L'ouverture du score se fait sur un 3pts de Marine Dursus, de quoi mettre en confiance. Les Françaises sont largement au-dessus et mènent 8-0 au bout de 5 minutes de jeu. Avec un jeu construit, les tricolores défendent leurs rebonds et creusent l’écart. Les Allemandes trouvent la solution qu’à une seule reprise, 20-4 en fin de première période. Avec la volonté de jouer à l’intérieur, Dominique Malonga reste la solution privilégiée par l’attaque française, pourtant en manque de réussite. La majorité des points encaissés sont des lancers-francs. La France mène 36-11 à la mi-temps.

En deuxième moitié du match, les U17 proposent un jeu plus offensif et rythmé. Les solutions face à la défense en zone allemande sont peu nombreuses. L’écart de 27 points au début du quatrième quart-temps assure leur place en demi-finale. Pour autant, les joueuses de Vincent Bourdeau continuent d’être agressives et de provoquer des fautes. Les pertes de balle s’accumulent et rendent le score plus serré. La France s’impose 63-40.

Demain, la France rencontrera l’Espagne en demi-finale.

Entre les blessés (Rudy Demahis-Ballou, Armel Traoré, Kévin Marsillon-Noléo), les indisponibles (Lucas Ugolin, Moussa Diabaté) et ceux qui ne font pas partie de la liste pour diverses raisons (Louis Lesmond, Victor Wembanyama, Juhann Begarin, etc.), le groupe des 12 Bleuets sera différent de ce qu’il aurait pu être. Mais dans une classe d’âge où la NBA peut faire un appel du pied à certains via la Summer League et où d’autres contraintes liées à des débuts professionnels peuvent apparaître, les effectifs estivaux U20 sont souvent remaniés. Pour autant, pas question de se fixer des objectifs à la baisse pour la France, la sélection tricolore ayant un vivier conséquent.

Malgré tout, certains éléments clés ayant décroché la médaille d’argent mondiale l’année dernière à Riga (Lettonie) seront présents et apporteront leur expérience. Ce sera le cas de Matthew Strazel, Yvan Ouedraogo, Brice Dessert, Guillaume Eyango et Clément Frisch. La saison de chacun d’entre eux a été bien différente entre l’EuroLeague, la Betclic Élite, la Pro B et le championnat Espoirs, mais leur expérience engrangée durant l’été 2021 pourrait faire la différence dans une poule relevée (Croatie, Belgique et Slovénie).

Pour se préparer au Championnat d’Europe, les Français ont d’abord vaincu deux fois de manière aisée la République Tchèque au Temple-sur-Lot fin juin. Il y a quelques jours, ils étaient à Vršac (Serbie) pour poursuivre leur préparation et y affronter la sélection hôte dans une autre double confrontation. Le résultat n’a pas été à la hauteur des espérances (défaites 70-79 et 71-76) mais les écarts serrés et la maladresse française laissent espérer de bien meilleures choses pour les rencontres à venir. Jayson Tchicamboud, Matthew Strazel et Adama Bal se sont illustrés lors de la première opposition dans les Balkans tandis qu’Hugo Mienandi et Yvan Ouedraogo (16 points, 6 rebonds, 4 contres) ont performé le lendemain.

Les Français débutent leur compétition dès demain face à la Croatie (14h15).

Tous les matches de l’Équipe de France U20 seront diffusés en live sur la chaîne L'Équipe (hormis le premier contre la Croatie qui sera retransmis en live sur la plateforme web [live.lequipe.fr] et en différé à l’antenne).

