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Les U19F s’imposent d’entrée

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Dès les premières minutes on voit que les deux équipes ont à cœur d’entrer dans la compétition de la plus belle des manières. En résulte un premier quart serré bien qu’un peu brouillon pour nos Bleuettes. L’adresse leur fait défaut, à l’image d’un maigre 1/10 à 3pts mais elles parviennent tout de même à rester à flot et terminent le premier quart-temps derrière les Brésiliennes de seulement 6 points.

La réaction des Tricolores ne se fait pas attendre, de retour sur le parquet elles règlent la mire. Les tirs font mouche, la confiance revient et l’Équipe de France menée par une Louise Bussière en feu à mi-distance s’envole pour passer devant le Brésil. 41-26 à la pause.

Bussière continue sont chaud à 3pts (6/10) accompagnée par Pauline Astier et Leila Lacan qui terminent le match respectivement à 16 et 17 points chacune. Les Brésiliennes se font submerger et l’écart augmente en faveur des Françaises qui s’imposent sans grande difficulté de plus de 30 points. Prochain rendez-vous demain à 11h pour affronter la Corée du Sud.

France bat Brésil : 84-52

Surtitre: 
Coupe du Monde U19F
Date d’écriture: 
Samedi, 7. Août 2021
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Les Bleuettes s’imposent avec la manière pour leur premier match de Coupe du Monde face au Brésil
crédit: 
FIBA
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Douce vengeance

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La constance au plus haut niveau des Bleues est indéniable. Sept podiums consécutifs à l’EuroBasket, trois demi-finales de rang aux Jeux Olympiques. Mais depuis le titre européen de 2009, l’Equipe de France féminine a connu bien des frustrations l’heure de conclure ses compétitions.

Les Bleues ont cependant débuté la rencontre de la meilleure des manières, portées par l’activité de Gabby Williams, remarquable à tous les niveaux depuis le début des Jeux Olympiques. Le meilleur moyen de ne pas ressasser les frustrations de la veille et de faire comprendre aux Serbes que le combat serait bien réel (14-10). Des championnes d’Europe qui ne semblaient pas s’en émouvoir, réagissant immédiatement par un 0-9. Comme lors de la finale de l’EuroBasket, l’Américaine naturalisée Yvonne Anderson perforait à répétition la défense tricolore et s’assurait que les débats allaient rester équilibrés.

En face les expérimentées Sandrine Gruda et Endy Miyem portaient l’attaque française. Ayant vécu la déception d’une quatrième place olympique elles cumulaient 25 points et 7 rebonds à la pause. Miyem poursuivait son chantier à la sortie des vestiaires. Celle qui occupe la 7e place au classement des joueuses les plus capées (232 sélections) exorcisait ainsi sa finale ratée à l’EuroBasket (1/6 aux tirs).

L’Equipe de France réagissait également parfaitement à la montée en pression de la défense serbe et de ses prises de risques sur une press tout terrain ayant fait des dégâts par le passé. Et pour la briser, Valérie Garnier trouvait en Marine Fauthoux la solution idéale. La jeune femme a du caractère et l’avait démontré la veille en ne se cachant pas derrière son petit doigt à l’heure de livrer ses impressions en zone mixte. Enervée de la trop grande passivité de son équipe elle avait tout tenté pour apporter un peu de vie à la rencontre. Samedi après-midi c’est elle qui a dynamité le match pour le bronze au cours d’un troisième quart-temps parfait : 9 points à 100% de réussite et une passe décisive pour faire passer la France de 53-50 à 65-52.

Sonnées les Serbes avaient beau durcir le jeu et assommer Fauthoux, elles ne parvenaient à enrayer une mécanique qui fonctionnait à la perfection. La France lançait le quatrième quart-temps par trois tirs primés consécutifs et s’envolait 78-59. Comme elle l’avait fait contre la Chine en quarts, la Serbie se lançait dans un dernier run désespéré (0-12 en trois minutes). Trop tard cependant pour priver les Bleues de leur deuxième médaille de l’été. Mais ce bronze a le goût du bonheur et non celui des larmes.

France bat Serbie  91-76

Les réactions
Endy Miyem :
"C’était un long été et on s’est battu jusqu’au bout. C’est une belle récompense de finir avec cette médaille de bronze. On devait utiliser la colère et la tristesse d’hier. On s’est envoyé quelques messages entre joueuses et on pouvait voir dans nos yeux que nous étions prêtes."

Iliana Rupert : "Le plus important c’était la récupération. Rentrer au village, vite manger, vite se coucher. On avait toutes confiance en chacune de nos coéquipières, on connaît la Serbie et on avait toutes la finale de l’EuroBasket dans un coin de notre tête et on allait sortir les crocs pour décrocher la médaille."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 7. Août 2021
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a exorcisé ses démons en s’imposant face à la Serbie (91-76) pour s’offrir la médaille de bronze des Jeux Olympiques de Tokyo.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Comme on se retrouve

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Si la rivalité n’a pas le prestige d’un France-Espagne, la confrontation avec la Serbie est également un classique du basket féminin. Un classique qui a rarement souri aux Bleues, privées de deux médailles d’or européennes et d’une médaille de bronze olympique par la Serbie ces cinq dernières années.

Les deux vaincues de la demi-finale n’abordent pas le match pour la médaille de bronze dans les mêmes dispositions. Les Serbes ont rapidement lâché face aux Etats-Unis après leur exploit contre la Chine en quart de finale. Une défaite contre Team USA n’a pas le même impact psychologique que celle subie par les Françaises face au Japon. Abattues et frustrées, elles devront trouver les ressources psychologiques pour rebondir. "Il faut garder le bronze en ligne de mire. C’est ce qui doit nous animer, nous motiver, nous donner de la force pour passer au-dessus de la douleur et de la déception", soufflait Endy Miyem, apparue très marquée en zone mixte. "Il faut basculer et faire fi de la frustration. Ou mettre notre colère sur le match face aux Serbes", prévient Valérie Garnier.

Après près de trois mois passés ensemble et la finale ratée de l’EuroBasket, les Tricolores ont une ultime chance d’égayer leur été. "Ce qui m’inquiète c’est le peu de temps qu’on a de récupération", souligne leur coach. L’étrange calendrier olympique a ainsi placé le match féminin pour le bronze après la matinale finale masculine. Rentrées au village à 23h, les joueuses n’auront ainsi que quelques heures pour basculer sur leur dernier objectif. "Je veux aller chercher ma médaille. On peut rejouer dans deux minutes je m’en fous", lâchait Marine Fauthoux avant de rejoindre les vestiaires. Une Fauthoux qui a mené la trop tardive révolte face au Japon et qui pourrait jouer un rôle majeur dans la quête du bronze, Valérie Garnier ayant déjà annoncé que les rotations seraient nombreuses contre la Serbie. "Je pense qu’on a l’esprit et le caractère pour le faire", concluait la jeune meneuse avant d’aller s’offrir quelques heures de repos.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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Catégorie 2: 
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L’Equipe de France féminine défie la Serbie qui l’a privée du titre européen en 2015 et 2021 ainsi que du bronze olympique en 2016.
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Julien Bacot/FFBB
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Eblouies par la Rui

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L’échauffement de l’équipe japonaise est un bon aperçu de ce qui attend ses adversaires. Cinq assistants dans la raquette, deux joueuses au niveau des lancers-francs et dix autres sagement installées en arc de cercle autour de la ligne à trois-points, prêtes à bombarder pendant plusieurs minutes à longue distance. Le Japon connaît ses forces et ses limites et récite à merveille le basket qui peut le faire gagner.

L’Equipe de France était prévenue après avoir été battue en poule. Mais elle a malgré tout subi de plein fouet l’agressivité nippone, encaissant un 4-9 en trois petites minutes. Pas assez dures, trop facilement débordées sur les un-contre-un, les Tricolores ont cependant rapidement réagi et notamment grâce à l’apport d’un banc décisif. Alexia Chartereau efficace, Marine Fauthoux impliquée en défense et Iliana Rupert, opportuniste, signaient un 9-0 autoritaire.

La France solidement installée en tête (22-14), le retour aux affaires de Rui Machida allait totalement changer la donne. La joueuse du Fujitsu Red Wave dans le championnat local est un petit général d’1,62 m qui imprime un rythme effréné aux rencontres et distribue le caviar à la louche. Après avoir égalé le record olympique de passes décisives (15) face au Nigeria, elle a délivré un récital lors du deuxième quart-temps. Intenable, elle enchaînait les contre-attaques ou les fixations pour offrir à ses coéquipières des paniers faciles ou des tirs ouverts. Le fonds de commerce de Japonaises qui signaient un différentiel de 15 points sur la période !

Et le retour des vestiaires n’arrangeait rien. Si Sandrine Gruda imposait sa puissance près du cercle, le Japon continuait sa cavalcade infernale sous la direction d’une Machida magistrale. Quand cette dernière faisait mouche au-delà des 6,75 m l’écart grimpait à +15. Valérie Garnier tentait alors le pari radical de changer d’un coup d’un seul l’intégralité de son cinq. Un choix qui ne modifiait pas radicalement le momentum d’un match dominé de la tête et des épaules par Machida et l’adresse du Japon qui comptera jusqu'à 27 points d'avance.

Gabby Williams, maladroite, continuait malgré tout à se battre sur tous les ballons et le banc encourageait bruyamment les joueuses sur le parquet. Marine Fauthoux menait un dernier rush volontaire mais bien trop tardif.

Si la déception est immense pour les Françaises, elles vont devoir très vite se remettre la tête à l’endroit. Le match pour le bronze est en effet programmé à 9h00 demain matin, face à la Serbie qui, rapidement menée de 20 points par les Etats-Unis, a préservé ses cadres. L’affiche est la même qu’à Rio en 2016 et en finale de l’EuroBasket il y a quelques semaines. Avec un dénouement à changer.

