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Equipe de France masculine

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"A +20 nous avons perdu notre concentration"

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Que retenez-vous du match. Le résultat ou le quatrième quart-temps manqué ?
La victoire. C’est vrai que le dernier quart-temps n’était pas très potable. On les laisse revenir dans le match mais on gère les derniers moments. Nous avons perdu des balles de merde, tout simplement. Derrière ils en profitent pour partir en contre-attaque. C’est une vraie équipe de basket. Ils ont perdu de peu contre le Nigeria et ont fait une très bonne mi-temps contre l’Argentine. A +20 nous avons perdu notre concentration mais on fait le boulot à la fin. La deuxième place est quasiment assurée. Maintenant il faut finir avec le sourire et mercredi un nouveau championnat commence.
Comment avez-vous abordé un match où le banc savait qu’il allait être responsabilisé ?
Avec Florent Pietrus blessé je savais que j’allais plus jouer au poste 4. J’ai tenté d’apporter mon énergie. J’essaye de retrouver mon rythme. Au début ça allait mais ensuite cela s’est moins bien passé. C’est compliqué quand tu ne joues pas pendant deux matches parce que les entraînements sont limités. Il faut faire des choses sur le côté : courir, faire de la musculation. J’espère être plus efficace lundi contre le Nigeria.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Yakhouba Diawara fait partie des joueurs du banc responsabilisés face à la Tunisie et qui le seront sans doute à nouveau lundi contre le Nigeria.

L’essentiel est fait

Corps: 

La jurisprudence Liban est dans toutes les têtes au moment de débuter la rencontre face à la Tunisie. Au Japon, lors du Mondial 2006 la France avait baissé pavillon à la surprise générale face aux modestes libanais. Il y a deux ans, lors de la même compétition, la Nouvelle-Zélande avait envoyé les Bleus dans la gueule de l’ogre turc en huitièmes de finale. Pas question donc de se laisser griser par les victoires sur l’Argentine et la Lituanie. Les débuts de match des champions d’Afrique contre les Etats-Unis et surtout contre les Argentins (+14 après dix minutes !) devaient servir d’ultimes avertissements.

Et les cadres de l’Equipe de France se sont rapidement assuré qu’aucun impair ne serait commis. Au premier quart-temps, Nicolas Batum a ainsi usé de son incroyable envergure pour dominer au rebond et lancer des contre-attaques (16-8, 8e). Juste avant la pause, c’est Tony Parker tout en maîtrise qui gavait de ballons Kevin Seraphin près du cercle (35-27). Entre-temps la Tunisie aura cependant démontré que si elle était écrasée dans les airs, elle possédait quelques arguments au sol. Makram Ben Romdhane bénéficie d’une exposition limitée à l’Etoile Sportive du Sahel mais pourrait faire de vrais dégâts dans les raquettes de Pro A. Sa puissance et sa technique lui ont permis de briller et de maintenir son équipe à flot (23-22, 12e, 43-33, 24e).

Au point, et c’est sans doute le regret de Vincent Collet, qu’il faudra renvoyer sur le parquet Tony Parker dans le quatrième quart-temps alors que le meneur des Spurs semblait avoir fait la différence. En pénétration, à trois-points, Parker a confirmé qu’il avait retrouvé l’essentiel de ses moyens. Avec une facilité déconcertante il s’est ainsi fendu de 13 unités en 10 minutes. De quoi faire le trou (60-43) et ouvrir à nouveau le banc.

Quand Parker se rassoit, Vincent Collet n’a aucune intention de le remettre en jeu. Il sera pourtant obligé de le faire. La France multiplie les balles perdues face à la zone et le shooteur Mohamed Hadidane (20 pts en 14’) est à la base d’un 4-14. Les temps-morts n’y feront rien, les Bleus ont perdu leur rythme et le gigantesque Salah Mejri (2,17 m) se met au diapason de ses arrières. La Tunisie reviendra même à -4 sur un ultime tir primé. Les Bleus s’en sortent sans dommage mais elle aura besoin d’un banc plus productif, d’un rebond plus solide (16 rebonds offensifs concédés) et d’une plus grande concentration (20 balles perdues) lorsque les matches couperets débuteront.

 

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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré l’horaire matinal et face à l’adversaire le plus faible de la poule, la France poursuit sa série victorieuse (73-69). Mais un dernier quart-temps raté lui a inutilement compliqué la tâche.

"Je me sens très bien dans ce groupe"

Corps: 
Mickaël Gélabale
"Je suis un peu inquiet pour la suite. On savait que les trois premiers matches étaient face à de grosses nations. Maintenant il faut faire un travail sur nous pour afficher la même concentration et le même état d’esprit. Il ne faut pas se disperser. Moi je ne vais lâcher personne pour qu’on garde notre enthousiasme. Avant l’hymne national je saute dans tous les sens pour que tout le monde soit prêt. Je veux gagner la médaille d’or de chest bump aux Jeux. J’ai entendu que Vincent Collet a dit que je suis le baromètre de l’équipe et de son jeu de passe. Quand je suis ouvert derrière la ligne, que la balle m’arrive et que je rentre mes shoots, ça fait du bien à l’équipe. Depuis mon retour en 2010 je me sens très bien dans ce groupe. Je suis à ma place et je sais ce que le coach attend de moi. On a toujours besoin de moi dans le corner pour scorer à trois-points. Aujourd’hui par exemple nous avons très bien alterné entre le jeu intérieur et le tir extérieur."
Tony Parker
"J’ai besoin d’avoir mes jambes pour battre mon défenseur, pour shooter. C’est frustrant mais je sais qu’il faut que je sois patient même si ce sont les Jeux et que tu as envie d’être performant. Face à leur attaque de zone nous avons bien joué. Depuis que Vincent Collet est en Equipe de France nous n’avons plus trop de problèmes, les équipes ne peuvent pas nous proposer 40 minutes de zone.  On trouve des solutions. Boris Diaw c’est notre meneur depuis la tête de raquette et nos shooteurs, Nando, Mickaël, Nico mettent leurs tirs. L’alternance est vraiment intéressante et quand Boris joue comme aujourd’hui, on peut aller loin. Mettre des paniers faciles près du cercle, ça change tout. Cette victoire est très importante, notre objectif est de terminer deuxième pour ne pas être dans la même partie de tableau que les Américains. A nous de rester concentrés face aux petits."
Vincent Collet
"Nous avons effectué un réveil musculaire à 6h10 en bas de l’immeuble du village olympique. Dès 7h20 nous étions arrivés à la salle, à pied. Les joueurs ont vite commencé à shooter et je les ai trouvés très bien. Aujourd’hui Tony Parker était en jambes. Il m’avait dit après l’Argentine que s’il avait un peu forcé c’est qu’il se sentait mieux et il était seulement frustré d’avoir raté les tirs. Il commence à retrouver du peps et du jus. Je suis aussi très content de l’apport de Boris Diaw qui a apporté beaucoup de passes, de création et du scoring à la fin. J’ai l’impression que d’avoir raté ses premières possessions l’a énervé. Nous avons eu aussi de très bonnes séquences en fin de troisième quart-temps avec de la fluidité en attaque. Maintenant il faut gagner en consistance même si c’est la défense qui peut nous permettre d’atteindre nos objectifs. Concernant Florent Pietrus nous avons peur qu'il ait le nez cassé. Après il faut voir s'il y a déplacement ou pas. Si tout va bien il pourrait éventuellement rejouer avec une protection. Mais c'est trop tôt pour le dire. Le banc a été peu sollicité et pour ce match charnière nous avons réduit la rotation. Les remplaçant auront d'autres occasions de s'exprimer et notamment dès samedi, c'est le principe d'un tournoi."
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Equipe de France masculine
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-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Août 2012
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Chapeau: 
Mickaël Gélabale, Tony Parker et Vincent Collet reviennent sur le succès tricolore face à la Lituanie. La seule fausse note de la soirée est le probable nez cassé de Florent Pietrus.

"On ne va pas s’asseoir sur un pouf"

Corps: 
Comment avez-vous défendu le pick n’roll lituanien, la base de leur jeu offensif ?

Il nous a fait mal par séquence. Quand nous sommes agressifs, que nous sortons avec les bras, que nous avons une activité intéressante, ça rend les choses plus difficiles. Nous avons tenté de défendre en couverture plutôt que de sortir. Ça a bien marché. Ensuite nous avons rechangé. Contre des joueurs de la qualité de Jasikevicius et Kalnietis on ne peut pas faire la même chose tout le match parce qu’ils finissent toujours pas s’adapter. L’alternance a fait qu’à un moment ils ont perdu de leur efficacité.

Que s’est-il passé lors du deuxième quart-temps ?

Le basket est un sport de momentum. Nous avons eu un coup de moins bien dans le deuxième quart-temps mais l’équipe qui gagne c’est celle qui résiste, qui ne panique pas et qui garde confiance dans son basket. A la mi-temps on s’est dit qu’il fallait remettre un peu de peps dans notre jeu et ensuite cela a eu un effet boule de neige.

