Equipe de France masculine | Page 73 | FFBB

Equipe de France masculine

Message d'erreur

Warning : array_flip(): Can only flip STRING and INTEGER values! dans EntityCacheControllerHelper::entityCacheLoad() (ligne 84 dans /home/ffbb/public_html/sites/all/modules/contrib/entitycache/includes/entitycache.entitycachecontrollerhelper.inc).

Description equipe de france masculin

La joie des Bleus après la victoire face à la Slovénie

Corps: 
La Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

A retrouver également sur : 


Twitter : @FRAbasketball
 
 
Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 15
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Vivez au coeur de l'Equipe de France les premiers instants qui ont suivi la victoire des Bleus hier soir face à la Slovénie, synonyme de qualification pour les demi-finales.

Parker ce géant

Corps: 
Avec l’Equipe de France il en a vu d’autres et Tony Parker n’était pas encore prêt à s’enflammer après la victoire des Bleus face à la Slovénie. En 2011, le triple champion NBA courait après une qualification aux Jeux Olympiques. Deux ans plus tard, il n’a plus qu’une idée en tête : décrocher la médaille d’or avec la France qui manque encore à son immense palmarès. "Ma sensation ? On n'a rien fait. C'est une grosse victoire bien sûr. Mais notre équipe a d'autres objectifs. On veut une médaille et pour l'instant on ne l'a pas", expliquait-il hier à la sortie d’un succès éclatant en quart de finale. "C'est pour jouer des matches comme ça que tu joues au basket. J'étais trop excité et cette ambiance là, c'est génial. Quand personne ne met une pièce sur toi…J’ai connu des EuroBasket où tu termines à 8 victoires et 9 matches et sans médaille. 2009 je l’ai encore en travers de la gorge. Quand tout le monde paniquait, enfin quand vous paniquiez, dans l’équipe nous étions sereins. Les grandes équipes gagnent les bons matches."

Désormais l’immense Espagne se dresse entre Parker et son rêve de disputer une nouvelle finale continentale, deux ans après Kaunas. Une équipe qu’il n’a battue qu’une seule fois dans sa carrière : lors du match pour le bronze lors de l’EuroBasket 2005. "J’espère que la roue va tourner. Mais l’Espagne reste la référence", admet-il. Lors des Jeux Olympiques de Londres, les Bleus avaient craqué dans les dernières minutes après avoir livré une prestation offensive de haute volée. Il y a trois semaines, à Montpellier en préparation, c’est au buzzer ou presque que le match s’est décidé (84-85).

Vendredi, Parker mettra encore tout en œuvre pour terrasser le double champion d’Europe en titre. Individuellement il continue de monter dans la hiérarchie des grands noms du basket européen. Avec ses 27 points, il a en effet délogé le légendaire Micky Berkowitz du podium des meilleurs marqueurs de tous les temps à l’EuroBasket. Seuls Nick Galis et Dirk Nowitzki le devancent. Pour combien de temps encore ?

Top scoreurs EuroBasket 
Joueur Pays Points
1-Nikos Galis Grèce 1030
2-Dirk Nowitzki Allemagne 983
3-Tony Parker France 952
4-Micky Berkowitz Israël 935
5-Kamil Brabenec Tchécoslovaquie 914
6-Juan Antonio San Epifanio Espagne 894
7-Emiliano Rodríguez Espagne 869
8-Radivoj Korac Yougoslavie 845
9-Pau Gasol Espagne 814
10-Stanislav Kropilak Tchécoslovaquie 765
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A 31 ans, Tony Parker va disputer vendredi sa quatrième demi-finale européenne, en quête d’une troisième médaille après le bronze de 2005 et l’argent de 2011. Il réécrit également les livres d’histoire puisqu’il est devenu, face à la Slovénie, le troisième meilleur marqueur de tous les temps de l’EuroBasket. 

Les Bleus pour une médaille !

Corps: 
Les Bleus ont été au rendez-vous. Pour rejoindre le dernier carré de l’EuroBasket face au pays hôte il fallait s’attendre à un combat de tranchées. Au corps à corps, à la hargne, à la rage. Des balles qui caressent le cercle sans jamais y rentrer, des possessions qui se gagnent une à une au rebond. Dans ce domaine, la Slovénie avait prouvé sa supériorité depuis le début de la compétition, portée par son public. Mais mercredi soir, elle est tombée sur un os. La France a sorti le match qu’il fallait au moment où il le fallait, contrôlant à merveille tous les points forts soulignés par Vincent Collet ces deux derniers jours. "Il n’y avait pas le choix ce soir. Mentalement il fallait rester dans le match et je suis très fier de tous les joueurs. On s’en est tenu au plan du coach. En respectant ça on a fait moins d’erreurs que d’habitude", souriait le capitaine Boris Diaw en zone mixte.
Le rebond ? Dominé 46 à 39. Les points sur secondes chances ? 20 à 6 pour les Bleus. Les contre-attaques ? 12 points seulement inscrits par les Slovènes dans ce domaine, dont 4 dans la première minute. Goran Dragic ? 18 points certes mais à 6/16 et 4 balles perdues. La star des Suns a été harcelée, bousculée, cadenassée par un Nicolas Batum remarquable d’intensité et de concentration. "La performance de Nicolas ? Héroïque", estimait en connaisseur Florent Pietrus. "L’apport de Dragic allait conditionner le résultat du match. Même s’il a marqué 18 points il n’a pas été confortable."
Cette envie, cette application, les 9 joueurs rentrés en jeu mercredi soir l’ont affichée 40 minutes durant. La preuve qu’à l’image de l’Espagne, la France a le vécu nécessaire pour jouer son meilleur basket quand il le faut. "Je pense que l’expérience a parlé. On ne s’est jamais affolé, on a posé notre jeu, fait le moins d’erreurs possibles", expliquait Florent Pietrus. Après un léger moment de flottement en tout début de rencontre, la France a en effet contrôlé les débats et retrouvé en Tony Parker son scoreur providentiel. "Je l’ai senti avant le match, tous les joueurs étaient vraiment concentrés sur ce qu’ils avaient à faire", soulignait Nando De Colo. "Défensivement nous étions tous là et offensivement nous avons su faire bouger le ballon et mettre Tony en position."
A chaque fin de quart-temps, c’est le meneur des Bleus qui a fait la différence, allant chercher en pénétration ses points près du cercle ou aux lancers-francs. Si Bozidar Maljkovic avait prévu un plan anti TP, celui-ci n’a pas fonctionné (27 pts). Et derrière son leader, tous les joueurs ont joué leur partition à la perfection. Johan Petro et Alexis Ajinça déterminants au rebond (16 prises), Nando De Colo pour placer un shoot décisif au quatrième quart-temps (59-49, 35e), Boris Diaw présent dans tous les compartiments du jeu (10 pts, 6 rbds, 3 pds) et bien sûr Batum.
Comme en 2011, l’Equipe de France rejoint donc le dernier carré de l’EuroBasket.  "On peut vraiment être satisfaits de ce qu’on a fait. La première bonne nouvelle c’est qu’on est qualifié pour la Coupe du Monde. Mais le travail n’est pas fini. Il y a encore deux matches à aller chercher", prévenait Florent Pietrus. Vendredi (horaire à déterminer), les Bleus ont rendez-vous avec l’Espagne qui a fait du petit bois de la Serbie lors du premier quart de finale (90-60). "Quand on voit toutes les grandes nations qui sont tombées avant le dernier carré on savoure deux minutes et ensuite on se projette vers vendredi. Ça nous fait plaisir de retrouver l’Espagne. Il faudra bien la battre un jour", glissait dans un ultime sourire Boris Diaw. Quant à Tony Parker, il se refusait à tout triomphalisme. "Ma sensation ? On n'a rien fait. C'est une grosse victoire bien sûr. Mais notre équipe a d'autres objectifs. On veut une médaille et pour l'instant on ne l'a pas."

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France est qualifiée pour les demi-finales de l’EuroBasket après sa victoire héroïque face à la Slovénie (72-62). Elle valide déjà son billet pour la Coupe du Monde 2014 et luttera pour une médaille face à son ennemi juré, l’Espagne, vendredi soir.

