34 ans et une journée spéciale pour Sandrine Gruda

Jeudi à 20h45, les Bleues se jetteront dans l'arène du championnat d'Europe féminin à Strasbourg contre la Croatie. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles sont pressées d'en découdre. Si Alexia Chartereau "a hâte que ça commence", sa future coéquipière à Lyon Marine Johannes trépigne : "Les journées commencent à être un peu longues depuis que l'on est à Strasbourg. Je pense que l'on est prêtes".
Dans quel état d'esprit sont-elles avant la première rencontre face aux partenaires d'Iva Slonjsak, l'ailière qui a brillé cette saison en LFB avec Saint-Amand (12,0 points de moyenne) ? "C'est agréable de voir qu'après cinq années passées ensemble, on arrive à aborder la compétition avec plus de recul, de souplesse et d'intelligence. L'esprit est plutôt léger, ancré dans l'instant présent en ayant conscience de nos valeurs, de nos qualités, pour aller chercher la médaille d'or" avoue Gruda, désormais meilleure marqueuse de l'histoire des Bleues. Côté Chartereau, la confiance est aussi là mais elle tempère : "On est conscientes que l'on a des axes de progression qui peuvent nous faire passer des caps en tant qu'équipe".
Pour briser la malédiction de quatre finales perdues consécutivement à l'EuroBasket Women ("Il ne faut pas non plus être en dépression" avoue Johannes), les Tricolores pourront compter sur une profondeur de banc sans doute inégalée parmi les 16 équipes en lice. "C'est l'une de nos forces. A chaque match, on sait qu'on peut ne pas se baser que sur une seule joueuse. Si l'une passe au travers, une autre prend la relève. Si on arrive à gérer ça tout au long de la compétition, on peut être une équipe injouable. On a une équipe extraordinaire avec des joueuses très bonnes sur chaque poste" acquiesce la MVP LFB 2021 Alexia Chartereau.
Au centre des attentions depuis plusieurs jours maintenant, le public alsacien saura t-il faire oublier la triste saison à huis clos qu'ont vécue les joueuses ? "C'est sûr qu'avec le public, nos familles qui peuvent assister au match, ça nous motive deux fois plus à atteindre nos objectifs" affirme Alexia Chartereau quand dans le même temps, Marine Johannes trouve ça "cool de jouer dans cette ambiance". Sevrée d'applaudissements en Italie au même titre que ses partenaires en France, Sandrine Gruda est soulagée d'entendre à nouveau les encouragements descendre des tribunes : "Le manque était terrible à mon niveau. Dans mon esprit, sans public c'est un entraînement, avec du public c'est un match. Aujourd'hui, c'est agréable de le retrouver".
#RT pour encourager les avant l'Euro ! #EDFBasket pic.twitter.com/iAbpxlGs7k
— Equipes de France de Basket (@FRABasketball) June 15, 2021
Au cours de la préparation à l'Euro 2021, Sandrine Gruda a écrit encore un peu plus sa légende. En dépassant la marque d'Isabelle Fijalkowski (2567 points), l'intérieure tricolore est devenue la meilleure marqueuse de l'Histoire de l'Equipe de France féminine. Un exploit hors norme, à la hauteur du talent de la joueuse martiniquaise.
L'occasion pour de nombreuses personnalités de revenir sur l'immense carrière de Sandrine Gruda, à travers de nombreuses témoignages : Jean-Pierre Siutat, Céline Dumerc, Isabelle Yacoubou, Isabelle Fijalkowski, Alexia Chartereau, Marine Johannes, Endy Miyem, Alain Jardel, Valérie Garnier, Cathy Melain et Yannick Souvré.
Un film exceptionnel de 10 minutes pour revenir sur ce record de meilleure marqueuse désormais détenu par Sandrine Gruda.
À l’occasion du dernier match de préparation de l’Équipe de France féminine ce samedi au Palais des Sports de Mulhouse, remporté par les Bleues sur le score de 71 à 51, Sandrine Gruda a battu le record de meilleure marqueuse de l’Histoire du basket féminin français. Elle devance ainsi Isabelle Fijalkowski (2567 points) et Elisabeth Riffiod (2478 points).
Top 10 des meilleures marqueuses :
Joueuse | Points | |
1. | Sandrine Gruda* | 2578 points |
2. | Isabelle Fijalkowski | 2567 points |
3. | Elisabeth Riffiod | 2478 points |
4. | Cathy Melain | 2439 points |
5. | Jacky Chazalon | 2334 points |
6. | Paoline Ekambi | 2321 points |
7. | Irène Guidotti | 2288 points |
8. | Endy Miyem* | 1942 points |
9. | Odile Santaniello | 1883 points |
10. | Céline Dumerc | 1727 points |
*joueuse encore en activité
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Les Bleues, autrement. À quelques jours de l'EuroBasket Women 2021, dont le 1er tour se déroulera à Strasbourg du 17 au 23 juin prochain, découvrez une série de portraits des joueuses de l'Equipe de France féminine.
En plus des deux entraîneurs des Equipes de France A, Valérie Garnier et Vincent Collet, sept internationaux seront présents présents le mardi 25 août prochain à l'occasion du Lab France BasketBall à l'INSEP.
Quatre joueuses de l'Equipe de France féminine feront le déplacement. Il s'agit de Sandrine Gruda (Schio), Endy Miyem (capitaine des Bleues, Charleville-Mézières), Olivia Epoupa et Alexia Chartereau (Bourges).Trois joueurs de l'Equipe de France masculine seront également de la partie. Il s'agit de Lahaou Konaté (Metropolitans 92), Axel Toupane et Isaïa Cordinier (Nanterre 92).
Multiples médailés avec les Equipes de France jeunes mais aussi chez les A, ces sept internationaux partager leur expérience et leur vécu auprès des 114 jeunes joueuses et joueurs qui seront présents la semaine prochaine. Des jeunes qui pourront également compter sur la présence de Céline Dumerc et Boris Diaw, respectivement General Manager des Bleues et General Manager adjoint des Bleus.
Le Lab France BasketBall, c'est quoi ?
Le LAB est un rassemblement unique de toutes les Équipes de France de jeunes sous l’égide des entraineurs nationaux dont Valérie Garnier et Vincent Collet. Il se déroulera du lundi 24 au jeudi 27 août 2020 à Paris, dans les installations du « Pôle France BasketBall - Yvan Mainini » basées à l’INSEP. Au total, ce sont plus d’une douzaine d’Équipes de France de basket, féminines, masculines, 5x5 et 3x3 qui seront rassemblées la dernière semaine d’août à l’INSEP. Quatre jours de rassemblement, d’entrainements adaptés à la reprise d’activité, de colloques et d’échanges intergénérationnels entre celles et ceux qui portent, aujourd’hui et demain, les couleurs de la France.
