Les deux premiers points de cette finale, diffusée pour l'occasion en direct sur sport+, sont pour la meneuse française, Olivia Epoupa. Après 5 minutes le score, est de 6-6. Mais les Américaines vont accélérer, et passe un 7-0, pour mener 17 à 8 à la fin du premier quart-temps.

Le deuxième quart est tout aussi accroché, mais les Françaises commencent à trouver le rythme et leur adresse. Elles vont remporter la période 12-10, et ne sont menées que de 7 points à la pause, 27-20.

Dès la reprise, ce sont les Américaines qui marquent leur empreinte sur le match. Les Bleuettes mènent de 21 points à la fin du troisième quart, et les Françaises sont privées d'Olivia Epoupa, visiblement blessée au genou.

C'est dur pour la Françaises dans le quatrième quart, elles ne parviennent pas à rivaliser face aux Etats-Unis. Les Américaines s'imposent dans ce match 61 à 28. Les joueuses de Jérôme Fournier repartent tout de même avec une très belle médaille d'argent autour du cou, après une compétition historique en Lituanie.

La meneuse française, Olivia Epoupa, a été retenue dans le meilleur cinq de la compétition.

C’est la 2e médaille d’argent de la France dans une compétition mondiale féminine de jeunes. La première avait été glanée en 2010 à Toulouse lors du Championnat du Monde U17 féminin. Olivia Epoupa était déjà dans l’effectif alors coaché par Arnaud Guppillotte. 

Patrick Beesley (Directeur Technique National) : « Quel fierté pour la FFBB et le basket français de voir nos joueuses et notre formation récompensées avec cette magnifique médaille d’argent. Le travail effectué par les clubs, les entraîneurs et la fédération est remarquable et il doit nous encourager à persévérer dans ce sens. Cette génération exceptionnelle qui est aux portes de la sélection A, comme l’a démontré Valériane Ayayi lors de l’Euro en France, nous permet d’aborder l’avenir avec beaucoup d’envies et d’ambitions. »  

Les deux équipes, encore invaincues jusque là, s'affrontent pour se départager, et terminer à la première place du groupe dans ce second tour du championnat du monde, organisé en Lituanie. C'est donc un choc au sommet qui attend les Tricolores face aux Etats-Unis, vainqueurs des quatre dernières éditions.

Françaises et Américaines ne se lâchent pas d'une semelle dans le premier quart. Néanmoins, après être passé derrière au tableau d'affichage un instant, les Etats-Unis accélèrent en fin de période, et mènent face aux Bleuettes après 10 minutes de jeu : 15-19.

C'est un match de très haut niveau qui oppose les deux formations. Les Françaises sont toujours au contact des Américaines au moment de rentrer au vestiaire, mais elles sont toujours derrière : 30 à 24. À la pause, Olivia Epoupa compte déjà 7 points, Aby Gaye en totalise 6. En face, Stewart et Tuck ont inscrit respectivement 10 et 8 points.

La rencontre se poursuit sur le même tempo dans le troisième acte. Les Etats-Unis creusent un petit écart, comptant jusqu'à 9 points d'avance, mais les Bleuettes répondent présentes, sous l'impulsion d'Aby Gaye et Valériane Ayayi. À 10 minutes de la fin du quart-temps, la France est toujours menée, 46-54.

Les Françaises ne parviendront pas non plus dans le dernier quart à rattraper leur maigre retard. Elles s'inclinent 69-63, dans un match de très bonne facture, contre sans doute la meilleure équipe du monde. Mais avec cette défaite de seulement 6 points, les Bleuettes ont montré qu'elles avaient les capacités de battre à nouveau les Etats-Unis, si jamais elles venaient à croiser à nouveau leur route.

Prochain match pour les Françaises : le quart de finale du championnat du monde, vendredi 26, face au Brésil.

Le Lyon Basket Féminin est autorisé à participer au championnat LFB pour la saison 2013/2014. La CCG reste désormais seule compétente pour apprécier la nécessité de limiter la masse salariale disponible pour la saison.

Le ALA Le Havre est autorisé à participer au championnat LF2 pour la saison 2013/2014. La CCG reste désormais seule compétente pour apprécier la nécessité de limiter la masse salariale disponible pour la saison.

