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Equipe de France féminine

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Description equipe de france feminine

Eblouies par la Rui

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L’échauffement de l’équipe japonaise est un bon aperçu de ce qui attend ses adversaires. Cinq assistants dans la raquette, deux joueuses au niveau des lancers-francs et dix autres sagement installées en arc de cercle autour de la ligne à trois-points, prêtes à bombarder pendant plusieurs minutes à longue distance. Le Japon connaît ses forces et ses limites et récite à merveille le basket qui peut le faire gagner.

L’Equipe de France était prévenue après avoir été battue en poule. Mais elle a malgré tout subi de plein fouet l’agressivité nippone, encaissant un 4-9 en trois petites minutes. Pas assez dures, trop facilement débordées sur les un-contre-un, les Tricolores ont cependant rapidement réagi et notamment grâce à l’apport d’un banc décisif. Alexia Chartereau efficace, Marine Fauthoux impliquée en défense et Iliana Rupert, opportuniste, signaient un 9-0 autoritaire.

La France solidement installée en tête (22-14), le retour aux affaires de Rui Machida allait totalement changer la donne. La joueuse du Fujitsu Red Wave dans le championnat local est un petit général d’1,62 m qui imprime un rythme effréné aux rencontres et distribue le caviar à la louche. Après avoir égalé le record olympique de passes décisives (15) face au Nigeria, elle a délivré un récital lors du deuxième quart-temps. Intenable, elle enchaînait les contre-attaques ou les fixations pour offrir à ses coéquipières des paniers faciles ou des tirs ouverts. Le fonds de commerce de Japonaises qui signaient un différentiel de 15 points sur la période !

Et le retour des vestiaires n’arrangeait rien. Si Sandrine Gruda imposait sa puissance près du cercle, le Japon continuait sa cavalcade infernale sous la direction d’une Machida magistrale. Quand cette dernière faisait mouche au-delà des 6,75 m l’écart grimpait à +15. Valérie Garnier tentait alors le pari radical de changer d’un coup d’un seul l’intégralité de son cinq. Un choix qui ne modifiait pas radicalement le momentum d’un match dominé de la tête et des épaules par Machida et l’adresse du Japon qui comptera jusqu'à 27 points d'avance.

Gabby Williams, maladroite, continuait malgré tout à se battre sur tous les ballons et le banc encourageait bruyamment les joueuses sur le parquet. Marine Fauthoux menait un dernier rush volontaire mais bien trop tardif.

Si la déception est immense pour les Françaises, elles vont devoir très vite se remettre la tête à l’endroit. Le match pour le bronze est en effet programmé à 9h00 demain matin, face à la Serbie qui, rapidement menée de 20 points par les Etats-Unis, a préservé ses cadres. L’affiche est la même qu’à Rio en 2016 et en finale de l’EuroBasket il y a quelques semaines. Avec un dénouement à changer.

Japon bat France  87-71

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on ne revient pas en défense on a beaucoup de difficultés surtout avec des difficultés pour scorer. En début de match sur attaque placée nous avons réussi à tenir mais elles ont trouvé beaucoup de tirs sur les contre-attaques. Nous avons des grandes et elles nous ont beaucoup puni sur les switches. C'est un basket fait de fondamentaux de vitesse, de courses, de passes et de shoots. Des fondamentaux parfaits à une vitesse très importante et une qualité d'adresse dont on n'a pas l'habitude. C'est très intéressant à voir mais c'est difficile à jouer. Le Japon s'est préparé toute l'année et est présent pour les Jeux. Il va falloir se concentrer sur le match de demain. Il ne nous reste que 17 heures pour se reposer et si nous sommes frustrées il va falloir l’oublier pour aller chercher le bronze. Mes joueuses ont donné le maximum mais nous avons été dans l’échec offensivement. Et je sais qu’elles donneront le maximum demain. La solution sera sans doute de tourner beaucoup plus pour oublier la fatigue. Finir une compétition par une victoire avec une médaille de bronze c’est l’objectif. Il y a aussi une revanche à prendre sur l’équipe serbe."

Sandrine Gruda : "Notre défense n’était pas là ce soir. J’ai dit à l’équipe que nous avons battu l’Espagne et c’est un privilège de pouvoir jouer pour une médaille. Nous n’avons pas de temps à perdre à propos de ce match. Il faut se concentrer sur la Serbie. Il faut laisser les émotions négatives de côté et rentrer dans l’analyse du jeu serbe afin de trouver les tactiques à mettre en place pour les faire jouer."

Marine Fauthoux : "Les trois-points sont tombés de tous les côtés. C’est un jeu atypique, ça court partout, ça shoote de tous les côtés. Nous n’étions pas prêtes encore une fois. On doit se regarder dans une glace avant tout. On perd de 4 le premier match et là on en prend 20. C’est une faute de notre part. On aurait dû bien mieux maîtriser ce match. On peut les dominer mais si on perd deux fois c’est qu’elles sont meilleures."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine n’a rien pu faire face à la vista de la meneuse Rui Machida qui a mené le Japon à une historique finale olympique (71-87). Les Bleues joueront le bronze à 9h00 contre la Serbie, comme en 2016.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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L’heure de la revanche

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"On sait que le basket japonais peut fonctionner. On veut jouer notre style de basket et essayer de gagner une médaille d’or." Si le Japon en a surpris plus d’un aux Jeux Olympiques, ce n’est le cas ni de ses joueuses ni de son coach, l’Américain Tom Hovasse qui répètent à qui veut l’entendre que leur ambition est d’aller au bout à Tokyo. Difficile à imaginer d’une équipe privée de sa meilleure joueuse blessée au genou et où pas un élément ne dépasse les 1,85 m. Mais le basket proposé par les Japonaises, fait de vitesse, de coupes incessantes et d’un bombardement incessant à longue distance est non seulement un régal pour les yeux mais également redoutable d’efficacité. Le tout emmené par la meneuse modèle de poche Rui Machida qui tourne à 12,8 passes décisives de moyenne depuis le début du tournoi.

L’Equipe de France s’est faite cueillir d’entrée (70-74) et semble cette fois pleinement consciente. Et plus important encore sur une dynamique bien différente. "Après le Japon il y a eu une vraie remise en question", estime Valérie Garnier. "Et cette énergie qui nous anime, qui nous porte, le fait de ne pas plier sont essentiels dans une compétition aussi dure que les Jeux Olympiques." Plus encore que des adaptations tactiques c’est avant tout un nouvel état d’esprit qui habite les Bleues. "Contre l’Espagne, on devait être agressives, méchantes", précise Endy Miyem. "On l’a compris après le premier match. Mercredi on a pris des coups, on en a donnés. Sans pleurer. En serrant les dents. On ne veut plus se retrouver dans un rôle de victimes, ce n’est pas nous."

Ce fameux supplément d’âme qui habite parfois des équipes moins talentueuses a sans doute fait son nid sur le banc de l’Equipe de France et la perspective de retrouver le Japon en demi-finale n’est pas pour leur déplaire. "Ce n’était pas nous contre le Japon. Aujourd’hui je suis contente d’où on est et qui on est", insiste Gabby Williams, dont la détestation viscérale de la défaite n’est pas étrangère à ce changement d’approche. "Maintenant on veut notre revanche. C’est la situation parfaite pour nous."

Reste que la réponse devra également être technique. La défense qui a limité l’Espagne à 64 points aura un nouveau défi. Le Japon tourne à près de 83 points de moyenne et vient d’inscrire 14 paniers primés contre la Belgique après en avoir réussi 19 face au Nigeria. Les Bleus ont cependant les armes physiques pour dérégler la belle mécanique, comme avaient su le faire les Etats-Unis au premier tour. 9 ans après les Jeux de Londres, l’occasion est belle de retrouver la finale olympique.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Battue par le Japon en phase de poule, l’Equipe de France féminine a l’occasion de prendre sa revanche en demi-finale des Jeux Olympiques.
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Bellenger/IS/FFBB
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Bleues Marine

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Son talent n’a jamais été en doute. Ses inspirations géniales. Ses cassages de cheville. Ses tirs en suspension. Marine Johannès a de l’or dans les mains. Mais pour franchir un dernier pallier dans sa carrière, c’est sur sa capacité à porter une équipe dans les moments décisifs qu’elle sera jugée. Céline Dumerc, pas la plus réputée des scoreuses, s’était totalement transcendée aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, portant sur ses épaules l’Equipe de France vers la finale. Mardi soir, face à l’Espagne, Marine Johannès a de nouveau ébloui par sa facilité à créer pour elle et pour les autres. Mais plus important encore, c’est elle qui a inscrit le panier le plus important du match, à 23 secondes de la fin et alors que le buzzer allait marquer la fin de la possession, pour donner trois points d’avance à la France (65-62).

Un tir miracle, avec la planche, sur un pied et en tombant vers sa gauche. "Un panier à la Marine", souriait Valérie Garnier qui, depuis le début du tournoi, a choisi de l’utiliser en sortie de banc. "J’ai failli perdre la balle. J’ai tenté de la récupérer et je sentais que j’allais devoir tirer. J’ai visé la planche parce que c’est plus facile à 45°… et j’ai eu un peu de chance", commentait de son côté la joueuse qui, si elle affiche toujours la même réserve face aux journalistes, sait visiblement donner de la voix sur le terrain. "J’ai encore la voix de Marine dans mon oreille qui répète : on ne perd pas ce match, on ne perd pas ce match !", glissait ainsi Endy Miyem en conférence de presse.

La confiance est un élément clé dans le jeu de Marine Johannès. La joueuse n’a aucun mal à le reconnaître et ne doit pas se laisser affecter par les temps faibles qui peuplent une rencontre : "J’essaye d’être agressive. Je vais faire des erreurs, tout le monde le sait mais j’essaye de garder confiance." Une approche qui porte ses fruits et qui continue d’impressionner des coéquipières conscientes des qualités hors-normes de la jeune femme de 26 ans. "Elle est incroyable. C’est une marqueuse et elle est clutch", insiste Gabby Williams. "On sait qu’elle peut nous sortir de gros tirs. Quand je l’ai vu partir j’avais confiance et d’ailleurs toute l’équipe a commencé à replier", ajoute Alix Duchet.

Vendredi, à 13h00, l’Equipe de France retrouvera le Japon en demi-finale. Avec la volonté d’effacer sa défaite en ouverture. Les dynamiques ne sont plus tout à fait les mêmes. Le 27 juillet dernier, les Bleues avaient été bousculées par la vitesse et l’adresse japonaise. Johannès avait dû se contenter de 5 points en 16 minutes. 9 jours plus tard, l’heure est à la revanche.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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Meilleure marqueuse du quart de finale face à l'Espagne, Marine Johannès a surtout été décisive avec un tir au buzzer à 23 secondes de la fin.
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Bellenger/IS/FFBB
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Vive l'égalité hommes-femmes

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Après s’être affrontées quatre fois en l’espace de trois mois cet été la France et l’Espagne avaient rendez-vous mardi soir pour un nouveau duel inédit puisque jamais les ennemis jurés ne s’étaient retrouvés face à face aux Jeux Olympiques. Médaillées d’argent à Rio, les Espagnoles étaient le dernier espoir d’un basket qui a manqué son rendez-vous européen en juin puis vu hier soir la fratrie Gasol partir à la retraite après son élimination en quart de finale contre les Etats-Unis.

