Ce soir au Complex Espartales de Madrid, la deuxième place de la poule A était en jeu, Françaises et Australiennes possédaient un bilan équilibré (1 victoire et 1 défaite). Un dernier match crucial pour la suite de la compétition. 

Si les premières minutes face à l’Espagne étaient hésitantes, ce soir, les joueuses de Julien Egglof démarraient sur les chapeaux de roue bien emmenées par l’intérieur des pétillantes (Champagne Basket-Féminin) Rosanne Le Seyec (6 pts à 3/4 aux tirs).  Cependant, les Australiennes victorieuses de l’Asian Championship en septembre dernier, profitaient des secondes chances laissées aux rebonds par les Françaises pour revenir au score (17-16,8’), obligeant ainsi l’entraîneur à prendre un premier temps-mort. Daniela Dibanzilua redonnait l’avantage à son équipe juste avant la fin du quart-temps après un tir primé à trois points (24-21, 10’). 

Les Bleuettes retrouvaient progressivement leurs standards défensifs, stoppant ainsi les projections offensives des coéquipières de Isla Juffermans. Les U19 parvenaient à gagner des ballons, les contre-attaques se multipliaient et Fatouma Toure (6 pts) en sprinteuse finisseuse faisait grimper le score (36-28, 17’). Un nouveau tir conclu par Rosanne Le Seyec propulsait les siennes à +12 (42-30, 19’). 

Après la mi-temps, les Bleues semblaient retomber dans leurs travers les balles perdues et l’incapacité à conclure près du cercle donnaient les munitions nécessaires aux Australiennes pour revenir à une possession (44-42, 25’). Le retour aux affaires de Jess-Mine Zodia sonnait la révolte (50-42,27'). Poussives, les Australiennes mettaient fin à la domination des Tricolores sur un tir de Nyadiew Puoch (58-60, 34’) et prenaient l’avantage pour la première fois de la rencontre. Dans le money time, Leila Lacan (16pts) inscrivait un précieux and one propulsant son équipe à +3 (67-64,38’).

Les U19 terminent à la deuxième place de la poule A, et affronteront demain en huitième de finale l’Allemagne à 18h15. Un match diffusé sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Après avoir battu les Grecs en demi-finale samedi, les Bleus avaient une dernière étape à valider pour monter sur le toit de l’Europe. Un ultime défi contre une étonnante équipe d’Israël, pourtant dernière de son groupe, qui a réussi à renverser la tendance en venant à bout de l’Espagne, de l’Allemagne et de la Belgique. Une formation outsider qu’il ne fallait pas sous-estimer pour les hommes de Guillaume Vizade. Les Tricolores n’ont pas déçu en remportant cette rencontre 89-79. Une rencontre qui avait pourtant très mal commencée.

Le coach Guillaume Vizade a reconduit le même cinq majeur que celui qu’il avait mis en place contre la Grèce hier, à savoir Mathéo Leray, Adama Bal, Ilias Kamardine, Armel Traoré et Maxime Raynaud. Un cinq qui débute pourtant très mal cette finale face à l’intensité israélienne (5-13, 4’). Les Tricolores sont frustrés, à l’image de la faute technique sifflée à Armel Traoré. Grâce aux joueurs du banc, les Français restent dans le match, notamment après deux tirs longues distances de De Sousa (15-21, 8’). Mais, ils ne parviennent pas à faire assez de stops défensifs. En Face, Noam Yaacov, qui vient de signer à l’ASVEL, est en feu avec ses 13 points à 100% aux tirs. Un premier quart temps remporté logiquement par Israël 17-26.

Plus agressive défensivement, l’Equipe de France inflige un 7-0 aux Israéliens dès le début du deuxième quart-temps (24-26, 11’). Les Tricolores provoquent énormément de fautes et Israël est déjà dans la pénalité, à plus de 7 minutes de la pause. Désormais chaque faute sera sanctionnée de deux lancers francs. Le jeu français se met peu à peu en place. Un lay-up de Traoré leur permet de prendre l’avantage pour la première fois de la rencontre (33-32, 15’). L’apport du banc est indéniable dans ce match. Ses 18 points (4 du côté israélien) permettent à la France de rentrer aux vestiaires avec 3 points d’avance (47-44, 20’).

Cette fois, c’est un 8-0 dès l’entame du troisième quart pour les Tricolores (55-44, 24’). La défense française semble impénétrable. Chaque tir israélien est contesté et forcé. Une fin de quart temps plus brouillonne permet aux israéliens de recoller un peu au score mais les Français semblent toujours avoir le match en mains (61-57,30’).