Le BC Orchies est autorisé à participer au championnat Pro B pour la saison 2013/2014. La DNCCG de la LNB reste désormais seule compétente pour apprécier la nécessité de limiter la masse salariale disponible pour la saison.

Le Montbrison BC est autorisé à participer au championnat NM1 pour la saison 2013/2014. La CCG reste désormais seule compétente pour apprécier la nécessité de limiter la masse salariale disponible pour la saison.

L'évènement n'a pas inhibé les intentions des joueuses, en début de partie Emilie Gomis et Sandrine Gruda n'hésitent pas à prendre leur responsabilité en attaque pendant qu'en défense Diandra Tchatchouang s'occupe de la talentueuse Alba Torrens. Malgré l'enjeu, le spectacle est au rendez-vous et les deux équipes se rendent coup pour coup. Sur un tir primé au buzzer de Laia Paula, l'Espagne fait le Break à la fin du 1er quart-temps (21-12, 10').

En resserrant les rangs en défense et trouvant à deux reprises Céline Dumerc derrière l'arc, la France revient dans le sillage des Espagnoles. Le public pousse et les Bleues se battent sur tous les ballons mais Cindy Lima et ses partenaires bénéficient de nombreuses secondes chances qui leur permet de rester devant. Sandrine Gruda réalise un match énorme en limitant l'impact de Little, et en portant les Bleues en attaque. Un panier acrobatique de Gomis et deux points d'Endy Miyem ramènent la France à un point juste avant la pause (36-35, 20').

En trouvant Isabelle Yacoubou dans la raquette, les Françaises provoquent des fautes, Cindy Lima est contrainte de rejoindre le banc après sa quatrième faute. Les Françaises sont dans le coup, mais l'Espagne garde la tête grâce notamment à une adresse insolente de Torrens derrière l'arc. Les Bleues finissent par trouver quelques espaces à l'image d'Emilie Gomis qui marque à trois-points. L'arrière tricolore est rapidement imité par Lawson et Gruda près du cercle. La France est alors devant 49-46 (25'). Mais le duo Torrens-Lyttle permet à l'Espagne de rester au contact et avant d'aborder le dernier quart-temps, la France n'a que 2 points d'avance (55-53).

Dominguez puis Xargay allument à trois-points d'entrée, les arbitres sifflent 4 fautes aux Tricolores en 30 secondes. Ce dernier quart-temps ne démarre pas vraiment de la meilleure des façons. Sandrine Gruda prend alors ses responsabilité et maintient le bateau bleu à flot (61-59, 33'). Les deux équipes ne se lâchent plus, Lyttle et Gruda se rendent coup pour coup. Le combat est de haute volée. Un nouveau trois-points héroïque de Dumerc ramène la France à 1 point (68-67, 38'). Lyttle marque ensuite à 7 secondes du buzzer, sur l'action suivante la France ne marquera pas. L'Espagne s'impose 70 à 69, les Françaises ont tout donné.

Déclarations d'après-match :
Céline Dumerc : "C'est le pire scénario perdre d'un point à la maison. Le basket peut nous procurer de si grande joie parfois, ce sport peut aussi être très cruel."

Pierre Vincent : "Félicitations à l’Équipe d'Espagne. Nous avons donné notre meilleur, notre maximum. Cela s'est joué à pas grand chose... Les compétiteurs veulent gagner. On est arrivé si près. Maintenant, il va falloir digérer pour revenir... C'est une belle aventure qui s'achève sur un goût amer. L'Espagne mérite son titre."

Suite à un accord trouvé le jeudi 27 juin concernant la diffusion sur les antennes du groupe France Télévisions des éventuelles finales disputées par les Equipes de France à l’EuroBasket 2013 et 2015 masculin et féminin, le Championnat du Monde féminin et la Coupe du Monde FIBA 2014. Cet accord comprend également la possibilité de diffuser les demi-finales disputées par l’Equipe de France.

Le groupe Canal +, diffuseur historique des compétitions internationales de basket, demeure le détenteur des droits de l’ensemble des matches de ces compétitions et co-diffusera les rencontres potentiellement concernées.