Une période délicate que les joueuses de Lucas Mondelo voulaient adoucir en mettant les Bleues au pas. Cristina Ouviña en mode vengeuse masquée lançait les hostilités (6-11) mais très rapidement l’Equipe de France prenait le contrôle des opérations. Gabby Williams, frappait deux fois à longue distance avant le début du show Marine Johannès. La Villeurbannaise n’est pas encore un modèle de constance mais lorsqu’elle prend feu, peu de joueuse en Europe peuvent proposer son niveau de créativité. En dix minutes elle signait 11 points et 2 passes et sur la période la France a signé un +17. Gênée par l’agressivité de son adversaire, l’Espagne était, de plus, trahie par son adresse extérieure, arrosant avec une constance très éloignée des standards affichés depuis le début des Jeux (deuxième équipe la plus adroite derrière les Etats-Unis).

Les Bleues, inspirées et appliquées, en profitaient pour se détacher, comptant jusqu’à 14 points d’avance (33-19). Elles payaient cependant un lourd tribut aux fautes, Valérie Garnier étant obligée de pianoter sur son banc pour préserver des intérieures toutes sous la menace. Astou Ndour, en lévitation depuis son arrivée à Tokyo (22,7 pts, 10,0 rbds de moyenne), en profitait pour débuter son chantier, bien servie sur le jeu à deux par Ouviña. Les trop nombreuses balles perdues (12 à la pause) venaient ternir le bel ouvrage tricolore et limiter l’écart à la pause (36-30).

Avec un duo Sandrine Gruda-Endy Miyem limité à 4 points la France pouvait cependant espérer du mieux offensivement. Et la meilleure marqueuse de l’histoire de la sélection répondait à ses attentes en inscrivant deux paniers consécutifs pour lancer la deuxième mi-temps. Sa faute antisportive coupait un instant les jambes de ses coéquipières mais les Bleues toujours portées par Johannès repartaient de plus belle (50-40). Toutes les rotations françaises apportaient alors leur écot à l’œuvre collective à l’image d’Iliana Rupert, imposante au rebond ou Marine Fauthoux sacrifiant son corps pour provoquer la quatrième faute d’Alba Torrens.

A l’approche du money-time l’Equipe de France n’avait rien laissé échapper de son avance (55-48) mais son attaque semblait soudain statique. Muette pendant de longues, trop longues minutes, elle voyait fondre sur elle une Espagne revigorée par son joker Maite Cazorla qui se fendait de 8 points pour repasser en tête. La fin de match était un chassé-croisé permanent. A 48 secondes du buzzer Marine Johannès réussissait un tir dont elle a le secret, sur de mauvais appuis et en déséquilibre avec la planche pour offrir trois longueurs d'avance aux siennes. Après un panier de Cazorla et un lancer-franc raté de Duchet, Mondelo tentait le tout pour le tour en dessinant un système pour un tir primé. Une prise de risque qui se terminait sur une balle perdue et qui offrait à la France sa troisième demi-finale consécutive aux Jeux Olympiques.

France bat Espagne : 67-64

Les réactions
Sandrine Gruda :
"C’était fort en émotions. Tout mouvement, toute attitude peut être décisive. Quand elles sont repassées devant je me suis dit mais non, pas encore, pas ce soir, pas cette fois-ci. On était déterminé à ne pas laisser filer cette rencontre entre nos doigts. Nous sommes une équipe déterminée et dans un élan qui nous permet d’être soudées. Cette énergie permet de remonter la pente dans des situations où on peut bégayer. On souvent perdu des matches contre elle et les battre sur cette scène mondiale c’est juste énorme."

Alix Duchet : "C’est une fierté d’équipe. On a sorti toutes nos tripes. La dernière minute a été interminable. La fin c’est tout dans le mental et rester focalisée sur le prochain tir sans se soucier de ce qui s’est passé. Battre l’Espagne c’est une saveur supplémentaire évidemment mais ça aurait été tout autre adversaire c’est une qualification pour le dernier carré. Contre le Japon il faudra s’adapter. Nous sommes dans une nouvelle dynamique et nous sommes vraiment une équipe de 12 joueuses."

Endy Miyem : "On a rencontré pas mal d’obstacles mais on a continué malgré tout avec une véritable volonté de gagner. Je suis très heureuse de la façon dont nous avons gagné. Parfois nous sommes devant et quand l’équipe revient, on a tendance à baisser la tête et on joue différemment. Aujourd’hui ce n’était pas le cas. On a eu des moments difficiles mais nous avons continué à jouer de manière agressive. Parfois on parle et sur le terrain on ne fait pas. Ce soir on l’a fait. On arrêtait pas de se dire : on ne perd pas, on ne perd pas. Ça nous a aidés de se parler, de rester fortes, de ne pas se laisser submerger par la situation. Nous sommes restées ensemble et solides."

Valérie Garnier : "Aujourd’hui nous avons gagné un match important pour le basket féminin français. Je suis très fière de mes joueuses et de mon staff. Quand je regarde les statistiques elles ne sont pas en notre faveur. Mais on a tenu. Le projet c’était de voler la confiance des Espagnoles. L’abnégation en défense, avoir une capacité de gérer les temps faibles, c’est ce qu’elles ont fait de manière exceptionnelle. Je pense que l’Espagne s’attendait à une petite équipe française qui plie, qui lâche à un moment donné. Il fallait montrer qu’on était toujours droites, toujours fortes. C’est ce qu’elles ont fait pendant 40 minutes. Oui on a perdu des ballons, oui on a laissé échapper des rebonds mais à l’arrivée la défense, l’énergie et l’engagement font que c’est nous qui passons. (Le coach espagnol a déclaré en conférence de presse que l'Espagne méritait de gagner). J’aime beaucoup Lucas Mondelo. Mais en attendant c’est nous qui sommes en demi-finale. Il y a un passé France-Espagne et parfois c’est tombé de l’autre côté. Ce n’est pas un hasard si elles ratent un panier sous le cercle ou la dernière passe. Parce que l’intensité était présente. On mérite autant la victoire que l’Espagne… et en plus on l’a."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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L’Equipe de France féminine a rejoint son homologue masculine en demi-finale des Jeux Olympiques après avoir éliminé l'Espagne
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Bellenger/IS/FFBB
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Décès de Jacqueline Cator

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Après une carrière de joueuse où elle brille sous les couleurs du PUC aux côtés de sa soeur jumelle Madeleine, Jacqueline "Yako" Cator se tourne vers l'entraînement. Elle dirige notamment l'internationale Nicole Antibe à Neuilly-sur-Seine. De 1966 à 1999, elle occupe le poste de Conseillère Technique Régionale à la Ligue Ile-de-France et prend la tête de la sélection Ile-de-France féminine.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 août 2021 à 11h00 en l’église Saint-Vincent-de-Paul de Clichy.

A sa famille et ses proches, la Fédération Française de Basket présente ses plus sincères condoléances.

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Disparition
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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Membre de l'Équipe de France de 1953 à 1966 (91 sélections) et joueuse majeure du Paris Université Club, Jacqueline Cator est décédée lundi 3 août à l'âge de 86 ans.
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Nos meilleures ennemies

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Les Bleus avaient échappé à leur destin lors du tirage au sort des quarts de finale du tournoi masculin dimanche soir. Mais une olympiade sans un France-Espagne n’était guère envisageable et les dieux du basket se sont assurés que l’affiche aurait lieu.

Mardi à 14h00 l’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne, un affrontement qui n’a pas eu lieu à l’EuroBasket après la sortie de piste prématurée de la Roja, éliminée dès les quarts de finale. Depuis ce traumatisme, elle a largement remonté la pente et sort d’une phase de poule impeccable ponctuée de trois victoires. Une des raisons de ce retournement de situation est la forme olympique d’Astou Ndour (22,7 pts, 10,0 rbds) et la présence d’Alba Torrens, absente de la compétition continentale pour cause de COVID. "C’est une équipe toujours présente dans les compétitions et entre ce que j’ai vu à l’Euro et ce que j’ai vu aux Jeux, elles ont clairement corrigé le tir", confirme Valérie Garnier.

Quelques jours avant de s’envoler pour le Japon, les Bleues avaient remporté un match amical 80-75 à l’Accor Arena. Mais les absences de Laura Gil, Cristina Ouviña, Silvia Dominguez et Astou Ndour pour l’occasion ne permettent guère d’en tirer de quelconques conclusions. Depuis quatre ans la France et l’Espagne ont eu l’occasion de s’affronter à dix reprises. "Le scouting est déjà bien complet", souriait d’ailleurs Valérie Garnier qui souhaite que ses troupes "s’inspirent de ce que nous avons fait contre le Nigeria et les Etats-Unis."

Entre deux adversaires qui se connaissent par cœur, la différence pourrait se faire bien loin des plaquettes d’entraîneur. "Il y a bien sûr plein d’ajustements tactiques mais ce sont les fondamentaux, l’engagement et la volonté qui compteront", insiste Valérie Garnier qui a souligné le changement d’état d’esprit opéré par ses joueuses après le revers contre le Japon. Plus énergiques, plus enthousiastes, plus vivantes tout simplement les Bleues ont retrouvé de l’allant. Mercredi elles tenteront de se qualifier pour la troisième fois consécutive pour le dernier carré des Jeux.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Août 2021
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Le duel attendu cet été aura bien lieu. En quarts de finale des Jeux Olympiques l’Equipe de France féminine retrouve l’Espagne mercredi, à 14h00.
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Bellenger/IS/FFBB
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France – Espagne en quarts

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Quelques minutes après que l’Australie ait miraculeusement assuré sa place en quart de finale en soignant son point average dans les dernières secondes, la FIBA a, comme pour les masculins la veille, organisé le tirage au sort des quarts de finale.

Les Bleues n’avaient que deux options possibles : l’Espagne et la Chine.

Et c’est finalement le meilleur ennemi, l'Espagne qui est sorti du chapeau. L’affrontement que tout le monde attendait à l’EuroBasket aura donc lieu aux Jeux Olympiques. Et cette fois les Espagnoles se présentent avec une dynamique très favorable.

En cas de qualification en demi-finale, la France jouera face au vainqueur de Belgique - Japon.

Quarts de finale
14h00 : France - Espagne
10h20 : Japon - Belgique

6h40 : Etats-Unis - Australie
3h00 : Chine - Serbie

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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La FIBA a procédé au tirage au sort des quarts de finale du tournoi féminin dans la foulée du dernier match de poule. La France affrontera l'Espagne mercredi à 14h00 (heure française).
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Bellenger/IS/FFBB
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"On a montré de belles choses"

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Fêtez-vous la défaite ou plutôt le passage en quarts ?

C’est vrai que c’est particulier d’être heureuse après un match perdu, néanmoins je prends et je pense qu’il faut fêter la qualification. On est toujours dans la bonne dynamique de réaction qu’on a engrangé après le match face au Japon. Donc voilà, c’est pas mal de choses positives qu’il faut qu’on garde, après est-ce qu’on a vraiment besoin du négatif ? Pas forcément. On va garder le positif pour la suite.

