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Lattes Montpellier à la bonne heure

Corps: 

Finaliste des playoffs et de l'Eurocoupe lors de la saison 2018-2019, Lattes Montpellier sortait d'un exercice plus que réussi. Sur cette lancée, les Gazelles ont réalisé un excellent début de championnat. Avec 6 victoires de rang pour débuter, le BLMA planait sur la Ligue Féminine avant de rentrer dans le rang comme le confime Edwige Lawson-Wade, la Directrice sportive du club héraultais : "On a fait une bonne première partie de saison puis on a eu plus de défaites par la suite, à cause des blessures, un effectif diminué, un calendrier infernal. Ca nous a mis un peu dans le dur mais sportivement, en étant troisième du championnat le plus relevé d'Europe, on est content. Devant nous il y a les grosses cylindrées comme Lyon et Bourges, on est à un point ou deux de ces équipes".

Parmi les blessures, la plus notable fut celle de Stephanie Mavunga lors de la 11ème journée. Débarquée de Krasnoyarsk (RUS), l'Américaine née au Zimbabwe s'est vite rendue indispensable avec des statistiques rarement vues en Ligue Féminine (17.3 points, 11.6 rebonds pour 20.6 d'évaluation en moyenne) dont une pointe à 33pts, 17rbds et 41 d'évaluation à Tarbes le 7 décembre. "C'est sûr qu'elle nous a énormément manqué, elle apportait beaucoup dans tous les compartiments du jeu. On a tout de même réussi à faire des bons matches mais on ne peut pas enlever 20 points et 10 rebonds. Sa blessure nous a fait beaucoup de mal" avoue Lawson-Wade. "On ne s'attendait pas à ce qu'une joueuse prenne le relai. C'est en équipe que ça doit se faire. Elle s'est blessée à un moment où le calendrier était très compliqué donc on ne sait pas ce que l'on aurait fait avec elle" tempère l'ancienne Bleue.

En Euroligue, le BLMA a existé et a longtemps évolué dans le haut du groupe B. Au final, le bilan équilibré (7-7) a été terni par une fin de saison régulière délicate (4 défaites consécutives). Les partenaires de Diandra Tchatchouang ont néanmoins réussi à se qualifier pour les quarts de finale, sur le fil. "C'est une saison historique pour nous. Quand on était deuxième, on se pinçait pour voir si c'était vrai, si l'on ne rêvait pas. On a battu des équipes comme Fenerbahce, Kursk. C'est la grosse satisfaction de la saison" confirme la dirigeante. L'autre bonne nouvelle, selon Edwige Lawson-Wade, se situe dans les tribunes : "On a augmenté l'affluence par match de 30%. On sent un véritable engouement porté par la saison dernière, l'épopée européenne. Cette année avec les gros résultats, les gens sont restés et on sent qu'il y a un nouveau Montpellier en place".

Pour la saison prochaine, l'effectif lattois sera chamboulé. Seulement trois joueuses restent (Bernies, Milapie et Tchatchouang) et six s'en vont dont les étrangères Whitcomb, Williams et Mavunga. Alix Duchet (Bourges), Ornella Bankolé (Roche Vendée) et Laetitia Kamba (retraite) ne porteront plus le maillot du BLMA. "On sent que le championnat est très élevé, on n'a pas encore parlé d'objectifs mais ça sera surement de rester dans le top 4. Le championnat est tellement fort, on va essayer d'être dans le haut du championnat" indique la Directrice sportive des Gazelles.

Côté arrivées, Ana Dabovic et Ana-Maria Filip feront leur retour sur les bords de la Méditerrannée. Après trois saisons réussies du côté de Lyon, la Belge Julie Allemand viendra apporter son leadership à la mène et deux Américaines ont été recrutées. Asia Durr, numéro 2 de la Draft WNBA 2019 et coéquipière de Marine Johannes et Bria Hartley à New York l'été dernier, "sera la scoreuse qui va nous apporter un peu de folie" dévoile Lawson-Wade. Quant à Nia Coffey, "une poste 4 qui peut jouer 3, athlétique, qui défend, prend des rebonds, marque", elle aura la lourde tâche de faire oublier Gabby Williams.

Basket Lattes Montpellier Association (3ème)

Bilan : 11 victoires - 5 défaites
Meilleure marqueuse : Stephanie Mavunga (17.3 pts/match)
Meilleure passeuse : Romane Bernies (3.4 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Stephanie Mavunga (11.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Stephanie Mavunga (20.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut
Episode 9 - Basket Landes dans ses standards

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dixième épisode de notre bilan 2019-2020 avec Lattes Montpellier, troisième du championnat lors de l'arrêt définitif le 10 avril dernier.
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"J'ai très peu retouché un ballon"

Corps: 

Comment vas-tu Claire ?
Ca va. J'ai la chance de pouvoir continuer à bosser en télétravail. Je ne vois pas le temps passer. Ca va aussi bien que ça peut aller dans cette période bizarre.

Que deviens-tu ?
A l'arrêt de ma carrière (en 2012), j'ai repris des études dans l'hôtellerie-tourisme. J'ai fait ça pendant un an et ensuite j'ai intégré une école de commerce sur Tarbes pour préparer un bachelor (Bac+3). Comme j'ai trouvé ma voie, j'ai continué à l'école de commerce à Pau où j'ai passé et obtenu un master en expertise-comptable début 2018. Et à la suite j'ai intégré un cabinet comptable.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Plus du tout. Je ne regrette absolument pas la carrière que j'ai fait et mes choix, j'ai arrêté au bon moment. J'ai très peu retouché un ballon depuis. Ca ne m'a pas manqué plus que ça.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Pour être honnête, je suis de plus en plus loin la LFB. Je vais dire que je suis à 5/10. Je suis le TGB et Basket Landes mais comme je connais de moins en moins de joueuses... Je continue toujours à m'intéresser mais moins qu'avant.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Il y en a beaucoup. Mes années à Valenciennes, le titre d'Euroligue en 2002 à Liévin, c'étaient mes premières années pro. J'ai cotoyé les plus grandes joueuses du moment, j'en garde des supers souvenirs, on s'entendait vraiment très bien. Cette année-là on a eu la chance de gagner le titre de champion de France mais aussi l'Euroligue qui nous avait échappée l'année d'avant. Devant notre public, en France, c'était génial.

Et le moins bon ?
Ce sont mes blessures qui ont freiné mon évolution. Mon premier (ligament) croisé avant d'arriver à Valenciennes et le deuxième quand j'étais à Clermont-Ferrand. Quand ça arrive tu te fais une raison, c'était écrit, il fallait que ça se passe comme ça. En plus cette année à Clermont, on était dans une situation assez inconfortable, le club était en péril, on n'a pas été payés pendant plusieurs mois. 

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Elodie Bertal forcément parce qu'on vit dans la même ville et on se côtoie régulièrement. Au-delà, j'ai encore des contacts avec Céline Dumerc. Le truc c'est que je ne suis pas vieille mais pas trop jeune (rires)... Les filles qui jouent actuellement, il y en a de moins en moins que j'ai côtoyées. J'ai des contacts avec certaines qui ont arrêté récemment comme Sylvie Gruszczynski, Naura El Gargati, Penda Sy. Je vais régulièrement à Mont-de-Marsan donc je vois Julie Barennes. On a la chance de toutes être plus ou moins dans le sud ouest donc c'est assez sympa de se retrouver régulièrement.

Son parcours

1998-2000 Centre Fédéral
2000-2003 Valenciennes
2003-2007 Tarbes
2007-2009 Clermont-Ferrand
2009-2012 Pays d’Aix

Son palmarès

En Équipe de France (4 sélections A)
Médaillée de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaillée de bronze à l’Euro Espoirs en 2002

En club
Vainqueur de l’Euroligue en 2002
Championne de France LFB en 2001, 2002 et 2003
Vainqueur de la Coupe de France en 2001, 2002 et 2003
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2002 et 2003
Vainqueur de l’Open LFB en 2002

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Claire Tomaszewski ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 20. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Passée par le Centre Fédéral, Claire Tomaszewski est arrivée dans le monde professionnel au milieu des stars de Valenciennes en 2000. Après 12 saisons et 257 matches joués pour l'USVO, Tarbes, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence, la native de Lorraine a tiré sa révérence en 2012 à seulement 30 ans.
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Basket Landes dans ses standards

Corps: 

"Au stade où la saison s'est arrêtée, on était plus qu'à l'heure par rapport aux objectifs. Si on parle de la LFB, on voulait être dans le top 4 à la fin mais rien ne remplacera l'excitation d'une phase finale et des playoffs. La grosse cerise sur le gateau aura été la coupe d'Europe où l'on ne se donne jamais vraiment d'objectif précis sinon celui d'aller le plus loin possible à partir du moment où l'on est sorti des poules. Là on garde un goût d'inachevé avec le quart de finale contre nos amis de Charleville et une saison qui s'arrête, ironie de l'histoire, sur un match nul". Voilà comment Marie-Laure Lafargue, la Présidente du club landais, résume la saison 2019-2020 de son équipe.

Un exercice plus que réussi donc du côté de Mont-de-Marsan et une satisfaction, celle d'avoir placé un duo 100% féminin aux commandes avec Julie Barennes et Shona Thorburn : "On avait un vrai challenge au niveau du coaching. Le travail de fond amorcé dans le club, basé sur les valeurs de transmission et d'identité, paye autour d'une personnalité comme Julie. Elle a su passer le cap sur le plan tactique mais ça ne faisait pas l'ombre d'un doute" confirme M-L Lafargue. Et ça s'est vu sur le parquet selon la Présidente qui ajoute : "On s'est régalé d'un basket comme on l'aime dans le Sud Ouest, fait de vitesse, d'adresse, d'audace offensive tout en étant assis sur des fondementaux défensifs. Les filles n'ont jamais perdu le fil conducteur et ça a permis une vraie adhésion du public et des partenaires". Point culminant de cette osmose landaise, le 1/16è de finale d'Eurocoupe : "On perd de 14 points à l'aller à Cadi La Seu et on leur met un éclat au retour (+31) dans une ambiance de folie" raconte Lafargue. Elle ajoute : "Je suis pleine d'espoir que dans ce contexte si particulier d'adhésion locale, ça sera un élément fondateur pour la relance et le rebond la saison prochaine".

Le club du Sud Ouest continue d'écrire son histoire sans brûler les étapes, une stratégie payante qui lui a permis de stabiliser sa présence dans la première moitié du classement pour la dixième saison de suite comme le confirme Marie-Laure Lafargue : "On travaille avec patience, il faut que la structure continue de mûrir. On a déménagé deux fois, il y a eu une vraie mue administrative et institutionnelle en devenant une SASP. Il faut une structure suffisamment stable pour amortir le pas suivant dont on connait l'exigence". La signature, en 2016, de Céline Dumerc, avait permis de mettre un coup d'accélérateur à cette évolution.

Pour la rentrée, on misera sur la continuité avec sept joueuses qui ont vécu ensemble cette saison (Suarez, Paget, Dumerc, Turcinovic, Ayim, K. Plouffe et Gaye). "La stabilité est un fondement récurrent à Basket Landes. On a toujours eu des piliers solides sur le banc ou sur le terrain. Chaque année, on essaye d'y apporter un petit supplément voire un grand" indique la boss landaise. La jeune Kendra Chéry (Roche Vendée) va poursuivre sa carrière dans le Sud Ouest et le gros coup réalisé par BL se nomme Valériane Vukosavljevic (Ayayi), internationale tricolore rapatriée de Prague, un cador européen : "On connaît ses qualités, elle connaît bien la maison et rejoint un coach qui était sa capitaine de jeu et une guide dans sa phase d'apprentissage". Née à Bordeaux et passée par le Centre Fédéral, Vukosavljevic a débuté sa carrière professionnelle à Basket Landes en 2012. C'est donc une joueuse de premier plan qui fera son retour en Ligue Féminine.

"On est moins dans le contexte de la blague qu'avec Céline à l'époque. On a un trait de caractère qui est l'audace, l'esprit de conquête. C'est un truc de gascon. Pour Valou, il y a une forme de hasard malgré tout sinon que les gens nous observent avec intérêt dans notre stabilité et notre démarche. La notion de fidélité a toujours valu. On s'était promis que ça arriverait un jour, c'est arrivé surement plus tôt que l'on ne l'avait imaginé" conclut Marie-Laure Lafargue.