Deux autres joueuses passées par la Ligue Féminine font aussi partie des gagnantes. Il s'agit d'Alina Iagupova (MVP, Fenerbahce) et Emma Meesseman (5 majeur, Ekaterinbourg) qui ont pour point commun d'avoir porté le maillot de Villeneuve d'Ascq : en 2017 pour l'Ukrainienne, titrée avec les Guerrières, et de 2012 à 2014 pour la Belge.
EuroLeague Women Awards* - Le palmarès complet
MVP - Alina Iagupova (Fenerbahce Oznur Kablo)
All-EuroLeague Women First Team
Alina Iagupova (Fenerbahce Oznur Kablo)
Cecilia Zandalasini (Fenerbahce Oznur Kablo)
Alyssa Thomas (ZVVZ USK Praha)
Emma Meesseman (UMMC Ekaterinburg)
Sandrine Gruda (Famila Schio)
All-EuroLeague Women Second Team
Courtney Vandersloot (UMMC Ekaterinburg)
Marine Johannes (LDLC ASVEL Feminin)
Gabby Williams (BLMA)
Brionna Jones (ZVVZ USK Praha)
Brittney Griner (UMMC Ekaterinburg)
Entraîneur de l'année - Victor Lapena (Fenerbahce Oznur Kablo)
Défenseur de l'année - Alyssa Thomas (ZVVZ USK Praha)
Meilleure jeune de l'année - Iliana Rupert (Bourges Basket)
A noter que pour l'Eurocoupe, Julie Barennes (Basket Landes) a été désignée par Paul Nilsen, l'un des rédacteurs officiels du site internet de la FIBA, co-meilleur entraîneur de la saison aux côtés de l'Espagnol Ruben Burgos (Valence).
*Les coaches, médias et fans pouvaient voter.
Dans un Palais des Sports encore très rempli et toujours aussi festif, les bleues affrontaient les surprenantes porto-ricaines pour un match sans enjeu sportif puisque les deux équipes avaient déjà validé leur billet pour les prochains Jeux Olympiques avant cette rencontre.
Le début de la rencontre a été à sens unique pour les françaises avec de la réussite des deux côtés du terrain pour débuter par un 16-0. A l’issue d’une fin de premier quart-temps plus brouillon, les bleues menaient sur le score de 19-6 après 10 minutes de jeu. Les tricolores ont largement dominé la bataille à l’intérieur de la raquette. Au moment de rejoindre les vestiaires, le duo Gruda-Miyem cumulait déjà 29 points dont 19 pour la première.
Alors que les portoricaines étaient maintenues à distance, les vingt dernières minutes de ce TQO ont permis à Valérie de Garnier de faire une revue d’effectif en offrant du temps aux joueuses les moins utilisées au cours des deux premiers matches, comme Iliana Rupert et Marine Fauthoux. Ce large succès a été le fruit d'une magnifique performance collective au cours de laquelle les douze joueuses de l'équipe ont trouvé le chemin du panier. Et ce TQO s'est conclu en beauté pour les françaises avec la présence de Sandrine Gruda et Bria Hartley dans le All-star Five de ce TQO disputé à Bourges. Et l'intérieure française a même été élue MVP Tissot du tournoi. Les bleues ont donc pris rendez-vous pour Tokyo au cours de l'été 2020 pour une troisième participation consécutive aux Jeux Olympiques.
La France bat Porto Rico 89-51
L’autre match : Brésil – Australie
En début d’après-midi, le Brésil et l’Australie avaient absolument besoin d’un victoire pour rejoindre les Jeux Olympiques de Tokyo. Favorites de la rencontre, les Australiennes ont eu toutes les difficultés du monde pour se défaire de la bande d’Erika De Sousa qui a tout donné pour l’emporter face à l’Australie de Liz Cambage. Longtemps en retard au score, les brésiliennes ont laissé passer leur chance au cours du quatrième quart-temps lorsqu’elles sont revenues à quatre petits points. Malgré les nombreux stops défensifs consécutifs, Patty Teixeira et ses coéquipières n'ont pas réussi pas à trouver le chemin du panier. Au final, l’Australie a remporté son deuxième succès du TQO, ce qui permet aux joueuses de l’Océanie de valider leur présence pour aux JO de Tokyo.
L’Australie bat le Brésil 86-72
All-star Five - TQO Bourges
Bec Allen - Australie
Liz Cambage - Australie
Sandrine Gruda - France
Jazmon Gwathmey - Porto Rico
Bria Hartley - France
Tissot MVP - TQO Bourges
Sandrine Gruda - France
Après leur victoire face à l’Australie pour le début du TQO, les françaises affrontaient, ce soir, le Brésil dans un Palais des Sports du Prado à guichets fermés. L’enjeu était simple pour les bleues, une victoire et les portes du Japon s’ouvraient alors que les brésiliennes devaient absolument s’imposer pour rester en vie dans ce TQO où les trois premiers obtiendront le graal olympique.
Dans un Palais des Sports du Prado chauffé à blanc et prêt à jouer son rôle de 6ème homme, les françaises ont réalisé un départ tonitruant dans le sillage d’une Sandrine Gruda omniprésente avec 10 points dans ce premier quart-temps. Puis le relais a été pris dans le secteur extérieur par Marine Johannes et Endy Miyem qui ont fait mouche à longue distance (QT1 : 22-15). Le début du second quart-temps était plus équilibré mais le retour de Sandrine Gruda après son passage sur le banc a encore fait la différence. L’intérieure française a cumulé 16 points en 12 minutes dans cette première mi-temps. Puis dans les derniers instants avant de rejoindre les vestiaires, les tricolores ont fait le forcing pour creuser l’écart. La combativité d’Olivia Epoupa et Sarah Michel a offert des secondes chances aux françaises qui ont profité à Helena Ciak et ses coéquipières. (MT : 27-38).
Le début de la deuxième mi-temps était plus difficile pour les tricolores. Alors qu’elles avaient absolument besoin d’une victoire, les brésiliennes ont donné le tout pour le tout et sont parvenues à réduire l’écart pour revenir à quatre petits points. Mais les bleues avaient de la ressource et dominaient les débats dans la raquette. Puis avec ses qualités de combattante, Helena Ciak a pris le relais de Sandrine Gruda pour creuser un nouvel écart et aborder le dernier acte avec 14 longueurs d’avance (QT3 : 60-46).
