l'indiscipline totale sur leur passage en zone. Je suis fier de la conviction, de la motivation et de l'engagement des joueurs. Notre défense est parfois étouffante pour l'adversaire. Ce que je regrette c'est qu'elle ne le soit pas tout le temps. Maintenant on va continuer à se battre puisque nous sommes préparés à ce qu'il y ait des matches perdus et que derrière il faut rebondir. Cela s'annonce très difficile, que ce soit contre la Lituanie ou la Croatie. Holden prend des shoots de folie qui vont dedans. Il nous fallait un match parfait et jusqu'à deux secondes de la fin, j'y crois. Je suis déçu parce que nous sommes à égalité avec cette équipe et que l'on perd sur le panier le plus facile à marquer au basket. Pour moi qui ai beaucoup d'humilité par rapport au niveau du basket européen, je vois que les Turcs ou les Italiens vont devoir repasser par des qualifications pour le Championnat d'Europe. Cela fait 15 ans et que l'on ne respecte pas le tir. Depuis 15 ans on joue au basket en dribblant et en tirant la langue. Et quand on tire on écarte les jambes. Vous voyez de qui je parle ? Tant qu'on aura la NBA dans nos pattes, on ne pourra pas exister. Mais je ne baisse pas les bras. C'est ma motivation de toujours de me dire qu'en France il y a 470.000 licenciés et que l'on a la possibilité de sortir plein de joueurs. Ce soir c'est évidemment un échec mais l'objectif finale reste d'être aux Jeux quelle que soit la façon."

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 13. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France n'ira pas en demi-finale de l'Euro, battue par la Russie lors du match couperet des quarts (75-71). Les lancers-francs ratés en fin de rencontre, comme en 2005 à Belgrade, ont coûté cher à des Bleus qui devront trouver les ressources pour tenter d'accrocher une place au TPO. Une bien maigre consolation après cette terrible déception.

Une victoire pour la forme

Corps: 

Coincée entre un Italie-Allemagne décisif pour la qualification et un Lituanie-Slovénie qui désignait le premier du groupe, la rencontre France-Turquie ne revêtait aucune espèce d'importance pour les deux équipes.

Et l'intensité affichée au premier quart-temps a tout pour le rappeler aux spectateurs présents à la Madrid Arena. Peu de fautes, pas de temps-mort et quelques séquences portes ouvertes en défense. Le tout dans un silence de cathédrale. Pendant de longues minutes, les deux équipes vont échanger les paniers tandis que Florent Pietrus suit ce triste spectacle en civil depuis le banc. L'ensemble tient plus du scrimmage que d'un EuroBasket et l'écart ne dépasse jamais les quatre unités d'un côté ou de l'autre. C'est l'occasion pour certains joueurs de battre leur record de points de la compétition à l'image de Kaya Peker qui dévaste la raquette tricolore (13 pts en 15'). 9-9, 26-26, les égalités se succèdent jusqu'à une légère montée en pression défensive des Bleus qui volent quelques ballons et peuvent compter sur l'adresse de Joseph Gomis et la bonne rentrée de Pape Badiane qui apporte un soupçon bienvenu d'enthousiasme. La France conclut le second quart-temps sur un 9-0 en trois minutes (43-35).

La suite est du même tonneau avec des Turcs peu concernés, ce qui permet aux Français de lâcher les chevaux. Yakhouba Diawara et Tariq Kirksay en profitent pour s'offrir un matelas plus conséquent. Quelques interceptions de l'Américain naturalisé, un tir de loin du Nugget et le plus dur est fait (56-43, 30e). Une brève poussée de fièvre d'Ibrahim Kutluay relance quelque peu le suspense (56-50, 32e) et à l'approche du money-time un concours d'adresse est lancé. Un exercice dans lequel les troupes de Claude Bergeaud tiennent la comparaison avec leurs adversaires du soir. Autre bonne nouvelle, Boris Diaw enchaîne les paniers. Ce n'est sans doute pas un hasard si parmi les joueurs majeurs il est celui qui passe le plus de temps sur le parquet. Le capitaine s'assure que la France ne sera pas rejointe. Plusieurs dunks viennent agrémenter la fin de cette drôle de rencontre. Score final : 85-64.

Déclarations
Boris Diaw
: "Le plus important c'était de faire un bon match même si on relativise l'écart parce qu'on sait très bien qu'ils n'ont pas joué avec beaucoup d'intensité. Ce n'est pas particulièrement l'envie sur laquelle on a travaillé mais plutôt sur les formes de jeu. Ce match n'a rien à voir avec ce qui s'annonce jeudi et la Russie que l'on va retrouver n'est plus celle de Coubertin. Elle a affiché beaucoup de constance depuis le début du tournoi. Pour la battre il faudra arrêter Andrei Kirilenko qui est leur pièce maîtresse. Ils présentent un jeu assez similaire au nôtre avec de grosses qualités athlétiques et beaucoup de courses. Ce sont des choses sur lesquelles nous les avons arrêtés par le passé. Mais on se focalise surtout sur le présent maintenant."

Tony Parker : "Ce soir il fallait surtout éviter les blessures et gagner le match pour ne pas être ridicule. Mais sinon ça n'apporte vraiment rien. Et pourtant j'arrive à m'énerver avec les arbitres parce que parfois j'ai l'impression qu'ils le font exprès. Je me fais tabasser et c'est moi qui prends. Mais enfin... Demain c'est un match à pression, le match le plus important de l'Euro. Tout ce qui s'est passé avant, les victoires, les défaites, les statistiques, ça n'a plus aucune importance. Il faut tout donner puisque derrière on peut avoir un jour de repos avant la demi-finale et que l'on évite la Grèce et l'Espagne. C'est un bon tableau mais attention à ne pas se faire piéger. La Russie c'est une équipe capable de tout. Un peu comme nous d'ailleurs. Donc dans ces conditions, penser au match de Coubertin serait une très grosses erreur. Il ne faudra surtout pas les laisser prendre confiance sinon ils deviennent durs à jouer. Une place dans le dernier carré, ça ne serait que du bonheur."

France bat Turquie   85-64

Les quarts de finale
Jeudi
19h00 : Russie-France
21h30 : Espagne-Allemagne
Vendredi
19h00 : Lituanie-Croatie
21h30 : Slovénie-Grèce

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 12. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France abordera son quart de finale sur une bonne dynamique après avoir dominé la Turquie (85-64) lors d'une rencontre dépourvue d'enjeu et d'émotion. Rien à voir avec ce qui attend les Bleus jeudi à 19h00 au Palacio de Deportes face à la Russie.

En attendant la Russie

Corps: 

Yakhouba Diawara refusait lors du point presse des Bleus de parler de rencontre sans enjeu. "Un match de basket a toujours un enjeu : gagner. Donc moi je ne me vois pas donner autre chose que 100%. Et puis il est toujours mieux d'aborder un quart sur une bonne dynamique." Retrouver de la confiance après la déconvenue lituanienne constituera donc le principal intérêt d'un affrontement avec une Turquie qui peut prétendre au titre d'équipe la plus décevante de l'Euro. Invités au Mondial l'an passé les Turcs y avaient séduit en alignant une formation particulièrement jeune s'appuyant sur une génération 86-87 vainqueur de trois médailles d'argent dans les catégories cadets, juniors et espoirs. Avec le retour des deux stars NBA Mehmet Okur et Hidayet Turkoglu on attendait énormément d'une formation qui a en ligne de mire le Mondial 2010 qu'elle organisera sur ses terres. Mais la troupe de Boscia Tanjevic est totalement passée au travers dégageant parfois une désagréable impression de manque d'intérêt et de motivation.