Basket Landes (4ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Miranda Ayim (11.0 pts/match)
Meilleure passeuse : Ana Suarez (4.9 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Aby Gaye (6.1 rbds/match)
Meilleure évaluation : Miranda Ayim (14.1 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 19. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine entre dans sa dernière ligne droite avec le top 4. Le neuvième épisode s'intéresse à Basket Landes, club désormais historique du championnat et ses 12 saisons consécutives au plus haut niveau.

Landerneau toujours plus haut

Corps: 

A l'image des spots publicitaires d'une chaîne de télévision au début des années 90, Landerneau est le petit club qui monte. "On est en plein dans nos objectifs, on avait l'espoir de faire mieux que la saison passée ce qui équivalait à au moins une sixième place et donc une qualification européenne. A l'arrêt du championnat on était cinquième ce qui nous a permis d'obtenir cette qualification. C'est historique pour le club" explique Stéphane Leite, entraîneur du LBB depuis 2014. Pourtant, la saison avait mal démarré puisqu'après un mois de compétition, la formation finistérienne n'avait gagné qu'un match sur quatre. Trois victoires de rang en novembre puis une série de cinq début 2020, notamment contre des concurrents directs comme Basket Landes et Charleville-Mézières, ont placé les Bretonnes dans la lutte pour la quatrième place. "On est satisfaits de ça même si la fin de saison me laisse amer et notamment la défaite à Nantes" concède le coach.

"On avait à coeur d'avoir une équipe plus stable que par le passé en conservant quelques joueuses. On a eu des gens pros, ça c'est important. Et aussi des gens prêts. Ashley Bruner a été décisive sur le rebond, l'intensité défensive. Taylor Wurtz a su mettre les tirs quand il fallait, il y a l'expérience de Virgnie Brémont et Kalu, remarquable pour sa première saison LFB" explique Leite. On ne peut que donner raison au technicien breton quand il évoque Ezinne Kalu. Quatrième meilleure marqueuse du championnat (15.5 pts), la Nigériane a crevé l'écran au même titre que ses compatriotes Promise Amukamara (Charnay) et Evelyn Akhator (Charleville-Mézières) avec qui elle a décroché le titre de champion d'Afrique en août 2019.

Leite et ses joueuses ont fait le boulot avec un bilan positif en Ligue Féminine (9v-7d). "On aurait voulu fêter ça sur le terrain, tout le monde est parti. On avait tous un objectif, on y est arrivé. On s'est tous mis en ordre de marche pour la saison prochaine et quand on se retrouvera, on va porter un toast mais ça ne sera pas la même chose. Il n'y a pas la même saveur" regrette le coach. Mais replonge rapidement dans son obsession de "continuer à évoluer". "On se posait la question d'être capable de pérenniser ce projet. Le club se structure et l'année prochaine on le verra d'autant plus sur la structuration interne" promet-il. Cette volonté de vouloir toujours faire mieux, il se l'applique également et l'arrivée de l'Eurocoupe en Bretagne coche une nouvelle case dans son plan de carrière : "Coacher en coupe d'Europe est quelque chose qui me faisait envie. Je suis content de le faire, qui plus est avec Landerneau".

Bizuth sur la scène européenne, Landerneau se veut prudent même si "en tant que compétiteur on va essayer de chercher à sortir des poules". "Ma priorité basket, vu le niveau en LFB qui est très fort, sera de se servir de la coupe d'Europe pour engranger de l'expérience" prévient Leite. Pour mener à bien cette double mission, il pourra compter sur Kalu, Brémont ("elle apportera son intelligence et de la sérénité"), Elodie Naigre ("elle continue à évoluer positivement"), Myriam Djekoundade ou encore l'emblématique Marie Butard, au club depuis 2010. "J'aurais voulu en garder d'autres mais on n'a pas pu le faire" en pensant à l'Américaine Taylor Wurtz ("un crève-coeur") qui quitte le Finistère en raison des contraintes réglementaires de l'Eurocoupe.

Côté arrivées, trois recrues ont été dévoilées. Hortense Limouzin ("elle fera parler d'elle en Ligue Féminine") quitte Saint-Amand et épaulera Brémont à la mène alors que l'ailière roumaine Gabriela Marginean fera son retour en France (vue à Arras en 2011-12). Enfin, l'Allemande Luisa Geiselsöder (20 ans), récemment draftée par Dallas en WNBA (21è position), fait déjà rêver son futur entraîneur : "Il y a un projet qui me plaît vraiment avec cette jeune joueuse, je suis excité de travailler avec elle. Elle a un état d'esprit et une éthique de travail irréprochables".

Landerneau Bretagne Basket (5ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Ezinne Kalu (15.5 pts/match)
Meilleure passeuse : Virginie Brémont (4.6 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Elodie Naigre (6.0 rbds/match)
Meilleure évaluation : Ezinne Kalu (15.7 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 15. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Notre bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine se poursuit avec le huitième épisode consacré à Landerneau. Pour sa deuxième saison dans l'élite, le club breton se mêlait à la lutte pour une place dans le carré de tête.

"Fervente supportrice du Reims BF "

Corps: 

Comment vas-tu Audrey ?
Ca va bien. Je suis sur Nantes avec mon fils, c'est un peu sport entre le faire travailler, la maison et mon travail. Au moins ça occupe sur cette période qui est un peu frustrante, avec de l'incertitude. C'est pas le genre de situation que j'aime, je préfère maîtriser les choses.

Que deviens-tu ?
Lors de ma dernière saison (en 2012-2013), j'ai commencé une formation de manager général au CDES (Limoges), c'est quelque chose qui m'attirait beaucoup. D'ailleurs le projet que j'avais avec Lyon quand j'y ai signé était d'avoir une fin de carrière puis derrière de travailler sur l'extra-sportif. Ca c'est terminé autrement mais j'ai quand même fini ma formation. J'ai ensuite été embauchée à Charleville (Pro B) où j'ai fait trois ans. Et je suis arrivée à Nantes où je viens de finir ma deuxième saison en tant que manager général (Hermine de Nantes, Pro B).

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais 7. Aussi surprenant que ça puisse paraître, je suis un peu plus la Ligue Féminine 2, par attachement familial. Je suis fervente supportrice du Reims Basket Féminin (dont son père, Philippe Sauret, est le Président).

Quel est ton plus beau souvenir de carrière LFB ?
Il y en a beaucoup. Je pense au premier titre, c'est souvent celui qui marque un peu plus et puis il y a le titre conquis sur le terrain de Bourges avec Valenciennes (en 2001). C'était une première fois pour nous quand on l'a fait avec l'USVO. C'était ma deuxième série de 5 ans avec Valenciennes, il y avait Laurent (Buffard). Ca avait une saveur particulière étant donné la rivalité qu'il y a eu entre Bourges et Valenciennes sur les 15 années de ma carrière. C'est forcément un moment fort que d'aller conquérir un titre sur le terrain d'un club qui dominait à ce moment là le basket français et européen.

Et le moins bon ?
Le pire ça reste le Final Four perdu en Sicile face à Bourges (à Messine en 2001). On fait une grosse erreur défensive et on perd au buzzer. C'était le premier titre européen qu'on attendait, on avait tout gagné cette saison là et la seule chose qu'on a laissé échapper c'est l'Euroligue. Au-delà de perdre, ce qui n'est pas insultant puisque c'était contre Bourges qui avait déjà eu deux titres, c'est la manière dont on a laissé échapper ce match. Ca a été une vraie frustration.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Je suis restée proche de Nicole Antibe et pour celles en activité, Johanne Gomis, Elodie Godin. En fait je suis en contact avec des joueuses contre qui j'ai joué. Après selon les réseaux basket, je croise aussi Isabelle (Fijalkowski), Yannick (Souvré), Cathy (Melain). Cette année j'ai eu moins de temps mais j'essaye de voir des matches sur Nantes ce qui me permet de recroiser beaucoup de têtes du basket féminin. Je suis toujours contente de recroiser les filles que j'ai pu cotoyer, soit par amitié, soit par connaissance via le basket.

Son parcours

1990-1993 Centre Fédéral
1993-1998 Valenciennes
1998-2000 Bourges
2000-2005 Valenciennes
2005-2007 Ekaterinbourg (Russie)
2007-2009 Tarente (Italie)
2009-2010 Schio (Italie)
2010-2011 Parme (Italie)
2011-2013 Lyon

Étés 2001-2002 Washington (WNBA, USA)

Son palmarès

En Équipe de France (202 sélections A)
Championne d'Europe en 2001
Médaillée d'argent à l'Euro en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2002 et 2004
Championne de France LFB en 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005
Championne de France NF1A en 1994
Vainqueur de la Coupe de France en 2001, 2002, 2003 et 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 1994, 1997, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de l’Open LFB en 2003 et 2004
Championne d’Italie en 2009
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2010

Distinctions
MVP française de LFB en 2004
Élue dans le 5 majeur français des 20 ans de la LFB
MVP du Tournoi de la Fédération en 1997
MVP du All Star Game LFB en 2004
MVP Espoir de NF1A en 1995

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Audrey Sauret ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Star du basket français au début des années 2000 avec Bourges puis Valenciennes, Audrey Sauret a remporté sept fois de suite le championnat de Ligue Féminine entre 1999 et 2005. Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, double vainqueur de l'Euroligue avec l'USVO, elle a été élue dans le 5 majeur français des 20 ans de la LFB (9 saisons, 218 matches joués).

Charleville coupé dans son élan

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Au soir du 30 novembre et après une sixième défaite en 7 journées de championnat, Charleville-Mézières errait dans les profondeurs du classement, là où on ne l'avait que très rarement vu en 10 saisons de Ligue Féminine. Des contre-performances qui trouvent leur origine dans la préparation choatique des Flammes selon Amel Bouderra : "Il y avait une très belle entente, tout le monde acceptait son rôle. Mais ni Kim (Mestdagh), ni Katie Lou (Samuelson) n'étaient là. On n'était pas au complet. Notre première partie de saison a été à l'image de la préparation avec des blessures, des joueuses qui arrivent et une équipe qui essaye de se construire. En fait le début de saison a été notre préparation. C'était dur".

Après un mois de compétition, Nadia Colhado voyait sa saison prendre fin, Samuelson repartait aux Étas-Unis pour se soigner (elle fera un bref retour pour la journée 11) et Mestdagh arrivait enfin, titre WNBA en poche mais sans rythme puisque la Belge n'a que très peu joué avec Washington. Seule lumière dans la nuit ardennaise, la réussite des Flammes en Eurocoupe (5v-1). "Tout le monde a voulu bien faire pour trouver des solutions ensemble. La mayo a commencé à prendre avec un match référence juste avant Noël, une victoire contre Lattes Montpellier. Et puis c'est parti, les Flammes étaient lancées !" savoure Amel Bouderra. Un déclic qui correspond aux arrivées d'Evelyn Akhator, double championne d'Afrique avec le Nigéria, et Shae Kelley. Cet ajustement d'effectif a rapidement porté ses fruits et surtout permis au collectif de retrouver de bonnes conditions à l'entraînement avec 10 joueuses et de l'intensité. "De part leur personnalité et leur performance, elles ont très vite intégré le groupe. Ca a aussi mis moins de pression sur Endy (Miyem) qui jouait beaucoup et apporté une certaine stabilité à l'équipe" se satisfait la capitaine ardennaise.

A partir de décembre, le rouleau-compresseur carolo s'est mis en route : 8 victoires en 9 matches de Ligue Féminine, 5 victoires et un match nul en Eurocoupe. Jusqu'où Charleville aurait pu aller ? "Honnêtement on n'a jamais parlé d'ambitions, on était juste très heureuses d'être sur notre lancée et on avait hâte de grappiller les échelons, de continuer notre remontada. Il y avait de beaux challenges quand tout s'est arrêté : le quart retour d'Eurocoupe à Basket Landes, la réception de Lyon, on devait aller à Roche Vendée, Bourges. On est tristes de finir sur une note pareille car on venait de trouver notre connexion, notre alchimie. Ca se passait très bien depuis janvier" avoue, contrariée, A. Bouderra.

