500 personnes pour accueillir les Bleues
Un accueil formidable à quelques jours du TQO qui donne une énergie incroyable aux Tricolores.
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Un accueil formidable à quelques jours du TQO qui donne une énergie incroyable aux Tricolores.
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
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Dix des quatorze joueuses ont donc rejoint le Berry ce vendredi en stage. Encore dans leurs clubs respectifs avec des matches de championnat à jouer, Sandrine Gruda (Schio), Bria Hartley (Galatasaray), Olivia Epoupa (Canberra) et Magali Mendy (Géjone) rejoindront les Bleues dans le week-end.
Tout le monde se souvient des deux précédents TQO en 2012 et 2016, mais on oublie souvent que vous avez participé à un autre TQO, en tant que joueuse de l’Equipe de France (ndlr, 61 sélections) en 1988 en Malaisie…
Oui ça remonte, c’était à Kota Kinabalu sur l’île de Bornéo… J’avais un peu oublié, c’est le fait que vous m’en parliez qui fait remonter quelques souvenirs. Je me rappelle que nous dormions dans un immense hôtel qui était magnifique, mais dont les balcons donnaient sur des bidonvilles… C’était une autre époque, le basket était dominé par l’URSS, la Yougoslavie, la Bulgarie… Et dans ce TQO, on retrouvait ces deux dernières nations contre qui on avait perdu logiquement. Le basket féminin français n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, sa place au niveau international n’avait rien à voir avec celle actuellement, tout comme l’importance – médiatique notamment – qu’on lui donnait. Aujourd’hui, on est respecté, reconnu, on est dans le haut du ranking FIBA et sur de nombreux podiums internationaux, en seniors comme en jeunes.
En 2012, vous participez à Ankara en Turquie à un autre TQO, cette fois en tant qu’assistante de Pierre Vincent. Le contexte avait changé, et la France était davantage attendue…
Je me souviens de ce premier match du tournoi contre le Canada. On savait que c’était un match crucial et que les deux équipes étaient très proches l’une de l’autre. On l’avait emporté sur un petit score (56-47), ce qui nous avait ouvert un tableau plus facile puisqu’après on avait battu la Corée du Sud pour se qualifier pour Londres 2012 (victoire 80-63). Je me rappelle de l’effervescence et de l’excitation de toute l’équipe, staff compris, d’emmener la France aux J.O. pour la 2e fois de son histoire.
Quatre ans plus tard, vous avez entre temps pris les rênes de la sélection nationale. Les émotions à Nantes pour le Tournoi de Qualification Olympique étaient-elles différentes ?
Bien évidemment, mais c’est aussi parce qu’on a eu la chance de le disputer à domicile, à la Trocardière de Nantes, avec tout ce que ça génère de positif sur le fait de le jouer devant son public, mais aussi en termes de pression et d’obligation de résultat. On a vécu des moments formidables avec le public, c’était un vrai partage qui nous a permis de nous propulser vers les Jeux Olympiques de Rio. Rien que d’en parler, j’en ai des frissons. Représenter son pays dans cette compétition phare, c’est toujours exceptionnel.
Dans un peu moins d’une semaine, le TQO de Bourges sera lancé dans un Palais des Sports du Prado que vous connaissez bien. Qu’est-ce que cela vous fait de revenir dans cette salle où vous avez coaché le Bourges Basket de 2011 à 2017 ?
C’est un club qui m’a marqué. On ne passe pas impunément six saisons à Bourges, à gagner plusieurs trophées, à connaître un public, croiser des joueuses merveilleuses, des dirigeants, des bénévoles ; sans avoir le cœur qui bat en revenant. Bien sûr que ça sera empreint d’émotions. Le Prado est juste parfait pour accueillir ce genre de compétitions, c’est un outil formidable, le public français va être présent. À nous de faire ce qu’il faut sur le terrain et de représenter au mieux le basket féminin français en allant chercher cette qualification pour Tokyo 2020.
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
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Il s’agira du match qui clôturera ce TQO à Bourges : la France rencontrera Porto Rico le dimanche 9 février à 16h30. Si les Bleues connaissent une seule défaite pendant leurs deux premiers matches face aux Australiennes ou aux Brésiliennes, leur dernier face à face pourrait s’avérer décisif afin d’éviter le jeu dangereux des points average.
Actuellement 23e au classement FIBA, l’équipe portoricaine "sera un peu une inconnue" selon Valérie Garnier. Elle n’a encore jamais participé aux Jeux Olympiques. En 2018, elle a pris part pour la première fois à la Coupe du Monde, finissant à la dernière place. Plus présente lors des compétitions continentales avec 11 participations à l’Americup (dont 2 médailles de bronze) et 4 participations aux Jeux Panaméricains (dont 1 médaille d’or et 1 médaille de bronze), elle a réussi à se qualifier au TQO avec l’espoir de réaliser pour la première fois son rêve olympique.
Pour ce TQO, l’entraîneur Gerardo « Jerry » Batista a sélectionné 12 joueuses :
• Jennifer O’Neil – Artego Bydgoszcz (Pologne)
• Pamela Rosado – Atenienses de Manati
• Dayshalee Salamán – IK Eos Boras (Suède)
• Deanna Kuzmanic – Atenienses de Manati
• Allison Gibson – Gigantes de Carolina
• Daneichka Canales – Gigantes de Carolina
• Jazmon Gwathmey – Atenienses de Manati
• Isalys Quinones – Dartmouth (NCAA)
• Sofia Roma – Duke (NCAA)
• Sabrina Lozada – Vitoria Guimaraes (Portugal)
• Tayra Meléndez – Rhode Island (NCAA)
• Yolanda Jones –
Cette sélection met en vedette le retour de la pivot Yolanda Jones qui avait pris sa retraite après la Coupe du monde 2018. "Son intégration dans l’équipe nous donnera beaucoup d’expérience et nous aidera dans ce type de tournoi"¸ a déclaré l’entraîneur. Il comptera aussi sur la capitaine Pamela Rosado pour mener l’équipe vers l’objectif olympique. "Nous allons vers un tournoi historique avec l’opportunité de se qualifier aux Jeux Olympiques. Les filles sont très concentrées. Nous sommes très satisfaits de la sélection de ces joueuses qui tiennent un engagement réel de représenter le pays", a-t-il ajouté. Jerry Batista et ses joueuses ont rallié la France le 29 janvier pour poursuivre leur préparation jusqu’au jour-J, le 6 février, où elles disputeront le match d’ouverture contre le Brésil.