L’adresse retombe alors des deux côtés et les défenses prennent le pas sur les attaques. Aucune formation ne parvient à marquer pendant plusieurs minutes au cours du dernier acte. A quelques minutes du terme, chaque tir inscrit devient primordial. Sur un shoot longue distance, Israël revient à une possession (68-65, 37’) et égalisent dans la foulée. 2 minutes à jouer, égalité parfaite 68-68. Kamardine prend les choses en main et redonne deux longueurs d’avance aux Tricolores à une minute du terme. Mais à 11 secondes du coup de sifflet final, Wolf, le pivot israélien marque, avec la faute en prime mais rate son lancer bonus 72-72. Il reste alors une possession pour éviter la prolongation. Shoot raté de Raynaud, on aura le droit à 5 minutes de plus.

Les deux équipes se répondent coup sur coup à 3 points (77-77, 42’). Kamardine redonne trois points d’avance aux Tricolores dans la foulée (80-77, 43’). Ce même Kamardine inscrit un nouveau tir à 3 points exceptionnel, avec la faute en prime. Il convertit son lancer (84-77, 44’). Raynaud scelle le sort de cette finale avec un nouveau tir longue distance suivi d’un dunk rageur (89-79, 44’).

Cette doublette Kamardine-Raynaud aura inscrit les 17 points français en prolongation. Dingue ! Ils sont clairement les deux hommes du match coté français. Le premier combine 26 points et 5 rebonds. Le second 23 points et 7 passes. Ilias Kamardine est également nommé MVP du Championnat d'Europe. L’intégralité des stats sont à retrouver ici.

Un titre de Champion d’Europe amplement mérité qui récompense une compétition d’exception. Les Français sont tout simplement invaincus depuis le début de leur préparation. Le coaching staff composé, entre autres, de Guillaume Vizade et de ses deux assistants Mickael Hay et Thomas Andrieux a mis en place un formidable projet de jeu ainsi qu’un collectif solidaire et complémentaire. Bravo messieurs !  

Pour son premier match sur la scène mondiale, la génération 2004 médaillée de bronze à l’Euro U18 (2022), affrontait l’Argentine médaillée de bronze de l’Americas Championship U18 (2022). Une première rencontre d’une importance capitale dans un groupe relevé, composé également de l’Espagne et de l’Australie. Dans cette poule A, mieux vaut éviter la quatrième place au risque d’affronter les États-Unis (9 finales consécutives et 8 titres depuis 2005) en huitième de finale. 

C’est dans un Jorge Garbajosa Arena à la température excessive, que les Bleues ouvraient leur compteur après une flèche à longue distance de la récente médaillé de bronze à l’Euro Laila Lacan. Agressives des deux côtés du terrain, les U19 dictaient le ton de la rencontre (29-7, 9’), bien emmené par Fatoumata Toure, Rosanne Le Seyec et la capitaine Laura Evrard cumulant à elles trois 17 points à 7/9 aux tirs. Les Tricolores continuaient d’imposer leur jeu et limitaient leur adversaire du soir à un maigre 25% de réussite. 

La pause ne changeait rien, les Françaises continuaient leur démonstration face à une équipe argentine impuissante, défensivement les Bleuettes s’appuyaient sur le duo Le Seyec-Zodia pour fermer l’accès au cercle, tandis que Laila Lacan poursuivaient son festival offensif (18 point, 4 rebonds) propulsant ainsi son équipe à +47 (71-24, 27’). Julien Egglof profitait de la domination de ses joueuses, pour ouvrir son banc et répartir équitablement les temps de jeu. 

Malgré l’écart (84-28, 29’), les partenaires de Daniela Dibanzilua (21 points) ne faiblissaient pas et maintenaient leur pression défensive, provoquant de nombreuses pertes de balles chez leur adversaire du soir. En meneuse récupératrice, Manoë Cisse (7) continuait de faire grandir le score après un énième ballon gagné (86-31, 33'). 

Prochain rendez-vous pour les U19, demain à 20h15 face à l’Espagne hôte de la compétition, une rencontre à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.

Les U20 poursuivent leur parcours parfait. Toujours invaincus, ils ont éliminé difficilement la Serbie (83-72) cette après-midi en quarts de finale, après avoir battu la Pologne, hier en huitièmes. Au vu de ses dernières performances, l’Équipe de France abordait cette rencontre avec le statut de favori. Face à elle, une formation serbe, deuxième de la poule B, qui s’est qualifiée de justesse contre l’Italie au tour précédent (75-72).

Si les derniers matches ont été dominés par les Tricolores, ce quart de finale fut beaucoup plus serré, et ce, dès le début de rencontre. Aucune surprise parmi les titulaires, le coach Guillaume Vizade a reconduit son cinq majeur habituel composé de Mathéo Leray, Adama Bal, Ilias Kamardine, Armel Traoré et Maxime Raynaud. Adama Bal allume les premières mèches en inscrivant les cinq premiers points de son équipe 5-0 (1’). Les Serbes répondent tout de suite par un 8-0. Le combat ne faisait alors que commencer. Les deux formations se répondent coup pour coup dans ce premier quart temps (19-19, 10’). A noter la bonne entrée en jeu des joueurs du banc (Doubia, Dufeal, De Sousa et Kasiama), notamment en termes d’intensité défensive.