D'un point de vue personnel, la native de Mulhouse a vécu un exercice 19-20 à l'image de son équipe : "Et heureusement ! Si une meneuse excelle du début à la fin mais pas son équipe c'est qu'il y a un souci. J'ai eu du mal à trouver mes marques au début, avec cette pression de vouloir bien faire les choses, aider l'équipe à réussir". Avec des stats en recul par rapport à ses dernières saisons, l'Alsacienne ne voit pourtant pas poindre de lassitude alors qu'elle évoluera pour la quartorzième saison consécutive dans la cité d'Arthur Rimbaud : "Ce n'est pas dans mon caractère. Si à un moment j'avais eu le sentinement de m'ennuyer ou de ne plus prendre de plaisir à Charleville, j'aurais pris la décision de partir. Et mon rôle évolue, il y a 14 ans j'étais la rookie puis j'ai pris du galon, je suis devenue capitaine et maintenant je suis l'ancienne du club. J'ai d'autres champs d'action dans l'équipe".

Prudent en raison de la crise sanitaire et économique qui touche le monde du sport, le club ardennais n'a pas encore communiqué sur son recrutement. "L'équipe aura un joli visage, le club veut de la stabilité" indique Amel Bouderra qui n'en dira pas plus. On sait déjà que Sara Chevaugeon (Lyon), Djéné Diawara (Villeneuve d'Ascq) et Giorgia Sottana (Schio, ITA) ne seront plus là. Le nom de Tima Pouye est lui sorti dans les médias. Poste 2 très créatrice, elle pourrait vite se mettre la Caisse d'Épargne Arena dans la poche si elle reste sur sa lancée tarbaise. "Notre public aime la folie mais surtout la combativité, une vraie valeur ardennaise" prévient pour conclure la gardienne du temple.

Flammes Carolo Basket Ardennes (6ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Evelyn Akhator (14.9 pts/match)
Meilleure passeuse : Amel Bouderra (5.4 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Evelyn Akhator (9.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Evelyn Akhator (20.0 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé

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LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 12. Mai 2020
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Le bilan club par club de la saison 2019-2020 de Ligue Féminine s'attaque, pour son septième épisode, aux Flammes Carolo. Après un début de saison compliqué, les joueuses ardennaises semblaient avoir trouvé le bon rythme ces dernières semaines.

Roche Vendée s'était relancé

Corps: 

Parti comme une fusée après une démonstration lors du MAIF Open LFB (victoire 100-60 contre Villeneuve d'Ascq), Roche Vendée est resté dans la lignée de la saison 2018-19 conclue à la cinquième place. Seules deux arrivées dans l'effectif (Kendra Chery et Marielle Amant) ont permis de faire gagner de précieuses semaines au RVBC qui a enchaîné les victoires en octobre (4-0). "Notre première partie de championnat est plus que satisfaisante" avance Caroline Heriaud, la capitaine des Tigresses. La découverte de l'Eurocoupe a fait franchir un cap au club vendéen mais a ensuite causé leur perte : "Quand on se fait éliminer en janvier, ça nous met dans un trou noir. On a passé plus de deux mois sans gagner".

Entre le 5 janvier et le 1er mars, le RVBC a perdu huit rencontres de suite. "Dans cette période, on a essayé de trouver une multitude d'explications. C'est notre première saison en Eurocoupe, on sort des poules et on a un tour éliminatoire à notre portée contre Besiktas, on gagne là-bas mais on se fait éliminer, ce sont les aléas du sport. L'euphorie qui nous portait depuis le début de la saison a été brisée, on a eu beaucoup de mal à s'en remettre" avoue la meneuse. La blessure d'Uju Ugoka, indisponible pendant deux mois, a aussi pénalisé Roche Vendée. "Et on a peut-être montré notre meilleure facette jusque-là, on n'aurait pas pu tenir tout le reste du championnat. Mais de là à avoir un tel trou d'air..." ajoute, lucide, Heriaud.

Cette série de défaites aurait-elle pu faire exploser l'équipe ? Pas du tout selon la meneuse : "Ce qui fait notre force, c'est une très bonne cohésion que ce soit entre les coaches, les joueuses. On est restés solidaires même si certains jours ça n'était pas facile. On a continué à s'entraîner, à travailler car on savait que ça allait payer. Rien n'avait vraiment changé, on était juste dans une mauvaise passe". Sorties de cette spirale négative avec une victoire contre Lattes Montpellier puis à Landerneau, les Vendéennes semblaient revenues sur la bonne route. Mais la pandémie Covid-19 a définitivement stoppé leur élan : "On est frustrées que ça se termine de cette manière".

Une double frustration pour la joueuse de 3x3 dont la participation aux Jeux de Tokyo passait par un TQO en Inde, reporté. "Je pense au staff et à l'ensemble de l'Équipe de France qui travaillent depuis plusieurs années. On ne peut que comprendre la situation et je ne vois pas comment ça aurait pu se passer différemment" concède t-elle. Mais pas de quoi entamer sa motivation : "On prend notre mal en patience. C'est toujours une fierté de porter le maillot de l'Équipe de France. Je suis ravie de le faire tous les étés avec le 3x3. La compétition va forcément me manquer et j'ai hâte de porter ce maillot à nouveau".

A la rentrée, Caroline Heriaud, qui débutera sa sixième saison en Vendée, retrouvera C. Samson, O. Monpierre, M. Amant et S. Lucet. Côté ambition, elle "vise d'abord le maintien. Après on verra ce que l'on est capable de faire. En coupe d'Europe, on a prouvé qu'on pouvait sortir des poules. Les dirigeants auront peut-être un autre discours mais en tant que compétitrice, je veux passer un tour de plus par rapport à cette année". Les étrangères Ngoyisa, Bailey, Touré et Ugoka ne seront plus là tout comme Kendra Chery annoncée dans les Landes. Le secteur intérieur reposera sur les Américaines Kristina Higgins (Cegled, Hongrie) et Tiffany Clarke, deuxième meilleure joueuse à l'évaluation en LF2 avec Angers. Ornella Bankolé, venue de Lattes Montpellier, devrait avoir plus de responsabilités.

Roche Vendée BC (7ème)

Bilan : 7 victoires - 9 défaites
Meilleure marqueuse : Jasmine Bailey (12.8 pts/match)
Meilleure passeuse : Caroline Heriaud (3.6 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Uju Ugoka (6.7 rbds/match)
Meilleure évaluation : Jasmine Bailey (11.7 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs

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LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mai 2020
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Chapeau: 
Sixième épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine avec Roche Vendée. Un effectif stable a permis aux Tigresses de bien lancer leur saison mais un trou d'air début 2020 a plongé le RVBC dans le doute.

"Pas d'autre luxe que les relations humaines"

Corps: 

Comment vas-tu Abdou ?
Je vais bien, je suis à Aix-en-Provence auprès de ma famille. Je me ressource ici dans cette période difficile.

Que deviens-tu ?
Après Villeneuve d'Ascq (en 2012) j'ai entraîné les garçons de Lille pendant deux ans (Pro B). Ca s'est mal terminé mais bon le métier est difficile, rien n'est permanent sauf le changement. Je garde toujours le positif dans les difficultés que je vis. Puis j'ai observé une période de repos après ces longues années de coaching. Je suis retourné au Sénégal pour y entraîner l'équipe nationale masculine (en 2017).

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
7/10. Ma période en Ligue Féminine m'a laissé beaucoup de bons souvenirs, sur le plan humain et sportif. J'en garde beaucoup d'amis que ce soit des Présidents, des entraîneurs, des joueuses. La grandeur de notre métier, ce sont les relations humaines. Je suis encore le basket féminin à travers LFB TV, il y a une bonne évolution avec des équipes qui ont émergé comme Lyon, Montpellier, Roche Vendée. Le championnat est toujours très relevé et reconnu.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Je me rends compte qu'il n'y a pas d'autre luxe que les relations humaines. Il y a eu un lien affectif avec les joueuses que j'ai entraînées mais aussi celles que je n'ai pas entraînées. D'un point de vue sportif, il y a la montée avec Limoges en première division, mon passage à Aix avec la Coupe de France en 2000 et l'Eurocoupe en 2003, la médaille d'argent à l'Euro des -20 ans avec l'Équipe de France et mes titres d'entraîneur de l'année. Puis il y a cette distinction de la Ligue Féminine lors de l'Open LFB 2016, avec mon ami Philippe Legname. Ca a été très important pour moi, la reconnaissance fait partie des valeurs qui me gouvernent.

Et le moins bon ?
Je garde toujours les choses positives au milieu des difficultés, des déceptions, des vexations. On dit souvent, en tant qu'entraîneur, que c'est un métier composé des gens qui sont virés ou qui vont l'être. J'ai vécu un moment difficile avec Villeneuve d'Ascq, après huit ans là-bas. Mais j'en garde un souvenir extraordinaire et notamment le titre en 2017 remporté par mon ancien assistant (Fred Dusart), même si je n'y étais plus. C'est peut-être ce qu'on retient après des moments de rupture mais ça fait partie de la vie. La réussite, pour moi, est une succession d'échecs rectifiés.

Quelles joueuses ont marqué ta carrière ?
C'est une question difficile, toutes les joueuses m'ont marqué. Dans chaque individu, il y a une intention positive. Ce qui est important c'est de tirer cette énergie positive, faire en sorte qu'il soit plus fort, intelligent, audacieux dans ce qu'il fait. Il y a forcément des joueuses qui m'ont marqué humainement. J'ai gardé des contacts avec tout le monde. J'ai eu des joueuses qui ont marqué le basket français comme Edwige Lawson, Sandra Le Dréan, Lucienne Berthieu, Nathalie Lesdema et d'autres qui n'ont pas été internationales. J'ai peut-être une mention spéciale à Géraldine Robert qui ne reste pas une semaine sans m'appeler ou m'envoyer un message. Mon passage dans le milieu féminin m'a énormément apporté, j'ai du apprendre et ça m'a permis de devenir ce que je suis aujourd'hui.

Son parcours

Joueur
Dial Diop Sporting Club (Sénégal)
Grande Synthe
1981-1989 Caen

Entraîneur
Club
1989-1991 Caen (Pro A)
1991-1994 Gravelines (Pro A)
1994-1995 Vitry-le-François (NM2)
1995-1998 Limoges ABC (NF1A)
1998-2004 Aix-en-Provence (LFB)
2004-2012 Villeneuve d’Ascq (LFB)
2012-2013 Lille (Pro B)

Sélections nationales
2005 Équipe du Sénégal masculine
2008 Équipe de France féminine U20
2017-2019 Équipe du Sénégal masculine

Son palmarès

Joueur
Champion d’Afrique en 1971 et 1978
Médaillé d’argent au Championnat d’Afrique en 1973
Champion de France NM4
Champion du Sénégal en 1971, 1972, 1973 et 1974

Entraîneur
Médaillé d’argent au Championnat d’Afrique en 2005
Médaillé d’argent à l’Euro féminin U20 en 2008
Vainqueur de l’Eurocoupe féminine en 2003
Vainqueur de la Coupe de France féminine en 2000
Vainqueur de la Coupe de France en 1995

Distinctions
Meilleur joueur africain en 1973 et 1974
Entraîneur LFB de l’année en 2000 et 2003

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Que deviens-tu...Abdou N'Diaye ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Mai 2020
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Sommité du basket africain, Abdou N'Diaye est également un entraîneur emblématique de Ligue Féminine puisqu'il a passé six saisons sur le banc d'Aix-en-Provence puis huit à Villeneuve d'Ascq.

Villeneuve d'Ascq filait en playoffs

Corps: 

Une véritable leçon. Voilà comment l'on pourrait résumer, de manière politiquement correcte, la première rencontre des Guerrières balayées par Roche Vendée lors du MAIF Open LFB (60-100). Elles avaient quitté Coubertin la tête basse comme le confirme Rachid Meziane, le coach nordiste : "Quand on prend ce type de valise, c'est toujours difficile". "Ca nous a permis de prendre la mesure de la densité du championnat. On savait aussi que Roche Vendée était dans la continuité avec un effectif qui avait très peu bougé. Cette équipe était prête, elle l'a montré tout de suite. Et on se rassure vite derrière en faisant 30 bonnes minutes à Lyon" tempère le technicien avant d'ajouter : "Je pense qu'on en a tiré les bons enseignements". Mais pas immédiatement en revanche.

