Lamine Kebe a dirigé deux Équipes de France jeunes en Coupe du Monde. Les U17 en 2018. Les U19 en 2023. Et à deux reprises, il a disputé la finale de la compétition. Le futur entraîneur d’Orléans sourit à l’évocation d’une logique passe de trois. Le chemin est long avant de pouvoir envisager reproduire pareille performance mais certains parallèles peuvent être établis entre les différentes générations. Une nouvelle fois, les prospects d’envergure pullulent au sein de la sélection et la conciliation des objectifs collectifs et individuels sera au cœur des préoccupations du staff. "L’expérience m’a fait comprendre que c’est à travers l’équipe que les individualités vont briller", expose Kebe. "Il est très important que les mentalités soient tournées vers l’équipe, même avec les plus forts. Il ne faut pas laisser d’ambiguïté et parfois cela peut pousser à se passer de certains joueurs. Ce n’est pas facile avec des jeunes mais les échecs relatifs que j’ai pu vivre étaient liés à cela."

La génération 2007 a obtenu sa qualification après avoir remporté la médaille de bronze l’été dernier à l’Euro U16. Elle avait affiché de belles promesses mais aussi quelques limites dans une compétition où elle avait encaissé 102 points en ouverture contre la Lituanie et laissé ce même adversaire bloqué à 62 unités lors du dernier match ! Les 12 joueurs présents à Skopje en 2023 figurent sur la pré-sélection U17, preuve que l’échelle des valeurs n’a pas été foncièrement bousculé en un an. "Mais la concurrence est de nouveau ouverte", met en garde Lamine Kebe. "J’attends de voir le premier stage. En six jours, on va couper six joueurs et cela va donc être intense. Je pense que la hiérarchie va être bousculée puisque c’est une nouvelle aventure. Mais il est important qu’elle se mette rapidement en place pour que chacun accepte son rôle."

Si le temps de jeu avait été largement réparti l’an dernier, trois éléments s’étaient particulièrement mis en valeur dans le scoring et ont confirmé leur potentiel cette saison. Jonas Boulefaa est un poste 4 moderne dont le mix de taille et d’adresse en font un profil très recherché au plus haut niveau. Akram Naji est l’atout création d’un groupe tandis qu’Hugo Yimga-Moukouri est largement en avance sur les temps de passage attendu à son âge. Le Parisien est un scoreur né qui devrait, sauf blessure, doubler cet été avec l’Euro U16, de même que Cameron Houindo. "Chaque cas est différent", précise leur entraîneur. "La première condition c’est que les joueurs aient envie de le faire. Ensuite c’est un échange avec les entraîneurs, la DTN, la famille, le médical." Le phénomène Nathan Soliman, né en 2009, sera de son côté préservé pour les U17 et évoluera donc avec des joueurs deux ans plus âgés. Une précocité qui le laisse de marbre lui qui évolue 20 minutes par match en Nationale Masculine 1 alors qu’il vient tout juste de fêter ses 15 ans !

Soliman sera bien évidemment suivi à la loupe par tous les scouts de la planète mais l’attention portée aux talents français ne sera pas le juge de paix pour faire partie des 12. "Des meilleurs, on en a plein ! C’est la force de la formation française", image Lamine Kebe, qui souligne que les 20 joueurs en course sont candidats à l’effectif final. "J’ai beaucoup échangé avec Nicolas Absalon sur la personnalité des joueurs. Bien évidemment j’ai vu tous leurs matches mais ce qui m’intéresse c’est ce qu’ils ont produit pendant la saison." En dehors des joueurs du Pôle France qui évoluent en Nationale 1, plusieurs joueurs ont eu l’occasion de se mettre en valeur. Soren Bracq a mené Cholet à un doublé Coupe-championnat. Maxence Lemoine affole les compteurs avec la SIG, Jahel Trefle impose son physique de panzer avec Pau. Et la surprise pourrait venir de l’inconnu Raphaël Alyko dont on suivra avec curiosité l’intégration, lui qui évolue aux Etats-Unis.