Japon bat France  87-71

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on ne revient pas en défense on a beaucoup de difficultés surtout avec des difficultés pour scorer. En début de match sur attaque placée nous avons réussi à tenir mais elles ont trouvé beaucoup de tirs sur les contre-attaques. Nous avons des grandes et elles nous ont beaucoup puni sur les switches. C'est un basket fait de fondamentaux de vitesse, de courses, de passes et de shoots. Des fondamentaux parfaits à une vitesse très importante et une qualité d'adresse dont on n'a pas l'habitude. C'est très intéressant à voir mais c'est difficile à jouer. Le Japon s'est préparé toute l'année et est présent pour les Jeux. Il va falloir se concentrer sur le match de demain. Il ne nous reste que 17 heures pour se reposer et si nous sommes frustrées il va falloir l’oublier pour aller chercher le bronze. Mes joueuses ont donné le maximum mais nous avons été dans l’échec offensivement. Et je sais qu’elles donneront le maximum demain. La solution sera sans doute de tourner beaucoup plus pour oublier la fatigue. Finir une compétition par une victoire avec une médaille de bronze c’est l’objectif. Il y a aussi une revanche à prendre sur l’équipe serbe."

Sandrine Gruda : "Notre défense n’était pas là ce soir. J’ai dit à l’équipe que nous avons battu l’Espagne et c’est un privilège de pouvoir jouer pour une médaille. Nous n’avons pas de temps à perdre à propos de ce match. Il faut se concentrer sur la Serbie. Il faut laisser les émotions négatives de côté et rentrer dans l’analyse du jeu serbe afin de trouver les tactiques à mettre en place pour les faire jouer."

Marine Fauthoux : "Les trois-points sont tombés de tous les côtés. C’est un jeu atypique, ça court partout, ça shoote de tous les côtés. Nous n’étions pas prêtes encore une fois. On doit se regarder dans une glace avant tout. On perd de 4 le premier match et là on en prend 20. C’est une faute de notre part. On aurait dû bien mieux maîtriser ce match. On peut les dominer mais si on perd deux fois c’est qu’elles sont meilleures."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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L’Equipe de France féminine n’a rien pu faire face à la vista de la meneuse Rui Machida qui a mené le Japon à une historique finale olympique (71-87). Les Bleues joueront le bronze à 9h00 contre la Serbie, comme en 2016.
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Bellenger/IS/FFBB
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Les U19F en route pour le mondial

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Cet été l’Équipe de France U19F se rend en Hongrie du 7 au 15 août pour disputer la Coupe du Monde U19 féminine. Les Bleuettes sont plus que jamais motivées pour leur retour à la compétition et Arnaud Guppillotte leur entraîneur se veut enthousiaste sur l’avenir des Tricolores dans la compétition : « il y a une fenêtre d’opportunité qui existe. Elle n’est pas bien grande mais elle existe ».

Le sélectionneur insiste également sur la volonté de construire un véritable groupe notamment grâce à une préparation qui a débuté dès le moins de juin avec des oppositions face aux U18F. Par ailleurs, Arnaud Guppillotte se réjouit du retour de blessure de Serena Kessler et Aminata Gueye qui seront de véritables atouts pour consolider ce collectif.

Mais maintenant place à la compétition car « il n’y a qu’une vérité, c’est en match » tranche le sélectionneur des Bleuettes. On les retrouve samedi 7 août à 14h30 contre le Brésil pour leur entrée dans le tournoi.

Les matchs à venir pour les U19F :

Samedi 7 août : France – Brésil à 14h30

Dimanche 8 août : Corée du Sud – France à 14h30

Mardi 10 août : Espagne – France à 11h30

Mercredi 11 août : Huitièmes de finale

Vendredi 13 août : Quarts de finale

Samedi 14 août : Demi-finale

Dimanche 15 août : Finale

 

Liste des 12 joueuses sélectionnées :

NOM

PRÉNOM

DATE DE NAISSANCE

TAILLE (CM)

POSTE

CLUB

ASTIER

Pauline

15/02/2002

180

1

TANGO BOURGES BASKET

BUSSIERE

Louise

07/08/2002

182

3-2

USO MONDEVILLE BASKET

DIARISSO

Oumou

01/05/2003

190

4

PFBB

DJOKO

Clara

28/07/2003

184

4

PFBB

GAILLARD

Jade

28/07/2002

175

1

ANGERS - UNION FEMININE BASKET 49

GUEYE

Aminata

10/07/2002

193

5

USO MONDEVILLE BASKET

KESSLER

Serena

25/10/2002

182

2

TARBES GESPE BIGORRE

LACAN

Leila

02/06/2004

181

1

PFBB

NIARE

Nahan

15/02/2002

190

5

USO MONDEVILLE BASKET

RAYNAUD

Emilie

26/07/2002

184

2

FEYTIAT BASKET 87

ROUMY

Sara

07/11/2003

181

2

PFBB

SIDA ABEGA

Seehia

09/08/2002

188

4

NANTES REZE BASKET

 

Surtitre: 
Coupe du Monde U19F
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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Catégorie 2: 
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Les U19 féminines se rendent à Debrecen (Hongrie) pour disputer leur Coupe du Monde qui se déroulera du 7 au 15 août
crédit: 
FIBA
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L’heure de la revanche

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"On sait que le basket japonais peut fonctionner. On veut jouer notre style de basket et essayer de gagner une médaille d’or." Si le Japon en a surpris plus d’un aux Jeux Olympiques, ce n’est le cas ni de ses joueuses ni de son coach, l’Américain Tom Hovasse qui répètent à qui veut l’entendre que leur ambition est d’aller au bout à Tokyo. Difficile à imaginer d’une équipe privée de sa meilleure joueuse blessée au genou et où pas un élément ne dépasse les 1,85 m. Mais le basket proposé par les Japonaises, fait de vitesse, de coupes incessantes et d’un bombardement incessant à longue distance est non seulement un régal pour les yeux mais également redoutable d’efficacité. Le tout emmené par la meneuse modèle de poche Rui Machida qui tourne à 12,8 passes décisives de moyenne depuis le début du tournoi.

L’Equipe de France s’est faite cueillir d’entrée (70-74) et semble cette fois pleinement consciente. Et plus important encore sur une dynamique bien différente. "Après le Japon il y a eu une vraie remise en question", estime Valérie Garnier. "Et cette énergie qui nous anime, qui nous porte, le fait de ne pas plier sont essentiels dans une compétition aussi dure que les Jeux Olympiques." Plus encore que des adaptations tactiques c’est avant tout un nouvel état d’esprit qui habite les Bleues. "Contre l’Espagne, on devait être agressives, méchantes", précise Endy Miyem. "On l’a compris après le premier match. Mercredi on a pris des coups, on en a donnés. Sans pleurer. En serrant les dents. On ne veut plus se retrouver dans un rôle de victimes, ce n’est pas nous."

Ce fameux supplément d’âme qui habite parfois des équipes moins talentueuses a sans doute fait son nid sur le banc de l’Equipe de France et la perspective de retrouver le Japon en demi-finale n’est pas pour leur déplaire. "Ce n’était pas nous contre le Japon. Aujourd’hui je suis contente d’où on est et qui on est", insiste Gabby Williams, dont la détestation viscérale de la défaite n’est pas étrangère à ce changement d’approche. "Maintenant on veut notre revanche. C’est la situation parfaite pour nous."

Reste que la réponse devra également être technique. La défense qui a limité l’Espagne à 64 points aura un nouveau défi. Le Japon tourne à près de 83 points de moyenne et vient d’inscrire 14 paniers primés contre la Belgique après en avoir réussi 19 face au Nigeria. Les Bleus ont cependant les armes physiques pour dérégler la belle mécanique, comme avaient su le faire les Etats-Unis au premier tour. 9 ans après les Jeux de Londres, l’occasion est belle de retrouver la finale olympique.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Battue par le Japon en phase de poule, l’Equipe de France féminine a l’occasion de prendre sa revanche en demi-finale des Jeux Olympiques.
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Bellenger/IS/FFBB
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Bleues Marine

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Son talent n’a jamais été en doute. Ses inspirations géniales. Ses cassages de cheville. Ses tirs en suspension. Marine Johannès a de l’or dans les mains. Mais pour franchir un dernier pallier dans sa carrière, c’est sur sa capacité à porter une équipe dans les moments décisifs qu’elle sera jugée. Céline Dumerc, pas la plus réputée des scoreuses, s’était totalement transcendée aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, portant sur ses épaules l’Equipe de France vers la finale. Mardi soir, face à l’Espagne, Marine Johannès a de nouveau ébloui par sa facilité à créer pour elle et pour les autres. Mais plus important encore, c’est elle qui a inscrit le panier le plus important du match, à 23 secondes de la fin et alors que le buzzer allait marquer la fin de la possession, pour donner trois points d’avance à la France (65-62).

Un tir miracle, avec la planche, sur un pied et en tombant vers sa gauche. "Un panier à la Marine", souriait Valérie Garnier qui, depuis le début du tournoi, a choisi de l’utiliser en sortie de banc. "J’ai failli perdre la balle. J’ai tenté de la récupérer et je sentais que j’allais devoir tirer. J’ai visé la planche parce que c’est plus facile à 45°… et j’ai eu un peu de chance", commentait de son côté la joueuse qui, si elle affiche toujours la même réserve face aux journalistes, sait visiblement donner de la voix sur le terrain. "J’ai encore la voix de Marine dans mon oreille qui répète : on ne perd pas ce match, on ne perd pas ce match !", glissait ainsi Endy Miyem en conférence de presse.

La confiance est un élément clé dans le jeu de Marine Johannès. La joueuse n’a aucun mal à le reconnaître et ne doit pas se laisser affecter par les temps faibles qui peuplent une rencontre : "J’essaye d’être agressive. Je vais faire des erreurs, tout le monde le sait mais j’essaye de garder confiance." Une approche qui porte ses fruits et qui continue d’impressionner des coéquipières conscientes des qualités hors-normes de la jeune femme de 26 ans. "Elle est incroyable. C’est une marqueuse et elle est clutch", insiste Gabby Williams. "On sait qu’elle peut nous sortir de gros tirs. Quand je l’ai vu partir j’avais confiance et d’ailleurs toute l’équipe a commencé à replier", ajoute Alix Duchet.

Vendredi, à 13h00, l’Equipe de France retrouvera le Japon en demi-finale. Avec la volonté d’effacer sa défaite en ouverture. Les dynamiques ne sont plus tout à fait les mêmes. Le 27 juillet dernier, les Bleues avaient été bousculées par la vitesse et l’adresse japonaise. Johannès avait dû se contenter de 5 points en 16 minutes. 9 jours plus tard, l’heure est à la revanche.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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Meilleure marqueuse du quart de finale face à l'Espagne, Marine Johannès a surtout été décisive avec un tir au buzzer à 23 secondes de la fin.
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Bellenger/IS/FFBB
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Vive l'égalité hommes-femmes

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Après s’être affrontées quatre fois en l’espace de trois mois cet été la France et l’Espagne avaient rendez-vous mardi soir pour un nouveau duel inédit puisque jamais les ennemis jurés ne s’étaient retrouvés face à face aux Jeux Olympiques. Médaillées d’argent à Rio, les Espagnoles étaient le dernier espoir d’un basket qui a manqué son rendez-vous européen en juin puis vu hier soir la fratrie Gasol partir à la retraite après son élimination en quart de finale contre les Etats-Unis.