A quel point la montée en puissance de Nicolas Batum et Tony Parker est-elle importante pour les Bleus ?

C’est super. Au début de match un panier facile par ci, un panier facile par là, ça donne une certaine euphorie. Quand on met des dunks c’est soudain beaucoup plus facile de jouer parce que ça donne confiance. Ensuite des ouvertures sont trouvées par Boris Diaw. On connaît la valeur de Tony et Nico et ce qu’ils doivent produire pour qu’on arrive à nos fins.

Estimez-vous que vous avez rempli votre contrat après trois matches ?

Ça ne se joue pas sur trois matches mais sur la continuité. On ne va pas s’asseoir sur un pouf en pensant que tout est fait. Demain c’est vidéo pour voir ce qu’on a mal fait. La Tunisie a gêné les Américains en première mi-temps, le Nigeria a battu la Grèce au TQO donc il faut rester concentrés.
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Equipe de France masculine
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Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Août 2012
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Chapeau: 
Auteur d'un match très solide défensivement, Ronny Turiaf (6 pts, 10 rbds, 2 blks) nous explique les clés de la stratégie des Bleus pour perturber l'attaque de la Lituanie et veut rester prudent pour la suite du tournoi.

Les Bleus tout en maîtrise

Corps: 
En découvrant le tirage au sort des Jeux il y a quelques mois, Vincent Collet savait pertinemment que voir ses troupes afficher un bilan de 0-3 au terme du troisième jour était un scénario catastrophe mais pas totalement inenvisageable. Au soir du 2 août, il est donc soulagé et ravi que la France soit confortablement installée à la deuxième place de sa poule en ayant pris le dessus sur ses deux concurrents directs à la conquête de la deuxième place.
La Lituanie n’a pas la réputation de dureté défensive de la plupart des équipes européennes et dès l’aube elle a été rapidement punie par les Bleus et Tony Parker. Le meneur des Spurs l’avait annoncé, il allait monter en puissance au fil du tournoi. Confirmation jeudi matin avec cinq premières minutes impressionnantes où il sème la panique dans la défense adverse, créant des décalages pour ses coéquipiers ou allant conclure lui-même. En défense les grands sortent très haut et se montrent agressifs sur les pick n’roll, la marque de fabrique des Baltes. Seuls quelques lancers-francs abandonnés en cours de route viennent ternir ce beau tableau (20-11).
Mais la démonstration ne va pas durer. La Lituanie adapte sa défense à grands coups de zone et surtout elle trouve sa vitesse de croisière en attaque. La balle voyage plus vite, l’ancêtre Sarunas Jasikevicius place ses troupes et l’ancien de Duke Martynas Pocius se lance dans un petit festival personnel alternant attaque du cercle et tirs de loin (13 pts à 5/5 en 5 minutes). Le scénario rappelle étrangement celui du Mondial 2010 où après dix minutes de rêve, la France avait sombré. Les Baltes alignent un inquiétant 19-32. La bonne nouvelle matinale est cependant le rythme retrouvé du duo Parker-Batum (28 pts à la pause)
Au retour des vestiaires le public de l’Olympic Arena va découvrir une Equipe de France fidèle à ses standards défensifs. La pression et l’agressivité sont au rendez-vous et perturbent les timings de passes de Lituaniens qui, sortis de leur zone de confort, peinent à trouver des positions propres. Résultat des courses 1/11 en six minutes. Offensivement les Bleus gagnent en fluidité grâce à son deuxième meneur dans la peinture, Boris Diaw. Le capitaine ne se contente pas de pourrir la vie du danger Linas Kleiza, il distribue les caviars depuis le poste haut ou va conclure près du cercle. A la faveur d’un 20-9 dans le quart-temps, la France a fermement repris le contrôle de la situation.
Et elle ne va plus lâcher sa proie. La bataille du rebond est gagnée et offre des possibilités de jeu de transition à un Nicolas Batum de nouveau aérien. Sur jeu placé Tony Parker survole les débats et Nando De Colo se met au diapason avec quelques tirs extérieurs bien sentis tandis que Mickaël Gélabale est toujours aussi précis. Les Bleus enfoncent le clou avec un 11-2 qui met en valeur toutes leurs qualités athlétiques. Contres, alley-oops, dunks, tout le répertoire est passé en revue. Simas Jasaitis tentera bien de ramener les siens à 6,75 m mais Parker maîtrise trop son sujet. La France s’impose 82-74. Si les Etats-Unis ne commettent pas d’impairs et que les vice-champions d’Europe font preuve de sérieux pour leur tournée africaine (Tunisie, Nigeria), la deuxième place leur tend les bras.
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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Août 2012
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Chapeau: 
L’Equipe de France a remporté un deuxième succès capital dans le tournoi olympique. En dominant la Lituanie 82-74 au terme d’une superbe deuxième mi-temps, elle se rapproche un peu plus de la deuxième place de la poule.

"Les critiques je m'en fous"

Corps: 
Nicolas Batum
On sait à quel point la deuxième place est importante dans l’optique des quarts de finale. Donc on va fêter ça jusqu’à 23h59 avant de passer à la Lituanie à minuit… Les critiques des médias américains me concernant après le premier match ? Je ne les ai pas lues. Mais je le sais. Tout le monde est passé par là. Je m’en fous. Quand j’ai été drafté j’étais trop jeune. Quand je suis parti en NBA je n’étais pas assez bon. Quand je signe mon contrat je ne le mérite pas. Je sais qui je suis et ce que je peux faire.

Boris Diaw
"Mettre une grosse pression défensive, c’est ce qui était demandé. Nous avions surtout soif de victoire dans l’optique des quarts de finale. L’adresse était aussi en hausse mais nous avions tout de même plus d’espaces que contre les Américains qui revenaient très vite en défense. La deuxième place ne se joue pas que face à la Lituanie puisqu’il restera deux matches derrière. Mais si nous avions perdu ce soir cela aurait été une autre paire de manches, un match à la vie à la mort contre la Lituanie. Maintenant il faut juste mettre le réveil vers 6h00 mais c’est pour la bonne cause."

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Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mercredi, 1. Août 2012
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Le capitaine Boris Diaw et Nicolas Batum reviennent en quelques mots sur un succès qui pourrait s'avérer crucial pour la suite de la compétition.

"Les joueurs ont laissé leur cœur sur le parquet"

Corps: 
Quelle était la clé de votre victoire ce soir ?
Ce qui était important c’était de démarrer ces Jeux Olympiques. Ce qui m’avait marqué lors des premiers matches c’est l’intensité, la détermination, l’engagement de toutes les équipes. Il fallait rentrer dans ces Jeux et nous l’avons fait de la plus belle des manières, même si nous avons encore plein de choses à corriger. Il fallait surtout se transcender dans le domaine défensif et au rebond. Nos ailiers en prennent 17. Et ils peuvent le faire quand ils sont concentrés. Maintenant il faut enfoncer le clou car on a vu aujourd’hui une Lituanie régénérée.
De l’envie, de la rage, était-ce ce que vous n’aviez pas vu dimanche ?
Exactement. Dans mon briefing j’ai parlé de l’action de Nocioni qui passe par-dessus une table pour sauver un ballon face à la Lituanie. Contre les Etats-Unis, l’adversaire ne s’y prêtait pas, un adversaire qui fait rêver et fantasmer. Surtout 36 heures après la cérémonie, nous n’avions pas basculé dans la compétition. Ce soir les joueurs ont laissé leur cœur sur le parquet. C’est le plus important. Nous nous posions trop de questions, nous étions trop attentistes alors que dans ces situations il vaut mieux ne pas calculer et tout donner.
Quelle est la signification de cette victoire pour la suite ?
C’est un premier pas mais en cas de défaite contre la Lituanie nous pourrions potentiellement abandonner la deuxième place à l’Argentine. Ce match était forcément très important mais les autres le seront tout autant. Simplement nous avons notre objectif dans les mains, à nous de ne pas le relâcher.
Vous affrontez la Lituanie à 9h00 du matin jeudi. Que cela vous inspire-t-il ?
Nous en avons déjà parlé dans le vestiaire et avons mis les choses au point. Nous allons commencer par nous lever tôt dès demain pour être fatigué le soir avec un couvre-feu improvisé et ensuite un réveil musculaire. Les filles vont tester pour nous et on verra l’efficacité du système. Mais c’est une inconnue bien entendu.
Qu’avez-vous pensé de la performance de Tony Parker ?
Ce qui m’a fait plaisir c’est son investissement défensif. Nous avions deux plans, l’un contre Ginobili, l’autre contre Prigioni. Et Tony a fait des efforts défensifs exceptionnels, de même que Yannick Bokolo quand il l’a relayé. Bien sûr je souhaite qu’il retrouve de l’adresse et lui aussi mais ce n’est pas le fait d’en parler qui va l’aider. Il est gêné mais chaque jour qui passe va nous aider.
L’autre point positif sont les positions de tir trouvées par Mickaël Gélabale…
C’est un joueur qui ne mange pas la balle. Il a besoin qu’elle circule. On sait que c’est un shooteur de très haut niveau. Il est comme un baromètre de notre jeu. Quand notre jeu de passe est bon on trouve des positions pour Mike. Le point positif c’est que nous avons fait 17 passes décisives. Globalement la circulation de balle a été bien meilleure que dimanche.
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Equipe de France masculine
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Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Juillet 2012
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L'entraîneur des Bleus, Vincent Collet, s'est réjoui du jeu de passe de ses troupes mais également de leur engagement lors de la victoire sur l'Argentine.

