Ligue Féminine | Page 27 | FFBB

Ligue Féminine

Message d'erreur

Warning : array_flip(): Can only flip STRING and INTEGER values! dans EntityCacheControllerHelper::entityCacheLoad() (ligne 84 dans sites/all/modules/contrib/entitycache/includes/entitycache.entitycachecontrollerhelper.inc).

Les capitaines LFB sensibilisées

Corps: 

Le vendredi 18 septembre dernier, les capitaines des équipes de Ligue Féminine ont rendu visite à l'association Halte Aide aux Femmes Battues. Cette association parisienne, créée en 1983 et membre du réseau Solidarité Femmes, est impliquée dans la défense des droits des femmes et lutte contre les violences qui leur sont faites. Elle accueille, écoute, accompagne et héberge des femmes victimes de violences conjugales, issues de tous les milieux, âges et cultures, célibataires, mariées, pacsées et parfois accompagnées d’enfants.

Après un premier temps sportif autour d'une séance découverte de BaskeTonik, idéal pour briser la glace, les joueuses présentes ont pu échanger avec ces femmes.

Pour aider les femmes victimes de violences conjugales, soutenez HAFB sur www.hafb.fr

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Initiative
Date d’écriture: 
Lundi, 28. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dans le cadre de l'Opening LFB 2020, les capitaines des équipes de Ligue Féminine ont été sensibilisées à l'action de l'association Halte Aide aux Femmes Battues (HAFB).
Pour Newsletter: 

Ballon de cristal pour Géraldine Robert

Corps: 

Arrivée en LFB en 2005 à Strasbourg après deux saisons en Angleterre, la native de Port-Gentil (Gabon) a ensuite connu les clubs de Villeneuve d’Ascq (2006-09 et 2014-16), Lattes Montpellier (2012-13 et 2016-17), Nice (2017-18), Lyon (2017-18) et Charleville-Mézières (2018-19) où elle a terminé sa carrière professionnelle.

Durant 11 saisons et 284 matches, la bondissante intérieure franco-gabonaise a remporté un championnat LFB (2014) et une Coupe de France (2013) avec le BLMA, l’Eurocoupe avec l'ESBVA-LM (2015) et le titre de MVP française LFB (2013). Elle est désormais coordinatrice nationale du championnat scolaire et universitaire dans son pays de naissance.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Vendredi, 25. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Jean-Pierre Siutat, Président de la Fédération Française de Basket, a remis le ballon de cristal à la franco-gabonaise Géraldine Robert, retraitée des parquets de Ligue Féminine depuis un an.
Pour Newsletter: 

La première journée reportée

Corps: 

Suite au nouveau protocole sanitaire mis en place par la FFBB et en collaboration avec l’Union des Clubs de Ligue Féminine de Basket (UCLFB), le Syndicat National des Basketteurs (SNB) et le Syndicat des Coachs de Basket (SCB), les résultats des tests PCR de l’ensemble des joueuses et staffs ont été transmis au Groupe Sanitaire LFB.

En raison de résultats positifs ou de cas contacts avérés touchant plusieurs équipes, ce dernier a saisi le Groupe Sanitaire Fédéral qui a décidé du report des six rencontres de la première journée de Ligue Féminine. La date du 14 octobre 2020 a été retenue par la Commission Fédérale des Compétitions pour jouer ces matches.

Pour rappel, les matches de la première journée de championnat LFB devaient se dérouler le :

Vendredi 25 septembre
Nantes Rezé - Villeneuve d’Ascq

Samedi 26 septembre
Basket Landes - Lattes Montpellier
Bourges - Roche Vendée
Saint-Amand - Landerneau
Charnay - Lyon
Charleville-Mézières - Tarbes

La deuxième journée de championnat est programmée le samedi 3 octobre 2020.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 24. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La première journée du championnat de Ligue Féminine de Basket, prévue vendredi 25 et samedi 26 septembre, a été intégralement reportée.
Pour Newsletter: 

Le basket français fait son retour en clair sur la chaine L’Équipe

Corps: 

La Jeep® ÉLITE, le Championnat de France de basket masculin, arrive sur la chaine L’Équipe.
À chaque journée, la chaine disposera du 1er choix, le lundi à 21h et programmera également une rencontre supplémentaire pour chaque journée dès que la grille le permettra.

Les trois premières affiches au programme seront JDA Dijon – LDLC ASVEL Lyon-Villeurbanne le vendredi 25 septembre à 21h comptant pour la première journée, suivie lundi 28 septembre de Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez face au Mans Sarthe Basket à 21 h pour la deuxième journée et AS Monaco Basket - Chorale de Roanne le samedi 3 octobre à 19h pour la J3.

La chaine L’Équipe proposera donc au minimum 40 matches sur l’ensemble de la saison, accessibles à tous (saison régulière et playoffs), un record depuis la création de la LNB en 1987.

Également, chaque samedi à 20h sur le site L’Équipe, une rencontre sera diffusée en direct (soit 34 matches au total). Le site proposera également les résumés de toutes les rencontres.

La LFB, le championnat de France de basket féminin, sera aussi l’honneur avec les meilleures affiches de la saison régulière et les finales de la saison 2020-2021 à suivre sur la chaine L’Équipe. D’autres rencontres seront disponibles en numérique, sur le site L’Équipe.

Enfin, les finales de coupe de France masculine et féminine seront également à vivre sur la chaine L’Équipe.

Jean-Louis Pelé, directeur général du Groupe L’Équipe : « L’arrivée du basket sur la chaine L’Équipe, c’est le grand retour du basket en clair à la télévision. Une très bonne nouvelle pour tous ceux, et ils sont nombreux, qui suivent les compétitions d’un des sports français les plus populaires. Autre bonne nouvelle pour les fans de basket, un match supplémentaire de la Jeep® ÉLITE sera diffusé sur notre site chaque samedi soir avec dans la foulée une mise en ligne de l’ensemble des résumés de la journée de championnat. Encore une fois la complémentarité de la chaine L’Équipe et du site L’Équipe jouera pleinement son rôle. Cette convergence entre nos supports permet à notre groupe de mettre en place des offres alléchantes et complètes, elle est un axe de développement que nous consoliderons ces prochains mois. Enfin, l’arrivée du basket confirme la bonne santé de notre chaîne qui continue de progresser à tous les niveaux. Je remercie l’ensemble des équipes qui participent, pas à pas, à son développement. »

Jérôme Saporito, directeur de la chaine L’Équipe : « Avec cette acquisition, la chaine L’Équipe franchit un nouveau palier en devenant la chaine du basket français.
Chaque lundi, en prime time, nous proposerons en clair une affiche de la Jeep® ÉLITE, qui sera l’un des feuilletons majeurs de notre antenne aux côtés du cyclisme, du biathlon et du football. Les matchs de la LNB et les finales de Coupe de France viennent renforcer cette offre basket que nous sommes fiers et heureux de proposer à nos téléspectateurs. »

Jean-Pierre Siutat, Président de la Fédération Française de BasketBall : « Nous souhaitions une évolution du périmètre des droits de diffusion de nos championnats masculin et féminin pour un plus grand accès aux fans et accroître notre visibilité. C’est un choix volontaire de notre part, il y avait d’autres options. Ce partenariat avec L’Équipe s’inscrit dans cette stratégie et j’en suis ravi. Nos relations avec L’Équipe sont excellentes et je tiens à remercier Jean-Louis Pelé et ses équipes de leur confiance et de leur investissement à nos côtés. »

Alain Béral, Président de la Ligue Nationale de Basket : « L’offre télé de la LNB a totalement été repensée cette saison. Avoir la Jeep® ÉLITE diffusée chaque semaine en clair afin de rendre le basket accessible au plus grand nombre était un de nos objectifs prioritaires.
La chaine L’Équipe et la LNB se retrouvent cinq ans après leur première collaboration, avec une ambition plus forte basée sur la régularité et le nombre important de rendez-vous. Ensemble, nous offrons au basketball l’exposition qu’il mérite et que les fans réclament depuis longtemps. »

Catégorie: 
Surtitre: 
Partenariat TV
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À partir du 25 septembre, la chaine L’Équipe proposera le meilleur du basket français, avec la Jeep® Élite, des rencontres de la Ligue Féminine de Basket ainsi que les finales de la Coupe de France masculine et féminine. Un dispositif enrichi d’une offre numérique sur le site L’Équipe, qui diffusera un match supplémentaire chaque samedi soir. C’est le grand retour du basket français en clair.
Pour Newsletter: 

Les collectifs prennent forme

Corps: 

Mardi 8 septembre
Saint-Amand - Braine (BEL) 69-83

Mercredi 9 septembre
Villeneuve d'Ascq - Charnay 65-64
Lyon - Lattes Montpellier 97-77

Jeudi 10 septembre
Roche Vendée - Nantes Rezé 78-67

Vendredi 11 septembre
Lattes Montpellier - Schio (ITA) 59-75
Charleville-Mézières - Saint-Amand annulé
Lyon - Villeneueve d'Ascq 56-69
Saragosse (ESP) - Tarbes 72-67
Bourges - Basket Landes 88-64

Samedi 12 septembre
Fribourg (SUI) - Lattes Montpellier 78-85
Roche Vendée - Angers (LF2) annulé
Basket Landes - Braine (BEL) 74-59
Landerneau - Nantes Rezé 86-53

Dimanche 13 septembre
Saragosse (ESP) - Tarbes 57-68
Bourges - Braine (BEL) 79-60
Montbrison (LF2) - Charnay 53-68

Voir le programme complet des matches de préparation

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Préparation 2020
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors qu'il reste à peine onze jours avant le début de la saison 2020/21 de Ligue Féminine, les équipes continuent de peaufiner leurs automatismes. La semaine dernière, Bourges a battu Basket Landes et Braine dans un tournoi à 3 au Prado. En stage en Espagne, Tarbes a gagné un match sur deux contre Saragosse.
Pour Newsletter: 

Le calme est revenu

Corps: 

Mercredi 2 septembre
Charnay - Lyon 56-85
Nantes Rezé - Basket Lanbdes 50-65
Angers (LF2) - Roche Vendée annulé

Jeudi 3 septembre
Gernika (ESP) - Tarbes 55-51
Reims (LF2) - Saint-Amand 60-52

Vendredi 4 septembre
Landerneau - Mondeville (LF2) 75-52
Charleville-Mézières - Roche Vendée 66-62
Bourges - Lyon 76-70

Samedi 5 septembre
Saint-Amand - Villeneuve d'Ascq 63-72
Charnay - La Tronche-Meylan (LF2) 87-57
Roche Vendée - Mondeville (LF2) 82-53
Charleville-Mézières - Landerneau 76-49
Angers (LF2) - Nantes Rezé 58-71
Basket Landes - Lattes Montpellier annulé

Voir le programme complet des matches de préparation

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Préparation 2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors que la première semaine de préparation avait été impactée par de nombreuses annulations de matches, la deuxième s'est déroulée plus sereinement même si deux rencontres ont dû être annulées au dernier moment. On retiendra notamment la victoire de Bourges sur Lyon ainsi que le succès de Charleville-Mézières au tournoi de Brest.
Pour Newsletter: 

Un début de prépa confus

Corps: 

Mercredi 26 août
Reims (LF2) - Charleville-Mézières 58-69
Bourges - Roche Vendée 85-53

Vendredi 28 août
Lyon - Charnay 66-60
Saint-Amand - Charleville annulé

Samedi 29 août et dimanche 30 août
Le tournoi de Mondeville qui devait concerner Villeneuve d'Ascq, Landerneau, Bourges et Mondeville a été annulé la veille du premier match en raison de la Covid-19 dans les rangs bretons et berruyers (cas positifs au centre de formation).