Une période délicate que les joueuses de Lucas Mondelo voulaient adoucir en mettant les Bleues au pas. Cristina Ouviña en mode vengeuse masquée lançait les hostilités (6-11) mais très rapidement l’Equipe de France prenait le contrôle des opérations. Gabby Williams, frappait deux fois à longue distance avant le début du show Marine Johannès. La Villeurbannaise n’est pas encore un modèle de constance mais lorsqu’elle prend feu, peu de joueuse en Europe peuvent proposer son niveau de créativité. En dix minutes elle signait 11 points et 2 passes et sur la période la France a signé un +17. Gênée par l’agressivité de son adversaire, l’Espagne était, de plus, trahie par son adresse extérieure, arrosant avec une constance très éloignée des standards affichés depuis le début des Jeux (deuxième équipe la plus adroite derrière les Etats-Unis).

Les Bleues, inspirées et appliquées, en profitaient pour se détacher, comptant jusqu’à 14 points d’avance (33-19). Elles payaient cependant un lourd tribut aux fautes, Valérie Garnier étant obligée de pianoter sur son banc pour préserver des intérieures toutes sous la menace. Astou Ndour, en lévitation depuis son arrivée à Tokyo (22,7 pts, 10,0 rbds de moyenne), en profitait pour débuter son chantier, bien servie sur le jeu à deux par Ouviña. Les trop nombreuses balles perdues (12 à la pause) venaient ternir le bel ouvrage tricolore et limiter l’écart à la pause (36-30).

Avec un duo Sandrine Gruda-Endy Miyem limité à 4 points la France pouvait cependant espérer du mieux offensivement. Et la meilleure marqueuse de l’histoire de la sélection répondait à ses attentes en inscrivant deux paniers consécutifs pour lancer la deuxième mi-temps. Sa faute antisportive coupait un instant les jambes de ses coéquipières mais les Bleues toujours portées par Johannès repartaient de plus belle (50-40). Toutes les rotations françaises apportaient alors leur écot à l’œuvre collective à l’image d’Iliana Rupert, imposante au rebond ou Marine Fauthoux sacrifiant son corps pour provoquer la quatrième faute d’Alba Torrens.

A l’approche du money-time l’Equipe de France n’avait rien laissé échapper de son avance (55-48) mais son attaque semblait soudain statique. Muette pendant de longues, trop longues minutes, elle voyait fondre sur elle une Espagne revigorée par son joker Maite Cazorla qui se fendait de 8 points pour repasser en tête. La fin de match était un chassé-croisé permanent. A 48 secondes du buzzer Marine Johannès réussissait un tir dont elle a le secret, sur de mauvais appuis et en déséquilibre avec la planche pour offrir trois longueurs d'avance aux siennes. Après un panier de Cazorla et un lancer-franc raté de Duchet, Mondelo tentait le tout pour le tour en dessinant un système pour un tir primé. Une prise de risque qui se terminait sur une balle perdue et qui offrait à la France sa troisième demi-finale consécutive aux Jeux Olympiques.

France bat Espagne : 67-64

Les réactions
Sandrine Gruda :
"C’était fort en émotions. Tout mouvement, toute attitude peut être décisive. Quand elles sont repassées devant je me suis dit mais non, pas encore, pas ce soir, pas cette fois-ci. On était déterminé à ne pas laisser filer cette rencontre entre nos doigts. Nous sommes une équipe déterminée et dans un élan qui nous permet d’être soudées. Cette énergie permet de remonter la pente dans des situations où on peut bégayer. On souvent perdu des matches contre elle et les battre sur cette scène mondiale c’est juste énorme."

Alix Duchet : "C’est une fierté d’équipe. On a sorti toutes nos tripes. La dernière minute a été interminable. La fin c’est tout dans le mental et rester focalisée sur le prochain tir sans se soucier de ce qui s’est passé. Battre l’Espagne c’est une saveur supplémentaire évidemment mais ça aurait été tout autre adversaire c’est une qualification pour le dernier carré. Contre le Japon il faudra s’adapter. Nous sommes dans une nouvelle dynamique et nous sommes vraiment une équipe de 12 joueuses."

Endy Miyem : "On a rencontré pas mal d’obstacles mais on a continué malgré tout avec une véritable volonté de gagner. Je suis très heureuse de la façon dont nous avons gagné. Parfois nous sommes devant et quand l’équipe revient, on a tendance à baisser la tête et on joue différemment. Aujourd’hui ce n’était pas le cas. On a eu des moments difficiles mais nous avons continué à jouer de manière agressive. Parfois on parle et sur le terrain on ne fait pas. Ce soir on l’a fait. On arrêtait pas de se dire : on ne perd pas, on ne perd pas. Ça nous a aidés de se parler, de rester fortes, de ne pas se laisser submerger par la situation. Nous sommes restées ensemble et solides."

Valérie Garnier : "Aujourd’hui nous avons gagné un match important pour le basket féminin français. Je suis très fière de mes joueuses et de mon staff. Quand je regarde les statistiques elles ne sont pas en notre faveur. Mais on a tenu. Le projet c’était de voler la confiance des Espagnoles. L’abnégation en défense, avoir une capacité de gérer les temps faibles, c’est ce qu’elles ont fait de manière exceptionnelle. Je pense que l’Espagne s’attendait à une petite équipe française qui plie, qui lâche à un moment donné. Il fallait montrer qu’on était toujours droites, toujours fortes. C’est ce qu’elles ont fait pendant 40 minutes. Oui on a perdu des ballons, oui on a laissé échapper des rebonds mais à l’arrivée la défense, l’énergie et l’engagement font que c’est nous qui passons. (Le coach espagnol a déclaré en conférence de presse que l'Espagne méritait de gagner). J’aime beaucoup Lucas Mondelo. Mais en attendant c’est nous qui sommes en demi-finale. Il y a un passé France-Espagne et parfois c’est tombé de l’autre côté. Ce n’est pas un hasard si elles ratent un panier sous le cercle ou la dernière passe. Parce que l’intensité était présente. On mérite autant la victoire que l’Espagne… et en plus on l’a."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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L’Equipe de France féminine a rejoint son homologue masculine en demi-finale des Jeux Olympiques après avoir éliminé l'Espagne
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Nos meilleures ennemies

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Les Bleus avaient échappé à leur destin lors du tirage au sort des quarts de finale du tournoi masculin dimanche soir. Mais une olympiade sans un France-Espagne n’était guère envisageable et les dieux du basket se sont assurés que l’affiche aurait lieu.

Mardi à 14h00 l’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne, un affrontement qui n’a pas eu lieu à l’EuroBasket après la sortie de piste prématurée de la Roja, éliminée dès les quarts de finale. Depuis ce traumatisme, elle a largement remonté la pente et sort d’une phase de poule impeccable ponctuée de trois victoires. Une des raisons de ce retournement de situation est la forme olympique d’Astou Ndour (22,7 pts, 10,0 rbds) et la présence d’Alba Torrens, absente de la compétition continentale pour cause de COVID. "C’est une équipe toujours présente dans les compétitions et entre ce que j’ai vu à l’Euro et ce que j’ai vu aux Jeux, elles ont clairement corrigé le tir", confirme Valérie Garnier.

Quelques jours avant de s’envoler pour le Japon, les Bleues avaient remporté un match amical 80-75 à l’Accor Arena. Mais les absences de Laura Gil, Cristina Ouviña, Silvia Dominguez et Astou Ndour pour l’occasion ne permettent guère d’en tirer de quelconques conclusions. Depuis quatre ans la France et l’Espagne ont eu l’occasion de s’affronter à dix reprises. "Le scouting est déjà bien complet", souriait d’ailleurs Valérie Garnier qui souhaite que ses troupes "s’inspirent de ce que nous avons fait contre le Nigeria et les Etats-Unis."

Entre deux adversaires qui se connaissent par cœur, la différence pourrait se faire bien loin des plaquettes d’entraîneur. "Il y a bien sûr plein d’ajustements tactiques mais ce sont les fondamentaux, l’engagement et la volonté qui compteront", insiste Valérie Garnier qui a souligné le changement d’état d’esprit opéré par ses joueuses après le revers contre le Japon. Plus énergiques, plus enthousiastes, plus vivantes tout simplement les Bleues ont retrouvé de l’allant. Mercredi elles tenteront de se qualifier pour la troisième fois consécutive pour le dernier carré des Jeux.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Mardi, 3. Août 2021
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Le duel attendu cet été aura bien lieu. En quarts de finale des Jeux Olympiques l’Equipe de France féminine retrouve l’Espagne mercredi, à 14h00.
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Bellenger/IS/FFBB
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France – Espagne en quarts

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Quelques minutes après que l’Australie ait miraculeusement assuré sa place en quart de finale en soignant son point average dans les dernières secondes, la FIBA a, comme pour les masculins la veille, organisé le tirage au sort des quarts de finale.

Les Bleues n’avaient que deux options possibles : l’Espagne et la Chine.

Et c’est finalement le meilleur ennemi, l'Espagne qui est sorti du chapeau. L’affrontement que tout le monde attendait à l’EuroBasket aura donc lieu aux Jeux Olympiques. Et cette fois les Espagnoles se présentent avec une dynamique très favorable.

En cas de qualification en demi-finale, la France jouera face au vainqueur de Belgique - Japon.

Quarts de finale
14h00 : France - Espagne
10h20 : Japon - Belgique

6h40 : Etats-Unis - Australie
3h00 : Chine - Serbie

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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La FIBA a procédé au tirage au sort des quarts de finale du tournoi féminin dans la foulée du dernier match de poule. La France affrontera l'Espagne mercredi à 14h00 (heure française).
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Bellenger/IS/FFBB
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"On a montré de belles choses"

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Fêtez-vous la défaite ou plutôt le passage en quarts ?