En 2012, vous participiez à votre premier TQO avec l'Equipe de France féminine, qui n'avait pas connu les J.O. depuis Sydney en 2000. Quels souvenirs gardez-vous de ce tournoi à Ankara (Turquie) ?
C'était nouveau sans vraiment l'être. L'enjeu était différent, celui de se qualifier pour les Jeux Olympiques, mais on se retrouvait dans un contexte d'un tournoi international. À l'époque, seule Edwige Lawson-Wade avait connu les Jeux en 2000. On ne réalisait pas vraiment à ce moment ce que cela pouvait représenter de s'y qualifier, on ne se projetait pas du tout à Londres. En revanche, au moment où on bat la Corée du Sud et où on valide notre billet pour les J.O., je me dis : "Wouah !". Je réalise enfin que je vais disputer cette fameuse compétition prestigieuse, où les athlètes les plus méritants participent, et qui couronne la carrière d'un athlète. Je réalise que je vais participer à cette compétition, que je regardais à la télévision quand j'étais enfant en Martinique, qui me paraissait intouchable. Et là, je vais me retrouver de l'autre côté du téléviseur.
Quatre ans plus tard, abordez-vous le TQO de Nantes en 2016 d'une manière différente, dans la mesure où vous avez déjà participé aux J.O. ?
Sportivement, je l'appréhende de la même manière, ça reste un tournoi où il faut gagner des matches. En 2016, quand on valide notre ticket pour Rio, le fait d'avoir déjà joué les J.O., je n'ai plus ces étoiles dans les yeux. Par contre, la motivation vient d'ailleurs : il y a toujours cette fierté de représenter le basket français dans cette compétition, et le fait d'avoir déjà goûté en plus à une médaille olympique te donne encore envie de recommencer. J'avais aussi hâte de revivre cet élan de solidarité qu'il existe entre tous les athlètes français, on tisse des liens, on se croise, on s'encourage pour les matches à venir.
Pour la 2ème fois après Nantes, vous allez disputer un TQO à domicile à Bourges dans quelque jours. Que cela vous inspire t-il ?
Je ne m'en lasse pas. Je porte le maillot bleu depuis 2006, j'en suis honoré à chaque fois. C'est un peu devenu comme une deuxième peau. J'ai évolué 13 ans à l'étranger dans ma carrière, je sais ce que c'est d'être français dans un autre pays, je sais ce que cela représente. Rien que le fait d'en parler, j'en ai des frissons. Et pouvoir ressentir tout cela à domicile, c'est incommensurable.
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Le 8 février prochain à 16h30, les bleues disputeront leur deuxième match du TQO face aux Brésiliennes, actuellement 15e au classement FIBA (pour rappel, la France est 5e). Depuis 2011, où elle avait combiné l’or à l’AmeriCup et le bronze aux Jeux Panaméricains, l’équipe brésilienne a un peu perdu de sa superbe, connaissant une longue période de retrait sur les compétitions internationales : elle n’avait pas atteint les quarts de finale du TQO en 2016, éliminée par la France, et elle n’avait pas non plus participé à la dernière Coupe du Monde en 2018.
Mais, en 2019, elle s’est relevée en brillant sur ses dernières compétitions : elle s’est emparée du bronze à la dernière AmeriCup, en battant notamment l’équipe portoricaine qu’elle retrouvera au prochain TQO, et elle a remporté l’or aux Jeux Panaméricains. Deux belles performances qui sont venues garnir le palmarès suivant :
• 7 participations aux Jeux Olympiques dont 1 médaille d’argent et 1 médaille de bronze
• 16 participations en Coupe du Monde dont 1 médaille d’or et 1 médaille de bronze
• 14 participations à l’AmeriCup dont 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 3 médailles de bronze
• 16 participations aux Jeux Panaméricains dont 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 4 médailles de bronze
Ces dernières réussites, la Confédération Brésilienne de Basketball les doit à l’arrivée du nouvel entraineur, José Neto, en juin 2019. "Nous avons entamé un processus pour que le basketball féminin puisse rejouer dans une compétition de niveau mondial. Nous avons atteint ce but, mais nous suivons maintenant un objectif encore plus grand. Nous allons continuer notre préparation pour aller chercher une place aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ce sera une compétition difficile, mais nous sommes très motivés et prêts à affronter ces difficultés lors de cette étape" a-t-il exprimé.
Pour atteindre ce nouvel objectif, José Neto a rassemblé 16 joueuses :
• Alana da Silva – Santo André / Apaba
• Débora Costa – SESI Araraquara
• Lays da Silva – Vera Cruz Campinas
• Isabela Ramona – Uninassau
• Patricia Teixeira – Vera Cruz Campinas
• Taina Paixao – Sampaio Basquete
• Raphaella Monteiro – Ituano
• Tatiane Pacheco – Ituano
• Jeanne Flausino – Vera Cruz Campinas
• Damiris Dantas – Busan BNK Sum KOR
• Mariana Dias – Vera Cruz Campinas
• Vitoria Domingos – Sampaio Basquete
• Erika de Souza – San Sebastian
• Jennifer Calixto – Pro Esporte Sorocaba
• Juliana Souza – Vera Cruz Campinas
• Maria Carolina Oliveira – Pro Esporté Sorocaba
Prévue initialement dans la composition, la pivot du LDLC ASVEL Féminin, Clarissa dos Santos, celle qui devait représenter l'atout de cette équipe brésilienne avec Erika de Souza et Damiris Dantas, se blesse quelques semaines après l'annonce de l'entraineur, l'empêchant de participer à ce TQO. Malgré tout, José Neto et ses joueuses sont déterminés à prendre l’une des trois premières places qui leur permettra de participer aux Jeux de Tokyo.