Au moment d'entrer sur le parquet Sandrine Gruda et ses partenaires ont certainement encore en tête la défaite en demi-finale de l'Euro 2011 face à cette même équipe de Turquie. Cet esprit de revanche anime les premiers échanges. Intronisée dans le cinq de départ, Isabelle Yacoubou porte les premières attaques. Sur jeu rapide, la vitesse d'Emilie Gomis fait des ravages et la Turquie, où seule Yilmaz trouve la faille, est déjà menée de 10 longueurs (14-4, 5'). Pierre Vincent multiplie les changements et malgré la défense de zone de Vardarli et ses copines, le rythme des Tricolores ne faiblit pas (22-11, 10').

A l'image d'une Emmeline Ndongue impériale en défense, l’Équipe de France est appliquée. Les débats s'animent, les esprits s'échauffent à l'image du duel que se livre Yilmaz et Emmeline Ndongue. Portée par un public chauffé à blanc, les Françaises conservent leur avance mais chaque erreur se paye cash. Sur un shoot à trois-points de Tuncluer, la Turquie revient à 8 longueurs. Grâce à une Endy Miyem efficace, les Bleues sont toujours devant à la mi-temps (31-23).

Au retour des vestiaires, le match est toujours aussi engagé. Un panier de Gomis puis deux lancers de Lawson-Wade donnent un peu d'air aux Tricolores (41-31, 25'). Malgré la sortie d'Hollingsworth suite à sa 3e faute, la Turquie s'accroche à l'image de son énergique arrière Vardarli. Heureusement pour la France, Sandrine Gruda est bien là. Si l'intérieure martiniquaise ne marque pas de points, elle est omniprésente dans tous les autres secteurs du jeu (9 rebonds et 6 passes). La France parvient ainsi à conserver son avance au tableau d'affichage (49-40, 30').

Dans le dernier acte, les Turques livrent leurs dernières forces dans la bataille parfois à la limite de la légalité. La France domine mais la Turquie ne craque pas et revient même à six points grâce à un nouveau tir primé de Tuncluer (51-45, 33'). La fin de la rencontre est très tendue, le public pousse mais la France ne parvient plus à trouver le chemin du panier. Emmeline Ndongue vole un ballon important mais Tuncluer plante un nouveau missile (49-51). Un panier de Sandrine Gruda puis deux lancers et un rebond d'Emilie Gomis scellent définitivement le sort du match (57-49). La France s'impose et se qualifie pour la finale de l'EuroBasket.

Déclarations d'après-match
Céline Dumerc : "Oui, c'est une grosse émotion. Je ne réalise pas en fait parce que ça fait dix minutes que j'ai peur de gagner. De toute façon, je n'avais pas réalisé qu'on était en demi-finale. On joue dans une ambiance, c'est un truc de fou. C'est un vrai soulagement après ce qui s'est passé hier. La Turquie c'est une équipe très compliquée à manœuvrer. En deuxième mi-temps, on a perdu notre rythme un petit peu. Mais on a su trouver les ressources et tout le monde participe. C'est ça que j'adore. C'est vraiment une équipe de France de fou. On a envie d'en profiter, mais en même temps ce n'est pas fini, donc il faut qu'on reste concentré. Comme on dit toujours, une finale ça ne se joue pas, ça se gagne. L'Espagne c'est une équipe qui s'est plantée au Championnat d'Europe en 2011, donc qui a envie et qui ne va pas se laisser faire. A nous de calmer leurs ardeurs."

Sandrine Gruda : "On a toujours cru en nous-mêmes. Ça n'a pas été plus compliqué qu'hier. On a bien géré, bien retenu les leçons d'hier. On n'a pas subi et on a su imposer notre style, pour gagner assez tranquillement. On est resté agressives. On a montré qu'il ne fallait pas jouer avec la peur de perdre, mais avec l'envie de gagner. L'Espagne c'est un style différent. Donc il faudra qu'on soit en jambes, parce que ça va courir beaucoup."

Endéné Miyem : "Oui c'est une libération parce qu'aujourd'hui c'était encore chaud, tendu. Après le coup de sifflet final, on se dit qu'on a une place en finale en poche et surtout déjà une médaille autour du cou."