Eliminée de la course aux quarts de finale, quel visage affichera la Turquie contre la France ? Et quel sera le degré de motivation des Bleus pour cette rencontre ? Certains semblent partisans de lever le pied pour "reposer les joueurs qui ont beaucoup donné" comme Florent Pietrus. D'autres, comme Boris Diaw insistent sur la nécessité de "travailler" et donc "de se donner à fond". "On ne doit pas laisser trop d'énergie mais en même temps on ne peut pas avoir des leaders qui gèrent en pensant au lendemain. Notre jeu n'est pas assez sécurisé pour pouvoir se le permettre", estime pour sa part Claude Bergeaud.

Le sélectionneur aura sans doute l'esprit déjà tourné vers la Russie, l'adversaire qui attend la France pour le quart de finale de tous les dangers jeudi. Des Russes qui impressionnent et qui n'ont plus grand chose à voir avec le groupe pulvérisé lors du tournoi de Paris à Coubertin (92-56). L'influence du coach américain David Blatt, en place depuis un an, est évidente et les choix tactiques douteux qui plombaient la sélection par le passé ne sont plus d'actualité. L'ancien technicien du Maccabi et de la Benetton a également relancé les vétérans Zakhar Pashutin (33 ans) et Nikita Morgunov (32 ans) et semble parvenu à garder sous contrôle le feu follet JR Holden. Oublié sur le banc en NBA l'ailier Viktor Khryapa (10,5 pts, 7,7 rbds) est aussi à créditer d'un bon tournoi. Des soutiens intéressants pour le génial Andrei Kirilenko, au four et au moulin : 18,3 points, 9,7 rebonds, 2,7 passes décisives, 1,5 interception, 1,3 contre. Bref une Russie qui n'a jamais été aussi proche de retrouver son lustre d'antan (finales à l'Euro 97 et au Mondial 94 et 98) et qui constitue un obstacle de taille sur la route de Pékin.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 11. Septembre 2007
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L'Equipe de France dispute mercredi soir son dernier match de poule de l'EuroBasket. Une rencontre sans enjeu qui constituera un galop d'entraînement avant d'affronter la Russie jeudi lors du match couperet des quarts de finale.

Une blessure par Balte

Corps: 

Pour le deuxième rendez-vous de la deuxième phase de l'Euro, Claude Bergeaud a décidé de bousculer son cinq majeur en y insérant Tariq Kirksay, nommé chien de garde attitré du cerveau Sarunas Jasikevicius, douteux avant la rencontre du fait de douleurs au genou et aux adducteurs. Le coach français craignait la taille de ses adversaires et se sont effectivement les intérieurs qui font l'essentiel des dégâts en début de rencontre, libérés par des pick n'roll d'école. Ils arrachent en outre quelques rebonds offensifs et renvoient sur le banc Fred Weis (2 fautes) et Ronny Turiaf (3 fautes). Un Boris Diaw bien présent permet aux Bleus de rester dans la roue (7-8, 5e) avant de prendre un éclat lorsque Ramunas Siskauskas enchaîne quelques un contre un bien sentis (10-17, 7e). Dans ces conditions, voir la France revenir à un petit point à la fin du premier quart-temps à la faveur de deux inspirations de Joseph Gomis et Tony Parker est un moindre mal (18-19).

Ce n'est cependant qu'une brève parenthèse avant le début de la leçon de basket donnée par les petits hommes verts dans les dix minutes qui suivent. Amateurs de beau jeu, bienvenus à Madrid. Après un dunk de Pape Badiane, la digue tricolore va céder et prendre de plein fouet un 17-0 en quatre minutes. De près, de loin, en pénétration, en suspension, le récital lituanien est une merveille à condition de ne pas être un supporteur français. L'un des jumeaux Lavrinovic, Ksystof, poursuit l'entreprise de démolition entamée par son compère Songaila puis Jasikevicius, passé sur le banc pour calmer ses nerfs après une faute technique, revient aux affaires pour distiller les caviars à foison. Ses coéquipiers se gavent de ce festin et la barre des 20 points d'écart est atteinte à trois minutes de la pause. Parker repoussé loin du cercle, la France se lance dans un bombardement en règle de loin mais sans grand succès (4/16 à trois-points à la mi-temps). Cédric Ferchaud parvient cependant à trouver la distance pour entretenir un (mince) espoir de retour (32-48).

Une possibilité qui prend vite du corps avec un 10-0 éclair à la sortie des vestiaires. La circulation de balle est à nouveau à l'ordre du jour, TP crée des décalages, les shooteurs ont réglé la mire et surtout la défense est montée d'un ton avec un Yakhouba Diawara collé à Jasikevicius et un Flo Pietrus déchaîné qui s'envole à plusieurs reprises pour des contres stratosphériques. La Lituanie titube mais va retrouver ses esprits en même temps que son jeu de passe (45-50, 24e). En dépit de la pression les Lituaniens parviennent à trouver quelques ouvertures sur des drives et se présentent parfaitement au ballon pour conclure sous le cercle. Siskauskas, le Pippen balte, joue les pompiers de service et enquille les paniers. Mais la France est dans le rythme et s'accroche avec un apport intéressant du banc (60-68, 30e). Chaque erreur se paye cependant cash. Une hésitation sur un tir, une balle perdue, une rotation oubliée et la punition est immédiate. Et les Bleus en commettent un peu trop pour espérer recoller. Ceci d'autant plus que Jasikevicius est un maître gestionnaire qui sait faire tourner l'horloge et trouver un coéquipier démarqué alors que la défense semble l'avoir acculé. Bref la Lituanie contrôle la situation et ne sera pas rejointe. Les Français peuvent toujours se consoler en se disant que la victoire de l'Italie sur la Turquie en début de jounée les a envoyés en quarts de finale mais après la Grèce et l'Espagne en préparation un autre favori au titre a fermement imposé sa loi aux hommes de Claude Bergeaud (88-73).

Du fait des résultats du jour, la France est assurée de terminer troisième de la poule et la rencontre face à la Turquie n'aura aucune incidence comptable. L'adversaire du quart de finale sera donc (en cas de victoire probable de l'Espagne sur Israël) le vainqueur du duel Croatie-Russie. Un rendez-vous programmé jeudi 13, sans doute à 19h00.

Les déclarations
Frédéric Weis : "Ils nous ont attaqué sur pick n'roll et quand Jasikevicius joue doucement c'est impossible à défendre. On ne pensait pas qu'il avait cette vista. Il a une vista extraordinaire et a fait des passes incroyables. Il leur fait tout, c'est un maître à penser. On a tenté de corriger le tir en deuxième mi-temps et c'est ce qu'il faut retenir, le fait que l'on s'est battus."