"Nous savons que ce seront des matchs très difficiles et nous espérons bien faire, non seulement dans le match contre Porto Rico qui sera compliqué, mais aussi contre la France et l’Australie" a indiqué la joueuse Taina da Paixao. Sa coéquipière Patricia Ribeiro a tenu le même discours : "Le Pré-Olympique est très fort, avec les meilleures équipes, mais nous sommes déterminés à poursuivre notre objectif à la recherche d’une place. Nous ferons de notre mieux, nous mettrons en pratique ce que nous avons mis en place lors du dernier championnat."
Avec 37 séances d’entraînement prévues avant de s’envoler pour l’Europe le 27 janvier prochain, la seleçao brésilienne est bien déterminée à battre la France et ses autres adversaires pour décrocher sa place pour les JO de cet été.
Programme TV du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges
Jeudi 6 février à 20h30 / France-Australie : en direct sur Canal + Sport
Samedi 8 février à 20h30 / Brésil-France : en direct sur Canal + Décalé et en direct et en clair sur W9
Dimanche 9 février à 16h30 / France-Porto-Rico : en direct sur Canal + Décalé
W9 diffuse l'un des matches du Tournoi de Qualification Olympique féminin de basket : France - Brésil, samedi 8 février à 20:20, en exclusivité en clair et en direct, avec les commentaires de @VincentCoueffe et @YannickSouvre pic.twitter.com/Qwh8Vpz93r
— W9 (@W9) January 21, 2020
Le basket féminin a fait son apparition aux Jeux Olympiques en 1976, à Montréal, 40 ans après le basket masculin. L’Equipe de France féminine a longuement patienté avant de goûter à l’ivresse des cimes olympiques puisqu’elle a dû attendre 2000 pour disputer son premier tournoi. Au total, les Bleues n’ont participé qu’à trois éditions sur les onze organisées depuis 1976. A Sydney, elle avait obtenu directement son ticket grâce à son statut de championne d’Europe, à Londres puis Rio elle était passée par un Tournoi de Qualification Olympique, comme celui qui se prépare à Bourges.
Au total, 32 joueuses ont participé à une campagne et 4 l’ont fait à deux reprises : Edwige Lawson-Wade (2000, en photo, et 2012), Isabelle Yacoubou, Endéné Miyem et Sandrine Gruda (2012-2016). Ces deux dernières ont la possibilité, en cas de qualification, de réaliser la passe de trois. Une performance que seuls deux athlètes ont réalisée dans l’histoire du basket français : Jean-Paul Beugnot et Robert Monclar en 1952, 1956 et 1960.
Sans surprise les trois intérieures tricolores trustent le classement des meilleures marqueuses aux Jeux Olympiques. Sandrine Gruda (150 points) devancent ainsi Isabelle Yacoubou (149 pts) par la plus petite des marges tandis qu’Endéné Miyem suit à distance respectable (134 pts). Céline Dumerc aurait pu occuper la première place après son coup de chaud londonien (14,3 pts de moyenne) mais sa blessure à la cheville à la veille de Rio l’a coupée dans son élan (114 pts). Cathy Melain, qui présente la meilleure moyenne de points française sur une édition (14,9) est cinquième (104 pts).
Au total, l’Equipe de France a disputé 23 rencontres olympiques avec un bilan de 16 victoires et 7 défaites. La compétition est la chasse gardée des Américaines qui ont remporté 10 médailles en 11 participations (les Etats-Unis ont boycotté les Jeux de Moscou en 1980), dont 8 en or. Elles affichent un bilan effrayant de 66 victoires en 69 matches dont 49 succès consécutifs, série en cours.
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En 2012 à Ankara, vous participiez à votre premier Tournoi de Qualification Olympique ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
Je ne me souviens plus de tous les détails, de tous les adversaires, mais je garde clairement en moi tous les sentiments que nous avons vécus. C’était totalement nouveau pour l’Equipe de France féminine à l’époque (ndlr, qui n’avait pas disputé les J.O. depuis 2000 à Sydney). On ne savait pas trop où on mettait les pieds, on n’avait jamais été aussi proches de réaliser le rêve de chacune d’entre nous, c’est-à-dire de participer aux Jeux Olympiques. Quand on a validé notre qualification pour Londres 2012, on a réellement toutes comprises ce que cela signifiait de qualifier son pays pour les J.O. C’était un sentiment d’excitation et de fierté incroyable. Quand tu as vécu cela une fois, tu mesures combien c’est important d’emmener ton sport aux Jeux Olympiques.
Quatre ans plus tard pour le TQO 2016 à Nantes, l’histoire était différente. Vous connaissiez ce type de compétition et vous aviez l’expérience d’Ankara…
Totalement. On était quatre à avoir vécu le TQO de 2012 (ndlr, Miyem, Dumerc, Gruda et Yacoubou), et au-delà de la formule de la compétition ou du TQO en lui-même, on connaissait l’importance de ce rendez-vous pour notre sport. On avait vécu les J.O. quatre ans plus tôt, et on voulait tout faire pour revivre cette expérience à Rio. On a eu la chance de jouer ce ticket olympique à domicile : c’était incroyable ! L’ambiance était dingue, tout le public français était avec nous. On se sentait pousser des ailes, on avait une telle énergie derrière notre équipe.
En 2020, le TQO de Bourges se déroulera en plein milieu de la saison de club. C’est une situation totalement différente de 2012 et 2016. Comment gérez-vous cela ?