Isabelle Yacoubou : "C'était un match plein, avec beaucoup d'intensité, du sérieux dans le respect des consignes. On est en finale, c'est génial. En plus c'est une revanche personnelle pour nous par rapport à 2011. Je suis un peu en souffrance ces temps-ci, donc je me dis que tous ces sacrifices, ce n'est pas pour rien. Encore une marche les filles. L'Espagne est en pleine montée, donc il faut rester concentré."

Emilie Gomis : "On a un petit peu douté. On a eu un peu de stress et à ce moment-là elles sont revenues. Mais on a réussi à maîtriser le match jusqu'au bout. Elles nous ont beaucoup agressé physiquement, mais on a réussi à tenir. C'est une revanche de 2011. Il ne reste plus qu'une marche."

Résultats des demi-finales
France - Turquie : 57-49
Espagne - Serbie : 88-69

Un début de match parfait des Bleues bien lancées par Céline Dumerc permet à la France de rapidement compter 10 points d'avance au tableau d'affichage sur un joli move d'Emmeline Ndongue (14-4, 4'). Le temps mort suédois fait du bien et remet de l'ordre dans la maison des sœurs Eldebrink. Frida échappe à sa garde rapprochée assurée par Emilie Gomis et les débats s'équilibrent. Les Scandinaves jouent large et virent en tête à la fin du premier quart-temps suite à un panier primé de Key (22-21).

La Suède tient tête aux Françaises, et grâce à leur défense de zone elle prive littéralement Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda de ballons. Une option payante, malgré les trois-points de Céline Dumerc et Edwige Lawson, la France court toujours après le score. Frida et Erin Eldebrink ne ralentissent pas la cadence et permettent à leur équipe de compter déjà 5 points d'avance (34-29, 15'). Un écart que les Françaises vont réussir réduire grâce à une Sandrine Gruda très active et un précieux tir primé d'Anaël Lardy. A la mi-temps, l’Équipe de France n'a plus qu'un point de retard (39-38, 20'), tout reste à faire.

La pause n'a pas vraiment coupé l'élan des Suédoises, décidément irrésistibles ce soir. Céline Dumerc fait rapidement sa troisième faute, mais Skrela assure derrière l'arc avec 3 tirs primés de suite. Frida Eldebrink et ses partenaires lui répondent. La combat est rude et Dumerc est sanctionnée de sa quatrième faute, elle est contrainte de rejoindre le banc. Le coup est dur, mais les Bleues retrouvent leur agressivité et leur vitesse avec une Emilie Gomis affutée (56-52, 26'). La France est devant, Edwige Lawson et Isabelle Yacoubou alimentent la marque mais la Suède ne lâche pas (66-64, 30').

L'adresse des Suédoises ne faiblit pas à l'image d'Yderstrom, la France tente de réagir en servant Isabelle Yacoubou dans la raquette mais la pivot tricolore est bien tenue. Chaque ballon est un combat, Gaëlle Skrela est héroïque, le public pousse (72-72). La fin de match est irrespirable, Frida Eldebrink met un nouveau coup de poignard en réussissant un panier impossible. La France est menée 77 à 73 (77-73, 37'). Deux shoots énormes de Céline Dumerc permet à la France de prendre l'avantage 80 à 77 (38'). La capitaine tricolore en met un autre et la France mène de 5 points (83-78). Edwige Lawson ne tremble pas aux lancers (4/4). Malgré un trois-points de Key, la France est en demi-finale de son EuroBasket et se qualifie ainsi pour le Mondial 2014 en Turquit. Victoire 87-83.

Déclarations d'après-match :
Gaëlle Skrela : "Ça été le match le plus compliqué que l'on a joué depuis le début de la compétition, notamment en défense. Ce soir, nous avons montré que notre équipe ne lâchait rien et que nous avions du cœur et ça c'est vraiment important."

Pierre Vincent : "Je déplore un manque de respect de nos adversaires de la part des observateurs qui dévalorisent le niveau des équipes. Contre la Serbie nous avons fait un match énorme, la preuve les Serbes sont aujourd'hui en demi-finale de la compétition. La Suède a également été de la même manière dévaluée car cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas qualifiée à l'EuroBasket. Nous nous savions que la Suède était une équipe très dangereuse, car c'est d'abord une équipe très talentueuse. C'est un pays qui a dominé dans les catégories de jeunes et c'est donc normal qu'il domine aujourd'hui chez les A. Et enfin c'est une équipe très adroite qui jouait sans pression et était donc très dangereuse. Cette victoire a été très difficile mais cela va nous rendre plus fort je vous le garanti."