C’est vrai que c’est particulier d’être heureuse après un match perdu, néanmoins je prends et je pense qu’il faut fêter la qualification. On est toujours dans la bonne dynamique de réaction qu’on a engrangé après le match face au Japon. Donc voilà, c’est pas mal de choses positives qu’il faut qu’on garde, après est-ce qu’on a vraiment besoin du négatif ? Pas forcément. On va garder le positif pour la suite.

Vous meniez d’un point au début du quatrième quart-temps. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? Sentez-vous l'enclenchement de quelque chose, ou est-ce vous qui craquez un peu avec la fatigue ? Qu’est-ce qui fait que ça bascule de l’autre côté ?

Alors là comme ça, je ne suis pas sûre que mon analyse soit très juste mais je dirais que de notre côté il y avait surement un peu de fatigue, un petit manque de lucidité qui fait que parfois sur certaines situations, on ne fait pas la petite rotation, on ne change pas forcément au bon endroit alors qu’on devrait et contre ces joueuses-là, on le paye cash. Donc voilà, un petit manque de lucidité.

Par rapport à votre ressenti sur le terrain, au-delà de la victoire, les Américaines n’avaient rien d’autre à jouer, elles n’avaient aucun intérêt à « jouer les quarts ». Est-ce que vous avez senti qu’elles étaient à 100 % du début jusqu’à la fin du match ?

J’ai envie de dire oui et juste faire remarquer qu’on a fait un bon match. Après je pense que les Américaines n’ont jamais envie de perdre, donc dans tous les cas quand on les mène, je ne suis pas sûre que c’était un choix de leur part.

Quand vous vous projetez sur le quart, comment pensez-vous que votre expérience que vous avez accumulée sur ces Jeux Olympiques puisse vous servir ?

Je pense que justement, la défaite contre le Japon nous a forcé à avoir une réaction, à parler, à essayer de comprendre. Comment est-ce qu’on devrait réagir, comment est-ce qu’on pouvait améliorer notre jeu. Donc en soit, je pense que c’est déjà bien. Ça nous a forcé à avoir une belle réaction, on a montré un nouveau visage contre le Nigeria. Aujourd’hui encore on fait un beau match, on n’a pas la victoire mais je pense que c’est quand même un beau match, on a montré de belles choses. Donc, en cela je pense qu’on a engrangé pas mal de confiance, et on s’est remis un petit peu sur les bons rails. J’espère qu’on va continuer sur cette lancée pour la suite.

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Équipe de France féminine
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Lundi, 2. Août 2021
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La capitaine des Bleues, Endy Miyem, revient sur la défaite contre les États-Unis mais surtout sur la qualification de l’Equipe de France pour les quarts de finale et l’avenir des Tricolores dans cette compétition olympique
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Bellenger/IS/FFBB
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Plus qu’une prospect

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Trois matches seulement et 22 minutes anonymes à l’EuroBasket (4 pts au total). Pas d’entrée en jeu contre le Japon puis 7 minutes face au Nigeria. Depuis le début de la campagne 2021, Iliana Rupert n’a guère eu l’occasion de s’exprimer. Lundi, son apport a pourtant été décisif face aux Etats-Unis pour assurer la qualification en quarts de finale. Sandrine Gruda et Helena Ciak rapidement limitées par les fautes, la Berruyère a été appelée à la rescousse par Valérie Garnier et a parfaitement répondu avec 11 points et 2 rebonds. "Elle était prête. Quand j’étais jeune c’était ce qu’on me répétait souvent : reste prête, tu ne sais pas quand ton heure va arriver", soulignait Gruda en zone mixte.

La performance a d’autant plus de poids qu’elle est réalisée contre les Etats-Unis et ses stars WNBA. Une ligue qui a drafté Rupert en 12e position le 15 avril dernier. Les Las Vegas Aces ont jeté leur dévolu sur la jeune femme, élue meilleure jeune d’Euroligue ces deux dernières saisons. "Toutes les joueuses ont regardé la draft, les coaches aussi", souriait-elle à propos de ses adversaires du jour. "Je me disais que si je rentrais sur le terrain cela aurait été bien de faire de belles choses. J’arrive à créer une bulle quand je rentre. Mais en amont du match on y pense un peu forcément. Je suis rentrée très relâchée. Je sais ce que je dois apporter : défendre, prendre des rebonds, être dur et prendre ce qu’il y a à prendre en attaque. En face il y avait les meilleures joueuses du Monde, je voulais surtout prendre du plaisir."

Presque parfaite dans sa production (4/5 aux tirs, 3/3 aux lancers-francs), Rupert a pleinement su profiter de l’opportunité. "L’été a été très long. Je ne sais jamais à quel moment je peux rentrer mais je me dis toujours qu’il faut être prête à répondre présente. Il faut l’assimiler mais maintenant c’est naturel." Mercredi, l’Equipe de France sera de nouveau sur le pont pour le quart de finale. Avec une Rupert responsabilisée ? "Au prochain match ? Je jouerai peut-être 40 minutes, ou une seconde", tempère-t-elle. "Moi je veux repartir avec une médaille. C’est ma seule attente."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Lundi, 2. Août 2021
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Très peu utilisée depuis le début de l’été, Iliana Rupert (20 ans) a fait une rentrée déterminante face aux Etats-Unis, trois mois après avoir été draftée en WNBA.
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Bellenger/IS/FFBB
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Résistance et qualification

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En pénétrant sur le parquet de la Saitama Super Arena, l’Equipe de France avait déjà vu une de ses options de qualification s’envoler. Le Japon, impressionnant depuis le début de la compétition, n’a fait qu’une bouchée du Nigeria, s’assurant sa place en quarts de finale.

Ne restait plus désormais qu’à gagner ou à limiter largement la casse. Mais trois minutes après l’entre-deux initial, la France pointait déjà -7 (2-9) et Sandrine Gruda avait regagné le banc avec deux fautes. Pour sonner la révolte les Bleus ont compter sur la cavalerie… US. Gabby Williams, après avoir entonné la Marseillaise à plein poumons, a affiché l’agressivité indispensable face à Team USA. Endy Miyem prenait ensuite le relais et en un éclair les joueuses de Valérie Garnier avaient recollé. Et bien plus que ça. Quasiment pas utilisé à l’EuroBasket et depuis le début des Jeux Olympiques, Iliana Rupert sortait du banc et multipliait les bons choix. Au rebond, dans les tirs extérieurs elle alimentait la marque alors que les Américaines, dominatrices près du cercle, peinaient à trouver la distance.

Lorsqu’elles finirent par régler la mire, la rencontre s’est transformée en une orgie offensive particulièrement plaisante à regarder mais pas forcément du goût des Tricolores. Marine Johannès à la distribution et Miyem à la finition ont pourtant continué de faire feu de tout bois. Mais en face Breanna Stewart livrait un impressionnant récital offensif. La quadruple championne NCAA, championne olympique, championne du Monde, championne WNBA et vainqueur de l’Euroleague a vécu une saison blanche en 2019/20 suite à une rupture du tendon d’Achille. Elle a visiblement retrouvé l’intégralité de ses moyens et a découpé chirurgicalement la défense française en signant 14 points à la pause. Les quatre dernières minutes de la mi-temps s’avéraient pénible pour la France qui encaissait un 2-11 et se voyait peu récompensée de son excellente prestation (44-50).

Déterminées les Bleues ne lâchaient rien. Plus durs en défense en dépit de la difficulté à arrêter l’immense Brittney Griner, elles retrouvaient avec soulagement Sandrine Gruda active dans la peinture et une Johannès inspirée. Toujours aussi élégante la joueuse de l’ASVEL passait de la création au scoring pour maintenir son équipe à distance respectable. L’Equipe de France prenait même un instant la tête sur un lay-up main gauche de Valériane Vukosavljevic (72-71). Dans la foulée elle interceptait un ballon qu’elle redonnait immédiatement. Une action a priori anodine mais qui marquait un tournant. Bousculées, les Américaines réagissaient en championnes. Un violent 5-16 faisait transpirer à grosse gouttes les supporters tricolores ayant bravé les 7h de décalage horaire pour suivre la rencontre à la télévision (77-87).

Courageuses, les Françaises résistaient malgré tout jusqu'au bout, grâce notamment à un trois-points décisif d'Alexia Chartereau, pour préserver l'essentiel : leur point-average positif et une qualfication en quarts de finale.

Etats-Unis bat France : 93-82

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on joue les Etats-Unis et qu’on sait qu’il faut perdre de moins de 14 points c’est compliqué. Mais on l’a fait. Et maintenant on veut continuer. Et c’est un nouveau tournoi qui commence désormais. Il fallait alterner les rythmes ce soir et j’avais demandé à jouer vite quand l’opportunité se présentait et sinon de les pousser à défendre longtemps. A la fin nous avons fait preuve à la fois de lucidité mais également de combativité. Il faudra se souvenir de ce qu’on a fait contre le Nigeria et les Etats-Unis : notre volonté physique, notre détermination, notre engagement. C’est ce qui nous a permis d’atteindre nos objectifs. Et il faudra conserver ces valeurs de l’Equipe de France féminine."

Sandrine Gruda : "C’est de la joie après ce match qu’on a pu maîtriser. C’est une équipe qui aurait pu nous mettre 20 points dès le premier quart-temps. On a répondu face à leur défi physique mais aussi en exploitant leur faille défensive. Me retrouver sur le banc au bout de deux minutes ce n’était pas un moment très joyeux pour moi. Je voulais être là pour l’équipe. Ce sont les aléas du jeu. Ce qui est important c’est que des joueuses ont répondu présentes derrière, notamment Iliana. On peut compter les unes sur les autres. Nous sommes sur une belle lancée avec un peu plus de constance. J’aime beaucoup ce que l’on présente au niveau de l’énergie."

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Equipe de France féminine
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À Tokyo, Julien Guérineau (FFBB)
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Lundi, 2. Août 2021
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L’Equipe de France féminine a assuré sa qualification pour les quarts de finale en tenant tête aux Etats-Unis (défaite 82-93). Elle connaîtra son adversaire dans la soirée : l'Espagne ou la Chine.
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(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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Equation à plusieurs inconnues

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Les résultats de dimanche dans le tableau féminin ont plutôt arrangé l’Equipe de France qui a toujours son destin en main avant d’affronter les sextuples championnes olympiques en titre. Les Etats-Unis n’ont plus perdu un match aux Jeux Olympiques depuis 1992, à Barcelone. Et si leur domination semble un soupçon moins évidente qu’à une époque, elles demeurent les favorites absolues pour une nouvelle médaille d’or.