Sacha Giffa : "On a laissé jouer Jasikevicius en première mi-temps. Et comme ça on va prendre. Quand on a mis quelqu'un de plus costaud en deuxième mi-temps, avec plus de pression, c'était un autre Jasikevicius, toujours à râler auprès des arbitres, qui reculait et donc qui voyait moins bien le jeu. On a besoin de cette agressivité en défense pour développer notre jeu. Nous payons notre passivité du début. Quand on monte en intensité on peut tenir toutes les équipes en Europe, même la meilleure attaque. Ils ont bégayé quelques instants mais nous sommes partis de trop loin. Avec un Tony et un Boris à leur meilleur niveau, on peut les jouer."

Lituanie bat France   88-73

Les autres matches
On y voit désormais parfaitement clair dans cet EuroBasket. Une seule place pour les quarts de finale est encore disponible. Elle se jouera mercredi entre l'Allemagne et l'Italie. Dirk Nowitzki et ses troupes ont en effet frôlé le ridicule face à la Slovénie toujours invaincue (77-47). Largués à -21 après le premier quart-temps, les Teutons n'ont pas existé tandis que Matjaz Smodis s'est régalé (22 pts, 5 rbds). La Turquie est quant à elle éliminée alors qu'elle avait sonné l'Italie en début de rencontre, dans le sillage d'un Hidayet Turkoglu intenable (34 pts, 6 rbds). Mais un bel apport du banc à l'image d'Angelo Gigli (17 pts, 10 rbds) et un Marco Belinelli décisif lors de la prolongation ont maintenu en vie le rêve olympique de la Squadra (84-75).

Les classements
Poule E
1- Espagne, Russie (7 pts), 3- Grèce, Croatie (6 pts), 5- Portugal, Israël (5 pts).
Poule F
1- Lituanie, Slovénie (8 pts), 3- France (6 pts), 4- Italie, Allemagne (5 pts), 6- Turquie (4 pts).

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré une réaction intéressante en début de deuxième mi-temps, la France n'a jamais été en mesure de menacer la Lituanie qui demeure invaincue dans l'Euro (88-73). Les Bleus sont toutefois qualifiés pour les quarts de finale avant même la dernière rencontre de poule face à la Turquie. Ils devraient y affronter le vainqueur du match entre la Croatie et la Russie.

A l'épreuve des Baltes ?

Corps: 

L'objectif sera double pour la France lors de son affrontement avec la Lituanie lundi à 19h00. Assurer définitivement sa qualification en quarts de finale dans un premier temps, jauger ses progrès face à l'un des candidats au sacre dans un second. Car, comme le rappelait Frédéric Weis lors du point presse organisé dimanche, "l'Allemagne n'est ni l'Espagne, ni la Grèce, ni la Lituanie. Donc il ne faut pas s'enflammer." La plus grand fluidité offensive constatée contre la Mannschaft demande donc à être évaluée face à une opposition plus relevée.

En 2005, sur sa route vers la médaille de bronze à l'Euro, la France avait étrillé la Lituanie (63-47), réduisant à néant le jeu offensif des champions d'Europe en titre de l'époque. Mais deux ans plus tard, leur guide, leur leader, Sarunas Jasikevicius, sous utilisé en NBA mais roi en son pays, a fait son retour en sélection. Et avec lui c'est tout un peuple fou de basket qui se reprend à rêver. Saras a immédiatement imposé sa patte sur l'équipe, meilleure attaque du tournoi pour l'instant (86,0 pts de moyenne). Tantôt scoreur (14,0 pts), tantôt passeur (6,3 pds), toujours aboyeur, le meneur de Golden State est omniprésent et dirige à la perfection une escouade où la taille s'associe systématiquement à l'adresse. "Il peut tout se permettre", remarque Claude Bergeaud. "Contre l'Italie, il perd deux ballons de suite. Si ça arrive à un de nos joueurs, on le sort tout de suite. Lui, non seulement il reste sur le terrain, mais en plus il engueule les autres... Ce qui m'inquiète le plus dans cette équipe c'est la taille des sapins verts, c'est haut, très haut et en plus si tu viens aider à l'intérieur, tu prends une volée de bois vert, je veux dire des tirs à trois-points."

La capacité reconnue des Français à stopper leur adversaire va donc être mise à rude épreuve et l'opposition de style promet. Elle déterminera également la suite des opérations car une victoire protégerait quasi certainement les Bleus d'un croisement effrayant contre l'Espagne.

Les matches du jour
Le Portugal se souviendra sans doute longtemps de cet Euro. Qualifié pour la deuxième phase à la surprise générale, l'équipe qui avait affronté la France au tournoi de Coubertin a signé un second succès contre Israël (94-85). On notera au passage l'excellente prestation du Franco-Portugais Filipe Da Silva, ancien meneur de Poissy notamment et remarquable à la manoeuvre (13 pts, 4 rbds, 9 pds). La Grèce, en grande difficulté dans la compétition, s'est sortie d'un très mauvais pas contre la Croatie. L'adresse à trois-points est revenue au meilleur moment et alors que la rencontre aurait pu aller en prolongation Vasilis Spanoulis a signé un monumental tir primé au buzzer (81-78). L'Espagne enfin a retrouvé la première place de la poule malgré une belle résistance russe (81-69). Les blessés d'hier (Garbajosa, Navarro) sont désormais bien dans le rythme. Qui pourra arrêter les champions du Monde ?

Le classement du groupe E
1- Espagne, Russie (7 pts), 3- Grèce, Croatie (6 pts), 4- Portugal, Israël (5 pts)

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 9. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France affronte lundi soir la Lituanie, invaincue dans l'Euro. Emmenés par leur génial meneur Sarunas Jasikevicius, les Baltes rêvent de récupérer un titre conquis en 2003. Un sacré test pour les Bleus.

Du travail bien fait

Corps: 

L'Equipe de France connaissait son principal ennemi pour cette rencontre capitale en la personne de Dirk Nowitzki. Le problème constitué par le génial grand blond vient de son positionnement au poste 5 ce qui lui offre comme vis-à-vis Frédéric Weis. Le pivot de Bilbao se démène et tente dès l'entame de repousser la star des Mavs vers l'extérieur. Mais lorsque celui-ci joue sur sa vitesse, Weis se voit rapidement sanctionné de deux fautes et doit rejoindre le banc. Le duo Okulaja-Nowitzki si efficace depuis le début de l'Euro fait des dégâts considérables. Heureusement, en face, Tony Parker est rapidement en action. Sur la zone allemande il trouve des ouvertures sur le tir extérieur. Les débats sont équilibrés (11-13, 5e). L'entrée de Ronny Turiaf, bien présent malgré sa blessure à l'épaule, et la sévérité du corps arbitral, qui sanctionne l'Allemagne coup sur coup de fautes antisportives dont les Bleus profitent immédiatement en rendant une copie parfaite aux lancers-francs (21-13, 7e), vont faire la différence. Mais défensivement le danger Okulaja n'est pas résolu, l'ancien étudiant de North Carolina faisant une moisson au rebond avec un bel opportunisme (26-20, 10e). La satisfaction vient cependant d'une circulation de balle plus efficace qui permet de trouver des tirs ouverts.