Les U17 seront les premiers à débuter l’été des équipes de jeunes et le calendrier les a placés sur la route des Etats-Unis dès le premier match de la Coupe du Monde. Un rendez-vous à double tranchant contre une équipe qui n’a jamais connu la défaite en six éditions. "Il faut anticiper tous les scénarios", analyse lucidement Lamine Kebe tandis que ses joueurs lui ont déjà confié leur certitude de pouvoir bousculer l’ogre américain. Une victoire d’entrée ne garantirait rien pour la suite, pas plus qu’un revers ne remettrait en question la possibilité de décrocher un podium. Le face à face en dira en tout cas beaucoup sur le potentiel des Bleuets dans la compétition.

Programme de la Coupe du Monde U17M pour l'Equipe de France (Du 29 juin au 07 juillet 2024)

Phase de poules :

Samedi 29 juin : Etats-Unis - France (16H30 I YouTube FIBA)
Dimanche 30 juin : France - chine (13H30 I YouTube FIBA)
Mardi 02 juillet : France - Guinée (11H30 I YouTube FIBA)

En stage de préparation à Vichy depuis le 13 juin, l’équipe de France U20M s’est imposée à deux reprises ce week-end face à la Croatie, d’abord sur le score de 79 à 71 puis 105 à 81. Dans un premier match relativement disputé, les Bleuets ont pu prendre une légère avance au cours du deuxième quart-temps, leur permettant de comptabiliser 13 unités de plus que leurs adversaires à la mi-temps (44-31, 20’). Un écart que les Croates n’arriveront pas à réduire en seconde période malgré quelques tentatives. Même déroulé le lendemain dans une opposition davantage marquée par l’impact offensif des Bleuets. À égalité à l’issue des 10 premières minutes (22-22), le jeu tricolore aura été fatal pour la Croatie durant le deuxième et le troisième quart-temps. À l’image de leur capitaine, Halvine Dzellat-Diakeno (17 points, 20 d’évaluation), les Français ont trouvé la voie pour se défaire facilement de leurs adversaires et s’imposer dans cette seconde opposition.

Les U20M vont désormais poursuivre leur préparation en disputant un tournoi en Espagne, avant de se réunir de nouveau début juillet pour un stage au Temple-sur-Lot.

Réunies le week-end dernier à Bourg-en-Bresse, les U20F ont fait une belle impression lors du tournoi international face à la Lituanie, la République Tchèque et la Finlande. Victorieuses à l’issue des 3 rencontres, les Françaises ont laissé leurs adversaires respectivement à un écart de +25, +10 et +13 points.

En ouverture du tournoi, les Bleues ont dominé la rencontre face aux Lituaniennes, notamment grâce à un apport au scoring de Lisa Cluzeau (16 points) et Ysaline Saulnier (11 points). Les tricolores ont par la suite livré le même récital à leurs autres adversaires. Emmenées par le trio Jess-Mine Zodia (15 points), Adja Ngone Kane (14 points) et Daniela Dibanzilua (14 points), les Françaises se sont d’abord offert la République Tchèque, avant de conclure sur une nouvelle victoire 75 à 62 face à la Finlande en ayant mené au score du début à la fin de la rencontre.  

Une entrée en matière réussie pour les joueuses de Julie Barennes, qui vont désormais poursuivre leur préparation à Mont-de-Marsan. Les Bleues se réuniront de nouveau dimanche pour un stage dans les Landes, avant de disputer le tournoi de Tenerife (Espagne) du 30 juin au 2 juillet.

France – Lituanie : 87-62

République Tchèque – France : 68-78

France – Finlande : 75-62

Composition du groupe

Entraineur : Nicolas ABSALON

Adjoints : Benjamin BERKANI, Damien JEAN JOSEPH

Analyste vidéo : Beranger SILLIAU   

Composition du groupe

Entraineur : Aurélie BONNAN

Adjoints : Julien PINCEMIN, Julien CLAUDE

Analyste vidéo : Emilie DUVIVIER

Préparateur physique : Claudio DEIANA

La composition du groupe

Entraineur : Stanislas Hacquard
Adjoints : Michaël Lavaleur, Styve Souchette
Assistant vidéo : Clémentin Alix

Composition du groupe

Entraineur : Arnaud GUPPILLOTTE

Assistants : Priscilla ROGER, Christophe PONTCHARRAUD

Analyste vidéo : Fabian UNOVIS

Préparateur physique : Antoine METZ

La composition du groupe

Entraineuse : Julie Barennes
Adjoints : Vincent Joly, Marie-Julie Levant
Assistant vidéo : Maxime Bureau
Préparateur physique : Sabine Juras

La FIBA a procédé au tirage au sort de la Coupe du Monde U17 qui se déroulera en Turquie.