Découvrez ci-dessous l’effectif ainsi que le calendrier de l’Équipe de France U20 :

Cheffe de délégation : Loëtitia MOUSSARD
Entraîneur : Frédéric CRAPEZ
Adjoints : Mehdy MARY et Guillaume VIZADE
Assistant vidéo : Julien CROS
Préparateur physique : Julien COLOMBO
Médecin : Didier PAGERIE
Kinésithérapeute : Maxime DENIS et Julien DESSIER
Intendant : Azzedine LABOUIZE

Préparation
16-28 juin : Stage au Temple-sur-Lot (47)
26 juin : France-République Tchèque (96-53)
27 juin : France-République Tchèque (105-36)

2-7 juillet 2022 : Stage à l’INSEP

8-10 juillet 2022 : Matches à Vršac (Serbie)
9 juillet : Serbie-France (79-70)
10 juillet : Serbie-France (76-71)

11-15 juillet 2022 : Stage à Podgorica (Monténégro)

Championnat d’Europe U20 (Podgorica – 16-24 juillet)
16 juillet : Phase de poule - France-Croatie (14h15)
17 juillet : Phase de poule - France-Belgique (21h00)
18 juillet : Phase de poule - France-Slovénie (16h30)
20 juillet : Huitièmes de finale
21 juillet : Quarts de finale
23 juillet : Demi-finales
24 juillet : Finale (20h30)

Remporter ce match, c'est s'assurer un adversaire accomodant en huitième.

Pour cela dès les premières actions l’équipe de France opère une grosse pression défensive. Dans la continuité des rencontres précédentes, l’intérieure Dominique Malonga distribue les ballons en rythme permettant une réussite aux tirs à 3pts. Les Australiennes réagissent, prennent des shoots à mi-distance et marquent. Le score est serré 16-15 pour la France. En seconde période, les Françaises accélèrent avec une Inès Salahy efficace. Plus agressives en défense, elles atteignent rapidement les 5 fautes d’équipe. Malgré cette pénalité, la France s’envole 44-29 à la mi-temps.

 Le retour de vestiaire est marqué par une pression sur les montées de balle accentuée, permettant des interceptions et ainsi des points faciles. Dans les duels, Malonga survole la défense australienne, impuissante. Le jeu collectif continue de se baser sur les talents individuels. Dans le dernier quart-temps, l’Australie revient à 5 points d’écart après des manques en défense. Menacées, nos Françaises se mobilisent et empêchent les pénétrations, réalisant de nombreuses fautes. Le money-time est ponctué de précipitation des 2 côtés. Malgré cette fin brouillon, la France s’impose 77-66.

La MVP du match est Marine Dursus avec 26 d'évaluation (22 points marqués).

Elle retrouvera donc le Mexique en huitième de finale le mercredi 13 juillet (match à suivre en direct sur YouTube).

Le réveil n’a pas dû être idéal pour les jeunes Bleus. Terrassés la veille en fin de rencontre contre l’Espagne et son public de feu, le sommeil a certainement été léger pour les Tricolores. Mais, il fallait rapidement se reprendre, les joueurs de Bernard Faure ayant un match à enjeu et une médaille à chercher en ce dimanche. L’Équipe de France a été mise en difficulté contre des défenses de zone face à la Slovénie et l’Espagne et il y avait fort à parier que Remigijus Bardauskas, l’entraîneur lituanien, userait de la même stratégie. L’adversaire du jour n’était pas attendu à ce stade de la compétition mais a été redoutable durant la semaine, en battant l’Espagne en phase de groupe et en résistant du mieux qu’il a pu contre les États-Unis. Côté individuel, aucun joueur de ses joueurs n'est particulièrement dominant, preuve de la force de son collectif, de la même manière que la France qui a vu différents éléments s’illustrer séparément tout au long de la compétition. Chez les Bleus, l’effectif était au complet et la volonté de finir l’événement de la meilleure des manières certainement dans les têtes.

L’entame est une nouvelle fois française, avec un banc très actif. Ilane Fibleuil et Alexandre Sarr poursuivent leur belle compétition, les deux ayant chacun inscrit 7 points en fin de premier quart-temps. Ils permettent à la France de mener 18-14. Les rebonds offensifs se succèdent pour les Tricolores et permettent aux Bleuets de prendre plus de tirs que leur adversaire. Ils creusent même l’écart (28-20) alors que plusieurs défenses de zone sont à nouveau un défi auquel doivent faire face les jeunes Bleus. La France provoque le plus gros déficit du match sur un dunk surpuissant d’Ilane Fibleuil à quelques secondes de la mi-temps et rentre aux vestiaires sur le score de 35 à 25. Le troisième quart-temps est plus offensif, Zaccharie Risacher fait parler sa taille et Sarr ainsi que Fibleuil continuent leur show. L’Équipe de France est de plus en plus proche d’une potentielle médaille (56-41, 30’). Pas inquiétés, les Bleuets gèrent jusqu’à la fin de rencontre en restant notamment fidèles à leurs principes défensifs. L’Équipe de France l’emporte (66-58). La génération 2005 est officiellement médaillée de bronze sur la scène mondiale !