Si le début de deuxième quart temps reste indécis, c’est bien la Serbie qui va prendre l’ascendant (27-34, 15’). Les Tricolores, crispés, ne parviennent pas à mettre leur jeu en place. Des pertes de balles et beaucoup de fautes évitables offrent des points faciles aux adversaires, notamment aux lancers francs (15 lancers tentés par les Serbes en première mi-temps, 2 pour les Français). Les Bleuets arrivent à recoller tant bien que mal après deux tirs longues distances d’Adama Bal. Le nouveau joueur de Santa Clara en NCAA a été précieux dans cette première période avec ses 11 points inscrits. Grâce à lui, la France rentre aux vestiaires avec seulement 4 points de retard (37-41, 20’). Un moindre mal.  

Bien plus agressifs offensivement et défensivement, les Tricolores se libèrent enfin, égalisent sur un dunk rageur d’Armel Traore (50-50, 25’) et prennent même les commandes quelques secondes plus tard après un alley-oop conclut par Adama Bal (52-50, 26’). C’est là que le momentum a changé de camp. Désormais, les Bleus semblent avoir pris le contrôle de la rencontre (58-55, 30’). Dans le dernier acte, les Français prennent rapidement 9 points d’avance grâce aux bons passages de Leray, Doubia et Mienandi. Mais, les Serbes s’accrochent et reviennent à -3 (69-66, 35’). Les Bleus sont toujours devant mais restent tout de même en danger. Armel Traoré redonne cinq points d’avance à une minute du terme (76-71, 39’). Les Serbes ratent leurs derniers tirs et offrent ainsi la victoire aux Bleus qui l'emportent 83-72. Un grand ouf de soulagement pour tout un groupe. 

Avec ses 18 points, Adama Bal termine meilleur marqueur, devant Kamadine (12) et Raynaud (11). Retrouvez toutes les statistiques détaillés ici. 

Ce quart de finale remporté au forceps offre aux Tricolores une place dans le dernier carré, avec l’or en ligne de mire. Une demi-finale qu’ils disputeront ce samedi 15 juillet à 20h contre les Grecs, vainqueurs de la Turquie. La seconde demi-finale opposera la Belgique à Israel, à 17h30. 

Deux semaines après son premier bloc de préparation, l’Équipe de France U19 prenait part le week-end dernier au tournoi Laure Ecard à Nice. Un ultime tournoi de préparation avant que les Bleues ne partent à Madrid pour le Mondial (15-23 juillet).  Sur ce dernier stage, les Françaises retrouvaient Laila Lacan de retour après l’Euro Basket (3.6 points). 

En ouverture de son tournoi, les Bleues affrontaient le Brésil, une équipe face à qui, les joueuses de Julien Egglof se sont facilement imposées 87-49, bien emmenées par la triplette Abraham, Lacan, Toure cumulant à elles trois 47 points. 

Scénario semblable le lendemain face à la Chine (78-32), ou les Françaises ont infligé un autoritaire 25-2 à leur adversaire dans le troisième acte. Sur ce second match, c’est la récente médaillé de bronze à l’Euro Basket Laila Lacan qui s’est illustrée (17 points en 18 minutes). 

Lundi soir, les Bleuettes concluaient leur dernier match de préparation face à l’Équipe U20 Belge. En première mi-temps, et face à une équipe en place défensivement les U19 peinaient à mettre en place leur jeu et à trouver de l’adresse. En deuxième période, les Tricolores semblaient trouver davantage de solutions, à l'image de Jess-Mine Zodia (18 points, 6 rebonds). Poussives, les coéquipières de Laura Evrard parvenaient à prendre l’avantage et à s'emparaient de la victoire. 

Les Françaises remportent le Tournoi Laure Ecard et terminent leur préparation invaincue (6 victoires en 6 matches). « Le tournoi de Nice a été un bon tournoi, ou les filles ont fait trois bons matches avec une grande intensité. Sur ce stage, nous avons intégré progressivement Laila Lacan sur le poste 1 et 2. Dans le secteur intérieur, nous avons pu voir des choses intéressantes avec Jess-Mine Zodia et Rosanne Le Seyec, tout comme sur les lignes arrières avec Fatou Toure et Daniela Dibanzilua, qui sont des joueuses confirmées de Ligue Féminine et de LF2 », confie l’entraîneur. 

