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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Nando De Colo, basketteur français de l'année

Corps: 
Le mercredi 30 septembre dernier, un jury de 11 personnes s’est réuni au siège de la FFBB. 5 représentants des médias et 6 représentants des institutions du basket ont élu, à la quasi-unanimité, Nando De Colo basketteur français de la saison 2014/15 suite à ses performances avec son club du CSKA et en Équipe de France. Le Nordiste a recueilli 10 premières places sur 11 possibles et, avec 107 points, devance Rudy Gobert (72 pts), Sandrine Gruda (58 pts) et Adrien Moerman (5 pts).

 

Elu dans la All-Euroleague second team, qualifié pour le Final Four de la compétition, vainqueur et MVP de la VTB League, médaillé de bronze et élu dans le cinq idéal de l’EuroBasket 2015, Nando De Colo a particulièrement brillé pour son retour en Europe, après deux saisons passées en NBA.
 
L’annonce du lauréat a été effectuée à l’occasion de l’Assemblée Générale de la FFBB, à Nantes. Le joueur, qui a reçu le Trophée Alain Gilles des mains du Président Jean-Pierre Siutat à Moscou, a adressé un message vidéo à tous les congressistes présents à la Cité des Congrès.
 
Nando De Colo Nando De Colo : "Cette élection représente beaucoup pour moi parce que ce trophée réunit tous les basketteurs et les basketteuses français en club et en Équipe de France. Cela prouve qu’on a su aider nos différentes équipes dans toutes les compétitions. Ma saison 2014/15 a commencé avec une blessure suite à un coup reçu à la main. J’ai été sur la touche pendant près de deux mois. Le CSKA a parfaitement accepté cette situation et m’a fait comprendre que j’aurais le temps de bien récupérer. Derrière, tout s’est enchaîné. Je savais dès le début que j’allais avoir de nouvelles responsabilités avec un coach qui avait une idée très précise de la manière de m’utiliser. On passe à côté d’une victoire en Euroleague, ce qui nous a fait très mal, mais nous remportons malgré tout le titre de VTB League. L’EuroBasket 2015 a ensuite été un moment extraordinaire au niveau des émotions que l’on a pu ressentir. Bien sûr nous n’étions pas venus pour une médaille de bronze mais cela reste un podium et c’est ce qu’il faut retenir. Désormais l’objectif est de reproduire, voire d’améliorer tout ce que j’ai pu faire depuis que je suis à Moscou. Aller chercher une victoire en Euroleague, une deuxième VTB League et évidemment se qualifier pour Rio et ramener une médaille olympique avec l’Équipe de France."
 
Trophée Alain Gilles - Le classement complet
  1ère place 2e place 3e place Total points
Nando De Colo 10 1 - 107
Rudy Gobert 1 6 4 72
Sandrine Gruda - 4 6 58
Adrien Moerman - - 1 5

Les votants 2015 : L’Equipe, Basket Hebdo, Le Populaire du Centre, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, AFP, LFB, LNB, Direction Technique Nationale, Clubs des Internationaux, FFBB, Personnalité (Emmeline Ndongue).

 

Surtitre: 
Trophée Alain Gilles
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Octobre 2015
Vignette: 
Nando De Colo et Jean-Pierre Siutat
Chapeau: 
L’arrière du CSKA Moscou et de l’Équipe de France, Nando De Colo, est le premier lauréat du Trophée Alain Gilles, qui récompensera chaque année le basketteur ou la basketteuse français de la saison.
Social_posts: 
<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/k7JmhwwX8GC2fCdoFLa" allowfullscreen></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/k7JmhwwX8GC2fCdoFLa" target="_blank">Nando De Colo 1er laur&eacute;at du Troph&eacute;e Alain Gilles</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/FFBB" target="_blank">FFBB</a></i>

Nando De Colo 1er lauréat du Trophée Alain Gilles par FFBB

Vidéo "EuroBasket 2015 Success Story"

Corps: 

Success Story #EuroBasket2015
- 5 villes : Montpellier, Riga, Berlin, Zagreb, Lille
- 24 équipes
- 79 matches
- Diffusé dans 161 pays
- 1 500 médias accrédités
- 711 131 spectateurs
- 1,2 M mentions sur Twitter
- 16,1 M visites sur le site internet de la compétition
- 20 M de vues sur Youtube

 

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
FIBA
Date d’écriture: 
Mercredi, 14. Octobre 2015
Vignette: 
Stade Pierre Mauroy
Chapeau: 
L'‪ EuroBasket 2015‬ vous manque découvrez le clip réalisé par la FIBA : Success Story - EuroBasket 2015. Frissons garantis !
Social_posts: 
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Causeur démarre fort

Corps: 

Espagne - Liga Endesa

Fabien Causeur (Vitoria) : 19 points (à 7/12 aux tirs), 3 rebonds, 2 passes, 1 interception en 26 minutes (victoire 85-58 face à Estudiantes Madrid)

Edwin Jackson (Malaga) : 13 points (à 3/6 aux tirs), 1 rebond, 1 passe en 23 minutes (victoire 60-58 face à Murcia)

Kim Tillie (Vitoria) : 6 points (à 1/4 aux tirs), 5 rebonds, 1 passe en 22 minutes (victoire 85-58 face à Estudiantes Madrid)

Antoine Diot (Valencia) : n'a pas joué face au Real Madrid (victoire 88-82)

Russie - VTB United League

Nando De Colo (CSKA Moscou) : 24 points (à 9/14 aux tirs) 5 passes, 3 interceptions en 24 minutes (victoire 85-67 face à Krasny Oktyabr)

Serbie - Ligue Adriatique

Timothe Luwawu-Cabarrot (Mega Leks) : 15 points (à 6/10 aux tirs dont 2/3 à trois-points), 2 rebonds, 1 passe en 28 minutes (victoire 82-70 face à Skopje)

Alpha Kaba (Mega Leks) : n'a pas joué face à Skopje.

 

Surtitre: 
Les Français de l'Etranger
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Octobre 2015
Vignette: 
Fabien Causeur
Chapeau: 
Ce week-end a été marqué par le début des saisons dans différents championnats européens. En Espagne, les Français n'ont pas tardé à s'illustrer à l'image de Fabien Causeur qui a grandement participé au succès de Vitoria face à l'Estudiantes Madrid. En Turquie, Moerman et Heurtel feront leurs débuts ce soir.

Jaiteh énorme mais Nanterre s'incline

Corps: 
Limoges et sa triplette tricolore, Westermann et Boungou-Colo une nouvelle fois irréssistibles et Traoré laissé au repos, a remporté le duel au sommet face au Mans d'un bon Mike Gélabale.
Jérémy Leloup et Strasbourg ont rectifié le tir face à Antibes, tandis que le Sluc Nancy de Flo Pietrus n'y arrive toujours pas.
Enfin, Charles Kahudi et l'ASVEL tenteront ce soir de remporter leur deuxième victoire de la saison. 
 