Ilane Fibleuil est nommé dans le 5 idéal de la compétition.

Toutes les statistiques du match contre la Lituanie sont à retrouver ici.

Grande cohésion entre le 5 majeur, un joli contre d’Aminata Gueye met en confiance dès ce début de rencontre. Astier ouvre le score et apporte de la vitesse en attaque. Poussées par leur public, les Tchèques provoquent des fautes et sont dangereuses à l’extérieur. Nos Françaises réalisent une défense agressive mais parfois insuffisante. A 5 fautes d’équipe au bout de 7 minutes de jeu, les filles de Jérôme Fournier sont pénalisées et encaissent les lancers-francs. Les filles communiquent et se trouvent pour nous offrir une belle entame qui se solde toutefois par un retard de 5 pts.

 En seconde période, la pression défensive est appliquée plus haute. Les deux intérieures Gueye et Niaré réalisent leur 3^ème faute personnelle après 13 minutes de jeu. Cette situation risque de complexifier la continuation du match. Les rebonds ne sont majoritairement pas français ce qui empêche de remonter l’écart de point (24-19 à 15’). La République Tchèque est adroite mais la vision du jeu de la meneuse Pauline Astier offre des opportunités mais ce n’est pas suffisant pour passer devant, le score est de 38-29 à la mi-temps.

En retour de vestiaire, les Françaises proposent des phases offensives moins placées. La défense tchèque pousse à un jeu entrecoupé. De la frustration s’installe et les cinq fautes d’équipe sont vite effectuées. Mais la situation semble s’inverser en fin de troisième quart-temps : 5 fautes d’équipe pour la République Tchèque et 47-41.

La France augmente en intensité en dernière période permettant des turnovers et une égalité au score 47 partout. Un manque de réussite à 3 pts laisse les joueuses françaises à 4 pts de retard à moins de 4 minutes de la fin. Les filles ne trouvent pas la solution offensivement mais Louise Bussière marque un 3pts dans le money time, la France revient à 57-54 à 8 secondes de la fin. Une dernière faute sifflée en faveur des Tchèques et les 2 lancers-francs marqués scellent le score final à 59-54.

La défense française sera à améliorer pour la suite de la compétition.

Ayant participé à un tournoi internaional à Salamanque la semaine passée, les joueuses de Vincent Bourdeau connaissent les situations de match avec des adversaires de taille. Ce premier match de poule face à l'Argentine est une bonne mise en situation pour les U17 Féminines : appréhender des automatismes nécessaires à la suite de la compétition.

Le match commence avec une attaque collective avec Malonga (198cm) au centre. Tous les ballons passent entre ses mains et terminent soit dans le filet soit par une faute sifflée ce qui porte le score à 7-0 au bout de 2 minutes et qui continuera tout au long de la rencontre. Les Argentines souffrent de la taille française et peinent à trouver le panier. Une bonne lecture de jeu permet des interceptions à répétition et les rebonds sont assurés par Vitta et Malonga. Les joueuses proposent un gros travail dans la raquette et mènent 17-4 à 5’. L'entrée de Téa Cléante donne de la vitesse offensive qui s'ajoute à une bonne défense et des pick & roll maîtrisés rendant la tâche très difficile à l’Argentine. Des bonnes relations à l’intérieur entre Kane-Marcq donnent un jeu fluide. Contrairement aux matches de Salamanque, les pertes de balles sont très peu nombreuses côté français. La faible réussite des sud-américaines se cumule et donne un score de 26-9 en fin de première période.