L’Équipe de France U19 disputera son premier match du mondial samedi à 20h45 face à l’Argentine, une rencontre à retrouver en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Il n’y a pas eu de de surprise dans cette phase de poule. Favoris du groupe D, les Bleuets ont remporté leurs trois oppositions, sans trembler. Comme l’Allemagne samedi ou la Slovénie dimanche, l’Islande n’a pas pu résister au collectif Tricolore cette après-midi. Des Tricolores qui l’emportent largement 110-45. 

On ne change pas une équipe qui gagne. Le coach Guillaume Vizade a une nouvelle fois reconduit son cinq majeur habituel composé de Mathéo Leray, Adama Bal, Ilias Kamardine, Armel Traoré et Maxime Raynaud. Contrairement aux deux oppositions précédentes, l’entame du match d’aujourd’hui est beaucoup plus convaincante. Grace à une défense bien en place, les Français récupèrent beaucoup de ballons pour marquer facilement sur du jeu rapide (11-2’, 4’). Un scénario qui restera inchangé jusqu’à la fin du premier quart temps (20-11, 10’). Sur ce seul premier acte, les Tricolores ont marqué 13 points sur contre-attaque, 0 pour les Islandais.  

Les Bleuets asphyxient la formation islandaise, totalement dépassée dans l’intensité. L’écart grimpe très rapidement. La barre des 20 points d’écart est atteinte sur un tir extérieur de Kenny Kasiama (34-13,14’). Celle des 30 sur un nouveau tir longue distance de Maxime Raynaud quelques minutes plus tard (45-15, 17’). Une avance qui atteindra même les +38 à la mi-temps (55-17, 20’). Une remarquable intensité à laquelle il faut ajouter une adresse insolente. 9/9 à trois points sur le quart temps et 11/15 sur l’ensemble de la première période. Tout simplement injouable.

La victoire déjà assurée, le coach Guilaume Vizade en a profité pour répartir un peu plus équitablement les temps de jeu et reposer les cadres. Seul Adama Bal du cinq majeur a débuté la seconde période. Tous les joueurs de l’effectif ont joué entre 14 et 20 minutes chacun. Idéal avant les huitièmes de finale. Malgré tout, l’écart ne s’est pas réduit, bien au contraire, il n'a cessé d’augmenter au fil de la partie. Au finale, c'est une large victoire tricolore 110-45. 

Leader incontestée de la poule D, l’Équipe de France affrontera la Pologne en huitièmes de finale, mercredi à 20h. Une rencontre à sa portée puisque les Polonais, quatrièmes de la poule C, n’ont pas remporté le moindre match jusque-là. Une opposition à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.

Intraitables avec leurs adversaires depuis le début de la compétition, les Tricolores n’étaient qu’à quarante minutes d’un titre européen, une compétition que les Françaises n’avaient plus gagnée depuis 2016. Mais face à elles, se dressaient la Slovénie vainqueur la veille de la Serbie (89-65), et tenante du titre européen de la division B.  

Bien entrées dans leur rencontre les deux équipes se rendaient coup pour coup (6-6,4’), Zoja Stirn mené la danse côté Slovène en inscrivant 5 points dans le premier acte. Très vite, les Bleues retombaient dans leurs travers et multipliaient les pertes de balles, donnant ainsi les munitions nécessaires aux Slovènes pour prendre l’avantage (18-14,9’). Côté Tricolore, seule Ines PItarch-Granel (6 points) trouvait le chemin des filets. Mais une flèche à longue de Hna Ovcina créait le premier écart du match (21-14,10'). 

Le début du second acte était marqué par la révolte Dursus, qui inscrivait cinq points consécutivement permettant ainsi à son équipe de revenir au score (23-19, 12’), mais la géante Asja Sivka coupait court à cette dynamique par un tir à trois points (28-19,14’). Défensivement, les Bleues étaient encore bien loin de leurs standards habituels. Offensivement, les Françaises parvenaient enfin à trouver des solutions, à l’image de la capitaine Stella Colas qui ramenait son équipe à égalité (32-32,19’) après un shoot derrière la ligne à trois points. Il aura fallu attendre la fin de la première mi-temps et un lancer-franc de Sarah-Yvannah Keboum Biamou pour voir les Françaises prendre les commandes du match (34-32, 19’).

Le retour des vestiaires, semblait bénéfique pour les Bleues qui enchainaient les bonnes séquences des deux côtés du terrain, limitant ainsi l’impact offensif de leur adversaire contrainte d’aller au bout des 24 secondes de possessions. Tea Cleante donnait le ton du dernier acte après un shoot à trois points qui redonnait l’avantage aux siennes (52-50,29’). Les minutes passaient et les défenses se fermaient, chaque possession valait alors de l’or. Un nouveau tir de Ajsa Sivka (20 points) redonnait l’avantage aux Slovènes deux minutes avant la fin de la rencontre alors que la France avait eu l'occasion de tuer la finale quelques instants plus tôt à +3 et une contre-attaque facile vendangée. Un des nombreux tirs près du cercle ratés et qui laissera bien des regrets aux joueuses de Vincent Bourdeau.