Sur un volcan

Corps: 
L’EuroBasket 2013 est le plus grand rendez-vous sportif de l’histoire de la Slovénie, petit pays de deux millions d’habitants. Et pourtant, avant le début de la compétition les mauvaises nouvelles s’étaient accumulées pour l’organisateur. La superstar locale, Erazem Lorbek, a été opérée du genou fin juin et a déclaré forfait. Idem pour le meneur d’Orlando Beno Udrih. Absent de la sélection depuis 2006, il a finalement renoncé à un retour et a prévenu le coach Bozidar Maljkovic, à une semaine du premier rassemblement… par SMS.
Mais malgré ces coups durs, la Slovénie a pourtant respecté son tableau de marche et, lors du deuxième tour particulièrement, a haussé le ton, affichant une intensité extraordinaire, transcendé par une salle bouillante. L’explosif Goran Dragic, devenu un titulaire indiscutable avec les Suns en NBA, est celui qui donne le ton (15,3 pts, 4,4 pds), suivi par un effectif qui ne respire pas forcément le génie mais qui se sait pleinement impliqué. Onze joueurs passent ainsi plus de 12 minutes par match sur le parquet et se donne à 110% pour la cause nationale. Cet engagement se ressent dans les chiffres où la Slovénie figure à la deuxième place de l’EuroBasket au rebond et à la première au rebond offensif. Les géants Mirza Begic (2,16 m) et Gasper Vidmar (2,10 m) ont par exemple pleinement accepté leurs limites offensives et se concentrent pour libérer les shooteurs comme Bostjan Nachbar (Bamberg) ou lancer les frères Dragic en contre-attaque.
Depuis l’Allemagne en 1993, aucun pays hôte n’a remporté la compétition. L’Equipe de France veut faire en sorte que la série se poursuive. Pour ses cadres, l’atmosphère de la Stozice Arena ne devrait pas constituer un facteur inhibant, bien au contraire. Parker, Diaw, Batum ou Gélabale ont l’habitude d’évoluer dans des enceintes bien plus grandes et ont disputé des matches à enjeux en NBA comme avec l’équipe nationale. Lors des dernières compétitions, les Bleus ont d’ailleurs souvent douché les ardeurs des fans locaux. Il y a deux, ils avaient ainsi dominé la Lituanie en phase de poule. En 2005, à Novi Sad, ils avaient éliminé la Serbie lors des barrages, sur le chemin d’une médaille de bronze. L’histoire se répétera-t-elle ce soir ?
Le programme des quarts de finale
Mercredi 18 septembre
17h30 : Serbie-Espagne
21h00 : Slovénie-France
Jeudi 19 septembre
17h45 : Croatie-Ukraine
21h00 : Lituanie-Italie
 
 
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
12 contre 12.000, c’est le défi que va tenter de relever l’Equipe de France en quart de finale de l’EuroBasket face à la Slovénie (21h00, en direct sur Canal + Sport). En jeu une place dans le dernier carré et une qualification pour la Coupe du Monde 2014.

Le staff découvre l'adversaire des Bleus en direct

Corps: 
La Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

A retrouver également sur : 


Twitter : @FRAbasketball
 
 
Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 14
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A la fin de l'entrainement lundi, le staff de l'Equipe de France avait un oeil attentif sur les matches du jour pour voir quel serait l'adversaire des Bleus en quart de finale de l'EuroBasket 2013.

"Jouer dans une salle pleine c’est formidable"

Corps: 
Pensez-vous que le fait de jouer dans une ambiance hostile puisse galvaniser une Equipe de France sur courant alternatif depuis le début de l’EuroBasket ?
C’est une bonne chose que ce soit un défi compliqué. Etre dans une situation où nous sommes forcés de réagir est à mon sens souhaitable pour ce groupe.
Comment jugez-vous cette équipe de Slovénie ?
Quand on les a joués il y a moins de 3 semaines, j’avais dit quelle m’avait impressionné par sa vitesse et son rebond. Ce sont les deux grands dangers : la relance et le rebond offensif qui sont au-dessus des autres équipes. Ils se nourrissent de deuxième chance, on l’a vu contre la Grèce. Même si elle a laissé des matches en route la Slovénie a affiché un visage conquérant avec la volonté de ne pas faillir à la maison. Au niveau technique les deux équipes ont certaines similarités. Les grands se spécialisent dans certains domaines : des rebonds, des écrans. Mais le ballon est dans les mains de Dragic plutôt que Begic ou Vidmar. Les deux équipes ont un meneur dominant.
Le soutien de la salle peut-il peser sur le match ?
Jouer dans une salle pleine c’est formidable. Ça aide les deux équipes à produire du bon basket. Nous allons jouer contre une équipe transcendée par une formidable atmosphère. On sent que les joueurs sont en mission. C’est évident, c’est plus que du basket. 
Bozidar Maljkovic a testé une défense de zone lors du dernier match de poule. Pensez-vous y être confronté mercredi soir ?

Je n’en suis pas sûr mais une défense regroupée certainement. C’était le cas contre la Lituanie qui flottait énormément. Notre réussite à trois-points est en baisse par rapport à 2011. On tire plus mais avec moins de réussite. Et comme notre pourcentage à deux points est en hausse, nos adversaires nous repoussent à la périphérie.
A quel point le niveau d’intensité, qui avait fait défaut contre la Serbie, sera déterminant lors du quart de finale ?

Un manque d’agressivité serait rédhibitoire. Si on n’en a pas, le reste n’a plus de raison d’être. Surtout contre une équipe qui est la plus agressive du tournoi. Ce que les Serbes nous ont imposé sera encore plus important demain. Si on ne fait pas l’effort on sera sanctionné de façon systématique. Je ne sais pas si être à 100% sera suffisant pour gagner. Mais je n’ai pas de doute que ça sera notre niveau d’implication. Nous sommes des compétiteurs et nous avons des joueurs qui adorent ces situations. Ils ne vont pas être inhibés, au contraire. Ce sera plus facile de jouer un quart de finale à la vie à la mort qu’un premier match de poule.

Le programme des quarts de finale
Mercredi 18 septembre
17h30 : Serbie-Espagne
21h00 : Slovénie-France
Jeudi 19 septembre
17h45 : Croatie-Ukraine
21h00 : Lituanie-Italie
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Il y avait foule mardi après-midi pour écouter Vincent Collet lors de la dernière conférence de presse avant le quart de finale face à la Slovénie demain soir (21h00, en direct sur Canal + Sport). 

"J’ai confiance dans cette équipe"

Corps: 
Comment vous sentez-vous au lendemain de la défaite contre la Serbie ?
J’ai eu du mal à m’endormir après notre prestation d’hier soir. On voulait terminer sur une bonne note contre une bonne équipe. Maintenant il faut avancer et penser au quart de finale. Il y a de bonnes chances que l’on joue l’Espagne ou la Slovénie. Les deux me conviennent très bien. L’Espagne on connaît notre histoire contre eux et la Slovénie aura la pression. Je ne peux pas dire quelle équipe nous convient le mieux mais ce que je sais c’est qu’on peut battre les deux.
Comment expliquez-vous que la différence d’intensité entre les deux équipes hier soir ?
Je pense que certains ont été surpris et ne s’attendaient pas à une telle agressivité. Leur intensité pendant 40 minutes étaient énorme. On a été attaqués et on n’a pas su répondre. C’était le match le plus intense de l’EuroBasket pour l’instant. Le quart de finale, ça sera la même chose.
Quel sentiment prédomine au sein de l’équipe à 48h d’un rendez-vous capital ?
Il y a de la frustration parce que nous n’arrivons pas à produire le jeu que l’on voudrait montrer. Dans le vestiaire hier tout le monde était agacé. Mais c’est fini. Aujourd’hui il n’y a plus d’états d’âme. Les stats on s’en fout, le temps de jeu on s’en fout. Tout ce qui compte c’est qu’on soit devant au buzzer final. Cela fait deux mois qu’on bosse pour le match de mercredi. J’ai confiance dans cette équipe.
Le programmes des quarts
Mercredi 18 septembre
17h30 :  Serbie-Espagne
21h00 :  Slovénie-France

Jeudi 19 septembre
17h45 : Croatie-Ukraine 
21h00 : Lituanie-Italie
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Au lendemain d’une prestation insuffisante face à la Serbie, l’Equipe de France attendait le dénouement de la poule F pour connaître son adversaire. Nicolas Batum se projette vers le quart de finale de mercredi face à la Slovénie (21h00).

Réactions après Serbie-France

Corps: 
la Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 
A retrouver également sur : 
Twitter : @FRAbasketball
 
Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 13
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Premières réactions d'Alexis Ajinça, Nando De Colo et Florent Piétrus après la défaite face à la Serbie.

