Philippe Ory l’avait annoncé avant le début de la compétition. Le match face à la Serbie tenait plus du bonus pour ses troupes. La vraie clé du groupe résidait dans la capacité des Français à dominer Tchèques et Slovènes. Mais après son succès en ouverture, la possibilité de se placer dans une situation idéale dans l’optique des quarts de finale était bien réelle.

Les deux équipes sont bien en place dès le début de la rencontre. Offensivement, les Français mettent dedans à trois-points (Westermann, Bourdillon et Stojilkovic) tandis que les Slovènes préfèrent jouer dans la peinture avec les 210 centimètres de Nejc Buda (8 points dans le premier quart-temps). Les équipes sont au coude à coude et aucune ne réussit à faire un écart conséquent (18-19, 10e).

C’est Frédéric Bourdillon qui va largement contribuer au premier décroché. Le futur antibois, rappelé à la dernière minute pour disputer l’Euro, est chaud bouillant dans le deuxième quart-temps (10 points à la mi-temps) : "On a toujours su qu’il était capable de bien jouer. Il n’a pas été retenu initialement car il était trop petit pour évoluer à l’aile. Finalement, c’est lui qui fait le travail dans ce match même s’il rate le dernier tir", explique Philippe Ory, le coach français. Les Bleuets semblent bien maîtriser leur sujet d’autant plus que Fabien Paschal et Chrislain Cairo sont présents dans la peinture (43-35, 20e).

Et la bonne série se poursuit au retour des vestiaires au point de voir la France mener de 17 points grâce à une énième contre attaque conclue par Henri Kahudi (54-37, 25e). Les Slovènes s’accrochent toutefois et Buda de nouveau fait parler sa taille. Les hommes de Dalibor Damjanovic reviennent dans la rencontre profitant des absences défensives tricolores qui semblent tout à coup avoir perdu le fil d’une partition récité à la perfection jusqu’à présent.

Les pénétrations slovènes se font plus tranchantes avec le micro meneur Horvat qui sème la panique dans les rangs des locaux (63-57, 30e). Le bateau français tangue dangereusement et une série extérieure des Slovènes ponctue un 23-11 meurtrier. Mais Léo Westermann ne désespère pas et rentre un trois-points dans le corner gauche (81-82, 39e).

Alors que tout semblait perdue la France a la balle de match en main mais oublie d’attaquer le cercle. Un tir de loin de Frédéric Bourdillon ricoche sur le cercle, Nikola Stojilkovic manque la claquette, la Slovénie s’impose 83-81 et restent invaincus dans l’Euro. "Les Slovènes était très mobiles et nous ont beaucoup dérangés. C’est une équipe qui joue très bien, très forte techniquement, notamment sur le pick and roll", expliquera  Philippe Ory à l’issue du match.

Il convient désormais d’oublier la déception et d’assurer une victoire contre la République Tchèque sous peine de risquer une élimination prématurée.

Par Neven Vladic, sur place à Hagondange

Festival Olympique de la Jeunesse Européenne à Tampere (Finlande)

Lundi 20 juillet : Serbie - France 77 – 61
Le début de rencontre est complètement à l’avantage des Serbes. Plus puissants et s’appuyant sur un secteur intérieur dominateur dans les duels comme dans les rebonds, ils imposent  aux Français un rythme de jeu d’une haute intensité. En difficulté dans le domaine du rebond défensif, les Bleus sont dans l’incapacité de lancer leurs contre-attaques. Malgré cela les français s’accrochent avec courage. En retard de 16 points à la 25e minute, les Français se révoltent et font jeu égal avec les Serbes. Les protégés de Tahar Addes Liegeon parviennent même à revenir à - 8 à cinq minutes de la fin. Malheureusement, des mauvais choix offensifs et des erreurs défensives obligent les bleus à baisser pavillon pour laisser la victoire à une très belle équipe serbe.

Points des Français : Racine 17, Maraux 12, Bangura 6, Jean Charles 6, Invernizzi 6, Basileu 4, John 4, Adjagba 3, Binvignat 1, Dallo 0
N’ont pas joué : Howard, Morin

Mardi 21 juillet : France - Russie : 64 - 83
Avec plus de taille et de puissance, les Russes dominent les Français dans la raquette et creuse un premier écart (+7) à la fin du premier quart-temps. De retour des vestiaires, les Bleus ont du mal à résister à la pression défensive adverse, mais retrouvent tout même la réussite dans les tirs à trois-points qui leur permet de rester dans la partie. Comme la veille contre la Serbie, et malgré les changements défensifs, l’écart va néanmoins se creuser face à une équipe très solide.