Voir le programme complet des matches de préparation

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Préparation 2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 31. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors qu'une petite dizaine de matches amicaux étaient prévus la semaine dernière pour les clubs de Ligue Féminine, seuls trois ont pu avoir lieu. La préparation des équipes LFB débute donc de manière difficile à un peu mois d'un mois de la première journée de championnat.
Pour Newsletter: 

Les clubs français fixés

Corps: 

Le tirage au sort de l'Euroligue féminine :

Poule A : Koursk (Russie), USK Prague (République Tchèque), Fenerbahçe (Turquie), Orenboug (Russie), Salamanque (Espagne), LDLC ASVEL Féminin, Gdynia (Pologne), Miskolc (Hongrie) ou Izmit (Turquie)

Poule B : Ekaterinbourg (Russie), Sopron (Hongrie), Bourges, Schio (Italie), Riga (Lettonie), Galatasaray (Turquie), Basket Landes, Gijona (Espagne) ou Sepsi (Roumanie)

 

Le tirage au sort de l'Eurocoupe féminine :

Groupe E : Fribourg (Suisse), Boom (Belgique), Venise (Italie), Landerneau

Groupe F : Gernika (Espagne), La Laguna (Espagne) ou Mechelen (Belgique), Flammes Carolo, Roche Vendée

Groupe G : Villeneuve d'Ascq, Namour (Belgique) ou Grengewald (Pays-Bas), Gijona (Espagne) ou Sepsi (Roumanie), La Seu (Espagne)

Groupe H : Valence (Espagne), Saint-Amand ou Winterthur (Suisse), Braine (Belgique), Hema SKW (Belgique)

 

À noter que la FIBA a également annoncé qu'une décision concernant le début des compétitions européennes, incluant l'Euroligue et l'Eurocoupe, sera prise le 1er septembre prochain par le FIBA Europe Board.

Catégorie: 
Surtitre: 
Euroligue & Eurocoupe féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 17. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La FIBA a procédé ce lundi matin au tirage au sort des poules de l'Euroligue et de l'Eurocoupe. En Euroligue, Bourges et Basket Landes se retrouvent dans la même poule, tandis que le LDLC ASVEL Féminin aura fort à fait avec Koursk ou encore Prague. Du côté de l'Eurocoupe, les Flammes Carolo et Roche Vendée seront adversaires dans le groupe F.
Pour Newsletter: 

Saint-Amand au tour préliminaire

Corps: 

Euroligue féminine

Les équipes qualifiées pour la saison régulière

Ekaterinbourg (RUS), Lyon, Fenerbahce (TUR), Sopron (HUN), Gdyina (POL), Salamanque (ESP), USK Prague (CZE), Schio (ITA), TTT Riga (LAT), Kursk (RUS), Bourges, Galatasaray (TUR), Orenburg (RUS), Basket Landes

Les matches de qualification

ELW QR1 Miskolc (HUN) - Izmit Belediyespor (TUR)
ELW QR2 Girona (ESP) - Sepsi (ROU)

Les vainqueurs de cette confrontation aller/retour sont qualifiés pour l'Euroligue, les perdants reversés en Eurocoupe.

Eurocoupe féminine

Les équipes qualifiées pour la saison régulière

Conférence 1 (16 équipes)
Perdant ELW QR1, Spartak Moscou (RUS), MBA Moscou (RUS), Orman Genclik (TUR), Kayseri (TUR), Birevim Elazig (TUR), Adana (TUR), Hatay BB (TUR), Szekszard (HUN), Uni Györ (HUN), Cegled (HUN), Gorzow (POL), KP Brno (CZE), A3 Umea (SWE), Ramla (ISR), BC Promety (UKR)

Conférence 2 (13 équipes)
Perdant ELW QR2, Landerneau, Charleville-Mézières, Roche Vendée, Villeneuve d'Ascq, Gernika (ESP), Valence (ESP), Cadi La Seu (ESP), Venise (ITA), Braine (BEL), Wavre-Ste Catherine (BEL), Boom (BEL), Fribourg (SUI)

Trois rencontres de qualification seront organisées pour compléter la conférence 2 : Saint-Amand, La Laguna (ESP) et Namur sont têtes de série ; Malines (BEL), Winterthur (SUI) et Gregenwald Hueschtert (LUX) complètent la plateau. Les vainqueurs sont qualifiés pour l'Eurocoupe, les perdants éliminés.

A noter que la FIBA procèdera quoi qu'il arrive au tirage au sort mais statuera le 1er septembre sur le démarrage ou non des compétitions européennes de clubs.

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupes d'Europe féminines
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La FIBA a communiqué les modalités du tirage au sort de l'Euroligue et de l'Eurocoupe qui se tiendra le lundi 17 août à Munich. Sur les huit équipes françaises engagées, seul Saint-Amand devra passer par un tour préliminaire. Basket Landes intègre directement le tour principal de l'Euroligue avec Bourges et Lyon.
Pour Newsletter: 

"Je me suis dit qu'il était temps"

Corps: 

C'est donc officiel, tu prends ta retraite sportive...
C'est quelque chose qui était réfléchi depuis un moment. J'ai 35 ans, le corps n'est plus aussi frais qu'avant et j'ai eu plusieurs blessures durant les saisons, c'est fatiguant surtout mentalement. Je pense aussi qu'à un moment on aspire à quelque chose d'autre dans sa vie. Ca a commencé la saison dernière et cette année j'ai pris conscience que j'avais besoin de renouveau, de changement. Quand il y a eu le COVID, je me suis dit qu'il était temps.

Entre 2004 et 2020, quelles évolutions y a-t-il eues dans le jeu en LFB ?
Le basket a beaucoup évolué. Le basket féminin est plus rapide, plus fort, plus athlétique. Il y a une grosse évolution par rapport à quand j'ai commnencé. Je faisais partie des plus grandes alors qu'aujourd'hui pas du tout. L'engouement qu'il y a autour du basket a changé, le basket féminin a pris plus d'importance dans le monde du sport.

Et d'un point de vue plus personnel ?
J'ai aussi évolué, je suis passée par toutes les phases. J'ai commencé à 19 ans à la fin de mon adolescence et je finis à 35 comme une femme plus mûre. Il y a eu énormément de rencontres avec des personnes sympas qui ont fait beaucoup de choses pour moi. J'ai été beaucoup aidée et grâce à ces coaches, ces joueuses, j'ai pu faire une carrière comme ça. J'en suis très contente.

Qu'est-ce que tu as le plus apprécié dans ta carrière ?
J'ai tout apprécié. Quand on se dit que c'est la fin on fait un bilan et en fait j'ai tout aimé. C'est bizarre. J'aimais surtout l'excitation des gros matches, le stress, les insomnies. Je me mets beaucoup la pression.

Tes trois titres LFB ont, à chaque fois, été le premier pour le club dans lequel tu évoluais...
J'étais au bon endroit au bon moment (rires). Pour moi le groupe est super important. Dans les clubs où j'ai gagné, il y avait souvent un groupe très fort. Les coaches aussi, mine de rien ils font le boulot. J'ai toujours été bien entourée.

Quels sont tes projets pour la suite ?
Je vais reprendre les études et aussi penser à construire une famille. A 35 ans on a envie d'être maman. J'ai un projet de reconversion mais je ne vais pas trop en dire pour l'instant.

Fatimatou Sacko
Née le 12 avril 1985 à Paris
Intérieure - 1m83

Parcours (404 matches joués en LFB - 6 seléctions en Équipe de France)
2001-2004 Pôle France
2004-2009 Villeneuve d'Ascq
2009-2010 Tarbes
2010-2014 Lattes Montpellier
2014-2016 Villeneuve d'Ascq
2016-2018 Lattes Montpellier
2018-2019 Lyon
2019-2020 Charleville-Mézières

Palmarès
Championne d’Europe U20 2005
Médaille d'argent Euro U20 2004
Médaille d'argent Euro U18 2002
Championne d’Europe U16 2001
Eurocoupe 2015
Championne de France LFB 2010, 2014 et 2019
Coupe de France 2011 et 2013
Match des Champions LFB 2016

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Après Paoline Salagnac et Laetitia Kamba, une nouvelle figure du championnat LFB officialise sa retraite sportive : Fatimatou Sacko. Triple championne de France LFB avec Tarbes (2010), Lattes Montpellier (2014) et Lyon (2019), la Parisienne, passée par le Pôle France et multi médaillée avec les Équipes de France jeunes, aura joué 16 saisons au plus haut niveau.
Pour Newsletter: 

Triplé inédit pour Las Campeonas

Corps: 

Toulouse (2018), La Rochelle (2019) et maintenant Nantes, rien ne résiste à Las Campeonas qui plane sur le basket 3x3 français. Les partenaires de Caroline Heriaud n'ont laissé aucune chance à la concurrence au Parc des Chantiers, cadre majestueux de l'édition 2020. Deux victoires autoritaires en phase de poule (14-4 puis 21-8) ont hissé le quatuor estampillé LFB en quarts de finale.