Nowitzki, lui, n'a pas besoin de circulation de balle. Le cuir en main il dirige la manoeuvre et se crée son propre shoot sans se soucier ou presque de la présence de Turiaf à ses basques. Les Allemands reviennent à hauteur mais Florent Pietrus va un instant ralentir l'extra-terrerestre teuton. Une parenthèse de quelques minutes parfaitement exploitée avec une belle réussite au-delà des 6,25 m. Les flèches lointaines trouvent leur cible, Pietrus se montrant aussi inspiré en attaque qu'en défense. Tariq Kirksay met également le nez à la fenêtre et un écart significatif se creuse (43-30, 17e). Le retour aux affaires de Nowitzki limite néanmoins la casse et une dernière action défensive tout en naïeveté des Bleus permet au MVP NBA de faire mouche à trois-points au buzzer (47-39).

La France revient sur le parquet avec un manque de dureté qu'Okulaja exploite immédiatement (47-45). Mais Tony Parker veille au grain. Tandis que Nowitzki a perdu la mire, son dauphin au classement des meilleurs marqueurs continue d'impressionner par sa régularité au shoot extérieur. Il enfile les paniers comme des perles et les hommes de Claude Bergeaud s'envolent (59-45, 27e) même s'ils retrouvent un instant la mauvaise habitude de jouer au "handball" une fois le trou réalisé. Un couac de courte durée grâce à la belle activité de Tariq Kirksay et la rentabilité immédiate de Cédric Ferchaud (69-51, 34e). La France a bien le match en main et ne va pas le lâcher même si Nowitzki, après son troisième quart-temps raté (0/5 aux tirs) tente de ramener les siens sur ses larges épaules. Parker et Kirksay, de loin, s'assurent de l'absence de frayeurs inutiles. Avec ce succès les Bleus sont parfaitement placés pour une qualification en quarts de finale.

Déclarations
Boris Diaw :
"Si je n'ai pas apporté sur les premiers matches ce n'est pas que j'attendais le début du deuxième tour. J'ai essayé de me concentrer. Je finis à 3/12 aux tirs mais je les sentais bien ces tirs. Quand je suis sur le terrain il faut que je sois productif et pas un poids pour l'équipe, un joueur qui est là et qui rate des paniers. Donc j'ai tenté d'apporter dans d'autres secteurs du jeu. Collectivement on a essayé de partager la balle, de mettre du rythme. Nous avons fait une séance vidéo sur le match contre la Slovénie à partir de la sortie de Nesterovic et on a pu voir toutes les erreurs que nous avions commises. Cela nous a beaucoup servis. Maintenant lundi ce sera la Lituanie qui peut devenir un match référence."

Claude Bergeaud : "Fred Weis a lancé le match sur Nowitzki en le gênant dans sa visée. Ensuite nous nous sommes relayés sur lui. On savait qu'il allait nous défier et marquer 30 points mais on voulait surtout limiter les autres. Le rythme que l'on a imprimé tout le match fait qu'ils ont diminué leur efficacité dans le tir extérieur et n'ont plus lutter pour aller dessous. Ce soir à la mi-temps nous avions 8 passes décisives. Le ballon c'est ce qui unit les hommes. Quand on est frustré de courir, de défendre et de ne pas voir la balle, on devient inefficace. On s'est tout d'abord rassuré en attaque avant de se donner en défense lors de la deuxième mi-temps."

France bat Allemagne   78-66

Dans les autres matches de la poule, la Lituanie a difficilement préservé son invincibilité en dominant l'Italie (79-74) avec un Rimantas Kaukenas particulièrement inspiré face à des joueurs qu'il affronte toute l'année en Lega (22 pts). La Slovénie poursuit de son côté son étonnant parcours alors que la Turquie déçoit (66-51).

Les classements
Groupe E : Russie (6 pts), Croatie, Espagne (5 pts), Grèce, Israël (4 pts), Portugal (3 pts)
Groupe F : Slovénie, Lituanie (6 pts), France (5 pts), Allemagne (4 pts), Italie, Turquie (3 pts)

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 8. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France a parfaitement mené sa barque face à l'Allemagne menant la partie de bout en bout ou presque dans le sillage d'un Tony Parker une nouvelle fois excellent (23 pts). Ce succès 78-66 constitue un pas de géant vers la qualification pour les quarts de finale.

Joyeux anniversaire Monsieur Kirksay

Corps: 

Joyeux anniversaire Tariq
C’est aujourd’hui, vendredi 7 septembre, que Tariq Kirksay fêtait ses 28 ans. A cette occasion, après que toute l’équipe ait chanté "joyeux anniversaire", Claude Bergeaud a offert son maillot de l’Equipe de France au joueur né dans le Bronx. Après un discours en parfait français, Tariq Kirksay a "checké", sous les applaudissements, tous ses coéquipiers et les membres du staff en signe de reconnaissance.

Entraînement matinal
L’Equipe de France s’est entraînée jeudi soir (20h-21h) et vendredi matin à 9h30. Les Bleus étaient donc les premiers à fouler le parquet du gymnase municipale "Triangulo De Oro" qui est mis à la disposition des sélections pour leur entraînement. Cette salle est située à 300 mètres de l’hôtel où est logée la sélection tricolore.

Une police omniprésente
Dans un contexte géopolitique délicat, l’Espagne est un pays qui peut-être potentiellement la cible d’attentats. Dans ce cadre les organisateurs de l’Eurobasket ont fait preuve de prudence en mettant en place une sécurité omniprésente autour des délégations. 

"C’est frais"
Les Espagnols, qui doivent craindre la chaleur, ont une fâcheuse tendance, très américaine, à prendre leurs hôtels pour des chambres froides. Même si la "viande" conservée est de qualité, les joueurs et les staffs supportent assez mal les changements brutaux de températures. Il a donc été demandé aux responsables de remonter les degrés des salons et surtout aux joueurs de se munir de leur sweat afin de ne pas s’enrhumer.

Un hall de gare
Accueillir 12 délégations n’est pas une mince affaire, mais l’hôtel Mélia Castilla en a largement la capacité. Cependant, gérer des équipes professionnelles, n’est pas du même acabit que des séminaires ou des congrès d’entreprises. Le hall d’accueil de l’hôtel est par conséquent devenu un véritable hall de gare bruyant où l’on peut croiser les hautes personnalités du basket européen, les joueurs de toutes les équipes, quelques journalistes venus chercher les dernières informations sur les joueurs ainsi que quelques fans, ayant passé les barrières de sécurité et glanant des photos ou des autographes de leurs joueurs favoris.

Travail vidéo grâce à Fred²
Nuit et jour, Frédéric Crapez et Frédéric Carion, les deux responsables vidéo de l'Equipe de France, triment afin de produire les montages qui sont ensuite montrés aux joueurs lors des séances organisées par le staff technique. Les montages sont soit axés sur les Bleus, soit sur les futurs adversaires de la France. Jeudi les Français ont travaillé 1h15 sur leur propre jeu. Vendredi et samedi, ils étudieront l’Allemagne.