Les Bleues, de leur côté, ont trois options pour voir les quarts de finale.
- S’imposer et ainsi décrocher une des deux premières places qualificatives de la poule en fonction de l’écart enregistré. La première place avec une victoire de 11 points ou plus. La deuxième avec une victoire entre 1 et 10 points d'écart si le Japon s’impose face au Nigeria.
- S’incliner de 14 points ou moins et sauver l’essentiel à coup sûr, une des places réservées aux deux meilleurs troisièmes.
- Un autre scenario, dont elles auront connaissance au coup d’envoi, pourrait également survenir en cas de victoire du Nigeria sur le Japon. Une égalité à trois les ferait atterrir, en cas de défaite, à la deuxième place selon toute vraisemblance, à la troisième si le Nigeria réussissait un +47.

Enfin un revers plus lourd ne serait pas immédiatement éliminatoire. L’Australie, vierge de toute victoire, joue en effet à 14h00 face à Porto-Rico. Avec un point-average de -17 avant la rencontre, elle cherchera à créer l’écart le plus important pour dépasser le Canada (+7) ou la France (+21 avant la renconte).

Les Américaines n’ont pour l’instant pas totalement survolé le tournoi olympique. Bousculées par le physique du Nigeria (+9 mais -3 en deuxième mi-temps), gênées par la vitesse du Japon (+17), la profondeur du banc de Team USA fait pourtant la différence. S’il se murmure que les choix d’offrir une ultime tournée d’adieu aux quadra Sue Bird et Diana Taurasi, en quête d’une cinquième médaille d’or olympique (!), a fait grincer quelques dents auprès de la jeune génération, le talent est suffisant pour surmonter les tensions éventuelles.

La France n’a plus croisé la route des Etats-Unis depuis trois ans. Et après la fabuleuse victoire à Coubertin en septembre 2014, Team USA s’est fâchée alignant des succès de 22, 22, 19 et 17 points. Préserver le point-average ne s’annonce donc pas comme un exercice aisé.

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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Dimanche, 1. Août 2021
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L'Equipe de France féminine retrouve les Etats-Unis lundi à 6h40 pour son dernier match de poule. Avec plusieurs options pour assurer la qualification en quarts de finale.
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Bellenger/IS/FFBB
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Elles haussent encore le ton

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C'est une nouvelle démonstration pour les Bleuettes à Héraklion en Grèce, au Challenger FIBA. Nouvelle victime sur le passage tricolore : la Pologne, soufflée 18-5 après 10 minutes, puis écrasée à la pause (41-18). Maia Hirsh signe un solide double-double (15 points, 12 rebonds) bien aidée par la nouvelle vendéenne Palmire Mbu (12 points) et Rosanne Le Seyec (12 points).

Dominatrices au rebond (51 à 26), les joueuses de Julien Egloff s'imposent tranquillement (83-36) et affronteront l'Espagne demain dimanche, autre cador de ce tournoi. Le vainqueur de ce duel sera sacré vainqueur de ce Challenger FIBA U18F d'Héraklion.

France bat Pologne : 83-36

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Equipe de France U18 féminine
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Kévin Bosi (FFBB)
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Samedi, 31. Juillet 2021
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On s'attendait à un match un peu plus accroché. Il n'en n'a rien été. Les Bleuettes ont encore élevé leur niveau de jeu ce samedi en corrigeant la Pologne (83-36).
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(Crédit : FIBA)
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Gabby, oh Gabby…

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Après deux rencontres aux Jeux Olympiques, Gabby Willams est la troisième marqueuse, deuxième rebondeuse, meilleure passeuse, meilleure interceptrice et meilleure contreuse de la sélection. Une omniprésence qui s’est pleinement ressentie lors de la rencontre décisive face au Nigeria. L’ancienne étudiante de Connecticut est une nouvelle venue en Equipe de France et à 24 ans elle s’est fondue avec aisance dans le groupe grâce à sa maîtrise du français et sur le terrain de par sa capacité à jouer les couteaux-suisses et à défendre le plomb : "Je vais essayer de faire tout ce que je sais faire. Si je peux prendre des rebonds, marquer, défendre, je vais tout donner."

Celle qui a fait le choix de délaisser la WNBA pour consacrer son été aux Bleues semble chaque jour de plus en plus entreprenante : "Je me sens plus à l’aise. Valérie Garnier me donne la liberté de jouer mon jeu. Et je m’amuse bien quand je joue avec mes coéquipières. C’est un bel été." Une impression confirmée par sa coach. "Gabby s’est bien intégrée. Elle était un peu discrète parce que c’est une joueuse d’équipe avant tout. Aujourd’hui elle prend la place légitime qu’elle doit avoir quand on voit son agressivité en attaque comme en défense. Elle a pris toute la mesure de son rôle en Equipe de France."

Elue meilleure défenseur de l’Euroligue cette saison avec Sopron, son apport dans ce domaine est d’autant plus important que les Bleues trouvent bien souvent leur rythme dans leur capacité à voler des ballons et à courir. Un exercice qui requiert intensité et agressivité, des caractéristiques qui collent à la peau de Williams. "J’étais déçue de ce qui s’est passé contre le Japon. Je ne veux pas quitter le terrain avec des regrets, je veux tout donner. C’était mon objectif ce soir", glissait-elle après la victoire. Une culture de la gagne qui lui vient de ses années universitaires avec UConn. En quatre saison avec les Huskies elle a remporté deux titres NCAA et 148 des 151 rencontres auxquelles elle a pris part ! Ce rejet viscéral de la défaite, Williams l’a évoqué lors des réunions avec ses coéquipières.

Toutes en auront particulièrement besoin face aux Etats-Unis lundi. Les Américaines en sont à 51 victoires consécutives aux Jeux Olympiques et n’ont pas l’intention de lever le pied malgré leur qualification déjà assurée. La France, en cas de victoire, peut espérer la première ou la deuxième place de la poule. En cas de défaite il faudra limiter au maximum la casse pour préserver un point average pour l’instant très positif (+21) ou espérer une victoire du Nigeria sur le Japon juste avant l’entrée en piste des Françaises.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Vendredi, 30. Juillet 2021
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Meilleure évaluation du match face au Nigeria, Gabby Williams prend de plus en plus de place dans le jeu des Bleues.
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Bellenger/IS/FFBB
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La bonne opération

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La victoire des Etats-Unis sur le Japon plus tôt dans la journée de vendredi avait permis de simplifier la donne sur un point pour les Françaises. Une défaite et l’élimination était actée. Une victoire… et il allait falloir sortir les calculettes et suivre avec attention les résultats de dimanche et lundi.

Est-ce la pression bien réelle pour les deux équipes mais le début de rencontre aura été en mode sprinkler. Un arrosage automatique qui a duré plus de trois minutes avec la participation des deux adversaires. 0/9 aux tirs, 0/2 aux lancers-francs, le tableau d’affichage de la Saitama Super Arena ne risquait pas la surchauffe. C’est Alix Duchet qui allait finir par débloquer la situation grâce à deux tirs de loin. L’Equipe de France semblait lancée (10-2) mais le Nigeria profitait de plusieurs erreurs pour aller chercher des paniers faciles et rester au contact.

Pas très longtemps, les championnes d’Afrique font parfois preuve d’une naïveté confondante en défense et leur sélection aux tirs peut être qualifiée, au mieux, de douteuse. Leur puissance physique est en revanche impressionnante mais en bouclant avec efficacité le rebond, les Bleues installaient le Nigeria sur demi-terrain et le privaient de deuxième chances. La bonne entrée d’Alexia Chartereau permettait de reprendre le contrôle (18-12) et une fois de plus la formidable activité de Gabby Williams faisait la différence, d’autant que les shooteuses tricolores avaient le compas dans l’œil.

Sandrine Gruda redoutable d’efficacité dans son jardin à 4-5 mètres, Endy Miyem métronomique et Duchet toujours à l’aise dans les coins transformaient le match de la peur en promenade de santé. L’écart de 17 points à la pause continuait de croître au retour des vestiaires pour dépasser les 30 unités après une technique au coach américain Otis Hughley junior et un tir primé de Marine Johannès (62-31).

Tout l’intérêt de la rencontre résidait alors dans la capacité des Bleues à soigner le plus possible un point-average qui pourrait s’avérer décisif à l’heure des comptes, à moins d’un succès contre les Etats-Unis. Après quelques balles perdues (70-48), Valérie Garnier s’empressait de demander temps-mort pour rappeler ses joueuses à l’ordre. Message reçu 5/5, notamment par Johannès qui a profité de la soirée pour retrouver la confiance qui la fuyait depuis quelques matches.

Avec son +27 final, l'Equipe de France se replace dans sa quête des quarts de finale. La Belgique et les Etats-Unis déjà qualfiés, il reste six places à prendre.

France bat Nigeria  87-62

Les réactions
Marine Johannès
: "On s’était plus préparé à une bagarre plutôt qu’un beau match de basket. On était prêtes. La défaite contre le Japon a été dure mais on a très bien réagi en équipe. Nous n’avons pas forcément changé notre programme, Valérie Garnier nous laisse de l’espace pour vivre ces Jeux à fond même si nous étions concentrées sur ce match. C’était très physique et je pense que la défense a permis de faire l’écart. Offensivement celles qui avaient du mal ont su répondre présentes."

Alix Duchet : "Ce soir on a fait le job. Je suis très fière de l’équipe et du staff. Mais ce n’est pas fini et on va retourner à un nouveau combat contre les Etats-Unis. Quand on perd on se remet forcément en question. On s’est préparé et le résultat est là mais il faut garder la tête froide. En fin de match tous les ballons étaient très précieux. Tout va compter dans cette compétition : gagner ou le point average. Nous sommes une équipe avec 12 joueuses capables de jouer. Et c’est ce qu’on a vu."