Rennes des Neiges (18-11) puis 3nity en demi-finale (19-11) n'ont pas été en mesure de stopper la machine Las Campeonas. L'autre finaliste, Junko, avec Hortense Limouzin, Maeva Djaldi-Tabdi, Noémie Brochant, Maud Stervinou, pouvait nourrir de grosses ambitions après avoir éliminé l'un des favoris (15-13), Poitiers Medley (Mamignan Touré, Clarince Djaldi-Tabdi, Marie-Eve Paget, Eva Marsac).

Porté par une Caroline Heriaud en feu et désignée MVP, Las Campeonas a rapidement éteint tout suspense. Le score est sévère mais logique (21-12) tant la domination des partenaires de Soana Lucet, qui découvrait le 3x3 en remplacement d'Assitan Koné, membre historique de l'équipe, a été totale lors de magnifique cette journée nantaise.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Basket 3x3
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Caroline Heriaud, Marié Mané, Victoria Majekodunmi et Soana Lucet ont remporté samedi à Nantes l'Open de France 3x3, présenté par GRDF. Las Campeonas est devenue la première équipe à graver trois fois de suite son nom au palmarès.
Social_posts: 
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QBKo_ANs_hE" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
Pour Newsletter: 

Le calendrier a été dévoilé

Corps: 

Une semaine après la finale de la Coupe de France Bourges - Lyon qui se jouera à l'AccorArena le 18 septembre, les clubs de Ligue Féminine débuteront la saison 2020-2021. Et la première journée offrira déjà quelques affiches alléchantes comme Basket Landes - Lattes Montpellier, Bourges Roche Vendée ou encore le court déplacement de Lyon à Charnay.

Attendus par les supporters, les derbies régionaux pimenteront l'exercice 2020-2021. Que ce soit dans le Nord entre Villeneuve d'Ascq et Saint-Amand (17/10 et 16/01), le Sud Ouest avec Tarbes et Basket Landes (24/10 et 23/01) ou encore les Pays de la Loire pour Nantes Rezé - Roche Vendée (03/10 et 19/12), l'ambiance sera festive dans les salles de Ligue Féminine.

Le calendrier des coupes d'Europe n'étant pas encore connu (tirage au sort le 17 août), certaines dates de rencontres sont susceptibles d'être modifiées suite à la réunion d'harmonisation des calendriers qui se tiendra le 20 août (match déplacé le vendredi ou le dimanche par exemple).

A l'issue des 22 journées de saison régulière (21 mars 2021), les huit premiers joueront les playoffs pour tenter de décrocher le titre de champion alors que les équipes classées de 9 à 12 disputeront les playdowns pour déterminer la formation sportivement reléguée en LF2.

Playoffs*

Quarts de finale
27 mars, 3 et 10 avril 2021

Demi-finales
21, 27 et 30 avril 2021

Finale
4, 6, 9, 11 et 15 mai 2021

Playdowns

27 mars, 3, 10, 21, 27 et 30 avril 2021

Cliquez ici pour voir le calendrier complet
*sous réserve de modifications ultérieures liées aux diffusions TV

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Saison 2020-2021
Date d’écriture: 
Jeudi, 30. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Commission Fédérale des Compétitions a publié ce jour le calendrier de la saison 2020-2021 de Ligue Féminine. La première journée de championnat aura lieu le week-end du 26-27 septembre.
Pour Newsletter: 

Elles font leur retour au jeu

Corps: 

L'Open de France 3x3, présenté par GRDF, sonne le retour au premier plan du basket après des mois difficiles liés à la crise sanitaire. A Nantes, samedi 1er août, les meilleurs joueurs et joueuses français de 3x3 seront au rendez-vous pour essayer de graver leur nom au palmarès. La France, meilleure nation mondiale du classement féminin, dispose de joueuses de très haut niveau qui évoluent pour la plupart en Ligue Féminine.

Vainqueures en 2018 et 2019, Caroline Heriaud (Roche Vendée) et ses copines de Las Campeonas (Marie Mané, Victoria Majekodunmi, Soana Lucet) chercheront à réaliser le premier three-peat de l'histoire de cette compétition. Plusieurs équipes auront les moyens de contrarier les plans de la capitaine du RVBC à l'image de 3nity de Myriam Djekoundade (Landerneau) qui sera accompagnée de Marie-Paule Fopossi, Camille Droguet (La Tronche Meylan, LF2) et Anna Ngo Ndjock (Saint-Amand).

Poitiers Medley sera également un redoutable concurrent puisque Mamignan Touré (Basket Landes), Clarince Djaldi-Tabdi (Nantes Rezé), Marie-Eve Paget (Basket Landes) vont unir leurs forces. Junko (Hortense Limouzin, Maeva Djaldi-Tabdi, Noémie Brochant, Maud Stervinou) pourrait également tirer son épingle du jeu.

D'autres joueuses passées par la LFB fouleront le terrain nantais comme Claire Parisi et Shelby Saint-Just (Bordeaux Ballistik), Jodie Cornelie-Sigmundova (Lev'Elles Up) ou encore Sabrina Palie (Old School Fever).

Open de France 3x3, présenté par GRDF

Samedi 1er août à partir de 10h00 au Parc des Chantiers de Nantes (entrée gratuite)

En direct à partir de 15h30 sur YouTube et Facebook et à la TV sur Sport en France à partir de 19h00 (demi-finales et finales)

Plus d'infos sur www.3x3ffbb.com

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
De nombreuses joueuses de Ligue Féminine participeront samedi 1er août à l'Open de France 3x3, présenté par GRDF, au Parc des Chantiers à Nantes. Double tenante du titre, l'équipe Las Campeonas de Caroline Heriaud va tenter de conserver son bien. L'événement sera retransmis en direct sur Internet et Sport en France.
Pour Newsletter: 

8 clubs LFB engagés en coupe d'Europe

Corps: 

Euroligue Féminine

- LDLC ASVEL Féminin
- Bourges Basket
- Basket Landes (certainement tour préliminaire)


Eurocoupe féminine

- Charleville-Mézières
- Roche Vendée BC
- Landerneau BB
- ESB Villeneuve d’Ascq-LM
- Saint-Amand

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupes d'Europe féminines
Auteur: 
Fabrice Canet / FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le Bureau Fédéral de la Fédération Française de BasketBall a décidé, ce jour, de proposer à la FIBA Europe l’engagement de huit clubs de LFB en Euroligue et Eurocoupe Féminine pour la saison 2020-2021.
Pour Newsletter: 

L'ascenseur tarbais

Corps: 

C'est une anecdote encore présente dans la mémoire de l'une des actrices principales, Isis Arrondo. Au cours d'un 1/16è de finale de Coupe de France largement dominé par le pensionnaire de LFB face à Colomiers (NF1), la meneuse tarbaise se trouve sous le cercle, encadrée par Isabelle Yacoubou et Liz Moeggenberg, alors que son équipe effectue une remise en jeu en ligne de fond. "Je n'ai pas un grand souvenir de la rencontre mis à part cette petite touche qu'on avait répétée dans la semaine. Je ne sais plus d'où c'est parti mais c'est sûrement Isa (Yacoubou) et François Gomez. On s'était entraînés et j'ai dû être choisie parce que j'étais la plus légère" plaisante Arrondo.

"Flore Perotto (passée par Lattes Montpellier), qui jouait à Colomiers, m'avait dit que ça n'était pas possible, que je ne pouvais pas sauter aussi haut". Mais que s'est-il passé au juste ? Rien de moins qu'un hommage du TGB à la culture rugbystique locale puisque, soulevée par ses acolytes Yacoubou et Moeggenberg, Isis Arrondo se saisit du ballon en haute altitude et tente de conclure une action jamais réalisée sur un parquet. Devant une foule médusée, les hommes en gris mettent rapidement fin à la tentative bigourdane : "Ils ont sifflé avant même que j'ai eu le temps de tirer" se rappelle celle qui n'avait jamais vu le cercle d'aussi près. "On leur a demandé ce qu'ils sifflaient. Ils nous ont dit « on ne sait pas mais ce n'est pas du basket ». Même eux étaient dépassés. Ca avait fait rigoler tout le monde. C'était sympa".

Eric Sans, qui officiait ce soir-là, s'en souvient comme si c'était hier : "Pour moi c'était un match important car je n'avais pas l'habitude de siffler à ce niveau. C'était déjà déstabilisant. (Sur l'action) On reste figé l'espace d'une seconde avec mon collègue, la salle est figée, un silence se fait. Tout le monde est sidéré par ce qui vient de se passer, la meneuse de jeu est morte de rire et mon collègue prend la décision tout de suite d'annuler. Je suis à côté de François Gomez et très théâtralement, avec un sourire complice, il me dit : alors il se passe quoi maintenant ?". Les hommes en gris doivent se justifier : "J'ai cru bon de lui répondre qu'il y avait un vide réglementaire mais que si mon collègue a annulé, c'est qu'il a une bonne raison. Je n'avais aucun argument à lui opposer. François Gomez nous a eus, on a subi sa malice de plein fouet". "Ce qui était cool, c'est qu'elles n'ont pas pris ça comme un manque de respect" indique Arrondo. Une version confirmée par l'homme au sifflet : "Tout ça s'est déroulé dans une ambiance très bon enfant".

Le pire dans l'histoire, c'est qu'Isis Arrondo a raté sa tentative. "J'étais trop loin et je n'ai pas pu m'approcher. J'ai dû faire un petit tir à la con. Quel dommage ! Bon les arbitres avaient sifflé avant mais j'aurais trop aimé m'approcher, rester accrochée et leur dire que j'avais marqué" s'enflamme la meneuse. Une chose est sûre, la joueuse comme l'arbitre sont encore dans le flou. "Je ne sais pas si c'est autorisé et si ça ne l'est pas, pourquoi. Je suis curieuse de savoir la violation exacte" pour Arrondo; "si ça devait se reproduire, je pense que les arbitres refuseraient le panier mais pourquoi..." s'interroge Sans. Bruno Vauthier, responsable de la formation des officiels à la FFBB, siffle la fin avec un code de jeu à la main : "A la suite de cette action et d'une autre similaire en NM3, nous avons alerté la FIBA. Si à l'époque il n'y avait rien, la règle a évolué. L'article 25-7 du règlement indique qu'il est interdit de soulever un partenaire pour jouer le ballon".

Désormais en LF2 à Angers, "une équipe qui a beaucoup d'ambition", Isis Arrondo ne regarde pas ses années en Ligue Féminine avec nostalgie. "La LFB ne me manque pas, j'ai eu des supers années à Tarbes et Nantes. Je prends beaucoup de plaisir avec Angers pour chercher cette montée. J'ai vécu une descente avec Mourenx à l'époque, il faut que j'équilibre mon ratio donc j'aimerais bien vivre une montée et je pourrais partir à la retraite le coeur léger". Une autre histoire d'ascenseur...