Dans ce dernier quart-temps, rien n’a changé. Les brésiliennes étaient généreuses mais elles ne pouvaient rien faire face au talent de Sandrine Gruda et ses coéquipières, impériales ce soir au Palais des Sports du Prado. Dans une ambiance exceptionnelle, les bleues l’on fait, elles ont obtenu leur qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
La France bat le Brésil 89-72
Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall) : « Quelle fierté que notre Équipe de France féminine rejoigne celle des garçons aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 ! Pour la troisième fois consécutive après Londres en 2012 et Rio en 2016, nos deux sélections nationales représenteront le basket français dans cette compétition phare que sont les Jeux. Nos Bleues ont parfaitement assumé leur statut dans ce TQO organisé à domicile à Bourges en validant leur ticket dans un Palais des Sports à guichets fermés ce samedi. Je tiens tout d’abord et sincèrement remercier celles et ceux qui ont rendu possible de tournoi en France, en particulier le ministère des sports, la ville de Bourges, le département du Cher et la région du Centre Val de Loire. Je tiens à féliciter le groupe autour de Valérie Garnier, qui au vu de l’état d’esprit remarquable et de la qualité de ses prestations, ira à Tokyo avec de réelles ambitions. Place maintenant à nos Équipes de France de 3x3, qui participeront au TQO à Bangalore (Inde) du 18 au 22 mars prochain. Nous rêvons tous que la grande famille du basket français parte réunie à Tokyo ».
Valérie Garnier (entraîneur de l’Equipe de France féminine) : « Qualifier à nouveau l’Équipe de France féminine pour les J.O., c’est un sentiment indescriptible ! C’est tellement puissant, tant d’émotions qui vous traversent… Après le TQO de Nantes en 2016 où nous avions déjà connu le bonheur de nous qualifier pour les Jeux Olympiques, la Fédération a réalisé un travail formidable pour que nous puissions revivre cela en 2020 devant notre public, en organisant le Tournoi de Qualification Olympique au Palais des Sports de Bourges. Je suis heureuse pour les joueuses, le staff, la Fédération et son Président, qui méritent cette qualification après avoir énormément travaillé pour valider ce ticket olympique. Les supporters présents à Bourges nous ont galvanisé dans cette quête, nous pouvons savourer cette qualification si importante pour le basket et le sport français, avant de nous remettre au travail dans quelques mois afin de se présenter avec des ambitions à Tokyo ».
L’autre match : Australie – Porto Rico
Face à la surprenante équipe de Porto Rico, l’Australie a déroulé une rencontre parfaite en faisant étalage de sa puissance offensive. Comme attendu, Liz Cambage a largement dominé le jeu dans le secteur intérieur des deux côtés du terrain en cumulant pas moins de 31 points et 6 rebonds. Mais si les portoricaines ont été rapidement devancées au score, elles n’ont pas démérité. L’arrière Jazmon Gwathmey a notamment inscrit 30 points. Cette victoire des australiennes leur permet de revenir à auteur de Porto Rico après deux matches (1 victoire – 1 défaite). Les deux équipes tenteront de valider leur billet pour Tokyo demain lors de leur dernière rencontre dans ce TQO à Bourges.
L’Australie bat Porto Rico 100-74
BOURGESTOKYO #FIBAOQT pic.twitter.com/vIhcNOiFCI
— Equipes de France de Basket (@FRABasketball) February 8, 2020
Ce soir, les françaises ont débuté leur TQO en affrontant le deuxième du ranking FIBA, l’Australie. Face à cette équipe réputée pour son jeu offensif et physique, les joueuses de Valérie Garnier ont eu fort à faire. Mais le soutien inconditionnel du public connaisseur du Palais des Sports du Prado et un engagement total ont permis aux Françaises de parfaitement débuter ce TQO par un succès.
Au cours du premier quart-temps, les deux équipes se sont rendues coup pour coup. La bataille était déjà intense dans le secteur intérieur avec le duel entre Sandrine Gruda et Liz Cambage avec quatre points pour la française et sept pour l’australienne. Les Françaises menaient de trois longueurs à l’issue de ce premier quart-temps (14-11). Dès le début du deuxième quart-temps, les bleues ont fait la différence à longue distance par Marine Johannes puis Diandra Tchatchouang et de nouveau l’arrière de l’ASVEL pour créer un premier écart (23-11 12’). Mais les Australiennes ont réagi immédiatement pour recoller au score grâce à Liz Cambage dans la peinture et Leilani Mitchell à trois points (27-27 16‘). Puis Bria Hartley a pris le relais dans le camp bleu en inscrivant six points de rang pour permettre à l’Equipe de France de reprendre les devants. A la pause, les Françaises sont en avance et mènent 36-30.
Au retour des vestiaires, les Tricolores sont reparties sur les chapeaux de roues dans le sillage de Sandrine Gruda et Endy Miyem pour compter jusqu’à treize longueurs d’avance (43-30). Mais comme lors du quart-temps précédent, les joueuses de Sandy Brondello ont répliqué immédiatement pour ne pas voir les Bleues s’échapper. Grâce à une série offensive de 9-0, Bec Allen et ses coéquipières ont recollé au score qui est de 54-49 avant l’entame du dernier acte. Puis la domination tricolore a fait la différence dans le dernier quart-temps. L’engagement physique, la défense et la détermination de Sandrine Gruda, qui a cumulé 16 points et 11 rebonds, ont été déterminantes.
Cette entame de TQO est idéale pour les vice-championnes d’Europe 2019 qui seront de retour sur le parquet du Prado face au Brésil, samedi soir, et contre Porto Rico dimanche après-midi pour composter officiellement le billet pour le pays du soleil levant.
La France bat l’Australie 72-63
L’autre match : Porto Rico – Brésil
Cette journée inaugurale du TQO a débuté par une énorme sensation lors de la rencontre entre le Brésil et Porto Rico. Contre toute attente, Porto Rico, 23ème au classement FIBA, a pris le meilleur sur les Brésiliennes, 15ème de l’indice de référence du basketball mondial. En retard au score pendant de longues minutes, Jennifer O’Neill (30 pts) et les Portoricaines ont arraché une prolongation, qu’elles ont parfaitement négociée. Avec ce succès, Porto Rico a, comme la France, réalisé un grand pas vers la qualification pour les Jeux Olympiques dans ce TQO où les trois premiers verront Tokyo.