Israël surprend
A l'occasion de la première journée de la deuxième phase de poule, la Russie a poursuivi son impeccable parcours lors de cet Euro en dominant le Portugal (78-65) dans le sillage de ses ailiers sauteurs Andrei Kirilenko (16 pts), Sergei Monya (10 pts) et Viktor Khryapa (11 pts, 11 rbds). La surprise est venue d'Israël qui a en revanche coiffé au poteau une Croatie qui se repose un peu trop sur son adresse de loin (80-75) et qui n'a pu stopper un Yaniv Green totalement déchaîné depuis le début de la compétition (17 pts, 16 rbds). Enfin dans le remake de la finale du Mondial Espagne-Grèce, les Grecs n'ont pas existé ou presque (76-58), butant constamment sur la zone mise en place par Pepu Hernandez. Les Champions d'Europe en titre vont devoir cravacher pour rallier les quarts de finale.

Sur place à Madrid (Espagne), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice CANET
Date d’écriture: 
Vendredi, 7. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a joyeusement fêté dans l’intimité les 28 ans de l’ailier des Bleus, Tariq Kirksay. Dans la matinée, dans la salle municipale Triangulo De Oro, à Madrid, les français ont répété leurs systèmes afin d’acquérir plus d’automatismes offensifs. Ils s’entraîneront une dernière fois samedi matin à 9h45 avant de rencontrer l’Allemagne à 16h30.

Turiaf ménagé avant l'Allemagne

Corps: 

L'Allemagne se dresse samedi sur la route des quarts de finale. Après son faux-pas contre la Slovénie, la France doit rapidement se remettre dans le droit chemin et cela passe par une victoire contre une Mannschaft que les Bleus avaient battue in extremis lors des matches de classement du dernier Mondial, au Japon (75-73). Le défi est de taille puisque la génération menée par Dirk Nowitzki vit ses dernières heures et souhaiterait partir sur un voyage olymique après avoir placé le pays sur la carte du basket européen (médaille de bronze au Mondial 2002, médaille d'argent à l'Euro 2005). La star des Mavs, MVP NBA cette saison, a toujours clamé qu'une participation aux Jeux constituait un objectif prioritaire dans sa carrière. Pour l'heure, il fait tout pour y parvenir et figure à la première place des marqueurs de ce Championnat d'Europe (29,0 pts, 8,7 rbds). Il reçoit un soutien conséquent de son compère Ademola Okulaja (12,7 pts, 9,0 rbds) pour former un duo de 3/4 de haute volée.

Après une mise en route difficile contre les Tchèques (+5), les Allemands ont étrillé la Turquie (+30) et failli réalisé le come-back du tournoi face à la Lituanie quand, menés de 21 points dans le troisième quart-temps, ils sont finalement venus mourir à quatre longueurs. Bref l'Allemagne est en forme, affiche une belle adresse de loin et une attaque performante (80,7 pts de moyenne). Tout le contraire d'une Equipe de France dont le principal souci n'est pas tant l'adversaire que ses propres limites. "Il faut résoudre nos problèmes de basket", prévient ainsi Claude Bergeaud, contri de voir que "le ballon ne vole pas de mains en mains" et que ses troupes n'affichent "aucun rythme". Derrière Tony Parker (25,7 pts) il est en effet difficile de trouver des scoreurs d'appoint et on attend avec impatience un Boris Diaw plus impliqué offensivement. "Il marque le pas", concède le coach français. "C'est le constat. On essaye de le mettre dans le jeu mais quand il a la balle il ne joue pas. Je ne me l'explique pas."

Mais jusqu'à présent la défense (la quatrième du tournoi) permet de demeurer compétitif et la marge de progression en attaque peut prêter à l'optimisme. "Dans toutes les équipes des joueurs attendent, et nous en avons, pour donner plus parce que c'est un match de vie ou de mort", estime Claude Bergeaud qui n'a pu que constater que les favoris de l'Euro avaient connu une soirée difficile mercredi avec les défaites de l'Espagne et de la Grèce.

A propos de Ronny Turiaf, victime d'un traumatisme de l'épaule droite confirmé par des examens pratiqués à Madrid (disjonction acromio-claviculaire de grade 1), le pivot des Lakers suivra de soins adaptés et son entraînement sera aménagé en vue de sa participation au match de samedi. Une décision définitive sera prise vendredi soir.

Par Julien Guérineau, avec Fabrice Canet, Service de Presse FFBB, sur place en Espagne

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Jeudi, 6. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France est arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à Madrid où elle affrontera l'Allemagne samedi à 16h30. Ronny Turiaf, victime d’un traumatisme de l’épaule droite contre la Slovénie, a passé des examens qui ont permis de confirmer l’existence d’une disjonction acromio-claviculaire, de grade 1.

Un joker de grillé

Corps: 

Engranger les victoires. Le mot d'ordre avant la bataille des leaders de la poule D. Avec des succès face aux équipes qualifiées qui demeurent comptabilisés lors de la deuxième phase de poule, un bilan immaculé constitue un pas gigantesque vers une qualification pour les quarts de finale. Si les Français avaient totalement manqué offensivement leur entame de match contre l'Italie, le début de rencontre face aux Slovènes est en revanche bien plus abouti avec, divine surprise, une répartition des points bien présente. Agressifs, collectifs et patients, les Bleus trouvent des shoots ouverts et peuvent toujours compter sur les percurssions de Tony Parker (11-6, 5e). En face les Slovènes s'appuient sur un jeu intérieur dominateur. Entre Rasho Nesterovic (Toronto Raptors) et Matjaz Smodis (CSKA Moscou) Ales Pipan dispose d'un duo talentueux et complémentaire qui martyrise ses vis-à-vis. Les deux hommes sont omniprésents et parviennent à maintenir leur équipe à flot malgré l'excellente entrée en jeu de Ronny Turiaf qui apporte immédiatement du peps et une présence rassurante dos au panier. A la fin du premier quart-temps les costauds slovènes ont marqué 14 des 16 points des leurs (18-16).

Mais la sortie de Smodis va vite se faire sentir. La France en profite pour creuser un écart alors que Yakhouba Diawara a commencé son travail de sape défensif passant sans aucun souci de la mise sous l'éteignoir d'un ailier-fort à celui d'un meneur. Quelques stops défensifs offrent du jeu rapide aux Français qui suivent l'exemple d'un Turiaf incandescent et qui s'assure que les points de Nesterovic lui soient rendus à l'autre bout du terrain (25-17, 13e). Le pivot des Raptors n'hésite pas à sortir la boîte à gifles. Après un premier coup de mâchette qui lui vaut une anti-sportive il récidive quelques minutes plus tard et laisse le centre des Lakers sur le carreau. Turiaf est obligé de quitter ses partenaires pour rejoindre les vestiaires. Les esprits s'échauffent à l'image de Tony Parker et Jaka Lakovic qui échangent plus que des amabilités. Pendant ce temps Erazem Lorbek s'est lancé dans un clinic sur les fondamentaux intérieurs. Son festival ramène de nouveau la Slovénie mais Parker, éblouissant de maîtrise, gère parfaitement les dernières possessions pour permettre aux Bleus de conserver le contrôle des opérations (39-31).