Catégorie: 
Surtitre: 
La petite histoire de...
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Le 18 février 2009 à Colomiers, la malice du coach de Tarbes François Gomez avait décontenancé arbitres, adversaires et spectateurs. Récit d'une soirée entrée dans l'Histoire et remise au goût du jour pendant le confinement par le TGB.
Social_posts: 
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Hs5OneHw8Do" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
Pour Newsletter: 

"Revoir l'équipe de la génération 85-86"

Corps: 

Bonjour Aurélie, que deviens-tu ?
Lors de ma dernière saison de joueuse j'ai passé mon DE (Diplôme d'État) pour entraîner, préparer ma reconversion. Depuis j'entraîne, je reste au bord des parquets mais de l'autre côté de la ligne. Quand j'ai arrêté, je suis partie au club de Vichy-Clermont, chez les garçons. J'ai fait trois ans là-bas avec la prénationale, les U18 Élite et un peu la Pro B avec Guillaume Vizade. Maintenant je suis salariée du club de Beaumont, à côté de Clermont-Ferrand. J'entraîne l'équipe première qui est en NF3 et aussi des équipes jeunes.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je suis, j'ai encore des amies qui y jouent. Je ne suis pas au top du top, notamment en début de saison sur les transferts, mais une fois que le championnat est lancé je dirais 7/10. Je regarde les résultats de Calais sur la LF2, Lyon parce que c'est pas loin de chez moi et que mon amie Paoline Salagnac y jouait jusqu'à cette année. Je me tiens au courant de qui performe ou pas.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
Il y en a eu pleins. Sur mon poste de jeu il y a forcément Céline Dumerc, il n'y a pas mieux en France. Et si je remonte un peu plus il y a Ana Belen Alvaro (internationale espagnole passée par Valenciennes) et Ticha Penicheiro (internationale portugaise aux 15 saisons WNBA, vue à Valenciennes). J'étais jeune donc je pense que je les regardais avec des étoiles dans les yeux.

La coéquipière la plus fantasque...
Lauren Neaves. Sur le terrain une énorme battante et en-dehors, qu'est-ce qu'on a pu rigoler.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
Je vais prendre un match qu'on a perdu, avec l'Équipe de France U20. C'est la finale du championnat d'Europe, en France (2004), on joue contre la Russie qu'on a battue en poule de 1 point. En finale on se fait ramasser (64-80) et c'est dommage car c'était chez nous. On aurait voulu finir mieux que ça. Pour les émotions il y a la première médaille au championnat d'Europe avec la génération 85/86 (Euro U16 en 2001), coachée par Francis Denis. C'était un match extraordinaire, on gagne de je ne sais plus combien (68-66 contre la Russie). Les émotions que l'on a eues sur ce match là sont tellement énormes.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Quand je me suis blessée à l'épaule mais je ne sais plus contre qui. C'est toujours des mauvais souvenirs. Je crois que c'était à Calais contre Saint-Amand, je veux passer un écran et mon épaule reste dans Tiffany Stansbury, un beau bébé. Je ne voudrais pas revivre ça. J'étais out un moment, c'était pas cool.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
J'aimerais revoir celles avec qui j'ai eu ma première médaille à l'Euro, on pourrait se réunir toutes ensemble, l'équipe. Pour reparler de tout ça, être dans la nostalgie mais sympa. On vit toutes un peu à 200 à l'heure, on bouge en permanence. J'en ai pas une en particulier.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
Je dirais Alicia Lopez Verdu qui a joué avec moi à Saint-Amand. J'avais une vingtaine d'années et elle était déjà expérimentée, elle avait vécu des campagnes internationales avec l'Espagne. Je pense qu'elle m'a beaucoup appris dans la maturité, la gestion de certaines choses. Ca m'a marquée. On se contacte parfois brièvement pour savoir comme ça va. Au niveau de ma carrière elle m'a aidée à passer un cap.

Son parcours
2000-2001 Centre Fédéral Toulouse
2002-2005 Clermont-Ferrand (LFB-NF1)
2005-2007 Saint-Amand-les-Eaux (LFB)
2007-2015 Calais (LFB-NF1)

Son palmarès
Championne d’Europe U20 en 2005
Médaillée d’argent à l’Euro U20 en 2004
Championne d’Europe U16 en 2001

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Aurélie Cibert ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Aurélie Cibert (9 saisons LFB, 235 matches joués) est liée pour toujours au COB Calais, club dont elle a porté le maillot jaune et bleu de 2007 à 2015. Naviguant entre LFB et LF2 au gré des résultats, la meneuse n'a jamais quitté la Côté d'Opale même si elle s'en est éloignée depuis sa retraite. Elle a retrouvé ses racines auvergnates et entraîne à côté de Clermont-Ferrand.
Pour Newsletter: 

Plus forte que les blessures

Corps: 

A 10 ans, Ornella Bankolé découvre le basket à Monéteau dans l'Yonne. Repérée pour ses qualités d'appuis et de vitesse, elle intègre le pôle espoirs de Dijon puis le Pôle France en 2012. A sa sortie, le club de Calais alors en LFB lui offre son premier contrat professionnel : "J'étais super contente de signer à Calais, dans un projet qui était intéressant pour moi". Membre de l'Équipe de France U18 durant l'été, elle se blesse au genou (ligament croisé) dès l'ouverture du tournoi face à l'Italie et voit ses rêves de Ligue Féminine s'eloigner. "Ca a été très dur mentalement, je me suis dit "tout mais pas maintenant", j'avais beaucoup d'appréhension de devoir revenir de blessure sur une première saison pro. J'étais très inquiète" se rappelle l'arrière.

Après une rééducation menée à un rythme effréné, elle retrouve le terrain et le maillot jaune et bleu du COB avec lequel elle dispute sept rencontres en fin de saison (6,0 points). "J'ai repris assez tôt, il fallait que je me remette en confiance pour faire quelques matches et être apte mentalement à démarrer la saison d'après. Ca m'a mis en confiance de voir que mon genou tenait, de pouvoir faire quelques minutes". Dans son malheur, elle peut compter sur le staff calaisien qui l'aide à remonter la pente : "Dans la rééducation, l'accompagnement, ils ont été au top. J'ai eu une prépa de ouf tout l'été. Ils m'ont remise sur pied". Relégué en LF2, Calais s'appuye sur une Ornella Bankolé à 100% de ses moyens (11,7 points) mais ne parvient pas à retrouver l'élite contrairement à leur jeune ailière qui tape dans l'oeil de Lattes Montpellier, finaliste des playoffs LFB. "Quand Rachid Meziane m'a proposé le projet j'étais très contente de retrouver un club de Ligue Féminine et en plus au BLMA qui a une belle image" confie-t-elle.

Mais le sort semble s'acharner sur l'Icaunaise qui, après sept matches, est touchée à l'autre genou. "La blessure est plus grave parce que les croisés sont touchés mais aussi un autre ligament et le ménisque. Comme j'avais déjà eu ça, je l'ai beaucoup mieux vécu et j'ai basculé tout de suite. Je savais ce qui allait se passer, ce qu'il fallait faire et ne pas perdre de temps. Mentalement j'étais prête". De nouveau sur pied, elle repart avec détermination sous les couleurs lattoises non sans appréhension : "J'étais un peu inquiète. Est-ce que ça va tenir ? Puis j'étais revenue dans un effectif XXL au BLMA, autour de joueuses fortes et expérimentées". Elle réalise pourtant la meilleure saison statistique de sa jeune carrière (7,5 points et 8,3 d'évaluation en 30 matches), obtient ses premières sélections en Équipe de France lors de l'été 2019 et décroche la médaille d'argent à l'Euro. Mesure-t-elle au chemin parcouru depuis sa blessure quatre ans plus tôt ? "J'y pense quand on m'en parle. C'est derrière moi mais je me dis que je suis passée par pas mal d'épreuves, je suis heureuse d'en être arrivée là même si ce n'est pas la fin".

En septembre, Bankolé intégrera une nouvelle équipe puisqu'elle s'est engagée en faveur de Roche Vendée. Avec le RVBC, celle qui porte le numéro 3 en hommage à ceux qui l'inspirent (LeBron James, Maya Moore, Drazen Petrovic) espère franchir un nouveau palier et devenir une joueuse majeure : "Je pars là-bas pour avoir un autre rôle que celui que j'avais à Montpellier, celui d'une remplaçante qui devait apporter. A Roche Vendée j'y vais pour être titulaire, avoir du temps de jeu et montrer de quoi je suis capable".

Catégorie: 
Surtitre: 
La petite histoire de...Ornella Bankolé
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. A sa sortie du Pôle France en 2015, Ornella Bankolé faisait partie des plus grands prospects du basket français. Deux graves blessures aux genoux n'ont pas entamé son ascension et sa soif de briller au plus haut niveau.
Pour Newsletter: 

"En pleurs à deux minutes de la fin"

Corps: 

Bonjour Sandra, que deviens-tu ?
Depuis que j'ai arrêté ma carrière, je me suis formée. J'avais déjà préparé un petit peu ma reconversion. J'ai réussi mon DE JEPS et dans le même temps j'ai été embauchée au Comité Départemental du Calvados où je suis CTF (Cadre Technique Fédéral). J'ai énormément de missions : je m'occupe de la sélection départementale féminine U13, depuis deux ans j'ai lancé le championnat 3x3, j'entraîne la section scolaire départementale dans un collège à Caen, il y a la formation de cadres. Mes journées sont bien remplies.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
On va dire 8. J'essaye de suivre pratiquement tout le monde, filles ou garçons ça n'a pas d'importance. Aujourd'hui je suis coach d'une équipe garçons à Douvres en R2. Il n'y a pas plus la LFB, je suis la JeepELITE, la Pro B. Peu importe le sexe, la catégorie, je trouve toujours du plaisir à regarder le basket.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
En début de carrière c'est Malgorzata Dydek qui est malheureusement décédée. J'arrivais, j'étais toute nouvelle en sélection et voir quelqu'un a plus de 2m (2m18) c'était impressionnant. Et sur la fin de ma carrière c'est Brittney Griner contre qui j'ai pu jouer quand j'étais à Bourges lors de ma dernière année.