Le gros match au bon moment

Corps: 
Bien évidemment jouer les Américains en ouverture des Jeux tenait de la mission impossible mais les joueurs français comme le staff technique ne pouvaient cacher une certaine déception quant à la résistance proposée dimanche. C’est donc avec un esprit de revanche que les Bleus ont abordé leur deuxième rendez-vous olympique face aux vainqueurs de la médaille d’or en 2004, à Athènes.

Les Argentins brûlent leurs derniers feux cette année avec un cinq majeur qui affiche plus de 32 ans de moyenne d’âge. Une partie de ces joueurs évolue ensemble depuis plus de 10 ans et la triplette Nocioni-Ginobili-Scola était déjà de la finale du Mondial en 2002. Cette génération a multiplié les podiums internationaux et malgré un manque évident de rotations de qualité, elle a démontré lors de la première journée, après une démonstration de jeu collectif contre la Lituanie (102-79), qu’elle en avait encore sous les semelles.

Mais mardi soir, elle a trouvé sur son chemin une Equipe de France à la dureté défensive sans commune mesure avec celle des Baltes. A l’image d’un Ronny Turiaf qui met toute son énergie pour rendre la vie difficile à Luis Scola, les Bleus se montrent déterminés dans les duels et enrayent la belle machine albiceleste. En attaque les Bleus retrouvent un Nicolas Batum percutant. L’ailier des Blazers se montre agressif vers le cercle, adroit de loin et lorsque Boris Diaw inscrit un tir extérieur à quelques secondes de la fin du premier quart-temps, l’écart est conséquent : 19-10.

Mais ce premier acte va finalement s’avérer assez frustrant. Un 12-3 argentin équilibre les débats et après qu’un excellent passage de Kevin Séraphin des deux côtés du terrain ait permis à la France de refaire un break (28-22, 16e), les fautes et quelques balles perdues annulent rapidement cet avantage (32-29 à la pause).

Les fautes vont d’ailleurs jouer un rôle non négligeable dans la gestion de l’effectif par Vincent Collet. Ses titulaires à l’intérieur se retrouvent cloués au banc de touche, bientôt rejoints par Kevin Séraphin. La roublardise de Ginobili fait son œuvre et malgré l’adresse de Nando De Colo et Mickaël Gélabale les Bleus ne parviennent pas à construire un matelas confortable. Ils sont cependant rassurés par la capacité d’Ali Traore à sortir du banc et à se montrer immédiatement efficace. La tension monte irrémédiablement et à l’approche du money-time le suspense est total (55-53).

Il en sera ainsi jusqu’au bout entre deux formations qui lorgnent ouvertement vers la deuxième place de la poule dans l’optique des quarts de finale. Et en vétéran des compétitions internationales, Tony Parker connait l’importance de ces rencontres. Alors que ses coéquipiers ont maintenu les Bleus en tête grâce à une défense intraitable et une réussite extérieure convaincante, le meneur des Spurs va contribuer par ses pénétrations incessantes à faire la différence. Si le cercle refuse toujours ses tirs de loin, Parker continue de se battre avec une condition physique loin d’être optimale. Il provoque les fautes sans relâche, signe une de ses conclusions magiques en déséquilibre et à une minute du buzzer envoie Séraphin au alley-oop. La France s’impose 71-64, une victoire qui lui permettra d'aborder avec plus de confiance et d'assurance le rendez-vous avec la Lituanie, jeudi à 9h00, heure locale.
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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Juillet 2012
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Chapeau: 
L’Equipe de France a réalisé une performance collective splendide pour battre l’Argentine 71-64 et se positionner idéalement dans la chasse aux quarts de finale.

Une pensée pour Thierry Rupert

Corps: 
Nando De Colo
"Nous arrivons à les tenir en début de match en respectant bien les consignes. Mais au fil du match la fatigue et leur intensité physique font qu’ils nous poussent à l’erreur et nous sanctionnent immédiatement. Quand ils commencent à rentrer leurs tirs extérieurs ça devient très compliqué. Ils n’ont pas besoin de cinq joueurs pour aller au rebond et pendant ce temps les autres jouent la carotte. Ça va tellement vite que l’on s’est fait avoir plusieurs fois. Le plus important maintenant c’est de se concentrer sur l’Argentine."

Florent Pietrus
"Sur le plan physique c’est impressionnant. Ils nous poussent à nous précipiter, à faire de mauvais choix. C’est ce qu’il recherche, récupérer le ballon et courir le plus vite possible. Le tir à trois-points nous a fait défaut mais nous n’aurons pas tout le temps des jours sans adresse. Il y a quand même des choses à retenir, notamment au premier quart-temps."

Ronny Turiaf
"Dès que nous avons eu un petit creux ils ont su rentrer leurs tirs et on passe de -1 à -7 en quelques secondes au début du deuxième quart-temps. C’est ce qui fait leur force avec leur intensité et le fait que lorsqu’il remplace un joueur, celui qui rentre est tout aussi fort. Nous nous sommes battus mais ce n’était pas assez. J’ai quand même pris du plaisir à jouer ce match si attendu. Mais il faut savoir relativiser… ce n’est que du basket. Un ami se bat aujourd’hui pour la vie. Je pense en ce moment très fort à la famille de Thierry Rupert (international à 18 reprises et coéquipier de Ronny Turiaf avec les Bleus lors de l’Euro 2003 en Suède)."
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Equipe de France masculine
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-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
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Nando De Colo, Florent Pietrus et Ronny Turiaf reviennent sur la rencontre perdue face aux Etats-Unis. Et le pivot des Bleus en profite pour apporter son soutien à la famille de l'ancien international Thierry Rupert, victime de graves problèmes cardiaques.

"On pouvait faire mieux"

Corps: 
Son sentiment sur la physionomie du match

"Je suis déçu parce que je pense que l’on pouvait faire mieux. Nous n’avons clairement pas fait le meilleur match que l’on pouvait faire contre eux. Maintenant ce sont les Américains et certaines des choses qui se sont passées étaient prévisibles notamment la vitesse de leurs enchaînements. Ensuite on peut être plus adroits, même contre les Américains. Une dizaine de tirs sont complètement ouverts et, en première mi-temps particulièrement, si nous en mettons deux de plus, avec quelques lancers-francs nous ne sommes qu’à 7-8 points d’écart. Et ce n’est plus pareil. Jusque là nous avions respecté notre structure défensive avec d’excellents ajustements. Malheureusement il faut alimenter la marque de l’autre côté."

Les enseignements de la rencontre

"Je n’ai pas l’habitude d’être rassuré quand je perds 27 points. Mais il faut se servir de ce soir pour avancer. L’adresse est une chose mais il y a aussi des consignes qu’on ne respecte pas. Je ne considère pas comme normal de concéder 10 rebonds offensifs dans le premier quart-temps alors que c’est un point sur lequel nous avons insisté. Ensuite quand nous décrochons, c’est aussi parce que nous sortons de nos systèmes alors qu’il est déjà difficile, face à leur pression défensive, de bien exécuter ce qu’on doit faire. Quand on a voulu inventer des choses nos actions individuelles étaient vouées à l’échec. Et ça ne passera pas beaucoup plus contre la Lituanie et l’Argentine."

L’importance de l’écart final

"C’est plus que ce que je souhaitais. Et notre non réussite y est pour beaucoup. J’espérais 15 et sans être trop gourmand à 5/22 à trois-points au lieu de 2/22 et trois lancers-francs de plus, j’aurais été dans les clous. C’est aussi simple que ça."
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L'entraîneur de l'Equipe de France, Vincent Collet, livre ses impressions sur la première sortie de ses troupes lors des Jeux Olympiques.