Vous meniez d’un point au début du quatrième quart-temps. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? Sentez-vous l'enclenchement de quelque chose, ou est-ce vous qui craquez un peu avec la fatigue ? Qu’est-ce qui fait que ça bascule de l’autre côté ?

Alors là comme ça, je ne suis pas sûre que mon analyse soit très juste mais je dirais que de notre côté il y avait surement un peu de fatigue, un petit manque de lucidité qui fait que parfois sur certaines situations, on ne fait pas la petite rotation, on ne change pas forcément au bon endroit alors qu’on devrait et contre ces joueuses-là, on le paye cash. Donc voilà, un petit manque de lucidité.

Par rapport à votre ressenti sur le terrain, au-delà de la victoire, les Américaines n’avaient rien d’autre à jouer, elles n’avaient aucun intérêt à « jouer les quarts ». Est-ce que vous avez senti qu’elles étaient à 100 % du début jusqu’à la fin du match ?

J’ai envie de dire oui et juste faire remarquer qu’on a fait un bon match. Après je pense que les Américaines n’ont jamais envie de perdre, donc dans tous les cas quand on les mène, je ne suis pas sûre que c’était un choix de leur part.

Quand vous vous projetez sur le quart, comment pensez-vous que votre expérience que vous avez accumulée sur ces Jeux Olympiques puisse vous servir ?

Je pense que justement, la défaite contre le Japon nous a forcé à avoir une réaction, à parler, à essayer de comprendre. Comment est-ce qu’on devrait réagir, comment est-ce qu’on pouvait améliorer notre jeu. Donc en soit, je pense que c’est déjà bien. Ça nous a forcé à avoir une belle réaction, on a montré un nouveau visage contre le Nigeria. Aujourd’hui encore on fait un beau match, on n’a pas la victoire mais je pense que c’est quand même un beau match, on a montré de belles choses. Donc, en cela je pense qu’on a engrangé pas mal de confiance, et on s’est remis un petit peu sur les bons rails. J’espère qu’on va continuer sur cette lancée pour la suite.

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Équipe de France féminine
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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La capitaine des Bleues, Endy Miyem, revient sur la défaite contre les États-Unis mais surtout sur la qualification de l’Equipe de France pour les quarts de finale et l’avenir des Tricolores dans cette compétition olympique
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Bellenger/IS/FFBB
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Plus qu’une prospect

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Trois matches seulement et 22 minutes anonymes à l’EuroBasket (4 pts au total). Pas d’entrée en jeu contre le Japon puis 7 minutes face au Nigeria. Depuis le début de la campagne 2021, Iliana Rupert n’a guère eu l’occasion de s’exprimer. Lundi, son apport a pourtant été décisif face aux Etats-Unis pour assurer la qualification en quarts de finale. Sandrine Gruda et Helena Ciak rapidement limitées par les fautes, la Berruyère a été appelée à la rescousse par Valérie Garnier et a parfaitement répondu avec 11 points et 2 rebonds. "Elle était prête. Quand j’étais jeune c’était ce qu’on me répétait souvent : reste prête, tu ne sais pas quand ton heure va arriver", soulignait Gruda en zone mixte.

La performance a d’autant plus de poids qu’elle est réalisée contre les Etats-Unis et ses stars WNBA. Une ligue qui a drafté Rupert en 12e position le 15 avril dernier. Les Las Vegas Aces ont jeté leur dévolu sur la jeune femme, élue meilleure jeune d’Euroligue ces deux dernières saisons. "Toutes les joueuses ont regardé la draft, les coaches aussi", souriait-elle à propos de ses adversaires du jour. "Je me disais que si je rentrais sur le terrain cela aurait été bien de faire de belles choses. J’arrive à créer une bulle quand je rentre. Mais en amont du match on y pense un peu forcément. Je suis rentrée très relâchée. Je sais ce que je dois apporter : défendre, prendre des rebonds, être dur et prendre ce qu’il y a à prendre en attaque. En face il y avait les meilleures joueuses du Monde, je voulais surtout prendre du plaisir."

Presque parfaite dans sa production (4/5 aux tirs, 3/3 aux lancers-francs), Rupert a pleinement su profiter de l’opportunité. "L’été a été très long. Je ne sais jamais à quel moment je peux rentrer mais je me dis toujours qu’il faut être prête à répondre présente. Il faut l’assimiler mais maintenant c’est naturel." Mercredi, l’Equipe de France sera de nouveau sur le pont pour le quart de finale. Avec une Rupert responsabilisée ? "Au prochain match ? Je jouerai peut-être 40 minutes, ou une seconde", tempère-t-elle. "Moi je veux repartir avec une médaille. C’est ma seule attente."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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Très peu utilisée depuis le début de l’été, Iliana Rupert (20 ans) a fait une rentrée déterminante face aux Etats-Unis, trois mois après avoir été draftée en WNBA.
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Bellenger/IS/FFBB
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Résistance et qualification

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En pénétrant sur le parquet de la Saitama Super Arena, l’Equipe de France avait déjà vu une de ses options de qualification s’envoler. Le Japon, impressionnant depuis le début de la compétition, n’a fait qu’une bouchée du Nigeria, s’assurant sa place en quarts de finale.

Ne restait plus désormais qu’à gagner ou à limiter largement la casse. Mais trois minutes après l’entre-deux initial, la France pointait déjà -7 (2-9) et Sandrine Gruda avait regagné le banc avec deux fautes. Pour sonner la révolte les Bleus ont compter sur la cavalerie… US. Gabby Williams, après avoir entonné la Marseillaise à plein poumons, a affiché l’agressivité indispensable face à Team USA. Endy Miyem prenait ensuite le relais et en un éclair les joueuses de Valérie Garnier avaient recollé. Et bien plus que ça. Quasiment pas utilisé à l’EuroBasket et depuis le début des Jeux Olympiques, Iliana Rupert sortait du banc et multipliait les bons choix. Au rebond, dans les tirs extérieurs elle alimentait la marque alors que les Américaines, dominatrices près du cercle, peinaient à trouver la distance.

Lorsqu’elles finirent par régler la mire, la rencontre s’est transformée en une orgie offensive particulièrement plaisante à regarder mais pas forcément du goût des Tricolores. Marine Johannès à la distribution et Miyem à la finition ont pourtant continué de faire feu de tout bois. Mais en face Breanna Stewart livrait un impressionnant récital offensif. La quadruple championne NCAA, championne olympique, championne du Monde, championne WNBA et vainqueur de l’Euroleague a vécu une saison blanche en 2019/20 suite à une rupture du tendon d’Achille. Elle a visiblement retrouvé l’intégralité de ses moyens et a découpé chirurgicalement la défense française en signant 14 points à la pause. Les quatre dernières minutes de la mi-temps s’avéraient pénible pour la France qui encaissait un 2-11 et se voyait peu récompensée de son excellente prestation (44-50).

Déterminées les Bleues ne lâchaient rien. Plus durs en défense en dépit de la difficulté à arrêter l’immense Brittney Griner, elles retrouvaient avec soulagement Sandrine Gruda active dans la peinture et une Johannès inspirée. Toujours aussi élégante la joueuse de l’ASVEL passait de la création au scoring pour maintenir son équipe à distance respectable. L’Equipe de France prenait même un instant la tête sur un lay-up main gauche de Valériane Vukosavljevic (72-71). Dans la foulée elle interceptait un ballon qu’elle redonnait immédiatement. Une action a priori anodine mais qui marquait un tournant. Bousculées, les Américaines réagissaient en championnes. Un violent 5-16 faisait transpirer à grosse gouttes les supporters tricolores ayant bravé les 7h de décalage horaire pour suivre la rencontre à la télévision (77-87).

Courageuses, les Françaises résistaient malgré tout jusqu'au bout, grâce notamment à un trois-points décisif d'Alexia Chartereau, pour préserver l'essentiel : leur point-average positif et une qualfication en quarts de finale.

Etats-Unis bat France : 93-82

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on joue les Etats-Unis et qu’on sait qu’il faut perdre de moins de 14 points c’est compliqué. Mais on l’a fait. Et maintenant on veut continuer. Et c’est un nouveau tournoi qui commence désormais. Il fallait alterner les rythmes ce soir et j’avais demandé à jouer vite quand l’opportunité se présentait et sinon de les pousser à défendre longtemps. A la fin nous avons fait preuve à la fois de lucidité mais également de combativité. Il faudra se souvenir de ce qu’on a fait contre le Nigeria et les Etats-Unis : notre volonté physique, notre détermination, notre engagement. C’est ce qui nous a permis d’atteindre nos objectifs. Et il faudra conserver ces valeurs de l’Equipe de France féminine."

Sandrine Gruda : "C’est de la joie après ce match qu’on a pu maîtriser. C’est une équipe qui aurait pu nous mettre 20 points dès le premier quart-temps. On a répondu face à leur défi physique mais aussi en exploitant leur faille défensive. Me retrouver sur le banc au bout de deux minutes ce n’était pas un moment très joyeux pour moi. Je voulais être là pour l’équipe. Ce sont les aléas du jeu. Ce qui est important c’est que des joueuses ont répondu présentes derrière, notamment Iliana. On peut compter les unes sur les autres. Nous sommes sur une belle lancée avec un peu plus de constance. J’aime beaucoup ce que l’on présente au niveau de l’énergie."

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Equipe de France féminine
Auteur: 
À Tokyo, Julien Guérineau (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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Catégorie 2: 
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L’Equipe de France féminine a assuré sa qualification pour les quarts de finale en tenant tête aux Etats-Unis (défaite 82-93). Elle connaîtra son adversaire dans la soirée : l'Espagne ou la Chine.
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(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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Equation à plusieurs inconnues

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Les résultats de dimanche dans le tableau féminin ont plutôt arrangé l’Equipe de France qui a toujours son destin en main avant d’affronter les sextuples championnes olympiques en titre. Les Etats-Unis n’ont plus perdu un match aux Jeux Olympiques depuis 1992, à Barcelone. Et si leur domination semble un soupçon moins évidente qu’à une époque, elles demeurent les favorites absolues pour une nouvelle médaille d’or.

Les Bleues, de leur côté, ont trois options pour voir les quarts de finale.
- S’imposer et ainsi décrocher une des deux premières places qualificatives de la poule en fonction de l’écart enregistré. La première place avec une victoire de 11 points ou plus. La deuxième avec une victoire entre 1 et 10 points d'écart si le Japon s’impose face au Nigeria.
- S’incliner de 14 points ou moins et sauver l’essentiel à coup sûr, une des places réservées aux deux meilleurs troisièmes.
- Un autre scenario, dont elles auront connaissance au coup d’envoi, pourrait également survenir en cas de victoire du Nigeria sur le Japon. Une égalité à trois les ferait atterrir, en cas de défaite, à la deuxième place selon toute vraisemblance, à la troisième si le Nigeria réussissait un +47.

Enfin un revers plus lourd ne serait pas immédiatement éliminatoire. L’Australie, vierge de toute victoire, joue en effet à 14h00 face à Porto-Rico. Avec un point-average de -17 avant la rencontre, elle cherchera à créer l’écart le plus important pour dépasser le Canada (+7) ou la France (+21 avant la renconte).