La coéquipière la plus fantasque
(Rires) Il y en a plein ! Il y a Virginie Brémont, Gaëlle Skrela, Fati Sacko... Il y en a eu une mutlitude.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
La finale de 2001 du championnat d'Europe. J'étais la rookie de l'Équipe de France. Je me rappelle que j'étais en pleurs à deux minutes de la fin, la victoire était quasi acquise. J'aurais été incapable de jouer, j'étais vraiment en larmes. J'aimerais aussi rejouer une demi-finale du championnat de France avec Montpellier, si c'était à refaire je le rejouerais et changerais forcément le score.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Je pense que c'est celui qui a plus ou moins mis fin à ma carrière. C'est le dernier match de championnat de NF3 juste avant les playoffs pour la montée (avec Douvres), je me pète la cheville. C'est la première grosse blessure de ma carrière et qui a signé la fin totale. Malgré ça, j'ai quand même joué, strappée, le match de la montée. J'étais censée jouer 3 minutes et j'en ai joué 35 avec une douleur indescriptible. La passion a pris le dessus, je ne regrette pas.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
J'ai perdu de vue Laure Savasta. J'aimerais bien la revoir parce que j'ai presque revu toutes celles qui ont fait partie de l'équipe en 2001, je garde le contact avec tout le monde.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
C'est la coach d'Istres, Joëlle Belmonte. Je suis arrivée à Istres après une grossesse, hors de forme. Elle a toujours cru en moi et elle savait que j'allais réussir, devenir une basketteuse professionnelle. Elle m'a accompagnée, encouragée, engueulée comme une maman. Elle était un coach hors normes avec un tempérament terrible mais elle m'a transmis cette passion et cette combativité que j'ai eues sur le terrain dès le départ.

Son parcours (133 sélections en Équipe de France)
1992-1995 Effort du Morne Vert
1995-1998 Bourbaki Pau
1998-2001 Istres (NF1 puis LFB)
2001-2004 Bourges
2004-2006 Puig d'en Valls (Espagne)
Eté 2006 Shinshan (Corée du Sud, WKBL)
2006-2008 Lattes Montpellier
2008-2009 Cesis (Lettonie)
2009-2012 Lattes Montpellier
2012-2013 Arras
2013-2015 Mondeville
Oct-Nov 2015 Bourges

Son palmarès
Championne d'Europe en 2001
Championne de Lettonie en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2011
Championne de France NF1 en 2000

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Sandra Dijon ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, Sandra Dijon a illuminé la Ligue Féminine de son sourire et son talent durant 13 saisons (327 matches). Istres, Bourges, Lattes Montpellier, Arras et Mondeville ont pu profiter de la combativité de la pivot martiniquaise sous les paniers. Installée en Normandie, elle forme désormais les joueuses de demain.
Pour Newsletter: 

Pro de la balle et du sifflet

Corps: 

L'illustre Chantal Julien avait montré la voie, celle qui mène d'une carrière de joueuse professionnelle à celle d'arbitre au plus haut niveau français. Mais la réussite de cette pionnière s'étant déroulée avant la création de la Ligue Féminine de Basket en 1998, l'arrivée en 2005 de Carole Delauné David sur un parquet de LFB avec un sifflet est donc un événement. La Normande jouait encore à Mondeville quelques années auparavant.

Formée à l'Avant Garde Caennaise puis à Mondeville, elle découvre le monde professionnel lors de la saison 97-98. Entre 1998 et 2000, elle participe à 54 rencontres de LFB (4.5points/match en moyenne) sous les couleurs de l'USOM, vitrine du basket normand. "Igor Groudine était le coach", rappelle Delauné David. "On sortait de la Nationale 1A qui restait un peu amateur même si des joueuses étaient rémunérées. Le développement économique et de vision n'a plus rien à voir, la création de l'Open, la mise en avant des joueuses", se remémore-t-elle. "D'un point de vue basket, si je me donne 20 ans de moins, est-ce que je serais capable de jouer en Ligue Féminine ? Waouh ! Physiquement ça a pris de l'ampleur, de la vitesse. Je me sentirais dépassée".

A 24 ans, elle quitte le milieu pro et s'engage à Ifs, un autre club de la banlieue caennaise, en tant qu'entraîneur-joueuse en...pré-nationale. Elle mènera son équipe jusqu'en NF1 avant de prendre un poste de responsable technique de zone à la Fédération Française de Basket en septembre 2005. C'est pendant cette période ifoise que cette touche-à-tout de la balle orange a attrapé le virus de l'arbitrage : "J'ai toujours été attirée par toutes les facettes du basket, j'ai été joueuse pro, aujourd'hui je suis dirigeante, l'arbitrage faisait partie de tout ça. Je m'étais toujours dit que quand j'arrêterai de jouer en pro, je commencerai ma formation d'arbitre". Dès 2000, elle se lance et gravit rapidement les échelons sous la coupe de Pascal Dorizon, le patron de l'arbitrage français. Alors que la LFB inaugure, en octobre 2005, l'Open LFB à Coubertin, Carole Delauné David officie lors du match entre Clermont-Ferrand et Calais pour sa première en Ligue Féminine : "Je venais de commençer à travailler à la FFBB. J'étais avec avec Freddy Lepercq, mon nouveau collègue de l'époque, et surtout j'arbitrais Elena Nikipolskaia avec qui j'avais joué pendant deux ans à Mondeville. Je connaissais le niveau de jeu, les joueuses. C'était un sacré avantage".

Passée de l'autre côté de la barrière, elle avoue que les premières saisons ont été délicates à gérer notamment dans la relation avec d'anciennes coéquipières ou adversaires. "Il n'y avait pas de cadeau mais pas forcément de mon côté. Les filles étaient là pour jouer et pour gagner donc si elles avaient quelque chose à dire, elles me le disaient. C'était un peu compliqué, le protocole des arbitres, on fait super attention. Comme je commençais, j'avais encore des réflexes. La gestion humaine était faite à ma manière et qui n'était la plus adéquate pour le haut niveau", sourit-elle. Avec le temps et l'expérience, Carole Delauné David s'affirme, devient arbitre FIBA en 2007 et atteint le Graal en 2012 avec une nomination pour officier lors des Jeux Olympiques de Londres.

Seule femme à exercer au plus haut niveau français lorsque Chantal Julien s'est arrêtée, Carole Delauné David a dû se faire une place pendant plusieurs saisons dans un milieu essentiellement masculin. "L'activité d'arbitre n'est pas attirante, il faut le dire. On a beaucoup de pression, de contestations, on doit avoir un fort caractère. Je pense que ça peut faire peur". S'il est vrai que l'univers des refs s'est fortement féminisé depuis plusieurs années, très rares sont les anciennes joueuses pro à oser franchir le cap. "On n'en vit pas de l'arbitrage, c'est ça le problème. Nathalie Lesdema avait commencé l'arbitrage mais elle a vite arrêté...Son nom a pu la servir comme la desservir, elle n'a pas pu monter aussi vite qu'on l'aurait souhaité", regrette la Normande qui devra attendre encore un peu avant d'avoir à son tour une héritière.

Catégorie: 
Surtitre: 
La petite histoire de...Carole Delauné David
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 18. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Joueuse professionnelle à Mondeville lors du lancement de la LFB, Carole Delauné David est la seule à avoir porté un maillot et une chemise d'arbitre en Ligue Féminine.
Pour Newsletter: 

"Je ne dormais pas deux jours avant"

Corps: 

Bonjour Polina, que deviens-tu ?
J'habite toujours à Tarbes. Je travaille au Conservatoire, l'école de musique. Ca me plaît énormément, je vais entamer ma septième année. C'est comme le sport qui exige de la discipline, de la rigueur sauf qu'à la place d'avoir un ballon dans les mains, tu as un instrument. On a autour de 1000 élèves, le plus jeune a 4 ans. J'admire ce que font les gosses. On créé du lien avec eux, les parents.

Suis-tu toujours la Ligue Féminine ?
Oui bien sûr. Quand je peux je vais voir des matches. C'est dommage que ça se soit fini comme ça cette année. Peut-être que c'est bien aussi pour Tarbes parce qu'elles étaient un peu en difficulté. Je vais régulièrement aux matches puisque j'ai décidé d'arrêter le basket. J'entraînais une équipe séniors garçons en pré-nationale, j'ai pris du recul. Je me suis rendue compte que je m'investis à 100% sans avoir le même retour. Peut-être qu'avec mon passage au haut-niveau, le mot "amuser" n'existe pas trop. Pour moi c'est la compétition. Le samedi je peux donc aller aux matches du TGB, de l'Union (Tarbes-Lourdes, club évoluant en NM1). J'ai du temps libre.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
Je n'aimais pas, avec mon plus grand respect, jouer contre Isabelle Fijalkowski. C'est une très bonne joueuse, avec son petit shoot, le jeu dos au panier et ses coudes qui faisaient mal. Elle les plaçait au bon moment, les arbitres ne le voyait pas et c'était ça le plus énervant. J'ai adoré les matches contre Isabelle et en même temps j'avais peur.

La coéquipière la plus fantasque...
Il y en a une qui nous faisait rire c'était Gunta Basko, à l'époque. Sinon l'Américaine Katryna Gaither (joueuse de Tarbes de 2003 à 2006), elle était malade, avec la fièvre, elle toussait, elle avait le rhume, elle avait mal. Elle était toujours à l'entraînement, elle ne cherchait pas d'excuse. Elle ne se la "pétait" pas comme on dit. Un jour je lui ai dit "toi, tu n'es pas une Américaine". On l'appelait Maya l'abeille, elle était partout, elle faisait un boulot monstre.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
Les matches que j'adorais, pour revivre l'adrénaline, l'ambiance, le public, c'était contre Bourges et Valenciennes au Quai de l'Adour. Tout le monde attendait ces matches avec impatience. Ca frittait, c'était physique, je ne dormais pas deux jours avant, tu sentais cette boule à l'estomac. J'aimerais revivre ça pour une journée.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Un match m'a beaucoup marquée à l'époque contre Strasbourg, qui était dernier et qui n'avait pas gagné un match. On a perdu de 20 poins à la maison. C'était une déception pas possible, à ce moment-là j'avais honte, je n'ai pas dormi de la nuit. Et bien sûr on a eu entraînement le dimanche matin à 8 heures. On a été bien secouées par l'entraîneur, le Président.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
Toutes ! J'ai partagé quelque chose avec chacune.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
Tout le monde a marqué ma carrière. Chacun m'a enseigné un petit quelque chose même s'il y avait des choses contradictoires, entre un entraîneur une année et un autre l'année d'après par exemple. Tout ça a été un bagage qui a rempli mon expérience.