Porto Rico bat le Brésil 91-89
#FRAAUS PERFORMANCE XXL DES BLEUES QUI BATTENT L'AUSTRALIE ! LE #FIBAOQT DÉBUTE PARFAITEMENT pic.twitter.com/0KQezNrFaU
— Equipes de France de Basket (@FRABasketball) February 6, 2020
En 2012, vous participiez à votre premier TQO avec l'Equipe de France féminine, qui n'avait pas connu les J.O. depuis Sydney en 2000. Quels souvenirs gardez-vous de ce tournoi à Ankara (Turquie) ?
C'était nouveau sans vraiment l'être. L'enjeu était différent, celui de se qualifier pour les Jeux Olympiques, mais on se retrouvait dans un contexte d'un tournoi international. À l'époque, seule Edwige Lawson-Wade avait connu les Jeux en 2000. On ne réalisait pas vraiment à ce moment ce que cela pouvait représenter de s'y qualifier, on ne se projetait pas du tout à Londres. En revanche, au moment où on bat la Corée du Sud et où on valide notre billet pour les J.O., je me dis : "Wouah !". Je réalise enfin que je vais disputer cette fameuse compétition prestigieuse, où les athlètes les plus méritants participent, et qui couronne la carrière d'un athlète. Je réalise que je vais participer à cette compétition, que je regardais à la télévision quand j'étais enfant en Martinique, qui me paraissait intouchable. Et là, je vais me retrouver de l'autre côté du téléviseur.
Quatre ans plus tard, abordez-vous le TQO de Nantes en 2016 d'une manière différente, dans la mesure où vous avez déjà participé aux J.O. ?
Sportivement, je l'appréhende de la même manière, ça reste un tournoi où il faut gagner des matches. En 2016, quand on valide notre ticket pour Rio, le fait d'avoir déjà joué les J.O., je n'ai plus ces étoiles dans les yeux. Par contre, la motivation vient d'ailleurs : il y a toujours cette fierté de représenter le basket français dans cette compétition, et le fait d'avoir déjà goûté en plus à une médaille olympique te donne encore envie de recommencer. J'avais aussi hâte de revivre cet élan de solidarité qu'il existe entre tous les athlètes français, on tisse des liens, on se croise, on s'encourage pour les matches à venir.
Pour la 2ème fois après Nantes, vous allez disputer un TQO à domicile à Bourges dans quelque jours. Que cela vous inspire t-il ?
Je ne m'en lasse pas. Je porte le maillot bleu depuis 2006, j'en suis honoré à chaque fois. C'est un peu devenu comme une deuxième peau. J'ai évolué 13 ans à l'étranger dans ma carrière, je sais ce que c'est d'être français dans un autre pays, je sais ce que cela représente. Rien que le fait d'en parler, j'en ai des frissons. Et pouvoir ressentir tout cela à domicile, c'est incommensurable.
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Suite à son entorse de la cheville en fin de saison en Ligue Féminine, et malgré des examens complémentaires et les soins nécessaires apportés à cette blessure par le staff médical de l’Équipe de France féminine, Helena Ciak, qui n’a pas encore été en mesure de participer à un entraînement depuis le début de la préparation, ne pourra pas prendre part à ces deux premières rencontres à Mont-de-Marsan.
De son côté, Sandrine Gruda a contracté un problème musculaire bénin à la cuisse droite, l’empêchant également de tenir sa place face à l’Ukraine ce dimanche 9 et lundi 10 juin.
La liste des 12 joueuses qui participeront au premier match de préparation face à l’Ukraine (dimanche à 20h45 à Mont-de-Marsan) sera communiquée ce dimanche en milieu de journée.
Par ailleurs, Valérie Garnier et le staff tricolore réduiront le Groupe France à l’issue des deux premiers matches de préparation. Une communication sera faite dans ce sens à l’issue de la deuxième rencontre face à l’Ukraine, ce lundi 10 juin dans la soirée.
La Ligue Féminine a aussi servi de tremplin à quelques-unes des meilleures joueuses françaises qui ont intégré ensuite des clubs européens au standing sportif élevé et plus rémunérateurs.
Recrutée à dix-huit ans par Valenciennes, Sandrine Gruda y demeura deux saisons, le temps de cumuler deux titres de MVP française et de MVP Espoir. Ensuite, la jeune femme aux dents longues n’hésita pas à rejoindre Ekaterinbourg située sur le pan asiatique de l’Oural où elle retrouva son entraîneur à l’USVO, Laurent Buffard. Rien à voir avec la luxuriante Martinique de son enfance. Elle confia y vivre dans sa bulle hermétique même si Ekat’ n’est pas aussi paumée qu’on pourrait le croire.
« J’ai mon appartement à dix minutes du centre-ville. Ekaterinbourg est une très grande ville, en travaux, en plein développement, qui sera à l’avenir l’une des villes les plus belles de Russie. La vie est très chère là-bas. Il y a beaucoup de magasins comme Louis Vuitton, Chanel, Gucci. Je sais que l’on n’imagine pas ça ! »
C’est à Ekaterinbourg que Sandrine parvint au statut d’étoile mondiale, remportant deux Euroligue et pas moins de six titres de championne de Russie. Elle eut un temps comme équipière Caroline Aubert pour quelques semaines et Céline Dumerc pour deux saisons. Plus récemment, c’est l’Eldorado turc qui l’a séduite, Fenerbahçe pour commencer puis Yakin Dogu Üniversitesi après un court retour au pays à l’ASVEL.
L’autre Française qui a connu la gloire en Russie, c’est Edwige Lawson-Wade avec notamment un trophée d’Euroligue avec le CSKA Samara. Nous y reviendrons dans un autre épisode. Mais en fait la pionnière à UMMC Ekaterinbourg, ce fut Audrey Sauret dont le nom fut intimement lié à l’aventure valenciennoise. L’actuel manager général de Charleville-Mézières en Pro B a ensuite passé six saisons en Italie, à Tarente, Schio et Parme.
L’Italie, destination privilégiée
Membre comme Audrey Sauret des fameuses « Filles en Or » Championnes d’Europe en 2001, Sandra Dijon a choisi l’Espagne (Puig d’en Valls) et, plus exotique, la Lettonie (Cesis) comme destinations européennes.