Les Américaines n’ont pour l’instant pas totalement survolé le tournoi olympique. Bousculées par le physique du Nigeria (+9 mais -3 en deuxième mi-temps), gênées par la vitesse du Japon (+17), la profondeur du banc de Team USA fait pourtant la différence. S’il se murmure que les choix d’offrir une ultime tournée d’adieu aux quadra Sue Bird et Diana Taurasi, en quête d’une cinquième médaille d’or olympique (!), a fait grincer quelques dents auprès de la jeune génération, le talent est suffisant pour surmonter les tensions éventuelles.

La France n’a plus croisé la route des Etats-Unis depuis trois ans. Et après la fabuleuse victoire à Coubertin en septembre 2014, Team USA s’est fâchée alignant des succès de 22, 22, 19 et 17 points. Préserver le point-average ne s’annonce donc pas comme un exercice aisé.

Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 1. Août 2021
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Catégorie 2: 
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L'Equipe de France féminine retrouve les Etats-Unis lundi à 6h40 pour son dernier match de poule. Avec plusieurs options pour assurer la qualification en quarts de finale.
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Bellenger/IS/FFBB
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Gabby, oh Gabby…

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Après deux rencontres aux Jeux Olympiques, Gabby Willams est la troisième marqueuse, deuxième rebondeuse, meilleure passeuse, meilleure interceptrice et meilleure contreuse de la sélection. Une omniprésence qui s’est pleinement ressentie lors de la rencontre décisive face au Nigeria. L’ancienne étudiante de Connecticut est une nouvelle venue en Equipe de France et à 24 ans elle s’est fondue avec aisance dans le groupe grâce à sa maîtrise du français et sur le terrain de par sa capacité à jouer les couteaux-suisses et à défendre le plomb : "Je vais essayer de faire tout ce que je sais faire. Si je peux prendre des rebonds, marquer, défendre, je vais tout donner."

Celle qui a fait le choix de délaisser la WNBA pour consacrer son été aux Bleues semble chaque jour de plus en plus entreprenante : "Je me sens plus à l’aise. Valérie Garnier me donne la liberté de jouer mon jeu. Et je m’amuse bien quand je joue avec mes coéquipières. C’est un bel été." Une impression confirmée par sa coach. "Gabby s’est bien intégrée. Elle était un peu discrète parce que c’est une joueuse d’équipe avant tout. Aujourd’hui elle prend la place légitime qu’elle doit avoir quand on voit son agressivité en attaque comme en défense. Elle a pris toute la mesure de son rôle en Equipe de France."

Elue meilleure défenseur de l’Euroligue cette saison avec Sopron, son apport dans ce domaine est d’autant plus important que les Bleues trouvent bien souvent leur rythme dans leur capacité à voler des ballons et à courir. Un exercice qui requiert intensité et agressivité, des caractéristiques qui collent à la peau de Williams. "J’étais déçue de ce qui s’est passé contre le Japon. Je ne veux pas quitter le terrain avec des regrets, je veux tout donner. C’était mon objectif ce soir", glissait-elle après la victoire. Une culture de la gagne qui lui vient de ses années universitaires avec UConn. En quatre saison avec les Huskies elle a remporté deux titres NCAA et 148 des 151 rencontres auxquelles elle a pris part ! Ce rejet viscéral de la défaite, Williams l’a évoqué lors des réunions avec ses coéquipières.

Toutes en auront particulièrement besoin face aux Etats-Unis lundi. Les Américaines en sont à 51 victoires consécutives aux Jeux Olympiques et n’ont pas l’intention de lever le pied malgré leur qualification déjà assurée. La France, en cas de victoire, peut espérer la première ou la deuxième place de la poule. En cas de défaite il faudra limiter au maximum la casse pour préserver un point average pour l’instant très positif (+21) ou espérer une victoire du Nigeria sur le Japon juste avant l’entrée en piste des Françaises.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
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Meilleure évaluation du match face au Nigeria, Gabby Williams prend de plus en plus de place dans le jeu des Bleues.
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Bellenger/IS/FFBB
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La bonne opération

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La victoire des Etats-Unis sur le Japon plus tôt dans la journée de vendredi avait permis de simplifier la donne sur un point pour les Françaises. Une défaite et l’élimination était actée. Une victoire… et il allait falloir sortir les calculettes et suivre avec attention les résultats de dimanche et lundi.

Est-ce la pression bien réelle pour les deux équipes mais le début de rencontre aura été en mode sprinkler. Un arrosage automatique qui a duré plus de trois minutes avec la participation des deux adversaires. 0/9 aux tirs, 0/2 aux lancers-francs, le tableau d’affichage de la Saitama Super Arena ne risquait pas la surchauffe. C’est Alix Duchet qui allait finir par débloquer la situation grâce à deux tirs de loin. L’Equipe de France semblait lancée (10-2) mais le Nigeria profitait de plusieurs erreurs pour aller chercher des paniers faciles et rester au contact.

Pas très longtemps, les championnes d’Afrique font parfois preuve d’une naïveté confondante en défense et leur sélection aux tirs peut être qualifiée, au mieux, de douteuse. Leur puissance physique est en revanche impressionnante mais en bouclant avec efficacité le rebond, les Bleues installaient le Nigeria sur demi-terrain et le privaient de deuxième chances. La bonne entrée d’Alexia Chartereau permettait de reprendre le contrôle (18-12) et une fois de plus la formidable activité de Gabby Williams faisait la différence, d’autant que les shooteuses tricolores avaient le compas dans l’œil.

Sandrine Gruda redoutable d’efficacité dans son jardin à 4-5 mètres, Endy Miyem métronomique et Duchet toujours à l’aise dans les coins transformaient le match de la peur en promenade de santé. L’écart de 17 points à la pause continuait de croître au retour des vestiaires pour dépasser les 30 unités après une technique au coach américain Otis Hughley junior et un tir primé de Marine Johannès (62-31).

Tout l’intérêt de la rencontre résidait alors dans la capacité des Bleues à soigner le plus possible un point-average qui pourrait s’avérer décisif à l’heure des comptes, à moins d’un succès contre les Etats-Unis. Après quelques balles perdues (70-48), Valérie Garnier s’empressait de demander temps-mort pour rappeler ses joueuses à l’ordre. Message reçu 5/5, notamment par Johannès qui a profité de la soirée pour retrouver la confiance qui la fuyait depuis quelques matches.

Avec son +27 final, l'Equipe de France se replace dans sa quête des quarts de finale. La Belgique et les Etats-Unis déjà qualfiés, il reste six places à prendre.

France bat Nigeria  87-62

Les réactions
Marine Johannès
: "On s’était plus préparé à une bagarre plutôt qu’un beau match de basket. On était prêtes. La défaite contre le Japon a été dure mais on a très bien réagi en équipe. Nous n’avons pas forcément changé notre programme, Valérie Garnier nous laisse de l’espace pour vivre ces Jeux à fond même si nous étions concentrées sur ce match. C’était très physique et je pense que la défense a permis de faire l’écart. Offensivement celles qui avaient du mal ont su répondre présentes."

Alix Duchet : "Ce soir on a fait le job. Je suis très fière de l’équipe et du staff. Mais ce n’est pas fini et on va retourner à un nouveau combat contre les Etats-Unis. Quand on perd on se remet forcément en question. On s’est préparé et le résultat est là mais il faut garder la tête froide. En fin de match tous les ballons étaient très précieux. Tout va compter dans cette compétition : gagner ou le point average. Nous sommes une équipe avec 12 joueuses capables de jouer. Et c’est ce qu’on a vu."

Valérie Garnier : "C’était nécessaire de bien réagir et je suis fière de mon équipe. Elles ont joué particulièrement bien en défense et nous avons essayé de faire le plus gros écart possible. +25 j’aurais signé de suite. Les calculs seront compliqués. Nous avions axé ce match sur le combat et le défi physique. Elles avaient pris beaucoup de rebonds offensifs face aux Etats-Unis. Les filles ont parfaitement répondu au plan de jeu. J’avais aussi trouvé que nous n’avions pas assez couru contre le Japon. Le match face aux Etats-Unis il faudra faire tous les efforts possibles pour rester avec elle quart-temps après quart-temps. Il faudra présenter les mêmes valeurs d’engagement que face au Nigeria. Ce soir il était important de retrouver tout le monde. Et par la défense en premier. Tout le monde a un peu lâché prise. Toutes les joueuses ont amené du scoring mais cela vient aussi du fait d'avoir gagné des ballons. Le format est un peu frustrant mais on le savait. Il ne faut pas sous-estimer le Japon."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
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Même si la victoire n’est pas à elle seule suffisante, l’Equipe de France a marqué des points dans l’optique d’une qualification en quarts de finale en atomisant le Nigeria (87-62).
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Bellenger/IS/FFBB
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Une seule issue

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Les calculettes vont être de sortie. A une condition préalable : gagner. Le nouveau format des Jeux Olympiques ne permet quasiment aucun faux-pas et l’Equipe de France féminine en a commis un majeur d’entrée de jeu contre le Japon. Les deux places réservées aux meilleurs troisièmes se joueront sans doute au point-average et les écarts importants réalisés face à la Corée du Sud et Porto-Rico ne plaide pas en faveur des équipes du groupe B, celui de la France.

Mais les Bleues sont encore loin de penser à ces calculs d’apothicaire et la deuxième place est encore accessible. Il leur faut dans un premier temps retrouver le chemin de la victoire contre une dangereuse formation du Nigeria. Les Africaines ont terminé 8e de la dernière Coupe du Monde et mis à part un deuxième quart-temps fatal face aux Etats-Unis en ouverture (-15) ont fait plus que jeu égal avec les championnes olympiques le reste du temps (60-54).

Lors du dernier rendez-vous planétaire, en 2018 en Espagne, la France avait très largement pris le dessus (+22) lors des matches de classement. Les intérieures avait dominé la rencontre et le style du Nigeria convient sans doute mieux aux troupes de Valérie Garnier que celui tout en vitesse et en mouvement du Japon. Les deux adversaires seront en terrain connu puisque de nombreuses joueuses nigérianes évoluaient en LFB cette saison.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 29. Juillet 2021
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Après sa défaite face au Japon, l’Equipe de France féminine est dos au mur avec une seule option : gagner face au Nigeria à 10h20 vendredi.
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Presse Sports
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Entame réussie pour les Bleuettes

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Logique respectée. Les U18 féminines n'ont pas raté leur entrée dans la compétition en dominant la Slovaquie ce mardi soir à Heraklion, à l'image d'un premier quart ravageur remporté 25 à 2. Si les troupes de Julien Egloff ont ensuite relâché l'étreinte dans le deuxième quart (perdu 13-20), elles ont ensuite assuré l'essentiel en 2ème période pour s'imposer très largement face à une équipe slovaque (72-41), trop dépendante de Nina Janstova (14 points), et qui aura perdu 43 ballons dans la partie. 

Les Tricolores, dominatrices à l'évaluation (93 à 28), ont pu s'appuyer sur le trio Louise Preneau (12 points), Maia Hirsch (10 points) et Elyah Kiavi (10 points) pour l'emporter. Mais devront néanmoins faire attention aux balles perdues sur le reste de la semaine (22 ce soir) afin d'aller chercher de nouveaux succès dans ce Challenger FIBA.