Son parcours en LFB
1995-1998 Tarbes (NF1A)
1998-2005 Tarbes
2005-2008 Mourenx
2008-2009 Tarbes

Son palmarès
Championne WNBA en 1999
Vainqueur de la Coupe Ronchetti en 1996
Vainqueur de la Coupe de France en 1996, 1997 et 1998
MVP étrangère de LFB en 1999 et 2000

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Polina Tzekova ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Polina Tzekova est arrivée dans l'hexagone en 1995 à Tarbes. A l'exception d'un intermède de trois saisons à Mourenx, la pivot franco-bulgare, double MVP étrangère du championnat, n'a porté que le maillot du TGB durant sa carrière en LFB (10 saisons, 248 matches joués). Un endroit qui lui plaît puisqu'elle vit et travaille toujours au pied des Pyrénées.
Pour Newsletter: 

L'art de rebondir

Corps: 

Née en 1987 à Nouméa, Soana Lucet découvre le basket sur le tard : "J'avais 15 ans. Ca a commencé lors de ma première année de lycée, on allait jouer lors des intercours. Quand je suis rentrée, j'ai dit à ma mère que j'aimerais bien aller dans un club. Le club près de chez moi s'appelle l'AS 6ème donc j'ai commencé là-bas". Pour continuer à vivre son rêve, elle doit quitter son île mais très peu de basketteurs néo-calédoniens ont franchi ce cap et encore moins chez les filles. "Ça ne se faisait pas. On m'avait dit que je pouvais peut-être aller en N3 mais il n'y avait rien de concret. Je devais prendre mes valises, aller en France où je ne connaissais personne et partir à l'aventure", raconte l'ailière.

Finalement repérée par un coach américain lors d'un tournoi en Nouvelle-Zélande, Soana Lucet fait le grand saut pour les États-Unis où elle intègre le College of Southern Idaho en 2007. Elle y passe deux ans et demi, notamment pour y apprendre l'anglais, et découvre la vie universaire au pays de l'Oncle Sam : "J'arrivais de mon île où l'on joue sur du goudron. Quand il pleut on ne peut pas s'entraîner. J'avais déjà joué sur des terrains en parquet mais quand je vois la machine à shoots, le campus... C'est le rêve américain, grandiose" , se souvient Lucet. Elle rejoint ensuite l'Université d'Arizona où elle compile 12,9 points et 6,1 rebonds lors de ses deux saisons sous le mailot des Wildcats.

Non draftée en WNBA, elle lance sa carrière professionnelle en France, à Arras en 2011. "C'était le premier truc concret que j'ai eu donc j'ai dit ok".  L'aventure chez les Demoiselles tourne court et après seulement huit matches (2,3 points), elle doit déjà faire ses valises. "Ça a été très dur, je ne savais pas comment ça se passait, le business. Je l'ai vécu comme un échec, il faut aussi savoir que j'étais blessée. En plus j'étais loin de tout, seule". Elle prend la direction de Braine (Belgique) où elle donne satisfaction et reste une saison supplémentaire. Elle retente sa chance en Ligue Féminine, à Angers, en 2013.

Les choses ne se passent pas comme prévu puisqu'elle ne joue que 13 matches et doit à nouveau s'éloigner du championnat français : "Je pense qu'on ne se convenait pas mutuellement. Comme le basket est une passion, je me suis toujours dit que si je n'étais pas heureuse, je ne resterais pas dans une telle situation". Elle se relance en Allemagne, à Fribourg puis Wasserburg, décroche des titres (deux championnats et deux coupes nationales) et joue l'Eurocoupe. Dans un championnat "qui est l'équivalent du haut de tableau de la LF2", Soana Lucet retrouve ses sensations. Angers, qui entre-temps a été relégué et a changé d'entraîneur, lui donne une nouvelle chance : "Je ne m'attendais pas à ce qu'on me rappelle même si les dirigeants m'ont toujours appréciée. Le projet sportif m'intéressait et j'avais deux amies, Isis Arrondo et Camille Aubert, qui y étaient. Je n'ai pas hésité même si c'était en Ligue 2".

Ses performances attirent l'oeil du voisin Roche Vendée qui a réussi son baptême en LFB (10e). Elle s'engage en faveur des Tigresses à la rentrée 2018 pour une troisième tentative en Ligue Féminine. Cette fois c'est la bonne, la Néo-Calédonienne trouve sa place dans l'effectif vendéen (10,8 points et 5,1 rebonds) et participe activement à la belle saison du RVBC (5e) qui se qualifie pour l'Eurocoupe. Lors de l'exercice 2019-2020, ses statistiques ont peu bougé (9,0 points et 5,4 rebonds), signe d'une stabilité enfin trouvée en France. "L'environnement n'était pas favorable pour moi à l'époque. Là je me retrouve bien dans ce que Manu (Body) et Jacky (Moreau) proposent, c'est pour ça que ça fonctionne" , analyse celle qui jouera sa troisième saison consécutive en Vendée en septembre prochain. De là à finir sa carrière sur les rives de l'Yon ? "Je me sens bien ici, je suis bien entourée, on a bon petit groupe. Pour l'avenir je ne sais pas, j'ai appris vite dans mes premières années que c'est du business. Si la saison prochaine je ne fais pas le taf, le RVBC ne sera pas favorable à ce que je resigne. C'est comme ça, c'est le business et maintenant j'en suis consciente, je sais comment ça se passe".

Installée dans une équipe de Ligue Féminine, Soana Lucet a atteint son rêve de devenir une basketteuse professionnelle, la première issue de Nouvelle-Calédonie. Quand elle retrouve son île, une fois par an l'été, elle fait forcément la fierté des jeunes filles qui ont désormais un modèle à suivre : "Je suis beaucoup sollicitée par mon club, l'AS 6ème. Il m'a toujours soutenue, c'est une famille. Je fais les entraînements des filles, elles me posent plein de questions, j'essaye de partager le peu de savoir que j'ai". Et beaucoup de persévérance.

Catégorie: 
Surtitre: 
La petite histoire de...Soana Lucet
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Soana Lucet, seule basketteuse néo-calédonienne à avoir percé dans le milieu professionnel, s'est relevée de deux échecs en LFB en 2011 et 2013 pour devenir un pilier de Roche Vendée.
Pour Newsletter: 

"Nous étions comme dans une famille"

Corps: 

Comment vas-tu Ana?
D'abord un bonjour de Croatie à tous les fans français de basket. Je suis donc en Croatie, je prends du bon temps avec ma famille. Ca a été une période incensée partout dans le monde donc on apprécie d'autant plus ce que l'on a et de prendre soin de sa famille et de ses amis. Je vais bien, ma vie a complètement changé maitenant avec des enfants. C'est le meilleur sentiment au monde que d'être maman et j'adore ce role.

Que deviens-tu ?
Depuis que j'ai quitté la France (en 2013), beaucoup de choses se sont passées. J'ai perdu mon père et ça a été la période la plus dur de ma vie. C'est pour ça que j'avais décidé de ne pas revenir en France. J'ai attendu des offres et j'en ai reçu une de Turquie en octobre. Ca m'a permis de rester plus longtemps auprès de ma maman. J'ai joué deux saisons en Turquie (2013-2015), j'ai vraiment apprécié le basket et la vie là-bas même si c'est bien différent de la France où tout est planifié, organisé. J'ai ensuite eu une blessure et j'ai eu une offre de Salamanque mais pour quelques mois seulement et après Noël j'ai signé à Sopron. C'est à cette période que j'ai commencé à penser à ma vie après le basket. J'ai décidé d'étudier et j'ai eu un diplôme de préparateur physique en 2018. Je suis rentrée en Croatie pour ma dernière saison de basket. J'ai aidé une équipe avec des jeunes (ZKK Novi Zagreb) pour laquelle j'avais déjà jouée à 16 ans quand j'ai quitté Split pour Zagreb. Je pense que c'était la meilleure façon de finir. Ca m'a rappelé ma jeunesse quand je ne connaissais rien à l'argent, aux contrats, aux managers... Avec ces jeunes c'était rafraîchissant, les voir jouer, leur donner des conseils, elles m'appellaient "mama". Je les regardais comme mes enfants et j'ai adoré chaque seconde. J'ai donc arrêté ma carrière en mai 2017, je me suis mariée en 2018 puis j'ai eu une fille, Petra. Il y a 4 mois, j'ai eu un garçon, Toma Srecko. Et aujourd'hui je suis la plus heureuse d'avoir ma famille à mes côtés.

Suis-tu toujours la Ligue Féminine ou les résultats d'un club en particulier ?
Je suis autant que je peux mais je dois avouer que ma vie a complètement changé et donc je n'ai pas beaucoup de temps libre. Je suis plus le BLMA (Lattes Montpellier).

Quel est ton meilleur souvenir en Ligue Féminine ?
On pense toujours aux championnats ou aux médailles que l'on a gagnés et bien sûr que ce sont de bons souvenirs. Mais je dirais aussi que l'une de mes meilleures années, là où j'ai adoré jouer au basket, c'était à Mourenx. Cette petite salle, pleine de fans, nous étions comme une famille. Chacun essayait de faire de son mieux pour l'équipe et le club. J'ai ressenti ça aussi à Montpellier. Je pense qu'à la fin d'une carrière, les fans sont ceux qui te montrent réellement combien ils t'apprécient et se rappellent de ton jeu.

Et le pire ?
C'est quand je me suis déchiré le ligament croisé lors de ma première saison à Tarbes. J'ai été opérée, je n'avais que 20 ans et dans cette situation j'ai décidé de signer à Aix-en-Provence pour la saison d'après ce qui a déçu les gens de Tarbes. Donc jusqu'à la fin de la saison on a eu quelques problèmes mais aujourd'hui, je ne pense pas qu'il y ait de mauvais sentiments. Ca s'est fait pour certaines raisons et on apprend tous de nos erreurs. Les fans me le rappelaient chaque saison quand je jouait contre Tarbes, qu'ils n'avait pas aimé que je parte.