Une nouvelle fois, Françaises et Espagnoles se retrouvaient dans le dernier carré d’une compétition internationale, après avoir toutes deux survolé les phases de poules et le début de la phase finale. Irrésistibles depuis le début du tournois, les Françaises continuaient de monter en puissance, après avoir facilement évincé la Lettonie en quarts de finale (81-36). Mais ce soir, se dressait devant-elles le rival espagnole meilleure attaque de l'Euro, ce même adversaire qui un an plutôt les avaient privés d’une finale au Mondial U17. 

Meilleure défense de la compétition, les Bleues fermaient d’entrée de jeu l’accès au cercle en coupant les relations extérieurs-intérieurs. Offensivement, les Tricolores profitaient des approximations défensives de leur adversaire pour leur infliger un autoritaire 7-0. Tea Cleante puis Ysaline Saulnier enfonçaient le clou après deux shoots consécutifs à trois points (20-11, 10’). Bien entrée dans leur rencontre, les joueuses de Vincent Bourdeau continuaient d’imposer leur jeu après un panier d’Adja Kane (22-13, 14’).

Le début du deuxième quart-temps faisait craindre le pire aux U18, entres pertes de balles et déchets près du cercle. Si l’attaque connaissait quelques lacunes, les efforts défensifs permettaient aux Bleues de retrouver de la sérénité après quatre stops consécutifs (30-18, 18').  Solides des deux côtés du terrain, c’est logiquement que les partenaires de Stella Colas menaient à la pause 31-24.

Au retour des vestiaires, une flèche à longue distance puis un layup de Marine Durus propulsaient les Bleues à + 14 (42-26, 23’). Les bonnes séquences offensives s’enchainaient, un nouveau tir à trois points de Nell Angloma poussaient l’Espagne dans ses derniers retranchements (51-32, 28’).  Mais la Roja ne semblait pas vaincu pour autant, un bon passage de Viegas et Sotelo ramenait les rouges et jaunes à 13 points.

Le dernier quart débutait de la meilleure des manières, après une folle séquence offensive de Nell Angloma (21pts, 3/5 à 3pts). Quelques minutes plus tard sur une action convertie de Marine Dursus (20 pts), les Bleues mettaient fin aux derniers espoirs espagnols. Tout simplement injouables, les joueuses de Vincent Bourdeau se qualifient pour la finale de l’Euro.

L’Équipe de France U18 affrontera en finale de l’Euro la Slovénie demain à 20H30. Une finale à retrouver sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

En 2019, la génération 2003 avait atteint la finale de l’Euro U16. Elle comptait cependant dans ses rangs Ousmane Dieng, aujourd’hui en NBA, et un 2004 en passe de bouleverser le monde du basket de jeunes : Victor Wembanyama. Les deux hommes ne sont bien évidemment pas du voyage en Crète et c’est une escouade aux patronymes bien moins clinquants qui cherchera à redorer le blason d’une catégorie U20 qui n’a pu se glisser qu’une seule fois sur le podium depuis 10 ans. "Peut-être que cela nous aide à construire une identité d’une équipe qui a quelque chose à prouver", confirme Guillaume Vizade, qui n’a cependant pas fait de ce statut d’outsider le thème de campagne. "Certains l’ont en tête le diffusent de l’intérieur mais au début du stage je n’ai pas vu l’intérêt à jouer là-dessus. C’est bien pour faite monter l’intensité et l’agressivité mais cela peut te limiter pour progresser."

Nouvellement nommé à la tête de la sélection, et accompagné d’un staff 100% LNB (Mickaël Hay, Thomas Andrieux), l’entraîneur de Vichy a tenu à faire les choses dans l’ordre, référençant tous les joueurs éligibles à la catégorie avant de réduire sa liste à une vingtaine de candidats. "C’est une équipe assez homogène et pour performer il faudra que les valeurs collectives soient au premier plan. Nous n’avons pas forcément beaucoup de joueurs qui ont disputé une compétition internationale dans un rôle majeur." Ceci d’autant plus que les U20 ont enregistré deux forfaits d’importance dans le secteur intérieur suite aux blessures de Brice Dessert et Enzo Shahrvin qui ont joué des rôles importants cette saison en Betclic Elite. "Ça fait 250 kilos en moins", tente de sourire Guillaume Vizade qui souligne que ses troupes devront trouver des solutions sans la puissance brute de ces deux pivots. Des absences qui vont pleinement responsabiliser la grande curiosité de l’été 2023 : le retour en sélection de Maxime Raynaud. Ce très grand gabarit, partenaire de jeu de Wembanyama à Nanterre, évolue depuis à Stanford et semble avoir largement progressé. "Maxime a beaucoup évolué depuis deux ans. Physiquement il s’est transformé en gagnant en mobilité et en force pure tout en continuant de développer son tir extérieur", positive Vizade qui compte également sur un autre exilé NCAA, qui lui, en revanche, n’a quasiment pas joué depuis son départ à Arizona en 2021 : Adama Bal. "Adama a un potentiel indéniable et a besoin de prendre du rythme et de la confiance, notamment par rapport à certains tirs qu’il n’avait pas le droit de prendre. C’est une grosse bouffée d’oxygène pour lui de venir en Equipe de France", juge son entraîneur à propos de l’arrière qui vient d'être transféré à Santa Clara.