Points des Français : Invernizzi 14, Bangura 9, Morin 7, Adjagba 7, John 7, Jean Charles 7, Howard 7, Basileu 3, Maraux 2, Racine 1, Binvignat 0, Dallo 0

Mercredi 22 juillet : France - République Tchèque : 72 – 48
La France est bien entrée dans la partie face une équipe courageuse mais aux moyens assez limités. En s’appuyant sur un rebond défensif performant, les Français prennent vite l’avantage en développant un jeu de contre-attaque performant. A la mi-temps les Tchèques pointent déjà avec 12 longueurs de retard. Tombant dans la facilité, les Français laissent leurs adversaires revenir au score. Les Tchèques passent alors en défense de zone, mais grâce à une adresse à trois-points retrouvée, les Tricolores vont à nouveau creuser l’écart et ainsi arracher la 3e place de la poule.

Points des Français : John 17, Invernizzi 9, Adjagba 9, Racine 6, Charles 8, Dallo 7, Maraux 4, Binvignat 3, Bangura 2, Jean Basileu 0
N’ont pas joué : Howard, Morin

Jeudi 23 juillet : France - Finlande : 111 – 65

Vendredi 24 juillet : France - Croatie : 69 - 65
Un début de match très approximatif défensivement des Tricolores permet aux Croates de s’imposer dans le premier quart-temps. Ensuite, les Français résistent en resserrant leur défense et en retrouvant une adresse extérieure qui leur permet de creuser un écart conséquent (47-30, 20’). De retour des vestiaires, l’Équipe de France se remet en difficulté par des relâchements coupables en défense, laissant ainsi Ramljac (5/7 à trois-points) et ses partenaires retrouver une adresse insolente derrière l’arc. Les français réagissent enfin et trouvent des solutions pour remporter une victoire qui permet à la France de terminer à la 5e place d’un tournoi relevé et plein d’enseignement.

Points des Français : Howard 20, Maraux 13, Racine 10, Invernizzi 8, Adjagba 6, John 5, Bangura 3, Jean Charles 2, Basileu 0, Dallo 0
N’ont pas joué : Binvignat, Morin

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Dejan Musli, joueur du FMP Zeleznik, était déjà annoncé comme un très gros client. La France devait le contenir pour espérer avoir une chance de gagner. A bout d’un quart-temps, l’intérieur a déjà compilé 14 points, à 5 sur 5 aux shoots. Le reste de l’équipe serbe a marqué au total… 2 points, par Branislav Djekic ! Une grosse domination, donc. Mais sans conséquence au tableau d'affichage (-2). "Le jeu des Serbes est orienté sur Dejan Musli, il le cherche de façon systématique", analyse le coach français, Philippe Ory. Cependant, les Bleuets restent dans le match grâce à deux trois-points de Léo Westermann, le pensionnaire du Centre Fédéral qui avait déjà dominé l’année dernière au championnat d’Europe U16 (élu dans le cinq idéal).

Trois trois-points d’affilé (la marque de fabrique des « Plavi ») permettent ensuite à la Serbie de passer devant. Evan Fournier, très attendu, ne trouve pas la distance de loin. Les Serbes creusent l’écart. Mais Musli doit sortir un instant, touché par les fautes. La France revient au score et passe devant à 2 minutes de la fin de la première mi-temps. "Un de nos objectifs était d’attaquer Musli pour lui faire faire des fautes, et ça a marché, puisqu’il n’a pas été aussi efficace par la suite", remarque Phillipe Ory. Les Bleuets semblent vraiment gênés par la densité physique serbe, entre un Dejan Musli qui se défait aisément de la défense tricolore et un Branislav Djekic qui dunke sur une pénétration plein centre. A la fin du deuxième quart-temps, la France mène cependant 35 à 34.

Vincent Pourchot montre que le travail effectué au Centre Fédéral paye. Il rentre ainsi deux jump shots à 4 mètres du cercle. "Ce n’est plus le même joueur par rapport au début de la préparation. Je préfèrerais qu’il marque sous le panier, mais on accepte ses paniers loin du cercle", plaisante Philippe Ory. Les Serbes, quand à eux, continuent à provoquer des fautes et se retrouvent très souvent sur la ligne des lancers-francs, ce qui leur permet de creuser un écart de 5 points. Les Français sont au bord de la rupture (47-56).