As-tu encore des amies qui jouent en LFB ?
J'ai des amies qui jouent dans la ligue française et c'est une des meilleures choses qui reste après avoir joué au basket. Avec certaines tu parles plus, avec d'autres moins et je pense que les réseaux sociaux sont coupables de ça parce qu'on sait tout ce qui se passe dans la vie des autres. Parfois c'est plus facile de ne pas appeler ou envoyer un message parce que tu sais déjà. Je mentionne une personne spéciale pour moi, Ana Maria Filip. Elle est venue à mon mariage, je l'ai connue jeune à Bourges et je peux dire qu'elle a bien grandi. C'est une femme et une joueuse forte. Elle n'abandonne jamais.

Son parcours en LFB
2003-2004 Tarbes
2004-2005 Aix-en-Provence
2006-2008 Mourenx
2008-2010 Bourges
2010-2013 Lattes Montpellier

Son palmarès en LFB
Championne de France LFB en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2009, 2010, 2011 et 2013

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Ana Lelas ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découverte à Tarbes en 2003, Ana Lelas a joué pendant neuf saisons en Ligué Féminine et porté les maillots du TGB, Aix-en-Provence, Mourenx, Bourges et Lattes Montpellier (216 matches joués). Après une carrière bien remplie qui s'est terminée en 2017, l'ailière est retournée vivre en Croatie où elle a fondé une famille.
Pour Newsletter: 

"Bercy, mon plus gros souvenir"

Corps: 

Comment vas-tu Yuliya ?
Ca va mieux maintenant, heureusement que l'on peut sortir. C'était très compliqué, on est pas habitué à rester enfermé 24h/24 à la maison. Mais on n'avait pas le choix.

Que deviens-tu ?
Je me suis d'abord reposée. J'ai pris une équipe de R2 à Rezé Basket, je coache. Et en dehors du basket je travaille dans une boîte pharmaceutique.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Ah non pas du tout. J'ai raccroché mes baskets il y a 3 ans et je n'ai pas repris.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais moitié-moitié. Les premières années je suivait parce que je connaissais encore les filles et puis il se trouve qu'il n'y a plus personne. Pour moi, c'était moins intéressant de suivre mais je regarde un peu sur LFB TV.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Je pense que c'est quand nous sommes allés à Bercy (finale de la Coupe de France en 2013 contre Lattes Montpellier). C'est le plus gros souvenir qui m'a marquée. Même si on a perdu, on y a été. C'était un objectif, d'être au moins une fois à Bercy pour y jouer.

Et le moins bon ?
Le pire, ça date ! Quand on était en NF1 avec Nantes, on est monté mais on perd la finale contre Basket Landes (en 2008 sur un tir au buzzer de Marion Laborde), tout le monde s'en souvient.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Dans mon équipe il y a Amandine Michaud (joueuse du NRB de 2015 à 2019), Aurélie Bonnan joue un peu avec nous, Caroline Aubert. Je garde le contact avec Shona Thorburn, je suis un peu Katherine Plouffe, Katia Clanet qui a joué à Nantes.

Son parcours
2000-2005 Chateauroux (NF3-NF2)
2005-2017 Nantes Rezé (NF1-LFB)

Son palmarès
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2010, 2011 et 2012

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Yuliya Andreyeva ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 3. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Arrivée d'Ukraine en 2000 à l'âge de 16 ans pour jouer à Chateauroux (NF3), Yuliya Andreyeva n'a ensuite connu que le Nantes Rezé Basket (2005-2017). Elle a joué 12 saisons sous le maillot des Déferlantes, dont 9 en LFB (256 matches), et n'a pas quitté les bords de Loire où elle est désormais installée.
Pour Newsletter: 

Tous les bilans club par club

Corps: 

Épisode 1 - Charnay attendait son heure
Matthieu Chauvet (entraîneur) : "On a montré notre faculté à jouer notre place en LFB, sans être ridicule."

Épisode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Jean-Pierre Ciglia (président) : "On avait anticipé une saison difficile, on n'a pas été déçu. Elle a été difficile d'un bout à l'autre."

Épisode 3 - Tarbes restait serein
François Gomez (entraîneur) : "On avait l'état d'esprit, l'engagement, on se préparait à ce mini-championnat des playdowns."

Épisode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Fabrice Fernandes (entraîneur) : "On n'a pas réussi à trouver de solution pour gagner plus de matches chez nous."

Épisode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Rachid Meziane (entraîneur) : "On est monté en puissance entre le début chaotique et ce qu'il a montré en janvier-février."

Épisode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Caroline Heriaud (capitaine) : "Ce qui fait notre force, c'est une très bonne cohésion que ce soit entre les coaches, les joueuses."

Épisode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Amel Bouderra (capitaine) : "La mayo a commencé à prendre avec un match référence juste avant Noël, une victoire contre Lattes Montpellier."

Épisode 8 - Landerneau toujours plus haut
Stéphane Leite (entraîneur) : "On a eu des gens pros, ça c'est important. Et aussi des gens prêts."

Épisode 9 - Basket Landes dans ses standards
Marie-Laure Lafargue (présidente) : "Le travail de fond amorcé dans le club, basé sur les valeurs de transmission et d'identité, paye."

Épisode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure
Edwige Lawson-Wade (dir. sportive) : "En étant troisième du championnat le plus relevé d'Europe, on est content."

Épisode 11 - Bourges fidèle au poste
Olivier Lafargue (entraîneur) : "Le bilan sportif est plutôt intéressant même si on a eu un début de saison un peu compliqué."

Épisode 12 - Lyon était le patron
Paoline Salagnac (capitaine) : "Au complet sur la fin de saison, ça aurait pu faire de belles choses mais on ne refera pas l'histoire."

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Depuis le 21 avril, nous vous avons présenté, pour chaque club LFB, un bilan de sa saison à travers l'interview d'un acteur, qu'il (elle) soit Président(e), entraîneur ou joueuse. Vous trouverez dans cet article l'ensemble de ces bilans.
Pour Newsletter: 

Lyon était le patron

Corps: 

Champion de France LFB en 2019, Lyon surfait sur une belle vague cette saison et dans la continuité de son titre acquis voilà un an comme le confirme Paoline Salaganc : "On est resté dans la dynamique. Quand tout s'arrête, on est en tête du championnat, qualifié pour la finale de la Coupe de France et en quart de finale de l'Euroligue. On était sur tous les fronts, c'était une belle saison mais c'est difficile de tirer un bilan sans les échéances finales". Coupées dans leur élan les Lionnes étaient à la lutte avec Bourges pour le fauteuil de leader (14v-2d). "L'important c'est d'être présent sur les moments décisifs, les playoffs et malheureusement on n'a pas pu les vivre" regrette Pao puis enchaîne : "La saison est plus que positive et ça donne envie de repartir sur les mêmes bases pour la prochaine".

Avec Roche Vendée, Lyon était l'équipe qui avait connu le moins de modifications d'effectif avec seulement deux arrivées (Ciak, Johannes). Un gain de temps à l'allumage même s'il a fallu faire sans Alysha Clark, revenue de blessure début janvier, et que Clarissa Dos Santos n'a joué que les 6 premiers matches. "La stabilité aide toujours, on sait que ce n'est jamais facile de créer un groupe, une alchimie. On a attaqué avec ce plus et en ayant vécu des choses fortes l'année dernière. On avait qu'une envie, les revivre. Au complet sur la fin de saison, ça aurait pu faire de belles choses mais on ne refera pas l'histoire. Il faut tirer du positif de ce qui a été fait cette année" indique l'arrière lyonnaise.

Bizuth en Euroligue, LDLC ASVEL Féminin a pris son temps pour apprivoiser cette nouvelle compétition. Trois victoires pour terminer la saison régulière ont propulsé les Lionnes à la deuxième place du groupe B (8v-6d). "C'est la plus grande compétition qu'on peut jouer. Nos débuts ont été difficiles, il a fallu s'adapter. On a réussi une super phase retour. Tout ce qu'on a pu acquérir en expérience dans ces matches nous a forcément servi pour le championnat mais servira aussi pour l'année prochaine" positive Salagnac.

Au-delà des succès, le club du Président Tony Parker a aussi fait parler de lui en intégrant la Lituanienne Juste Jocyte. Elle est devenue, à seulement 14 ans (et 19 jours), la plus jeune joueuse à fouler un parquet de Ligue Féminine. Pour Paoline Salagnac "ce n'est que le début, on ne parle que de potentiel. A nous de faire en sorte qu'elle éclose au sein de Lyon. On a toutes essayé de l'intégrer, de lui transmettre ce qu'on peut. C'était un premier pas, elle sera plus impliquée la saison prochaine dans le groupe professionnel. On oublie souvent qu'elle a 14 ans, il faut lui laisser le temps". D'autres jeunes filles ont aussi eu leur chance cette saison comme Monique Makani (10 matches), Coralie Chabrier (8) ou encore Eve Wembanyama, preuve du dynamisme de la formation rhodanienne.

Meilleure marqueuse de l'histoire de la LFB (4648 points), Paoline Salagnac a décidé de prendre sa retraite. Elle va néanmoins rester proche des parquets puisqu'elle sera directrice sportive de LDLC ASVEL Féminin. "Je serai sur le groupe pro pour l'accompagner, superviser l'organisation et le fonctionnement. Il y a aussi le lien avec la formation et la volonté du club d'intégrer des jeunes" explique t-elle. Sa nouvelle casquette lui permet donc de donner des indications sur les recrues. Marine Fauthoux arrivera de Tarbes pour "préparer l'avenir" et Sara Chevaugeon fera elle son retour sous les couleurs lyonnaises qu'elle a portées entre 2012 et 2015 ("une joueuse très complète qui sait tout faire"). Nayo Raincock-Ekunwe, MVP du championnat en 2018, reviendra en France après une saison à Orenburg ("elle est très athlétique, présente au rebond et joue pour l'équipe"). Enfin, l'internationale serbe Aleksandra Crvendakic (1m88, 24 ans), joueuse de Sopron (HUN) depuis 2014, "est une ailière forte, grande, très athlétique et qui, malgré son âge, a déjà beaucoup d'expérience. C'est important d'avoir des joueuses expérimentées au niveau international pour apporter à notre équipe et à l'ambition qu'elle peut avoir".