Un autre monde

Corps: 
20 ans après la magie opère toujours. Sans doute plus sur des joueurs habitués à affronter au quotidien les stars NBA. Mais l’effervescence dans la tribune de presse et chez les photographes, le crépitement des flashes dans les tribunes confirment que le basket américain continue de faire rêver. Pour les Bleus pas de complexe à nourrir. Dans le cinq de départ quatre tricolores évoluent outre-Atlantique (Parker, Batum, Diaw, Turiaf) et le cinquième a déjà connu la grande Ligue (Gélabale). 
Cette expérience n’est pas de trop pour gérer l’effrayante pression défensive des Américains. Les Bleus sont souvent repoussés très loin du cercle et chaque balle perdue est immédiatement sanctionnée d’un panier facile (6-13). Mais le pari de laisser les Etats-Unis tirer extérieur va s’avérer payant pendant de longues minutes. Coach K aligne très rapidement son cinq le plus athlétique avec Carmelo Anthony et LeBron James comme intérieurs par défaut. Après un certain flottement dans la mise en place de son jeu la France retrouve du rythme avec un Tony Parker soulagé de la montée de balle par Nando De Colo et qui en profite pour se servir des écrans et alimenter la marque en scorant ou en servant Ronny Turiaf sous le cercle.
Les Bleus restent à distance respectable et lorsque Yannick Bokolo fait mouche à trois-points au buzzer du premier quart-temps, on se prend à rêver (21-22). Mais le système a ses limites, particulièrement face à un extraterrestre comme Kevin Durant. Au Mondial en Turquie il y a deux ans, le meilleur marqueur NBA avait écoeuré ses adversaires et mené une équipe B au titre. Et malgré la qualité des joueurs qui l’entoure c’est à nouveau lui qui a fait la plus forte impression pour le début du tournoi olympique. Difficile en effet de défendre sur un ailier d’un tel gabarit à l’adresse extérieure diabolique. Quand la star du Thunder commence à enfiler les paniers comme des perles, les Français décrochent irrémédiablement.
Un 0-11 en deux minutes en début de deuxième quart-temps change la physionomie du match d’autant plus que les Bleus abandonnent trop de rebonds offensifs et ne parviennent pas à rentrer leurs tirs à trois-points. Nicolas Batum et Nando De Colo sont en souffrance (2 pts à 0/6 à la pause) tandis que Mickaël Gélabale est depuis longtemps sur le banc, pénalisé par les fautes. Autant de facteurs qui expliquent que les Bleus ne peuvent rivaliser (36-52). 
Durant poursuit son festival, James est partout à la fois et Kobe Bryant se mêle à la fête au retour des vestiaires. La barre des 20 points d’écart  est rapidement atteinte. La seule incertitude désormais réside dans l’écart final. Mike Krzyzewski fait donner son banc où figure le dernier numéro un de la draft, Anthony Davis. Vincent Collet en profite de son côté pour remettre dans le bain Ali Traore. Sa blessure au genou n’est visiblement plus qu’un mauvais souvenir et le pivot de Kuban enchaîne les mouvements réussis dos au panier. Mais il en faudrait bien plus pour perturber la machine de guerre américaine qui s'impose 98-71.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Pour son entrée dans le tournoi olympique l’Equipe de France a été largement dominée par les grandissimes favoris pour la médaille d’or, les Etats-Unis (98-71).

"Je ne veux pas de photos. Je veux une médaille"

Corps: 
Avez-vous une idée du nombre de photos que vous avez prises depuis votre arrivée au village olympique ?

Je ne compte plus. Je pense que j’ai battu un record du Monde. Je le fais d’autant plus facilement que ce sont souvent des athlètes du monde entier qui le demandent. Les meilleurs dans leur discipline. Ça fait plaisir, c’est un truc de malade.

Et vous, avez-vous trouvé quelqu’un à qui demander une photo ?

Je ne veux pas de photos moi. Je veux une médaille.

Quel était votre sentiment en pénétrant sur le stade olympique ?

Je me suis dit : enfin ! Tout le monde m’avait tellement parlé de ce moment, de l’entrée dans le stade. J’étais vraiment heureux de vivre cette expérience et encore plus avec ce groupe-là, avec des gens qui l’attendaient depuis si longtemps comme Boris, Flo, Ronny. C’était unique. Il n’y a pas grand-chose à dire, juste se taire et regarder. Même si la NBA m’a fait vivre de grandes choses, pénétrer dans un stade olympique reste impressionnant.

Êtes-vous frustré de ne pas débuter le tournoi au mieux de votre forme ?

Bien sûr. Mais il faut faire avec. A cause de mon œil et de mon épaule je suis loin d’être à 100%. Mais c’est ainsi. Il faut jouer et on va voir ce que ça va donner. J’espère que mon état de forme va progresser au fil des matches.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
A la sortie de l’entraînement des Bleus, une bénévole demande une photo souvenir à Tony Parker. Le quotidien de la star de l’Equipe de France qui, même diminué physiquement, n’en reste pas moins ambitieux.

"Tout reste à faire"

Corps: 
Caméra au poing on vous a vu filmer la cérémonie, un long métrage en préparation ?

Pour les connaisseurs j’ai 17 Go de film uniquement sur la cérémonie. J’aurais pu faire un "On the road to London" juste sur la soirée d’hier.

Est-ce la plus grande émotion de votre carrière, comparable à un titre par exemple ?

Non parce qu’on n’a pas gagné (il éclate de rire). C’est le début de l’aventure. Si on faisait un mauvais tournoi maintenant je ne serais pas pleinement satisfait. Donc tout reste à faire. Mais l’émotion était là bien évidemment. 

A quel point êtes-vous redevenus des adolescents pendant les quelques heures de la cérémonie ?

On a surtout vu que l’équipe française était la moins disciplinée de tous les Jeux. On s’est rendu compte que tout le monde marchait au pas en rang de 10 pendant qu’on courait dans tous les sens. Bien Français. Et les basketteurs, et les basketteuses qui ne donnent pas leur part au chien, contribuent à mettre de l’ambiance.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Comme tous ses coéquipiers, le capitaine Boris Diaw a savouré la cérémonie d’ouverture vendredi soir. Avant que le sportif ne reprenne le dessus, il revient sur ce grand moment d’émotion.

"Nous sommes le petit contre l’ogre"

Corps: 
Comment fait-on pour passer d’un pic émotionnel aussi fort que celui de la cérémonie d’ouverture à un simple entraînement dans une lointaine banlieue londonienne ?

C’est vrai que ce n’est pas facile. Mais je trouve que nous avons bien basculé. Malheureusement nous n’avons pas fait assez de séances comme celle-ci.

A quelle heure avez-vous pu trouver le sommeil ?

(il sourit) Tard… très tard. Mais nous aurons le temps de dormir après les Jeux et cela ne change pas beaucoup d’une compétition européenne où on ne fait pas de longues nuits.

Prépare-t-on un match face aux Etats-Unis avec autant de minutie qu’un match face à la Grèce ou à la Lituanie ?

Il vaut mieux parce que c’est l’équipe la plus forte du tournoi. Il faut se préparer le mieux possible. Mais je comprends le sens de la question. Ils ont sans doute moins de choses à proposer sur le plan stratégique, tout simplement parce qu’ils n’en ont pas besoin. Ils ont tellement de qualités individuelles que leur structure de jeu est relativement simple. Mais elle est précise, efficace et servie par de très grands joueurs. Le fait que les Etats-Unis jouent très souvent avec des postes 3/4 à la place des intérieurs leur donne un avantage conséquent. On pourrait penser qu’ils souffriraient beaucoup de l’autre côté du terrain mais ils ont l’art d’organiser un système défensif qui limite considérablement l’avantage des adversaires. On a par exemple pu voir face à l’Espagne que Pau Gasol avait rarement la balle en position basse.

Qu’ont proposé le Brésil (battu 80-69) et l’Argentine (battue 86-80) pour gêner les Etats-Unis ?

C’était à deux moments différents. Les Brésiliens les ont joués très tôt dans la préparation, les Argentins plus tard et cela a donc plus de sens. Ils ont proposé des alternances de défenses mais ce n’est pas une science exacte, cela dépend beaucoup de leur réussite puisque les Américains penchent beaucoup vers le tir extérieur.

Lors de la conférence de presse d’USA Basketball vendredi après-midi, James Harden (OKC Thunder) a indiqué ne pas encore travaillé sur le jeu de l’Equipe de France. Votre réaction ?

Je ne suis pas surpris. Ils vont sans doute étudier quelques unes de nos formes de jeu aujourd’hui mais nous n’avons pas non plus beaucoup travaillé sur leur système. Mais on pense à eux depuis plusieurs jours, on connaît leurs caractéristiques et nos priorités : ralentir le jeu rapide, contrôler le rebond. Nous sommes le petit contre l’ogre. Et quand on est un ogre, on impose sa façon de jouer à ses adversaires.

Tony Parker a indiqué jeudi s’estimer à 70% de ses possibilités. Comment comptez-vous l’utiliser ?