Dans cette deuxième phase, les tentatives à 3pts se multiplient mais pas ne sont pas récompensées. Malonga continue de survoler la défense et de scorer dans la raquette. Une faute anti-sportive de Dursus sur une contre-attaque marque une amélioration pour les Argentines, 38-16 à 15’. Mais les fautes provoquées multiplient les occasions aux lancers-francs. Les qualités individuelles des Françaises s’accordent et rendent les actions solides. Une grosse défense (notamment de Téa Cléante) mais aussi l'anticipation des passes empêchent les Argentines de mettre en place leur jeu. Les sud-américaines optent pour une défense en zone, les Bleues scorent à 3pts. Le temps de possession est principalement dédié à la France. Nos joueuses sont supérieures physiquement, techniquement et stratégiquement. 53-18 à la mi-temps.

La pause semble avoir fait du bien aux Argentines qui intensifient leurs phases offensives mais proposent des passes approximatives. Les turnovers sont nombreux et le score français s’envole 76-30 à 30’. Le staff en profite pour faire tourner le banc. Dominant toute la dernière période, la France s’impose 98-35.

Pour la suite de la compétition, une plus grande précision aux lancers-francs sera nécessaire aux Françaises pour espérer battre l'Espagne ou encore prendre une revanche sur les Etats-Unis.

C’était une rencontre attendue. Après deux oppositions abordables pour la France contre la Nouvelle-Zélande et le Japon, ce match contre les Slovènes était un bon test pour observer les progrès réalisés par les Bleuets depuis leurs deux succès probants de début de tournoi face à la Serbie (81-68) et au Canada (87-55). La Slovénie avait chuté contre l’ogre étatsunien en poules (55-88) mais avait malgré tout réussi à vaincre l’Argentine (69-55) en huitièmes de finale. Portée par un grand Jan Vide tout le long de la compétition (20,5 points de moyenne), la nation des Balkans avait de quoi inquiéter les Tricolores par la présence de leur jeune meneur longiligne (1,97m) évoluant au Real Madrid. Côté français, les doutes persistaient sur l’état de santé d’Ilane Fibleuil et Noah Penda, tous deux touchés physiquement il y a quelques jours.

Entame excellente des Français impulsée par Mohamed Diawara qui se charge de défendre sur Jan Vide et parvient à contenir son vis-à-vis. Alexandre Sarr réalise un contre en haute altitude puis inscrit un panier à trois point (7’). Les Slovènes reviennent néanmoins rapidement par l’intermédiaire de deux tirs longue distance rentrés en quelques secondes, ce qui contraint Bernard Faure à prendre un temps mort pour casser la dynamique adversaire. Les Français se ressaisissent alors et redistancent les Slovènes grâce à plusieurs dunks de Logué, Sarr et Fibleuil. Les Tricolores mènent 26 à 14 à l’issue du premier quart-temps. La reprise profite à l’adversaire qui continue à être très adroit à trois points et à se battre au rebond à l’image d’un Nik Urbanija intraitable à la mi-temps (5/5 au tir dont 4/4 à trois points). La France ne mène que de trois points à la pause (38-35). En début de troisième quart-temps, les deux équipes se talonnent et se rendent coup pour coup, obligeant les différents acteurs à chacun inscrire des tirs plus compliqués les uns que les autres. La France ne parvient pas à recreuser l’écart, gênée par une défense de zone adverse efficace face au manque de réussite tricolore à trois points. Les Bleuets n’entament le quatrième quart-temps qu’avec une faible avance (57-51). Pacôme Dadiet donne néanmoins rapidement de l’air à son équipe avec un tir primé inscrit dans le corner (60-53) avant que Jan Vide ne commette une faute antisportive qui soit suivie d’un panier à trois points de Zaccharie Risacher (65-53, 33’). De nouveaux irréprochable en défense en fin de match, la France conservera son avance jusqu’à la fin, sous l’impulsion d’un Alexandre Sarr omniprésent, et s’impose 83 à 63. Risacher obtient la meilleure évaluation tricolore (27) grâce à ses 14 points à 6/6 au tir, 8 rebonds et 4 passes décisives.

Toutes les statistiques de la rencontre contre la Slovénie sont à retrouver ici.