Les stats des tricolores :
 
Florent Pietrus (Nancy) : 4 points (à 2/4 aux tirs), 9 rebonds, 2 passes en 37 minutes (défaite 76-81 contre Orléans)
 
Mickaël Gélabale (Le Mans) : 13 points (à 4/9 aux tirs), 4 rebonds, 1 passe en 20 minutes (défaite 65-80 contre Limoges)
 
Mouhammadou Jaiteh (Nanterre) : 24 points (à 11/15 aux tirs), 14 rebonds, 5 contres en 39 minutes (défaite 81-83 a.p. contre Monaco)
 
Léo Westermann (Limoges) : 12 points (à 4/11 aux tirs), 4 rebonds, 5 passes, 1 interception en 33 minutes (victoire 80-65 contre Le Mans)
 
Ali Traoré (Limoges) : n'a pas joué contre Le Mans (victoire 80-65)
 
Jérémy Leloup (Strasbourg) : 8 points (à 2/3 aux tirs), 4 passes en 20 minutes (victoire 71-62 contre Antibes)
 
Nobel Boungou-Colo (Limoges) : 23 points (à 9/17 aux tirs), 6 rebonds, 2 passes en 32 minutes (victoire 80-65 contre Le Mans)
 
Charles Kahudi (ASVEL) : 4 points (à 1/4 aux tirs), 6 rebonds, 1 passe en 20 minutes (victoire 70-51 contre Paris-Levallois)
Surtitre: 
Les Bleus de LNB
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Octobre 2015
Vignette: 
Mam Jaiteh
Chapeau: 
Ce week-end, l'intérieur de la JSF Nanterre, Mam Jaiteh a réalisé un véritable carton face à Monaco. Il a cumulé 24 points, 14 rebonds, 5 contres, 2 interceptions, 1 passe pour une évaluation de 38 mais son équipe s'est inclinée 83-81 après prolongation.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="en" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/mamjaiteh14">@mamjaiteh14</a> make <a href="https://twitter.com/hashtag/ProA?src=hash">#ProA</a> history w/ 24 PTS 14 REB &amp; 5 BLK ! <a href="https://twitter.com/hashtag/Futur?src=hash">#Futur</a> <a href="https://twitter.com/JSFNanterre">@JSFNanterre</a>&#10;<a href="http://t.co/c8RoAupVhD">http://t.co/c8RoAupVhD</a> <a href="http://t.co/b4t4p5cy5D">pic.twitter.com/b4t4p5cy5D</a></p>&mdash; Proballers (@WeAreProballers) <a href="https://twitter.com/WeAreProballers/status/652972675879583744">October 10, 2015</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Heurtel et l'Efes Pilsen remportent la Coupe du Président

Corps: 
Lors de ce match, le Français a cumulé 6 points (à 1/9 uax tirs), 4 rebonds et 6 passes décisives.
 
Après la Coupe de Turquie remportée l'an passé, Thomas Heurtel débute la saison 2015-2016 en remportant un deuxième trophée avec la formation turque. 
 
 
Surtitre: 
Français de l'Etranger
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mercredi, 7. Octobre 2015
Vignette: 
Efes Pilsen remporte le premier trophée de la saison
Chapeau: 
Le meneur tricolore de l'Anadolu Efes Istanbul, Thomas Heurtel a remporté la Coupe du Président, équivalant du Trophée des Champions en LNB. Les Stambouliotes se sont imposés 76 à 74 face à Izmir.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="und" dir="ltr"><a href="http://t.co/fU0X8CMmiv">pic.twitter.com/fU0X8CMmiv</a></p>&mdash; Anadolu Efes SK (@AnadoluEfesSK) <a href="https://twitter.com/AnadoluEfesSK/status/651839903123288064">October 7, 2015</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Un Jaiteh solide

Corps: 

Dans les autres rencontres de cette journée, Strasbourg et Jeremy Leloup ont bien réagi et remporté leur première victoire sur le parquet de Châlons-Reims. Les Limougeauds, Traoré, Westermann et Bongo-Colo et le Manceaux Gélabale ont brillé individuellement mais  leurs clubs se sont inclinés respectivement face à Nanterre et à Chalon.

 
Les stats des tricolores :
 
Florent Pietrus (Nancy) : 4 points (à 1/2 aux tirs), 6 rebonds, 1 passe et 1 interception en 32 minutes (défaite 75-81 contre Gravelines-Dunkerque)
 
Mickaël Gélabale (Le Mans) : 15 points (à 5/10 aux tirs dont 2/3 à trois-points), 7 rebonds, 2 passes et 1 interception en 28 minutes (défaite 77-95 contre Chalon-sur-Saône)
 
Charles Kahudi (ASVEL) : 5 points (à 2/10 aux tirs dont 1/2 à trois-points), 9 rebonds, 3 passes en 27 minutes (défaite 57-58 contre Cholet)
 
Mouhammadou Jaiteh (Nanterre) : 5 points (à 2/5 aux tirs), 9 rebonds, 1 interception en 26 minutes (victoire 77-68 contre Limoges)
 
Léo Westermann (Limoges) : 15 points (à 5/10 aux tirs dont 3/6 à trois-points), 2 rebonds,2 passes, 1 interception en 28 minutes (défaite 68-77 contre Nanterre)
 
Ali Traoré (Limoges) : 12 points (à 6/12 aux tirs), 2 rebonds, 1 passe, 3 interceptions en 25 minutes (défaite 68-77 contre Nanterre)
 
Jérémy Leloup (Strasbourg) : 6 points (à 2/2 à trois-points), 2 rebonds, 3 passes, 1 interception en 20 minutes (victoire 87-66 contre Châlons-Reims)
 
Nobel Boungou-Colo (Limoges) : 16 points (à 6/13 aux tirs dont 3/5 à trois-points), 1 rebond, 4 passes en 34 minutes (défaite 68-77 contre Nanterre)
 
Surtitre: 
Bleus de Pro A - 2e journée
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mercredi, 7. Octobre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Lundi en match avancé de la 2e journée de Pro A, Nanterre et Mam Jaiteh se sont brillamment imposés sur le parquet du CSP Limoges (77-68). Peu prolifique en attaque, l'intérieur tricolore de la JSF a néanmoins pesé sur la partie.

TQO : les adversaires des Equipes de France

Corps: 

68 équipes masculines et 50 équipes féminines se sont disputées depuis début juin des billets directs pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 et d'autres pour le Tournoi de Qualification Olympique. Après les compétitions jouées en Europe, Afrique, Amérique, Asie et Océanie, 7 équipes masculines et 5 équipes féminines ont d'ores et déjà validé leur ticket pour Rio.

Tournoi masculin

Sept équipes déjà qualifiées pour Rio : Brésil (hôte de la compétition), Etats-Unis (vainqueur Coupe du Monde 2014), Nigéria, Venezuela, Argentine, Chine, Espagne, Lituanie et Australie.

Quinze équipes qualifiées pour le TQO : Angola, Tunisie, Sénégal, Canada, Mexique, Porto Rico, Philippines, Iran, Japon, France, Serbie, Grèce, Italie, République Tchèque, Nouvelle-Zélande.
Ces 15 équipes participeront à trois tournois de qualification olympique du 5 au 10 juillet 2016.