LDLC ASVEL Féminin (1er)

Bilan : 14 victoires - 2 défaites
Meilleure marqueuse : Helena Ciak (12.0 pts/match)
Meilleure passeuse : Julie Allemand (5.1 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Helena Ciak (6.7 rbds/match)
Meilleure évaluation : Helena Ciak (15.2 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut
Episode 9 - Basket Landes dans ses standards
Epsiode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure
Épisode 11 - Bourges fidèle au poste

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 29. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour le douzième et dernier épisode du bilan 2019-2020 de Ligue Féminine, Paoline Salagnac, capitaine de LDLC ASVEL Féminin, revient sur la saison écourtée des Lionnes, leader de LFB après 16 journées.
Pour Newsletter: 

"Ma période à Valenciennes a été incroyable"

Corps: 

Comment vas-tu Sandra ?
Ca va, on doit s'adapter à cette nouvelle façon de vivre. Je suis à la maison, j'ai stoppé mon activité professionnelle pour l'instant et j'espère la reprendre rapidement. J'ai deux enfants donc mes journées sont bien chargées.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté ma carrière à Prague (en 2010). Je suis retournée à la faculté des sports de Prague où j'ai passé un diplôme de préparateur physique et coach sportif. Ca m'a pris une année puis j'ai intégré l'équipe 2 de Prague, l'équipe réserve avec des jeunes joueuses. Je me suis occupée de la préparation physique et de la réathlétisation post blessure. Ca m'a beaucoup plu. En 2013 on est rentrés en France et j'ai eu deux enfants. J'avais mis tout ça en suspens. On est arrivé en 2016 à Dinan et au bout de 4-5 mois j'ai lancé mon activité de coach sportif individuel. J'ai commencé avec une personne puis le bouche à oreille a fait son effet, j'entraîne maintenant une dizaine de personnes qui veulent courir, se remettre en forme, se gainer, se muscler. Je vais chez eux pour leur donner des cours de sport.

Tu as donc retrouvé la Bretagne...
Oui. On a fait un passage au Puy-en-Velay pendant deux ans où mon mari avait trouvé un poste. Il a été démarché pour aller en Bretagne, il m'a demandé si je connaissais Dinan. J'ai dit oui. Ca me permettait de me rapprocher de ma famille que j'avais quittée à l'âge de 15 ans. Ca m'a fait du bien de la retrouver par ici.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Pas du tout. A part dans le jardin avec mes enfants, on a obligatoirement installé un panier. Je me suis mise à d'autres sports que je n'avais pas pu faire quand j'étais basketteuse comme le ski, le vélo.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
J'aime bien regarder les matches à la télé. Je dirais 7. Il n'y a plus beaucoup de joueuses que je connais, avec qui j'ai joué. Il y a Elodie Godin. Je regarde plutôt les matches d'Euroligue avec Bourges, Lyon sur Youtube.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Ca a toujours été une question à laquelle j'ai eu beaucop de mal à répondre. Forcément le titre de championne d'Europe avec l'Équipe de France a été un grand truc. Au niveau club, toute ma période à Valenciennes a été quelque chose d'assez incroyable, les deux titres de championnes d'Europe ont été des grands moments, le partage avec les supporters.

Et le moins bon ?
A l'époque où je jouais, toutes les défaites ont été difficiles à digérer mais avec le recul je pense ces défaites nous ont permis de progresser, d'avancer. Ce n'est pas toujours une mauvaise chose de perdre. Le petit regret que j'ai c'est le quart de finale aux Jeux Olympiques (en 2000 à Sydney, perdu contre la Corée du Sud), les Jeux dans leur ensemble ont été un grand moment, je reste très heureuse d'avoir pu vivre ça. On se dit qu'on aurait peut être pu avoir un podium si on avait passé ce quart.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
J'ai encore des contacts avec Claire Tomaszewski, j'ai eu Edwige Lawson récemment, ça faisait très longtemps que je ne l'avais pas eue au téléphone. J'appelle de temps en temps Elodie (Godin) avec qui j'ai joué à Prague. Isabelle Fijalkowski aussi mais ça fait un petit moment que je ne l'ai pas appelée. On se perd un peu de vue, on ne s'appelle pas pendant un an et un jour on s'appelle et c'est comme si c'était hier. J'ai revu Jean-Pierre Siutat lors d'un déjeuner à Rennes, ça m'a fait plaisir. Il a appelé Nathalie Lesdema, ça faisait une éternité que je ne l'avais pas eue, ça m'a fait super plaisir. On ne s'appelle pas forcément mais ce sont des filles que je garde dans mon coeur. C'était une période particulière de ma vie, on a vécu des trucs assez incroyables.

Son parcours

1992-1995 Centre Fédéral
1995-2000 Aix-en-Provence
2000-2006 Valenciennes
2006-2010 Prague (Rép. Tchèque)

Son palmarès

En Équipe de France (214 sélections A)
Championne d'Europe en 2001
Médaillée d'argent à l'Euro en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2002 et 2004
Championne de France LFB en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de la Coupe de France en 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de l’Open LFB en 2003 et 2004
Championne de République Tchèque en 2009

Distinctions
MVP française de LFB en 2005
MVP du Tournoi de la Fédération en 2003
MVP Espoir de NF1A en 1996
Membre de l'Académie du Basket depuis 2015
Coq d'or FFBB en 2010

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Sandra Le Dréan ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 27. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Sandra Le Dréan est une icône du basket français (8 saisons LFB, 216 matches joués). Passée par Aix-en-Provence, elle a fait les beaux jours de Valenciennes entre 2000 et 2006 et de l'Équipe de France féminine. L'ancienne ailière a retrouvé sa Bretagne natale après plusieurs années en République Tchèque où elle avait terminé sa carrière.
Pour Newsletter: 

Bourges fidèle au poste

Corps: 

Les années passent et le club du Cher conserve inlassablement un niveau rarement (jamais ?) vu dans le sport français. En 22 saisons régulières, Bourges a terminé 20 fois à l'une des deux premières places et l'exercice 2019-2020 n'a pas dérogé à la règle : 13 victoires et 3 défaites en championnat domestique plus une place en finale de la Coupe de France et un quart en Euroligue. La routine Tango depuis plus de deux décennies en somme. "Le bilan sportif est plutôt intéressant même si on a eu un début de saison un peu compliqué en ayant un renouvellement d'équipe très important. Ca a été un peu dur de démarrer" indique Olivier Lafargue, l'entraîneur des Berruyères.

Après neuf ans à arpenter les parquets européens et même chinois, la pivot Isabelle Yacoubou a fait son retour en France, à Bourges. Une recrue XXL qui n'aura malheureusement joué que 5 matches de championnat en raison d'un problème médical. "Isa c'est un coup dur mais on a eu Ana Dabovic, blessée pendant un long moment, Alexia Dubié aussi. Sarah (Michel) et Elo (Godin) revenaient elles de blessure en début de saison. Tout ça a été complexe à gérer mais c'est ce qui est parvenu, je le crois, à nous souder. C'est là où on a trouvé notre meilleur équilibre" analyse le technicien. "Une fois qu'Isa a été arrêtée, on savait aussi qu'avec Elo, Alexia (Chartererau), Iliana (Rupert) on avait un secteur intérieur qui était bien. On avait confiance en ces filles là" souligne Lafargue qui compte sur Yacoubou malgré tout : "L'apport d'Isa restera un grand point d'interrogation sur cette année. On aura l'occasion, je l'espère vivement et rapidement, de montrer tout ce qu'elle aurait pu apporter".

Comme souvent, l'équipe du Cher s'est appuyée sur une défense solide, la meilleure de la division (65.6pts encaissés par match en moyenne). Avec un profil de combat, à l'image des Godin, Dabovic ou encore Michel, Bourges a pu avancer loin. "L'identité qu'on veut donner est une chose, celle qu'on se créé en est une autre. Je crois qu'elles ont toutes montré un état d'esprit. Alexia Chartereau l'a dit, elle ne savait pas si on avait le meilleur effectif mais elle pensait qu'on avait peut être la meilleure équipe. Ces filles, quand il a fallu être plus dur, sont arrivées à l'être pour trouver un moyen de gagner les matches" confirme le coach.

Meilleure marqueuse et rebondeuse des Tango, meilleure joueuse française de LFB à l'évaluation (15.9), Alexia Chartereau, qui vivait sa quatrième saison pro à 21 ans, a encore franchit un palier ce qu'atteste son entraîneur : "Alex a pris un rôle encore plus important cette année et elle doit apprendre à le maîtriser. Quand tu es leader d'une équipe sur le terrain, il faut être capable de répondre présent à chaque fois. C'est valorisant et ça lui permet de faire une très belle saison statistique, c'est super que très tôt elle soit dans une physionomie comme ça. Elle est dans un environnement stable où elle va pouvoir continuer à avancer, progresser. C'est intéressant pour elle et pour le club".

A la rentrée, les habitués du Prado ne seront pas dépaysés puisque 7 joueuses resteront au club (Chartereau, Coleman, Eldebrink, Godin, Michel, Rupert et Yacoubou). Côté arrivées, Magali Mendy retrouvera la LFB un an après avoir quitté l'ESBVA-LM pour Gérone (ESP) et Alix Duchet (BLMA) tiendra la mène. Laetitia Guapo, révélation de la saison avec Charnay, va faire un bond en avant avec la découverte de l'Euroligue. La numéro 1 mondial de 3x3 "a un gros volume de jeu et devra avancer sur ce qui fait le très haut niveau" indique son futur entraîneur. Le style berruyer pourrait bien évoluer tant les trois recrues sont connues pour leurs qualités offensives et de création. "Ca serait réducteur de dire qu'elles sont surtout des attaquantes. Ce sont des personnes très athlétiques" prévient Olivier Lafargue. "L'idée est d'amener un petit peu plus de vitesse. On a trouvé notre visage dans la capacité à défendre dur, à jouer sur demi-terrain mais on a de quoi gagner dans la transition offensive, le jeu de courses. Rien ne remplace la vérité du terrain, il faudra y répondre rapidement. Elles seront un excellent complément au groupe qui reste en place. On aura un peu de sang neuf et on peut presque compter Isa, elle va arriver un appétit de jeune fille".

Tango Bourges Basket (2ème)

Bilan : 13 victoires - 3 défaites
Meilleure marqueuse : Alexia Chartereau (13.8 pts/match)
Meilleure passeuse : Sarah Michel (4.2 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Alexia Chartereau (5.8 rbds/match)
Meilleure évaluation : Alexia Chartereau (15.9 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut
Episode 9 - Basket Landes dans ses standards
Epsiode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 26. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour l'avant-dernier épisode du bilan 2019-2020 de Ligue Féminine, place à l'équipe de Bourges, deuxième du classement au moment de l'arrêt de la saison.
Pour Newsletter: 

Pages

S'abonner à RSS - Ligue Féminine