Rendez-vous demain pour la demi-finale des Bleuets qui sera à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.

Ces derniers mois ont été rythmés par des stages de préparation, le premier -commun avec les U18- à Vittel et le second à Poitiers. Durant ces confrontations, les joueuses de Vincent Bourdeau ont pu déceler leurs points forts individuels et collectifs.

Le tournoi international de Salamanque a ensuite permis d’appliquer le travail réalisé en amont face à des adversaires de taille avec deux défaites (contre les États-Unis et l’Espagne), qui laissent entrevoir une marge de progression, et une victoire face à l’Australie qu’elles retrouveront en poule mardi 12 juillet.

Pour briller durant cette Coupe du Monde U17, l’équipe pourra compter sur son intérieure Dominique Malonga (1,97m) mais aussi sur l’efficacité de Jade Ferré (28 points à Salamanque), Téa Cléante (27 points) ou encore Ramouna Vitta (19 unités).

Les Françaises tenteront de réitérer leur performance de la Coupe du Monde U17 de 2018 durant laquelle elles avaient échoué en finale face aux Américaines.

La compétition débute demain face à l’Argentine. Tous les matches seront à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.

Découvrez ci-dessous l’effectif ainsi que le calendrier de l’Équipe de France U17 féminine :

Entraîneur : Vincent Bourdeau
Assistants : Alan Brun, Romain Leroy, Julie Masson
Préparateur physique : Johann Ziolkowski
Médecin : Moussa Mohsen
Kinésithérapeute : Cécile Monet

Préparation
4 juin-14 juin 2022 : Stage à Vittel (commun avec les U18F)

23 juin-2 juillet 2022 : Stage à Poitiers

3 juillet-5 juillet 2022 : Tournoi à Salamanca (Espagne)
3 juillet : France - États-Unis (55-69)
4 juillet : Espagne - France (52-51)
5 juillet : France - Australie (53-35)

Coupe du Monde U17 (Debrecen, 9-17 juillet 2022)
9 juillet : Phase de poule - France-Argentine (14h30)
10 juillet : Phase de poule - France-Canada (15h00)
12 juillet : Phase de poule - France- Australie (12h30)
13 juillet : Huitièmes de finale
15 juillet : Quarts de finale
16 juillet : Demi-finales
17 juillet : Finale

Après un sans-faute en phase de poule, les Tricolores se sont offert une partie de tableau accessible et affrontaient dès les huitièmes de finale le Japon, un adversaire ayant terminé dernier du groupe B et à la portée des Français sur le papier. Pour les Bleuets, cette rencontre était une autre opportunité de monter en puissance avant un potentiel week-end (quart de finale le vendredi, demi-finale le samedi et finale le dimanche) à hautes intensité et adversité. Pacôme Dadiet, toujours non remis d’une contusion au poignet, était préservé.

Le début de rencontre est légèrement poussif de la part des Français qui sont malmenés à certains moments par des Japonais libérés. Alexandre Sarr est déjà en forme à la fin du premier quart temps (8 points, 2 rebonds) tout comme Killian Malwaya qui est agressif et a inscrit 7 points rapidement. La France mène 25-17 au bout de dix minutes. En face, Kawashima et Buto ont inscrit 15 des 17 points nippons. En début de deuxième quart temps, Noah Penda sort à la suite d’un choc mais les Français restent dans leur match et accélèrent au score en infligeant aux Japonais un 28-6 sur les dix minutes. Ilane Fibleuil continue son show, que ce soit en contre-attaque sur un dunk spectaculaire (12’) ou derrière la ligne à trois points avec un step back lointain (14’). Les deux équipes rentrent au vestiaire sur le score de 53 à 23. La France continue d’assommer les Asiatiques en seconde mi-temps et Malwaya poursuit sa domination avec de nombreuses pénétrations au cercle successives (79-39, Q3). Une série de 18-2 en cinq minute, au début du quatrième quart-temps, vient s’ajouter au score déjà lourd. Zaccharie Risacher et Illan Pietrus participent notamment à la fête offensivement quand Mohamed Diawara est toujours irréprochable en défense. La France s'impose 108 à 43. Maladroits à trois points (2/14), les joueurs de Bernard Faure ont su s'imposer à deux points (46/69), au rebond (51 dont 23 offensifs) ainsi qu'aux interceptions (18 contre 5 pour les Japonais).