C’est vrai que c’est une approche différente. À Ankara et à Nantes, on avait disputé le TQO à la fin de la saison au mois de juin, on avait pu se concentrer psychologiquement sur cette échéance. Et puis une fois qualifié, on avait pu savourer et entrer directement dans la campagne de préparation olympique. En 2020, ça arrive en plein milieu de notre saison où on doit malgré tout continuer notre travail dans nos clubs respectifs. C’est différent, mais la chance que l’on a c’est de disputer pour la deuxième fois le Tournoi de Qualification Olympique à domicile, à Bourges. À trois semaines de la compétition, les gens commencent à nous en parler, on sent l’effervescence qui monte autour de l’événement.
Vous tenterez de valider votre billet pour Tokyo 2020 au Palais des Sports du Prado dans une salle que vous connaissez très bien…
Bourges, c’est un endroit spécial pour moi. C’est le club qui m’a accueilli à ma sortie de l’INSEP et j’y suis resté neuf saisons en tout ! C’est toujours particulier pour moi d’évoluer au Prado, et là encore plus avec le maillot de l’Equipe de France. On va défendre nos couleurs dans une très belle salle, toute entière acquise à notre cause, et pouvoir porter le maillot bleu devant ce public, c’est une chance. Je me rappelle très bien de l’ambiance formidable que nous avons connu en 2016 à Nantes, je ne doute pas un seul instant que celle de Bourges dans quelques semaines le sera tout autant !
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Les Australiennes seront les premières adversaires des Bleues avec un match prévu le jeudi 6 février à 20h30. Surnommées les « Opals » (en référence à la pierre précieuse), elles occupent actuellement le deuxième rang mondial (la France étant cinquième) avec un riche palmarès à leur actif :
- 9 participations aux Jeux Olympiques dont 3 médailles d’argent et 2 médailles de bronze
- 15 participations en Coupe du Monde dont 1 médaille d’or, 1 médaille d’argent et 3 médailles de bronze
- 15 fois championnes d’Océanie en 15 participations, la concurrence étant cependant très limitée
- 2 participations en Coupe d’Asie dont 1 médaille d’argent et 1 médaille de bronze
En vue de ce TQO, 12 joueuses australiennes ont été retenues pour composer l’équipe :
- Rebecca Allen – Arka Gdynia / New York Liberty
- Elizabeth Cambage – Shanxi Xing Rui Flame / Las Vegas Aces
- Katie-Rae Ebzery – Perth Lynx
- Cayla George – Deakin Melbourne Boomers
- Ezi Magbegor – Deakin Melbourne Boomers
- Leilani Mitchell – Jayco Southside Flyers
- Lauren Nicholson – Adelaide Lightning
- Jenna O’Hea (capitaine de l’équipe) – Jayco Southside Flyers
- Nicole Seekamp – Adelaide Lightning
- Alanna Smith – Incheon Shinhan Bank S-Birds / Phoenix Mercury
- Stephanie Talbot – Adelaide Lightning / Minnesota Lynx
- Marianna Tolo – University of Canberra Capitals
Une composition qui regroupe des joueuses cadres (Elizabeth Cambage, Alanna Smith, Jenna O’Hea, Rebecca Allen, Nicole Seekamp, Stephanie Talbot), accompagnées par les nouveaux talents du basket australien (Ezi Magbegor, Lauren Nicholson…).
"Nous avons choisi un groupe bien équilibré, polyvalent et solide qui est, surtout, constitué de joueuses en bonne forme. Cela sera vital pour la préparation limitée que l’on aura pour nous mener à ces matchs importants", a expliqué la coach Sandy Brondello.
Mais depuis cette annonce, la capitaine Jenna O’Hea a été touchée par une blessure au poignet qui l’empêchera de participer au TQO. Sara Blicavs (Jayco Southside Flyers) a été nommée pour la remplacer.
Face à une telle équipe, la France a déjà prouvé par le passé qu’elle pouvait être à la hauteur. Elle avait réalisé un exploit mémorable lors des Jeux de Londres en 2012 lors d’une demi-finale remportée en prolongation. Les Bleues étaient alors devenue la première équipe, exceptée les Etats-Unis, à battre l’Australie lors d’un tournoi olympique. Quatre ans plus tard, à Rio, l’issue avait été moins favorable, la défense des joueuses de Valérie Garnier sombrant 89-71 face au festival de Penny Taylor (31 points et 9 passes).
3 : L’Equipe de France féminine a participé à trois reprises aux J.O. : à Sydney en Australie pour la toute première fois en 2000 avec Alain Jardel à sa tête ; à Londres en 2012 avec une médaille d’argent olympique (la seule de l’histoire) pour Pierre Vincent et ses joueuses ; et à Rio en 2016 avec une 4ème place pour les troupes de Valérie Garnier.
4 : Il y aura 4 TQO qui se disputeront en simultané du 6 au 9 février prochain. En plus de celui de Bourges, trois autres auront lieu respectivement à Ostende (Belgique), Belgrade (Serbie) et Foshan (Chine).
6 : Si l’on a en tête les derniers TQO victorieux en 2012 à Ankara (Turquie), en photo ci-contre, et Nantes en 2016, la France a déjà participé à d’autres tournois pré-olympiques. En 1976 à Hamilton (Canada), la France tente de décrocher son billet pour le premier tournoi olympique ouvert aux femmes, mais les coéquipières de Jacky Chazalon échouent après deux revers contre les Etats-Unis et la Pologne. Quatre ans plus tard à Varna en Bulgarie, Cathy Malfois et Elisabeth Riffiod butent encore sur le TQO et ne parviennent pas à qualifier les leurs. Les Françaises échoueront ensuite en 1988 à Kota Kinbalu (Malaisie) avec deux défaites face à la Bulgarie et la Yougoslavie, un tournoi auquel avait participé Valérie Garnier, actuelle coach des Bleues. À Bourges, la France prendra donc part à son 6ème TQO.