« J’ai un appartement totalement meublé, tout confort, avec deux chambres puisqu’il était initialement prévu que mon mari et mon fils viennent en Lettonie avec moi. Ils ne sont pas venus », nous confiait-elle alors, évoquant son fils Melvyn Govendy qui allait grandir jusqu’à 2,14m ! « Mon mari a un boulot qui lui plaît en France et ce n’est pas facile pour un homme d’être le mari d’une joueuse professionnelle. Il a envie de s’assumer tout seul. Il n’y avait pas d’école française pour mon fils sinon à Riga qui est à une heure de route. Moi, j’ai un lit fait sur mesure. »
Egalement sacrée Championne d’Europe au Mans en 2001, Sandra Le Dréan s’installa à Prague pour de bon puisqu’elle y rencontra l’homme de sa vie, médecin du club et chirurgien. Mais c’est bien à Valenciennes et avec ses copines de l’USVO qu’elle fêta son jubilé en 2010.
L’Italie est une destination privilégiée des internationales françaises. Elodie Godin y gagna avec Tarento et Schio quatre titres nationaux, deux coupes et une SuperCoupe. Sa science du rebond, sa hargne, son shoot au post y furent très appréciées.
L’Italie et Schio, c’est l’actuel club d'Isabelle Yacoubou après y avoir déjà séjourné lors de la saison 2010-11 mais entre-temps Baby Shaq a roulé sa bosse : en Espagne (à Valence avec qui elle gagna l’Euroligue en 2012), en Russie (Spartak Moscou), en Turquie (Fenerbahçe) et même… en Chine, au Heilongjiang Chenneng. L’Aventure avec un A. « Ce que je retiens, c’est qu’au niveau humain, cela a été la plus belle expérience que j’ai vécue avec une équipe. C’est un peu bizarre au début. Quand tu arrives, tout le monde est assez fermé. Mais au bout de deux semaines avec moi, les filles se sont ouvertes et cela a été un échange incroyable. Même si j’étais l’étrangère, que j’avais ma suite et que je pouvais faire ce que je voulais, j’ai essayé comme toujours de m’intégrer, de manger comme elles et avec elles. »
Koursk pour Endy Miyem et Héléna Ciak
A Schio, Isabelle Yacoubou fait équipe avec Endy Miyem sous les ordres de Pierre Vincent qui les emmena au titre de Championnes d’Europe avec les Bleues en 2009. Endy avait choisi auparavant de transiter par Koursk, un autre club russe fortuné. Quand on lui demandait les raisons de son choix de s’expatrier, la Berruyère répondait : « Déjà avoir un peu mieux financièrement car c’est compliqué pour Bourges de pouvoir s’aligner sur certains clubs européens. Surtout comme joueuse française, ça reviendrait assez cher au club. Malgré les moyens que l’on a à Bourges, qui sont inférieurs à certaines équipes européennes, ça ne nous a pas empêché de faire de bons résultats ces dernières années. On va dire qu’il y a des endroits où, du fait de tout l’argent qu’ils mettent, ils ont peut-être davantage d’obligations d’aller plus loin encore. »
A Koursk, Endy Miyem a passé le relais à une autre Française, Héléna Ciak. Et le pivot de l’Équipe de France ne peut que se féliciter de son choix puisqu’un titre de champion d’Europe est venue couronner une saison 2016-17 de la renaissance.
« Quand j’ai su que c’était le coach Lucas Mondelo qui était là-bas, je me suis dit que c’était un projet vraiment intéressant. C’est un style de jeu qui est un peu plus libéré. Je ne me suis pas posée de question, j’ai déroulé. Au fur et à mesure des matches, j’ai pris plaisir et je me suis rendu compte que je jouais mieux comme ça. Je ne dirai pas que c’était pour moi une « délivrance » car ça serait un trop gros mot mais j’ai repris du plaisir à jouer. J’ai pris ça comme une expérience, j’ai tout lâché, j’ai profité. C’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. »
#20ansLFB - La #LFB a, pour plusieurs joueuses de @FRABasketball, servi de tremplin pour des clubs européens au standing sportif élevé et plus rémunérateur https://t.co/OvOL8tFlzq pic.twitter.com/I3Rwt53IwN
— LFB (@basketlfb) 23 février 2018
Si la WNBA n’a pas le prestige de la NBA pour les garçons, c’est aussi un rêve d’y entrer un jour. Onze Françaises ont trouvé les clés du paradis et l’une d’entre-elles, Sandrine Gruda, a même réussi à gagner le tant convoité titre de champion.
« Les années précédentes, quand on me parlait de WNBA, je disais non sans regarder quoi que ce soit et là, je me suis posée deux minutes, j’ai réfléchi et je me suis dit que c’est peut-être maintenant ou jamais. L’année prochaine, il y a le championnat d’Europe en début d’été, l’année d’après, les Jeux Olympiques si tout se passe bien et après, je vais commencer à être vraiment vieille ! Donc c’était l’année pour tenter cette expérience. »
Ainsi Céline Dumerc expliquait pourquoi à l’été 2014 elle a décidé de faire le grand saut en acceptant une offre du Atlanta Dream ; une expérience de 28 matches en WNBA dont 11 comme membre du cinq de départ pour une production moyenne de 3,3 points et 4,0 passes.
Contrairement aux garçons avec la NBA, la WNBA n’est pas pour les Françaises une fin en soi. Pour différentes raisons, le montant des émoluments est incomparable (36 500$ de salaire pour la saison pour une rookie, 72 000$ en moyenne pour l’ensemble des joueuses), la saison se tient uniquement l’été et perturbe souvent celle de l’Équipe de France, et les réussites sont finalement peu nombreuses.
Isabelle Fijakowski, la pionnière
Celle qui a eu le plus fort impact, c’est la pionnière Isabelle Fijalkowski, qui a participé aux deux premières saisons de la ligue américaine (1997 et 98) avec une bonne franchise de l’époque, les Cleveland Rockers. La Clermontoise, qui était alors reconnue comme la joueuse numéro 1 d’Europe, avait transité par une université américaine, Colorado, ce qui avait eu l’avantage de la mettre sous les radars des scouts de la ligue et sa taille (1,95m) constituait aussi un atout maître.
« J’ai eu la chance d’avoir des opportunités dans cette équipe telle qu’elle était composée car si j’étais tombée dans l’équipe de Lisa Leslie et de DeLisha Milton, peut-être que je n’aurais pas eu autant de temps de jeu, pas le même rôle. Il y a aussi plus de concurrence pour les extérieures. »
Ses performances chiffrées (12,8 points et 6,2 rebonds en 29 min/match) sont éloquentes et pourtant Isabelle a préféré ne pas poursuivre plus longtemps l’aventure américaine. « J’ai joué deux ans sans avoir beaucoup d’arrêt et j’ai commencé à avoir les genoux pas très nets. Pour moi, la priorité c’était l’équipe de France. »
Onze Françaises en WNBA
Au total ce sont onze Françaises qui ont rejoint un jour la WNBA dont six pour une seule saison. Parmi elles, Emmeline Ndongue, l’un des piliers des Bleues, championne d’Europe en 2009 et vice-championne olympique trois ans plus tard. Il suffit parfois d’une rencontre pour que les portes de la ligue s’ouvrent comme par magie.