Toutes les statistiques de la rencontre contre le Japon sont à retrouver ici.

Rendez-vous ce vendredi pour le quart de finale des Bleuets contre la Slovénie ou l’Argentine.

Après les victoires contre la Serbie (81-68) et le Canada (87-55), les Bleuets étaient assurés de finir à la première place du groupe A. Cette dernière rencontre de poule contre la Nouvelle-Zélande était tout de même importante pour les joueurs de Bernard Faure afin de gagner en automatismes à l’approche de la phase finale. Si les deux équipes s’étaient déjà affrontées en 1/8^e de finale en 2018, les Français avaient potentiellement fort à faire cette année à l'intérieur avec la présence dans la raquette adverse de Julius Halaifonua (2,14 m, 16 ans), l’un des meilleurs marqueurs de la compétition.

Très bien partis dans la rencontre, les Français imposent une nouvelle fois leur physique pour creuser l’écart rapidement. Alexandre Sarr et Illan Pietrus terminent chacun les dix premières minutes à neuf points et permettent aux Bleuets d’être confortablement devant à la fin du premier quart-temps (26-10). La même dynamique se poursuit avant la mi-temps : la France continue de presser intensément les Océaniens et de faire circuler rapidement le ballon de l’autre côté du terrain. Preuve du partage du ballon et de l’implication de tous les joueurs, chacun des Tricolores a déjà inscrit au moins deux points à la mi-temps (Pacôme Dadiet étant préservé pour cause de poignet douloureux). La France mène 50-19 à la mi-temps face à des Néo-Zélandais amorphes (8/31 au tir et 9 pertes de balle). Sans aucun suspense, les Français déroulent et poursuivent avec les mêmes intentions au retour des vestiaires. Ilane Fibleuil se distingue par son explosivité et sa facilité à attaquer le panier (67-28 à la fin du Q3). Dans le dernier acte, Zaccharie Risacher fait notamment parler son adresse en inscrivant quatre paniers longue distance en l'espace de quelques minutes. La France s'impose 104-35.

Les Bleuets affronteront demain le Japon, la République dominicaine ou l’Espagne en 1/8^e de finale (horaire à déterminer).

Toutes les statistiques de la rencontre contre la Nouvelle-Zélande sont à retrouver ici.

La réaction de Bernard Faure : "Un match pris au sérieux dans l’optique de la préparation pour le huitième de finale. Nous étions bien en place en défense, nous avons respecté le plan de jeu à la lettre, ce qui a mis notre adversaire dans la difficulté. Nous avons profité de ce match pour donner du temps de jeu à tout le monde et ne pas trop tirer sur les organismes. Pacôme Dadiet est pour l'instant blessé mais nous espérons le récupérer dans les jours qui viennent. Nous le préservons pour l'éventuel quart de finale."

Après leur victoire contre la Serbie hier, les Français faisaient face au Canada, un adversaire ayant battu sèchement la Nouvelle-Zélande la veille (94-46). Si l’opposition attendue était du niveau de la Serbie, cette rencontre faisait également office de match décisif puisque la France, en cas de victoire aujourd’hui, était assurée de terminer à la première place du groupe A.