7 : Sur les 14 joueuses convoquées en stage de préparation à Bourges le 31 janvier prochain, 7 d’entre elles ont déjà participé à un TQO. Ciak, Epoupa, Johannes, Michel, et Vukosavljevic étaient de la partie à la Trocardière à Nantes il y a quatre ans, tout comme Gruda et Miyem, qui ont aussi participé à celui d’Ankara (Turquie) en 2012.
22 : À travers l’ensemble des TQO qu’elle a disputé, l’Equipe de France féminine a participé à 22 rencontres avec un bilan de 13 victoires pour 9 défaites. Les Bleues restent sur 6 victoires d’affilée lors des dernières éditions à Ankara et Nantes.
26 : C’est la moyenne d’âge des 14 joueuses tricolores qui ont été convoquées pour préparer le TQO de Bourges par Valérie Garnier. En 2016 à Nantes pour le dernier Tournoi de Qualification Olympique, la moyenne d’âge des Bleues étaient de 27,5 ans.
5027 : C’est le nombre de places du Palais des Sports du Prado qui va accueillir le TQO du 6 au 9 février prochain. Inauguré en 1969 puis rénové en 2015, le Prado accueillera donc une nouvelle compétition internationale après l’Euro U16 qui s’est déroulé en 2017, et qui avait été remporté par l’Equipe de France cadettes, dont faisait partie Iliana Rupert et Marine Fauthoux.
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En présence de Pascal Blanc (maire de Bourges) et Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall), Valérie Garnier a présenté la liste de 14 joueuses qui se réuniront à partir du 31 janvier à Bourges pour débuter la préparation au TQO. Le staff tricolore devra ensuite retenir 12 joueuses pour le début de la compétition au Prado le 6 février 2020, et les trois rencontres face à l’Australie, le Brésil et Porto Rico.
N° | Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél . | Points | Club 2019 / 2020 |
6 | Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 47 | 337 | Bourges Basket |
8 | Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
39 | Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,63 | 1 | 16 | 27 | BLMA |
0 | Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 86 | 440 | Canberra Capitals (Austalie) |
4 | Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 13 | 22 | Tarbes Gespe Bigorre |
7 | Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4/5 | 190 | 2465 | Schio (Italie) |
14 | Bria | HARTLEY | 30/09/1992 | 1,76 | 1/2 | 14 | 166 | Besiktas (Turquie) |
17 | Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 72 | 626 | LDLC ASVEL Féminin |
94 | Magali | MENDY | 06/02/1990 | 1,75 | 2/3 | 2 | 7 | Uni Géjone CB (Espagne) |
10 | Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 79 | 362 | Bourges Basket |
5 | Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 208 | 1852 | Flammes Carolo |
12 | Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 13 | 33 | Bourges Basket |
93 | Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 84 | 490 | BLMA |
11 | Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 100 | 595 | USK Prague (Rép Tchèque) |
Vice-championne d’Europe l’été dernier en Lettonie et en Serbie, l’Équipe de France féminine devra terminer à l’une des trois premières places du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges pour valider son billet pour les J.O. de Tokyo 2020.
TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE
BOURGES – 6 AU 9 FÉVRIER 2020
Jeudi 6 février :
18h00 : BRÉSIL / PORTO RICO
20h30 : FRANCE / AUSTRALIE
Samedi 8 février :
18h00 : PORTO RICO/ AUSTRALIE
20h30 : FRANCE / BRÉSIL
Dimanche 9 février :
14h00 : AUSTRALIE / BRÉSIL
16h30 : FRANCE / PORTO RICO
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO. Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
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Suivez le TQO 2020 de Bourges sur les réseaux sociaux avec #FIBAOQT et retrouvez toute l’actualité sur la page Facebook Equipe de France féminine de Basketball
35 jours, c'est le temps qui nous sépare du début du TQO à Bourges à partir de 6 février prochain. Profitez dès maintenant des pass 3 jours afin de réserver votre place dans le Palais des Sports du Prado pour faire partie de cet événement et pousser les Bleues vers la qualification pour Tokyo 2020 !
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Pour ne rien manquer du Tournoi de Qualification Olympique qui se déroulera du 6 au 9 février au Prado de Bourges, inscrivez-vous à l'alerting sur le site billetterie.ffbb.com ou en cliquant ici.
La France, qui disputera sa qualification olympique du 6 au 9 février à Bourges a été versée dans le chapeau 2 avec les 3 autres pays accueillant un TQO.
Déjà hôte du Tournoi de Qualification Olympique en 2016 à Nantes, la France accueillera à nouveau le TQO en 2020. C’est le Palais des Sports du Prado de Bourges (5027 places) qui recevra l’Équipe de France féminine en quête d’un billet olympique. Vice-championnes olympiques à Londres en 2012 et quatrièmes à Rio en 2016, les Tricolores auront à cœur de se qualifier pour la troisième fois d’affilée aux J.O., et de rejoindre l’Équipe de France masculine, déjà qualifiée pour Tokyo 2020 après sa 3ème place à la Coupe du Monde 2019 en Chine.
Les villes hôtes des Tournois de Qualification Olympique :
Bourges – France
Foshan – Chine
Ostende – Belgique
Belgrade – Serbie
Les adversaires des Bleues seront connues à l’issue du tirage au sort des poules des Tournois de Qualification Olympique qui se déroulera le mercredi 27 novembre prochain.
Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération Française de BasketBall : « Je suis ravi de l'attribution d'un des 4 TQO en France et plus particulièrement à Bourges, l'une des places fortes du basket féminin français. La qualification pour Tokyo 2020 est loin d'être acquise et nous avons cherché à mettre toutes les chances de notre côté. Éviter un long déplacement et compter sur un public français nombreux, seront deux atouts indispensables pour la quête du ticket olympique ».
Valérie Garnier, entraîneur de l’Équipe de France féminine : « C’est une formidable nouvelle pour le basket français d’accueillir à Bourges l’un des quatre Tournois de Qualification Olympique. Je suis certaine que comme en 2016 à Nantes, nous pourrons compter sur les supporters français au Palais des Sports du Prado pour nous pousser vers la qualification olympique. Jouer une compétition internationale à domicile est quelque chose d’incroyable pour les joueuses de l’Équipe de France féminine et tout le staff. Je remercie la FFBB de nous permettre de vivre cela ; à nous désormais de faire honneur à cette organisation en nous qualifiant pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ».