Comme d’habitude. Comme Tony Parker. C’est lui qui estime ses capacités à 70%. Il ne faut pas se poser de questions par rapport à ça, ni au cas Nicolas Batum qui n’est pas à son meilleur niveau. Je suis surtout content de rentrer dans le tournoi. Le match contre les Etats-Unis est important mais le suivant contre l’Argentine le sera encore plus au niveau du classement.
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Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Samedi, 28. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
A moins de 24 heures du premier match des Jeux Olympiques (15h30), Vincent Collet évoque le face à face qui attend l’Equipe de France avec les Etats-Unis, champions du Monde et olympiques en titre. Avec le sourire pour un entraîneur qui a pu compter, pour la première fois, sur un groupe au complet.

"Parker la deuxième star des Jeux"

Corps: 
La pression médiatique est immense aux Jeux. Vous habituez-vous à toute cette attention ?
Je m’y suis habitué cette année. En 2010, lors des points presse, ma table restait souvent vide. Cette année avec ma belle saison j’ai été un peu plus sous les projecteurs. Mais cela continue de m’impressionner de voir le monde autour de Tony Parker à chacune de ses sorties. On le taquine mais ça ne lui fait ni chaud ni froid. Au village on lui demande des photos en permanence. Je lisais un article qui disait qu’à part Usain Bolt, qui n’est pas au village, c’est la deuxième star des Jeux en dehors des basketteurs américains. Même Michael Phelps n’est pas autant sollicité. On mesure l’impact de la NBA sur ce plan.
Quel regard portez-vous sur votre ascension ces trois dernières saisons ?
Ce n’est que ma deuxième vraie campagne après le Mondial 2010 et déjà je suis aux Jeux Olympiques. Je sais que la France a mis 12 ans pour y revenir et qu’il peut s’agir de mes premiers et de mes derniers Jeux. J’en ai pleinement conscience.
Les conditions d’hébergement sont très éloignées des standards auxquels vous êtes habitués lors des préparations ou des autres compétitions internationales, comment le vivez-vous ?
Nous avons des appartements avec trois chambres, deux joueurs par chambre, et donc un cabinet de toilettes pour six. Je pense que cela peut très bien se passer mais on nous a expliqué que des équipes avaient totalement explosé pendant les Jeux. Avec les défaites, la tension, cela peut mal se finir. En temps normal, tu rentres à l’hôtel, chacun dans sa chambre. Tu prends une douche, tu te remets en question, tu te calmes… Là c’est impossible. Je n’ai aucune expérience mais on nous a bien prévenu de ne jamais laisser un coéquipier isolé si on sent que ça ne va pas. Le travail d’équipe doit se faire sur et en dehors du terrain.
Y a-t-il un risque d’être spectateurs d’un événement dont vous devez être les acteurs ?
C’est très tentant au lieu de faire la sieste, d’aller faire un tour, marcher dans le parc, écouter de la musique, boire un coup… Mais ça tue les jambes. Donc il faut trouver le juste milieu et chacun doit se gérer.
Dimanche après-midi l’Equipe de France débute son tournoi face aux Etats-Unis. Quel est votre regard sur ce match ?
Quand ils sont en réussite comme face à la Grande-Bretagne (118-78) ça devient très difficile parce qu’on sait qu’ils vont piquer des ballons et multiplier les contre-attaques. Le but est de fermer la raquette pour prendre le minimum de points près du cercle. On sait bien que face à cette équipe tu peux finir à -30.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Il est le benjamin des Bleus au nombre de sélections (22). Après une première expérience internationale lors du Mondial 2010, le MVP de la Pro A, découvre avec émerveillement mais beaucoup de justesse d’analyse, l’univers des Jeux.

Vivez les Jeux Olympiques à Paris Plages

Corps: 

Soirée spéciale pour la cérémonie d’ouverture
Le 27 juillet, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques sera retransmise en direct en présence de Jean Vuillermoz, adjoint au maire chargé du sport, et de Sir Peter Ricketts, Ambassadeur de Grande Bretagne en France. La cérémonie sera précédée de différentes animations avec la diffusion du film « Adaptés » qui retrace le quotidien de l’équipe de basket de la Fédération Française de Sport Adapté, des démonstrations
de BMX, discipline spectaculaire qui a fait son entrée au programme olympique il y a 4 ans à Pékin et la projection de photographies de sportifs olympiques et paralympiques.

18h30 : projection du film « Adaptés »
19h30 : démonstrations de BMX
20h15 : projection des photos de Mamédy Doucara
A partir de 21h : retransmission de la cérémonie d’ouverture

Quotidiennement, les photos réalisées par Mamédy Doucara, photographe et membre de l'équipe de France de Taekwondo, seront également projetées sur l’écran. Dans la série de photos « Les chercheurs d’or », les plus grands ambassadeurs de toutes les disciplines sportives se sont mis dans la peau d’orpailleurs, établissant ainsi un parallèle entre la dureté du travail du mineur et la détermination du sportif dans sa quête de l’or.

L'Exposition "les chercheurs d'or" aura lieu à Londres, dans la salle de presse du club France, du 27 juillet au 12 août 2012.

Surtitre: 
JO 2012
Poids: 
-994
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Rendez-vous pour les passionnés de sport à Paris Plages cet été. De la cérémonie d’ouverture le 27 juillet, jusqu’à l’extinction de la flamme le 12 août, tous les temps forts des Jeux Olympiques de Londres seront à vivre sur écran géant depuis le parvis de l’Hôtel de Ville de 10h à 22h30. Organisée en partenariat avec France Télévisions, TF1 et l’Ambassade de Grande Bretagne, la retransmission quotidienne permettra aux Parisiens et aux visiteurs de Paris Plages de suivre les nombreuses épreuves sportives et de vibrer au rythme des performances et remises de médailles.

Suivre les Bleus à la télévision

Corps: 

Vendredi 27 juillet
20:50 Cérémonie d’ouverture sur TF1

Samedi 28 juillet
21:00 Equipe de France féminine, Brésil / France sur France 3 et BeIn Sport 1

Dimanche 29 juillet
15:30 Equipe de France masculine, USA / France sur France 2 et BeIn Sport 1

Lundi 30 juillet
15:30 Equipe de France féminine, France / Australie sur France 2 et BeIn Sport 1

Mardi 31 juillet
21:00 Equipe de France masculine, France / Argentine sur France 2 et BeIn Sport 2

Mercredi 01 août
10:00 Equipe de France féminine, Canada / France sur France 3 et BeIn Sport 1

Jeudi 02 août
10:00 Equipe de France masculine, France / Lituanie sur France 3 et BeIn Sport 1

Vendredi 03 août
21:00 Equipe de France féminine, France / Grande-Bretagne sur France 3 et BeIn Sport 2

Samedi 04 août
10:00 Equipe de France masculine, Tunisie / France sur France 3

Dimanche 05 août
10:00 Equipe de France féminine, France / Russie sur France 3

Lundi 06 août
15:30 Equipe de France masculine, France / Nigéria sur France 2

Mardi 07 août
Quart de Finale du tournoi féminin

Mercredi 08 août
Quart de Finale du tournoi masculin

Jeudi 09 août
Demi-Finale du tournoi féminin

Vendredi 10 août
Demi-Finale du tournoi masculin

Samedi 11 août
22:00 Finale du tournoi féminin

Dimanche 12 août
16:00 Finale du tournoi masculin sur France 2
22:00 Cérémonie de clôture sur TF1

Ce programme TV sera actualisé au fil de la compétition.
Les horaires indiqués sont en heure française.

Surtitre: 
Jeux Olympiques 2012
Poids: 
-994
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Les équipes de France féminine et masculine sont parties pour Londres mercredi avec l’ambition de décrocher une médaille olympique. Pour ne rien rater de leur parcours, découvrez ci-dessous le calendrier de la compétition ainsi que la programmation TV.

Photo de famille

Corps: 
A 12h45 ce jeudi, l’Equipe de France féminine a débuté son échauffement dans les coulisses de la salle olympique. Un échauffement mené par Frédéric Aubert et destiné à enchaîner directement sur le travail basket pendant 45 petites minutes… Le temps accordé par l’organisateur avant que les Bleues ne déménagent d’une vingtaine de mètres pour rejoindre la salle annexe. Une organisation particulière aux Jeux Olympiques à laquelle les onze joueuses (Emilie Gomis est toujours ménagée) se prêtent de bonne grâce.
Même scenario deux heures plus tard pour les masculins. Eux aussi comptaient un absent de marque dans leur rang. Tony Parker, victime d’un coup à l’épaule face à l’Australie, a effectué quelques shoots et des exercices physiques sur la touche mais n’a pas pris part au jeu.
En soirée, les deux Equipes de France avaient rendez-vous au Club France situé au bord de la Tamise. Chacune a pu y dîner et enchaîner avec une présentation à la presse puis de multiples séances d’interviews. Les féminines, présentées par le Directeur Technique National Jean-Pierre de Vincenzi, ont ouvert le bal à 20h30, heure locale, suivies, une heure plus tard, par leurs homologues masculins. Les joueurs comme les joueuses ont pu prendre pleinement conscience de la magnitude de la compétition olympique et de son impact médiatique.