Résultats des quarts de finale
France - Suède : 87-83
Turquie - Biélorussie : 55-41
Espagne - République Tchèque : 75-58
Serbie - Italie : 85-79

Alors qu'elles avaient montré un visage bien triste face à la Lituanie et la Serbie, les Biélorusses ont montré ce soir qu'elles étaient bien de retour parmi le gratin européen. Les joueuses de l'Est ont bien plus que résisté à la tornade bleue, obligeant les Françaises a sortir le grand jeu. Sandrine Gruda est la première à s'y employer et met la France sur de bons rails. Les défenses sont imperméables, il est difficile de s'approcher du cercle même lorsque l'on s'appelle Isabelle Yacoubou (12-7, 10').

Les débats sont équilibrés, la pivot de la Biélorussie, Leuchanka est d'une efficacité redoutable. Heureusement, Diandra Tchatchouang n'hésite pas à prendre ses responsabilités et Isabelle Yacoubou est une nouvelle fois très active. La France mène alors 20 à 16 (16'). Le retour sur le parquet de Sandrine Gruda et un panier au buzzer de Céline Dumerc permettent aux troupes de Pierre Vincent de reprendre un peu ses distances au moment de rejoindre les vestiaires (26-20, 20').

Bien regroupée en défense, la Biélorussie force les Françaises à prendre leurs responsabilités. Si Endy Miyem et Diandra Tchatchouang n'ont pas encore calé la mire, Céline Dumerc et Sandrine Gruda n'hésitent pas à enfiler leur costume de patronnes. Sous leur impulsion, la France fait le premier break 34-23 (23'). L'adresse longue distance de Snytsina permet aux joueuses de l'Est de rester dans le match, mais le duo Gruda-Dumerc continue à faire très mal (31-35, 26'). Les 4e fautes d'Anufryienka et Leuchanka, ne semblent pas perturber les joueuses de Rimantas Grigas, mais la France est toujours devant (40-34, 28').

Dès l'entame du dernier acte, Sandrine Gruda inscrit deux paniers de suite et porte l'avance de la France à +15 (49-34) qui vient d'infliger un 13 à 0 aux Biélorrusses en l'espace de 5 minutes. Emilie Gomis n'est pas en reste et s'illustre à son tour en deux paniers coup sur coup. La France mène alors 53 à 36 (34'). Malgré le retour sur le parquet de Leuchanka, la France ne ralentit pas et Isabelle Yacoubou est bien servie (55-38). Les joueuses de l'Est ne s'en relèveront pas, la faute antisportive sifflée à Céline Dumerc n'y changera rien. La France empoche son sixième succès (58-50) en autant de matches et décrochent la 1ère place du groupe F.

Les joueuses de Pierre Vincent joueront leur quart de finale jeudi à Orchies face au quatrième de la poule E dont la dernière journée se joue demain à Lille.

Déclarations d'après-match
Endy Myem : "On connaissait la valeur de cette équipe Biélorusse donc on n’a pas été surprises. On savait qu’il fallait faire un bon match pour l’emporter et préparer la suite de la compétition. À présent, le plus dur commence car on n’a plus le droit de se louper, on est certes sur la bonne voie mais ça n’est pas fini et il faut qu’on continue à jouer avec le cœur. J’ai envie de dire que le principal adversaire pour les matchs restant c’est nous-même, il faut que l’on profite des trois jours de repos pour reprendre des forces et ensuite faire le job."

Emmeline Ndongue : "Durant 40 minutes, on n’a rien lâché et c’est important pour la suite de la compétition. On a su répondre présent défensivement, et il est important de savoir demander le changement quand on est fatiguée car on aura besoin de tout le monde pour la suite. Ce match-là doit nous servir et il faut qu’on s’en souvienne pour les matchs restants. On se sent bien et j’espère qu’on ne lâchera rien pour aller au bout."