La France évoluera dans la poule B en compagnie des Etats-Unis, de la Chine et de la Guinée. Les Américains ont remporté les six éditions d'une compétition qui existe depuis 2010. Les Bleuets, de leur côté, restent sur deux podiums consécutifs.

L'été dernier, la génération 2007, emmenée par Jonas Boulefaa et Akram Naji et renforcée par Nathan Soliman (2009) et Hugo Yimga-Moukouri (2008) avait remporté le bronze européen malgré de nombreux problèmes de blessures. 

Toutes les équipes du premier tour sont ensuite qualifiées pour les huitièmes de finale.

Après avoir battu l’Italie en demi-finales, les Tricolores l’emportent 67-63 face à des Espagnoles qui avaient pourtant dominé la première mi-temps. Les Françaises ont su renverser la tendance dans le second acte pour grimper sur le toit de l’Europe.

L’Espagne avait pourtant pris le meilleur départ en trouvant les intervalles dans la défense française (4-10, 6’). De leur côté, les Tricolores n’arrivent pas à développer leur jeu, gênées par la défense agressive de leurs adversaires du soir. A la fin du premier quart-temps, elles sont menées de 11 points (10-21, 10’). A l’intérieur, Lilyana Fontcha marque avec la faute et permet aux Bleues de recoller à deux grosses possessions (19-25, 14’). La France rentre dans son match et pose enfin des problèmes aux Espagnoles. Ainhoa Risacher inscrit 5 points consécutifs en fin de quart temps pour réduire considérablement l’écart (31-33, 20’).

9-2 en faveur des Espagnoles dès le retour des vestiaires. Une entame de seconde mi-temps manqué qui oblige Arnaud Guppillotte à prendre un temps-mort (33-42, 22’). Réponse immédiate par un 12-0. Pour la première fois du match, la France est devant (45-42, 26’). Le momentum a clairement changé de camp. A l’aube du dernier quart temps, le match reste toujours indécis (50-47, 30’).

L’Espagne n’a pas dit son dernier mot et le montre dès le début du dernier acte en égalisant après un 2+1 de Sara Okeke (58-58, 35’). Elle reprend même les commandes quelques secondes plus tard (60-58, 36’). Kiara Leno, à longue distance, redonne l’avantage aux Tricolores (62-60, 38’). Les tirs à trois points des Espagnoles ne rentrent pas. A 15 secondes du terme, Emma Broliron, sur la ligne des lancers, peut donner deux possessions d’avance et prendre un avantage quasi définitif. 2/2 pour la jeune joueuse de seulement 14 ans (64-60, 39’). Au jeu des lancers francs, les Espagnols ne reviendront pas et s’inclinent 67-63. La France est Championne d’Europe !

Avec quatre joueueses à plus de 10 points inscrits (Fontcha 15, Risacher 15, Leno 12 et Loubens 11), c'est tout le collectif français qui a brillé ce soir à Izmir. Ainhoa Risacher est élue MVP de la compétition !

Pourtant outsider en début de compétition notamment à cause d’absences importantes sur blessures, l’Equipe de France crée la surprise en remportant le Championnat d'Europe. Elle aura proposé un jeu séduisant durant l'intégralité du tournoi. Cette rencontre vient conclure les compétitions internationales estivales des équipes de jeunes. Un bilan qui reste très satisfaisant avec plusieurs médailles engrangées : trois en or avec les U20 et les U16 féminines, deux en argent avec les U19 masculins et les U18 féminines, et une en bronze avec les U16 masculins.