Le regard d’Emmeline NDongue sur ses premières heures londoniennes
"C’est immense, un truc de dingues. On croise des gens que l’on regarde à la télévision habituellement, on se retrouve au milieu de milliers de sportifs avec vue sur un stade qui s’illumine. Mais nous n’allons pas oublier que cela a été dur pour venir ici donc on ne prendra pas le risque de rater quelque chose de grand parce que nous aurons trop regardé à droite à gauche. Il faudra savoir se disperser quand on pourra le faire et se concentrer sinon. Je pense que nous sommes aptes à le faire. Les Jeux ce n’est pas un Euro ou un Mondial. Ce qui prime pour les journalistes et tous les observateurs c’est de raconter l’évènement et comment on se sent pendant cet évènement. Dès que j’ai quitté Bourges pour arriver à la Gare du Nord, j’avais le cœur qui battait. La seule chose que je voulais c’était arriver à Londres avec la dotation du CNSOF, faire partie du truc…  Nous étions toutes excitées pour des choses parfois futiles. Comme des gamines. Une fois que la compétition aura commencé, on parlera du Brésil, de l’Australie."
Surtitre: 
Equipes de France
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 26. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
La deuxième journée olympiques des Equipes de France a été marquée dans la soirée par la présentation des deux sélections à la presse. C'était au Club France, sur les bords de la Tamise. Un superbe endroit pour une superbe photo de famille.

On the road to London Tour, épisode 6

Corps: 

Une haie d’honneur qui accompagne la montée dans l’Eurostar, telle sera la dernière image d’On the road to London Tour qui se conclut donc sur un sixième épisode, après les 14 de la première partie On the road to London.

Pour ce dernier opus la FFBB vous propose comme d’habitude de partager l’intimité de l’Equipe avec des séquences inédites dans les salles de soin, lors des repas et une large place donnée aux entraînements et aux vestiaires. L’occasion de découvrir la préparation des rencontres et les ajustements effectués lors des mi-temps. Minutes au cœur des Bleus, n’en perdez pas une miette.

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 26. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France est à Londres et la FFBB conclut sa websérie On the road to London Tour sur un dernier épisode tourné pendant le tournoi de Strasbourg. Une ultime plongée dans l’envers du décor de la préparation des Bleus.

Ronny Turiaf aux Clippers

Corps: 
Le Martiniquais s’est donc engagé auprès des Clippers pour 1,146 million de dollars (correspondant au salaire minimum vétéran) et retrouvera Los Angeles quatre après avoir quitté les Lakers avec lesquels il avait fait ses premiers pas en NBA. Les Clippers seront ainsi le 6ème club NBA de l’ancien pensionnaire du Centre Fédéral.

Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet
Date d’écriture: 
Jeudi, 26. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Champion NBA en titre avec Miami, Ronny Turiaf était free agent depuis la fin de saison. Alors que le pivot tricolore était sollicité par des clubs européens et notamment le Real Madrid, Ronny Turiaf a finalement décidé de poursuivre en NBA.

Les yeux rivés vers Londres

Corps: 
Le match commence et c’est Nicolas Batum qui ouvre la marque avec un dunk, après 20 secondes de jeu. La relation meneur-intérieur fonctionne bien, à l’image du duo Parker-Turiaf(4pts, 4 rbds, 4 fautes provoquées) qui réalise une belle entame de match. Les deux équipes se tiennent, mais Patty Mills sort déjà du lot. Après dix minutes de jeu, la sélection australienne mène de quatre points (16-20, 10’). 
 
Dans le deuxième quart temps, le passage d’Ali Traoré (6 pts, 1 rbd) est remarqué, se frayant un chemin dans la défense adverse alors que la France connait de véritables problèmes de finitions et enchaine les mauvaises passes. De leur côté, les Australiens continuent à travailler dans le sillage de David Andersen (10pts, 4 rbds). Nicolas Batum débloque enfin le compteur par un tir primé et relance son équipe. Mais la réponse ne se fait pas attendre, Joe Ingles (16pts, 5 pd, 3 rbds) leur rendant la pareille. A la mi-temps, l’Australie compte dix longueurs d’avance (30-40, 20’).
 

 
 
De retour sur le parquet, Patty Mills (13 pts, 2 pds, 2 rbds) continue à poser problème à la défense française alors que du côté de l’attaque, les Bleus ne se trouvent plus. Avec toujours dix points dans la vue, les Tricolores peinent à revenir au score. Après cinq minutes de jeu, l’Australie compte même jusqu’à 16 pts d’avance, forçant Vincent Collet à rassembler ses troupes (35-51, 25’). Tony Parker (6pts, 4 rbds, 3 pds) reprend les choses en mains et les Bleus élèvent leur niveau de défense, poussant les Australiens à la faute. Mais du côté adverse, le collectif reprend rapidement le dessus et les coéquipiers de Brad Newley ( 7 pts, 5 rbds, 2 pds) continuent leur démonstration. Un trois points au buzzer de Nando De Colo réduit l’écart, mais la France court toujours après le score (44-57, 30’).
 
Ce sont les dix dernières minutes des Bleus sur le territoire français. Florent Pietrus ne veut rien lâcher et c’est avec autorité qu’il s’impose au rebond. Tour à tour, Florent Pietrus (6pts, 3 rbds) et Nicolas Batum s’expriment derrière l’arc (54-59, 35’). De son côté, Kévin Séraphin montre l’étendue de son talent sous l’arceau face à Aron Baynes (11pts, 10 rbds, 2 pds). Dans le money time, les deux formations sont aux coudes à coudes. Deux très belles actions signées Nicolas Batum (14pts, 3 rbds) et Nando De Colo (17 pts, 5 rbds) font lever le public strasbourgeois. A -2 à quelques secondes de la fin, tous les espoirs reposent sur le dernier shoot de Tony Parker à trois points mais cela ne rentre pas ce soir. 
 
Les Bleus s’inclinent finalement sur le score de 67 à 69 face à l’Australie pour leur dernier match de préparation. Les esprits sont maintenant tournés vers Londres où l’Equipe de France retrouvera les plus grands athlètes du Monde.
 
Surtitre: 
Equipe de France Masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet, à Strasbourg
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Six semaines de préparation se sont écoulées et c’est maintenant l’heure du grand départ pour Londres. Avant de monter dans l’Eurostar, les Bleus disputaient aujourd’hui un dixième et dernier match au Rhénus de Strasbourg contre l’Australie, elle aussi qualifiée pour les Jeux Olympiques, qui s’est imposée sur le score de 67 à 69.

Les Bleus efficaces face au Brésil

Corps: 
Sonia Rolland, la marraine du basket français, présente à ce match réalise le coup d’envoi. Au démarrage l’Equipe de France peine à percer la défense brésilienne. Les Bleus enchainent les mauvaises passes qui profitent aux brésiliens qui leur infligent un 8-2. Mais très vite, Mickaël Gélabale (10 pts, 6 rbds) et Tony Parker reviennent à la charge et arment derrière la ligne pour recoller au score. A la fin du premier quart temps, la France, dans le sillage de Tony Parker qui score 10pts en 8’30, compte quatre points d’avance (19-15, 10’).
 
Le deuxième quart temps est lancé et c’est dans le secteur intérieur que tout se joue, à l’image du duel entre Kévin Séraphin et Nene Hilario (12pts, 4 rbds), coéquipiers aux Washington Wizzards. Mister K (8 pts, 4 rbds) s’impose deux fois de suite. Ali Traoré, qui signe son grand retour en Equipe de France après une convalescence d’un mois égalise dès son entrée sur le terrain (30-30, 16’). C’est un adversaire de taille que la France rencontre ce soir au Rhénus. Le Brésil fera partie des sérieux outsiders pour une place sur le podium à Londres, mais les Tricolores comptent bien tenir le rythme, quelques jours seulement avant le grand départ pour l’aventure olympique. A la mi-temps, le score est de 41-39 en faveur de la France.
 

 
 
Les Français ont réalisé une belle première mi-temps. A 9/9 aux lancers-francs, ils font aussi jeu égal dans le secteur dans lequel ils péchaient depuis le début de la préparation, le rebond (14 pour chacune des deux équipes). Mais au retour des vestiaires, la donne change. Marcelo Huertas (12pts) et ses coéquipiers infligent de nouveau un 9-0. Tandis que Guilherme Giovannoni (9 pts, 3/5 à 3pts) s’illustre à trois points, une magnifique passe de Nando De Colo sur Ronny Turiaf (8pts, 5 rbds) pousse la sélection brésilienne au temps mort (49-52, 25’). Néné Hilario et Anderson Varejao maitrisent le secteur intérieur et sont impitoyables sous le cercle. Les Bleus reprennent dix points de retard (55-65, 30’).
 