Battu 5 fois lors des 6 premiers matches, le club de la banlieue lilloise a ensuite connu une embellie avec quatre victoires de rang et terminé la phase aller rassuré (5v-6d). "On a eu un calendrier déséquilibré avec une première partie contre les grosses écuries et une deuxième contre des équipes de notre niveau" explique l'entraîneur villeneuvois. Les Guerrières ont également débuté la saison sans Kariata Diaby, révélée à Landerneau et élue dans le 5 majeur de la saison 2018-19. Blessée avec sa sélection nationale au cours de l'été, la pivot ivoirienne a manqué dans la peinture nordiste.

Plus globalement, le technicien dresse un bilan positif de cette saison malheureusement tronquée avec un effectif "qui est monté en puissance entre le début chaotique et ce qu'il a montré en janvier-février. C'est plutôt logique avec un groupe remodelé, il fallait être patient. Je regrette de ne pas pouvoir finir cette saison, c'est là où l'on aurait été les plus forts. L'objectif était d'éviter les playdowns, ce n'est pas dans les habitudes de Villeneuve d'Ascq de jouer le maintien. On voulait être européen et donc il fallait être au moins dans les six premiers. On en avait les moyens avec notre fin de calendrier".

Porté par les prestations toujours justes de l'inamovible Johanne Gomis (11.8pts), Villeneuve d'Ascq a aussi pu compter sur l'impact de l'Américaine Courtney Hurt dans le combat et de l'apport de Christelle Diallo, auteure de la meilleure saison de sa carrière en LFB (8.2pts et 8.6 d'évaluation). "Elle a progressé et montré qu'elle pouvait stabiliser ses performances" analyse le technicien. Après une saison galère qu'il a pris en cours, Rachid Meziane est aussi satisfait pour l'institution : "Le club aurait pu imploser et je trouve qu'il a montré qu'il était structuré en redressant la barre sans trop paniquer". Une structuration qui va se poursuivre avec le chantier dans et autour du Palacium, le chaudron des Guerrières. Les travaux (augmentation de la capacité, création d'un parvis, optimisation des espaces VIP et adminisatratif), lancés en septembre 2019, ont forcément pris du retard en raison de la crise actuelle. "C'est en adéquation avec le projet sportif" salue Meziane.

L'effectif nordiste va perdre plusieurs joueuses (Sharp, Diallo, Magarity, Sy-Diop) et verra arriver Clarince Djaldi-Tabdi ("une joueuse française à suivre pour l'avenir"), Djéné Diawara (Guerrière en 2013-14) et la jeune Janelle Salaun ("on va lui laisser un terrain d'expression"). Gomis, Berkani, Wadoux, Hurt et Diaby seront toujours là pour assurer la stabilité du collectif. Concernant l'Ivoirienne, qui aurait pu rejouer sur la fin de saison même si le staff villeneuvois n'aurait pas pris de risque, "elle sera opérationelle à 150%, elle l'est physiquement, mentalement et compte beaucoup sur elle" conclut l'entraîneur de l'ESBVA-LM.

ESB Villeneuve d'Ascq LM (8ème)

Bilan : 7 victoires - 9 défaites
Meilleure marqueuse : Keisha Hampton (14.1 pts/match)
Meilleure passeuse : KB Sharp (2.5 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Courtney Hurt (5.1 rbds/match)
Meilleure évaluation : Courtney Hurt (11.9 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure 
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague 
Episode 3 - Tarbes restait serein 
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui

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LFB - Bilan 2019-2020
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Mai 2020
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Pour le cinquième épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs LFB, place à Villeneuve d'Ascq. Les Guerrières, qui ont mal démarré leur saison, semblaient avoir trouvé la bonne carburation et, à la faveur d'un calendrier plus abordable, fonçaient vers une qualification en playoffs.

Saint-Amand pas maître chez lui

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Avant d'entamer l'exercice, Fabrice Fernandes, l'entraîneur du SAHB, souhaitait que son équipe soit "plus stable, notamment à domicile où il faut arriver à faire peur et gagner plus de matches". Si les aficionados de Maurice Hugot ont répondu à l'appel du coach avec une belle affluence, signe que le basket au féminin dans le Hainaut vit toujours malgré la disparition de Valenciennes en 2008, les joueuses n'ont pas réussi à transformer les paroles en actes.

"Le début de saison a été bon avec une victoire à l'Open et à Charnay, on gagne aussi à Charleville-Mézières, un gros du championnat. Puis il y a eu quelques blessures et des changements, ça a été plus difficile. En janvier, on regagne contre des adversaires directs comme Tarbes et Nantes Rezé" indique le stratège nordiste. Avec une seule victoire en huit rencontres à domicile, le mal est identifié mais pas l'origine comme le confesse F. Fernandes : "On a fait des bons matches, on a souvent mené que ce soit contre Lattes Montpellier, Roche Vendée mais sans aller au bout et être devant à la fin. Est-ce que c'est trop de jeunesse ? Un manque d'une joueuse leader, capable de tuer le match ? Mais on n'a jamais pris de claque, sauf contre Charnay".

La présence d'un public toujours plus nombreux a t-il inhibé les Green Girls ? "Bien sûr. Pour les filles, dans les moments forts en deuxième mi-temps il fallait être efficace. Je pense que la peur de mal faire était là aussi. On n'a pas réussi à trouver de solution pour gagner plus de matches chez nous" avoue le technicien.

Bonne pioche parmi les recrues de l'intersaison, Aaryn Ellenberg a terminé meilleure marqueuse de l'équipe alors que les performances de Natalie Burton (4.1 pts/match) n'ont pas été à la hauteur de son statut d'internationale. La pivot Opal aura néanmoins été "une belle rencontre" pour Fernandes. Arrivée en janvier à la place de l'Australienne, Pauline Akonga s'est rapidement fondu un groupe "sain, qui travaille et vit bien ensemble". A 38 ans et 11 saisons en LFB (dont 6 à Saint-Amand), la Congolaise bondit toujours (14.6pts et 6.4rbds). L'entraîneur a également apprécié les performances de Hortense Limouzin qui a "assumé son rôle de première meneuse de jeu", Assitan Koné ("elle a explosé pour sa vraie deuxième saison en LFB") et Marie Mané (7.1pts), un pari après une saison blanche.

De ce trio, seule Koné portera les couleurs vertes à la rentrée. Les étrangères (Coulibaly, Solopova, Ellenberg et Akonga) ne seront plus là. Les jeunes Shayane Poirot-Allard (19 ans - Calais) et Morgane Armant (20 ans - Montbrison) arrivent de LF2 et l'intérieure Marina Ewodo (21 ans) revient en France après un cursus universitaire complet à Riverside (USA/NCAA). Le gros coup réalisé par le staff hennuyer concerne Alexia Dubié (Plagnard) qui quitte Bourges pour le Nord. La meneuse de 30 ans vivra sa 13ème saison en LFB : "Elle a été intéressée par le projet. Elle est passée par des bons clubs et nous apportera de la rigueur dans le contrôle du jeu et de l'équipe. On sait que ce n'est pas une joueuse très scoreuse mais j'attends qu'elle aille sur un territoire qu'elle ne connaît pas trop ou qu'elle n'a jamais eu l'occasion d'explorer" espère Fabrice Fernandes.

Saint-Amand Hainaut Basket (9ème)

Bilan : 5 victoires - 11 défaites
Meilleure marqueuse : Aaryn Ellenberg (15.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Hortense Limouzin (4.0 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Natalie Burton (6.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Pauline Akonga (12.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein

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LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 30. Avril 2020
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Nouvel épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs LFB avec aujourd'hui Saint-Amand Hainaut Basket. Neuvième au classement, le club nordiste se dirigeait, pour la troisième saison de suite, vers les playdowns.

"Londres est un peu comme un bouquet final"

Corps: 

Comment vas-tu Clémence ?
Je vais très bien, en confinement comme un peu tout le monde. Je suis dans ma maison à côté de Saint-Amand, avec un bout de jardin et à côté de la forêt. Ca nous fait un peu d'air libre pour aller souffler un petit peu.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté tout de suite après les Jeux Olympiques (en 2012), j'avais préparé ma reconversion durant cette année. J'ai enchaîné, en 2013, avec quatre années d'études de kiné. J'ai eu mon diplôme et depuis je travaille dans un cabinet libéral à Lille.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
Non pas vraiment. Je m'entraîne un petit peu, je suis allée dans des clubs amateurs pour courir, me dépenser, continuer à jouer mais officiellement je ne joue plus. Je fais plein d'autres choses maintenant.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Entre 3 et 4. Je suis de loin les grands événements mais pas forcément sur les réseaux sociaux ou les médias en général. C'est plutôt par les anciennes joueuses ou celles qui sont encore dans le circuit et avec qui je suis encore en contact.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Il y en a deux. Forcément la médaille à Londres qui est l'aboutissement d'un travail collectif débuté quand Pierre (Vincent) est arrivé à la tête de l'Équipe de France. C'est un peu comme un bouquet final. Et puis il y a aussi, sur le côté émotionnel même s'il n'y a pas d'échelle de valeur de ce point de vue, la remontée en LFB avec Saint-Amand (défaite en finale du Final Four contre et à Charleville-Mézières en 2010). Il y a eu les déboires avec la disparition de Valenciennes, on est toutes parties à Saint-Amand. Remonter l'année d'après a été une grande satisfaction, collective et individuelle.

Et le moins bon ?
C'est lié à ça. A l'époque j'avais signé à Valenciennes, avec l'Euroligue, toute l'histoire, les joueuses emblématiques, les résultats. Tu arrives et un an après, il n'y a plus rien, au niveau politique, financier, plus personne ne suivait. Ca a été dur à encaisser.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui quelques unes. Il y a Alexia Kusion, Yacine Sene... Je dois d'ailleurs l'appeler. Ma vie a beaucoup changé mais ça fait partie de mon histoire, je n'ai pas tout quitté d'un coup.

Son parcours

1998-2001 Centre Fédéral
2001-2002 Calais
2002-2003 Valenciennes
2003-2004 Villeneuve d'Ascq
2004-2006 Nice
2006-2008 Tarbes
2008-2010 Union Hainaut (LFB/NF1)
2010-2012 Saint-Amand Hainaut Basket

Son palmarès

En Équipe de France (117 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011
Médaillée de bronze à l'Euro U16 en 1999

En club
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2008

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Que deviens-tu...Clémence Beikes ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 29. Avril 2020
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Née à Grande-Synthe, Clémence Beikes est une figure du basket nordiste (9 saisons LFB, 210 matches). Passée notamment par Calais, Valenciennes, Villeneuve d'Ascq et Saint-Amand-les-Eaux (Union Hainaut et SAHB), l'arrière, médaillée d'argent aux Jeux Olympiques de Londres, vit toujours dans la région hennuyère.

Tarbes restait serein

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Si la saison du TGB avait bien démarré avec 3 victoires lors des 4 premiers matches, la suite aura été bien plus difficile. Cinq défaites de rang pour terminer 2019, un succès face à Charnay, puis la rechute avec une série de six revers consécutifs que la pandémie de Covid-19 a stoppée. Un mauvais bilan nuancé toutefois par François Gomez, l'entraîneur tarbais : "On a eu trois occasions de se positionner dans ce championnat très intense. On passe à quelques points d'une victoire à Roche Vendée, on perd en prolongation contre Lattes Montpellier et on domine Lyon lors de la dernière journée pour s'effondrer sur la fin". Les six défaites de suite n'ont pas entamé le moral des troupes bigourdanes selon leur tacticien : "On avait l'état d'esprit, l'engagement, on se préparait à ce mini-championnat des playdowns. Mentalement tout allait bien. Margaux Galliou-Loko l'a d'ailleurs récemment dit, les filles étaient prêtes à gagner les matches qu'il fallait pour s'en sortir".

En difficulté au classement, le technicien planchait sur l'arrivée de deux joueuses pour remplacer Valeriya Berezhynska, partie à Lyon, et Laure Resimont, blessée pour 6 semaines. "On envisageait de recruter deux étrangères pour finir la saison et assurer un maintien qui aurait été mérité. On n'était pas spécialement inquiet mais on aurait aimé le faire sur le terrain" confesse le coach.