La pause n'a visiblement pas calmé Nesterovic qui commet rapidement une nouvelle faute anti-sportive qui le renvoie immédiatement vers les douches. Parker enquille les lancers et l'écart enfle jusqu'à +15 (48-33, 23e). On pense avoir assisté à un tournant mais c'est sans compter sur le vétéran Goran Jagodnik (33 ans). Rappelé en équipe nationale alors qu'il n'avait plus participé à un Euro depuis 2001 ce shooteur à l'allure pataude prend feu à trois-points tandis que Smodis provoque de nombreuses fautes. De quoi s'assurer que le money-time sera crispant (56-52, 30e).

Les boxeurs attaquent le dernier round en se rendant coup pour coup. Les fautes pleuvent et c'est aux lancers-francs que la marque évolue (63-59, 35e puis 65-62, 38e). Le suspense est à son comble lorsque Smodis réussit un bras roulé d'école (65-64) alors que l'on est rentré dans les 60 dernières secondes. L'agressivité vers le cercle est absente et les shoots de loin sont pris dans la précipitation alors que l'horloge des 24 secondes menace. Domen Lorbek égalise sur la ligne de réparation et après un tir raté de Kirksay, Claude Bergeaud choisit de faire faute à 11 secondes de la fin pour avoir le ballon du match en main. Lorbek à nouveau ne tremble pas : 2/2. A deux secondes du buzzer Slokar est sanctionné à son tour et Parker ne connaît pas le même succès. Son dernier tir est court, la Slovénie s'impose 67-66.

Déclarations
Florent Pietrus :
"Nous avions le match en main ce soir et nous l'avons laissé filer. C'est clairement un joker de grillé et maintenant c'est à nous d'aller chercher le prochain match car nous n'avons plus le droit à l'erreur. J'espère que cette défaite va nous servir. Nous n'étions pas prêts mentalement à affronter cette équipe alors que nous les avions joués trois fois en préparation et que l'on savait qu'ils seraient extrêmement motivés."

Claude Bergeaud : "Cette défaite est cruelle mais ce n'est pas une défaite de fin de compétition. Le basket européen est différent, je le répète sans arrêt. Et il ne nous convient pas. Ils ont usé de ce qu'il faut : quand on est derrière et que l'on ne plus gagner par le basket, on utilise autre chose. On sait tous qu'en Euroleague, il faut savoir faire ces méchantes fautes. Et ils savaient que nous, nous perdrions la tête. Dans ces cas-là il faut montrer que l'on a pas mal, ni à la tête, ni au corps. Nous c'est tout le contraire que l'on montre. Dès l'instant où lorsque l'on est accroché on se retourne vers un joueur, il sait qu'il a gagné. Après cela nous avons perdu notre concentration, notre plan de marche qui était d'aller chercher le jeu intérieur. Nos joueurs vivent un autre basket tout au long de l'année. Le joueur qui marque après le début de bagarre, c'est Matjaz Smodis qui sait garder sa maîtrise et qui joue au CSKA. Ce qui est éloquent c'est que l'on ne peut pas se faire des passes alors que c'est notre planche de salut."

Slovénie bat France : 67-66

Dans la poule
Italie bat Pologne 79-70
Les Italiens ont tremblé jusqu'au bout face à une courageuse équipe polonaise mais l'apport de leurs deux jeunes stars, Andrea Bargnani et Marco Belinelli (39 points), ainsi que le réveil du capitaine Gianluca Basile, totalement transparent lors du début de l'Euro, ont finalement fait la différence pour assurer l'essentiel, c'est à dire la qualification.

Les groupes du deuxième tour
Groupe E :
Russie, Croatie (4 pts), Espagne, Grèce (3 pts), Portugal, Israël (2 pts)
Groupe F : Lituanie, Slovénie (4 pts), Allemagne, France (3 pts), Turquie, Italie (2 pts)

Les premiers matches
Vendredi : Russie-Portugal, Grèce-Espagne, Croatie-Israël
Samedi : Lituanie-Italie, France-Allemagne, Slovénie-Turquie

La France disputera son premier match à 16h30 puis jouera contre la Lituanie lundi et la Turquie mercredi à 19h00.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Alors qu'elle avait le match bien en main en troisième quart-temps la France a plié dans les dernières secondes face à la Slovénie (66-67), Tony Parker ratant le lancer-franc de l'égalisation à une seconde du buzzer. Qualifiés pour la deuxième phase à Madrid, les Bleus ont laissé échapper une victoire qui aurait été précieuse dans l'optique des quarts de finale.

Signé Parker

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Certains joueurs italiens avaient beaucoup à se faire pardonner ce mardi soir à Alicante, à l'image d'Andrea Bargnani, auteur d'une prestation catastrophique contre la Slovénie (4 pts à 2/10). Et le numéro un de la draft 2006 ne tarde pas à faire passer sa piètre sortie pour un simple accident de parcours. D'entrée les Italiens vont chercher la star des Raptors qui fait étalage de tout son arsenal offensif face à un Florent Pietrus qui lui rend plus de dix centimètres. Dos au panier, à trois-points, sur tir en sortie de dribble, Bargnani s'amuse pendant que les Français piétinent en attaque, manquant leurs sept premiers tirs. Même à bout portant, sur des claquettes, les ballons tournent autour du cercle (0-7). Il faut attendre près de cinq minutes pour que le compteur des Bleus se débloque grâce à Tony Parker. Le duel des NBAers est lancé et TP se déchaîne. Bien qu'en difficulté avec son tir face à la Pologne le meneur tricolore est particulièrement en jambes. Il débute son festival au-delà des 6,25 m avant de transpercer la défense transalpine et de conclure sur son fameux tear-drop. Parker ramène la France à lui seul ou presque (9-11, 6e) et lorqu'un coup de chaud du shooteur fou Marco Belinelli recreuse un instant l'écart (11-18, 8e), il enfile de nouveau son costume de pompier de service pour limiter la casse à la fin du premier quart-temps (17-20). Le MVP des Finals s'est fendu de 13 unités.

Seul problème, mis à part Parker, personne ne semble en mesure d'alimenter la marque avec constance. Boris Diaw pointe bien le bout de ses baskets en milieu de deuxième quart-temps avec notamment un coast to coast ponctué d'un dunk tonitruant mais ces éclairs de génie sont rares. Le passing game que Claude Bergeaud souhaitait plus rapide ne parvient toujours pas à créer de réels décalages et lorsque TP connaît une panne momentanée d'adresse l'Italie reprend fermement les commandes en exploitant parfaitement les mismatches défensifs. Ainsi Bargnani punit à deux reprises Frédéric Weis en le jouant tout en vitesse et en adresse. Puis Massimo Bulleri, éblouissant lors des cinq dernières minutes contre les Slovènes, sort de sa boîte pour prend les affaires en main avant la pause (24-33, 17e). Il faut un nouveau raid parkerien et les efforts de Florent Pietrus pour rester dans la roue (31-36).

Au retour des vestiaires, la France hausse le ton défensivement. Grâce à une zone tout d'abord puis une individuelle féroce où Pietrus et Diawara se sacrifient pour éteindre les deux pyromanes Bargnani et Belinelli. Ces efforts permettent de développer du jeu rapide et accompagnent idéalement le récital Parker. De loin, de près, dans les positions les plus acrobatiques TP signe exploit sur exploit. Après deux paniers opportunistes de Kirksay il inscrit 12 points consécutifs et les Bleus font le trou (49-41, 28e). Mais l'Italie s'accroche et Carlo Recalcati réalise un coup de maître en faisant sortir du banc Stefano Mancinelli. Celui à qui les Blazers ont proposé cet été un contrat garanti mais qui restera malgré tout à la Fortitudo utilise ses qualités de puissance et d'adresse pour jouer en post-up ou sortir à trois-points. Un vrai casse-tête qui relance le match et garantit une fin de débat serrée (60-60, 36e).