France bat Slovaquie : 72-41

Les autres matches :
Israel-Espagne (42-55)
Grèce-Pologne (37-61)

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Equipe de France U18 féminine
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Kévin Bosi (FFBB)
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Mardi, 27. Juillet 2021
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Premier match et première victoire pour les joueuses de Julien Egloff. Les U18 féminines ont parfaitement réussi leurs débuts au Challenger FIBA organisé cette semaine à Héraklion (Grèce) en dominant la Slovaquie (72-41).
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(Crédit : FIBA)
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Les Jeux d’Alix

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La blessure d’Olivia Epoupa l’a propulsée sur le devant de la scène dès les premières minutes de l’EuroBasket il y a quelques semaines. A 23 ans, Alix Duchet s’est retrouvé installée aux commandes d’une grosse cylindrée candidate aux médailles. Une responsabilité que la jeune femme a déjà tenu à Bourges où elle a signé l’été dernier, y livrant la meilleure saison de sa carrière (10,1 pts, 3,1 pds). "Je ne réalise pas forcément. Ce sont les Jeux Olympiques donc moi je vais donner 300% pour l’équipe", garantit-elle.

Mardi matin, elle a passé plus de 30 minutes sur le terrain (7 points, 3 passes et 2 interceptions). Indispensable en un mot, d’autant que la France a terminé à +11 lorsqu’elle restait sur le parquet. Face au Japon, sa capacité à tenir la balle et le rythme étaient d’autant plus nécessaires que les championnes d’Asie proposent un basket auquel les équipes européennes ne sont pas habituées. "C’est une dynamique totalement différente. C’est un jeu spécial, très petit, ça court très vite, ça relance très vite. Ça trappe très fort et de n’importe où. On ne sait jamais d’où ça va venir et quand ça va venir. Ça drive de partout, ça shoote de très loin. Il faut être dans la vivacité en permanence, une concentration de tous les instants", soufflait Duchet à la sortie de la rencontre.

Face à la pression constante sur la balle, la meneuse berruyère a tenté d’appliquer le plan de jeu et d’amener le ballon près du cercle. Puis de profiter des prises à deux pour shooter. Une tendance qui s’est retrouvée dans la feuille de stats avec seulement 6 lancers-francs tentés par la France tandis que les Japonais se présentaient à 23 reprises sur la ligne. "Nous avons beaucoup joué à l’intérieur, au début ça fonctionnait bien, on a trouvé les grandes. Quand ça a trappé très fort ça ressortait pour des tirs, ça explique peut-être le manque d’agressivité."

Battue 70-74 pour son entrée en lice, la France est déjà face au mur. La qualification en quart de finale passera impérativement par une victoire face au Nigeria vendredi prochain, en soignant si possible le point average. Un adversaire très physique et qui n’aura rien à voir avec le Japon. "Un mot pour le prochain match : combat", prévenait Duchet avant de rejoindre le village olympique.

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Jeux Olympiques - 5x5
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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Une arrivée à Bourges, une première médaille en compétition internationale et 30 minutes pour ses débuts olympiques, Alix Duchet a vécu une année particulière.
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Bellenger/IS/FFBB
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Déjà dans les cordes

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Le réveil a sonné à 5h40 ce matin dans le village olympique pour l’Equipe de France. Certaines ont de l’énergie à revendre dès le saut du lit et il fallait espérer que les Tricolores rentrent dans cette catégorie pour faire face au basket si dynamique du Japon. Les Japonaises imposent en effet un rythme effréné à base de relances rapides, de tirs en première intention et d’une agressivité de tous les instants en défense. La seule solution pour compenser un déficit physique évident.

Et la méthode fonctionne. Les Tricolores ont beau avoir réalisé un meilleur départ, alimentant Sandrine Gruda près du cercle et profitant de la présence imposante d’Helena Ciak au rebond offensif, elles ont surtout vu avec soulagement les troupes de l’Américain Tom Hovasse vendanger les nombreuses positions qu’elles étaient parvenues à se créer. Et dès que l’adresse refit son apparition dans l’immense Saitama Super Arena, l’intéressant matelas français (17-9) eut tôt fait de disparaître à la faveur d’un 1-10 à cheval sur deux quart-temps. Les intérieures trappées à la vitesse de l’éclair, ce sont les arrières qui ont continué à alimenter la marque, Marine Johannès et Alix Duchet en tête. Le Japon répondait avec ses armes : du mouvement, du mouvement et encore du mouvement. Un ballet incessant de drives, de coupes et d’écrans qui oblige à une attention et des efforts de tous les instants.

La France a tant bien que mal contenu les assauts nippons mais a sombré au retour des vestiaires, multipliant les fautes et peinant à contenir la minuscule Rui Machuda, pile électrique d’1,62 m. La meneuse japonaise mène des raids déterminés vers le panier et sème la panique lorsque les changements défensifs peinent à s’effectuer (11 passes décisives). Elle a permis à son équipe de signer un 3-13 en cinq minutes pour prendre fermement le contrôle des opérations (39-47). Il fallait toute la science du jeu dos au panier de Sandrine Gruda et l’activité de Gabby Williams pour ne pas totalement décrocher.

La résistance payait en début de quatrième quart-temps avec un excellent passage de Sarah Michel associée à Alix Duchet pour contrer la pression japonaise et l’abattage de Williams. Un spectaculaire chassé-croisé s’installait alors dans les quatre dernières minutes, chaque équipe prenant tour à tour la tête. A une minute du buzzer le Japon, mené d’un point, enchaînait un 2+1 de Maki Takada puis un tir primé assassin de Moeko Nagaoka (78-74). Un typhon est attendu dans la soirée sur les côtes japonaises mais c'est bien une pluie de trois-points qui s’est abattue sur les Bleues dans le money time (5 sur la période).

Le tournoi olympique féminin vient à peine de commencer mais la France est déjà en grand danger dans sa quête des quarts de finale.

Japon bat France  74-70

Les réactions
Gabby Williams : "C'est dur de jouer 40 minutes contre une agressivité comme ça. C'est dur de jouer à 10h du matin mais le Japon s'est levé à la même heure que nous donc ce n'est pas une excuse."

Endy Miyem : "Ce n'est pas facile. On a répondu présentes mais dans ce genre de compétition ça se joue à pas grand-chose et notamment quand on a l’avantage ne pas rendre des munitions pour revenir dans le match. C’est une très belle équipe qui transite très vite de la défense à l’attaque. On n’a pas le temps de réfléchir, c’est action-réaction et tout le match comme ça. Elles sont très rapides, très vives ce qui force beaucoup à communiquer. Il faut se remettre la tête à l’endroit maintenant. Il ne faut pas se morfondre pendant 100 ans mais avancer."

Valérie Garnier"Nous avons eu beaucoup de hauts et de bas individuellement comme collectivement. Et à chaque fois qu’on fait une erreur contre le Japon elles marquent à trois-points, elles sont d’une adresse redoutable. C’est toujours mieux de commencer une compétition en gagnant mais il reste deux matches pour atteindre notre objectif des quarts de finale. Ce que je sais c’est qu’il faut jouer pour gagner ces rencontres qui suivent. Il va falloir trouver de la stabilité quand on rentre sur le terrain. Plein de petits détails font qu’on perd de 4 points. C’est un jeu si particulier. Nous n’avons pas l’habitude de ce basket asiatique. On leur a posé problème en mettant la balle dessous et elles, de leur côté, ont fait sortir les grandes."

Sandrine Gruda : "Je sais que notre groupe est compliqué. Et je sais à quel match il fallait être présentes. Et nous ne l’avons pas été. L’agressivité a joué un grand rôle aujourd’hui, surtout en défense. En général l’Equipe de France est connue pour sa défense et encaisser 74 points c’est beaucoup trop. On s’est fait trouer à bien des reprises."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminin
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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Pour son entrée en lice, l’Equipe de France féminine a été battue par le Japon (70-74), rendant plus délicat le chemin vers la qualification pour les quarts de finale.
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Bellenger/IS/FFBB
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Au soleil levant

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Valérie Garnier a été particulièrement surprise en découvrant l’horaire du premier match de l’Equipe de France féminine aux Jeux Olympiques. "Quand j’ai vu le tirage je me suis dit que le match France-Japon serait le match de la journée… et puis 10h du matin. Peut-être que pour eux c’est leur horaire préféré", souriait-elle en conférence de presse. Un rendez-vous matinal difficile à appréhender mais que les Bleues ont commencé à préparer de longue date, notamment en programmant des entraînements dès 8h30 à Suresnes avant de prendre l’avion pour Oshino, puis en effectuant une séance avant leurs rencontres amicales organisées à 14h00. "On va faire un réveil mental et musculaire qui devrait avoir lieu vers 6h00 du matin pour mettre les joueuses dans une phase d’activité et d’attention plus avancée que la normale", précise de son côté la préparatrice physique Sabine Juras.

Une abondance de précautions nécessaires pour se présenter dans les meilleures dispositions pour un face-à-face déjà capital et qui s’annonce périlleux. "On est un peu dans le groupe de la mort parce qu’il n’y a pas de petits", résumait Valériane Vukosavljevic. Cela fait 5 ans que les Bleues n’ont plus affronté le Japon mais le souvenir est douloureux. En 2016, lors de la préparation des Jeux Olympiques, puis à Rio, les Japonaises s’étaient à chaque fois imposées. Et elles affichent un niveau de confiance élevé après une bonne campagne de préparation. "Ça joue au basket avec des tendances américaines, avec des tendances européennes. J’ai l’impression qu’ils sont allés prendre tout ce qui est intéressant en rajoutant les qualités de vitesse, de passe et d’adresse des pays asiatiques. Cela en fait selon moi une équipe très compétitive et qui va sublimer", prévient Valérie Garnier.

La sélection a cependant perdu gros ces derniers mois. Sa star Ramu Tokashiki s’est rompue les ligaments croisés du genou en décembre. Et le soutien attendu du public a définitivement disparu suite au décision du gouvernement de disputer le tournoi à huis clos. Mais la qualité collective des championnes d’Asie en titre, avec un effectif qui se connaît par cœur, demeure et la France devra à la fois mettre son réveil plus tôt que face à Porto-Rico et penser à proposer une fin de match plus maîtrisé que face au Canada. "Mais quand on joue un premier match des Jeux Olympiques je ne me fais pas de soucis, nous serons présentes", positive Valérie Garnier.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminins
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 26. Juillet 2021
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L’Equipe de France féminine débute son tournoi olympique de bon matin. A 10h00 elle affronte le Japon, qui l’avait dominée lors des Jeux de Rio en 2016.
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FIBA
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Une œuvre inachevée

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Le jour et la nuit. L’Equipe de France était passée totalement au travers de son début de match mardi face au Porto-Rico. 24 heures plus tard elle a cette fois pris à la gorge une équipe canadienne dépassée par la dimension athlétique des Tricolores et sa dureté. Sandrine Gruda avait visiblement décidé de s’assurer que la mésaventure ne se reproduirait pas. La meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues a imposé sa puissance d’entrée, donnant le ton dans ses prises de position et son activité au rebond offensif. Gabby Williams était sur la même longue d’ondes et le Canada, arrivé à Oshino avec un peu de retard ce qui aura entraîné le décalage du match de 30 minutes, a eu bien du mal à répondre au niveau d’agressivité d’un adversaire qu’elle connaît par cœur. Nombre de Canadiennes évoluent en LFB et ont été éliminées en quart des Jeux de Rio en 2016, avant de prendre leur revanche deux ans plus tard à la Coupe du Monde.