Depuis quelques saisons, le TGB revendique sa politique de recrutement vers les joueuses en devenir. Une identité que le coach souhaite mettre en avant : "On offre de la qualité, du temps de jeu et des perspectives à des jeunes joueuses. On peut nommer Marine (Fauthoux) et Tima (Pouye). On reste un club formateur mais on veut aussi faire de la compétition, faire un peu mieux pour se positionner plus aisément dans les 8 premières places et ne pas avoir à lutter. Au milieu de cette performance d'équipe, on fait émerger des talents et on est fier du travail que l'on réalise".

La saison prochaine, le palais des sports tarbais sera orphelin de ses deux pépites. L'éclosion est particulièrement flagrante pour Tima Pouye qui a plus que doublé ses moyennes de points (de 5.4 en 17/18 à 14.4 en 19/20) et d'évaluation (de 4.7 à 11.2) en trois saisons au pied des Pyrénées. Et la native de Tulle reste sur un récital lors de la dernière journée face à Lyon : 30pts, 5 rebonds et 7 fautes provoquées.

Trois joueuses françaises seront toujours sous contrat pour 2020/2021 : Margaux Galliou-Loko, Ana Tadic et Marie Pardon. L'intérieure suédoise Louice Halvarsson a prolongé son bail sur les rives de l'Adour que rejoindront sa compatriote Regan Magarity (6.3 d'évaluation en 7 matches à Villeneuve d'Ascq), la jeune Serena Kessler (Pôle France Basket) et l'Américaine Jazmine Jones (formée à Louisville et récemment draftée en 12ème position par New York en WNBA). Enfin, Kristen "KB" Sharp entamera sa quinzième saison en Ligue Féminine (377 matches joués), le TGB sera son 7ème club. François Gomez accueille avec plaisir la meneuse née dans l'Ohio et qui compte une sélection avec les Bleues : "Elle avait envie de venir à Tarbes, c'est important d'avoir des gens motivés pour rejoindre notre équipe en sachant où ils mettent les pieds. Elle apportera son expérience et son talent". Et ne lui parlez pas de l'âge de la Franco-Américaine (39 ans) : "Si certains y font référence, qu'ils viennent faire un footing ou un sprint avec elle. Elle fait encore partie des meilleures athlètes de la Ligue" prévient-il.

Tarbes Gespe Bigorre (10ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Tima Pouye (14.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Marine Fauthoux (3.2 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Louice Halvarsson (6.4 rbds/match)
Meilleure évaluation : Louice Halvarsson (13.2 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure 
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague

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Surtitre: 
LFB - BILAN 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Avril 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après Charnay et Nantes Rezé, place au bilan 2019-2020 de Tarbes. Finaliste des playoffs en 2018, le club bigourdan glissait dangereusement vers le bas du classement avant l'arrêt définitif de la saison le 10 avril dernier.

Nantes dans le creux de la vague

Corps: 

Habitué aux places d'honneur depuis son arrivée en LFB (3 victoires au Challenge Round), le NRB est en difficulté sportive sur les deux dernières saisons. Sauvées in extremis en mai 2019, les Déferlantes fonçaient vers une nouvelle opération commando pour garder leur place dans l'élite. "On avait anticipé une saison difficile, on n'a pas été déçu. Elle a été difficile d'un bout à l'autre parce qu'on fait partie des petits budgets de la LFB" avoue Jean-Pierre Ciglia, le Président du NRB. Pour le boss des Déferlantes, la priorité était "à la remise à niveau du fond de réserve qui nous prive d'une joueuse".

"On avait un effectif réduit mais de qualité sur le 5 majeur et derrière plus compliqué avec des jeunes joueuses sur le banc"  indique Ciglia. Il est vrai que Jacinta Monroe et Antonia Delare, présentes plusieurs fois parmi les meilleures performances de chaque journée, ainsi que Clarince Djaldi-Tabdi ont mis le bleu de chauffe pour porter leur équipe. Avant l'arrêt du championnat, les Déferlantes sortaient un peu la tête de l'eau avec deux victoires de rang contre Tarbes et Landerneau : "Ca nous a repositionné. Si la saison allait au bout, on avait la capacité à nous sauver sur le terrain. On avait récupéré tout le monde, avec un état de forme satisfaisant, prêt à défendre notre chance. La fin de saison un peu en queue de poisson laisse un goût amer".

Au rayon des satisfactions, Jean-Pierre Ciglia regarde d'abord du côté du centre de formation : "Nos U15 et U18 étaient en tête de leur poule respective en championnat de France Élite. On a redressé la situation par rapport à l'année passée". Puis évoque les finances avec notamment "l'assainissement des comptes du club et le remboursement d'une dette depuis 2014. On va terminer l'année avec cet objectif d'avoir remis le club à flot d'un point de vue financier. C'était un gros combat en dehors du terrain". Un travail de l'ombre nécessaire pour un club qui a connu la tempête il y a six ans.

Une page va surtout se tourner au NRB avec le départ du coach emblématique Emmanuel Coeuret, arrivé sur les bords de Loire en 2012, remplacé par le duo Aurélie Bonnan - Camille Aubert, deux anciennes joueuses du club. "On était au bout d'une logique. On voulait réinsuffler un nouvel élan avec des personnes qui ont la fibre du club, la fibre locale, et un niveau de combativité. Quand vous jouez les playdowns, il faut se battre. Aurélie a le profil et l'équipe ne sera pas la même que les années passées"  confie Ciglia. Comme d'autres clubs, les incertitudes actuelles pèsent sur le budget et la visibilité est faible. Le patron nanto-rezéen assume là encore sa stratégie : "On a pris le parti d'attendre, de voir clair. On ne dépensera pas l'argent que l'on est pas sûr d'avoir. Il nous manque encore trois joueuses, je ne peux pas sécuriser les finances pour les engager".

Néanmoins, plusieurs noms ont déjà été officialisés. Samantha Hill, internationale canadienne, vient réactiver le lien avec le pays à la feuille d'érable comme l'indique J-P Ciglia : "C'est une filière historique qui nous a plutôt réussi dans le passé. Samantha arrive avec de bons échos de la part de ses coéquipières passées par Nantes". Bintou Marizy (Diémé), de retour en France après un passage en Hongrie, va apporter son expérience à la mène où Camille Lenglet continuera son apprentissage. Marie Mané, qui vient de réaliser sa meilleure saison en LFB (7.1pts de moyenne), arrive de Saint-Amand. Enfin, la jeune intérieure Hatoumata Diakité (1m91 - 18 ans) quitte Charleville-Mézières, où elle a joué 2 matches, pour lancer sa carrière professionnelle. "C'est un effectif pas encore au complet et il y a peu de perspectives de garder des joueuses qui étaient là cette année"  regrette Jean-Pierre Ciglia.

Nantes Rezé Basket (11ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Jacinta Monroe (16.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Merve Aydin (3.8 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Jacinta Monroe (9.2 rbds/match)
Meilleure évaluation : Jacinta Monroe (21.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 23. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Deuxième épisode du bilan de la saison 2019-2020 de Ligue Féminine avec les Déferlantes du Nantes Rezé Basket. Un NRB qui a navigué en eaux troubles depuis le MAIF Open LFB et qui va tourner une page de son histoire avec le départ d'Emmanuel Coeuret, entraîneur depuis 2012.

"Je suis dans mon collège d'enfance"

Corps: 

Comment vas-tu Marion ?
Ca va plutôt bien, il fait beau. On vit à la campagne, dans une maison avec un extérieur donc on est mieux loti que les gens qui sont en ville, dans un appartement. Les petits peuvent s'amuser et on fait notre petite marche quotidienne d'une heure.

Que deviens-tu ?
J'ai eu deux enfants. J'en ai profité au maximum pour les élever comme ils ont peu d'écart. Depuis septembre je travaille au collège où j'étais, à Amou. Des postes d'assistants d'éducation à temps plein se sont libérés, ce qui me laisse le temps de préparer le concours d'auxiliaire de puériculture. Je me laisse deux ans pour l'avoir puis il y a un an d'école ensuite. Donc pour le moment je suis dans mon collègue d'enfance.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
J'ai repris cette année à Amou en pré-nationale. Je ne savais pas trop ce que ça allait donner avec mes genoux, le médecin m'a dit oui pour un entraînement dans la semaine. Ca fait du bien, le basket et le sport co me manquaient.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais 6. J'essaye de regarder les résultats du week-end sur l'application de la FFBB. Je vais voir les stats de temps en temps mais je ne suis pas à fond. Je ne vais plus trop à Basket Landes comme je suis à 45 minutes de Mont-de-Marsan. J'essaye d'y aller sur des gros matches, si je peux voir les filles qui jouent en face. Quand c'est Bourges, je vois Olivier (Lafargue).

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Le plus beau c'est la finale des Jeux Olympiques forcément et en deuxième le titre de NF1 et la montée en Ligue Féminine avec Basket Landes. Il y a aussi une demi-finale de playoffs contre Bourges. Ca reste des choses qui marquent.

Et le moins bon ?
Quand on m'annonce que je ne peux plus jouer à haut-niveau. J'avais prévu de jouer un an de plus. Sinon j'ai le souvenir d'un match contre Challes-les-Eaux à Saint-Sever où on prend un tir à 10 mètres à la dernière seconde de leur ailière australienne (Carly Wilson), un tir venu d'ailleurs qui nous fait perdre.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Il y a Gaëlle (Skrela), le fait d'être maman toutes les deux, on échange des photos. Emmeline (Ndongue) et Anaël (Lardy) sont très prises par leur boulot mais j'échange que ce soit appel ou SMS, Cap's (Céline Dumerc) aussi de temps en temps.

Son parcours

1999-2004 Amou Bonnegarde Nassiet
2004-2007 Tarbes
2007-2015 Basket Landes

Son palmarès

En Équipe de France (56 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011

En club
Championne de France NF1 en 2008

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Marion Laborde ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 22. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Figure du basket dans le Sud Ouest, Marion Laborde n'a pas eu le parcours classique de la basketteuse professionnelle. Après trois ans à Tarbes pour lancer sa carrière, elle s'est engagée avec Basket Landes, club auquel elle est restée fidèle de 2007 à 2015. Au total, elle a passé 9 saisons en Ligue Féminine et joué 174 matches.

Charnay attendait son heure

Corps: 

Le plus grand défi de la formation charnaysienne aura été réussi lors de l'intersaison, à peine les confettis du titre de champion de France LF2 2019 balayés. Derrière le Président Jean-François Jaillet, le club a mis les bouchées doubles pour être prêt au coup d'envoi. Un dévouement que salue l'entraîneur de Charnay Matthieu Chauvet : "Beaucoup d'efforts ont été faits comme des aménagements considérables au niveau de la salle. Il y a aussi tout le travail des dirigeants et de la municipalité".

Si les débuts des Pinkies en LFB n'ont pas été un succès d'un point de vue comptable (5 défaites), le contenu sur le terrain laissait penser que la formation dirigée par Matthieu Chauvet avait sa place. Lors des quatre premiers matches, l'écart au score n'était que d'un peu mois de 6 points en moyenne et "on gagne notre premier match au mois de novembre ce qui n'est pas si éloigné que ça" indique le technicien. Une première victoire qui coïncide avec l'arrivée de l'Américaine Kristen Mann. La basketteuse-chanteuse a apporté son expérience de la Ligue Féminine (plus de 200 matches joués en 8 saisons) à un groupe qui en manquait cruellement.

Entre le MAIF Open LFB et l'arrêt prématuré du championnat, le CBBS s'est battu contre les équipes de son calibre. Avec l'avantage sur Saint-Amand et les réceptions de Nantes Rezé (J20) et Tarbes (J21) à venir, Charnay semblait en ballottage plutôt favorable. La prudence restait de mise pour Matthieu Chauvet : "On n'a pas fait de pronostics. La fin de saison pouvait être positive mais il fallait gagner les matches sur le parquet. On aurait peut-être démarré les playdowns sans l'épée de Damoclès en étant éventuellement dernier".