 

Tournoi féminin

Cinq équipes déjà qualifiées pour Rio : Sénégal, Canada, Japon, Serbie, Australie

Douze équipes qualifiées pour le TQO : Cameroun, Nigéria, Cuba, Argentine, Venezuela, Chine, Corée du Sud, France, Espagne, Biélorussie, Turquie, Nouvelle-Zélande.

Surtitre: 
Jeux Olympiques 2016
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 6. Octobre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Les championnats continentaux se sont déroulés aux quatre coins de la planète cet été, et on connaît désormais les équipes qualifiées directement aux Jeux Olympiques et pour le Tournoi de Qualification Olympique (TQO).
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Westermann commence fort

Corps: 

Les stats des tricolores :

Florent Pietrus (Nancy) : 13 points (à 6/7 aux tirs), 7 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 20 d'évaluation en 40 minutes (défaite 91-85 à Nanterre)

Mickaël Gélabale (Le Mans) : 8 points (à 1/3 aux tirs), 5 rebonds, 2 passes, 1 contre et 12 d'évaluation en 21 minutes (victoire 65-59 contre Paris-Levallois)

Charles Kahudi (ASVEL) : 10 points (à 5/8 aux tirs), 4 passes, 1 rebond, 9 d'évaluation en 27 minutes (victoire 77-87 à Strasbourg)

Mouhammadou Jaiteh (Nanterre) : 9 points (à 3/8 aux tirs), 10 rebonds, 1 passe et 13 d'évaluation en 32 minnutes (victoire 91-85 contre Nancy)

Léo Westermann (Limoges) : 20 points (à 6/15 aux tirs), 5 passes, 4 rebonds, 3 interceptions et 22 d'évaluation en 35 minutes (victoire 73-78 au Havre)

Ali Traoré (Limoges) : 16 points (à 8/12 aux tirs), 6 passes, 2 rebonds, 2 contres et 21 d'évaluation en 29 minutes (victoire 73-78 au Havre)

Jérémy Leloup (Strasbourg) : 8 points (à 3/9 aux tirs), 3 rebonds, 1 interception et 6 d'évaluation en 6 minutes (défaite 77-87 contre l'ASVEL)

Nobel Boungou-Colo (Limoges) n'a pas joué.

Surtitre: 
Bleus de Pro A - 1e journée
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Octobre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
En délicatesse lors du Match des Champions, Léo Westermann a corrigé le pas lors de la première journée de Pro A, permettant au CSP de s'imposer aux Docks du Havre. Florent Pietrus a également été précieux malgré la défaite du SLUC à Nanterre. À noter également les prestations réussies dans leurs nouveaux clubs respectifs de Mickaël Gélabale et Charles Kahudi.
crédit: 
(Crédit : Presse Sports/Faugere)
Social_posts: 
<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Une belle entrée en matière avec cette victoire d&#39;équipe! Ns avons montré du caractère, il faut s&#39;en servir pr créer une dynamique positive.</p>&mdash; L&#39;HOMME (@CKahudi5) <a href="https://twitter.com/CKahudi5/status/650389371657527296">October 3, 2015</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> <blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Match difficile mais victoire au bout , hâte d&#39;être lundi pour retrouver l&#39;ambiance de beaublanc</p>&mdash; Westermann Léo (@lwestermann) <a href="https://twitter.com/lwestermann/status/650073592114356224">October 2, 2015</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les Bleus à l'assaut de la Pro A

Corps: 

Florent Pietrus, un roc au SLUC
Eliminés en demi-finale par le futur champion de France limougeaud la saison dernière, Florent Pietrus et Nancy comptent bien gravir un échelon de plus en 2015/2016. L'intérieur des Bleus, qui forme une raquette d'une intensité défensive incroyable avec Randal Falker, devrait encore permettre aux siens de réaliser une belle saison. À 34 ans, le tricolore est au sommet de son art. Auteur l'an dernier de la meilleure saison de sa carrière (16,0 d'évaluation en moyenne), Pietrus est aussi une formidable attaquant. Avec 10,3 points inscrits en 2014/2015, il a réussi sa meilleure saison en attaque depuis 2002-2003 avec Pau. Bis repetita cette année ?

 Mickaël Gélabale, nouveau défi sarthois
Champion de France avec Limoges en juin dernier, Mickaël Gélabale repart pour un nouveau défi cette saison. Direction le Mans pour l'ailier de l'Equipe de France, qui y retrouvera Erman Kunter, le coach qui l'a lancé en Pro A en 2002. Les deux hommes ont ensuite connu le succès en 2010 en remportant le titre de Champion de France de Pro A, et comptent bien réécrire l'histoire. Toujours aussi adroit et rentable sur le parquet, Mickaël Gélabale sera l'une des armes essentielles du MSB, demi-finaliste l'an dernier et qui aura pour objectif d'enchaîner une deuxième belle saison.

 Charles Kahudi, franchir encore un palier
Excellent cet été avec les Bleus à l'EuroBasket 2015 (sa meilleure campagne estivale sous le maillot tricolore), auteur d'une saison remarquable avec le MSB l'an dernier (13,6 d'évaluation, la meilleure de sa carrière en Pro A), Charles Kahudi est sur une pente ascendante vertigineuse. Et pour continuer sa progression, l'Homme a décidé de rejoindre l'ambitieux club de l'ASVEL où il retrouve J.D. Jackson qu'il a déjà cotoyé au MSB. Auteur d'une saison moyenne avec une élimination en quarts de finale, l'ASVEL a bien l'intention de gravir les échelons, et vite. De là à gagner le titre dès cette année ?

 Mouhammadou Jaiteh, l'après Bleu
Passé la déception de la Draft 2015 où les franchises NBA l'ont snobé, Mam Jaiteh a découvert le maillot tricolore ce été. Après une excellente saison avec Nanterre (11,6 points, 6,5 rebonds), le français a finalement bénéficié du forfait de dernière minute d'Ajinça pour se glisser dans l'effectif des Bleus pour l'EuroBasket 2015. Une expérience unique pour le jeune pivot, jamais médaillé chez les jeunes, et qui est rentré à Nanterre avec le bronze autour du cou. La JSF comptera d'ailleurs sur son intérieur de 2,08m pour dominer les raquettes de France et aller chercher un nouveau trophée cette saison.

 Léo Westermann, enchaîner avec le CSP
Le bail dans le Limousin de Léo Westermann ne devait durer qu'une saison. Mais libéré par Barcelone, l'ancien pensionnaise du CFBB a prolongé son aventure à Limoges pour au moins une saison. Revenu d'une saison blanche après une blessure au genou, Léo Westermann a montré de belles choses en rotation de Pooh Jeter l'an dernier (5,4 points et 4,7 passes). Après avoir accroché in extremis une place avec les Bleus à l'EuroBasket 2015 après le forfait d'Antoine Diot, le natif d'Haguenau est rentré à Beaublanc avec le bronze. Le CSP, double champion de France en titre, n'aura qu'un souhait : la passe de trois et un nouveau sacre en Pro A. Et un rêve dans toutes les têtes à réaliser (à nouveau) : un triplé historique.