Ne penser qu’à mercredi

Corps: 
On peut se lancer dans des calculs sans fin alors que la dernière journée de la phase de poule aura lieu demain à Ljubljana. Croatie, Slovénie, Espagne, qui sera l’adversaire de la France ? Rien n’est certain. Mais une chose est sûre, les Bleus devront montrer un tout autre visage que celui présenté dimanche soir contre la Serbie s’ils veulent espérer rallier le dernier carré de la compétition. Dans l’intensité et l’agressivité, les Serbes ont surclassé leur adversaire et décroché la première place de la poule, un positionnement inespéré pour cette jeune formation privée de très nombreux cadres.
La France a souffert mille maux en première mi-temps face aux grands gabarits serbes. Nenad Krstic tout d’abord a délivré un clinic sur le jeu de pivot. Démarquage ligne de fond, post up, tir à quatre mètres, tout l’attirail du parfait centre y est passé. Et même si Alexis Ajinça lui a souvent rendu la pareille de l’autre côté du terrain, le joueur du CSKA Moscou a parfaitement lancé ses jeunes partenaires. Inspiré, le massif Vladimir Stimac, quasiment pas utilisé par Dusan Ivkovic depuis le début de l’EuroBasket, a poursuivi ce travail de sape. Les Lettons avaient transformé la rencontre en un concours de tirs débridé vendredi soir, la Serbie, elle, a durci le ton, coupé les contre-attaques et imposé le rythme (et son envie) sur demi-terrain. "Ils ont été dominants à l’intérieur et même leurs arrières allaient au rebond", remarquait Johan Petro. "Ça nous a posé pas de problèmes et on a rapidement connu des problèmes de fautes. Leur intensité était plus importante que la nôtre. Maintenant il faut passer à autre chose. Est qu’inconsciemment on a tendance à se relâcher parce qu’on est qualifié ? Je ne pense pas mais c’est certain qu’ils ont été bien plus agressifs."
Bousculée par les intérieurs serbes, la France a partiellement trouvé la parade au retour des vestiaires, atteint avec 7 longueurs d’avance par les troupes d’Ivkovic à la faveur d’un 1-12 lors des quatre dernières minutes. "Leur domination dans la raquette nous a obligé à prendre beaucoup de risques pour essayer de les arrêter. Quand nous avons réussi à le faire, cela a été au détriment du tir de loin", regrettait Vincent Collet. Si le premier acte avait appartenu aux grands, ce sont les arrières qui ont porté le coup de grâce. Les athlétiques Bogdan Bogdanovic et Nemanja Nedovic ont ainsi démontré que leur shoot pouvait se mettre au diapason de leur verticalité. Leurs 27 points à 6/8 derrière la ligne primée ont fait la différence. Une réussite qui contrastait avec le triste bilan tricolore à longue distance (2/14) et qui ne pouvait être contrebalancé par l'attaque du cercle de Tony Parker, pas vraiment protégé, doux euphémisme, par le corps arbitral (2 lancers-francs tentés).
Troisième de la poule E, l’Equipe de France a désormais moins de 72 heures pour se remettre la tête à l’endroit. Joueurs comme coach ne voulaient d’ailleurs penser qu’au rendez-vous des quarts de finale plutôt qu’épiloguer sur la défaite du jour. "La compétition commence mercredi et tout ce qu’on a fait ne voudra plus rien dire mercredi soir", insistait Florent Pietrus. "Pas une équipe n’arrive en quart avec 100% de certitudes. On a prouvé qu’on pouvait bien jouer au basket. Il faut juste se rappeler pourquoi on le fait : parce que nous sommes agressifs, en rythme. Il reste deux jours pour que chacun fasse son autocritique et arrive les idées bien claires."
Malgré le suspense qui règne encore dans la poule F, l’Espagne (double championne d’Europe) et la Slovénie (qui évolue à domicile) semblent les adversaires les plus probables des Bleus. Une opposition bien supérieure à celle que la France a matée dans cet EuroBasket (Grande-Bretagne, Israël, Ukraine, Belgique, Lettonie). Si victoire éclatante contre un gros bras il doit y avoir, ce sera pour mercredi… ou jamais. "Nous avons été dominés dans la dureté. Et nous avons semblé surpris. Pourtant il faudra avoir ce même niveau mercredi soir", prévenait Vincent Collet. "Cette défaite m’ennuie et on ne sait jamais comment on va réagir. Cela peut être très positif ou nous impacter négativement." Il n’y a plus qu’à attendre pour avoir un début de réponse.
Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie* 4 v – 1 d
Lituanie* 4 v – 1 d
France* 3 v – 2 d
Ukraine* 2 v – 3 d
Belgique 1 v – 4 d
Lettonie 1 v – 4 d
*qualifiés
Poule F
Croatie* 3 v – 1 d
Slovénie* 3 v – 1 d
Italie* 2 v – 2 d
Espagne 2 v – 2 d
Finlande 1 v – 3 d
Grèce 1 v – 3 d
*déjà qualifiés
Quarts de finale
Mercredi 18 septembre
F2-France
Serbie-F4
Jeudi 19 septembre
Lituanie-F3
F1-Ukraine
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Dominée dans l'intensité et dans le jeu, l’Equipe de France a conclu sur une note décevante son deuxième tour de l’EuroBasket face à la Serbie (65-77). Elle termine à la troisième place de la poule et disputera son quart de finale mercredi.

Le casseur de panier

Corps: 
la Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

A retrouver également sur : 


Twitter : @FRAbasketball
 
 
Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 12
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Débat du jour : quel joueur de l'Equipe de France a déjà cassé un panier pendant un match ? Nicolas Batum a une idée sur la question, Alexis Ajinça et Antoine Diot peinent à le croire...

En attendant les quarts

Corps: 
Si les Bleus sont déjà assurés de participer aux quarts de finale, Vincent Collet ne compte pas pour autant sous estimer le dernier match du second tour face à la Serbie. "Dans notre situation, il est important de continuer sur cette voie pour arriver au quart dans le bon rythme… Et il n’y aura pas de gestion du temps de jeu de nos cadres. Ils ont récupéré hier et il y a du temps avant le début des quarts de finale." Si la France venait à l’emporter, elle devrait, si la Lituanie bat l’Ukraine, terminer à la seconde place de la poule. Il faudrait alors attendre jeudi soir pour disputer un quart de finale décisif face à un adversaire encore inconnu (l’Italie, la Croatie ou plus vraisemblablement… l’Espagne).

La huitième place au dernier Euro synonyme de non qualification pour les Jeux de Londres avait constitué un terrible coup d’arrêt pour un basket serbe qui semblait pourtant avoir trouvé la solution à la fuite de ses plus grands talents. En rajeunissant drastiquement l’équipe et en renonçant à sélectionner plusieurs éléments NBA, le sage Dusan Ivkovic avait mené ses troupes en finale de l’Euro 2009 en s’appuyant sur une génération qui avait dominé les compétitions de jeunes. Sans une bienvenue erreur d’arbitrage qui propulsa la Turquie en finale de son Mondial, les Serbes auraient même pu enchaîner sur une deuxième médaille d’argent. Il n’en a rien été et, la suite s’est avérée poussive, à l’image d’une phase de qualification où il aura fallu attendre la dernière journée pour valider le billet pour la Slovénie. 

Cette année, une cascade de forfaits s’est abattue sur la sélection. Sans Zoran Erceg, Novica Velickovic, Dusko Savanovic et Milan Macvan, la raquette a été décimée. Et avec la blessure de leur maître à jouer, Milos Teodosic, le coup de grâce était proche. La Serbie a pourtant commencé son EuroBasket en surprenant une Lituanie candidate au podium. Le pivot du CSKA Nenad Krstic est la plaque tournante du système Ivkovic (16,3 pts) avec le couteau suisse Nemanja Bjelica (12,0 pts, 7,7 rbds). L’autre élément clé du groupe est le formidable défenseur-organisateur Stefan Markovic. Mais touché au dos, il est forfait face aux Bleus et potentiellement pour la suite de la compétition. La pression sera donc sur les épaules des nouvelles perles Nemanja Nedovic (22 ans, drafté par les Warriors) et Vasilje Micic (19 ans, médaillé d’argent au Mondial U19 cet été).

Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie* 3 v – 1 d
Lituanie*         3 v – 1 d
France* 3 v – 1 d
Ukraine 2 v – 2 d
Lettonie         1 v – 3 d
Belgique    0 v – 4 d
*déjà qualifiés

Poule F
Croatie*         3 v – 1 d
Slovénie*         3 v – 1 d
Italie* 2 v – 2 d
Espagne 2 v – 2 d
Finlande          1 v – 3 d
Grèce 1 v – 3 d
*déjà qualifiés

Le programme des Bleus 
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 15. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Après son festival offensif de vendredi, l’Equipe de France peut s’attendre à un face à face plus musclé face à la Serbie ce soir à 21h00 (en direct sur Canal + Sport) avec en ligne de mire une des deux premières places de la poule.

"Je me sens très reconnaissant"

Corps: 
Depuis 36 heures vous êtes devenu le référent absolu pour toutes les questions sur le match France-Serbie, pour les médias français comme serbes…
(il sourit) La Serbie c’est un petit pays où la plupart des joueurs viennent de deux clubs majeurs ou ils y ont joué. Même ceux qui sont à l’étranger, tu les croises quand la saison est finie. Donc forcément tu connais vite tout le monde. J’ai discuté un peu avec mes coéquipiers. Mais je fais attention avec Ivkovic. On essaye de se voir discrètement. Je ne voudrais pas qu’ils aient des problèmes. En plus je vais les voir toute la saison donc ça peut attendre.
Est-il possible de tomber amoureux d’un pays en quelques mois ?
En six mois les choses sont allées très vite et je me sens très reconnaissant vis-à-vis de la Serbie. Je suis fan de leur rigueur dans le travail. Lors du match contre la Belgique, un des assistants de la Serbie, qui travaille pour le Partizan, était assis derrière le panier. Quand j’ai marqué il a fait un bond. Ça me touche parce que j’ai travaillé sept mois avec lui, je le recroise dans une compétition où nous sommes adversaires et il est content pour moi. Ça fait chaud au cœur. Et ils sont tous comme ça.
A quel point votre passage par le Partizan Belgrade vous a-t-il changé ?
Le Partizan m’a apporté beaucoup de confiance. Je suis arrivé en me disant que j’allais préparer la saison prochaine, que je ne jouerais pas le championnat serbe parce que quatre étrangers sont autorisés et j’étais le cinquième. Finalement le coach me fait jouer de suite et a coupé un Américain pour me faire de la place. Au bout de trois mois je me retrouve à jouer 35 minutes. Ils me traitent comme un Serbe. Le système Partizan c’est si tu te bats et que tu défends comme un chien, tu vas jouer.
Après Leo Westermann et vous, Boris Dallo a rejoint Belgrade cet été. La filière française s’explique-t-elle par le fait que vous partagez le même agent ?
Ce n’est pas vrai du tout. Au Partizan beaucoup de joueurs sont avec d’autres agents. J’arrivais de nulle part. Je me mets à leur place. Un joueur de 21 ans qui n’a plus de contrat : il est mauvais ? il se comporte mal ? Les clubs ont besoin de pouvoir faire confiance. Quand Pedja Materic (ndlr : son agent, ancien joueur du Partizan lui-même) leur dit désormais qu’il faut suivre un jeune français qui a du potentiel, cela a plus de poids. C’est aussi simple que ça. Aujourd’hui le Partizan trouve que des joueurs ont du talent et qu’il est inexploité.
Vous aviez la réputation d’un joueur au caractère volcanique. Pourtant il semble que la rigueur et la dureté soient les éléments qui vous ont le plus séduit au Partizan. Comment l’expliquez-vous ?
Ça me fait sourire. Je suis soit disant caractériel. Je quitte Chalon, je signe à Valence avec un coach yougo réputé difficile, il tombe amoureux de moi. Je pars au Partizan et ça se passe très bien. A partir du moment où tu me considères, que tu me respectes, que tu es professionnel et que je sens que tu traites tout le monde de manière juste, je peux faire n’importe quoi. C’est la preuve que l’image qu’on avait de moi était mauvaise.
Pensez-vous que les joueurs en France seraient prêts à accepter d’un entraîneur français les mêmes méthodes et les mêmes exigences que celles qu’ils acceptent d’un coach yougoslave ?
Au Partizan il n’y a qu’un seul Américain. Les autres sont de jeunes joueurs talentueux qui sont là pour travailler. Je pars du principe qu’un joueur motivé ne peut qu’accepter ça. Notre coach ne va pas nous insulter. Il te montre tous les jours qu’il t’aime plus que tout. Il peut me demander n’importe quoi, je le ferai. Le coach te fait peur parce que tu as intérêt à faire ce qu’il te dit mais d’un autre côté il t’emmène au théâtre, tu peux plaisanter avec lui. Donc pour répondre à la question, oui, mais il faut savoir recruter les joueurs pour.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 14. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A 21 ans, Joffrey Lauvergne (2,09 m) dispute sa première campagne avec l’Equipe de France. Avec les Bleus il s’apprête à affronter la Serbie, dimanche à 21h00, le pays qui lui a permis de faire décoller sa carrière.

Les Bleus qualifiés pour les quarts

Corps: 
la Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

A retrouver également sur : 


Twitter : @FRAbasketball
Surtitre: 
La Minute Inside - EuroBasket 2013 - Episode 11
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 14. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Découvrez les premières réactions des Bleus à la sortie du terrain après la victoire contre la Lettonie qui envoie l'Equipe de France en quart de finale de l'EuroBasket 2013.

Feu d’artifice pour les quarts

Corps: 
"Ce match était devenu dangereux mais il pouvait aussi nous promettre une belle récompense : avoir dans les mains une possible deuxième place dimanche. C’était une motivation supplémentaire." A la dérive mercredi, l’Ukraine a surpris la Serbie vendredi soir à Ljubljana, se relançant dans la course à la qualification pour les quarts. Les Bleus et Vincent Collet savaient donc en entrant sur le parquet qu’une place dans le top 8 était loin d’être garantie. 
Et ils ont abordé leur face à face avec les artilleurs lettons de la meilleure des façons. Après trois premières minutes équilibrées (10-10), les hommes d’Ainars Bagatskis ont été totalement balayés par la vitesse d’exécution française avec comme arme numéro un Nicolas Batum. Présent sur les lignes de passes, agressif vers le cercle, précis dans les coupes vers le panier, l’ailier des Blazers a livré un véritablement récital, terminant le premier quart-temps avec une évaluation surréaliste de 16 ! "Nous avons abordé la rencontre avec une très bonne agressivité défensive et beaucoup de rythme. On n’a jamais aussi bien relancé que ce soir", se félicitait Vincent Collet, soulignant l’abattage de ses cadres (87 points du cinq majeur).
Batum sur un nuage était accompagné dans son entreprise de destruction par son compère de la génération 88, Alexis Ajinça. Postant sans relâche ses vis-à-vis près du cercle le pivot strasbourgeois est désormais un véritable point de fixation et ses coéquipiers n’hésitent plus à le gaver de ballons dans la peinture. Il en a profité pour exploser son record en carrière (25 pts) et propulser les Bleus vers les quarts, leur huitième qualification consécutive dans le grand huit continental.
Mais l’affaire ne fut pas simple car un temps devancés de 22 longueurs, les Lettons ont continué à dégainer dans tous les sens, passant 30 points à la défense tricolore dans le troisième quart-temps et presque autant dans le quatrième. "Ce sont de grands malades", concédait, admiratif, Vincent Collet. "On voit rarement une équipe prendre autant de tirs en première intention. Quand on marquait il revenait toujours avec un trois-points et on voyait l’écart fondre. C’était impressionnant parce que beaucoup d’équipes, quand elles sont à -20 et dominées comme la Lettonie l’était, renoncent."
Si les shooteurs Blums et Janicenoks ont été littéralement rayés de la carte par le duo Gélabale-Batum, Dairis Bertans (28 pts) a su prendre le relais. "Par rapport aux années précédentes ils ont d’autres armes, d’autres joueurs capables de mettre des points. Ils ont même réussi un alley-oop. Je ne sais même pas d’où ils l’ont sorti celui-là", rigolait Mickaël Gélabale, qui soulignait également la capacité du groupe France à enquiller les paniers. "C’est une qualité de cette équipe. Dans leurs clubs, nos joueurs scorent. Donc on ne va pas faire que défendre."La France n’avait d’ailleurs plus dépassé la barre des  100 points dans un EuroBasket depuis 1991. C’était à Rome, face à la Tchécoslovaquie (104-80).
"22 ans, c’est vrai ça ? D’accord… c’est bien", commentera taquin Boris Diaw à l’annonce du caractère historique de ce feu d’artifice offensif. Le capitaine des Bleus était d’ailleurs tout aussi inspiré au moment de commenter l’apport exceptionnel d’Ajinça au pivot : "Ça faisait 22 ans aussi ? Vous aimez trop les chiffres les mecs…" 
La soirée a donc fini dans la bonne humeur pour les Bleus, heureux d’avoir retrouvé le vrai Batman et un Tony Parker décisif pour annihiler les dernières velléités de retour lettones. "Nicolas a voulu être agressif d’entrée. Tant mieux ça aide l’équipe", remarquait Boris Diaw. Après ce succès, l’Equipe de France va pouvoir préparer dans la sérénité son ultime match de poule face à la Serbie et suivre les résultats d’une poule F illisible et qui lui livrera, lundi, l’identité de son adversaire en quart de finale.
Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie 3 v – 1 d
Lituanie 3 v – 1 d
France 3 v – 1 d
Ukraine 2 v – 2 d
Lettonie 1 v – 3 d
Belgique 0 v – 4 d
Poule F
Croatie 2 v – 1 d
Espagne 2 v – 1 d
Italie 2 v – 1 d
Slovénie 2 v – 1 d
Finlande 1 v – 2 d
Grèce 1 v – 2 d
Le programme des Bleus 
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)
Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre 
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a dominé la Lettonie (102-91) au terme d’un spectaculaire festival offensif. Elle s’ouvre ainsi les portes des quarts de finale et peut viser une des deux premières places de la poule.