La France est une terre de basket féminin reconnue en Europe et aussi partout dans le monde. La Fédération a toujours souhaité multiplier l’organisation d’épreuves afin de favoriser le destin de ses équipes nationales et aussi développer la médiatisation de notre sport notamment sur le plan télévisuel.
Depuis vingt ans, la France a été riche en organisation d’événements nationaux et internationaux, originaux, variés, souvent solidement implantés dans le paysage de la balle orange, quelque fois éphémères. Il y a bien sûr l’Open LFB dont nous vous avons parlé et aussi les finales de la Coupe de France qui réunissent sur un week-end à l’AccorHôtels Arena de Paris, filles, garçons, jeunes, pros et amateurs. Bourges en a remporté un record de huit éditions sur les deux dernières décennies.
Les étoiles européennes se sont également rassemblées sur le territoire nationale pour un All-Star Game et trois Final Four.
Après Pecs, Valence et Moscou, c’est au Stade Pierre de Coubertin à Paris que fut organisée le 8 mars 2009 -Journée de la Femme- la 4ème édition du All-Star Game européen de la FIBA. Seules les joueuses d’Euroleague étaient sélectionnables. Six de la LFB y furent conviées : Céline Dumerc, Cathy Melain, Alessandra Santos (Bourges), Géraldine Robert (Villeneuve d’Ascq), Sheana Mosch (Lattes Montpellier) et Bernadette Ngoyisa (Hainaut) plus le coach berruyer, Pierre Vincent. Ce sont les internautes qui avaient constitué les 5 Majeurs et un jury d’experts qui avait complété le tableau. La sélection européenne l’emporta 101 à 78 sur le reste du monde notamment grâce à la… Russe Becky Hammon qui avec 24 points fut élue MVP. Mais le clou du spectacle fut le dunk réalisé en plein match par l’Américaine Sylvia Fowles.
Après Bourges en 1998, deux Final Four de l’Euroligue furent organisés en France, l’un à Liévin en 2002 et l’autre de nouveau à Bourges l’année suivante.
L’USVO alias Valenciennes triompha à Liévin. Une heure de route sépare les deux villes. L’Américaine multi-médaillée olympique, Teresa Edwards, eut ce commentaire : « Franchement, quand j’ai vu tous ses supporters, je me suis dit qu’on se devait absolument de l’emporter ! » Ils étaient de fait 4 500 fans de VO dans le Stade Couvert de Liévin qui accompagnèrent les filles de Laurent Buffard jusqu’au titre dans une atmosphère assourdissante.
L’année suivante au Prado de Bourges, Valenciennes échoua en finale face à Ekaterinbourg, 82-84, et la fête fut gâchée pour les Berruyères avec les blessures de Yannick Souvré, Cathy Melain, Luba Drajlaca, Jacqueline Gody et Boba Tuvic. On pouvait se demander si elles n’avaient pas été maraboutées !
Les Filles en or avant les Braqueuses
Le plus grand événement de ces vingt ans sur le territoire a eu lieu en 2001 à Orléans et au Mans lorsque l’Équipe de France fut pour la première fois de son histoire sacrée championne d’Europe. Huit matches autant de victoires avec un succès prestigieux en finale sur la Russie, 73-68. C’est pourquoi cette équipe-là hérita du surnom de « 12 Filles en or ». Le documentaire qui fut tourné à cette occasion par Nicolas De Virieu demeure un collector.
Après sa médaille d’or en 2009 et l’argent olympique en 2012, la génération de Céline Dumerc comptait bien réaliser le triplé en 2013 à Orchies. Le quart de finale face à la Suède fut homérique. Portées par les soeurs Eldebrink, Elin et Frida, les Scandinaves tinrent tête avec bravoure aux Françaises tout le match. Ce sont trois paniers à trois-points de Céline Dumerc qui les sortirent du guêpier. Malheureusement, en finale, l’Équipe de France buta sur son éternelle rivale espagnole, 69-70. En pleurs, Emmeline Ndongue, qui honorait sa dernière sélection en bleu, s’excusa de cet échec : « Là, c’est vraiment difficile. C’est tellement cruel. Je suis désolée pour tous ceux qui sont là, qui sont venus nous encourager. Je suis désolée pour la Fédération qui a organisé cet Euro pour nous. » Le coach Pierre Vincent rappela l’essentiel : « Je suis très fier de mon équipe. On était au niveau dans l’intensité. C’est un match de basket, on ne contrôle pas tout. On a fait notre maximum. »
Les Braqueuses qui étaient encore actives et aussi toute une nouvelle génération de joueuses purent profiter de l’avantage du terrain, à Nantes Métropole, pour se qualifier pour Rio 2016 à l’occasion du Tournoi de Qualification Olympique.
Le territoire national a aussi réussi aux jeunes. Aux U21 à l’Euro en 2004 à Saint-Brieuc, Vannes et Quimper (génération Elodie Godin, Paoline Salagnac, Florence Lepron, Fati Sacko), médaillées d'argent. Aux U19 au championnat du Monde en 2010 à Toulouse et Rodez (Olivia Epoupa, Valériane Ayayi, Aby Gaye, Marième Badiane), également en argent. Et aux U16 en 2017 à Bourges (Iliana Rupert, Marine Fauthoux) qui ont conquis l’or devant un public en pamoison.
Deux épreuves qui ne sont plus d’actualité ont eu leurs moments de gloire. Le All-Star Game LFB qui fut organisé de 1999 à 2003 et surtout le Tournoi de la Fédération né en 1991 et clos en 2008. Réservée aux quatre meilleures équipes de la saison régulière, l’épreuve se déroulait sur un week-end dans un lieu différent. Preuve de leur domination nationale, Bourges en remporta 7 éditions et Valenciennes… 8.