Le Covid-19 a brisé l'ambition charnaysienne d'acquérir le maintien sur le terrain. Pour le coach, "cette saison est une satisfaction sur le plan global. On a montré notre faculté à jouer notre place en LFB, sans être ridicule. Les partenaires ont très bien suivi, ils sont plus actifs. Jouer en LFB est un booster par rapport à ça mais on reste dans une petite salle, le point d'amélioration est là sur les saisons futures. Une nouvelle page de l'histoire du club s'est écrite".

A la rentrée, l'essentiel pour M. Chauvet sera de "garder une ossature, de la stabilité, avec des filles qui ont déjà travaillé avec moi". Mais il ne pourra plus compter sur son leader Laëtitia Guapo, l'une des révélations de la saison LFB et numéro 1 mondial de 3x3, qui s'est engagée avec Bourges où elle découvrira l'Euroligue. "Bien sûr qu'on aurait aimé la garder. Je suis heureux et fier qu'elle aille jouer à Bourges. On n'est pas là pour garder les joueuses, j'attache beaucoup d'importance pour l'épanouissement personnel" confie Chauvet. Pauline Lithard ("elle a fait sa vraie première saison en tant que titulaire et elle a progressé"), Sixtine Macquet, Prescilla Lezin ainsi que l'internationale nigériane Promise Amukamara porteront toujours les couleurs du CBBS. Enfin Romane Jeanneaux, qui a manqué une grande partie de la saison en raison d'une blessure, sera également là puisque le club "a décidé de lui donner une deuxième chance".

Charnay Bourgogne Basket Sud (12ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Laëtitia Guapo (12.5 pts/match)
Meilleure passeuse : Laëtitia Guapo (4.0 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Laëtitia Guapo (5.8 rbds/match)
Meilleure évaluation : Promise Amukamara (12.6 /match)

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Bilan 2019-20
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 21. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le 10 avril dernier, la saison de Ligue Féminine a été définitivement arrêtée en raison de la pandémie de Covid-19. La LFB vous propose de dresser le bilan des 12 équipes et d'évoquer les perspectives pour la saison prochaine avec un acteur du club. Charnay, le promu, ouvre le bal.

"L'impression d'être un extraterrestre"

Corps: 

Comment vas-tu Yacine ?
Dans les circonstances actuelles tout va bien, on est en bonne santé. La famille va bien.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté en 2015. J'avais anticipé et fini mes études de droit pendant ma carrière. Je me suis laissée une année pour passer un examen en école d'avocat et j'ai eu un enfant en même temps. J'ai travaillé dans un tribunal comme assistante de justice puis juriste dans une association d'aide aux victimes. Depuis le 1er avril j'ai un nouveau travail, je suis chargée de mission sport et action sociale de proximité au Conseil Départemental des Ardennes. J'ai aussi été élue conseillère municipale à Charleville-Mézières et je suis toujours très investie aux Flammes Carolo avec l’association Flammes de Coeur.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
Bien sûr ! J'avais vraiment coupé pendant un an et demi. Puis après la naissance de ma fille, avec une bande de copines dont ma belle-soeur qui m'a dit "Viens, on va faire une équipe de mamans !", c'est parti comme ça. On a toutes un peu le même profil.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Comme mon compagnon est le coach des Flammes, je suis forcément plus. Je ne suis pas au fait de tout donc on va dire 7/10. Je ne suis pas à fond.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
A 18 ans, c'est le Final 4 de l'Euroligue avec Bourges à Messine (Italie). J'étais la dixième joueuse, je complétais l'équipe. Avoir vécu ça de l'intérieur c'était incroyable. Je me disais "waouh". Dans mes souvenirs de jeune joueuse, ça m'a impacté de voir ces filles. J'étais dans l'équipe mais j'avais l'impression d'être un extraterrestre, j'observais les comportements, l'intensité. Puis il y a ma première sélection en Équipe de France (le 10/07/2008). Ce n'était pas un but dans ma vie et c'était très fort. On reprenait de zéro avec Pierre Vincent, c'est un très bon souvenir aussi.

Et le moins bon ?
C'est à Mondeville. On avait la finale de Coupe de France un mois après la fin du championnat, de notre dernier match. On a perdu contre Lattes Montpellier (en 2011). C'est tout le contexte, avoir eu un mois de battement, on se préparait mais c'était très étrange. Puis de perdre ce match qu'on avait à notre portée.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui bien sûr. Certaines ne sont plus dans le basket donc ce n'est pas notre sujet de conversation. Il y a Clémence Beikes, Emmeline Ndongue, Ana Filip, Anaïs Deas, Valeriya Berezhnyska. Moins régulièrement j'ai Céline Dumerc et Clarisse Costaz. On essaye de se tenir au courant.

Son parcours

1999-2002 Bourges
2002-2004 Reims (LFB/NF1)
2004-2005 Aix-en-Provence
2005-2006 Stade Clermontois
2006-2009 Aix-en-Provence
2009-2011 Mondeville
2011-2015 Charleville-Mézières

Son palmarès

En Équipe de France (25 sélections A)
Médaillée de bronze à l'Euro Espoirs en 2002

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2001
Championne de France LFB en 2000
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2000 et 2001
Championne de France Espoirs en 1998, 1999 et 2000

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Yacine Sene ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 16. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
A même pas 20 ans, Yacine Sene était déjà championne de France LFB et championne d'Europe avec Bourges. Ses 15 saisons de Ligue Féminine (346 matches) l'ont mené aux quatre coins de la France (Reims, Aix, Clermont-Ferrand, Mondeville et Charleville-Mézières). Installée dans les Ardennes, elle s'investit pleinement dans la vie locale avec toujours un pied dans le basket.

"C'est une autre vie après le basket"

Corps: 

Comment vas-tu Gaëlle?
Je vais bien, je suis confinée chez moi. Mais bon ça va, on est dans le Sud, dans une maison, il fait beau. Ce n'était pas facile au début mais maintenant ça va.

Que deviens-tu ?
Après ma retraite, je n'ai rien fait pendant 6 mois. Enfin j'en ai profité pour me reposer un peu. Début 2018 j'ai commencé à travailler dans le cabinet de kiné dans lequel je suis associée et je suis tombée enceinte. J'ai eu mon enfant et maintenant j'ai repris à travailler dans mon cabinet.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
J'ai perdu un peu fil avec mon fils qui est né et mon compagnon qui travaille le week-end, je n'ai pas vu beaucoup de matches. Je continue de suivre mes copines et forcément un peu Montpellier parce que c'est juste à côté de chez moi. Le championnat est monté d'un cran physiquement, j'ai vu des joueuses au BLMA notamment...heureusement que j'ai arrêté ! Elles sont impressionnantes. Le championnat s'est encore amélioré, les jeunes arrivent et explosent, les étrangères sont de plus en plus fortes.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Quand on a été champion de France en 2014 à Bourges. L'année d'avant, on devait gagner et on a perdu. On avait remporté le premier match là-bas et on perd deux fois à domicile. En 2014, on avait une équipe moins forte que l'année précédente et on réussi à gagner à Bourges, la place forte du basket français. C'est un beau souvenir.

Et le moins bon ?
Je pense que c'est la finale perdue en 2013, on gagne à Bourges et on a deux matches chez nous à jouer. Tout était prêt à Montpellier pour faire la fête et on a perdu. C'était difficile.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Il y en a. Pas mille mais il y en a. Caps (Céline Dumerc), quelques étrangères aussi comme Jenna O'Hea, Kristen Mann. De temps en temps j'ai Sarah Michel, Elodie Godin, Virginie Brémont, des filles avec qui j'ai joué et avec qui s'est bien passé. Je vois aussi un peu les filles du BLMA, Diandra (Tchatchouang), Romane (Bernies). Mais c'est difficile quand tu quittes le monde du basket ta vie change du tout au tout, les rythmes sont différents. C'est une autre vie après le basket.

Son parcours

2000-2004 Toulouse Launaguet Basket (NF1/LFB)
2004-2017 Lattes Montpellier

Son palmarès

En Équipe de France (84 sélections A)
Médaillée d'argent à l'Euro en 2013, 2015 et 2017
Médaillée de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaillée de bronze à l'Euro Espoirs en 2002
Médaillée de bronze à l'Euro Cadettes en 1999

En club
Championne de France LFB en 2014 et 2016
Vainqueur de la Coupe de France en 2011, 2013, 2015 et 2016
Vainqueur du Match des Champions LFB en 2016
Championne de France NF1 en 2002

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Gaëlle Skrela ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 14. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Joueuse emblématique de Lattes Montpellier dont elle a porté le maillot de 2004 à 2017 sans interruption, Gaëlle Skrela (15 saisons LFB, 414 matches joués) vit toujours dans le Sud où elle travaille dans son cabinet de kinésithérapie.

"Je dois performer, ça ne me change pas trop"

Corps: 

Comment vas-tu Jennifer ?
Ca va super bien malgré le contexte. Le travail, les enfants, la vie quoi.

Que deviens-tu ?
Je suis acheteur national dans le génie climatique. C'est un travail axé sur la finance et les négociations de contrats-cadres. J'ai en charge une catégorie particulière et je dois performer. Ca ne me change pas trop en fait. Je ne joue plus au basket depuis l'année dernière. Après ma première grossesse, habitant en Bretagne, j'avais signé pour un an à l'Avenir de Rennes et puis je suis retombée enceinte. J'ai ensuite eu l'opportunité de jouer à Rezé. Le club cherchait une intérieure française, quasi introuvable en début de saison, et je venais d'accoucher donc on s'est dit pourquoi pas avec mon mari. Et ça a duré parce qu'on s'y est senti bien. La mission dépannage a duré trois ans.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
En toute honnêteté ça va être 2 parce qu'on me tient informée. C'est compliqué, ce n'est pas un désintéressement mais j'ai des journées remplies avec la famille, le travail qui prend énormément de temps. J'essaye de suivre parce que j'ai fait partie de la Ligue pendant quelques années mais je ne peux plus dire que je suis à fond.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
En Équipe de France c'est évidemment la médaille olympique, c'est le Graal, quelque chose que l'on vit une fois dans sa vie. Pouvoir le dire c'est juste majestueux. Et puis en LFB, j'ai vraiment apprécié mes trois années à Bourges pour tout le contexte. Evoluer dans un club de grand standing, avec des filles sympas, un club très pro et familial. Dans mes critères, toutes les conditions étaient réunies pour réussir et je pense que c'est ce qu'on a fait.

Et le moins bon ?
C'est le quart de finale au championnat du monde en 2010 contre les Espagnoles. C'était une catastrophe !

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui j'en ai pas mal surtout avec Laetita Kamba. Certaines coéquipières sont devenues des amies. On est toujours en contact, ça fait plaisir.

Son parcours

2003-2005 Centre Fédéral
2005-2007 Valenciennes
2007-2009 Mondeville
2009-2012 Bourges
2012-2013 Villeneuve d'Ascq
2014-2015 Rennes (NF1)
2016-2019 BCSP Rezé (NF1/LF2)

Son palmarès

En Équipe de France (79 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011
Médaillée de bronze à l'Euro Espoirs en 2007
Médaillée de bronze à l'Euro Juniors en 2005

En club
Championne de France LFB en 2007, 2011 et 2012
Vainqueur de la Coupe de France en 2007 et 2010
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2009

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Jennifer Digbeu ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Jennifer Digbeu (8 saisons, 202 matches joués) a quitté la Ligue Féminine en 2013, une saison après avoir décroché l'argent aux Jeux Olympiques de Londres avec l'Équipe de France. La longiligne intérieure, passée par Valenciennes, Mondeville, Bourges et Villeneuve d'Ascq, a ensuite joué quatre ans en NF1 et LF2 avant de définitivement ranger ses baskets.

"Rendre le sport plus inclusif et équitable"

Corps: 

Comment ça va et ou es-tu en ce moment ?
Je vais bien. J’habite à Montreal et je travaille pour le Comité Olympique canadien.