Contrairement à la veille, les Bleus entament très bien le premier quart-temps à l’image d’un Illan Pietrus intenable et auteur de huit points en trois minutes. Devant très rapidement au score (10-0), ils stabilisent leur avance en défendant intensément et en se projetant vite en contre-attaque. Très logiquement, ils mènent confortablement à l’issue des dix premières minutes (26-9). Dans le sillage d’un Noah Penda une nouvelle fois rayonnant (9 points, 4 interceptions et 3 passes décisives à la mi-temps), les dix minutes suivantes sont plus équilibrées mais voient tout de même la France rentrer aux vestiaires avec la même avance (49-32). Mal revenus après la mi-temps, les Français se relancent rapidement grâce à un tir à trois points inscrit par son pivot Alexandre Sarr puis un tir à mi-distance de Killian Malwaya. Moins inquiétés ensuite, les Tricolore assomment les Canadiens par l’alternance de pénétrations au cercle et de shoots longue distance pour s’offrir un quatrième quart-temps plus tranquille (68-41 à l’entame du dernier acte). Les Bleuets géreront jusqu’au bout et l’emportent 87-55, dominateurs dans tous les compartiments et notamment les passes décisives (21 délivrées contre seulement 6 pour les Nord-Américains). À noter la répartition du temps de jeu qui pourrait être bénéfique pour la suite de la compétition, les douze joueurs français ayant chacun passé entre 12 et 22 minutes sur le terrain. Ilane Fibleuil termine la rencontre à 15 points et Killian Malwaya à 12 unités au scoring.

Garantie d’être première du groupe A, la France aura un dernier match de poule à jouer mardi contre la Nouvelle-Zélande (13h15) avant d’entamer la phase finale le lendemain.

Toutes les statistiques de la rencontre contre le Canada sont à retrouver ici.

La réaction de Bernard Faure : "Une très bonne entame de match qui nous a idéalement placé pour la suite de la rencontre. L’écart a été constant, nos joueurs ont vraiment respecté les consignes. Les multiples zones tentées par le Canada n’ont rien changé, nous avons gagné en lectures de jeu sur ce plan-là. Le plus gros changement avec la veille a été notre bloc défensif beaucoup plus en place."

Killian Malwaya, Zacharie Risacher, Pacôme Dadiet… Si ces noms ne sont pas les plus connus pour le moment, cela pourrait bien changer rapidement. La génération 2004 était déjà riche en talents, celle des 2005 est tout aussi fournie individuellement. Les profils sont variés et semblent déjà complémentaires dans un effectif qui est physiquement au-dessus de la moyenne. Ces jeunes joueurs ont également une certaine expérience des rencontres à enjeu puisque bon nombre d’entre eux ont disputé cette saison l’EuroLeague Junior (phases qualificatives et/ou Final 8) ou des finales nationales (U18 Élite et/ou Coupe de France). Toutefois, plusieurs semaines en arrière, les différents éléments ne se connaissaient pas tous et la préparation a été axée sur la construction d’une identité commune avec comme mot d’ordre la défense. "On a encore du mal collectivement, en attaque notamment, et on manque de précision dans les placements défensifs", avouait Bernard Faure, le sélectionneur, il y a quelques jours.

Pour autant, six rencontres ont récemment été disputées avec un bilan de cinq victoires et une défaite. Les tricolores ont su profiter de leur profondeur de banc pour parfois user leurs adversaires et décrocher des victoires bénéfiques pour le moral des troupes. Des joueurs comme Zacharie Risacher, Illan Pietrus, Noah Penda ou Killian Malwaya se sont affirmés comme des éléments clés à l’approche du Mondial. Mais c’est sur l’ensemble des 12 joueurs qu’il faudra compter si la France veut s’offrir une médaille et pourquoi pas le plus beau des métaux. "La marque est répartie, on a eu de bonnes phases de jeu en attaque avec un meilleur partage du ballon. Il nous reste à prendre conscience que le socle défensif nous permettra d’aller loin dans la compétition et nous avons encore du travail sur cet aspect-là", concédait Faure. "Nous aurons à augmenter notre niveau de jeu pour aborder le Mondial mais cette préparation a été en tout point bénéfique."

Les Français débutent leur compétition dès demain face à la Serbie (15h45) dans une rencontre qui sera un remake de la confrontation ayant été remportée par les hexagonaux en amical il y a deux semaines à Villanueva de la Serena (69-55).

Tous les matches seront à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.