La tension est palpable mais ne touche pas Parker et Kirksay qui enquillent deux missiles longue distance consécutifs. Puis Flo Pietrus réussit une pénétration déterminante à la limite des 24 secondes avant de servir un caviar pour Parker sur un nuage. Comme contre les Polonais, les Bleus affichent une belle sérénité dans les moments chauds pour conclure sur un 12-2 décisif et qui ouvre déjà à la France les portes du deuxième tour.

Déclarations
Claude Bergeaud :
"C'était un match test parce que nous ne savions pas trop où nous en étions après le dernier match de préparation contre l'Espagne qui n'avait pas été très bon. L'Italie reste compétitive pour réaliser un podium et nous avons fait des choix défensifs payants, surtout lors la deuxième mi-temps. C'est très positif car nous étions dans le doute dans ce domaine. Offensivement, l'euphorie de Tony et son investissement auprès de ses coéquipiers sont exceptionnels. Mais nous aurons besoin d'une marque plus répartie avec un partage de la balle et des responsabilités. La rentrée de Florent Pietrus est déterminante car Bargnani qui le domine pourtant en taille n'a pas pu rentrer dans la raquette. Ce que l'on cherche c'est un maximum de victoires avant la deuxième phase car tout pourra se passer à Madrid."

Tony Parker : "On commence très mal le match en prenant un 7-0. J'ai senti qu'il fallait que je sois plus agressif ce soir. Je n'étais pas content de ma prestation contre la Pologne donc je voulais attaquer le cercle. L'équipe a joué pour moi, c'est rentré et c'est une victoire de référence contre une équipe qui a l'habitude de gagner des médailles. Nous venons de gagner deux matches serrés et je crois que l'on a appris après ce qui s'est passé en 2005 contre la Grèce. Je pense que nous sommes plus concentrés, mieux en place et en confiance pour mettre les lancers en fin de match. Ce soir j'ai mis beaucoup de points mais toutes les rencontres vont être différentes. Cela ne pourra pas durer tout un Euro car un joueur ne peut pas gagner un championnat à lui tout seul. Demain ça sera Boris, Jo Gomis ou Flo Pietrus qui marquera. Maintenant nous sommes en bonne position pour jouer la première place. C'est très important d'engranger les victoires avec cette formule. Nous avons battu trois fois les Slovènes en préparation mais il ne faut pas s'enflammer parce qu'une défaite annulerait le bon résultat d'aujourd'hui."

France bat Italie : 69-62

Dans la poule
Slovénie bat Pologne 70-52
Les Slovènes n'ont éprouvé aucune difficulté pour écarter une Pologne qui n'a fait illusion que lors du premier quart-temps. Les intérieurs ont été dominateurs à l'image de Rasho Nesterovic (11 pts, 12 rbds) et Erazem Lorbek (16 pts, 7 rbds), ce qui présage d'un affrontement musclé mercredi avec la France pour la première place de la poule.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 4. Septembre 2007
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Chapeau: 
Sur les ailes d'un Tony Parker éblouissant (36 points) que la France a remporté son deuxième match de poule de l'EuroBasket pour se qualifier pour le deuxième tour de la compétition. Un 12-2 décisif lors des trois dernières minutes de la rencontre a eu raison d'une équipe d'Italie désormais en grand danger (69-62).

L'essentiel est fait

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Pour lancer l'Euro Claude Bergeaud est obligé de modifier son cinq majeur avec la blessure à la cuisse de Florent Pietrus, ménagé et qui n'est finalement pas rentré en jeu. Boris Diaw repositionné en numéro 4, c'est Tariq Kirksay qui est titularisé à l'aile aux côtés de Parker, Gomis et Weis. Une confiance que l'Américain paye immédiatement de retour en ouvrant, à trois-points, le compteur des Bleus. L'adresse est d'ailleurs bien présente au-delà des 6,25 m dans la droite ligne de ce que les Bleus ont montré lors de la préparation. Les Polonais subissent un bombardement en règle qu'ils n'avaient peut-être pas prévu. Les troupes d'Andrej Urlep s'accrochent malgré tout (10-9, 5e) avant que Tony Parker ne hausse le ton. Profitant de quelques balles volées le MVP des dernières finales NBA pousse la balle et va conclure près du cercle à plusieurs reprises. Le trou est fait (22-12, 8e) mais quelques oublis au rebond défensif permettent au vétéran Adam Wojcik, le doyen du Championnat d'Europe (37 ans), de signer des claquettes qui réduisent à néant, ou presque, l'avantage acquis grâce à la belle accélération des Tricolores (22-18, 10e).

La rentrée du musculeux Simon Szewczyk permet de plus à la Pologne de poursuivre sur sa lancée. Des Polonais qui vont chercher des points près du cercle tandis que la France se repose toujours sur sa réussite de loin. Un jeu à haut risque mais dans un premier temps plutôt efficace avec des tirs pris parfaitement dans les timings. Les rotations sont très nombreuses puisque, à part Pietrus convalescent, l'intégralité du banc foule le parquet en première mi-temps. Sur un nouveau missile de Sacha Giffa, les Bleus ont retrouvé un matelas plus confortable (33-26, 15e). Mais c'est en fait le début d'une inquiétante disette offensive, notamment pour Tony Parker qui perd soudainement la mire, repoussé loin du panier par la défense polonaise et forcé de prendre des tirs difficiles en fin de possession. L'absence de fixation dos au panier se fait cruellement sentir et les paniers se font terriblement rares. Résultat des courses, comme au premier quart-temps, les Polonais parviennent à recoller (35-32, 20e).

Plus inquiétant encore, au retour des vestiaires ils passent même brièvement en tête suite à une inspiration de l'éternel Wojcik. La consigne a visiblement été donnée de servir les intérieurs mais la Pologne a les kilos, les centimètres et la dureté pour résister. La frustration est palpable chez les grands qui travaillent sans parvenir à provoquer les fautes d'adversaires pourtant particulièrement physiques. L'étincelle va venir de Yakhouba Diawara. Malheureux en première mi-temps le joueur de Nuggets fait mouche de loin, s'arrache sur une interception suivie d'un dunk et trouve en Tariq Kirksay un compagnon de jeu idéal. L'Américain naturalisé réalise deux actions similaires et quelques possibilités de jeu rapide permettent à la France de se donner un peu d'air (58-50, 28e). A l'approche du money-time c'est ensuite la Zadar connection qui se met en branle. Les juniors en or version française alimentent la marque avec un Ronny Turiaf qui parvient enfin à trouver l'ouverture dans la raquette et un Parker qui voit de nouveau le ballon déchirer le filet à longue distance (70-61, 37e). La France a le match en main mais va rester sous la menace jusqu'au bout, Kirksay parvenant néanmoins à ne pas laisser la menace se transformer en mauvaise surprise. Il faudra cependant hausser le ton face à l'Italie, mardi à 19h00.