Les pistoleros de la Baltique

Corps: 
"A chaque fois que je perds un match il y a de l’inquiétude. Sinon ça serait de l’inconscience." Vincent Collet n’a pas cherché à masquer sa déception après la défaite face à la Lituanie mais il sait que le rythme d’un EuroBasket ne permet pas de s’apitoyer sur son sort. Il faut remettre le métier sur l’ouvrage et corriger les imperfections que le staff technique a rapidement ciblées lors des séances vidéo. "Le déchet en attaque ce ne sont pas que des tirs ouverts, c’est aussi de l’imprécision et ça, ça me chagrine davantage. Dans notre exécution, même sur des formes simples de jeu, il va falloir élever notre niveau d’exigence. Les choses simples font la différence, particulièrement en équipe nationale."

Trouvant que ses troupes étaient "dans la précipitation" plutôt que "dans la justesse", l’entraîneur des Bleus va donc insister sur les basiques : poses d’écrans, démarquages, mouvements sans ballons. Mais un succès face à la Lettonie passera surtout par une concentration défensive de tous les instants. Les Baltes pratiquent en effet un superbe basket collectif pour mettre en position leur armée de shooteurs. Le tir à trois-points est l’arme numéro un (plus de 26 tirs tentés par match) et l’Ukraine a été noyée sous un déluge de feu mercredi soir (15/29 derrière la ligne). Cette marque de fabrique avait déjà causé bien des soucis à la France il y a deux ans lors du match d’ouverture de l’EuroBasket en Lituanie (89-78). Janis Blums s’était ainsi fendu de 20 points en une mi-temps et les Lettons étaient rentrés aux vestiaires forts d’un 9/13 à longue distance. Il avait fallu 31 points et 6 passes décisives de Tony Parker pour mettre au pas cette Lettonie qui pointait à -2 à quatre minutes de la fin.

Son effectif a peu évolué depuis (8 joueurs sur 12) mais Vincent Collet trouve cette équipe "supérieure celle de l’Euro 2011 car elle possède désormais une dimension athlétique qu’elle n’avait pas à l’époque." L’Equipe de France aura donc besoin de toutes ses armes et notamment de Nicolas Batum, en panne d’adresse extérieure depuis le début de la compétition, et de Tony Parker, limité à 8 tirs seulement contre la Lituanie.


Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie 3 v – 0 d
Lituanie 2 v – 1 d
France 2 v – 1 d
Lettonie 1 v – 2 d
Ukraine 1 v – 2 d
Belgique 0 v – 3 d

Poule F
Croatie 2 v – 1 d
Espagne 2 v – 1 d
Italie 2 v – 1 d
Slovénie 2 v – 1 d
Finlande 1 v – 2 d
Grèce 1 v – 2 d

Le programme des Bleus 
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre 

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte la Lettonie ce vendredi à 21h00 (en direct sur Canal + Sport). Une équipe qu’elle avait eu du mal à mettre au pas à l’EuroBasket 2011 et qui se repose notamment sur une pléiade de shooteurs de loin.

Mickaël Gelabale et Nando De Colo honorés

Corps: 

A retrouver également sur : 

Facebook : https://www.facebook.com/equipedefrancedebasketball 

Twitter : @FRAbasketball

 

Surtitre: 
EuroBasket 2013 - La Minute Inside - Episode 10
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus ont honoré Mickaël Gelabale et Nando De Colo après leur centième sélection en Equipe de France mercredi. 
 la Minute Inside, tous les jours des images des coulisses de l'Équipe de France masculine de BasketBall à l'EuroBasket 2013. 

"Il faut toujours positiver"

Corps: 
L’Equipe de France, meilleure attaque après la première phase, est restée bloquée à 62 unités. Comment l’expliquez-vous ?
Défensivement les Lituaniens sont grands, athlétiques. Près du panier rien n’est évident. Et quand l’adresse extérieure n’est pas là, cela change la donne. Ils ont vu qu’on ne mettait pas de shoots et ils ont encore plus resserré dessous. C’est un engrenage.
Avec du recul que retiendrez-vous de cette défaite ?
Ce qu’on ressort de ce match c’est que ce qu’on a produit était encore insuffisant. L’intensité c’est une chose mais il va falloir en faire d’autres et tout d’abord mettre des paniers. S’il y a encore des choses perfectibles défensivement c’est surtout en attaque qu’on a manqué de rythme et de réussite. Trouver une solution pour que les tirs finissent par rentrer c’est compliqué mais il faut s’appuyer sur une bonne défense pour s’offrir des contre-attaques mais aussi rester précis sur nos formes de jeu. Quand il y a une panne d’adresse il faut revenir aux bases : bien faire les écrans, respecter les timings…
Quelle est l’ambiance au sein de l’équipe après ce coup d’arrêt ?
Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. On savait que cela serait difficile. Aucun match d’un EuroBasket n’est servi sur un plateau d’argent. Le moral n’est jamais au beau fixe après une défaite mais nous sommes professionnels et nous savons basculer sur le prochain match. Quand on est en manque de confiance il ne faut pas s’apitoyer sur son sort mais basculer vers le futur. Il n’y a que ça qui compte. Il faut toujours positiver mais aussi comprendre ce qui a mal fonctionné.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
A l’occasion du jour de repos avant la rencontre face à la Lettonie vendredi, le capitaine Boris Diaw est revenu sur la défaite contre la Lituanie pour débuter le deuxième tour de l’EuroBasket.

"Vendredi nous devrons repartir à la guerre"

Corps: 
Surtitre: 
EuroBasket 2013 - La Minute Inside - Episode 9
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Régulièrement, tout au long de l'Euobasket 2013, la Fédération Française de BasketBall vous plongera au cœur des Bleus. Grâce aux images d'une équipe de Canal +, découvrez aujourd'hui l'Episode 9 de La Minute Inside : Ajinça et Pietrus livrent leurs impressions après France-Lituanie.

Un coup d’arrêt

Corps: 
Vincent Collet s’interrogeait mardi sur l’équilibre des forces en présence au moment des croisements de poule. La première journée de la deuxième phase a offert un premier élément de réponse puisque les trois formations venues de la poule B ont toutes remporté leur premier match de la deuxième phase de l’EuroBasket.

Après la Lettonie et la Serbie, la Lituanie a parachevé le travail en menant de bout en bout ce choc. Si l’implication fluctuante des Bleus défensivement constituait un point d’interrogation ce sont plutôt les difficultés offensives de ses leaders qui ont pénalisé la France, permettant aux Lituaniens de prendre jusqu’à 11 longueurs d’avance en milieu de deuxième quart-temps. Après dix minutes le trio Diaw-Parker-Batum pointait à trois unités à 1/10 aux tirs. De retour après son absence contre la Belgique (blessure au pied), Batum était incontestablement le plus malheureux de tous. Son activité de tous les instants d’un côté du terrain (5 rebonds, 2 interceptions, 2 contres à la pause) contrastait avec sa frustration offensive. "Avec notre panne d’adresse on a tenté de donner la balle intérieure. Cela a fonctionné un moment avec Alexis Ajinça mais ils ont tout fermé et quand tu ne rentres pas tes tirs extérieurs, c’est difficile", remarquait Boris Diaw.