Valérie Garnier : "C’était nécessaire de bien réagir et je suis fière de mon équipe. Elles ont joué particulièrement bien en défense et nous avons essayé de faire le plus gros écart possible. +25 j’aurais signé de suite. Les calculs seront compliqués. Nous avions axé ce match sur le combat et le défi physique. Elles avaient pris beaucoup de rebonds offensifs face aux Etats-Unis. Les filles ont parfaitement répondu au plan de jeu. J’avais aussi trouvé que nous n’avions pas assez couru contre le Japon. Le match face aux Etats-Unis il faudra faire tous les efforts possibles pour rester avec elle quart-temps après quart-temps. Il faudra présenter les mêmes valeurs d’engagement que face au Nigeria. Ce soir il était important de retrouver tout le monde. Et par la défense en premier. Tout le monde a un peu lâché prise. Toutes les joueuses ont amené du scoring mais cela vient aussi du fait d'avoir gagné des ballons. Le format est un peu frustrant mais on le savait. Il ne faut pas sous-estimer le Japon."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Vendredi, 30. Juillet 2021
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Même si la victoire n’est pas à elle seule suffisante, l’Equipe de France a marqué des points dans l’optique d’une qualification en quarts de finale en atomisant le Nigeria (87-62).
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Bellenger/IS/FFBB
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Une troisième balade

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La promenade de santé se poursuit pour les joueuses de Julien Egloff en Grèce. Après leurs faciles succès face à la Slovaquie et la Grèce, les Bleuettes ont de nouveau impressionné en disposant sans problème d'Israël (92-44). 25 à 7 après 10 minutes, puis 49-12 à la pause, jamais les coéquipières d'Anaëlle Dutat, auteur d'un double double avec 15 points et 10 rebonds, n'auront été inquiétées. Après trois matches en trois victoires, elles bénéficient désormais d'un jour de repos avant d'affronter la Pologne puis l'Espagne en fin de semaine. Deux équipes d'un niveau bien supérieur à celles déjà affrontées.

France bat Israël : 92-44

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Equipe de France U18 féminine
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Kévin Bosi (FFBB)
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Jeudi, 29. Juillet 2021
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Les Bleuettes poursuivent leur parcours sans faute au Challenger FIBA. Ce mercredi, elles ont facilement disposé d'Israël (92-44).
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(Crédit : FIBA)
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Les Bleuettes enchaînent face à la Grèce

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Fort de son succès hier contre la Slovaquie (72-41), l’Equipe de France U18 féminine a aligné un nouveau succès au Challenger FIBA. Comme la veille, les joueuses de Julien Egloff ont réalisé un premier quart de très haut-niveau, remporté 27 à 6. Sérieuses et appliquées tout au long de la partie, elles n'ont laissé aucune chance aux Héllènes, qui auront perdu 42 ballons face à la défense tricolore.
Les Bleuettes, emmenées par Fatoumata Toure (15 points) et Anaëlle Dutat (11 points), s'imposent sans problème (72-27). Elles affronteront Israël ce mercredi (14h00) avant de bénéficier d'un jour de repos.

France bat Grèce (72-27)

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Equipe de France U18 féminine
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Kévin Bosi (FFBB)
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Jeudi, 29. Juillet 2021
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Deuxième match et deuxième victoire pour les U18 féminines au Challenger FIBA à Héraklion (Grèce). Les coéquipières de Fatoumata Touré (15 points) ont corrigé la Grèce ce mercredi, qui évoluait pourtant à domicile (72-27).
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(Crédit : FIBA)
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Une seule issue

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Les calculettes vont être de sortie. A une condition préalable : gagner. Le nouveau format des Jeux Olympiques ne permet quasiment aucun faux-pas et l’Equipe de France féminine en a commis un majeur d’entrée de jeu contre le Japon. Les deux places réservées aux meilleurs troisièmes se joueront sans doute au point-average et les écarts importants réalisés face à la Corée du Sud et Porto-Rico ne plaide pas en faveur des équipes du groupe B, celui de la France.

Mais les Bleues sont encore loin de penser à ces calculs d’apothicaire et la deuxième place est encore accessible. Il leur faut dans un premier temps retrouver le chemin de la victoire contre une dangereuse formation du Nigeria. Les Africaines ont terminé 8e de la dernière Coupe du Monde et mis à part un deuxième quart-temps fatal face aux Etats-Unis en ouverture (-15) ont fait plus que jeu égal avec les championnes olympiques le reste du temps (60-54).

Lors du dernier rendez-vous planétaire, en 2018 en Espagne, la France avait très largement pris le dessus (+22) lors des matches de classement. Les intérieures avait dominé la rencontre et le style du Nigeria convient sans doute mieux aux troupes de Valérie Garnier que celui tout en vitesse et en mouvement du Japon. Les deux adversaires seront en terrain connu puisque de nombreuses joueuses nigérianes évoluaient en LFB cette saison.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Jeudi, 29. Juillet 2021
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Après sa défaite face au Japon, l’Equipe de France féminine est dos au mur avec une seule option : gagner face au Nigeria à 10h20 vendredi.
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Presse Sports
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Un rêve envolé

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Jusqu’au bout elles auront fait le travail. Pour leur nouvelle discipline. Malgré la déception, malgré les larmes. Souvent en restant côte à côte pour mieux traverser l’épreuve. Télé, radios, presse écrite, les joueuses de l’Equipe de France ont répondu à toutes les questions. Tenté d’expliquer l’indicible, mettre des mots sur une immense désillusion. "Je suis triste. Très triste et déçue", glissait Marie-Eve Paget. "Avec toute l’énergie qu’on a mise dans ce projet olympique. Rien n’a été facile ces dernières années. Nous étions là où on voulait être ce matin et ce soir on n’a pas ce qu’on escomptait."

Les Bleues avaient deux chances pour une médaille. Elles les ont laissé échapper toutes les deux. Face aux Etats-Unis puis la Chine, deux équipes qui les avaient déjà battues en poule, à chaque fois sur un écart de deux points.  "Quand tu es meilleur il faut que tu battes tout le monde sans qu’il y ait photo", répondait Ana Maria Filip aux interrogations concernant un arbitrage que beaucoup considèreront défaillant. Avec cinq défaites en dix rencontres aux Jeux, les coups de sifflet ne seraient être une explication suffisante. "On a fait des choix défensifs qui n’ont pas été payants. Et des erreurs qui nous ont coûté", analysait Paget à propos de la rencontre face à la Chine. "Après dix matches dans les jambes on n’est pas toujours lucide, à l’image de ma dernière passe."

Comme trop souvent dans ce tournoi, la France a couru perpétuellement après le score après avoir été rapidement menée, gênée par la taille des championnes du Monde chinoises. 1-5, 4-9, 7-11, c’est un coup de chaud de Migna Touré qui a un instant fait croire à un potentiel come-back. Espoir définitivement envolé sur une ultime balle perdue.

Pleinement investies dans le 3x3 depuis plusieurs années, les joueuses de l’Equipe de France vont quitter Tokyo le cœur lourd. "Le staff, les gens qui nous ont accompagnées et qui sont restés en France, les supporters. Ils ont tellement été géniaux qu’ils ne méritaient même pas une médaille de bronze mais une médaille d’or", s’excusait presque Marie-Eve Paget qui tentera d’oublier sa déception en pensant aux milliers de convertis à la discipline. "C’est vraiment le tremplin dont elle avait besoin. Même si on n’a pas de médaille on aura écrit l’histoire."

Les Bleues terminent au pied du podium olympique. Elles ont cependant réussi à faire briller la discipline tout au long de ces 5 jours de compétition et ont marqué les esprits avant les Jeux de 2024, à Paris.

Ana Maria Filip, la capitaine et ses coéquipières, pourront prendre du repos avant de se retrouver le 30 août à Voiron pour le début de la préparation à la Coupe d’Europe 3x3 qui se déroulera du 10 au 12 septembre 2021, à Paris, place du Trocadéro et où elles tenteront de remporter le titre pour la troisième fois consécutive.

Jean-Pierre Situat (Président de la FFBB) : « Cette première édition du 3x3 aux Jeux Olympiques de Tokyo a été un moment émouvant et important pour la promotion de cette nouvelle discipline. Le 3x3 a montré tout son potentiel et a vraiment marqué les esprits. Notre Équipe de France féminine, à une possession contestée d’une finale olympique, a terminé dans le dernier carré, en montrant de la vaillance et de la combativité tout au long de la compétition. Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République, accompagné par Monsieur le Ministre de l'éducation Nationale, pour leur présence lors de l’ouverture du tournoi et leur écoute attentive aux valeurs de cette nouvelle discipline qui aura toute sa place en 2024 à Paris. Je donne rendez-vous à toutes et tous, pour venir encourager nos Équipes de France lors de la Coupe d’Europe que nous organisons en septembre au Trocadéro à Paris. »

Alain Contensoux (Directeur Technique National) : « Dans un tournoi très relevé, notre Équipe de France féminine de 3x3 a été valeureuse, portant haut les couleurs de cette discipline et de la France. Cette 4e place n’était pas l’objectif escompté et nous avons un gout amer de notre défaite en demi-finale face aux américaines. Je tiens sincèrement à féliciter les joueuses et le staff technique pour tout le travail réalisé. Ils ont montré beaucoupd’engagement dans la recherche permanente de la performance sans jamais baisser les bras. Nous savons le chemin qu’il nous reste à parcourir pour monter sur les podiums olympiques lors des prochains Jeux à Paris en 2024. »

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Jeux Olympiques - 3x3
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Juillet 2021
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Battue par la Chine 14-16, l’Equipe de France 3x3 termine à une frustrante quatrième place pour la première olympique de la discipline.
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Si près si loin

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En 3x3 les Etats-Unis n’ont pas encore l’aura d’invincibilité du 5x5. Chez les masculins ils sont même absents du rendez-vous olympique. Chez les féminines en revanche USA Basketball a envoyé l’artillerie lourde au TQO puis à Tokyo avec quatre joueuses WNBA. Battue au TQO puis lors de la phase de poule l’Equipe de France connaissait la puissance de cette escouade et notamment de l’imposante Stefanie Dolson (1,95 m).

Une Dolson qui a débuté son entreprise de démolition dès les premières secondes. Un panier près du cercle, un écran monumental sur Marie-Eve Paget, la pivot du Sky a tout de l’arme fatale dans le contexte de la discipline. Les Américaines ont vite pris les devants (1-4) avant que l’adresse tricolore ne leur permette de raccrocher les wagons (4-5). Team USA n’est pas pour autant un one woman show et le duo Plum-Gray a pris le relais.

La France était au bord de l’implosion mais Ana Maria Filip sortait le grand jeu au meilleur moment avec deux tirs primés inattendus (11-12). Dolson reprenait cependant rapidement ses aises dans la raquette, inamovible et décisive (11-15).