Si quelques interrogations subsistent autour de l’impact des universitaires, les certitudes sont plus évidentes du côté des joueurs qui ont évolué en Pro B. Illias Kamardine et Hugo Mienandi étaient déjà de l’Euro l’an passé, tandis que Nathan De Sousa a pris une nouvelle dimension en Alsace. "Ça se ressent dans leur manière de s’entraîner et dans la maîtrise de leurs outils techniques avec la capacité à orienter le jeu sur leur force", estime Guillaume Vizade sur ces jeunes professionnels. "Et quand l’intensité va monter j’ai la garantie qu’ils vont répondre présents." L’intensité est également le point fort d’Armel Traoré qui a terminé la saison en trombe avec les Metropolitans ou de Kenny Kasiama, un des 4 éléments présents il y a un an. "Ces joueurs permettent d’amener un peu de connaissance du niveau européen et du rythme très particulier avec 7 matches en 9 jours."

Un enchaînement qui pourrait favoriser un groupe où la défense sera encore une fois un point fort, tout comme une dimension athlétique qui ne "doit pas empêcher de développer un basket intelligent" et une homogénéité qui doit constituer un point fort. "Je pense qu’il faut qu’une hiérarchie, une colonne vertébrale mais autour de ça vont graviter des joueurs qui auront des performances variées", insiste Guillaume Vizade qui a composé avec des arrivées étalées lors du début de la préparation. "On cherche des complémentarités, des fonctionnalités. Qui dans les réseaux défensifs fonctionnent bien ensemble ? Qui colle à ce qu’on veut proposer dans le jeu ? Notre ADN d’équipe est défensif avec une recherche du jeu de transition encore très importante chez les jeunes. Et je trouve que nous avons un degré de plus dans le partage du ballon par rapport à l’an passé." Le parcours des U20 s’était arrêté en quarts de finale. Ils chercheront à intégrer le dernier carré lors de leur expédition crétoise.

Après avoir largement dominé sa phase de poule, l'Equipe de France disputait cette après-midi son huitième de finale face à la Lituanie (4ème de la poule B). 

Comme lors de ses matches de poule, l'Equipe de France rentrait timidement dans son match. Mais la rigeur des jeunes pousses leur permettait de facilement renverser la tendance. Sérieuses et concentrées les Bleues continuaient de prendre l’ascendant face à un adversaire en manque crutial de réussite (1/13 à 2pts). Revancharde de leurs premières périodes difficile en phase de poule, les U18 parvenaient à faire le break sur un layup de Ramouna Vitta (15-6, 6’). Sur ce premier acte les Bleues infligaient un terrible 22-8 à leur adversaire du jour. 

Au retour des vestiaires, les Bleues étaient une nouvelle fois confronter à leur manque de réussite, profitant aux Lituaniennes qui revenaient à moins de 10 pts. Il aura fallu attendre la fin du troisième acte pour voir la jeune garde française reprendre le contrôle de la rencontre, après une flèche de Tea Cleante.(41-28,27’). Continuant sur cette dynamique, Sarah-Yvannah Keboum, Marine Dursus et Adja Kane en profitaient pour faire grimper le score.  

L’aventure Européenne continue pour l’Équipe de France U18 qui affrontera demain soir à 20H30 en quart de finale le vainqueur d’Allemagne-Lettonie. Un match à suivre sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Après des victoires contre la Grèce (2 fois), la Lituanie, Israël et l’Espagne, les Tricolores n’ont laissé aucune chance à la Belgique ce week-end. Deux victoires nettes et maitrisées qui concluent une préparation idéale, avec sept succès en sept matches.

Samedi, la France l’a emporté assez facilement 77 à 50. Un match dominé malgré un début de rencontre serré (19-17, 10’). La différence s’est faite lors du deuxième quart temps remporté 27-8 par les Bleus. C'est tout un collectif qui a brillé avec quatre joueurs à plus de 10 points (Leray 10, Traore 12, Raynaud 13 et Dufeal 13). Rebelote le lendemain avec un succès de 19 points cette fois-ci (93-74). Le premier quart temps remporté 32-13 a bien aidé les hommes de Guillaume Vizade. Une rencontre bien plus offensive que celle de la veille avec une belle adresse de la part des Tricolores (58.8 % à deux points et 40% à trois points). Le duo Kamardine / Raynaud s’est illustré en inscrivant 18 points chacun.