Un passage plein d’énergie de Joffrey Lauvergne et quelques rares ouvertures accordées à Tony Parker permirent aux Bleus de recoller à la pause et de continuer à y croire. "On savait à la mi-temps que l’équipe qui allait trouver de l’adresse aurait toutes les chance de l’emporter", indiquait Vincent Collet. "Malheureusement ça n’a pas été nous. Quand ils mettent dedans, ça fait très mal." Alors qu’ils affichaient un triste 0/9 à longue distance, les Baltes réglaient finalement la mire via leurs ailiers. Une efficacité retrouvée couplée à une grosse agressivité qui se traduisit par de nombreux voyages sur la ligne des lancers-francs. 

En face, l’Equipe de France ne trouvait pas de solution à l’image d’un Tony Parker réduit à 3 points et aucune passe décisive en deuxième mi-temps. "Le plan défensif était de tout faire pour l’arrêter. Pas seulement ses points mais aussi sa capacité à créer du mouvement. Je pense que nous avons réussi", expliquait Jonas Valanciunas en zone mixte. "Il y avait une véritable différence d’intensité avec le premier tour et nous avons subi ça surtout offensivement", admettait Vincent Collet.

L’intérieur des Raptors se chargera lui-même d’enterrer les derniers espoirs tricolores en faisant parler ses centimètres sur une tentative de small ball qui ne permit pas de réduire l’écart. Le -14 final est d’ailleurs problématique puisque, en cas d’égalité à trois avec la Serbie et la Lituanie, le point-average s’annonce compliqué à rattraper.

Le coach des Bleus ne voulait cependant pas voir aussi loin et préfère se concentrer sur la seule chose qui importe pour l’heure, la Lettonie, vendredi : "Il faut gagner un match pour aller en quarts et j’espère bien qu’il y aura un quart. L’EuroBasket n’est pas du tout terminé. Je sais ce que c’est qu’un Euro. Un Euro c’est se qualifier pour la phase suivante et ensuite tout est possible."

Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
Serbie 3 v – 0 d
Lituanie 2 v – 1 d
France 2 v – 1 d
Lettonie 1 v – 2 d
Ukraine 1 v – 2 d
Belgique 0 v – 3 d 

Poule F
Italie 2 v – 0 d
Espagne 1 v – 1 d
Slovénie 1 v – 1 d
Croatie 1 v – 1 d
Finlande 1 v – 1 d
Grèce 0 v – 2 d

Le programme des Bleus 
Vendredi 13 septembre : France-Lettonie (21h00)
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre



Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a été dominée de bout en bout par une Lituanie retrouvée (62-76). Si ce résultat ne remet pas en cause la qualification pour les quarts de finale, son ampleur entame très sérieusement la possibilité pour les Bleus de finir à une des deux premières places de la poule.

"On compte sur vos likes"

Corps: 

Début du deuxième tour ce soir contre la Lituanie
L'Equipe de France a terminé en tête du groupe A (4v-1d) à l'issue du premier tour de l'EuroBasket 2013. Au second tour les Bleus croisent avec le groupe B : ils rencontreront la Lituanie ce soir à 21h00, puis la Lettonie vendredi (13/09 à 21h00) et la Serbie dimanche (15/09 à 21h00). Tous les matches en direct sur Canal+ Sport.

Suivez les Bleus sur Facebook

Surtitre: 
Vidéo
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Les joueurs de l'Equipe de France comptent sur vos likes et votre soutien pour le deuxième tour de l'EuroBasket. Florent Pietrus, Antoine Diot, Thomas Heurtel et Joffrey Lauvergne ont enregistré une vidéo pour vous le dire. A vous de liker !

Attention danger

Corps: 
Au pays où le basket est roi, on a frôlé le drame lundi soir. Battue d’entrée par la Serbie, la Lituanie avait, sans vraiment convaincre, corrigé le tir pour enchaîner trois victoires consécutives. Mais dans un groupe fou, une défaite de 10 points ou plus contre la Bosnie aurait pu l’éliminer. Et à quatre minutes de la fin (-16) ce cauchemar était devenu réalité. Un Mirza Teletovic touché par la grâce (31 pts) shootait du parking et il aura fallu un bon passage de Linas Kleiza pour limiter la casse et rallier le deuxième tour à la faveur d’un point average favorable.
Mais comme le dirait Franck Ribéry, la route tourne toujours en sport. Tony Parker le sait parfaitement et les victoires des Bleus face à la Lituanie à l’EuroBasket 2011 (73-67) puis aux Jeux Olympiques (82-74) n’offrent aucune garantie aux leaders de la poule. Car en face, le talent est partout. La Lituanie est en effet sur le point de tourner définitivement la page de sa vieille garde. Après une performance exceptionnelle de sa jeunesse triomphante au Mondial 2010, les blessures et la pression liée à l’organisation de l’EuroBasket en 2011 avait poussé le sélectionneur Kestutis Kemzura à rappeler l’icône Sarunas Jasikevicius et d’autres grognards. Sans succès.
La prise de pouvoir des minots était prévue pour cet été avec l’effrayante doublette intérieure estampillée NBA Jonas Valanciunas (2,13 m, 21 ans)-Donatas Motiejunas (2,13 m, 22 ans). D’immenses talents encadrés par les jumeaux Lavrinovic (2,12 m), dominateurs depuis des années en Euroleague. Les ailes sont également bien fournies avec les surpuissants Jonas Maciulis et Linas Kleiza, meilleur marqueur de la sélection aux Jeux de Londres. Le point faible reste le poste de meneur où le fougueux Mantas Kalnietis n’offre pas tous les gages de sûreté. 
Il l’a d’ailleurs prouvé contre la Bosnie en arrosant à tout va (5/20 dont 1/9 à trois-points) et globalement le coach Jonas Kazlauskas semble avoir bien du mal à dégager une rotation et une hiérarchie claires dans cette équipe. D’un match à l’autre, voire même d’une mi-temps à l’autre, les minutes varient du simple au triple et un joueur non utilisé un jour peut se retrouver titulaire le lendemain. Bref, la Lituanie se cherche encore. Pourvu qu’elle ne se trouve pas face à la France.

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
La France débute le second tour de l’EuroBasket ce mercredi (21h00, en direct sur Canal + Sport) face à la Lituanie. Un candidat au podium mais qui déçoit depuis le début de la compétition et qui s’est miraculeusement qualifié. Gare donc au réveil des Baltes.

"Sur le plan comptable nous sommes très contents"

Corps: 
"Un match c’est 40 minutes. Et à la fin on a gagné. C’est tout ce que je retiens." Ne parlez pas à Tony Parker de manque d’agressivité, de sautes de concentration et autres supposés maux français. Le meilleur marqueur des Bleus ne sait qu’une chose, en battant la Belgique son équipe s’est parfaitement positionnée pour accéder aux quarts de finale de l’EuroBasket. Avec la Serbie et l’Italie elle fait partie des équipes qui abordent la deuxième phase avec le plein de victoires et à voir la Grèce à 0-2 et un prochain match contre l’Espagne, elle ne peut que se réjouir de ce précieux matelas.

Le coach Vincent Collet s’est félicité lors du point presse organisé à l’hôtel des joueurs de cette situation tout en pointant du doigt certains points à améliorer. "Sur le plan comptable nous sommes très contents. Sur le plan de l’évolution de l’équipe nous sommes sur courant alternatif. Etait ce lié à l’adversité ou à une vraie faiblesse de l’équipe, on va vite le savoir." A l’image de sa sortie en deux temps contre la Belgique, l’Equipe de France va devoir gagner en constance face à une opposition plus relevée et imposer son basket sur la durée et non plus par séquences. "Notre niveau de concentration et d’exigence va s’élever", positive Vincent Collet. "Certaines équipes sont au taquet, d’autres vont continuer à progresser. Je pense qu’on peut en faire partie. On peut parler pendant trois jours de ce qui s’est passé hier ou contre l’Allemagne. Mais ça ne change pas l’Euro."