Ainsi Emmeline avait réalisé avec Aix-en-Provence deux très bons matches en finale de l’Eurocup face au Spartak Moscou de Lisa Leslie, une sommité du basket américain. « Visiblement, Lisa Leslie a été impressionnée et elle m’a mis en contact avec le club. Au début, je prenais ça pour de la rigolade. Je lui avais filé mon numéro à la fin du match et je n’en attendais rien. Et en fait, deux jours plus tard, j’ai reçu un coup de fil de la General Manager. »
L’empreinte de Emmeline Ndongue aux Los Angeles Sparks ne sera pas éternelle comme celles de Valériane Ayayi à San Antonio, Lucienne Berthieu à Cleveland et Houston, Emilie Gomis à New York, Sabrina Palie à Detroit, Audrey Sauret à Washington, et Laure Savasta à Sacramento. Au moins Sabrina Parie peut-elle se féliciter d’être tombée dans l’équipe, le Detroit Shock de Bill Laimbeer, qui sera championne WNBA en 2006. Sauf que Sabrina ne faisait plus partie du roster au moment des playoffs.
La bague de champion, Edwige Lawson-Wade l’a même touchée du bout des doigts puisqu’elle est allée jusqu’en finale avec les Silver Stars San Antonio échouant trois manches à zéro contre ce même Detroit Shock. « Pour réussir là-bas, il faut avoir un coach qui se déplace en Europe. 85%, je dirais, ne connaissent rien du tout à l’Europe », indique Edwige pour insister sur le fait qu’une part de chance est nécessaire dans la réussite de l’entreprise. C’est ainsi que la médaillée d’argent aux Jeux de Londres s’est retrouvée un temps meneuse titulaire au sein de la franchise du Texas.
Sandrine Gruda, la championne
Sandrine Gruda a réussi à décrocher le Graal mais elle a dû en quelque sorte consentir à des sacrifices sportifs. La première partie de sa carrière, elle l’a menée dans une équipe de deuxième zone, le Connecticut Sun où son abatage dans la peinture était reconnu (jusqu’à 13,5 points et 6,3 rebonds en 32’ en 2009).
« Jouer en WNBA m’a permis de me découvrir davantage », disait-elle alors. « Je ne savais pas que je pouvais jouer en 3 jusqu’à ce que je le fasse réellement et pas dans n’importe quel championnat, en WNBA. Je l’ai fait par exemple contre Phoenix et Penny Taylor. Ça n’a pas été facile au début, mais j’ai approfondi mes compétences. »
Après un break de quatre saisons, la Martiniquaise est retournée dans la ligue mais cette fois aux Los Angeles Sparks. Son temps de jeu y a fondu comme neige au soleil (7 matches à 5 minutes de moyenne en 2016) mais au bout du suspense, un titre de champion est venu la récompenser cette année-là et encore une finale l’été dernier.
La morale de l’histoire c’est que même pour les basketteuses, et même pour les plus réfractaires d’entre-elles à l’american way of life, comme Céline Dumerc, jouer en WNBA est comme un rêve qui devient réalité.
« C’est un vrai régal », confiait l’icône du basket féminin français alors qu’elle portait le maillot du Dream. « Quand je rentre dans le Madison Square Garden, j’ai la banane comme une gamine ! Quand je vais à San Antonio, je me dis : « Les mecs étaient champions NBA ici, il y a quinze jours ! » Ce sont des moments forts et c’est un sacré confort. »
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— LFB (@basketlfb) 28 novembre 2017
Trois matches sont programmés samedi soir pour les gros bras que sont Charleville-Mézières, Bourges et Villeneuve d'Ascq. Co-leaders, Ardennaises et Berruyeres reçoivent respectivement Mondeville et Nice. L'ESBVA-LM accueille de son côté l'équipe de Tarbes. L'occasion pour Aby Gaye, Championne de France avec le club nordiste la saison dernière, de retrouver le Palacium.
Dimanche, ce sera le tour des clubs européens ayant joué jeudi. Vainqueur à Cegled (76-59), Basket Landes recevra Nantes Rezé qui a été battu à Namur (77-60). Hainaut Basket, qui s'est imposé à Györ (74-62) jouera à Lattes Montpellier. Les Gazelles, qui ont décroché un premier succès en Euroligue mercredi, comptent bien enchaîner pour rester à proximité du Top 4.
Ligue Féminine - Journée 6
Vendredi 3 novembre - 20h00
Lyon - Roche Vendée
Samedi 4 novembre - 20h00
Charleville-Mézières - Mondeville
Villeneuve d'Ascq - Tarbes
Bourges - Nice
Dimanche 5 novembre
Basket Landes - Nantes Rezé (15h00)
Lattes Montpellier - Hainaut Basket (15h30)
Hâte de retrouver la compétition @ASVEL_Feminin
— Sandrine Gruda EM (@Sandrine_Gruda) 2 novembre 2017
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Après 10 ans d'exil (Ekaterinbourg, Fenerbahce), Sandrine Gruda est de retour en France. L'intérieure martiniquaise, formée au Centre Fédéral, rejoint le grand club de Valenciennes pour ses débuts professionnels. Avec l'USVO (2005-2007), elle réalise le doublé coupe-championnat en 2007. MVP française et espoir pendant ses deux années en LFB, elle prend la direction de la Russie où elle fait le bonheur d'Ekaterinbourg. Le succès est au rendez-vous pour Gruda qui remporte l'Euroligue (2013, 2016) et plusieurs coupes et championnats de Russie. Son talent traverse également l'Atlantique puisqu'elle a à son compteur six saisons en WNBA (145 matches joués) et un titre en 2016 avec Los Angeles.
7ème meilleure marqueuse de l'histoire des Bleues (2049 points), elle décroche plusieurs médailles avec la sélection nationale dont le titre européen en 2009 et l'argent aux Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Le retour de Sandrine Gruda en Ligue Féminine est une vraie chance pour la LFB qui voit revenir sur le sol national l'une des meilleures joueuses du basket français.