Mais dans le dernier quart-temps, les Bleuets renversent la vapeur grâce à un Westermann qui enchaîne deux panier à trois-points et un "and one" qui fait exploser une salle d’Hagondange presque pleine. Le résultat également d'une meilleure alternance intérieure-extérieure. Bilan des opérations un surréaliste 18-0 qui décide du sort du match. "Le repositionnement de Léo en poste 2 a été très bénéfique car c’est lui qui nous a débloqué la situation, grâce à ses tirs à trois-points", se félicite Philippe Ory, ravit de son coup de maître.

France bat Serbie 68-63

Les espoirs espagnols prennent rapidement le jeu à leur compte à l'image de Xavier Rabaseda qui inscrit les huit premiers points de son équipe. Côté tricolore, Kevin Seraphin et Edwin Jackson manque plusieurs de leurs tentatives. Au bout de trois minutes de jeu, la France est menée de 7 points (5-12). Jean-Aymé Toupane demande alors un temps mort. De retour sur le parquet, les Français se montrent plus sûrs en attaque, mais le collectif espagnol reste malgré tout supérieur et sur un panier à 3 points au buzzer inscrit par l'intenable Mamadou Samb, l'Espagne mène de 6 points (18-24, 10').

Si Rabaseda était  la figure de l'attaque espagnole dans le premier quart-temps, c'est Samb qui le remplace dans le deuxième quart-temps en marquant 6 points d'affilé dès les deux premières minutes (24-30, 12'). Impuissants, les Français multiplient les changements sans trouver la solution et l'Espagne grâce aux points de Parejo, Fernandez et Pablo Aguilar rentre au vestiaire avec 12 points d'avance (32-44, 20').

Dans le troisième quart-temps les hispaniques se détachent de plus en plus, jusqu'au réveil tardif des Français dans la fin de cette période. En un peu moins de trois minutes, les tricolores placent un 10-0 à leurs adversaires pour terminer avec un retard de 11 points à l'approche des dix dernières minutes (51-62, 30').

Les deux équipes marquent chacune cinq points dans le début du dernier quart-temps. Cela permet à l'Espagne de garder son avantage car dans les deux dernières minutes les Bleuets reviennent à 7 points des Espagnols (73-80, 38') mais le temps fera défaut aux joueurs de Jean-Aymé Toupane qui s'inclinent 76-84.

Dans cette rencontre, Antoine Diot aura cumulé 15 points et 7 rebonds, et Carl Ona-Embo aura ajouté 14 points et 6 passes pour les espoirs français.

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Six joueuses sacrées vice-Championne d’Europe U18 cette année en Suède ont été appelées pour aider la génération 90 lors de ce mondial qui s’annonce très relevé. Pour preuve les jeunes tricolores ont lourdement chuté lors de leur dernier match de préparation face aux États-Unis (86-46), prétendants au titre.

États-Unis bat France : 86-46
Très maladroites (moins de 30% de réussite aux tris), les Tricolores n’ont jamais pu rivaliser face à la puissance de feu des américaines. A trois jours du Mondial, ce résultat, face certes à un prétendant à la médaille d’or, montre bien que la compétition sera de très haut niveau.

Points des Françaises : Datchy 10, Vernerey 10, Okou Zouzouo 8, Medenou 4, Minte 4, Thizy 4, Strunc 2, Konate 2, Konteh 0, Grossemy 0, Igoufe 0, Plagnard 0

Composition de l’Equipe de France

Entraîneur : Grégory Halin
Assistante : Laure Savasta

Championnat du Monde à Bangkok (Thaïlande) du 23 juillet au 2 août
23 juillet à 7h00 : France - Corée du Sud
24 juillet à 8h00 : Australie - France
25 juillet à 8h00 : France - Argentine
Du 27 au 29 juillet : Huitièmes de finale
31 juillet : Quarts de finale
1er août : Demi-finales
2 août : Finale

Contrairement aux Français, les Lettons sont très vite rentrés dans leur match à l'image d'un trois point rapidement marqué par Janis Strelnieks, suivi d'un 8-0 en faveur de son équipe. Après six minutes de jeu, les Bleus sont menés 16-9. Mais sur un dunk rageur de Kevin Seraphin les Français remontent leur retard pour finir à - 4 à l'issue du premier quart-temps (23-19, 10').