Les Bleus peuvent désormais viser la première place de la poule afin de s’offrir un croisement plus clément. Mais les surprises ayant été nombreuses dans l’autre partie du tableau, difficile aujourd’hui d’y voir clair. "La première place est la meilleur place à obtenir, ça me paraît logique", estime l’entraîneur français, écartant pour l’instant le spectre des petits arrangements qui pullulent lors des compétitions internationales afin de choisir tel ou tel adversaire. "Je ne vois pas pourquoi les équipes calculeraient pour jouer contre nous", conclut-il.

La France s’entraînera à 21h00 ce soir et Nicolas Batum, ménagé contre la Belgique, devrait pouvoir tenir sa place mercredi face à la Lituanie.

Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
France 2 v – 0 d
Serbie 2 v – 0 d
Lituanie 1 v – 1 d
Ukraine 1 v – 1 d
Belgique 0 v – 2 d
Lettonie 0 v – 2 d

Poule F
Italie 2 v – 0 d
Espagne 1 v – 1 d
Slovénie 1 v – 1 d
Croatie 1 v – 1 d
Finlande 1 v – 1 d
Grèce 0 v – 2 d

Le programme des Bleus 
Mercredi 11 septembre : France-Lituanie (21h00)
Vendredi 13 septembre : France-Lettonie (21h00)
Dimanche 15 septembre : France-Serbie (21h00)

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre 
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus bénéficient d’une journée de repos ce mardi avant d’aborder le deuxième tour de l’EuroBasket face à la Lituanie. Une journée complète pour recharger les batteries puisque l’entraînement du jour était prévu à 21h00, le même horaire que pour le match de mercredi.

Une France à réaction

Corps: 
La Grèce au-dessus du lot ? Elle commencera la deuxième phase avec 0 victoire. L’Espagne invincible ? Battue dès la deuxième journée par les hôtes de l’Euro. La Slovénie portée par son public ? Surprise en prolongation par ses voisins croates. La Lituanie trop puissante ? Mouchée d’entrée par la Serbie puis miraculeusement qualifiée au point-average après sa défaite contre la Bosnie. L’Italie décimée ? Elle débute la deuxième phase avec le plein de victoires.

L’EuroBasket 2013 est un cauchemar de pronostiqueurs et dans ces conditions la France se retrouve dans une situation idéale avant d’aborder la deuxième phase de la compétition. Elle est ainsi, avec la Serbie, l’équipe de la poule E à ne pas compter de défaite, ce qui lui donne un net avantage dans la course aux quarts de finale.

Mais pour y parvenir, la France a dû se remettre la tête à l’endroit après un début de match cauchemardesque. En retard sur les aides, gênés par les qualités athlétiques des Belges, les Bleus ont sombré défensivement lors du premier quart-temps (19-30), à l’image de ce qu’ils avaient connu lors du match d’ouverture face à l’Allemagne (14-27). Malgré un léger frémissement dans ce domaine, le compte n’y était toujours pas à la mi-temps et les 4 fautes commises en 20 minutes témoignaient incontestablement d’un manque d’intensité coupable en la matière.

Quelle fut la teneur du discours dans les vestiaires personne ne le saura mais l’équipe qui fit son retour sur le parquet n’avait plus rien à voir avec son fantôme de la première mi-temps : "Historiquement nous sommes meilleurs au pied du mur, quand nous sommes en difficulté parce que nous sommes obligés de réagir", admettait Boris Diaw. "Cela fait des années qu’on essaye de changer ça et de faire des matches entiers. Ça nous arrive de temps en temps contre des cadors du basket européen qui nous font peur entre guillemets. Ça nous transcende. Ce soir nous sommes un peu déçus mais fiers de la façon dont nous avons joué en deuxième mi-temps. Maintenant le but c’est de le faire 40 minutes."



Lundi il suffit de dix minutes pour renverser la vapeur. Agressivité défensive, course, adresse et un soupçon de Tony Parker, la Belgique a pris la foudre : 32-9. "Il faut se dire que cette équipe est comme ça", souriait résigné Vincent Collet tandis que son capitaine se fendait d’une métaphore canine pour expliquer les deux visages de la France. "Le subconscient est particulier. C’est un comme un enfant : il voit un pitbull, il a peur. Il voit un labrador, pas du tout. Et pourtant il peut aussi vous mordre."

Le labrador belge a mordu mais a été contraint de lâcher prise, submergé par l’intensité et la vitesse d’une équipe qui a pu compter sur les automatismes de la triplette des Spurs Parker-De Colo-Diaw, sur la capacité de dissuasion d’Alexis Ajinça mais également sur l’impact de deux joueurs venus du banc, Joffrey Lauvergne et Antoine Diot. Le premier tout en énergie, le second tout en adresse. "Nous étions peut-être déjà focalisés sur le deuxième tour et donc pas aussi concentrés que nécessaire. Ce n’est pas normal d’être obligés de jouer à 200% alors qu’à 90-95% on aurait pu faire les choses bien. Il faut arrêter ces petites conneries", prévenait Ajinça au moment de faire le bilan de la rencontre.

Son compère chez les juniors, Antoine Diot, voyait dans ce match un avertissement sans frais : "Contre une grosse équipe ça sera 20 points dans la musette. Etant donné les adversaires du second tour peut-être sera-t-on plus motivés dès le début. Maintenant le jour de repos va faire du bien et permettre à Nicolas Batum de revenir."

Le staff de l’Équipe de France a en effet décidé de ménager Batum face à la Belgique. L’ailier des Bleus a pris un coup sur le pied droit lors de la rencontre face à l’Ukraine dimanche et a passé des examens rassurants en début d’après-midi à Ljubljana. Sa participation à la suite de la compétition n’est pas remise en cause.

Les groupes du deuxième tour (les quatre premiers qualifiés en quarts de finale)
Poule E
France 2 v – 0 d
Serbie 2 v – 0 d
Lituanie 1 v – 1 d
Ukraine 1 v – 1 d
Lettonie 0 v – 2 d
Belgique 0 v – 2 d

Poule F
Italie 2 v – 0 d
Espagne 1 v – 1 d
Slovénie 1 v – 1 d
Croatie 1 v – 1 d
Finlande 1 v – 1 d
Grèce 0 v – 2 d

Le programme des Bleus (horaires à déterminer)
Mercredi 11 septembre : France-Lituanie
Vendredi 13 septembre : France-Lettonie
Dimanche 15 septembre : France-Serbie

Quarts de finale 18 (pour E1 et E3) et 19 (E2 et E4) septembre


Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a conclu la première phase de l’EuroBasket par une victoire sur la Belgique (82-65) grâce à un troisième quart-temps supersonique (32-9). Elle débutera le deuxième tour mardi avec deux victoires et aucune défaite au compteur.

Finir le travail

Corps: 
Les Bleus ne sont plus qu’à une victoire de remplir l’objectif initialement fixé par Vincent Collet avant de débuter le premier tour de l’EuroBasket. Si elle domine la Belgique, la France verra son revers initial face à l’Allemagne disparaître de son bilan comptable. Une perspective d’autant plus alléchante que mis à part la surprenante Italie, aucun autre qualifié pour le second tour ne pourra en dire autant et la route des quarts de finale s’en trouverait largement plus dégagée.
Face à l’Equipe de France, la Belgique va tenter de se remettre du coup de bambou infligé hier soir par Israël (-18). Les Belgian Lions se trouvaient pourtant face à un défi historique avec la possibilité de valider leur billet pour la deuxième semaine. "On sent qu’ils portent ça en eux. Donc c’est une équipe forcément dangereuse", constatait Vincent Collet la veille du match. Mais ce bel enthousiasme avait bizarrement disparu dimanche soir et seule une victoire face aux Bleus (à moins d'un succès combiné de l'Ukraine et de l'Allemagne) peut désormais sauver les meubles.
Les Belges peuvent compter sur quelques éléments parvenus à s’imposer à l’étranger. C’est le cas notamment du meneur Sam Van Rossom (27 ans), efficace en Espagne avec Saragosse et qui a convaincu Valence de lui confier les rênes d’une grosse cylindrée européenne. Axel Hervelle (30 ans) l’autre pensionnaire de l’ACB, avec Bilbao est quant à lui le leader spirituel et sportif du groupe où brille également le meneur d’Euroleague Jonathan Tabu.
Lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, lors de la préparation pour les Jeux Olympiques de Londres, la Belgique s’était imposée à Gravelines, 57-63.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte la Belgique ce soir à 21h00 (Canal + Sport) avec une seule idée en tête : l’emporter pour se présenter au deuxième tour avec le plein de victoires et se placer idéalement dans la course aux quarts de finale.