En première mi-temps Valérie Garnier aura eu le plaisir de constater que ses troupes ont encaissé moins de points en 20 minutes que la veille en 10 (43-29), contre une opposition plus forte. Le confort dans lequel les Porto-Ricaines ont pu shooter avait disparu et le big 3 Williams-Gruda-Miyem faisait des merveilles (25 pts). C’est globalement à l’intérieur que la France faisait le plus de dégâts et la tendance n’allait pas s’inverser au fil des minutes.

L’Equipe de France posait une main de fer sur la rencontre et proposait plusieurs séquences impressionnantes collectivement, notamment grâce à la vista à la passe de Marine Johannès. Elle servait Rupert d’une offrande laser, trouvait une diagonale splendide pour Miyem longue distance et si Kia Nurse tentait par tous les moyens de limiter l’écart, les Bleues semblaient maîtresses de leur sujet. Marine Fauthoux s’offrait même un improbable petit pont mais cette gourmandise marquait en fait le début d’une période plus compliquée pour les vice-championnes d’Europe. Une press tout terrain canadienne provoquait un début de panique que Valérie Garnier tentait de contrer en alignant trois manieuses de ballon. Peine perdue. Les Canadiennes déchaînées multipliaient les interceptions transformées en paniers faciles et revenaient de 67-55 à 69-66.

Le suspense était cette fois au rendez-vous et à quarante secondes du buzzer la costaud Natalie Achonwa envoyait les deux équipes en prolongation. Le momentum avait définitivement changé de camp et une Nurse incandescente (25 points) faisait la différence.

Canada bat France 80-76 (163.49 Ko)

La réaction de Valérie Garnier
"Nous avons été bien pendant 35 minutes. Même très bien. On savait que l’adversité allait être tout autre avec le Canada. On connaît cette équipe qui est très intense, très dure, très physique et je trouve très bien qu’on ait joué ce match avant de partir au village olympique. Elles sont au Japon depuis le 5 juillet donc sans doute mieux adaptées. Nous avons surtout pêché en fin de rencontre. On a fait des tests avec des cinq différents. C’est une très bonne séance de travail même si on préfère toujours finir sur une victoire. Il y a plein de choses très positives et c’était un bon match de préparation, pas un match amical. C’est ce niveau-là qu’on va affronter. Il a manqué un peu de réussite sur des tirs ouverts mais je trouve qu’on a relevé le défi physique. Nous avons eu du mal sur leur défense tout terrain qui n’était pas si difficile à attaquer mais dans un contexte de fatigue leur dureté, qui est supérieure à ce que nous avons connu à l’EuroBasket, nous a dérangées. Le Nigeria lors de la phase de poule sera dans cette lignée."

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Oshino
Date d’écriture: 
Mercredi, 21. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a conclu sa préparation aux Jeux Olympiques sur une défaite en prolongation contre le Canada (76-80), un match qu’elle aura pourtant longtemps maîtrisé.
crédit: 
Toshihiko Amano - FFBB
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La France à réaction

Corps: 

C’est dans le cadre intime du gymnase d’Oshino que l’Equipe de France a retrouvé la compétition, dix jours après sa dernière rencontre de préparation face à l’Espagne. L’adversaire était largement moins prestigieux mais a cependant jailli des starting-blocks, signant un 4-12 en trois minutes qui forçait Valérie Garnier à rapidement demander un premier temps-mort. L’entraîneur des Bleues avait beau tenter de rassurer ses troupes sur un manque de rythme logique trois jours seulement après un long voyage, elle réclamait cependant un supplément d’agressivité défensive pour ralentir le duo Jennifer O’Neill-Jazmon Gwathmey.

Peine perdue. Les Portoricaines enfilaient les paniers comme des perles à longue distance, étaient présentes au rebond offensif et profitaient des approximations tricolores pour développer leur jeu rapide. Résultat des courses la réputée défense française sombrait corps et âmes, concédant 30 points en dix minutes face à une équipe pourtant balayée de 38 points au dernier TQO. L’écart a ainsi enflé jusqu’à +14 avant que la France ne hausse le ton. Une meilleure circulation de balle, de la pression sur les porteurs de balle, la recherche du jeu intérieur et des contre-attaques, les Bleues avaient décidé de retrouver leurs standards et Porto-Rico a pris de plein fouet ce nouvel état d’esprit. La qualité des rotations entre les deux équipes n’a pas grand-chose à voir et le bilan a été sans appel : +21 en dix minutes.

Son adversaire dans les cordes, la France avait le bon goût de ne pas retenir ses coups. Valériane Vukosavljevic faisait mouche à longue distance dès le retour des vestiaires et desserrait l’étau intérieur, Sandrine Gruda en profitant immédiatement pour imposer sa puissance près du cercle. Pour Porto-Rico, marquer un panier relevait de l’exploit. Il fallait quelques oublis au rebond pour leur permettre d’exister au tableau de marque. Un court moment de flottement qui ne masquait pas la différence de standing entre un candidat aux médailles et un groupe déjà heureux de se retrouver au Japon.

Le suspense avait depuis longtemps déserté la rencontre et Valérie Garnier pouvait se livrer à quelques expérimentations dans ses alignements ou ses stratégies défensives. La seule question concernait l’ampleur de l’écart et la perspective d’atteindre la barre des 100 points. Les Bleues n’y parviendront pas mais ont assuré l'essentiel : retrouver leurs jambes.

Score final : 95-62 (264.56 Ko)

Mercredi, face au Canada, même lieu même heure (7h00 en France) les enseignements seront sans doute plus nombreux.

La réaction de Valérie Garnier
"Nous n’étions pas prêtes, physiquement et mentalement. On s’est mis en difficulté en encaissant 30 points au premier quart-temps. Et ensuite on en encaisse 35 le reste du match. On sait que nous sommes mieux quand on défend, qu’on met une pression forte. Quand on a corrigé défensivement on a vu qu’on s’ouvrait des paniers plus faciles. Mais en première mi-temps on perd 14 ballons. Qu’on se cherche d’accord mais à un moment donné il y a la fierté d’avoir quelqu’un en face, de mettre la pression sur le porteur et si on est passé on voit comment réagit le réseau défensif. Là il n’y avait pas de réseau défensif parce qu’on autorisait tous les tirs extérieurs. Et on sait que Porto-Rico a trois joueuses extérieures de grande qualité et notamment très adroites. C’est un bon rappel qu’au niveau mondial il faut démarrer les matches avec intensité. Si on fait le même quart-temps contre le Canada demain je ne suis pas sûr qu’on puisse revenir. Les filles le savent. Ce n’est pas la peine de leur dire. Peut-être avait-on besoin de cette alerte. Sur la fin on a demandé aux joueuses d’arrêter de courir pour travailler le jeu placé, on a travaillé la défense de zone, la défense tout terrain, on a fait des rotations. Sur les trois derniers quart-temps il y a eu de l’efficacité offensive, en contre-attaque et des choses intéressantes dans le jeu intérieur et des extra-pass."

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Oshino
Date d’écriture: 
Mardi, 20. Juillet 2021
Vignette: 
 Gabby Williams et les Bleues se sont bien reprises après un premier quart-temps délicat
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a mis un quart-temps pour se mettre en route avant de dérouler face à une équipe de Porto-Rico dépassée (95-62).
crédit: 
Toshihiko Amano - FFBB
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Remise en route

Corps: 

Trois jours à peine après son arrivée au Japon, l’Equipe de France féminine va disputer deux rencontres dans la salle du collège d’Oshino face au Porto-Rico et au Canada. Deux matches prévus de longue date et qui devraient avoir lieu, au grand soulagement de Valérie Garnier, qui compte sur ces rendez-vous pour mesurer l’état de forme de ses troupes à une semaine exactement du début des Jeux Olympiques face à un Japon dont les derniers résultats laissent à penser qu’il est déjà particulièrement au point. "Tout le monde est encore soumis à des problèmes de sommeil", explique l’entraîneur des Bleues. "Notre premier entraînement a été compliqué avec le décalage horaire et la fatigue puisqu’il ne faut pas oublier tout ce qui s’est fait depuis le 17 mai pour cette équipe fille. Aujourd’hui en revanche nous avons fait une excellente séance, que nous avons d’ailleurs décidé de raccourcir parce que le rendu correspondait parfaitement à nos objectifs. Mais la réalité ça sera contre Porto-Rico pour voir où nous en sommes exactement."

Contrairement aux masculins, les féminines n’ont pas à gérer la problématique du manque de repères puisqu’elles sortent à peine d’un EuroBasket conclu sur une amère médaille d’argent. Joueuses comme staff se demandaient en revanche comment le groupe allait digérer sa déception pour se relancer vers l’objectif olympique. "Ce qui m’intéresse c’est de retrouver le rythme. L’important c’est de jouer", insiste Valérie Garnier qui a placé les deux rencontres de mardi et mercredi à 14h heure locale afin de préparer ses troupes aux rendez-vous qu’elles connaîtront en phase de poule à Tokyo.

Il y a plus d’un an à Bourges la France avait largement pris le dessus sur Porto-Rico (+38) lors du TQO tandis que le Canada a longtemps été un partenaire de préparation de la France. Mais l’adversaire importe peu pour des Françaises qui voudront se concentrer avant tout sur elles-mêmes. De nombreuses rotations sont à prévoir pour ces deux rencontres qui ne seront pas diffusées, le petit gymnase d’Oshino ne permettant pas une production télé.

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Auteur: 
Julien Guérineau, à Oshino
Date d’écriture: 
Lundi, 19. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine affronte Porto-Rico mardi puis le Canada mercredi, à 14h à Oshino (8h en France) pour évacuer les effets du décalage horaire et trouver son rythme.
crédit: 
FFBB
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Une victoire avant le départ

Corps: 

C’est une Espagne quelque peu diminuée qui s’est présentée à Paris samedi soir pour son dernier match de préparation avant les Jeux Olympiques. Dix joueuses seulement étaient présentes sur le parquet. Sans Laura Gil, Cristina Ouviña, Silvia Dominguez et Astou Ndour c’est une bonne partie de la puissance de feu du groupe de Lucas Mondelo qui manquait à l’appel.

Lors du shooting matinal de l’Equipe de France féminine, Valérie Garnier a passé de longues minutes avec Marine Fauthoux. Avec le forfait sur blessure d’Olivia Epoupa et l’absence temporaire d’Alix Duchet, la jeune meneuse doit assumer des responsabilités inattendues. La future joueuse de Basket Landes a parfaitement répondu aux attentes et sa prestation lors des premières minutes explique en partie l’excellent début de rencontre de l’Equipe de France. Fauthoux a donné du rythme en attaque et n’a pas lâché d’une semelle celle qui pourrait être sa mère, Laia Palau. Une énergie communicative qui a permis aux Tricolores de rapidement se détacher (13-5, 18-10, 23-14). Sa sortie a d’ailleurs coïncidé avec une période de flottement défensif immédiatement punie par l’Espagne, qui signait un 0-7 en 90 secondes.