Jean-Pierre Siutat, Président de la FFBB : "C'est une grande nouvelle pour le basket féminin français de revoir Sandrine en France et dans un club LFB. Elle a joué dans les plus grands clubs européens et il y a quelques jours encore une finale WNBA. Elle fait également son retour parmi les Bleues en vue de la prochaine fenêtre FIBA de qualification à l’Euro féminin 2019. Plus de 80% de ces joueuses évoluent en LFB et c’est un vrai plus pour l’image et l’attractivité de notre Ligue."
Philippe Legname, Président de la LFB : "C'est une vraie chance pour le basket français que de voir Sandrine Gruda revenir en Ligue Féminine. Après deux saisons de très haut-niveau avec Valenciennes alors qu'elle n'a que 18 ans, elle a pu progresser durant ses années à l'étranger pour devenir une référence mondiale à son poste. Son arrivée à Lyon prouve que les clubs français peuvent attirer des joueuses reconnues. Cela va mettre en lumière notre championnat et nous devrons profiter de sa présence pour accroître la visibilité de la LFB."
Communiqué - L'internationale française @Sandrine_Gruda, nouvelle Lionne !
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Après un déplacement à Helsinki le samedi 11 novembre pour y affronter la Finlande, les Bleues affronteront la Roumanie au Palacium de Villeneuve d’Ascq, salle des championnes de France en titre, le mercredi 15 novembre à 20h00 (horaire à confirmer). Pour ces deux premières rencontres de qualification à l’Euro 2019, le staff tricolore a décidé de convoquer 16 joueuses qui se réuniront le lundi 6 novembre en stage à Villeneuve d’Ascq.
Prénom |
Nom |
Naissance |
Taille Poste |
Sélections Points Club 2017/2018 |
|||
Marielle |
AMANT |
09/12/1989 |
1.91 |
Intérieure |
90 |
397 |
ESB Villeneuve d’Ascq |
Valériane |
AYAYI |
29/04/1994 |
1.85 |
Ailière |
64 |
332 |
Tango Bourges Basket |
Marième |
BADIANE |
24/11/1994 |
1.90 |
Intérieure |
- |
- |
Lyon ASVEL Féminin |
Lisa |
BERKANI |
19/05/1996 |
1.73 |
Meneuse |
- |
- |
USO Mondeville |
Romane |
BERNIES |
27/06/1993 |
1.70 |
Meneuse |
3 |
9 |
Lattes Montpellier BA |
Amel |
BOUDERRA |
26/03/1989 |
1.63 |
Meneuse |
14 |
33 |
Charleville-Mézières |
Alexia |
CHARTEREAU |
05/09/1998 |
1.91 |
Intérieure |
11 |
53 |
Tango Bourges Basket |
Helena |
CIAK |
15/12/1989 |
1.97 |
Intérieure |
71 |
371 |
Koursk (Russie) |
Olivia |
EPOUPA |
30/04/1994 |
1.65 |
Meneuse |
52 |
246 |
Galatasaray (Turquie) |
Aby |
GAYE |
03/02/1995 |
1.95 |
Intérieure |
11 |
44 |
Tarbes Gespe Bigorre |
Sandrine |
GRUDA |
25/06/1987 |
1.97 |
Intérieure |
161 |
2049 |
Los Angeles Sparks (WNBA) |
Marine |
JOHANNES |
21/01/1995 |
1.77 |
Arrière |
37 |
251 |
Tango Bourges Basket |
Sarah |
MICHEL |
10/01/1989 |
1.80 |
Ailière |
56 |
243 |
Tango Bourges Basket |
Hhadydia |
MINTE |
16/03/1991 |
1.87 |
Ailière |
11 |
35 |
Charleville-Mézières |
Endy |
MIYEM |
15/05/1988 |
1.88 |
Intérieure |
175 |
1529 |
Schio (Italie) |
Diandra |
TCHATCHOUANG 14/06/1991 |
1.86 |
Ailière |
64 |
389 |
Tango Bourges Basket |
Programme de l’Équipe de France féminine lors des qualifications à l’Euro 2019 - Groupe E
Dates |
Match |
Lieu (Ville – Salle) |
Samedi 11 novembre 2017 à 19h30 | Finlande – France | Helsinki (Töölön Kisahalli) |
Mercredi 15 novembre 2017 à 20h00 (horaire à confirmer) | France – Roumanie | Villeneuve d’Ascq (Palacium) |
Samedi 10 février 2018 | Slovénie – France | - |
Mardi 14 février 2018 | France - Finlande | - |
Samedi 17 novembre 2018 | Roumanie - France | - |
Mercredi 21 novembre 2018 | France - Slovénie | - |
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Dans la première demi-finale, les Turques de Fenerbahçe affronteront ce vendredi à 16h00 l'équipe d'Ekaterinbourg, hôte de ce Final Four. Des retrouvailles particlulières pour Sandrine Gruda avec son ancien club, quitté l'an dernier, et qui avait remporté le sacré européen en 2016.
Dans l'autre demi-finale, Kousk et Helena Ciak, toujours invaincu cette saison en Euroligue, joueront face à Prague à 18h30.
La finale se déroulera dimanche à 16h00.
Demi-finales - vendredi 14 avril 2017
16h00 : Fenerbahçe - Ekaterinbourg
18h30 : Koursk - Prague
Dimanche 16 avril 2017
13h30 : match pour la 3e place
16h00 : finale
Les statistiques en Euroligue cette saison :
Sandrine Gruda : 13,4 points, 6,9 rebonds et 2,0 passes
Helena Ciak : 7,4 points, 4,1 rebonds et 0,9 passes
Here we are! Final 4 , first game vs USK Praha Premier match vs Prague , à 21:30 (18:30 heure française)#DynamoKursk @EuroLeagueWomen pic.twitter.com/8lwnMZwUvr
— Helena ciak (@HelenaCiak) April 14, 2017
#FinalFour is coming. We'll nee all your support !
— Sandrine Gruda (@Sandrine_Gruda) April 13, 2017
Le Final Four débute. Vos encouragements seront précieux#FenerNation #TeamGruda pic.twitter.com/xy73l0WOaS
Poussés au match 3 par une équipe de Salamanque accrocheuse, Sandrine Gruda et Fenerbahce ont fait le nécessaire (victoire 87-80) hier soir pour se qualifier pour le Final Four. L'intérieure tricolore a été l'une des pièces maitresses de l'équipe turque et termine la partie avec 16 points (8/11 aux tirs), 6 rebonds et 2 passes en 28 minutes.
Helena Ciak et Kursk avaient décroché leur qualification en deux manches face au Bourges Basket.