Après un huitième de finale facilement maîtrisé contre le Portugal, les Tricolores ont validé leur ticket pour les demi-finales du Championnat d’Europe. Face à elles, la Pologne, troisième du groupe C à l’issu de la phase de poules et facile vainqueur de la Slovénie (66-42) au tour précédent. Toujours invaincues et favorites, les Bleuettes n’ont pas déçu et s’imposent 64-45 au terme d’un match globalement dominé. 

Le sélectionneur Arnaud Guppillotte a décidé de titulariser Manon Simplot, Aïnhoa Risacher, Kiara Leno, Kathy-Emma Otto et Lilyana Fontcha, soit le cinq majeur qui avait débuté la compétition contre la Serbie la semaine dernière. L’entame de match est à l’avantage des Polonaises, plus adroites (9-14, 6'). Gràce aux bons passages de Lana Bentoumi et Emma Broliron, les Françaises restent dans le match et égalisent en toute fin de quart temps (16-16, 12’).

Le début du deuxième acte est similaire au premier, indécis. Aucune équipe ne parvient à prendre le dessus sur l’autre (25-25, 15’). Les Françaises, plus agressives défensivement, appuient sur l’accélérateur à quelques minutes de la pause pour creuser un premier écart. Emma Broliron et son shoot à trois points au buzzer permettent aux Bleues de mener 43-29 à la mi-temps. La meneuse du Pôle France est en feu avec ses 13 points à 5-9 aux tirs.

L’Equipe de France gère tranquillement son avance au retour des vestiaires. L’intensité est redescendue d’un cran, tout comme l’adresse. Seulement 9 à 8 pour les Tricolores dans ce troisième quart (52-37, 30’). Les joueuses d’Arnaud Guppillotte se font peur en encaissant un 6-0 pour entamer le dernier acte. (52-43, 32’). Emma Broliron reprend les choses en main en marquant quatre points consécutifs (56-43, 35’). Cette fois, les Polonaises ne reviendront pas et s’inclineront finalement 64-45. La France valide ainsi son ticket pour les demi-finales. 

Le banc français aura fait toute la différence cette après midi à Izmir. 35 points sont venus des remplaçantes Tricolores, contre 16 pour les Polonaises. Individuellement, c'est Emma Broliron qui s'est distinguée en inscrivant de nombreux tirs importants. Elle termine meilleure marqueuse avec 17 points à 6/13 aux tirs en 23 minutes de temps de jeu et unique bleue à plus de 10 points. La marque est globamement répartie entre les autres filles. Seules Talia Kavoka et Maewenn Poilve n'ont pas scoré. 

En demi-finales vendredi, les Bleuettes affronteront l’Italie, à 20h30. Un match à suivre en direct sur la chaîne Youtube de la FIBA.

Rebondir après la désillusion de la veille n’est pas chose aisée. Mais le fait de retrouver la Lituanie, qui avait poussé les joueurs de Nicolas Absalon dans leurs retranchements dès le premier match, a très certainement offert un goût très particulier à cette rencontre. D’autant plus qu’au bout du compte, la victoire est forcément synonyme de médaille.

Les quatre premières minutes laissent suggérer un affrontement du même acabit que lors de leur première rencontre. Les équipes se cherchent, les failles en direction du panier peinent à se créer. Les Bleuets, très certainement animés par un sentiment de revanche après l’échec de début de tournoi, ne reproduiront pas les mêmes erreurs. Alors que le calme règne, le tempo s’emballe à vitesse grand V sur un trois-points de Kyllian Michee. Le demi-terrain français devient une véritable forteresse impénétrable. Agressant directement la Lituanie, les pertes de balle baltes s’enchaînent offrant des munitions à la transition tricolore. Naji, Allard ou encore Atamna punissent directement l’adversaire tandis qu’à l’intérieur, le trio Boulefaa-Facorat-Trefle en impose par sa densité. Le break est fait (20-10, 10’).