Tout comme leur entame de match, les Bleus débutent mal le deuxième quart-temps et encaissent un 6-0. Mais le collectif tricolore se met peu à peu en place et retrouve ses repères. Très en forme sur ce match, Antoine Diot (21 points, 7 rebonds) permet à ses coéquipiers de passer devant la Lettonie pour la première fois du match (36-35, 18'). La fin du deuxième quart-temps est complètement folle, Fernando Raposo (11 points, 11 rebonds) plante un alley-oop sur une passe de Thomas Heurtel et les Français mènent au score 39-36. Loin d'abdiquer, les Lettons reviennent à la marque sur un shoot à 3 points au buzzer de Janis Strelnieks, décidément très à l'aise sur ses tirs à l'extérieur.

Au retour des vestiaires, les deux équipes ne se lâchent plus, et sur un énième 3 points, Strelnieks redonne l'avantage à son équipe (52-51, 26'30). Côté tricolore, c'est Fernando Raposo qui sur un dunk, permet à la France de mener de trois points (57-54, 30').

Le dernier quart-temps sera une nouvelle fois décisif pour des tricolores qui ont toujours fait la différence dans les dix dernières minutes de leurs précédents matches dans cet Euro. Les joueurs de Jean-Aymé Toupane accentuent un peu plus leur avance dans le début du dernier quart-temps (65-57, 33'), jusqu'à ce que les Lettons reviennent à deux points des Français à 5 minutes de la fin du match. Les Bleus décident alors d'en remettre une couche et Thomas Heurtel (11 points, 6 passes) suivi de Lamine Sambe marquent deux trois points consécutifs pour la France (73-67, 37'). Dans une dernière minute de folie, les Lettons s'enflament et enchaînent les rebonds offensifs leur permettant de marquer 4 points de suite pour revenir à deux longueurs de leur adversaire (80-82). Puis sur une faute provoquée par Antoine Diot, Lettons et Français sont à égalité 82-82, il reste 16 secondes à jouer. Thomas Heurtel marquera le panier décisif de cette rencontre à 2,1 secondes de la fin du match. L'ultime tentative Lettone de Sokolovs à 3 points échoue, et l'équipe de France des 20 ans et moins bat la Lettonie, dans la douleur, 84-82.

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Edwin Jackson a une nouvelle fois mené une attaque française équilibrée en terminant à 24 points (dont 18 marqués à 3 points), tandis que Thomas Heurtel cumulait 17 points et 5 passes et Kevin Seraphin 15 points et 10 rebonds. Sarra Camara a pour sa part ajouté 16 rebonds au compteur et Antoine Diot 8 points et 6 passes.

En perdant face aux tricolores, la Grèce termine deuxième du groupe malgré 18 points de Nikos Pappas, 16 de Kostas Sloukas et 14 de Charalampos Giannopoulos. Pourtant les Grecs avaient bien débuté ce match en devançant les français dans le premier quart-temps (13-9, 6') avant qu'Antoine Diot n'enchaîne deux 3 points d'affilé pour permettre à la France de faire un mini-break (22-17, 10').

Dans le deuxième quart-temps, l'équipe de Kostas Missas lutte pour obtenir le ballon dans la peinture et concède de nombreux shoots à trois points aux français qui terminent la rencontre avec 45,8 % de réussite dans cet exercice (contre 18,5% pour leur adversaire). Les hellènes qui jouent devant leur public n'abdique pas pour autant et empêchent la France de prendre le large (35-31, 20'). 

Au retour des vestiaires, les joueurs de Jean-Aymé Toupane conservent leur avance et l'augmente même jusqu'à 7 points (43-36, 24'). Mais les locaux continuent de revenir au score, poussés par 4 lancers-francs réussis à la suite, ils reviennent à hauteur des Bleus à l'issue du troisième quart-temps.

 C'est encore une fois dans le dernier quart-temps que les français se détachent définitivement. A une minute trente de la fin du match, la France n'a que deux points d'avance sur la Grèce (67-65). C'est le moment que choisissent Edwin Jackson et Thomas Heurtel pour enchaîner les paniers, permettant aux Bleus d'inscrire les points décisifs de cette fin de rencontre.