Pour atteindre cet objectif, Vincent Collet et ses hommes entreront directement dans le vif du sujet face à une équipe philippine imprévisible qui pourra compter sur son public et la furia attendue au Mall of Asia Arena ce soir. Les Bleus auront à coeur d'entamer la rencontre avec sérieux et application et veilleront à étouffer en défense la moindre étincelle susceptible d'enflammer le match, et de faire basculer les Gilas Pilipinas dans l'euphorie.
Dans les rangs des Philippines les hommes à surveiller sont l'Americano-Philippin Andray Blatche, le go-to-guy de l'équipe, la star locale Jayson Castro, élu deux fois dans le 5 majeur du Championnat d'Asie, et le feu follet, Terrence Romeo, capable de coup de chaud spectaculaires.
Côté français, Nicolas Batum, arrivé lundi soir dans la nuit, ne participera pas à la rencontre du fait de la signature imminente de son nouveau contrat NBA.
Calendrier et résultats sur : www.fiba.com/fr/oqt/philippines/2016/
Le programme du TQO (Groupe A) :
- mardi 5/07 à 15h00 : France - Philippines
- Jeudi 7/07 à 15h00 : France - Nouvelle-Zélande
- Samedi 9/07 à 15h00 : Demi-finale (12h30 si la France termine 2e du groupe)
- Dimanche 10/07 à 15h00 : Finale
Le Groupe B est composé du Canada, du Sénégal et de la Turquie.
Au programme : point médias, shooting photos FIBA, entrainement... et arrivée de Nicolas Batum. Une journée bien remplie #MissionRIO #FIBAOQT
#TQO - @NandoDeColo : "Ne pas croire que ce match face aux #Philippines sera facile" https://t.co/pv2quz3LFF pic.twitter.com/BUZ4SOEesW
— SFR Sport (@SFR_Sport) 4 juillet 2016
La tempête tropicale Butchoy est annoncée ce mardi sur Manille, mais c'est une autre forme de tempête qui est au programme de l'Equipe de France mardi du côté du Mall of Asia de Manille et ses 20 000 places. Pour le moment, rien ne transparait, les Bleus ont pris leurs repères et leur quotidien est bien réglé entre entrainements, séances vidéo, repos et soins. Avec l'arrivée des dernières sélections dimanche, tous les acteurs sont maintenant réunis pour débuter le Tournoi Qualificatif Olympique de Manille (5-10 juillet). Dans la salle commune de repas des équipes, l'heure est aux retrouvailles et aux échanges d'amabilités avec les joueurs Sénégalais de Pro A comme Antoine Mendy (Orléans) ou Abdoulaye Ndoye (Chalon), avec les joueurs NBA comme l'ex-Spurs Corey Joseph (Toronto Raptors) et son coéquipier, récemment sacré avec les Cavaliers, Tristan Thompson, ou encore avec les Turcs Cedi Osman (Anadolu Efes) ou Omer Asik (New Orleans Pelicans).
Dimanche soir, après un entrainement sérieux au Mall of Asia Arena, toutes les délégations ont été conviées au diner de bienvenue organisé par la Fédération Philipinne pour lancer officiellement le tournoi. Tous les joueurs et les staffs, entourés de quelques personnalités locales, ont ainsi pu partager un moment de convivialité dans une ambiance festive de samba brésilienne. Dernier moment de détente avant le début des hostilités mardi.
Ce matin, Vincent Collet et les joueurs présents à la conférence de presse de veille de compétition ont pu mesurer l'ampleur du basket aux Philippines au contact de la multitude de journalistes locaux venus en connaisseurs interviewer des Bleus dont ils maîtrisent le CV sur le bout des doigts. Ce soir, dernière grosse séance d'entrainement au Mall of Asia avant le jour J. Le décor est planté et les joueurs sont impatients d'entrer dans l'arène pour en découdre.
Nicolas Batum, attendu ce soir à Manille, devra quant à lui patienter encore un peu avant de fouler le terrain. Le temps que toutes les formalités administratives liées à la signature de son contrat soient réglées.
L'Equipe de France débutera la compétition ce mardi 5 juillet à 15h00 (heure française) face au pays hôte, les Philippines, poussé par la ferveur assez incroyable d'un public totalement fan de basket. Un grand moment en perspective.
TQO de Manille en direct sur Canal+ Sport
- France - Philippines | mardi 5 juillet à 15h00
- France - Nouvelle-Zélande | jeudi 7 juillet à 15h00
- Demi-finale | samedi 9 juillet à 15h00 si la France termine première du groupe ou 12h30 en cas de deuxième place
- Finale | dimanche 10 juillet à 15h00
Grand succès auprès des médias pour le premier point presse des Bleus #FIBAOQT #MissionRIO pic.twitter.com/eTAZkMw0Ni
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 4 juillet 2016
Vincent Collet et sont staff avait décidé de laisser les joueurs au repos ce vendredi matin après un périple de quasiment 20 heures pour rallier la capitale Philippine. Premier contact avec la Mall of Asia Arena, qui accueillera le TQO à partir du 5 juillet, pour une séance d'entrainement assez engagée. Au programme passage en revue des systèmes de jeu, mais surtout beaucoup de courses pour permettre aux joueurs de se remettre en route. Au rayon des bonnes nouvelles, la présence d'Antoine Diot sur le parquet, remis d'une béquille qui l'avait privée du match contre le Japon à Rouen (28 juin).
Dans la soirée, le staff est retourné à l'Arena pour assister au dernier match de préparation avant le TQO entre les Philippines et la Turquie. L'occasion de mesurer la ferveur des Philippins pour le basket et de se faire une petite idée de se qui attend les Bleus pour le match d'ouverture du tournoi face aux Gilas Pilipinas.
Vincent Collet tiendra un dernier point presse sur le territoire français, mercredi 29 juin à Paris, avant de décoller avec son équipe pour Manille dans la soirée. Les Bleus joueront leur premier match du TQO le 5 juillet prochain contre les Philippines. Ce TQO est l’ultime chance pour participer aux J.O. de Rio.