Sandrine Gruda et Fenerbahçe disputent en effet ce soir la belle face à Salamanque. Vainqueur à domicile du match 1 (78-68), les Turques se sont inclinées lors du match retour en Espagne (76-66) et devront s'imposer à Istanbul pour se qualifier pour le Final Four.
Fenerbahçe - Perfumerias Avenida
Metro Enerji S.S
15.03.2017
20:00
@fbtvcomtr #PotanınKraliçeleri pic.twitter.com/ycgUvohVRP— Fenerbahçe Basketbol (@FBBasketbol) March 14, 2017
Mercredi 15 mars 2017
Fenerbahçe-Salamanque
Orenbourg-Prague
Equipes déjà qualifiées pour le Final Four : Koursk (Russie), Ekaterinbourg (Russie)
Site officiel de la compétition
À commencer par Sandrine Gruda qui n'a pas fait de détail avec Fenerbahçe en Turquie contre Canik Belediyesi (106-63). L'intérieure française termine la partie avec 13 points (à 6/10 aux tirs), 3 rebonds, 2 contres et 1 passe en 23 minutes.
Succès également pour Endy Miyem en Italie avec Schio. Les coéquipières de la tricolore se sont imposés sans souci face à Torino (49-70), Miyem termine le match avec 12 points, 4 rebonds et 3 passes en 26 minutes.
Enfin, Koursk et Helena Ciak continuent de talonner Ekaterinbourg au classement avec une nouvelle victoire ce week-end contre le Dynamo Moscou (56-89). Belle performance pour l'internationale française qui inscrit 8 points et prend 7 rebonds en 16 minutes.
Une partie que l'intérieure tricolore a encore marqué de son empreinte, en terminant le match avec 13 points, 7 rebonds, 3 passes et 3 contres en 26 minutes de jeu.
Good Win today
Thank you all girls and fans #TeamGruda https://t.co/Rt0gwQTHUj— Sandrine Gruda (@Sandrine_Gruda) December 3, 2016
Autre française qui s'impose : Helena Ciak avec Koursk en Russie. La pivot française domine Enisey (88-59) en inscrivant 6 points et 5 rebonds en 16 minutes.
Moins de réussite en revanche du côté de l'Italie. Schio a concédé son premiers revers en championnat contre Lucques, malgré la performance de nos expatriées Isabelle Yacoubou (13 points, 10 rebonds) et Endy Miyem (7 points).
Big congrats @Sandrine_Gruda @Candace_Parker @LA_Sparks Great Win against great team!
— Ronny Turiaf (@Ronny_Turiaf) October 21, 2016
Congrats to the @LA_Sparks and @Sandrine_Gruda for the title! That was fun to watch!
— Rudy Gobert (@rudygobert27) October 21, 2016
Le fol été de Sandrine Gruda se poursuit. Après une longue préparation estivale avec les Tricolores depuis la mi-mai avec pour point de chute le Brésil et les Jeux Olympiques de Rio 2016, la Martiniquaise a rapidement enchaîné sur un autre défi : la WNBA. En effet, l'intérieure française (161 sélections, 2049 points) est arrivée en début de semaine dans la Cité des Anges et a rejoint les Sparks, franchise avec laquelle elle a déjà évolué à l'été 2014 et où elle retrouvera notamment son amie Candace Parker. Après trois saisons avec le Sun du Connecticut et une autre à L.A. (119 rencontres au total), Sandrine Gruda, arrivée en début de semaine en terre américaine, s'apprête à disputer sa cinquième saison Outre-Atlantique avant de rejoindre plus tard Fenerbaçhe (Turquie), son nouveau club après neuf saisons à Ekaterinbourg (Russie).
Los Angeles est actuellement 2e de la saison régulière juste derrière le Lynx de Minnesota.
Ravi de la visite de notre amie @Sandrine_Gruda au siège de la @ffbasketball Ns te souhaitons belle saison @WNBA pic.twitter.com/buTglHRGLG
— Jean-Pierre SIUTAT (@jpsiutat) 25 août 2016
17,8 points et 8,2 rebonds de moyenne. Deuxième marqueuse et quatrième rebondeuse de l’EuroBasket 2015. C’est le type de production à laquelle Sandrine Gruda avait habitué ses coéquipières. Gênée par les blessures cette saison, la 7e marqueuse de l’histoire de l’Equipe de France était en souffrance depuis plusieurs semaines. Mais face à l’Australie, les premiers signes d’amélioration étaient perceptibles. Jeudi soir, contre le Brésil, Gruda s’est fendue d’un double-double (17 pts, 10 rbds), retrouvant définitivement le sourire et le transmettant à son entraîneur. "Sandrine comme ça, change l’équipe", estime Valérie Garnier. "Elle s’est centrée sur le fait de se faire respecter en défense et sur le rebond pour ensuite lâcher prise en attaque. Elle n’a pas joué pendant six mois et il y a beaucoup de choses à retrouver : le terrain, la confiance."
Désormais utilisée en sortie de banc, la Martiniquaise a attendu son heure, expédié les questions sur son rendement personnel et finalement trouvé la lumière : "Il a fallu être patiente, il a fallu persévérer. Aujourd’hui je me sens de mieux en mieux et je suis contente." A quelques mètres d’elle, en zone mixte, Endy Miyem souriait à l’évocation du retour aux affaire de sa compère de la raquette. "Nous savions toutes que c’était là…" Quelques fade-away typiques de son arsenal offensif, des jaillissements au rebond, un contre monumental sur Souza et plus globalement une aisance et une fluidité plus conformes à ses habitudes, ont confirmé ce sentiment. "Leur confiance en moi était capitale. Elles m’ont porté jusque-là. C’est important d’être bien entourée", glisse Gruda à propos de ses coéquipières, évacuant rapidement sa légère frayeur lorsque sa cheville tournera au cœur du troisième quart-temps : "J’ai connu pire. C’est accessoire. Je me suis arrêtée. Même si on prend deux points, parfois il faut savoir s’arrêter."
Après quatre rencontres, l’Equipe de France a son billet en poche pour les quarts de finale, avec une sérieuse option sur la deuxième place de la poule. Son application défensive est de retour et sera nécessaire pour ralentir des Japonaises qui carburent à 76,8 points de moyenne et ont poussé les Australiennes dans leurs derniers retranchements. Une équipe modèle réduit et contre laquelle la géante australienne Liz Cambage a réalisé un véritable massacre (37 pts, 10 rbds). La perspective de poursuivre sa renaissance pour Gruda ?