Timidement, la Lituanie tente de revenir à niveau par l’adresse lointaine alors que la cavalerie française continue d’imprégner son rythme à l’image du nouveau dunk autoritaire de Théo Guedegbe. Malheureusement privé de leur leader Davydas Buika sorti sur blessure en fin de premier quart, les Lituaniens semblent démunis face à des Bleuets venus avec le couteau entre les dents. La suite rappelle la fin de la première période. Le momentum est clairement français. Akram Naji fait parler sa magie sur 1 contre 1, Michee se sublime dans l’agressivité sans oublier le travail de sape de Jahel Trefle et la justesse de Jonas Boulefaa. En cinq minutes, la différence bondit encore de 12 unités pour atteindre 22 points d’écart. Echec et mat avant la mi-temps (47-25, 20’)

Malgré une véritable hausse de ton offensif chez les Lituaniens au retour des vestiaires, l’Equipe de France en contrôle, conserve son écart pour s’adjuger la victoire et prendre sa revanche. La génération 2007 égale donc ces prédécesseurs et repart de Macédoine du Nord avec la médaille de bronze autour du cou. La cinquième médaille d'un été plus que prolifique pour la relève du basket français.

Score final : 88 - 62

Entrer dans le dernier carré, c’est passer un palier encore supplémentaire dans la difficulté. Après la Grèce, place à l’Italie. Un adversaire de choix, invaincu depuis le début de la compétition (5-0) à la recherche d’un nouveau titre continental après 32 ans de disette.

Un véritable jeu d’échecs s’entame entre les deux formations dans une opposition de style. Tandis que la circulation de balle italienne ouvre des opportunités pour transpercer la défense française, les Bleuets s’appuient sur leur puissance physique et athlétique pour rivaliser. Sur ce premier quart, la relation Naji – Trefle fait des merveilles pour rester dans le duel imposé par l’Italie. De l’autre côté du terrain, Maikol Perez (9 points) posent de vrais soucis défensivement. Un impact qui permettra aux joueurs de Giuseppe Mangone de tenir tête aux basketteurs français d’une unité tout le quart-temps, jusqu’à l’entrée de Nathan Soliman pour contenir l’ailier italien. Il faudra attendre la dernière minute pour que la France reprenne la tête des opérations (17-20, 10’).

Côté italien, ça s’emballe au retour sur le terrain. Dominant sur le Championnat d’Europe, Diego Garavaglia, timide précédemment, enfile deux ficelles pour changer la dynamique de la rencontre (25-20, 14’). Le temps-mort de Nicolas Absalon ne se fait pas attendre pour tenter de réveiller les esprits dans un match où chaque panier compte. Mais la sérénité a changé de camp. La précipitation française refait surface, enchaînant ainsi les pertes de balle alors que l’Italie se galvanise sur contre-attaque et dans l’adresse longue distance au point de créer le premier écart (32-23, 16’). Yimga-Mokouri tente de son côté d'impacter directement l’équipe italienne pour relancer son groupe mais l’Italie fait feu de tout bois pour garder la distance. La frustration française gronde sur la perte de ballons précieux mais les Bleuets restent dans la course. Yannis Allard, agressif par deux fois, permet revenir à une possession avant la mi-temps (37-35, 20’).

Mais le momentum qui s’en suivra ne sera pas à l’avantage du pavillon tricolore. Tandis que les italiens ne grillent que très peu de munitions, l’attaque française ne fait pas mouche. Les tirs lointains s’enchaînent malgré les tentatives pour les contenir, Perez continue aussi son show (25 points, 15 rebonds). Les planètes ne sont pas alignées en faveur des français avec seulement 9 points inscrits. L’Italie repart tambour battant à la conquête de sa qualification (53-44, 30’).

La dernière ligne droite commence. C’est quitte ou double. La défense bleu blanc rouge monte d’un cran avec un passage tout terrain, mais la différence est si importante pour ce type de rencontre que le remonter s’apparente à un chemin de croix. L’écart se maintient un moment avant l’explosion, déclenchée par les pistoleros italiens (68-50, 35’). Malgré l’espoir d’un retour fulgurant sûrement présent dans la tête des jeunes tricolores, la sentence est irrévocable. La France s’incline contre l’Italie sur le score de 77 – 63.

Déjà médaillée de bronze lors de la dernière campagne, la France tentera donc de reproduire la même performance face au perdant de la deuxième demi-finale entre la Lituanie et l’Espagne à 18H30. Une rencontre à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.