Toujours invaincue, l'Équipe de France ne pouvait pas rêver meilleure préparation. Elle débutera le Championnat d’Europe samedi à 15h contre l'Allemagne. Rendez-vous sur la chaîne Youtube de la FIBA pour voir le match en direct.  

Les douze joueurs qui s'envoleront en Grèce sont désormais connus. Raphael Djasrambaye et Simeon Kalemba sont les deux derniers joueurs à quitter le groupe France. 

Liste définitive

Entraîneur : Guillaume Vizade
Assistants : Mickaël Hay, Thomas Andrieux
Assistant vidéo : Jonathan Nebout
Préparateur physique : Julien Colombo

Après sa victoire maîtrisée la veille face à la Hongrie (61-41), les Françaises défiaient aujourd’hui l’hôte de la compétition, la Turquie. Un adversaire au profil similaire qui tout comme la France avait réussi son entrée en compétition en s’imposant facilement face à la Pologne (71-47). 

Pour ce deuxième match, Vincent Bourdeau avait légèrement remanié son cinq de départ en titularisant Nell Angloma, Tea Cleante et Mariama N’Diaye au côté de Marine Dursus et Adja Kane. 

Les premières minutes demeuraient fébriles pour les deux équipes en manque crucial de réussite à l’instar du tragique 7/32 cumulé aux tirs du premier acte. En difficulté sur le jeu placé, les Françaises s’en remettaient à leur défense de fer pour voler des ballons et lancer rapidement des contre-attaques, une recette qui a permis aux Bleues de prendre l’avantage et de créer le premier écart de la rencontre (30-23, 20’). 

Après la mi-temps, Marine Dursus sonnait la révolte chez les Tricolores en inscrivant 6 points consécutivement. Une belle séquence collective entamée par un block d’Adja Kane et terminée par une flèche à trois points de Tea Cleante permettait aux Bleues de faire le break (44-28,27’). Dépassées, les Turques étaient contraintes de subir le rythme effréné des Françaises, concèdent un 18-7 dans le troisième acte. 

Les dix dernières minutes n’auront rien changé à l’issue finale de la rencontre. Les joueuses de Vincent Bourdeau s’imposent malgré une première mi-temps difficile. Une victoire qui permet aux U18 d’assurer la première place du groupe B, avant même d’affronter la Pologne demain (lundi) à 13h00. Un match à retrouver en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Si l’effectif de l’équipe américaine n’avait pas cette année le prestige de certaines de ses devancières, les Etats-Unis demeurent systématiquement les favoris pour le titre mondial dans une catégorie où ils ont remporté quatre des cinq dernières compétitions dans le sillage de joueurs devenus stars comme Aaron Gordon (Nuggets), Jalen Brunson (Knicks) ou encore Chet Holmgren (numéro 2 de la draft 2022). Cette année, l’équipe de Tad Boyle (Colorado) ont parfois montré quelques signes de faiblesse comme face à la Slovénie mais présentaient malgré tout un bilan immaculé de 5 victoires en autant de rencontres avec une effarante moyenne de 106,4 points et une répartition totale du temps de jeu.

Une orgie offensive que l’Équipe de France avait les moyens de contenir grâce à une dimension athlétique et une organisation supérieure. La première mi-temps l’a démontré, les Bleuets parvenant à deux reprises à prendre jusqu’à six longueurs d’avance. Une nouvelle fois, Zacharie Perrin se montrait dominateur près du cercle tandis qu’Alexandre Bouzidi gérait plutôt bien la pression des arrières américains et parvenait à trouver à plusieurs reprises l’ouverture. Les bonnes entrées en jeu de Romain Parmentelot et Halvin Dzellat permettait de maintenir l’intensité mais quelques sautes de concentration dans les rotations défensives et la qualité US dans les duels et un 5-14 en quatre minutes juste avant la pause replaçait les Américains en tête (41-44).

Ces derniers menaçaient même de définitivement s’échapper mais les Tricolores parvenaient à rester au contact et l’efficacité retrouvé de Zaccharie Risacher, longuement laissé sur le banc lors du premier acte pour le protéger des fautes, transformait le choc en un véritable combat de poids lourds, les deux équipes se rendant coup pour coup sans parvenir à prendre le dessus. Perrin pesait de tout son poids dans la bataille et sur une superbe séquence collective conclue par un tir primé de Melvin Ajinça, la France refaisait l’écart (68-62).