Qu'as-tu fais depuis que tu as quitté la France ?
Depuis mon retour je me suis impliquée dans le sport ici au Canada. J’ai retrouvé l’hiver, ma famille et mes amis. Je fais du ski et je profite de la neige. Comme bénévole, j’introduis les programmes de basket dans des communautés autochtones dans les régions du nord. Je fais des conférences de motivation dans des écoles et des entreprises. Enfin, je travaille pour le Comité Olympique canadien dans le service des fédérations nationales de sport. Nous avons 55 sports olympiques et panaméricains, dont hiver et été, et je travaille avec eux pour le rendre plus sûr pour les participants, inclusif, équitable pour les femmes, et pour de meilleures organisations.

Suis-tu encore le championnat LFB et une équipe en particulier ?
Je suis les Canadiennes et mes amies qui jouent dans la ligue. Si j’ai la chance de suivre un match, je le fait. Sinon, c’est plutôt des updates dans nos chats Whatsapp.

As-tu des ami(e)s qui jouent toujours en France ?
Yes ! Toutes les Canadiennes, Ana Filip, Romana Hejdova, Kristen Mann et des amis qui sont maintenant des coachs.

Quel est ton meilleur souvenir en LFB ?
Tous les supporters et les enfants dans les clubs où j’ai joué, le soutien pour le basket féminin est incroyable. Les connections avec les partenaires et les bénévoles, surtout à Angers, ont été très spéciales pour moi. Ma deuxième saison à Angers et la saison à Aix-en-Provence avec Bruno Blier où on avait une équipe très amusante sont mes préférées.

Et le pire ?
Les retours en minibus très très long après un mauvais match.

Son parcours en LFB

Jan-Mai 2012 Tarbes
2012-2013 Pays d’Aix
2013-2017 Angers

Son palmarès en LFB

MVP étrangère de LFB en 2015

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Lizanne Murphy ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 8. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 6 saisons et 125 matches joués, la Canadienne Lizanne Murphy a laissé un souvenir impérissable en Ligue Féminine et notamment à Angers où son talent, son accent et sa bonne humeur ont fait l'unanimité. Désormais retraitée des parquets, elle est retournée dans son pays natal pour y développer le sport.

"Les plus belles années de ma vie"

Corps: 

Comment vas-tu Magali?
On n'a pas vraiment le choix, c'est pour la bonne cause. On se plie aux règles en espérant que la situation se rétablisse vite et qu'il y ait le moins de décès possible. Cette situation rend triste.

Que deviens-tu ?
Je suis cadre technique fédéral pour la Ligue PACA, je suis responsable du pole espoirs masculins secteur Provence. J'y suis depuis 2016, c'est très intéressant, ça me plaît énormément. C'est vraiment ce à quoi je m'attendais. On forme des jeunes, c'est cool.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
8. C'est toujours intéressant de voir les matches, les joueuses même si je n'ai pas connu ou rencontré celles de la nouvelle génération. Je suis toujours passionnée par le basket en général donc il n'y a pas de raison d'arrêter.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Il y a mes expériences avec l'Équipe de France, le titre de championne d'Europe avec Aix-en-Provence (vainqueur de l'Eurocoupe en 2003), des rencontres humaines, avoir pu cotoyer des cultures différentes, découvrir d'autres personnes, d'autres pays. Ca a été une chance et ça restera les plus belles années de ma vie.

Et le moins bon ?
Ma blessure au ligament croisé en 2002 mais ça a été une force derrière. Quelques mois après j'étais sur les terrains mais sur l'instant ça a été très dur d'accepter la chose, d'imaginer tout le travail à faire pour revenir. Mais ça m'a permis de revenir encore plus forte dans la tête et dans la notion de travail, d'engagement. Dur sur le coup mais positif dans la suite.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui quand je les rencontre. Les dernières en date ce sont Lucienne Berthieu et Loetitia Moussard. Ca fait toujours plaisir de revoir les joueuses et de papoter du bon vieux temps, c'est toujours agréable.

Son parcours

1996-1997 Clermont-Ferrand
1997-1998 Limoges
1998-2001 Mondeville
2001-2004 Aix-en-Provence
2004-2005 Calais
2005-2009 Aix-en-Provence
2009-2011 Challes-les-Eaux
2011-2012 Charleville-Mézières

Son palmarès

En Équipe de France (14 sélections A)
Médaille de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaille d'argent à l'Euro Juniors en 2002
Médaille de bronze à l'Euro Cadettes en 1999

En club
Vainqueur de l'Eurocoupe en 2003
Vainqueur de la Coupe de France en 1999
Championne de France de N1B en 1993

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Magali Lacroix ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Retirée des parquets de Ligue Féminine depuis 2012, Magali Lacroix en a vécu le lancement en 1998 lorsqu'elle jouait à Mondeville. L'intérieure a passé la moitié de sa carrière LFB (14 saisons, 347 matches joués) en Provence, à Aix. Une région qu'elle arpente désormais pour son travail de cadre technique pour la Ligue PACA de basket.

"Aider les gens dans un projet de vie"

Corps: 

Comment vas-tu Elodie ?
Ca va bien. Le confinement se passe bien. C'est chargé car il y a deux enfants à la maison, c'est un peu sport. Je suis maîtresse, éducatrice de jeunes enfants (rires).

Que deviens-tu ?
Je suis conseillère en immobilier chez IAD France. J'avais plusieurs idées pour ma reconversion et l'immobilier m'a toujours passionnée. Quand je changeais de club, c'était un plaisir de pouvoir, même en location, trouver une maison. Si tu n'es pas bien chez toi, tu ne peux pas être bien dans ta vie de tous les jours. Mon cocon, même pour 8 mois, était super important. C'est l'endroit où tu peux te ressourcer. J'ai toujours eu un côté casanier, me retrouver au calme chez moi. J'aime l'échange avec les gens, les aider dans un projet de vie. Chaque bien, chaque client est différent ce qui permet de changer d'univers plusieurs fois dans une journée. C'est génial !

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je le suis vraiment le championnat donc on va dire 8-9. Je ne suis pas allée voir de match de Ligue Féminine cette année, le basket me manque beaucoup. J'habite toujours à Tarbes, je suis bénévole pour le club des garçons qui joue en NM1 pour garder un pied dans le basket.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Ca pourrait être le titre de championne d'Europe ma première année avec Valenciennes, c'était fantastique. Il y a aussi Perpignan même si c'est de la Ligue Féminine 2. On a eu des moments très compliqués dans ce club. L'année de LF2 (saison 2013-2014), on est remontées, les filles étaient super soudées, il n'y a pas eu une embrouille de la saison. On s'entendait toutes bien. On avait un seul objectif, gagner. Une année extraodinaire, vraiment. Ca restera un de mes plus beaux souvenirs.

Et le moins bon ?
Clairement c'est quand je me suis blessée au ligament croisé au TGB parce que ma carrière ne s'est pas terminée comme prévue, beaucoup trop rapidement.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Je dois voir Claire Tomaszewski tous les 15 jours car elle est sur Tarbes. Adja Konteh aussi, on s'envoie des vidéos des enfants. Je suis aussi en contact avec des étrangères. Je suis restée proche d'Abby Bishop et Angie Bjorklund. Bérangère Dinga-Mbomi, Elodie Godin de temps en temps par message, Pauline Krawczyk. Je profite des occasions pour prendre des nouvelles, discuter un moment. On garde un lien.

Son parcours

1999-2002 Centre Fédéral
2002-2004 Valenciennes
2004-2005 Bourges
2005-2009 Lattes Montpellier
2009-2011 Villeneuve d'Ascq
2012-2014 Perpignan (LFB puis LF2)
2014-2015 Roquebrune Cap Martin (NF1)
2015-2017 Tarbes (LF2 puis LFB)
2017 Lyon
2018 Angers (LF2)

Son palmarès

En Équipe de France jeunes
Médaille de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaille d'argent à l'Euro Juniors en 2002
Médaille de bronze à l'Euro Cadettes en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2004
Championne de France LFB en 2003 et 2004
Vainqueur de la Coupe de France en 2003
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2003 et 2004
Vainqueur de l'Open LFB en 2002 et 2003
Championne de France LF2 en 2014 et 2016
MVP du Final Four LF2 en 2014

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Elodie Bertal-Christmann ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 1. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Joueuse emblématique de Ligue Féminine avec 12 saisons et 255 matches à son compteur, Elodie Bertal-Christmann a rangé ses baskets et vit désormais à Tarbes où elle travaille dans l'immobilier. Une reconversion logique selon l'intérieure passée par sept clubs en LFB dont Valenciennes, Lattes Montpellier ou encore Villeneuve d'Ascq.

"J'ai un Master 1 de Manager Général"

Corps: 

Comment vas-tu Krissy ?
Ça va plutôt bien, je vis ce confinement avec ma famille dans le Nord.

Que deviens-tu ?
J’ai arrêté après la saison 2014/15 à Aulnoye Aymeries en LF2. J’ai 2 enfants et j’ai travaillé à Arras de 2016 à 2019 en tant que Manager Directrice Sportive en LF2. J’ai eu mon Master 1 Manager Général au CDES de Limoges en novembre 2019 et je termine mon titre professionnel d’assistante comptable en juin. Je suis à la recherche d’un nouveau challenge sportif dans ma région.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je suis à 6/10 la LFB. J’essaye de suivre les grosses affiches généralement et les finales.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Les titres de Coupe de France en 2007 et 2012 sans hésitation car on est sur terrain neutre à Bercy, une salle mythique, et ça se joue sur un match. Il faut être prêt.

Et le moins bon ?
La demi-finale des playoffs perdue en 2008 avec Valenciennes (contre Lattes Montpellier) car cela signifiait la mort du club de l’USVO.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
J’échange encore de temps en temps avec d’anciennes coéquipières mais on parle moins de basket qu'avant. J’essaye de leur apporter mon soutien, de prendre du recul face à certaines situations que l’on peut vivre dans une saison. Je leur dit de profiter au maximum et de préparer doucement la sortie de piste. C’est important pour bien vivre la fin de carrière.

Son parcours en LFB

1998-1999 Rennes
1999-2002 Villeneuve d'Ascq
2002-2004 Lattes Montpellier
2004-2006 Mondeville
2006-2008 Valenciennes
2010-2013 Arras

Son palmarès en LFB

Championne de France LFB en 2007
Vainqueur de la Coupe de France en 2007 et 2012

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Krissy Badé ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Formée en Seine-et-Marne puis passée par le Centre Fédéral, Krissy Badé a débuté sa carrière professionnelle lors de la première saison LFB en 1998 avec Rennes. Elle a ensuite joué pour Villeneuve d'Ascq, Lattes Montpellier, Mondeville, Valenciennes et Arras (12 saisons et 320 matches en Ligue Féminine). Elle est restée attachée au Nord puisqu'elle y vit désormais.

Décision définitive le 10 avril

Corps: 

La Fédération a consulté, tout au long de la semaine : l'ensemble des comités départementaux et ligues régionales, les 52 clubs de Haut Niveau (Ligue Féminine de Basket, Ligue Féminine 2 et Nationale Masculine 1), la Ligue Nationale de Basket et, autour de la Ministre des Sports, l’ensemble du sport professionnel français (football, rugby, basketball, handball, volleyball et cyclisme), la Fédération Internationale, d’autres fédérations de sports collectifs de salle, dont le handball et le volleyball, différents réseaux de collectivités locales, dont l’AMF, l’ANDES et France Urbaine, enfin, à plusieurs reprises, le Ministère des Sports. Suite à cette consultation, la FFBB a pris la décision d'arrêter définitivement toutes les compétitions pour la saison 2019-2020, sauf la Ligue Féminine de Basket.

Au regard des enjeux sportifs et économiques, la Fédération estime nécessaire de tout mettre en oeuvre pour terminer ce championnat ; elle travaillera sur l’ensemble des solutions possibles, liées essentiellement à l’évolution de la crise sanitaire et des mesures gouvernementales qui seront prises. La Fédération décide donc de maintenir la suspension de ce championnat jusqu’au 10 avril 2020, date à laquelle il sera statué définitivement.

Si le championnat ne peut pas reprendre 

Pas de titre de champion, pas de relégation. En cas de poule incomplète, application du ranking fédéral pour faire accéder autant d’équipes de LF2 que nécessaire, sous réserve du respect des obligations liées à l’accession en LFB.