Mais en jouant sur leur mobilité, Guapo et Touré trouaient à répétition la défense US et revenaient à égalité dans la dernière minute (16-16). Deux coups de sifflet et un rebond offensif scellaient le sort de la demi-finale avec deux lancers-francs, l’ultime tentative pour envoyer le match en prolongation passant loin du cercle. "J’y croyais jusqu’au bout. Pour moi c’était impossible qu’on perde. On a fait un très bon match mais on a fait des erreurs sur des petits détails. On a dit qu’il ne fallait pas aller en 7 fautes par exemple et on l’a fait", analysait Ana Maria Filip.

La déception était immense et Migna Touré parvenait à peine à murmurer quelques mots en zone mixte, visiblement très touchée. Le challenge français à 16-16 semblait pouvoir aboutir sur une sortie de balle très litigieuse et le dénouement a particulièrement étonné les Françaises. "Ça n’a jamais été facile avec les arbitres sur cette compétition. On a souvent été pénalisées et pour moi Plum la sort. Mais on ne peut pas revenir en arrière", pestait Ana Maria Filip.

L’heure n’est cependant plus aux regrets et la France doit se remobiliser pour le match pour le bronze. "On va rester ensemble, se détendre, lâcher tout ce qu’il y a à lâcher et aller chercher la médaille au mental", promettait Filip avant d’aller souffer.

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Jeux Olympiques - 3x3
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Juillet 2021
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Dans un match qui ne s'est décidé que dans la dernière minute notamment sur une décision d'arbitrage très contestable, les Etats-Unis ont éliminé la France (16-18) en demi-finale du tournoi olympique. Il faudra aller chercher le bronze à 13h45.
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Ann Dee Lamour/FFBB
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Entame réussie pour les Bleuettes

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Logique respectée. Les U18 féminines n'ont pas raté leur entrée dans la compétition en dominant la Slovaquie ce mardi soir à Heraklion, à l'image d'un premier quart ravageur remporté 25 à 2. Si les troupes de Julien Egloff ont ensuite relâché l'étreinte dans le deuxième quart (perdu 13-20), elles ont ensuite assuré l'essentiel en 2ème période pour s'imposer très largement face à une équipe slovaque (72-41), trop dépendante de Nina Janstova (14 points), et qui aura perdu 43 ballons dans la partie. 

Les Tricolores, dominatrices à l'évaluation (93 à 28), ont pu s'appuyer sur le trio Louise Preneau (12 points), Maia Hirsch (10 points) et Elyah Kiavi (10 points) pour l'emporter. Mais devront néanmoins faire attention aux balles perdues sur le reste de la semaine (22 ce soir) afin d'aller chercher de nouveaux succès dans ce Challenger FIBA.

France bat Slovaquie : 72-41

Les autres matches :
Israel-Espagne (42-55)
Grèce-Pologne (37-61)

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Equipe de France U18 féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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Premier match et première victoire pour les joueuses de Julien Egloff. Les U18 féminines ont parfaitement réussi leurs débuts au Challenger FIBA organisé cette semaine à Héraklion (Grèce) en dominant la Slovaquie (72-41).
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(Crédit : FIBA)
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Deux chances pour une médaille

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Elles en ont passé des heures ensemble. Parcouru des kilomètres. Pour gagner des matches. Récolter des titres. Mais finalement pour en arriver là. A 10.000 kilomètres de Paris. Avec une chance de jouer pour une médaille olympique.

L’Equipe de France 3x3 n’a pas réalisé le tournoi qu’elle avait imaginé et le Japon avait d’ailleurs contribué à semer le doute en s’imposant 15-19 dimanche. Les Bleues ont dû gérer cette nouveauté. La ligne est ténue entre confiance et arrogance et la France n’a pas sombré dans la seconde, attendant patiemment que le vent tourne. Les deux victoires face à la Mongolie et surtout la Russie ont fait beaucoup de bien aux têtes et aux poignets, notamment ceux des deux scoreuses du groupe, Migna Touré et Laetitia Guapo. "Je crois énormément au destin. On perd en match de poule, elles battent les Etats-Unis ce matin. Donc elles arrivent inconsciemment avec la sensation qu’elles peuvent battre tout le monde alors que nous on a galéré", analysait Marie-Eve Paget. "Elles ne s’attendaient peut-être pas à ce qu’on leur rentre dedans."

Guapo, la dernière arrivée dans la bande des quatre, actuelle numéro un mondiale, a parfaitement lancé son équipe, attaquant le cercle avec détermination. Mais c’est surtout défensivement que la différence s’est faite, les Japonaises ne trouvant que de très rares positions propres de tirs, gênées par la densité physique française. 6-3 puis 12-5, les championnes d’Europe semblaient voguer vers une qualification paisible avant qu’un 0-4 ne relance le suspense. Touré se chargeait cependant de conserver un léger matelas avant que plusieurs erreurs n’offrent l’opportunité à Stephanie Mawuli d’égaliser. "Des fois on manque de lucidité mais c’est ce qui fait notre charme. C’était pour le spectateur !", en plaisantait Paget.

Le tir de Mawuli rebondira finalement sur le cercle et la France tient sa place dans le top 4 et peut encore rêver d’une médaille. "Nous sommes là où on voulait être. C’est le principal", soufflait Ana Maria Filip. "Il est hors de question qu’on parte avec la médaille en chocolat. Samedi contre les Américaines, on a pris une tôle donc on a à cœur de jouer un meilleur basket."

La revanche est programmée mercredi à 10h00 en France.

France bat Japon  16-14

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Jeux Olympiques - 3x3
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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L’Equipe de France 3x3 s’est qualifiée pour les demi-finales du tournoi olympique en battant le Japon. Elle affrontera les Etats-Unis mercredi à 10h00.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Le calendrier est connu

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La première journée se déroulera le samedi 2 octobre avec notamment le derby du Sud Ouest entre Tarbes et son voisin landais, champion en titre. Après 4 saisons passées en LF2, Angers retrouvera l'élite sur le parquet de Saint-Amand.

Ligue Féminine - Saison 2021/22

Samedi 25 septembre / Match des Champions
Basket Landes - Lattes Montpellier

Samedi 2 octobre / Journée 1
Charnay - Villeneuve d'Ascq
Tarbes - Basket Landes
Saint-Amand - Angers
Bourges - Roche Vendée
Lyon - Landerneau
Lattes Montpellier - Charleville-Mézières

La saison régulière (22 journées) se déroulera entre le 2 octobre 2021 et le 30 avril 2022. A noter que les dates et horaires sont susceptibles d'évoluer à l'issue du tirage au sort des coupes d'Europe (Euroligue et Eurocoupe) prévu le 19 août (rencontres déplacées du samedi au dimanche notamment).

Cliquez ici pour voir le calendrier

Les playoffs et les playdowns débuteront le samedi 7 mai 2022.

Playoffs*
Quart de finale : 7, 10 et 13 mai 2022
Demi-finale : 18, 21 et 24 mai 2022
Finale : 29 et 31 mai, 4, 6 et 9 juin 2022

Playdowns*
7, 10, 13, 18, 21 et 24 mai 2022

*sous réserver de modifications ultérieures

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Ligue Féminine - Saison 2021/22
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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La Commission Fédérale 5x5 a dévoilé le calendrier de la saison 2021/22 de Ligue Féminine. Elle débutera le 25 septembre avec le Match des Champions entre Basket Landes et Lattes Montpellier.
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En attendant le quart

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C’est un match sans enjeu que l’Equipe de France a disputé pour conclure sa phase de poule. Les Roumaines déjà éliminées, les Françaises 4e ou 5e qualifiées pour les quarts de finale, l’intérêt était avant tout de poursuivre sur la bonne dynamique lancée la veille. "On est bien obligé de jouer", souriait Marie-Eve Paget. "Elles avaient à cœur de finir sur une bonne note et nous on devait confirmer ce qu’on a montré hier et travailler pour le prochain parce que c’est celui qui compte."

Mission accomplie avec la confirmation que Migna Touré est désormais lancée. Elue dans le trois idéal du TQO il y a quelques mois la joueuse de Lattes Montpellier monte en puissance. Auteur de 10 points face aux Russes lundi, elle a puni la Roumanie entre tirs de loin et attaques du cercle. La France trouvait une alternance efficace en servant également Ana Maria Filip sous les panneaux. La taille de l’intérieure tricolore faisait la différence. "Quand les filles qui marquent habituellement les points ont du mal c’est aux autres de prendre le relai. Et on est toutes capables de le faire. Mais ce n’est pas forcément ça qui marche le mieux", analyse Paget. "Là tout le monde a retrouvé les jambes, la confiance et c’est tout ce qui m’importe."

En dépit d’un court moment de flottement qui voyait les Roumaines revenir de 11-6 à 11-10, les championnes d’Europe contrôlaient les débats et pour la deuxième fois du tournoi atteignaient la barre des 21 points avant le buzzer. Rendez-vous désormais à 21h50 pour le quart de finale face au Japon. "C’est le match qu’on attend depuis que la discipline a été présentée comme olympique", prévient Migna Touré. "C’est le rendez-vous absolu."

France bat Roumanie  22-12

Les classements

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Jeux Olympiques - 3x3 féminin
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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L’Equipe de France 3x3 a terminé sa phase de poule sur une victoire contre la Roumanie. Elle affrontera le Japon, à 14h50, en quarts de finale du tournoi olympique.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Les Jeux d’Alix

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La blessure d’Olivia Epoupa l’a propulsée sur le devant de la scène dès les premières minutes de l’EuroBasket il y a quelques semaines. A 23 ans, Alix Duchet s’est retrouvé installée aux commandes d’une grosse cylindrée candidate aux médailles. Une responsabilité que la jeune femme a déjà tenu à Bourges où elle a signé l’été dernier, y livrant la meilleure saison de sa carrière (10,1 pts, 3,1 pds). "Je ne réalise pas forcément. Ce sont les Jeux Olympiques donc moi je vais donner 300% pour l’équipe", garantit-elle.

Mardi matin, elle a passé plus de 30 minutes sur le terrain (7 points, 3 passes et 2 interceptions). Indispensable en un mot, d’autant que la France a terminé à +11 lorsqu’elle restait sur le parquet. Face au Japon, sa capacité à tenir la balle et le rythme étaient d’autant plus nécessaires que les championnes d’Asie proposent un basket auquel les équipes européennes ne sont pas habituées. "C’est une dynamique totalement différente. C’est un jeu spécial, très petit, ça court très vite, ça relance très vite. Ça trappe très fort et de n’importe où. On ne sait jamais d’où ça va venir et quand ça va venir. Ça drive de partout, ça shoote de très loin. Il faut être dans la vivacité en permanence, une concentration de tous les instants", soufflait Duchet à la sortie de la rencontre.