 Ali Traoré, un douzième pari
Battu en finale avec Strasbourg l'an dernier par Limoges, c'est avec ce même CSP qu'Ali Traoré a signé un nouveau contrat. Une nouvelle équipe, la douzième de sa carrière, avec laquelle il espère aller chercher son 3e titre de champion (après 2002 et 2009 avec l'ASVEL). Après avoir réalisé sa meilleure évaluation en carrière en 2014/2015 avec la SIG (13,6 d'évaluation, 13,6 points et 4,6 rebonds), Traoré doit enchaîner cette année, réussir individuellement et collectivement. Appelé dans le groupe des 24 présectionnés par Vincent Collet, il peut espérer retrouver les Jeux Olympiques, quatre après avoir connu Londres 2012.

 Nobel Boungou-Colo, la force tranquille
Seul limougeaud à avoir participé aux deux titres de champion avec Frejus Zerbo, Nobel Boungou-Colo entame au CSP sa cinquième saison. Toujours aussi régulier et constant, l'ailier a signé une belle saison 2014/2015 avec 13,1 points à 50,0%. Titulaire insdiscutable, le natif de Brazzaville sera encore cette année l'un des atouts majeurs de Limoges. À l'image de son club, Boungou-Colo devra passer un cap sur la scène européenne pour tenter de qualifier les siens pour le Top 16 en Euroleague.

 Jérémy Leloup, passer un cap
Après deux saisons à Strasbourg, Jérémy Leloup et la SIG se lancent à nouveau dans la quête du titre de champion de France de Pro A. Sous les ordres de Vincent Collet, Leloup a tourné l'an dernier à 8,0 points et 2,6 rebonds en 21,8 minutes. Défaits à deux reprises en finale contre Limoges en 2014 et 2015, Leloup et la SIG entendent bien offrir au Rhénus le titre de champion de France de Pro A que Strasbourg attend depuis 2005. Les Alsaciens ont déjà commencé par remporter le Match des Champions face au CSP en début de semaine.

Surtitre: 
Bleus de Pro A - 1e journée
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Octobre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
À l'image de Florent Pietrus, huit joueurs appelés dans le groupe France 2015 élargi par Vincent Collet évolueront en Pro A cette saison. Huit joueurs qui ont désormais tous les yeux rivés vers un seul objectif : le titre de champion de France de Pro A.
crédit: 
(Crédits : Bellenger/IS/FFBB et Presse Sports)

Un Euro de feu !

Corps: 
L'Euro fut un succès populaire extraordinaire. 300 000 spectateurs sont venus voir les Bleus ! Interview de Jean-Pierre Siutat, président de la fédération.
 
EuroBasket toujours : Nando De Colo, grand d'Europe ; France-Espagne, la désillusion ; découvrez comment Pau Gasol est redevenu irrésistible ; entretien avec Ettore Messina, grand nom du coaching en Europe et désormais assistant à San Antonio...
 
En Pro A : interview de Michel Jean-Baptiste Adolphe (Le Havre) ; zoom sur le tournoi Pro Stars, avec David Andersen (Lyon-Villeurbanne), Lahaou Konaté (Le Mans), Gerald Robinson (Nanterre), Murphy Holloway (Cholet)...
 
 
Surtitre: 
Basket Hebdo
Date d’écriture: 
Jeudi, 24. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus n'ont pas réussi à conserver leur titre et à se qualifier directement pour Rio 2016. Mais ils ont décroché une quatrième médaille en cinq ans, assuré leur place au tournoi qualificatif pour les J.O. Analyse, bilan, joueur par joueur, c'est à retrouver aujourd'hui dans le dernier Basket Hebdo.

Un succès populaire

Corps: 
Les supporters des Bleus ont répondu présents lors du premier tour à Montpellier avec un taux de remplissage moyen de 97,1% sur les matches de l’Equipe de France. Le Stade Pierre Mauroy de Lille Métropole et ses 27 400 places a accueilli la phase finale de l’EuroBasket 2015 avec une affluence moyenne de 20 550 spectateurs toutes sessions confondues. 
 
Jean-Pierre SIUTAT, Président de la Fédération Français de Basket Ball : « Il y a moins d’un an, nous nous lancions un pari osé. Organiser cet EuroBasket a été magique. C’est un grand moment d’émotion et une très grande fierté pour le basket français. Ce succès est avant tout une réussite populaire autour de notre famille basket mais également du grand public. Le record de spectateurs en Europe a été dépassé à trois reprises, y compris lors de la Finale. Ces records d’affluence témoignent de l’engouement et l’effervescence autour de la compétition et de l’Équipe de France. Ils s’inscrivent dans la continuité du 1er tour à Montpellier où nos Bleus ont évolué devant des salles combles, 50.954 spectateurs en cinq rencontres. Je remercie la FIBA Europe qui nous a donné l’opportunité d’organiser l’EuroBasket 2015 en France ainsi que l'ensemble du Comité d'organisation et tous ses bénévoles, sans qui cet événement n'aurait jamais pu voir le jour. »
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Audrey CANLET
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Septembre 2015
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Avec 292 092 de spectateurs sur les deux semaines de compétition à Montpellier et à Lille, l’EuroBasket 2015 a été un véritable succès populaire. À trois reprises, le record du nombre de spectateurs pour un match de basket en Europe a été battu : 26 135 (1/8e de finale le 13/09), 26 922 (1/2 finale le 17/09) et 27 372 pour la Finale, malgré l’absence de la France.

La France en bronze

Corps: 
Drôle d’endroit pour une rencontre… Les deux favoris de l’EuroBasket n’avaient pas prévu de se retrouver à 14h00 ce dimanche 20 septembre. Il leur a pourtant fallu se résoudre à servir de lever de rideau au grand rendez-vous de la soirée entre la Lituanie et l’Espagne. Résultat des courses une ambiance toujours aussi festive dans les tribunes où les supporters se sont déplacés en masse pour un dernier au-revoir aux Bleus mais un rythme haché sur le terrain où les deux équipes ont mis du temps à trouver l’adresse (4/18 en cumulé pour débuter), tandis que les fautes pleuvaient au point d’agacer Sasha Djordjevic, rapidement sanctionné d’une faute technique. Bien en place défensivement l’Equipe de France a profité de la vista de Nando De Colo et des lancers-francs de Tony Parker pour faire la course en tête avant que deux balles perdues et le réveil de Bogdan Bogdanovic ne ruinent cette belle entame. 
 
Une mauvaise série stoppée par deux joueurs venus du banc. Evan fournier tout d’abord avec 7 points éclair au cœur du deuxième quart-temps. Puis Charles Kahudi, envoyé en mission spéciale sur Milos Teodosic. Le néo-villeurbannais ressortira après 7 minutes et 24 secondes sous une ovation des 24.092 spectateurs du stade Pierre Mauroy, séduits par sa dureté et son activité. Le meneur du CSKA lui, pointait à la pause à 0 point, 0/4 aux tirs et 3 balles perdues alors que son binôme à Moscou, Nando De Colo assurait un peu plus sa place dans le cinq idéal du tournoi (10 pts).
 