Plus agressifs que leurs rivaux directs, les tricolores s'imposent face à la Grèce 81-71.

Après un premier quart-temps plutôt équilibré et faisant la part belle à la défense, la France vire en tête grâce à un Kevin Seraphin une nouvelle fois très en vue sous les panneaux et surtout à un tir à trois points réussi par Carl Ona Embo à 6 secondes de la fin de la dernière possession (13-11, 10’).

La suite de la rencontre reste équilibrée. Adroits, les Français ne parviennent pas à faire le trou malgré les efforts du duo d’arrières Diot-Heurtel, une nouvelle fois bien inspiré. La Belgique reste roue dans roue avec les Tricolores grâce notamment à l’efficacité de Iarochevitch. Décidemment en verve derrière l’arc, le meneur Manceau Antoine Diot permet à la France de rejoindre les vestiaires avec une avance de neuf points (36-27, 20’).

Dès la reprise, Iarochevitch dans la raquette et Serron à trois-points permettent à la Belgique de refaire une partie de son retard (38-35, 22’). Mais Antoine Gomis  puis Kevin Seraphin vont faire parler leur puissance en assommant deux dunks ravageurs pour relancer la machine tricolore. En moins de trois minutes la France s’envole et inflige un 9 à 0 son adversaire (47-35, 25’). La Belgique ne parvient plus à trouver le chemin et ne cesse de buter sur la solide défense tricolore, mais Edwin Jackson et ses partenaires n’en profitent pas vraiment. Résultat, les Belges se montrent toujours menaçants à l’abord du dernier quart (56-49, 30’).

Carl Ona Embo redonne rapidement un peu d’air à ses partenaires en inscrivant un trois-points précieux. En l’espace de trois minutes, la France inflige un 12 à 0 à la Belgique grâce notamment à une belle adresse de ses extérieurs à l’image Thomas Heurtel qui se régale derrière l’arc (68-49, 33’). Libert à trois-points tente bien de redonner des couleurs à sa formation, mais les Belges sont quelque peu dépassés. Les espaces sont de plus en plus importants, les Français en profitent à l’image de Fernando Raposo qui s’illustre au dunk. L’écart ne cesse d’augmenter et la France s’impose 78 à 61.

Demain les Bleuets joueront face au pays hôte, la Grèce, également invaincue dans cet Euro, pour la première place du groupe B.

France bat Belgique 78-61

Les Bleus débutaient leur Euro ce soir face à l’Italie, une première rencontre importante donc pour bien lancer sa compétition. Après quelques minutes d’approximation, l’intérieur choletais, Kevin Seraphin est le premier français à trouver le chemin du panier après deux lancers d’Edwin Jackson (4-5, 3’). Martinoni trouve la mire derrière l’arc et permet aux Transalpins de tenir la comparaison (7-10, 5’) avant un coup d’accélérateur initié par Antoine Diot. Le meneur français est bien inspiré et sert parfaitement ses partenaires (23-16, 9’).

Agressifs en défense les Bleus empêchent totalement leurs adversaires de s’exprimer. Les Italiens résistent grâce à une belle adresse à trois-points mais rapidement la profondeur de banc et les qualités physiques des Tricolores font la différence. Sous l’impulsion d’Edwin Jackson, les Français font le break et comptent 9 points d’avance à la mi-temps sur un panier de Thomas Heurtel (47-38).

Lamine Sambe lance parfaitement la deuxième mi-temps tricolore en réussissant un joli tir primé. Sur leur lancée, les Français poursuivent leurs efforts défensifs et gagnent de nouveaux ballons parfaitement exploités, l’écart monte à quatorze points sur deux lancers de Sarra Camara (57-43, 25’). En l’espace de trois minutes, les Tricolores encaissent un 6 à 0 et voient les Italiens revenir (57-49). Gentile et Jackson se répondent sur la ligne des lancers francs, le débat est alors équilibré mais la France reste en tête avant l’ultime période malgré un trois-points de Truccolo (59-54, 30’).