Les Français qui étaient en perte de vitesse dans cette fin de troisième rebondit très vite. Nando De Colo (13pts, 4 pds, 3 int), chaud bouillant s’illustre dans tous les secteurs. Passes décisives, interceptions et à la finition, il relance définitivement son équipe. Tandis que Yannick Bokolo saute sur tous les ballons, Florent Pietrus (9pts, 7 rbds) chasse la balle sous le cercle. Il reste 2 minutes de jeu, le score est de 76-72. Ce soir, le rebond est une affaire d’équipe et dans le money time, les Bleus enflamment le Rhénus. 
 
La France finit par s’imposer 78 à 74  face à une équipe brésilienne très compétitive qu’elle retrouvera peut être lors des Jeux Olympiques. Une victoire qui fait du bien, quelques jours seulement avant leur départ. Tony Parker (22pts, 7 fautes provoquées et 2 pds ce soir) et ses coéquipiers joueront un ultime match de préparation ce lundi au Rhénus face à l’Australie.
 
Surtitre: 
Equipe de France Masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet, à Strasbourg
Date d’écriture: 
Samedi, 21. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Pour les 150ème sélections de ses vétérans Boris Diaw et Florent Pietrus, l’Equipe de France s’est imposée avec la manière face à une sélection brésilienne relevée comptant de nombreuses stars NBA dans ses rangs. Une victoire de bon augure à quelques jours du départ pour Londres.

Jacques Cachemire avec les Bleus

Corps: 
A l’occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, les membres de l’Amicale des Internationaux de Basket, toutes générations confondues, se mobilisent pour apporter leur total soutien aux Equipes de France Féminine et Masculine qui participeront ensemble aux Jeux Olympiques de Londres.
 
Jacques Cachemire est donc venu s’entretenir avec les joueurs de l’Equipe de France à leur hôtel juste avant leur match face à l’Espagne. Avec 250 sélections et 2837 points marqués sous le maillot Tricolore, Jacques cachemire fait partie des meilleurs joueurs de l’histoire du basket français, autant par ses performances en championnat de France qu’en Equipe de France. 
 
L’Amicale des Internationaux a par ailleurs réalisé une première série de 12 Trading Cards des « Légendes du Basket » associées aux Internationaux qui ont marqué l’Histoire du Basket Français. Elles ont été réalisées par Antown et Katia Hoard. Une deuxième série verra le jour prochainement.
Surtitre: 
Remise de maillots
Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Dimanche dernier, quelques heures avant le match France-Espagne, les joueurs de l'Equipe de France en partance pour Londres ont reçu des mains de Jacques Cachemire les maillots de la rencontre.

On the road to London Tour, épisode 5

Corps: 

Les Bleus sont entrés dans la dernière phase de leur préparation pour les Jeux Olympiques et comme chaque semaine On the Road to London Tour vous propose de partager l'intimité de l'Equipe de France.

Le groupe est désormais définitif pour le départ vers Londres et l'équipe a pu se tester face à la meilleure équipe d'Europe, l'Espagne, dans un Palais Omnisports de Paris Bercy plein à craquer. La pression monte mais n'a absolument pas affecter l'ambiance chez des Bleus toujours aussi joueurs et chambreurs. Des moments inédits à ne surtout pas rater : 

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Le cinquième épisode de la websérie, On the Road to London Tour, est en ligne. Il vous emmène au coeur de la préparation à Liévin puis vous fait découvrir les coulisses du choc face à l'Espagne, à Paris Bercy.

Pas passé loin

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C’est dans une ambiance digne des plus grands matches que les joueurs de l’Equipe de France font leur entrée sur le terrain, ovationnés par les 16 000 supporters présents cette après-midi. Les Bleus qui, pour l’occasion, enregistrent le grand retour de leur capitaine Boris Diaw et de Nicolas Batum, privé de matches depuis le début de la préparation. Les drapeaux français s’agitent dans le chaudron parisien.
 
Dès les premières minutes de la rencontre, l’euphorie des joueurs est perceptible, à l’image de Nicolas Batum qui, symboliquement, ouvre la marque du côté français. Pour la première fois de la préparation, les Bleus jouent juste d’entrée de jeu. Batman, frustré de cette préparation manquée, frappe à nouveau et monte au dunk. Dans le premier quart, les Tricolores, soudés, enchaînent les belles actions et ne font aucun écart avec zéro balle perdue. De l’autre côté, les champions d’Europe en titre et vice-champions olympique sont fidèles à leur réputation, dans le sillage d’un Pau Gasol en grande forme. (15 pts et 7 rbds en première mi-temps). A la fin du premier quart temps, les deux équipes se tiennent (21-23, 10’).
 
Dix minutes se sont déjà écoulées et la bataille est rude sur le terrain. Mickaël Gélabale (10pts, 2 rbds) excelle à l’extérieur tandis que les Espagnols sont en perte d’adresse. Grâce à un tir primé de Nando De Colo, la France passe devant (26-25, 11’30). Jusqu’à la mi-temps, les deux formations sont aux coudes à coudes. Les Bleus emmenés par une belle action entre Ronny Turiaf (6pts, 8 rbds) et Nando De Colo (5 pts, 2 rbds) tentent une petite envolée et mènent de six points (39-33, 18’) mais sont très vite rattrapés par la Roja.
 
Les joueurs reviennent sur le terrain, le score et de 39 à 37 en faveur des Français. Tandis que Serge Ibaka (16pts, 10 rbds) s’illustre du côté du banc adverse, Tony Parker et Boris Diaw reviennent à la charge. Le public français n’a pas oublié la terrible faute de Rudy Fernandez sur Tony Parker lors de l’Euro dernier et le hue à chaque prise de balle. Mais le joueur s’est une nouvelle fois fait remarqué, un début de bagarre entre Rudy Fernandez et Mickaël Gélabale ayant abouti à l’exclusion des deux concernés (49-52, 28’). La fin du quart temps approche et les coéquipiers de Pau Gasol (22pts, 10 rbds) profitent d’un léger passage à vide défensif pour compter sept longueurs d’avance (49-56, 30’).
 
Le dernier acte a sonné. Les Bleus ont à cœur de prendre leur revanche sur les Espagnols qui les avaient très largement dominés à domicile quelques jours plus tôt. Petit à petit, ils recollent au score dans le sillage de Kévin Séraphin (58-62, 33’). Les 16 000 spectateurs donnent de la voix et c’est le moment que choisit Florent Pietrus pour s’illustrer : un dunk stratosphérique sur Serge Ibaka. Le ton est donné, les Tricolores ne lâcheront rien devant leur public (62-68, 36’). Une nouvelle fois Fabien Causeur (7 pts) prend les choses en main dans le dernier quart. Dans le money time, Tony Parker (11 pts, 5 pds, 3 rbds) tente le tout pour le tout, percute et écope d’un lancer franc après son panier accordé. Dans les dernières minutes, les supporters sont debout mais cela ne suffit pas. Les Bleus s’inclinent sur le score de 70 à 75. Une défaite sans rougir devant leur public venu en nombre pour les supporter.
 
Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet, à Bercy
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Aujourd’hui la France avait à cœur de prendre sa revanche face à la sélection espagnole. Ce n’est pas passé loin mais les Bleus se sont finalement inclinés sur le score de 70 à 75 dans un Paris Bercy plein à craquer. Une performance encourageante face aux vice-champions olympiques.

Parker relance les Bleus

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A Liévin ce soir, l’Equipe de France avait rendez-vous avec la Biélorussie pour une dernière rencontre dans le Nord. Tony Parker prend rapidement les commandes de son équipe et retrouve ses habitudes en Equipe de France, inscrivant 8 points en huit minutes de jeu. Du côté Biélorusse, c’est aussi le meneur Kudrautsau bien en jambe qui porte son équipe. 
Début du deuxième quart temps, la France mène de cinq points (20-15, 10’) mais connait un passage à vide offensif. Pavel Ulyanko (10 pts, 4 rbds) en profite pour à son tour, affoler la défense française. Petit à petit, les biélorusses rattrapent leur retard (23-23, 16’). Ludo Vaty (11 pts, 9 rbds), efficace en dessous, donne un peu d’air à ses coéquipiers. Dans les dernières minutes de ce quart temps, un petit coup d’accélération du côté Tricolores leur permet de comptabiliser quelques longueurs d’avance et faire le break juste avant de rejoindre les vestiaires. 
De retour sur le terrain, le break réalisé en fin de première mi-temps est très vite rattrapé par Trastsinetski et ses coéquipiers (39-38, 22’). Tout est à refaire. Pendant ce temps, Kudrautsau (13pts, 4 rbds) continue à armer derrière la ligne. Heureusement Tony Parker (17 pts, 12 pd, 3 rbds) éclaircit le collectif français et donne des solutions en attaque. L’orgueil des Français reprend le dessus et c’est sur un dunk que les Bleus font de nouveau la différence (55-44, 26’30). Au buzzer, la relation Parker-Vaty fonctionne de nouveau et l’Equipe de France mène 61-47.
 