Et cette fois, la France n’a pas lâché sa proie et a réalisé ce qu’elle n’était pas parvenue à faire face à l’Espagne : un break définitif. Parker à la distribution, De Colo à la finition, Batum et Gobert immenses en défense, les champions d’Europe en titre ont laissé leur cœur brisé sur le parquet. Pour partir sur une bonne note, pour remercier un public qui les aura accompagnés pendant deux semaines et pour aller chercher une troisième médaille consécutive dans un EuroBasket et une quatrième en cinq ans en y ajoutant celle conquise à la Coupe du Monde l’an passé.
 
Un podium qui n’effacera pas la tristesse de ne pas avoir remporté une nouvelle médaille d’or mais une conclusion plus douce et un message envoyé à tous les prétendants à une place aux Jeux Olympiques de Rio. Ils seront 18 sur la ligne de départ. 3 à l'arrivée.
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a superbement conclu l'EuroBasket 2015. Malgré la déception de ne pas jouer la finale elle a remporté la médaille de bronze en dominant la Serbie (81-68). Sa quatrième médaille internationale en cinq ans.
crédit: 
Ceretti/FFBB

Chuter… se relever

Corps: 
France-Serbie. Dimanche au Stade Pierre Mauroy. L’affiche que tout le monde attendait. Mais à 19h00, pour décrocher l’or européen. Les deux équipes qui sont restées invaincues jusqu’aux demi-finales ont trébuché au plus mauvais moment. 24 joueurs traumatisés entreront donc sur le parquet et l’issue de ce match pour le bronze tiendra en partie dans la capacité des uns ou des autres à surmonter la déception. Pour les Bleus, cette rencontre est l’occasion de décrocher une quatrième médaille lors des cinq dernières compétitions internationales. Une perspective loin d’être anecdotique et qui revenait dans tous les discours, vendredi puis samedi. "Les joueurs comprennent les enjeux et sont déterminés à aller jusqu’au bout", estime Vincent Collet. "Ce match est le lancement d’une nouvelle aventure olympique. Le réussir serait un présage favorable."
 
Boris Diaw, le capitaine, s’est efforcé de remobiliser les troupes qui, après avoir eu un peu de temps libre pour panser les plaies, ont replongé dans la préparation d’un adversaire qu’ils connaissent parfaitement pour l’avoir affronté l’an passé en demi-finale de la Coupe du Monde puis à deux reprises en préparation. Des Serbes qui, eux aussi, n’avaient que l’or en tête et dont le leader, Milos Teodosic, est apparu tout aussi marqué que Tony Parker par la défaite en demi. Alors qui de la Serbie ou de la France, qui devrait retrouver une rotation plus large à l’occasion de ce match, aura la tête et les jambes pour finir sur une note positive ? Les Bleus, à l’image de Nicolas Batum, ont déjà trouvé leur source de motivation : "Parce qu’il y a eu aussi beaucoup de travail fait par la Fédération, les bénévoles, le staff pour organiser ici, en moins d’un an, un événement extraordinaire jamais vu auparavant en Europe. Et on ne peut pas repartir sans rien. Par respect pour tout le monde et envers nous-mêmes, on doit gagner ce match, et on le gagnera."
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Samedi, 19. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte la Serbie, dimanche à 14h00 (en direct sur Canal + Décalé) pour tenter de décrocher la médaille de bronze de l’EuroBasket 2015.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Nuit tragique

Corps: 
Il fallait y être. Samedi dernier, un record d’Europe est tombé au Stade Pierre Mauroy de Lille avec 26135 spectateurs. Jeudi, ce total a été dépassé mais c’est surtout dans une ambiance véritablement exceptionnelle que les Bleus ont disputé leur demi-finale de l’EuroBasket. L’Espagne jouit d’une vraie cote d’impopularité auprès du public français et cette animosité a transcendé un public qui a tout tenté pour porter ses joueurs vers la finale et les Jeux Olympiques.
 
Dès les premiers instants, l’Equipe de France a posé sa patte sur une rencontre qui, à coup sûr, occupera une place de choix dans les livres d’histoire du basket tricolore, malgré sa terrrible conclusion. Comme souvent dans cet EuroBasket, Nando De Colo et Rudy Gobert ont frappé les premiers. L’arrière du CSKA aussi à l’aise dans le drive que sur les tirs de loin, le pivot du Jazz dominateur dans le contrôle du rebond. En face seul un Pau Gasol impérial empêchait les siens de sombrer après une interception et un dunk de Nicolas Batum (13-6). Mais un passage en zone et l’entrée du magicien Sergio Rodriguez allaient assez rapidement modifier le cours des choses.
 
Le joueur du Real Madrid a donné le rythme qui manquait à l’attaque de la Roja par sa maîtrise du pick n’roll et la qualité de ses passes. Alors qu’elle semblait dans les cordes, l’Espagne a relevé la tête et rendu les coups. Et lorsque Rudy Fernandez a réglé la mire peu avant la pause, un frisson a parcouru l’échine des 26922 supporters présents dans les tribunes (31-32).
 
La marche triomphale n’aura pas lieu et c’est une guerre des nerfs qu’il faudra gagner. Avec comme héros les soldats de l’ombre. Joffrey Lauvergne entré pour faire souffler Gobert, frappe à deux reprises de loin puis Mickaël Gélabale, touché à la cuisse en quart de finale mais au sang-froid toujours indispensable dans les matchs, permettent aux Bleus de trouver la parade sur la zone press mise en place par Sergio Scariolo. En face Gasol poursuit son entreprise de démolition, provoquant faute sur faute pour alimenter la marque aux lancers-francs (54-44).
 
Si les Bleus ne parviennent jamais à creuser un écart supérieur à cette dizaine d'unités, ils ne lâchent rien en défense, bien aidés également par l'incapacité de leurs adversaires à trouver la distance derrière la ligne primée. Ils payent cependant un lourd tribut aux fautes et petit à petit la Roja grignote son retard. Elle repousse les attaquants français loin du cercle et pendant de longues minutes, ceux-ci restent muets et Gasol, sur un dunk puis un bras roulé refait passer l'Espagne en tête à la faveur d'un 0-10 à deux minutes de la fin. Sur un lay-up de Sergio Rodriguez le pire cauchemar du public semble sur le point de se réaliser (63-66) mais Nicolas Batum décoche un fabuleux tir primé en sortie de temps-mort et Rudy Gobert contre Pau Gasol sur l’ultime possession. Prolongation !
 