La France ne parvient pas à refaire l’écart et perd beaucoup trop de ballons, mais l’Italie maladroite n’en profite pas vraiment. Le score évolue peu, Carl Ona Embo et Thomas Heurtel donnent un peu d’air aux leurs, la France mène alors 63 à 55 (33’). Truccolo puis Martinoni à trois-points ramènent les Transalpins au contact d’Edwin Jackson et ses partenaires (63-60, 35’). Sandri met même les deux équipes à égalité avant que Carl Ona Embo trouve la faille derrière l’arc (66-63, 37’). Les Italiens n’abandonnent pas, Cournooth ne tremble pas sur la ligne des lancers contrairement Thomas Heurtel qui manque les deux. Mais l’arrière tricolore se rattrape immédiatement en inscrivant cinq points de suite offrant ainsi la victoire à la France (74-66).

France bat Italie : 74-66

Après avoir encaissé un 5 à 0 pour débuter la partie, la France s’est mis dans le sens de la marche derrière son  trio Fischbach-Cata Chitiga-Amant. En l’espace de quatre minutes les Bleuettes infligent un 18 à 2 à leur adversaire. Lors des cinq dernières minutes de ce premier quart, Ozolina tente bien relancer la machine lettone et limite la casse en ramenant sa formation à quatre longueurs des tricolores (22-18, 8’).

Les Françaises poursuivent sur leur lancée en s’appuyant sur une défense efficace, elles laissent littéralement leur adversaire sur place, 11 à 0 en l’espace de trois minutes à cheval sur les deux périodes. La France mène 36 à 20 sur un lay up d’Isis Arrondo. Galite finit par stopper l’hémorragie mais l’écart est fait (44-30, 20’).

Sous l’impulsion de leur intérieure vedette Niname, les Lettones reviennent sur le parquet avec de bien meilleures intentions mais la domination tricolore est sans partage à l’image d’une Aline Fischbach qui profite de la moindre contre-attaque ou du moindre espace pour creuser l’écart. Fidèles à leurs habitudes, les joueuses d’Alain Jardel se montrent appliquées en défense et contrôlent parfaitement le rebond. La Lettonie n’a pas les armes pour stopper Ana Cata Chitiga and co.

Toujours hors de portée, la France laisse cependant les Baltes revenir à douze points sous l’impulsion du duo Babkina-Ozolina (63-51, 34’). Mais l’intérieure berruyère, Ana Maria Cata Chitiga veille et met définitivement les Bleuettes à l’abri en inscrivant quatre points de suite (70-53). La France termine première de son groupe et reste invaincue après son succès 74 à 65 face à la Lettonie. En quarts de finale de l’Euro, l’Equipe de France affrontera la Turquie vendredi soir.

France bat Lettonie 74-65

Composition de l'Equipe de France

Entraineur : Jean Aimé Toupane
Assistants : Philippe Maucourant et Laurent Villa

Championnat d'Europe à Rhodes (Grèce) du 16 au 26 juillet 2009
16 juillet à 20h15 : France - Italie
17 juillet à 20h15 : France - Belgique
18 juillet à 18h00 : Grèce - France
Du 20 au 22 juillet : Huitièmes de finale
24 juillet : Quarts de finale
25 Juillet : Demi-finales
26 Juillet : Finale

Poussif, c'est l'adjectif qui définit le mieux le début de rencontre entre la Lituanie et la France. Les Baltes multiplient les balles perdues, les Tricolores les shoots manqués. Après sept minutes, le score est de 7-7. Triste spectacle que Mélanie Plust s'attache à égayer avec huit points lors du premier quart-temps pour véritablement lancer les hostilités (15-11, 10').

Les Lituaniennes ne parviennent pas à se défaire de la pression défensive et lâchent du lest. -8 après 15 mnutes, -13 à la pause. A 32,1% de réussite la Lituanie ne peut rivaliser tandis que Plust est sur un nuage, bien soutenue par Darline Nsoki. Le secteur intérieur français, dominateur à l'Euro, permet visiblement aux arrières de bénéficier d'excellentes positions de tirs.

Au retour des vestiaires Gintare Petronyte se démène pour limiter la casse. Avec succès dans un premier temps mais la qualité des rotations des Bleuettes vont faire la différence. Alain Jardel ouvre son banc. Avec succès : 16-4 pour les Françaises qui s'envolent (58-36, 30e). Il faut dès lors rester concentré pour gérer le dernier quart-temps. Un exercice effectué avec sérieux et la participation de toutes : 12 joueuses utilisées, 12 scoreuses différentes. La France est toujours invaincue et déjà en quarts de finale.