Compétitions européennes

Euroligue Féminine (par ordre préférentiel) : Lyon-ASVEL Féminin, Bourges puis Lattes-Montpellier ;
Eurocup Féminine (par ordre préférentiel) : Basket Landes, Landerneau, Flammes Carolo, et si possible Roche Vendée, puis Villeneuve d’Ascq.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus COVID-19 a entraîné la suspension de toutes les activités sportives dès le 13 mars dernier. Le Premier Ministre venant très récemment de prolonger la période de confinement, la FFBB a pris un certain nombre de décisions concernant ses compétitions. Ayant toujours eu pour objectif de préserver la santé de ses licenciés, la Fédération a pris la décision d’arrêter l’ensemble de ses championnats (départementaux, régionaux et nationaux) et Coupes (Coupe de France notamment) pour la saison en cours. Concernant la Ligue Féminine de Basket, la décision définitive sera prise le 10 avril.

"On a gagné devant une foule en délire"

Corps: 

Comment ça va et où es-tu en ce moment ?
Tout va bien. Je suis retraitée depuis deux saisons maintenant et je vis à Toledo dans l'Ohio. Je suis assistante dans l'équipe de basket à l'Université de Toledo. La première saison s'est bien passée avec un bilan de 21-12 et cette saison se déroulait bien, on s'est qualifié pour les demi-finales de conférence du championnat puis tout s'est arrêté.

Qu'as-tu fais depuis que tu as quitté la France ?
Depuis ma dernière saison à Bourges, j'ai atteint plusieurs buts. Juste après la saison 2015-2016, j'ai joué pour pour l'Équipe de Serbie aux Jeux Olympiques de Rio 2016 où on a gagné la médaille de bronze. Après ça, j'ai pris une saison off pour subir une opération du genou. Je suis revenue en 2017-2018 à Sopron (Hongrie). On a eu une saison réussie avec une deuxième place en Euroligue et le titre de championn de Hongrie. C'est après cette saison que j'ai décidé qu'il était temps de prendre ma retraite puis j'ai accepté ce poste d'assistante à l'Université de Toledo.

Suis-tu encore le championnat et une équipe en particulier ?
Je suis toujours la ligue française. Plus particulièrement les résultats de Bourges et Basket Landes parce que je connais tellement de personnes dans ces clubs.

As-tu des ami(e)s qui jouent toujours en France ?
J'ai beaucoup d'amis qui jouent toujours dans la ligue. Olivier Lafargue a été l'un des entraîneurs pour lequel j'ai le plus aimé joué dans ma carrière donc j'aime regarder son équipe jouer et voir les résultats. Julie Barennes était ma coéquipière à Basket Landes pendant quelques saisons, elle a basculé du côté du coaching et je suis fière du succès qu'elle a eu dans cette transition. Je suis toutes mes anciennes coéquipières qui jouent toujours en LFB.

Quel est ton meilleur souvenir en LFB ?
J'ai quelques bons moments en Ligue Féminine. A Basket Landes, en 2013-2014, on a eu cette série assez folle de 12 victoires de suite en fin de saison régulière qu'on a terminé à la deuxième place. L'alchimie dans cette équipe n'avait rien à voir avec tout ce que j'avais eu comme expériences dans le basket professionnel avant. Et l'année d'après à Basket Landes, on a joué un match de playoffs contre Bourges qu'on a gagné devant une foule en délire à Mont-de-Marsan. Il y a aussi la saison 2015-2016 quand je jouais à Bourges, on a battu Villeneuve d'Ascq et gagné l'Eurocoupe à domicile.

Et le pire ?
Mon pire souvenir c'est en 2015-2016, à Bourges. On a perdu à Montpellier en finale et j'ai fait un match complètement horrible. Un sentiment d'avoir laissé tomber mes coéquiîères et entraineurs sur ce match. Mais j'ai eu beaucoup plus de bons moments que de mauvais en France. J'ai eu la chance de jouer avec et pour des gens tellement incroyables que ça m'a aidée à grandir en tant que basketteuse et personne. J'ai conscience de la valeur du temps que j'ai passé en France. C'est un pays magnifique, avec un bon basket et des gens encore meilleurs. J'espère pouvoir y revenir dans le futur.

Son parcours en LFB

2011-2012 Challes-les-Eaux
2012-2013 Lyon
2013-2015 Basket Landes
2015-2016 Bourges

Son palmarès en LFB

Vainqueur du Match des Champions LFB en 2015
MVP étrangère de LFB en 2014

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Danielle Page ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
MVP étrangère de LFB en 2014, Danielle Page a marqué les esprits en Ligue Féminine (5 saisons, 144 matches joués). Arrivée en France par Challes-les-Eaux, elle a ensuite connu Lyon, Basket Landes et Bourges. Retraitée des parquets, elle est désormais assistante dans l'équipe féminine des Rockets de l'Université de Toledo.

"Des sentiments forts pour la France"

Corps: 

Comment ça va et où es-tu en ce moment ?
Comme vous le savez peut-être, j'ai pris ma retraite et je suis retournée en Grèce. J'ai commencée ma carrière d'entraîneur. J'étais avec l'Équipe de Grèce féminine U16 comme assistante l'été dernier (12ème sur 16) et maintenant je suis assistante dans une équipe masculine de deuxième division (Maroussi). Ces dernièrs jours, je reste à la maison et suis les consignes pour stopper la propagation du coronavirus.

Qu'as-tu fais depuis que tu as quitté la France ?
Après avoir quitté la France (en 2016), je suis rentrée en Grèce où j'ai joué pour Olympiacos pendant deux saisons. Puis je suis allée en Pologne à Polkowice. Ma dernière saison en tant que joueuse. C'était très intéressant, une bonne saison. Après ça j'ai annoncé ma retraite et maintenant mon but est de continuer en tant qu'entraineur et travailler dur pour atteindre le plus haut niveau.

Suis-tu encore le championnat LFB ?
Oui bien sûr ! Je n'ai jamais arrêté de suivre la Ligue Féminine. Je pense que c'est l'une des meilleures et plus intéressantes ligue d'Europe.

As-tu des amies qui jouent toujours en France ?
Bien sûr ! Tout d'abord ma meilleure amie, Céline Dumerc. Puis Romy (Romane Bernies), Diandra (Tchatchouang), Endy (Miyem), Johanne Gomis, Laetitia Kamba, Pao (Salagnac) et j'en oublie d'autres. Joueuses, entraineurs, kinés...tellement de belles personnes. J'ai passé beaucoup de temps en France et rencontré à peu près toutes les joueuses françaises. J'ai des contacts avec beaucoup d'entre elles.

Quel est ton meilleur et ton pire souvenir en LFB ?
Pour être honnête, je n'ai pas de pire souvenir. Certaines personnes me rappeleront mes blessures au ligament croisé que j'ai eues deux saisons de suite à Bourges mais je ne le prend pas comme ça. En fait j'ai eu de la chance d'être entourée de gens qui m'ont soutenue et facilité les choses en tant qu'étrangère. Mon français n'était pas terrible à cette époque. Je pense spécialement à la kiné de Bourges (Noëlle Matichard) qui m'a aidée pour tout ce dont j'avais besoin, les opérations, le centre de rééducation. Toutes mes coéquipières et le staff étaient là pour moi. Et bien sûr je suis chanceuse d'avoir été opérée par l'un des meilleurs chirurgiens, le Dr. Sonnery-Cottet. Donc je n'ai que des bons souvenirs de la France. Parmi eux, je choisirais la standing ovation des 3000 spectateurs à Bourges quand je suis revenue après ma deuxième blessure. C'est un sentiment que je n'oublierai jamais. En tant qu'étrangère, recevoir tout ce respect et cette reconnaissance des fans est le meilleur sentiment qu'un athlète puisse avoir. C'est incomparable ! J'ai des sentiments forts pour la France et les Français, c'est un peu comme ma deuxième maison.

Son parcours en LFB

2009-2013 Bourges
Fév.-mai 2014 Bourges
Mars-mai 2015 Tarbes
2015-2016 Villeneuve d'Ascq

Son palmarès en LFB

Championne de France LFB en 2011, 2012 et 2013
Vainqueur de la Coupe de France en 2010
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2015

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Stella Kaltsidou ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Avec 7 saisons et 136 matches joués en LFB, Styliani "Stella" Kaltsidou est la joueuse grecque la plus marquante de l'histoire de la Ligue Féminine. Arrivée en 2009 à Bourges, elle a également porté les maillots de Tarbes et Villeneuve d'Ascq.

"Ma vie tourne autour du basket"

Corps: 

Comment vas-tu Caroline ?
Ca va j'ai la chance d'avoir une maison et un grand jardin. Les enfants sont là. On n'a pas trop l'impression d'être confinés. Mon boulot fait que, sans les déplacements, je peux bosser de la maison. Ca ne me change pas énormément.

Que deviens-tu ?
Après ma carrière de joueuse j'ai d'abord entraîné le centre de formation de Nantes Rezé pendant deux ans avec Damien Leroux puis j'ai fait deux ans d'assistanat en LFB avec Manu Coeuret. J'ai pu passer mes diplômes, DAVB et DES*. Après la LFB, j'avais prévu de faire une année plus tranquille pour profiter des enfants et j'ai eu la possibilité d'être embauchée chez Comsport. Jérémy Medjana cherchait quelqu'un sur le secteur féminin pour l'épauler un peu, pour proposer les mêmes services et se développer. Je suis à temps plein depuis peu. Je viens d'obtenir le diplôme d'agent qui officialise les choses. Avant, j'étais dans un rôle de conseil, de prospection, de recrutement. Une dernière formation obligatoire a été reportée donc je vais devoir attendre un peu pour avoir le droit d'exercer en tant qu'agent.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je n'ai jamais quitté le milieu. Mon métier m'oblige à suivre mais je ne me vois pas vivre sans le basket. Même si j'avais eu un métier en dehors, j'aurais continué à suivre, à aller voir des matches. Je joue encore un peu, ma fille commence à s'y mettre.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
J'ai eu deux périodes dans ma carrière, une à Mondeville et l'autre à Nantes. C'est dur de trouver un moment. A Mondeville, je me souviens d'un match que l'on gagne contre Tarbes et qui nous qualifie pour l'Euroligue. C'était en 2005 ou 2006 je ne sais plus. A Nantes, c'est mon dernier match à domicile quand je savais que j'allais arrêter. C'était pour moi un grand moment.

Et le moins bon ?
Ma première blessure au ligament croisé. Il y a eu un avant et un après. Je revenais d'une année blanche puisque j'avais donné naissance à ma fille et là une deuxième année sans rien... J'ai galéré à revenir. C'est vraiment un mauvais souvenir. Après je me suis "pétée" une deuxième fois mais c'était sur mon dernier match de carrière. Ca reste anecdotique et n'a eu aucun impact sur la suite. Je ne l'ai pas mal vécu contrairement à la première.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
J'en ai beaucoup. Mon métier fait que je créé des liens avec certainees que je connaissais peut être moins. J'ai encore des contacts avec énormément de filles comme Lenae Williams aux États-Unis, Aurélie Bonnan dont je suis très proche, des joueuses qui jouent encore comme Sarah Michel, Marielle Amant, Isis Arrondo. Ma vie tourne autour du basket de toute manière.

Son parcours

Joueuse
1990-1996 Montpellier
1996-1997 Montferrand
1997-2000 Aix-en-Provence
2000-2001 Université de Colorado (NCAA, USA)
2001-2003 Montpellier
2003-2008 Mondeville puis Ekaterinbourg (Russie)
2009-2010 Mondeville
2010-2014 Nantes Rezé

Entraîneur
2014-2016 Nantes Rezé (U18, espoirs)
2016-2018 Nantes Rezé (assistante LFB)

Son palmarès

Joueuse
Vainqueur de la Coupe de France en 2000
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2011 et 2012
Championne de France Espoirs LFB en 1999
Vainqueur du trophée de l'Avenir en 1998 et 1999

Entraîneur
Championne de France Espoirs LFB en 2016

*DAVB : Diplôme d'Assistant Vidéo de Basket
*DES : Diplôme d'Entraîneur Supérieur

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Caroline Aubert ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Légende de la Ligue Féminine (14 saisons, 328 matches) dont elle fut cinq fois la meilleure passeuse, Caroline Aubert travaille pour la société Comsport en tant qu'agent. Elle n'a donc jamais quitté le milieu.

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