Cinq minutes supplémentaires d’un suspense insoutenable où Gobert, héroïque repoussera longtemps Pau Gasol avant de sortir pour cinq fautes. Un coup de sifflet déterminant puisque, menant 75-74, la France encaissera un terrible 6-1 pour finir, manquant au passage six lancers-francs dans la prolongation. Avec 40 points, Pau Gasol est bien le plus grand.
Les réactions
Boris Diaw : "Nous avons respecté notre plan de jeu pendant 37 minutes. Je ne sais pas pourquoi cela s’est arrêté pendant 3 minutes mais cela nous a été fatal. Et bien évidemment les lancers-francs nous ont coûté cher. Mais nous n’aurions pas dû nous retrouver dans cette situation. Maintenant il faut trouver la motivation pour gagner une médaille devant nos fans."
 
Vincent Collet : "Défensivement nous avons fait globalement ce que nous voulions malgré la domination de Pau Gasol. Je pense que la clé a été le troisième quart-temps avec des coups de sifflet qui lui ont donné des lancers-francs. C’était trop facile pour eux de marquer rapidement alors que nous devions aller chercher des paniers. Il y a trop de différence au niveau des fautes. Nous ne sommes pas allés sur la ligne pendant la première mi-temps. Gasol est un joueur fantastique mais la FIBA doit faire en sorte qu’il soit sifflé normalement. Après ce match nous avons besoin de temps… et moi le premier. Si la tristesse est infinie, il ne faut pas abandonner."

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a vu son rêve se briser en demi-finale de l'EuroBasket face à un Pau Gasol de légende (40 points). Battus 80-75 les Bleus joueront pour le bronze dimanche et devront en passer par un périlleux tournoi de qualification olympique pour aller à Rio.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Nos meilleurs ennemis

Corps: 
"Cela aurait été bizarre de ne pas avoir un France-Espagne à cet EuroBasket". Tony Parker en sourit. Jeudi soir, il verra, comme bien souvent ces dernières années, se dresser la Roja sur la route pour la gloire des Bleus. En conférence de presse, les joueurs français ont évoqué la "rivalité", "l’histoire d’amour" mais aussi "le respect" entre les deux formations. "Je n’ai jamais eu de haine contre eux. Simplement je voulais être à leur place. Ils m’ont poussé à revenir chaque été avec l’Equipe de France", glisse Parker. Moins poétiques, dans ce qui aurait pu rester dans l’intimité d’un regroupement de fin de match mais que les caméras de télévision ont capté, les Espagnols ont exprimé une motivation claire "nous sommes venus ici pour battre la France". Une bravade destinée sans aucun doute à un public qui ne les a pas épargnés depuis leur arrivée à Lille.
 
Des fans qui n’ont pas oublié que les troupes de Sergio Scariolo ont souvent brisé les rêves de grandeur des Bleus. En 2009 (quart de finale, EuroBasket), 2011 (finale, EuroBasket) et 2012 (quart de finale, Jeux Olympiques), la balance a systématiquement penché en faveur d’une équipe qui a longtemps dominé le basket européen. "Si on jouait notre meilleur basket et qu’eux jouaient leur meilleur basket, ils gagnaient. Et on le savait", résume Boris Diaw. Mais en 2013 (demi-finale, EuroBasket) et 2014 (quart de finale, Coupe du Monde) la France a repris l’avantage et marqué les esprits l’an passé, à Madrid, lors d’une compétition qui devait couronner une génération. "On a vu la déception du public, la tête des joueurs. On ne veut surtout pas vivre ça", souffle Nicolas Batum. Même handicapée par les absences de Marc Gasol, Ricky Rubio, Jose-Manuel Calderon et Juan-Carlos Navarro, l’Espagne n’en demeure pas moins une bête dangereuse du fait de la présence de Pau Gasol.
 
A 35 ans le pivot des Bulls règne sur l’EuroBasket : 23,6 points à 58,9%, 8,0 rebonds, 3,0 passes décisives, 2,1 contres. Des chiffres de MVP. "Gasol a tout gagné avec l’équipe nationale. Il est revenu cette année pour une raison : nous battre", prévient Vincent Collet. Avec moins de rotations que par le passé, Sergio Scariolo, de retour aux affaires après la parenthèse Orenga, a ralenti le jeu, tout entier construit autour de sa tour de contrôle qu’il protège également contre les fautes en envoyant ses arrières appliquer une pression constante sur les porteurs de ballon adverses. Grâce à sa maîtrise unique du pick n’roll, à la grinta du duo du Real Madrid Sergio Rodriguez-Sergio Llull et à la montée en puissance de Nikola Mirotic l’Espagne est toujours en vie dans et dispute sa 9e demi-finale consécutive dans un EuroBasket ! "Il est important de les craindre mais pas d’avoir peur", conclut Vincent Collet. Le classico reprend, jeudi soir, 21h00.
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Jeudi soir à 21h00 (en direct sur Canal + Sport et France 3), l’Equipe de France retrouve l’Espagne en demi-finale de l’EuroBasket. Une rivalité devenue un classique avec, en jeu, une place en finale et un billet direct pour les Jeux Olympiques de Rio.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Le Village Basket fait le plein

Corps: 
Depuis le début des phases finales à Lille : 
- 2 000 enfants des écoles de la métropole lilloise se sont succédés place de la République pour participer à des initations au Basket
- Une centaine de joueurs présents tous les soirs sur les créneaux en accès libre
- 4 clubs professionnels de la région qui sont passés ou vont passer pour des moments d'échanges
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Septembre 2015
Vignette: 
5 000 personnes devant l'écran géant du Village Basket
Chapeau: 
Installé place de la République à Lille, le Village Basket connait une très grand succès. Hier soir à l'occasion du match France - Lettonie, 5 000 personnes se sont spontanément retrouvées devant l'écran géant installé pour l'occasion. Les organisateurs attendent encore davantage de monde pour la demi-finale jeudi à 21h00 contre l'Espagne.
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La rage au ventre

Corps: 
Entre deux des quatre meilleures défenses de l’EuroBasket, le match promettait d’être fermé à double tour. Mais au premier quart-temps, il a été ouvert à tous les vents. Comme ceux pris par les défenseurs des deux équipes lors des attaques du cercle des attaquants. Rudy Gobert avait pourtant contré la toute première tentative lettone. Cela aura été une des rares fois où le ballon n’aura pas fait trembler le filet. La Lettonie réussira 11 de ses 13 tirs pendant dix minutes. En face, les Bleus exploitent au maximum leur avantage dans la peinture avec un duo Boris Diaw-Rudy Gobert redoutablement efficace. Mais les tirs de loin se refusant à la France, les Baltes ont continué à faire la course en tête pendant de longues minutes.
 
Kristaps Janicenoks, Dairis Bertans et Janis Strelnieks ont ainsi délivré un récital de fondamentaux extérieurs. Pénétrations, tirs dans la zone intermédiaires, shoot à trois-points, passes décisives en sortie de pick n’roll, leur maîtrise a longtemps perturbé la défense française, malgré un regain d’agressivité en deuxième quart-temps. 27 points à 12/15 et 7 passes décisives, le trio magique a porté son équipe jusqu’à  une poussée de fièvre de celui que les 22.076 spectateurs attendaient. Encore en délicatesse avec son tir (0/4 pour débuter), Tony Parker est soudainement sorti de sa boîte à deux minutes de la pause. Un premier tir extérieur, un deuxième, un troisième puis un quatrième en l’espace de 100 secondes. 9 points de rang. Le public chavire, la Lettonie vacille et retourne aux vestiaires avec un léger retard alors qu’elle a mené pendant plus de 16 minutes.
 