Déclarations
Claude Bergeaud
: "Tout d'abord nous sommes très contents d'avoir gagné ce premier match qui est toujours très difficile. A l'Euro 2005, nous avions perdu contre la Grèce, au Mondial 2006 contre l'Argentine en ouverture. Nous savons que lors d'un Championnat d'Europe, lors de la première journée, toutes les équipes avec un statut d'outsider joue avec un coeur énorme, comme par exemple la République Tchèque qui a poussé l'Allemagne en prolongation. Mais ensuite, ce soir, notre attaque a été particulièrement mauvaise parce que nous n'avons pas développé notre jeu de passe. Il y avait beaucoup de dribbles. Je ne suis pas sûr que l'on soit capable de produire un meilleur basket si l'on continue dans cette voie. Donc j'espère que nous allons progresser sur ce point. En défense nous avons eu quelques largesses sur les un contre un et les rebonds offensifs ce qui fait que nous n'avons pas eu de ballons propres pour le jeu rapide et la contre-attaque. Maintenant je trouve que nous avons fait affiché une forme de sérénité pour assurer la victoire. Tout le monde a été concerné ce soir car nous avons besoin de protéger les leaders qui vont avoir beaucoup de temps de jeu dans le futur."

Tariq Kirksay : "C'est plutôt une bonne chose de gagner un match alors que l'on a mal joué et qu'il y a plein de points sur lesquels progresser. Nous allons apprendre de ce genre de rencontre. Nous avons pris 26 tirs à trois-points ce soir et nous aurions sans doute voulu jouer un peu plus à l'intérieur mais quand les tirs sont ouverts on ne peut tout simplement pas les refuser. C'est une question de confiance. Quand une équipe vous donne les tirs de loin, il faut les prendre."

A propos de Florent Pietrus : "Je me suis vraiment posé la question de le faire rentrer à la mi-temps et avec le staff nous lui avons demandé de vraiment bien s'échauffer. Mais je compte sur lui demain. Il faudra l'envoyer au feu parce que c'est un match trop important", a déclaré Claude Bergeaud.

France bat Pologne 74-66

Dans la poule
Slovénie bat Italie  69-68
Les Slovènes ont remporté leur première victoire de l'Euro au terme d'un final exceptionnel. Menés de 13 points à cinq minutes du buzzer les Italiens se sont lancés dans un dernier rush fabuleux dans le sillage de Massimo Bulleri. Handicapté par les fautes le meneur transalpin a ramené les siens à lui seul ou presque et sur un tir en suspension a même refait passer l'Italie en tête avec moins de cinq secondes à jouer. Mais son vis à vis Jaka Lakovic a calmement remonté le terrain avant de se stopper à trois-points pour crucifier la Squadra déjà sous pression.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a souffert mais a préservé l'essentiel en battant la Pologne (74-66) en ouverture du Championnat d'Europe, à Alicante. Un bon passage de Yakhouba Diawara en troisième quart-temps et un Tariq Kirksay efficace dans les derniers instants ont permis d'assurer la victoire.

A quelques heures de l'Euro

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Samedi et dimanche les Bleus effectueront un entraînement par jour. Le premier samedi matin de 10h15 à 12h00 a été consacré à des situations de 2 contre 2, et du shoot en rythme. Le staff technique est revenu sur des précisions de placement et des directives sur les choix défensifs qu’il faudra suivre. En fin de séance les Bleus lors de 5 contre 5 acharnés, ont joué des mini-matches afin de simuler des fins de rencontres avec des situations particulières.
Dans l’après-midi les joueurs effectueront une séance vidéo consacrée à leur premier adversaire de la compétition, la Pologne.

Dimanche les Français s’entraîneront de 17h30 à 19h puis ils donneront une conférence de Presse à 20h00 à leur hôtel avec les journalistes français présents à Alicante.

Lundi 3 septembre ils effectueront une dernière session de shoots de 10h45 à 11h45 et joueront en ouverture du site d’Alicante à 19h00. Horaire qu’ils garderont tout au long de ce premier tour.

Israël dernier qualifié
L’équipe d’Israël est la dernière équipe qualifiée pour l’Eurobasket 2007. Au terme d’un tournoi de qualification très serré les joueurs israéliens ont battu vendredi soir à Minorque (Espagne) la Macédoine (FYR) sur le score de 92 à 87. Les macédoniens comptaient pourtant 14 points de retard à 7 minutes du terme mais ils sont revenus dans les dernières minutes avant de craquer sur le fil. Israël sera versé dans le groupe A, déjà très relevé, à Grenade, avec la Serbie, la Russie et le champion d’Europe en titre, la Grèce.

Garbajosa toujours dans l’incertitude.
Le feuilleton de l’été espagnol entre sa Fédération, Jorge Garbajosa et la franchise des Toronto Raptors ira jusqu’au bout du suspens. En effet les autorités du basket espagnol et le joueur qui s’était blessé en mars dernier (fracture de la cheville avec arrachements ligamentaire) n’ont toujours pas reçu le feu vert de la franchise NBA. Pepu Hernadez, l’entraîneur de la sélection ibérique, attendra le dernier moment pour donner sa liste de 12 joueurs (dimanche soir, voir plus bas)

Arrivées échelonnées à ALicante
Les Polonais sont arrivés jeudi à Alicante, la sélection Italienne vendredi en fin de journée, alors que les Slovènes n’arriveront que samedi en Espagne. Les entraînements sont désormais chronométrés par la Fiba Europe qui autorise le même nombre de minute d’entraînement à toutes les équipes.

Réunion Technique
Les sélections nationales ne donneront leur liste définitive que dimanche soir, veille de la compétition, lors de la réunion technique organisée par la Fiba Europe. L’Italie comme l’Espagne font partie des nations qui n’ont pas encore déterminé la liste définitive des joueurs qui participeront à l’Euro. Ils attendront le dernier moment pour coucher les 12 noms des joueurs autorisés à participer à cette compétition. Ensuite aucun changement ne sera possible malgré les blessures éventuelles pendant le Championnat d’Europe.
Lors de cette réunion les délégations présentent les maillots et les shorts des deux couleurs que les équipes porteront et font valider leurs tenues par le commissaire de la Fiba Europe qui sera présent lors de ce premier tour à Alicante. La vérification s’effectue sur les tailles des numéros, des noms des joueurs, des publicités et des logos présents sur l’équipement.
Lors de cette réunion les couleurs de maillot pour les trois premiers matches sont également fixés.

Les liens pour suivre au plus près ce Championnat d’Europe

Le site officiel de la compétition : www.eurobasket2007.org
Le site de la Ligue Espagnole qui a créé un espace dédié : www.acb.com

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice Canet (FFBB).

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Samedi, 1. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France masculine effectue ce week-end à Alicante les derniers réglages avant le début officiel de l’Eurobasket. Lundi les Bleus affronteront la Pologne, mardi l’Italie et mercredi la Slovénie. Les derniers entraînements se dérouleront jusqu’à dimanche soir et une dernière session de shoot aura lieu lundi matin. Cédric Ferchaud et Sacha Giffa à l'entraînement samedi matin à Alicante. 
 

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