Résultats du jour :
Serbie - République Tchèque : 75-59
Croatie - Grande Bretagne : 79-85
France - Biélorussie : 58-50

Classement groupe F
1- France (5v-0d)
2- Serbie (3v-2d)
3- Biélorussie (3v-2d)
4- République Tchèque (2v-3d)
5- Grande Bretagne (2v-3d)
6- Croatie (0v-5d)

C'est devenu une habitude, la France démarre pied au plancher. Ce soir au Vendéspace pour leur premier match du second tour, les Tricolores n'ont pas trainé à se mettre en rythme. Très appliquée à l'image d'une Emmeline Ndongue impeccable, la France prend rapidement le large. Ana Lelas tente bien d'organiser un semblant de résistance mais rien ne sourit aux Croates. Les Bleues comptent jusqu'à 17 points d'avance (23-6) dans le premier quart avant que la belle Misura ne réduise l'écart en réussissant deux lancers (23-10, 10').

Solidaires en défense et au rebond, les Françaises ne lâchent rien et se battent sur tous les ballons. Edwige Lawson retrouve ses jambes de juniors et dicte le tempo. Un tempo bien trop élevé pour les joueuses du drapeau à damier. La France déroule, et les nombreuses rotations proposées par Pierre Vincent n'entament en rien le niveau de jeu proposé par Diandra Tchatchouang et ses partenaires. A la mi-temps, la France mène 43 à 19.


En début de seconde mi-temps, les Croates et Ana Lelas profitent d'un relâchement des Françaises pour refaire une partie de leur retard. En 6 minutes, les joueuses des Balkans inscrivent 17 points, alors qu'elles en avaient inscrit que 19 lors de toute la première mi-temps. Pas de quoi cependant effrayer Isabelle Yacoubou et ses copines qui contrôlent parfaitement la situation (65-49, 30').

Dominatrices dans tous les secteurs du jeu (ou presque), Céline Dumerc et ses partenaires voient pourtant leur avance peu à peu diminuer. Mais la combativité d'Anaël Lardy, la défense d'Emmeline Ndongue et l'efficacité d'Edwige Lawson-Wade effacent les derniers espoirs croates. La France s'impose finalement 78 à 70 sur un dernier panier de Ciglar. Grâce à cette victoire, les Bleues sont assurées de participer aux quarts de finale de la compétition.

Déclarations d'après-match
Céline Dumerc : "Il y avait beaucoup d'application en première mi-temps. On a réussi à les faire déjouer. Elles n'avaient pas de solutions en attaque. Après, il y a eu un peu de relâchement, trop. C'est le quatrième match de suite où on creuse un gros écart. Et c'est parfois compliqué de rester concentré quand il y a tant d'écart."

Edwige Lawson : "Inconsciemment, il y a eu un petit relâchement. Mais avec la Croatie c'est comme ça. C'est une équipe capable de mettre des séries de tirs. La première mi-temps paraissait facile. Mais il faut rester vigilant, ne pas regarder le score. C'est à ne pas réitérer."

Résultats du jour :
République Tchèque - Grande Bretagne : 66-55
Serbie - Biélorussie : 54-48
France - Croatie : 78-70

Classement groupe F
1- France (3v-0d)
2- Biélorussie (2v-1d)
3- République Tchèque (2v-1d)
4- Grande Bretagne (1v-2d)
5- Serbie (1v-2d)
6- Croatie (0v-3d)

Sous l'impulsion d'une Emilie Gomis pleine de jus, l'Equipe de France a débuté la rencontre tambour battant. Mais rapidement la fébrilité s'est faite sentir. Dominatrices au rebond, les Françaises continuent la course en tête, mais leur maladresse aux shoots (5/15) les empêche de distancer les Lettones. 15 à 7 la fin du premier quart-temps.

Petit à petit les Françaises ont trouvé leurs marques dans la chaude ambiance d'une Arena Loire bien remplie. Anaël Lardy fait preuve de réussite et inscrit quatre points de suite. La France domine mais ne parvient pas à distancer la Lettonie. Bourreau des Bleues en 2011, Elina Babkina marque ses premiers points après 16 minutes de jeu. A la mi-temps le score est de 33 à 19 en faveur des Tricolores.