Elle n’aura plus l’occasion de le faire. La défense tricolore a ensuite haussé le ton. Contraint par les fautes de Boris Diaw à lancer rapidement Florent Pietrus, Vincent Collet a vu ses joueurs s’arracher sur le repli défensif, jaillir sur les aides défensives et surtout toucher un nombre incalculable de ballons pour ralentir et désorganiser l’attaque adverse. Ajouter à ceci un zeste de Nando De Colo et un soupçon de Rudy Gobert, auteur d’un alley-oop monstrueux sur une interception et passe décisive signées Parker, et vous aurez la recette du succès pour les Bleus.
 
Les équipes les plus dominatrices de cet EuroBasket se reposent avant tout sur une longueur de banc qui fait la différence sur la durée. Cette loi du nombre s'est vérifié jeudi soir. Après son feu d'artifice initial la Lettonie a irrémédiablement décliné, impactée par la puissance athlétique et la taille françaises. Après 2011 et 2013, l'Equipe de France retrouve le dernier carré de la compétition continentale. Elle y retrouvera son ennemi de toujours, l'Espagne, portée depuis deux matchs par un Pau Gasol exceptionnel.
Les réactions
Evan Fournier : "Nous savions que l’équipe était une bonne équipe qui bouge très bien la balle. On a fait quelques ajustements défensifs qui nous ont permis de gagner. Maintenant c’est l’Espagne, un classique. On a brisé leur rêve l’année dernière, ils vont vouloir faire la même chose."
 
Nicolas Batum : "Aujourd’hui c’était le match de Tony et Boris."
 
Florent Pietrus : "Avec l’Espagne c’est comme une histoire d’amour."
 
Tony Parker : "Je trouve qu’on longtemps joué sur un faux rythme à cause notamment de leur defense en match-up zone. J’ai essayé d’être plus agressif pour mettre un peu de folie dans le match. Ensuite on a bien mieux défendu, poussé les balles pour des paniers faciles. Les Espagnols sont des champions qui ont sorti le gros match au bon moment contre la Grèce. Ils nous ont longtemps battus, dominé le basket européen. A nous d’être là."
 
Vincent Collet : "Nos ajustements défensifs ont porté leur fruit mais plus encore que ces changements, c’est surtout la montée en pression sur la balle qui a fait la différence. Nous les avons beaucoup plus gênés dans la mise en place. Quand on attend nos adversaires à la ligne à trois-points, nous sommes rarement performants. Même si on a le sentiment d’être au-dessus de ce type d’équipe, il faut du temps et t accepter que lorsqu’ils sont frais, ils nous posent des problèmes. Tony Parker a bien maîtrisé le jeu en amenant la balle intérieur. On savait notre avantage important dans ce secteur et c’était un fil rouge tout au long du match. Il l’a respecté. Concernant Mickaël Gélabale il a pris un coup sur la cuisse et le médecin m’a demandé de le préserver en deuxième mi-temps. C’est un petit hématome et je pense qu’il sera résorbé d’ici jeudi."

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Patiemment, l'Equipe de France a construit un succès relativement large face à une Lettonie qui n'a pu résister qu'une mi-temps (84-70). Qualifiés pour la troisième fois de suite pour une demi-finale de l'EuroBasket les Bleus retrouveront, comme en 2013, l'Espagne, jeudi soir à 21h00.
crédit: 
Ceretti/FFBB

Tous en bleu : Bus gratuits au départ d'Ile de France

Corps: 

 

Conditions pour en bénéficier

Commander une place pour la session ½ finale. Réservations : Cliquez ici

S’inscrire auprès du comité départemental de votre ville de départ (voir liste et contacts ci-dessous)

Inscription par téléphone de 9h à 13h mercredi 16 septembre

Inscription par mail dès maintenant : indiquer impérativement l’horaire souhaité, le nombre de personnes (+ leur nom), vos coordonnées mail et téléphone. Sans ces éléments, votre inscription ne pourra être prise en compte

Chaque bus est déclenché sous réserve d'un minimum de 40 personnes inscrites

 Horaires et villes de départ

Départs à 13h ou  17h

 

Paris (75)

Adresse départ : 117, Rue Du Château Des Rentiers - 75013 Paris

Tél  : 01 53 94 27 90

Email : contact@basket75.com

 

Seine et Marne (77)

Adresse : 10 Rue Des Ecoles, 77240 Vert-Saint-Denis

Tél : 01 60 63 03 11

Email : contact@basket77.fr

 

Yvelines (78)

Adresse : 28, avenue de la République, 78330 Fontenay-Le-Fleury

Tél : 01 30 58 36 90

Email : basketyvelines@fr.oleane.com

 

Essonne (91)

Adresse : 9, place Jacques Brel, 91130 Ris-Orangis

Tél  : 01 69 02 17 40

Email : cdbb91@orange.fr

 

Hauts de Seine (92)

Adresse : 11 rue pasteur, 92250 Garenne-Colombes

Tél : 0147814817

Email : cd92basket@wanadoo.fr

 

Seine-Saint-Denis (93)

Adresse : 2 Rue Fremin, 93140 Bondy

Tél : 01 48 49 81 84

Email : cd93.basketball@wanadoo.fr

 

Val de Marne (94)

Adresse : 4, rue Suchet, 94700 Maisons-Alfort

Tél : 0143 53 32 57

Email : cd94bb@wanadoo.fr

 

Val d'Oise (95)

Adresse : 189 bd andre Bremont, 95320 Saint-Leu-La-Foret

Tél : 01 39 32 06 74

Email : cdvobb@wanadoo.fr

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Pour permettre au plus grand nombre de venir encourager les Bleus jeudi 17 septembre pour leur demi-finale face à l’Espagne, des bus gratuits sont proposés* au départ de huit villes d’Ile de France. Une place en finale ainsi qu’une qualification directe pour les Jeux Olympiques de Rio sont en jeu ! Les Bleus ont besoin de vous ! Venez partager une expérience unique dans une ambiance de fête ! Offre valable pour toute inscription avant mercredi 16 septembre à midi.

Lettons sur le chemin de l’or

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Un match fermé à double tour en 2009, un concours de shoots de loin en 2011 et une orgie offensive en 2013, les rencontres entre la France et la Lettonie sont devenues un classique à l’EuroBasket. Pour la quatrième fois consécutive les Bleus retrouvent les Baltes dans cette compétition. Mais cette fois l’enjeu est plus important : une place en demi-finale.
 