Le deuxième marqueur du tournoi avant la rencontre retrouvait des sensations dans un match jusqu’à présent délicat mais en un éclair les Etats-Unis renversaient la tendance s’offrant contres, interceptions et du jeu rapide. A cinq minutes du buzzer après un tir à trois-points de Bouzidi et un caviar de Perrin pour Risacher en contre-attaque le suspense était total (80-78).

Ajinça de nouveau prenait ses responsabilités de loin et Alexandre Sarr enchaînait deux séquences décisives. Un contre puis un bras roulé de l’autre côté du terrain pour donner de l’air à ses coéquipiers.

Pour la deuxième fois consécutive et malgré l’absence de quatre joueurs nés en 2004 draftés il y a quelques jours, l’Equipe de France U19 est en finale de la Coupe du Monde ! Rendez-vous à 20h00 dimanche face à l'Espagne, en direct sur La Chaîne L'Equipe.

Coupe du Monde U17 2022. 21 points et 14 rebonds en demi-finale. 28 points et 17 rebonds lors du match pour la troisième place. Une présence incontournable au cœur de la raquette. Impossible d’ignorer les 198 centimètres de Dominique Malonga. Mais la pivot de l’ASVEL ne sera pas présente à Konya à partir de demain. Et si toutes les Equipes de France de jeunes sont confrontées à des absences et doivent se concentrer sur les présents, Vincent Bourdeau, l’entraîneur des U18, ne cache pas que c’est bien toute une philosophie qu’il faut désormais repenser : "Ce n’est forcément pas la même équipe sans Dominique. Elle avait un rendement statistique fort et elle attirait beaucoup l’attention des adversaires sur des stratégies à mettre en place pour la contenir, ce qui libérait d’autres joueuses. Cela fait un moment que je sais qu’elle ne sera pas avec nous. Il faut faire avec les forces en présence et l’équilibre sera différent."

Le technicien du Pôle France a cependant des options dans sa manche. Cet été il pourra ainsi travailler avec la génération 2005, qu’il a menée au bronze mondial en U17, et la génération 2006, médaillée d’or à l’Euro U16. Un champ des possibles plus large et la certitude de travailler avec des éléments habitués à gagner. "Cette équipe a du caractère avec des joueuses qui aiment prendre leurs responsabilités, la compétition, la confrontation", estime leur coach.

L’ensemble qui devra trouver un équilibre et une complémentarité pour performer, avec comme point fort une ossature du Pôle France (9 joueuses sur 12) qui se connaît par cœur (et qui a conclu la saison sur une série de trois victoires consécutives en Ligue Féminine 2), et une profondeur de banc qui peut lui permettre faire la différence face à des formations souvent dépendantes de quelques éléments. Vincent Bourdeau a ainsi suivi avec attention le parcours des U16 l’an passé et leur fonctionnement en mode rouleau compresseur. 12 joueuses utilisées entre 11 et 22 minutes par match et six succès sur un écart moyen de 43 points avant une finale plus disputée contre l’Espagne. "Si on peut s’inscrire dans une dynamique comme celle-là cela peut être intéressant", note-t-il. "C’est un plus dans une compétition où on est rapidement scouté. Quand on a plus d’armes c’est tout de suite plus compliqué."

Quelle sera la répartition des rôles chez les U18 ? Marine Dursus, meilleure marqueuse du PFBB en LF2, avait été la plus en vue après Malonga à la Coupe du Monde (14,7 pts). Chez les U16, Téa Cléante (12,3 pts, 4,3 pds) et Nell Angloma (11,4 pts) étaient des leaders offensifs, en compagnie d’Inès Pitarch-Granel (12,7 pts), et avaient été surclassées pour le rendez-vous planétaire. Autant d’atouts extérieurs qui pourraient donc signifier une balance des points penchant vers les arrières, le tout drivé par la meneuse Stella Colas. "Cette génération est talentueuse en attaque", souligne Vincent Bourdeau. U17 comme U16 avaient tourné à plus de 80 points de moyenne en 2022, une efficacité offensive rare chez les jeunes filles. "On continuera de beaucoup se reposer sur du jeu rapide. Maintenant, sur demi-terrain il faudra trouver autre chose." Sans le point d’ancrage Malonga, d’autres intérieures devront hausser leur niveau de jeu. Le coach mise sur Adja Kane, en grands progrès avec le Pôle France, même si son profil demeure celui d’une rebondeuse-contreuse plutôt que d’une pourvoyeuse de points. Pour retrouver des centimètres, le compte sur la Villeneuvoise Elodie Lutbert et qui représente l’apport des centres de formation à l’intérieur avec Ramouna Vitta, incontournable l’été dernier tout comme Sarah-Yvanna Keboum avec les plus jeunes et qui a commencé à intégrer la rotation de Mondeville chez les professionnelles, en plus de remporter le championnat de France U18.

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