En trouvant à trois reprises Isabelle Yacoubou prêt du cercle (11 points en 4'), l'écart augmente rapidement (46-22, 24'). Les Lettones paraissent bien démunie face aux centimètres tricolores, Jakobsone et Babkina tentent pourtant de limiter la casse. Les pertes de balles et les approximations tricolores permettent à la Lettonie de rester dans le match avant qu'Emilie Gomis redonne un peu d'air à ses partenaires.

De retour sur le parquet et associée à Sandrine Gruda dans la raquette, Isabelle Yacoubou continue son chantier offensif et s'illustre aussi en réalisant un magnifique contre qui fait lever les 5000 spectateurs de l'Arena Loire. Les Lettones n'ont plus de solution et se heurte au mur bleu. Après le passage dévastateur de la pivot tricolore, la France mène 56 à 35. Les Baltes ne s'en relèveront pas.

France bat Lettonie : 62-39

Déclarations d'après-match :
Edwige Lawson-Wade : "On était un peu anxieuse mais en même temps, on avait hâte que ça commence. On se méfiait de Lettonie, même si ça n'est pas non plus la Turquie. C'était bien d'avoir ce match pour se mettre dans la compétition. On sait que le premier match, qu'on le gagne ou qu'on le perde, ça ne veut rien dire pour la suite. Mais ça va nous mettre en confiance. On ne voulait pas qu'elles aillent au lay up et nos grandes ont été bien présentes. On a eu quelques contres spectaculaires. La consigne numéro 1, c'était qu'elles n'aillent pas shooter sous le panier parce qu'elles ont des arrières très agressives. On a très bien fait ça en défense. On savait qu'elles n'avaient pas de vraies postes 5 ni de vraies intérieures. Rien qu'ISa, en une mi-temps, elle peut détruire toute une équipe à elle toute seule. Là on avait juste à la gaver de ballons et elle a été productive. Notre jeu intérieur va être dominant, surtout sur des équipes comme ça, qui sont plus petites à l'intérieur."

Isabelle Yacoubou : "Après l'impatience, il y avait beaucoup d'excitation. Le public était présent et donc forcément, on a été extrêmement émue. Ça s'est traduit dans mon début de match avec deux fautes offensives rapidement. Mais je suis une joueuse de haut-niveau et il faut que je m'ajuste et que je me reconcentre directement. Mais c'est frustrant de passer la première mi-temps sur le banc. Le jeu intérieur est la force de notre équipe. Tous les matches ne seront pas comme ça. Mais là on savait que l'on pouvait appuyer dedans donc on en a profité. Pour nous, c'est plus facile quand on est porté par le public. Ce soir, c'était magique. J'ai hâte d'être à demain pour revivre ça avec plus de monde, plus de bruit. Je veux juste que ça ne s'arrête jamais."

Endene Myem : "On attendait cette rencontre avec impatience, enfin entrer dans la compétition, et mis à part un petit moment de flottement notamment défensif. On a su répondre présente, faire ce que l’on devait pour l’emporter, à présent la compétition est lancée, il faut continuer."

Emeline Ndongue : "On commence bien la compétition avec une belle victoire pour marquer notre présence. On a connu quelques oublis défensifs qui doivent nous servir pour rester vigilants pour la suite de la compétition, ce soir ce n’est que la première étape. Il ne faut pas oublier de remercier le public qui a bien répondu."

Sandrine Gruda : "Ca fait plaisir de débuter par une victoire, et de réussir à s’amuser sur le terrain. Ce soir, toutes les filles ont pu apporter. Il nous reste encore 8 étapes pour atteindre notre objectif, et avec un public comme ce soir, ça aide énormément."

Pierre Vincent : "La journée a été longue, l’attente a été très très longue. Nous avions hâte de commencer. C’est une situation pas facile à gérer. Nous devions bien comprendre notre adversaire pour bien défendre. Ce que nous avons fait ce soir même si on a commis des erreurs en début de rencontre. La Lettonie est un grand pays de shooteuses, et nous avons montré qu’il était compliqué de nous mettre des paniers. Ce soir on fait 0/4 à trois-points, et on a gagné ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Maintenant nous allons pouvoir passer à la suite et prendre match par match."