 
Le dernier acte est lancé. Fabien Causeur (14 pts, 2 rbds) se déchaîne au-delà des 6,75m. Onze points d’affilés en moins de cinq minutes, son quatrième tir permet à la France de conserver une avance favorable (72-56, 35’). Sur ce dernier quart temps, l’Equipe de France fait oublier sa défaite de la veille où elle n’avait marqué que 57 points et fait preuve d’une belle adresse. Les Tricolores s’imposent donc sans trop de difficulté face à la Biélorussie sur le score de 84-64.
Demain, l’Equipe de France sera de retour dans la capitale et fera une apparition spéciale à la Cité Universitaire à l’occasion du Nike World BasketBall Tour puis se préparera pour le grand rendez-vous de cette préparation : le choc France-Espagne, dimanche à Bercy.
Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet, à Liévin
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Après un démarrage difficile, l’Equipe de France s’est finalement imposée sans trop de difficulté face à la sélection Biélorusse. Dans le sillage de Tony Parker, les Français renouent avec la victoire (84-64) avant leur deuxième face à face avec l’Espagne.

Week-end exceptionnel de Basket à Paris

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Depuis le début de leur préparation, les Bleus ont déplacé les foules en faisant salle comble à Pau, Boulazac, Toulouse, Orléans, Gravelines et Liévin. Ce sera également le cas à Paris où le match a été organisé dans le cadre du 80ème anniversaire de la Fédération Française.

La FFBB présentera, en collaboration avec le Musée du Basket, une exposition sur son histoire dans les salons VIP de Bercy. Pour célébrer cet anniversaire, un site mobile a également été développé pour le public. Il est accessible par le QR code présent sur les programmes officiels du match, et bientôt disponible sur la page FaceBook de la Fédération.

Suivez au plus près la préparation des Bleus pour Londres à travers la websérie « On The Road To London », un nouvel épisode chaque jeudi, et sur www.equipedefrancedebasket.com.

Le match France-Espagne sera diffusé en direct sur Canal+ et en différé sur Sport+ à 17h.

Poids: 
-994
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Juillet 2012
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’équipe de France sera exceptionnellement présente à la Cité Universitaire pour une rencontre avec le public le samedi 14 juillet dans le cadre du World Basketball Festival organisé par Nike (partenaire de la fédération) à partir de 15h. Le lendemain, l’équipe de France affrontera l’Espagne à 14h30 à Bercy pour une revanche de la dernière finale du championnat d’Europe 2011. Le match se jouera à guichets fermés pour un record de spectateurs au POPB, avec 15 000 personnes.

La Belgique domine la France

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Les Français réalisent une belle entame de match, infligeant un 10-0 à la sélection belge (10-0, 6’). Tony Parker contre-attaque, magnifiquement servi par son futur coéquipier chez les Spurs, Nando De Colo (15pts, 3 rbds). Ludovic Vaty (6pts, 2 rbds) fait son entrée sous les applaudissements de son public. Mais la réponse ne se fait pas attendre du côté du banc adversaire. Alors que les Français sont en panne sèche et ne marquent plus, les Belges trouvent quant à eux la direction du cercle. Sur un tir accompagné d’une faute, Jonathan Tabu (10 pts, 6 rbds, 5 pd) en grande forme ce soir, permet à son équipe de passer devant pour la première fois (11-13, 8’). 
 
Début du deuxième quart temps, la France compte trois longueurs de retard (15-18, 10’). Après cinq minutes de jeu, les deux formations sont aux coudes à coudes. Les Tricolores trouvent une faille dans la défense belge en jouant les pick and roll avec Ronny Turiaf (25-25, 15’). Au rebond, la lutte est rude, chacun tentant de faire sa place dans la raquette. Mais l’adresse fait toujours défaut du côté des Français. Kevin Séraphin (13pts, 6 rbds), efficace, trouve enfin la solution dos au cercle et porte son équipe. Florent Pietrus a quant à lui décidé de ne rien laissé passer et balaye Pierre Antoine Gillet (10pts, 6 rbds) en plein vol avec un contre spectaculaire. A la pause, la France mène 35 à 31.
 

 

Au retour des vestiaires, les Bleus connaissent un passage à vide offensif et la Belgique en profite. Pendant cinq minutes, le compteur français reste bloqué tandis que les adversaires du jour rattrapent leur léger retard. Tony Parker (7pts, 2 pd), de retour sur le parquet, compte bien remédier à cela et prend les choses en main, balayant d’un seul dribble la défense adverse. L’action suivante, son spin move, relance la machine tricolore, entrainée par la fanfare du BCM Gravelines (40-48, 26’).

C’est avec quatre points de retard que les joueurs de Vincent Collet débutent le dernier quart temps. Le scénario ne change pas, les Bleus courent toujours après le score (49-58, 35’). La Belgique qui élève son niveau de jeu met la France dans la difficulté et notamment au rebond. Mais le duo Séraphin-De Colo, grâce à deux actions concluantes, remet les Bleus dans le droit chemin (57-58, 37’). Dans le money time, les Belges ne lâchent rien. La France s’incline finalement sur le score de 57 à 63, pour sa deuxième défaite consécutive. Demain, ils tenteront de se racheter face à la Biélorussie à Liévin.
 
Les statistiques du match : cliquez ici  

Poids: 
-994
Auteur: 
Audrey Canlet, à Gravelines
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Souvent derrières, les Bleus se sont inclinés ce soir face à la sélection belge sur le score de 57 à 63. Privés ce soir de leur capitaine Boris Diaw (attente d'assurance liée au nouveau contrat) et de Nicolas Batum, les Français devront montrer un meilleur visage face à la Biélorussie demain.

On the road to London Tour, épisode 4

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Londres se rapproche pour l’Equipe de France. Le 4 juillet les Bleus avaient rendez-vous au CNOSF pour découvrir leurs tenues olympiques. Les caméras de la FFBB étaient bien évidemment sur place et ont ensuite pris la route pour Orléans. La préparation s’est poursuivie avec des renforts de poids et les ajustements techniques se multiplient à trois semaines seulement du début des Jeux.
Le public du Zénith a eu la chance de retrouver Tony Parker et Ronny Turiaf sur le terrain face à la Grande-Bretagne pour une rencontre que les Français ont totalement renversé en deuxième mi-temps. Le retour de TP, l’émotion de Fabien Causeur retenu pour les Jeux, les plus belles actions du match face à Luol Deng et ses coéquipiers, retrouvez tout ceci et plus encore dans le quatrième épisode de la websérie, On the Road to London Tour.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Le quatrième épisode de la websérie, On the Road to London Tour, est en ligne. Il vous emmène au coeur de la préparation au Comité National Olympique et Sportif Français où les Bleus ont essayé leurs tenues olympiques puis à Orléans où la France a notamment retrouvé Tony Parker et Ronny Turiaf.

Mahinmi et Petro changent de couleurs

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Mahinmi, 25 ans, a été envoyé chez les Indiana Pacers par Dallas, club avec lequel il a été sacré champion NBA en 2011. En échange, les Mavericks ont obtenu de la part d'Indiana l'arrière Darren Collison et l'arrière-ailier Dahntay Jones, selon des informations de la presse américaine. Le Rouennais a enregistré 5,8 points et 4,7 rebonds par match avec Dallas la saison dernière en tant que remplaçant.

Petro, 26 ans, est une des nombreuses pièces de l'échange -officialisé mercredi- qui a vu l'arrière Joe Johnson passer d'Atlanta à Brooklyn.

Pour obtenir Johnson, six fois All Star, les Nets ont en effet envoyé Petro, le pivot Jordan Williams, l'ailier DeShawn Stevenson et les arrières Jordan Farmar et Anthony Morrow aux Hawks, ainsi que deux tours de draft.

Le Parisien a enregistré 4,2 points et 3,8 rebonds par match avec New Jersey la saison dernière en tant que remplaçant.

Les Nets, très ambitieux sur le marché des transferts avant leur première saison à Brooklyn en provenance du New Jersey, viennent de faire rempiler le meneur de jeu Deron Williams et convoite toujours le pivot Dwight Howard.

Ian Mahinmi, arrivé en NBA en 2007, jouera dans sa troisième franchise après San Antonio et Dallas alors que Petro, arrivé en NBA en 2005, évoluera dans son quatrième club après Seattle/Oklahoma City, Denver et New Jersey.

Surtitre: 
Transferts NBA
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB) avec l'AFP
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que les Bleus poursuivent leur préparation aux JO, les pivots français Ian Mahinmi (Dallas) et Johan Petro (Brooklyn) ont été transférés, cette nuit lors de la première journée du marché des transferts en NBA, respectivement à Indiana et à Atlanta.

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