Ajinça, Parker et Batum après France-Ukraine

Corps: 
Surtitre: 
EuroBasket 2013 - La Minute Inside - Episode 7
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Régulièrement, tout au long de l'Euobasket 2013, la Fédération Française de BasketBall vous plongera au cœur des Bleus. Grâce aux images d'une équipe de Canal +, découvrez aujourd'hui l'Episode 7 de La Minute Inside : Ajinça, Parker et Batum après France-Ukraine.

Le second tour en poche

Corps: 
En s’effondrant une troisième fois consécutivement lors du premier match de la journée, l’Allemagne a rendu un double service à l’Equipe de France. Une seule victoire suffisait désormais aux Bleus pour se qualifier pour le deuxième tour et la perspective de voir leur défaite initiale effacer des compteurs devenait une réalité palpable.

L’occasion était belle et la France l’a saisie. Avec difficulté certes mais les résultats démontrent chaque jour, et dans chaque poule, que rien ne sera facile dans cette compétition. Avant le début de match, la France était tout simplement la meilleure attaque de l’EuroBasket (81,3 pts), la deuxième équipe la plus adroite (54,8%) et celle faisant le plus de passes décisives (18,0). Tout le contraire de ce qu’ont proposé des Bleus peu inspirés lors de la première mi-temps contre l’Ukraine. L’attaque, stagnante dans un premier temps, trouva ensuite un peu de rythme et des positions de tirs ouvertes, mais sans aucune réussite. Seule la propension des Ukrainiens à faire des fautes, notamment en tentant de contrôler le rebond, aura permis à la France d’alimenter la marque sur la ligne des lancers-francs.

Après dix minutes les Bleus présentaient ainsi un vilain 0/7 à trois-points, à l’image d’un Nicolas Batum très présent dans les autres compartiments du jeu mais en difficulté niveau adresse (4/20 sur le tournoi au-delà des 6,75 m). "Je continue de faire du tir à l’entraînement et ça rentre. Là c’est une période où ça ne va pas donc à moi de me rapprocher du cercle car je me repose un peu trop sur le tir", reconnaissait l’ailier des Blazers, déjà projeté vers le dernier match du premier tour. "A nous de ne pas louper notre chance d’éliminer ce qu’on a fait contre l’Allemagne."



Cette opportunité leur sera offerte grâce notamment à un bel effort défensif sur le danger numéro des Ukrainiens, le shooteur Sergii Gladyr, rayé de la carte ou presque par ses deux chiens de garde du soir, Batum et Mickaël Gélabale : "Nicolas et moi nous étions mis d’accord pour changer sur tous les croisements entre ailiers afin de ne pas le lâcher. C’est ce qu’on a fait et ça a marché puisque ses tirs étaient souvent contestés. Avec nos envergures ça l’a gêné. Défensivement le match a vraiment été intéressant." Vincent Collet se montrait très satisfait de l’efficacité du plan anti-Gladyr mais soulignait également la capacité des Ukrainiens à trouver des solutions alternatives, Pooh Jeter terminant à 20 points : "Nous avons stoppé leur meilleur marqueur mais les autres ont rentré leurs tirs et ils étaient parfois difficiles." Le reste de l’équipe de Mike Fratello s’est en effet fendue d’un spectaculaire 12/19 au-delà de la ligne primée, lui permettant de rester constamment dans la roue : 14-16 (10e), 35-36 (20e), 51-51 (30e).

Mais alors que le match se cherchait encore un vainqueur, Tony Parker prit les choses en main : 28 points au final dont 15 à 6/8 aux tirs dans le dernier quart-temps. Il fut le principal responsable d’un 16-2 décisif en l’espace de 7 minutes, faisant passer le score de 54-57 à 70-59. "On a lutté. Et au quatrième quart-temps on a trouvé des solutions. Mickaël Gélabale a mis des paniers très importants auparavant pour nous redonner confiance et Florent Pietrus a été très fort défensivement", estimait Parker qui disputait dimanche son 50e match dans un EuroBasket, devenant l’international le plus capé dans la compétition continentale, devant Hervé Dubuisson (49 matches). "J’essaye de mener mon équipe et d’aider les jeunes. Quand il y a des matches à pression il faut être disciplinés, sérieux. Tous les détails sont importants. Et le niveau ne va faire que monter au deuxième tour."

En conférence de presse, Mike Fratello ne pouvait que féliciter son bourreau et sourire aux demandes des journalistes de commenter la performance de Parker : "Vous voulez que je vous dise quoi à part qu’il a mis tous ses shoots et pris toutes les bonnes décisions ?" Vincent Collet, de son côté, affichait sa satisfaction d’avoir vu son leader survoler la fin de match mais également d’avoir pu trouver sur le banc des joueurs capables d’apporter sur de courtes séquences : "Il fait des actions de très grande classe. C’est Tony et c’était important pour lui qu’il ait ce type de séquences. Jeter l’a un peu chambré… Il n’aurait pas dû… J’ai aussi beaucoup apprécié le relais de six minutes de Thomas Heurtel qui a permis à Tony de refaire du jus pour donner le coup de grâce à la fin. Au même titre que l’apport de Johan Petro dont c’est le meilleur match depuis qu’il est dans ce groupe." 

Avec trois victoires consécutives et des résultats qui servent ses intérêts, la France a vécu un dimanche positif et cherchera à finir le travail demain lundi face à la Belgique.

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 8. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
En battant l’Ukraine (77-71) grâce à une accélération décisive dans les six dernières minutes du match, l’Equipe de France a assuré sa qualification pour le deuxième tour de la compétition. Tony Parker (28 pts) a régné sur le money-time.

Les Bleus à la rencontre de leurs fans

Corps: 
Surtitre: 
EuroBasket 2013 - La Minute Inside - Episode 6
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 8. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
Régulièrement, tout au long de l'Euobasket 2013, la Fédération Française de BasketBall vous plongera au cœur des Bleus. Grâce aux images d'une équipe de Canal +, découvrez aujourd'hui l'Episode 6 de La Minute Inside : Les Bleus à la rencontre de leurs fans.

Une première étape

Corps: 
Voir l’Ukraine trôner seule au sommet de la poule A après trois journée est une immense surprise. Mais le pays hôte de la prochaine édition de l’EuroBasket a parfaitement su saisir sa chance dans ce groupe équilibré, proposant un basket cohérent grâce à la maîtrise de son meneur américain Pooh Jeter (62 matches NBA en 2010/11 avec Sacramento) tantôt gestionnaire, tantôt scoreur. Le pari était pourtant de taille avec l’absence des deux principaux atouts intérieur de la sélection, Sergiy Lishchuk (Valence) et Alex Len (2,16 m), cinquième choix de la dernière draft.

Mais l’expérimenté Mike Fratello (1215 matches coachés en NBA) a su construire un collectif efficace d’où émergent le cubique pivot Kyryl Natyazhko (9,3 pts) et le redoutable shooteur Sergii Gladyr (17,7 pts). "L’Ukraine est montée en puissance et a fait un gros match contre l’Allemagne avec Gladyr qui est difficile à contrôler et Jeter qui gère très bien le tempo. Et à l’intérieur ils ont du lourd dans tous les sens du terme. Cette équipe est équilibrée", estime Vincent Collet. "Les circonstances nous permettent à nouveau, même si ça ne dépend pas que de nous, d’être en position de passer au deuxième tour avec deux victoires. C’est un peu inespéré par rapport à notre bévue de mercredi. On sait tout ça, maintenant il faut le faire." L’entraîneur tricolore sait cependant qu’une victoire ce dimanche ne serait pas forcément synonyme de deuxième tour et qu’une conjonction de résultats pourrait placer la France face à un match à la vie à la mort contre la Belgique. "Il ne faut pas rêver aux quarts de finale alors que nous ne sommes même pas au deuxième tour", prévient Vincent Collet.

La France n’a plus rencontré l’Ukraine depuis une double confrontation lors des qualifications à l’EuroBasket 2009 (défaite 77-78 à Kiev, victoire 87-83 au Mans).
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau (service de presse FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 8. Septembre 2013
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte l’Ukraine ce dimanche (17h45, en direct sur Canal + Sport) avec la ferme intention de valider la montée en puissance esquissée face à la Grande-Bretagne puis Israël.

Pages

S'abonner à RSS - Equipe de France masculine