Face à la pression constante sur la balle, la meneuse berruyère a tenté d’appliquer le plan de jeu et d’amener le ballon près du cercle. Puis de profiter des prises à deux pour shooter. Une tendance qui s’est retrouvée dans la feuille de stats avec seulement 6 lancers-francs tentés par la France tandis que les Japonais se présentaient à 23 reprises sur la ligne. "Nous avons beaucoup joué à l’intérieur, au début ça fonctionnait bien, on a trouvé les grandes. Quand ça a trappé très fort ça ressortait pour des tirs, ça explique peut-être le manque d’agressivité."

Battue 70-74 pour son entrée en lice, la France est déjà face au mur. La qualification en quart de finale passera impérativement par une victoire face au Nigeria vendredi prochain, en soignant si possible le point average. Un adversaire très physique et qui n’aura rien à voir avec le Japon. "Un mot pour le prochain match : combat", prévenait Duchet avant de rejoindre le village olympique.

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Jeux Olympiques - 5x5
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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Une arrivée à Bourges, une première médaille en compétition internationale et 30 minutes pour ses débuts olympiques, Alix Duchet a vécu une année particulière.
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Bellenger/IS/FFBB
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Déjà dans les cordes

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Le réveil a sonné à 5h40 ce matin dans le village olympique pour l’Equipe de France. Certaines ont de l’énergie à revendre dès le saut du lit et il fallait espérer que les Tricolores rentrent dans cette catégorie pour faire face au basket si dynamique du Japon. Les Japonaises imposent en effet un rythme effréné à base de relances rapides, de tirs en première intention et d’une agressivité de tous les instants en défense. La seule solution pour compenser un déficit physique évident.

Et la méthode fonctionne. Les Tricolores ont beau avoir réalisé un meilleur départ, alimentant Sandrine Gruda près du cercle et profitant de la présence imposante d’Helena Ciak au rebond offensif, elles ont surtout vu avec soulagement les troupes de l’Américain Tom Hovasse vendanger les nombreuses positions qu’elles étaient parvenues à se créer. Et dès que l’adresse refit son apparition dans l’immense Saitama Super Arena, l’intéressant matelas français (17-9) eut tôt fait de disparaître à la faveur d’un 1-10 à cheval sur deux quart-temps. Les intérieures trappées à la vitesse de l’éclair, ce sont les arrières qui ont continué à alimenter la marque, Marine Johannès et Alix Duchet en tête. Le Japon répondait avec ses armes : du mouvement, du mouvement et encore du mouvement. Un ballet incessant de drives, de coupes et d’écrans qui oblige à une attention et des efforts de tous les instants.

La France a tant bien que mal contenu les assauts nippons mais a sombré au retour des vestiaires, multipliant les fautes et peinant à contenir la minuscule Rui Machuda, pile électrique d’1,62 m. La meneuse japonaise mène des raids déterminés vers le panier et sème la panique lorsque les changements défensifs peinent à s’effectuer (11 passes décisives). Elle a permis à son équipe de signer un 3-13 en cinq minutes pour prendre fermement le contrôle des opérations (39-47). Il fallait toute la science du jeu dos au panier de Sandrine Gruda et l’activité de Gabby Williams pour ne pas totalement décrocher.

La résistance payait en début de quatrième quart-temps avec un excellent passage de Sarah Michel associée à Alix Duchet pour contrer la pression japonaise et l’abattage de Williams. Un spectaculaire chassé-croisé s’installait alors dans les quatre dernières minutes, chaque équipe prenant tour à tour la tête. A une minute du buzzer le Japon, mené d’un point, enchaînait un 2+1 de Maki Takada puis un tir primé assassin de Moeko Nagaoka (78-74). Un typhon est attendu dans la soirée sur les côtes japonaises mais c'est bien une pluie de trois-points qui s’est abattue sur les Bleues dans le money time (5 sur la période).

Le tournoi olympique féminin vient à peine de commencer mais la France est déjà en grand danger dans sa quête des quarts de finale.

Japon bat France  74-70

Les réactions
Gabby Williams : "C'est dur de jouer 40 minutes contre une agressivité comme ça. C'est dur de jouer à 10h du matin mais le Japon s'est levé à la même heure que nous donc ce n'est pas une excuse."

Endy Miyem : "Ce n'est pas facile. On a répondu présentes mais dans ce genre de compétition ça se joue à pas grand-chose et notamment quand on a l’avantage ne pas rendre des munitions pour revenir dans le match. C’est une très belle équipe qui transite très vite de la défense à l’attaque. On n’a pas le temps de réfléchir, c’est action-réaction et tout le match comme ça. Elles sont très rapides, très vives ce qui force beaucoup à communiquer. Il faut se remettre la tête à l’endroit maintenant. Il ne faut pas se morfondre pendant 100 ans mais avancer."

Valérie Garnier"Nous avons eu beaucoup de hauts et de bas individuellement comme collectivement. Et à chaque fois qu’on fait une erreur contre le Japon elles marquent à trois-points, elles sont d’une adresse redoutable. C’est toujours mieux de commencer une compétition en gagnant mais il reste deux matches pour atteindre notre objectif des quarts de finale. Ce que je sais c’est qu’il faut jouer pour gagner ces rencontres qui suivent. Il va falloir trouver de la stabilité quand on rentre sur le terrain. Plein de petits détails font qu’on perd de 4 points. C’est un jeu si particulier. Nous n’avons pas l’habitude de ce basket asiatique. On leur a posé problème en mettant la balle dessous et elles, de leur côté, ont fait sortir les grandes."

Sandrine Gruda : "Je sais que notre groupe est compliqué. Et je sais à quel match il fallait être présentes. Et nous ne l’avons pas été. L’agressivité a joué un grand rôle aujourd’hui, surtout en défense. En général l’Equipe de France est connue pour sa défense et encaisser 74 points c’est beaucoup trop. On s’est fait trouer à bien des reprises."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminin
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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Pour son entrée en lice, l’Equipe de France féminine a été battue par le Japon (70-74), rendant plus délicat le chemin vers la qualification pour les quarts de finale.
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Bellenger/IS/FFBB
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Les U18F entrent en piste

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Les U18 féminines feront-elles aussi bien que les U20 féminines, vainqueurs de leur Challenger ? C'est en tout cas l'objectif des troupes de Julien Egloff. Le coach tricolore, qui a emmené 7 joueuses sur 12 qui font partie du Pôle France (Hattab, Toure, Cisse, Mbu, Blein, Debroise, Le Seyec), a dû composer un effectif avec cette génération 2003 dont plusieurs éléments sont avec les U19 féminines. 

En effet, si l'Euro U18F ne se jouera pas, les U19 féminines (coachées par Arnaud Guppillotte) disputeront bel et bien la Coupe du Monde de la catégorie début août, et c'est donc naturellement que plusieurs joueuses de la génération 2003 manquent à l'appel de ce Challenger U18F, comme Oumou Diarisso, Clara Djoko, Sara Roumy ou encore Leila Lacan (née en 2004).

Mais la profondeur du réservoir français devrait néanmoins permettre aux Bleuettes d'afficher un beau visage en Grèce, et de briller. Dans une catégorie habituellement médaillée chaque été à l'Euro.

Le programme :
Mardi 27 juillet à 20h00 : Slovaquie-France
Mercredi 28 juillet à 17h00 : France-Grèce
Jeudi 29 juillet à 14h00 : Israël-France 
Samedi 31 juillet à 14h00 : France-Pologne
Dimanche 1er août à 14h00 : France-Espagne

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Equipe de France U18 féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
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Privées d'Euro en 2021 en raison de la situation sanitaire, les U18 féminines se consolent avec un Challenger FIBA organisé à Héraklion (Grèce) qui débute ce mardi. L'occasion de se jauger tout de même pour les joueuses de Julien Egloff, amputées néanmoins de plusieurs éléments.
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(Crédit : FIBA)
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En quarts avec la manière

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En raison des récents scandales de dopage, les athlètes russes n'ont pas été autorisés à représenter officiellement leur pays et concourent sous les couleurs olympiques et la dénomination ROC (Russian Olympic Committee). Deuxième de la poule A avec quatre victoires en cinq rencontres, cette équipe a pourtant été rapidement mise en difficulté par des Françaises plus agressives que jamais.

La confiance qui n’a guère transpiré depuis le début du tournoi était de retour lundi soir. "Cela fait longtemps que nous n’avons pas connu ce coup de mou mais on reste super positives", annonçait Ana Maria Filip avant le début du match. Double championnes d’Europe, vainqueur des Women Series 2019, les Bleues sont habituées à gagner. Leur classement individuel au ranking FIBA témoigne de cette domination mais les Jeux ne se déroulent pas comme elles l’avaient imaginé. "Le doute s’est un peu installé mais on est resté soudé. C’était important de passer par cette phase. Maintenant on peut continuer sereinement en se rappelant par quoi on est passé", estime Laetitia Guapo.

La France n’a en effet pas cessé d’être ambitieuse, sans doute désireuse de faire taire ceux qui commençaient à douter du potentiel de celles qu’on avait annoncé candidates aux médailles, et du plus beau métal qui plus est. Face aux Russes elles ont livré leur prestation la plus aboutie, notamment dans la dureté et la détermination. A l’image d’une Laetitia Guapo désireuse d’attaquer le cercle dès les premiers instants. "Les Russes sont très tankées et c’était à nous de jouer sur nos forces", précisait Migna Touré. Se reposant moins sur leur adresse, les Bleues allaient chercher des paniers en pénétration et creusaient irrémédiablement l’écart : 3-0, 6-2, 13-8. Malgré une petite baisse de régime dans les deux dernières minutes elles contrôlaient la rencontre pour signer une troisième victoire synonyme de top 6.

Mardi, l’Equipe de France conclura la phase de poule face à la Roumanie. Une simple mise en jambes avant le grand rendez-vous de la soirée, en quart de finale. "On a commencé à retrouver notre identité", estimait Marie-Eve Paget avant de se retirer dans la nuit tokyoïte.

France bat Comité Olympique Russe  17-14

Les classements

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Jeux Olympiques - 3x3
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Lundi, 26. Juillet 2021
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L’Equipe de France 3x3 a validé sa qualification pour les quarts de finale du tournoi olympique après sa victoire sur le Comité Olympique Russe.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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