Les Bleues perdaient trop rapidement les fruits de leur excellent départ et le festival d’Alba Torrens qui, positive au COVID quelques jours avant l’EuroBasket avait cruellement manqué à sélection, remettait les deux équipes à égalité en début de deuxième quart-temps (27-27). Valérie Garnier n’hésitait pas longtemps à relancer Fauthoux et comme par magie, la France reprenait sa marche en avant. A la mi-temps la championne d’Europe U16 2017 avait déjà explosé tous ses records chez les A : 11 points, 3 rebonds, 2 interceptions et une évaluation de 14 en 17 minutes.

Une belle copie, particulièrement en attaque avec du mouvement, de bonnes relations poste haut poste bas, une volonté de se passer le ballon et des leaders efficaces. Un cocktail séduisant mais qui n’empêche pas les Bleues de connaître parfois quelques moments d’absence. C’était le cas au retour des vestiaires et le staff technique se voyait contraint de griller rapidement un temps-mort pour réveiller ses troupes (51-46). Un rappel à l’ordre entendu par Gabby Williams. Depuis sa toute première sélection, face à l’Espagne, la Franco-Américaine s’était montrée relativement discrète offensivement. A Paris elle a fait étalage de tout son potentiel offensif, entre attaque du panier et tirs de loin.

Meilleure marqueuse et rebondeuse de l’Equipe de France après trois-quart temps, l’ancienne étudiante de Connecticut s’assurait de conserver la main mise sur la rencontre malgré les efforts de Torrens. Sans véritablement délivrer le coup de grâce les Bleues maintenaient fermement l’Espagne à distance (68-58, 72-63) avant de baisser de pied dans les dernières minutes, laissant échapper plusieurs ballons et se faisant une légère frayeur en voyant fondre la Roja sur elle à 25 secondes du buzzer (77-75). Gabby Williams aux lancers-francs et un contre monumental de Sandrine Gruda assuraient cependant l'essentiel. La France peut désormais préparer ses valises pour le Japon et les Jeux.

France - Espagne  80-75

Marine Fauthoux : "Grâce à l'atmosphère de l'équipe, j'ai pu m'exprimer ce soir. J'ai beaucoup travaillé sur mon physique, c'est un peu mon péché mignon en ce moment. J'étais restée à Pau pour travailler, dès que Valérie m'a appelé, j'étais prête . Les Jeux Olympiques, c'est un rêve".

Valérie Garnier (entraîneur) : "C'était important de retrouver du positif avec cette victoire. On a retrouvé notre identité, les filles sont revenues dans l'engagement, dans l'intelligence, c'était important qu'on reparte comme cela".

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Date d’écriture: 
Samedi, 10. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a pris sa revanche contre l'Espagne après sa défaite jeudi à Malaga. Elle l'emporte 80-75 à l'Accor Arena, une semaine avant de s'envoler pour Tokyo.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">VICTOIRE DES BLEUES. Les Françaises remportent cet face à <a href="https://twitter.com/BaloncestoESP?ref_src=twsrc%5Etfw">@baloncestoesp</a> <br><br><a href="https://twitter.com/hashtag/EDFBasket?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EDFBasket</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/FRAESP?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#FRAESP</a> <a href="https://t.co/kA3CMIpELw">pic.twitter.com/kA3CMIpELw</a></p>&mdash; Equipes de France de Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/1413911427069382657?ref_src=twsrc%5Etfw">July 10, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
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Une défaite sans conséquence

Corps: 

Comme son homologue chez les garçons, Valérie Garnier, fait tourner son effectif dès le début de rencontre. 11 joueuses sur 12 auront foulé le parquet dans le premier quart-temps. Marine Fauthoux qui remplace Olivia Epoupa (forfait pour les Jeux), fait une bonne entame de match à la baguette. De leur côté les Espagnoles, qui ont récupéré Alba Torrens, comptent un petit point d’avance à la fin du 1er QT : 16-15. Ce sont les plus expérimentées qui montrent la voie avec Sandrine Gruda (4 pts) et la capitaine Endy Miyem (5 pts).

En seconde période, la défense espagnole commence à monter en température, laissant moins d’opportunités offensives aux françaises. Mais avec du jeu rapide, les françaises s’offrent des opportunités de paniers faciles et arrivent à la pause avec une légère avance de 4 pts : 30-34. (14-19 sur le quart) grâce notamment à Marine Johannes et la capitaine des Bleues toujours précieuse dans les tirs intermédiaires.

Au retour des vestiaires, les vice-championnes d’Europe mettent de l’intensité aussi bien défensivement que sur les contre-attaques et prennent un petit écart de 6-8 pts pendant 5 minutes. Mais un peu de maladresse et quelques pertes de balles mal venues permettent à l’Espagne de recoller au score sous l’impulsion de Conde et Carrera. Les deux équipes sont à égalité à la fin du troisième quart (53-53).

Dans le dernier quart, les Espagnoles retrouvent de l’adresse, notamment avec Conde (14 pts au total). Les Bleues se retrouvent distancées à 8 longueurs après un panier primé : 65-57 à 3’39 du terme. Valérie Garnier arrête le jeu mais l’agressivité des locales couplées à une adresse retrouvée à 3 pts ne permet pas d’inverser la tendance. Les Françaises s’inclinent de 11 pts : 72-61.

Espagne bat France : 72-61

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
À Malaga, Fabrice Canet (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dans ce deuxième match à Malaga, les joueuses de Valérie Garnier ont montré de belles choses face à des Espagnoles qui ont retrouvé leurs joueuses absentes lors de l’Euro. Bien emmenées par les cadres, les Françaises s’inclinent de quelques points (72-61).
crédit: 
(Crédit : Bacot/FFBB)
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Alix Duchet préservée

Corps: 

La meneuse des Bleues ne jouera donc pas les deux rencontres contre l’Espagne (8 juillet à Malaga et 10 juillet à l’Accor Arena de Paris) mais suit un entraînement spécifique, qui lui permettra de retrouver les terrains dès la semaine prochaine.

 
PREPARATION JEUX OLYMPIQUES 2021
Dates Match Lieu
Lundi 5 juillet Début du stage Nanterre
Jeudi 8 juillet à 22h00 Espagne-France Malaga (Espagne)
Samedi 10 juillet à 17h30 France-Espagne Accor Arena - Paris
Vendredi 16 juillet Départ pour le Japon Tokyo (Japon)
Mardi 20 juillet à 14h00 France-Porto Rico Oshino Village (Japon)
(7h00, heure française)
Mercredi 21 juillet à 14h00 France-Canada Oshino Village (Japon)
(7h00, heure française)
Jeudi 22 juillet Entrée au village olympique Tokyo (Japon)

 

JEUX OLYMPIQUES 2021
Dates Match Lieu
Mardi 27 juillet à 10h00 Japon-France Saitama (Japon)
(3h00, heure française)
Vendredi 30 juillet à 17h20 France-Nigéria Saitama (Japon)
(10h20, heure française)
Lundi 2 août à 13h40 France-États-Unis Saitama (Japon)
(6h40, heure française)
Mercredi 4 août Quart de finale Saitama (Japon)
Vendredi 6 août Demi-finale Saitama (Japon)
Samedi 7 août Match pour la 3ème place Saitama (Japon)
Dimanche 8 août Finale Saitama (Japon)

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Gênée par une douleur à la cuisse, le staff tricolore a décidé de préserver Alix Duchet (1,63m, 23 ans) pour ce début de préparation olympique.
crédit: 
(Crédit : Lenoir/The Agency/FFBB)
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Les 12 joueuses retenues pour Tokyo

Corps: 

L’Équipe de France féminine de basket – 12 joueuses*

Nom Prénom Naissance Taille Poste Sélections Points Club 2020-2021
CHARTEREAU Alexia 05/09/1998 1,91 4 63 432 Bourges Basket
CIAK Helena 15/12/1989 1,97 5 105 609 LDLC ASVEL Féminin
DUCHET Alix 30/12/1997 1,63 1 26 82 Bourges Basket
FAUTHOUX Marine 23/01/2001 1,74 1 19 29 LDLC ASVEL Féminin
GRUDA Sandrine 25/06/1987 1,97 4-5 203 2647 Schio (Italie)
JOHANNES Marine 21/01/1995 1,77 2 87 782 LDLC ASVEL Féminin
MICHEL Sarah 10/01/1989 1,8 2 93 414 Bourges Basket
MIYEM Endy 15/05/1988 1,88 4 223 2019 Flammes Carolo
RUPERT Iliana 12/07/2001 1,94 5 27 57 Bourges Basket
TCHATCHOUANG Diandra 14/06/1991 1,89 3 99 527 BLMA
VUKOSAVLJEVIC Valériane 29/04/1994 1,85 3 115 705 Basket Landes
WILLIAMS Gabby 09/09/1996 1,8 3 11 91 Sopron (Hongrie)

*En cas de blessure, une joueuse de cette liste pourra être remplacée jusqu’à la veille de chaque compétition (sous réserve qu’il ou elle soit accrédité(e) et puisse accéder au Village Olympique).

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour la première fois de son histoire, la FFBB va présenter trois équipes aux Jeux Olympiques. Le Directeur Technique National, Alain Contensoux, et le Directeur de la Performance et des Équipes de France, Jacques Commères, ont validé les listes des joueurs et des joueuses qui représenteront la France et le basket français au sein de l’Équipe de France olympique lors des Jeux de Tokyo qui se dérouleront du 23 juillet au 8 août 2021. Découvrez la liste des Bleues pour Tokyo.
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Olivia Epoupa forfait pour les Jeux Olympiques

Corps: 

La communication de la liste finale des 12 joueuses retenues pour les Jeux Olympiques de Tokyo sera dévoilée dans la journée.

Valérie Garnier (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Le forfait d’Olivia Epoupa n’est forcément pas la meilleure manière de débuter cette campagne olympique. Je suis triste pour elle, car on sait l’importance pour une athlète de disputer les J.O. dans une carrière. C’est une joueuse qui apporte beaucoup sur et en dehors du terrain, et le Groupe France aura forcément une pensée pour elle au moment de commencer les Jeux Olympiques le 27 juillet prochain. Blessée lors du premier match de l’Euro puis préservée ensuite, nous avons dû nous adapter lors de la compétition, et nous en ferons de même pour cette campagne olympique ».
 