La liste des joueurs retenus pour le TQO
Prénom | NOM | Taille | Naiss. | Poste | Club 2015-2016 |
Nicolas | BATUM | 2,03 | 1988 | Ailier | Charlotte Hornets (NBA) |
Nando | DE COLO | 1,95 | 1987 | Arrière | CSKA Moscou (Russie) |
Boris | DIAW | 2,05 | 1982 | Ailier fort | San Antonio Spurs (NBA) |
Antoine | DIOT | 1,91 | 1989 | Meneur | Valence (Espagne) |
Mickaël | GÉLABALE | 2,01 | 1983 | Ailier | Le Mans |
Thomas | HEURTEL | 1,88 | 1989 | Meneur | Anadolu Efes Istanbul (Turquie) |
Charles | KAHUDI | 1,97 | 1986 | Ailier | ASVEL Lyon-Villeurbanne |
Joffrey | LAUVERGNE | 2,10 | 1991 | Intérieur | Denver Nuggets (NBA) |
Adrien | MOERMAN | 2,02 | 1988 | Ailier fort | Bandirma Banvit (Turquie) |
Tony | PARKER | 1,88 | 1982 | Meneur | San Antonio Spurs (NBA) |
Florent | PIÉTRUS | 2,01 | 1981 | Ailier fort | Nancy |
Kim | TILLIE | 2,08 | 1988 | Intérieur | Vitoria (Espagne) |
Accompagne l’équipe
Edwin | JACKSON | 1,90 | 1989 | Arrière | Malaga (Espagne) |
TOURNOI QUALIFICATIF OLYMPIQUE DE MANILLE (PHILIPPINES) – 5 AU 10 JUILLET
GROUPE A | GROUPE B |
Turquie | France |
Sénégal | Nouvelle-Zélande |
Canada | Philippines |
PHASE DE POULES :
Mardi 5 juillet : France – Philippines (21h – 15h en France)
Jeudi 7 juillet : Nouvelle-Zélande – France (21h – 15h en France)
PHASE FINALE :
Samedi 9 juillet : Demi-finales
(1er du groupe A contre le 2e du groupe B, et inversement)
Dimanche 10 juillet : Finale
Le Japon, qualifié pour le TQO de Belgrade grâce à sa 4e place obtenue lors du championnat d’Asie 2015, représente une opposition très intéressante dans le programme de préparation de l’Équipe de France. Après la Lettonie et la Serbie, le fait de jouer un match contre une équipe asiatique donnera aux Tricolores un aperçu de ce qui les attend à Manille, face aux Philippines en match d’ouverture du TQO. On se souvient qu’en 2014, à Antibes, les Français avaient été surpris par le jeu débridé proposé par les Philippins. A Manille, tout faux-pas sera interdit, d’où l’importance de cet ultime match de préparation face au Japon, qui doit permettre aux hommes de Vincent Collet de s’acclimater au basket asiatique.
Les confrontations France-Japon :
Date | Lieu | Compétition | Résultat |
01/09/1960 | ROME | Jeux Olympiques | FRANCE b JAPON 39-35 |
30/06/1982 | YOKOHAMA | Amical | FRANCE b JAPON 87-72 |
05/07/1982 | NAGANO | Amical | FRANCE b JAPON 109-72 |
24/07/1998 | CAEN | Amical | FRANCE b JAPON 72-46 |
Match à suivre en direct sur SFR Sport 2.
Pour des raisons personnelles, le joueur est actuellement contraint de rester aux États-Unis. Le Directeur Technique National, Patrick Beesley, a, par conséquent, annoncé que Rodrigue Beaubois était forfait et sorti définitivement de la liste des joueurs sélectionnables pour le TQO.
L’Équipe de France de basket est actuellement à Rouen où elle jouera son dernier match de préparation, au Kindarena, mardi 28 juin à 20h30 face au Japon.
A ce jour le groupe France compte 14 joueurs dans son effectif.
L’entraîneur de l’Équipe de France, Vincent Collet, annoncera mercredi 29 juin en fin de journée à Paris (lieu et heure à déterminer) la sélection des 12 joueurs retenus pour participer au TQO de Manille (Philippines). Les français décolleront pour Manille mercredi dans la soirée.
La liste des joueurs du groupe France
Prénom | NOM | Taille | Naiss. | Poste | Club 2015-2016 |
Alexis | AJINÇA | 2,17 | 1988 | Intérieur | New Orleans Pelicans (NBA) |
Nicolas | BATUM | 2,03 | 1988 | Ailier | Charlotte Hornets (NBA) |
Nando | DE COLO | 1,95 | 1987 | Arrière | CSKA Moscou (Russie) |
Boris | DIAW | 2,05 | 1982 | Ailier fort | San Antonio Spurs (NBA) |
Antoine | DIOT | 1,91 | 1989 | Meneur | Valence (Espagne) |
Mickaël | GÉLABALE | 2,01 | 1983 | Ailier | Le Mans |
Thomas | HEURTEL | 1,88 | 1989 | Meneur | Anadolu Efes Istanbul (Turquie) |
Edwin | JACKSON | 1,9 | 1989 | Arrière | Malaga (Espagne) |
Charles | KAHUDI | 1,97 | 1986 | Ailier | ASVEL Lyon-Villeurbanne |
Joffrey | LAUVERGNE | 2,1 | 1991 | Intérieur | Denver Nuggets (NBA) |
Adrien | MOERMAN | 2,02 | 1988 | Ailier fort | Bandirma Banvit (Turquie) |
Tony | PARKER | 1,88 | 1982 | Meneur | San Antonio Spurs (NBA) |
Florent | PIÉTRUS | 2,01 | 1981 | Ailier fort | Nancy |
Kim | TILLIE | 2,08 | 1988 | Intérieur | Vitoria (Espagne) |