Découvrez ci-dessous l’effectif ainsi que le calendrier de l’Équipe de France U17 masculine :

Entraineur : Bernard Faure
Assistants : Éric Kehlhoffner, Christophe Simon et David Hermine
Préparateur physique : Matthieu Andreux
Médecins : Bernard Lebot et Damien Rat
Kinésithérapeute : Pierre-Yves Couve


Préparation
02 juin-12 juin 2022 : Stage au Temple-sur-Lot

Tournoi à Villanueva de la Serena (Espagne) :
17 juin : France-Serbie (69-55)
18 juin : France-Espagne (62-64)

Stage (21-28 juin 2022) et tournoi à Saint-Dié-des-Vosges :
22 juin : France-Pologne (95-79)
23 juin : France-Pologne (92-81)
25 juin : France-Argentine (89-59)
26 juin : France-Argentine (105-38)

30 juin-01 juillet 2022 : Stage à Malaga (Espagne)

Coupe du Monde U17 (Malaga – 2-10 juillet 2022)
2 juillet : Phase de poule - France-Serbie (15h45)
3 juillet : Phase de poule - France-Canada (15h45)
5 juillet : Phase de poule - France-Nouvelle-Zélande (13h15)
6 juillet : Huitièmes de finale
8 juillet : Quarts de finale
9 juillet : Demi-finales
10 juillet : Finale (21h)

L’Équipe de France U17 termine actuellement son dernier stage en France avant d’embarquer pour Malaga prochainement. Dans les Vosges, les Français ont pu se mesurer à deux styles de jeu bien différents et ainsi se préparer pour les futures échéances mondiales. Dans une première double-confrontation contre la Pologne les 22 et 23 juin, les joueurs de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne Killian Malwaya (16 points) et Zaccharie Risacher (14 points), tout comme Noah Penda (16 points et 8 rebonds), ont répondu présent (victoire 95-79). Le lendemain, les deux Rhodaniens ont réitéré (12 et 19 unités respectivement), également aidés par Ilane Fibleuil, Pacôme Dadiet ou encore Elidjah Lamart. Les Tricolores se sont imposés (92-81).

Bernard Faure à la suite du second match : « Une équipe Polonaise accrocheuse et qui ne lâche rien mais certainement émoussée du match de la veille. Un score largement en notre faveur à la mi-temps et une deuxième mi-temps un peu plus difficile notamment sur le troisième quart-temps durant lequel nous avons tenté de varier les défenses. Nous ne sommes pas encore prêts là-dessus. Ce match confirme la montée en puissance de Zaccharie Risacher et la confirmation de Wilson Jacques qui nous apporte plus qu’en Espagne où il était fatigué. La marque est répartie, on commence à avoir de bonnes phases de jeu en attaque avec un meilleur partage du ballon. Il nous reste à prendre conscience que le socle défensif nous permettra d’aller loin dans la compétition et nous avons encore du travail sur cet aspect-là ».

Après un jour de repos, deux rencontres contre l’Argentine étaient ensuite au programme des Bleuets. Sans réelle difficulté, deux victoires sont venues clôturer la préparation (89-59 puis 105-38). Si Killian Malwaya et Illan Pietrus se sont à nouveau mis en avant le samedi, la marque a été plus répartie le lendemain avec pas moins de cinq joueurs à dix points ou plus. Un succès collectif qui vient valider l'affirmation du jeu d’équipe tricolore.

Bernard Faure à l’issue des quatre rencontres : « Le premier match contre l’Argentine était serré jusqu’à la mi-temps face à un adversaire fatigué par le voyage et le décalage horaire. Nous avons vraiment imposé notre jeu qui se met en place de mieux en mieux. Des individualités ressortent de ce match. Killian Malwaya a été très adroit. Illian Pietrus prend une dimension intéressante sur le poste 1. Tout le monde a participé à la marque. Notre adversaire a eu quelques limites, notamment dans le jeu intérieur. La revanche a été à sens unique, les Argentins n’ont pas su trouver les moyens pour aborder notre défense qui était beaucoup mieux en place. Nous avons seulement perdu 7 ballons. Nous aurons à augmenter notre niveau de jeu pour aborder le Mondial mais cette préparation a été en tout point bénéfique. Nous avons une petite inquiétude concernant Killian Malwaya qui a très peu joué hier à cause d’un genou douloureux. Nous allons faire les examens dans la journée ».