PREPARATION JEUX OLYMPIQUES 2021
Dates Match Lieu
Lundi 5 juillet Début du stage Nanterre
Jeudi 8 juillet à 22h00 Espagne-France Malaga (Espagne)
Samedi 10 juillet à 17h30 France-Espagne Accor Arena - Paris
Vendredi 16 juillet Départ pour le Japon Tokyo (Japon)
Mardi 20 juillet à 14h00 France-Porto Rico Oshino Village (Japon)
(7h00, heure française)
Mercredi 21 juillet à 14h00 France-Canada Oshino Village (Japon)
(7h00, heure française)
Jeudi 22 juillet Entrée au village olympique Tokyo (Japon)

 

JEUX OLYMPIQUES 2021
Dates Match Lieu
Mardi 27 juillet à 10h00 Japon-France Saitama (Japon)
(3h00, heure française)
Vendredi 30 juillet à 17h20 France-Nigéria Saitama (Japon)
(10h20, heure française)
Lundi 2 août à 13h40 France-États-Unis Saitama (Japon)
(6h40, heure française)
Mercredi 4 août Quart de finale Saitama (Japon)
Vendredi 6 août Demi-finale Saitama (Japon)
Samedi 7 août Match pour la 3ème place Saitama (Japon)
Dimanche 8 août Finale Saitama (Japon)

 

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Blessée à la cheville lors de l’Euro féminin 2021 en juin dernier, Olivia Epoupa (1,65m, 27 ans) est contrainte de déclarer forfait pour les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet au 8 août 2021). De retour à Paris la semaine dernière, la meneuse des Bleues a immédiatement passé des examens complémentaires qui ont confirmé qu’elle ne pourrait pas être de la partie pour les J.O. Celle-ci n’étant pas apte médicalement à débuter la campagne de préparation ni à être en pleine possession de ses moyens pour les Jeux Olympiques.
crédit: 
(Crédit : Lenoir/The Agency/FFBB)
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15 joueuses pour la préparation olympique

Corps: 

Vice-championnes d’Europe dimanche dernier à Valence (Espagne), les Bleues bénéficient de quelques jours de repos avant d’enchaîner une nouvelle campagne de préparation, cette fois-ci olympique. Compte-tenu de la très courte période entre la fin de l’Euro féminin 2021 et le début de la préparation olympique, Valérie Garnier a décidé d’élargir son groupe à une liste de 15 joueuses.

Les coéquipières d’Endy Miyem se retrouveront en stage lundi 5 juillet à Nanterre, avant une double confrontation face à l’Espagne : jeudi 8 juillet à 22h00 à Malaga puis samedi 10 juillet à 17h30 à l’Accor Arena à Paris.

Les Bleues prendront ensuite la direction du Japon à Oshino Village le vendredi 16 juillet, où elles disputeront deux ultimes matches de préparation le mardi 20 juillet contre Porto Rico à 14h (7h heure française) et le mercredi 21 juillet contre le Canada à 14h (7h heure française).
Les Tricolores feront ensuite leur entrée dans le village olympique le jeudi 22 juillet et joueront leur premier match des J.O. face au pays hôte, le Japon, le mardi 27 juillet à 10h (3h heure française).

La liste des 15 joueuses retenues pour la préparation olympique :

Prénom Nom Naissance Taille Poste Sél Pts Club 2020 / 2021
Alexia CHARTEREAU 05/09/1998 1,91 4 63 432 Bourges Basket
Helena CIAK 15/12/1989 1,97 5 105 609 LDLC ASVEL Féminin
Alix DUCHET 30/12/1997 1,63 1 26 82 Bourges Basket
Olivia EPOUPA 30/04/1994 1,65 1 97 488 Charnay Basket
Marine FAUTHOUX 23/01/2001 1,74 1 19 29 LDLC ASVEL Féminin
Sandrine GRUDA 25/06/1987 1,97 4-5 203 2647 Schio (Italie)
Marine JOHANNES 21/01/1995 1,77 2 87 782 LDLC ASVEL Féminin
Sarah MICHEL 10/01/1989 1,80 2 93 414 Bourges Basket
Endy MIYEM 15/05/1988 1,88 4 223 2019 Flammes Carolo
Tima POUYE 07/04/1999 1,75 2 2 7 Flammes Carolo
Iliana RUPERT 12/07/2001 1,94 5 27 57 Bourges Basket
Ana TADIC 21/09/1998 1,95 5 - - Tarbes GB
Diandra TCHATCHOUANG 14/06/1991 1,89 3 99 527 BLMA
Valériane VUKOSAVLJEVIC 29/04/1994 1,85 3 115 705 Basket Landes
Gabby WILLIAMS 09/09/1996 1,80 2-3 11 91 Sopron (Hongrie)

Entraîneur : Valérie Garnier
Assistants : Olivier Lafargue, Grégory Halin, Rachid Meziane

Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) : « Dans cette liste, Bria Hartley n’apparait pas. En effet, après plusieurs échanges entre le staff médical des Mercury de Phoenix et le staff médical de l’Equipe de France féminine, malgré les efforts et les progrès de Bria après sa blessure, il est avéré elle n’est pas apte à effectuer la préparation des Bleues pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Nous lui souhaitons de retrouver au plus vite toutes ses capacités et de revenir au top de sa forme sur les parquets le plus rapidement possible. Déçue de ne pouvoir participer aux JO, Bria souhaite le meilleur à l’Equipe de France pour le tournoi olympique. ».

PREPARATION JEUX OLYMPIQUES 2021
Dates Match Lieu
Lundi 5 juillet Début du stage Nanterre
Jeudi 8 juillet à 22h00 Espagne-France Malaga (Espagne)
Samedi 10 juillet à 17h30 France-Espagne Accor Arena - Paris
Vendredi 16 juillet Départ pour le Japon Tokyo (Japon)
Mardi 20 juillet à 14h00 France-Porto Rico Oshino Village (Japon)
(7h00, heure française)
Mercredi 21 juillet à 14h00 France-Canada Oshino Village (Japon)
(7h00, heure française)
Jeudi 22 juillet Entrée au village olympique Tokyo (Japon)

 

JEUX OLYMPIQUES 2021
Dates Match Lieu
Mardi 27 juillet à 10h00 Japon-France Saitama (Japon)
(3h00, heure française)
Vendredi 30 juillet à 17h20 France-Nigéria Saitama (Japon)
(10h20, heure française)
Lundi 2 août à 13h40 France-États-Unis Saitama (Japon)
(6h40, heure française)
Mercredi 4 août Quart de finale Saitama (Japon)
Vendredi 6 août Demi-finale Saitama (Japon)
Samedi 7 août Match pour la 3ème place Saitama (Japon)
Dimanche 8 août Finale Saitama (Japon)

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Valérie Garnier (entraineur de l’Équipe de France féminine) et Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) ont annoncé ce jeudi la liste des 15 joueuses retenues pour commencer la semaine prochaine la préparation aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet au 8 août 2021).
crédit: 
(Crédit : Bacot/FFBB)
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Après France/Serbie

Cruelle finale pour les Bleues qui rêvaient d'or à l'Euro, mais qui ont été battues par la Serbie dimanche soir (54-63). En inside, le vestiaire tricolore et les discours de Valérie Garnier (entraineur) et Jean-Pierre Siutat (président FFBB) après cette défaite.


 

L’argent ne fait pas le bonheur

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Il y aura encore des larmes sur un podium européen. Comme en 2013, 2015, 2017 et 2019, la France s’est de nouveau inclinée en finale d’un EuroBasket.

L’Equipe de France est l’équipe qui marquait le plus de points et perdait le moins de ballons dans la compétition. Mais une finale est particulière et les Bleues ont payé pour le savoir avec quatre défaites consécutives. Et les fantômes du passé n’ont pas tardé à ressurgir avec des balles abandonnées en cascade et une maladresse handicapante de loin. Sandrine Gruda n’avait pourtant pas tremblé en réussissant son premier tir extérieur pour lancer les débats. Mais en 14 minutes en première mi-temps, la meilleure marqueuse de l’histoire de l’Equipe de France n’a pris qu’un seul autre tir. L’illustration de la difficulté des Tricolores à installer leur jeu près du cercle. Les Serbes n’hésitaient pas à doubler les intérieures françaises, transformant un moment la finale en un concours de tirs qui ne tournait pas en faveur de la France.

Après cinq premières minutes équilibrées, la Serbie commençait à se détacher au cœur d’un deuxième quart-temps qui voyait s’enchaîner les séries. Distancées de sept longueurs (11-18), les Bleues répondaient par un 7-0 juste avant d’encaisser un inquiétant 0-13 en cinq minutes (18-31). Dans les cordes, elles trouvaient cependant les ressources pour limiter les dégâts en ne rentrant aux vestiaires qu’avec cinq points de retard (26-31).

La dureté des Serbes avait encore une fois sorti l’Equipe de France de son rythme et le début de deuxième mi-temps n’a rien changé à la donne. Gruda encerclée, les extérieures en échec, Sonja Vasic en mode MVP et Ana Dabovic retrouvant le shoot de ses plus belles années, le cocktail était terrible. Le quart-temps devenait rapidement un chemin de croix lorsqu’une pluie de tirs primés s’abattait sur Valence. Pendant tout l’EuroBasket la France avait pris l’habitude de faire exploser ses adversaires. Mais aucun d’entre-eux n’avait l’expérience, la dureté, le vice, la force mentale d’une équipe serbe supérieure sur tous les plans.

Les championnes d’Europe 2015 et médaillées de bronze aux derniers Jeux Olympiques ont poussé leur avantage à +18 avant qu’une gourmandise inutile d’Yvonne Anderson ne relance la finale. Dans la foulée Marine Johannès et une faute antisportive permettaient d’y croire encore un peu (40-48). Pas longtemps cependant, la master class défensive serbe reprenait de plus belle, forçant les balles perdues et se reposant sur les prises de responsabilités d’Yvonne Anderson de l'autre côté du terrain. Jamais les Bleues n’ont semblé en mesure de reprendre le dessus. Dominatrices tout au long de l'EuroBasket elles ont une nouvelle fois déjoué au moment le plus important. Terriblement déçue la France doit se tourner vers Tokyo pour qu'un autre podium puisse sécher ses larmes.

Les réactions
Endy Miyem
: "J'ai l'impression que le même scénario se répète à chaque fois. Elles nous ont prises à la gorge et nous n'avons jamais su nous en défaire. C'est dur."

Sandrien Gruda : "C'est de la torture de regarder cette équipe serbe être couronnée. Je n'ai pas d'autres mots. Pour arriver en finale nous n'avons pas joué une équipe du top 4. Notre fonds de commerce c'est le jeu intérieur et nous n'avons pas réussi à l'installer. Il faudra trouver des solutions pour se reposer sur notre identité. Je ne sais pas quoi dire. La Serbie a trouvé un moyen de nous empêcher de jouer notre jeu. On y croyait du début jusqu'à la fin avec les tirs à trois-points de Marine."

Valérie Garnier : "Je suis très triste et déçue pour ma Fédération, mes joueuses et mon staff. Mais ce soir la Serbie était plus forte. Nous avons eu beaucoup de mal à installer notre jeu sur demi-terrain et notre jeu intérieur. C'est fortement désagréable d'avoir le sentiment de revivre toujours les mêmes situations. Nous ne sommes pas au rendez-vous quand il faut l'être."

Surtitre: 
EuroBasket Women 2021
Date d’écriture: 
Dimanche, 27. Juin 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a été dominée par la Serbie en finale de l’EuroBasket 2021 (54-63) et termine pour la cinquième fois consécutive sur la deuxième marche du podium.
crédit: 
Bacot/FFBB
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La Minute Inside - Après France/Biélorussie

L'Equipe de France est en finale de l'Euro ! Nouvelle belle performance des Bleues ce samedi face à la Biélorussie (73-61). Retour sur cette qualification dans les coulisses et dans le vestiaire des Tricolores à l'issue du match. Endy Miyem (capitaine) et Olivia Epoupa (de retour sur le parquet) en ont profité pour se livrer. Les Bleues, déjà tournées vers la finale de l'Euro ce dimanche (21h00) face à la Serbie (en direct sur W9 et Canal +).

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