De cette équipe lettone, les Bleus se souviennent avant tout du spectaculaire festival longue distance de Janis Blums en 2011 : 32 points à 6/9 à trois-points. "On avait eu chaud aux fesses", résume Charles Kahudi en souriant. Mais depuis, si plusieurs éléments sont toujours présents en sélection, le style a radicalement évolué. "L’idée qu’ils se font de la Lettonie c’est celle d’une équipe de shooteurs", a précisé Vincent Collet à propos de ses troupes, avant de les convier à décortiquer à la vidéo le jeu de leur adversaire. "C’était une équipe qui jouait sur un rythme endiablé en se servant de son adresse et de son potentiel offensif. Elle a radicalement changé de style cette année, avec les mêmes joueurs. Elle a énormément diminué le nombre de possessions jouées et propose un basket d’Euroleague. Il faut qu’on soit prêt à défendre longtemps." 70,2 points marqués (19e attaque de l’Euro), 29,1% de réussite à trois-points (20e), un rapide bilan chiffré vient balayer la réputation de fous de la gâchette qui colle à la peau de la Lettonie. Une équipe qui, en revanche, n’encaisse que 67,5 points, pas si loin du rendement français (64,7 pts).
 
Avec une rotation à 9 joueurs et une marque très répartie avec ces 9 éléments entre 3 et 10 points par match, le danger n’est pas circonscrit à une ou deux stars. Et l’adresse plutôt absente depuis le début de l’EuroBasket peut refaire surface. "On sait qu’à certains moments ils vont avoir des moments où ils vont mettre 4-5 paniers d’affilée", prévoit Boris Diaw. "Après il faudra gagner sur la longueur avec une rotation et une pression défensive qui nous permettra de prendre l’avantage." Mardi soir, la France affrontera une Lettonie qui a déjà réussi son EuroBasket et qui retrouve un top 8 européen qu’elle n’avait plus fréquenté depuis 2001 lorsque leur coach, Ainars Bagatskis terrorisait les défenses adverses. Sans pression les Lettons n’en seront que plus redoutables. Mais des statuts, favori ou outsider, Vincent Collet n’en a cure : "On veut gagner contre une Lettonie pas bonne, on veut gagner contre une Lettonie moyenne, on veut gagner contre une Lettonie forte. Peu importe."
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte la Lettonie ce soir à 21h00 au Stade Pierre Mauroy de Lille (en direct sur Canal + Sport). Une équipe qu’elle a affrontée, et battue, lors des trois dernières compétitions continentales.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

"Ce qui m’intéresse c’est que l’équipe gagne"

Corps: 
Que retenez-vous de la victoire sur la Turquie hier ?
 
Nous avons retrouvé notre identité défensive en limitant les Turcs à moins de 60 points, ce qui était notre objectif. Cela nous a donné des paniers faciles et on a pu dérouler dans une ambiance incroyable. Je sais que le Président de la Fédération respire mieux aujourd’hui. C’est génial pour le basket français. En NBA j’ai joué ma première année à l’Alamodome, un stade de football américain. Et c’était tous les soirs ! Mais dans ton pays ça n’a rien à voir. 
 
Quel regard portez-vous sur la dimension prise par des joueurs comme Joffrey Lauvergne ou Nando De Colo ?
 
Mieux l’équipe joue, mieux c’est pour moi. Je n’ai qu’à m’effacer et laisser mes coéquipiers jouer. C’est important pour moi de ne pas forcer et cela a toujours été le cas, trouver l’équilibre, en Equipe de France comme avec les Spurs. L’Equipe de France gagne. Que je mette 20 points ou pas n’a pas d’importance. Si Joffrey ou Nando sont les joueurs en forme il faut jouer sur eux. Et s’ils ont un coup de moins bien, cela reviendra peut-être vers moi, Boris ou Nicolas. En tant que meneur de jeu, ce serait une grosse erreur que de forcer. Hier Evan Fournier nous fait un gros match et c’est ça une équipe. Tout le monde aura son moment.
 
Attendez-vous le moment où vous sortirez un gros match offensif dans cet Euro ?
 
Je ne réfléchis pas comme ça. Je pense à  ce que j’ai besoin de faire pour l’équipe. On verra comment se passe le match. Je l’ai dit à  Evan, quand tu auras fini ta carrière personne ne se rappellera que tu as mis 30 points, ils se rappelleront de la médaille d’or.
 
Vous mettre en retrait, est-ce quelque chose sur lequel vous avez travaillé pendant votre carrière ?
 
J’ai commencé à San Antonio avec Kawhi Leonard, qui a pris de l’ampleur dans l’équipe, Danny Green. J’ai souvent discuté de cela avec Gregg Popovich. En Equipe de France je savais que ce moment allait arriver. Cela fait 15 ans que je suis là et à un moment il faut passer le relais. J’ai toujours dit que je ne serais pas égoïste. Il n’y a pas à s’inquiéter, tout va bien pour moi et ce qui m’intéresse c’est que l’Equipe de France gagne. C’est mon dernier Euro et je prends beaucoup de plaisir. 
 
Que pensez-vous de votre prochain adversaire ?
 
A chaque fois, la Lettonie joue bien contre nous. On a joué contre eux lors des trois derniers Euros et c’était des gros matchs. C’est une équipe de shooteurs. On sait ce qu’on a à faire. Si on défend comme hier ça devrait passer. Si on les laisse prendre confiance et mettre des tirs, ça peut être une longue soirée pour nous.
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Vincent Collet l’a rappelé en conférence de presse. Après les questions sur la dépendance de l’Equipe de France au scoring de Tony Parker par le passé, il doit désormais répondre à celles concernant le manque de scoring de la star des Bleus. Une situation qui n’émeut gère le principal intéressé, tout entier tourné vers la quête d’une nouvelle médaille d’or.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Sans l'ombre d'un doute

Corps: 
Ce n’est qu’un pas. Mais quel pas. Malgré son statut de championne d’Europe, ses stars NBA et son bilan parfait après la phase de poule, la France pouvait nourrir quelques craintes compte tenu de l’enjeu d’un huitième de finale disputé à domicile dans un écrin inédit et grandiose. 26.135 spectateurs ont pris d’assaut le Stade Pierre Mauroy, un chiffre unique dans l’histoire du basket européen, et ont créé une atmosphère exceptionnelle qui a, dans un premier temps, porté les Bleus dans un début de match maîtrisé avec un duo Rudy Gobert-Nando De Colo prompt à rassurer tout le monde. Un dunk de Batum en contre-attaque ajoutait à cette belle partition qui produisait rapidement un écart de 7 points (17-10). Le temps pour Ergin Ataman de lancer une défense de zone qui a souvent fait le succès de la Turquie par le passé et qui a laissé l’attaque tricolore aphone. De loin avec Tony Parker comme de près par Joffrey Lauvergne, les Bleus ont enchaîné les échecs  tandis que Bobby Dixon et Ersan Ilyasova trouvaient la distance pour ramener leurs troupes à hauteur puis prendre l’avantage devant à la faveur d’un 0-10 faisant passer quelques frissons dans la salle.
 
Un moment de flottement vite oublié par la grâce d’une nouvelle génération inspirée à l’image de l’association du futur et pour ce jour du présent, Joffrey Lauvergne-Rudy Gobert. Pendant plus de cinq longues minutes, les hommes au croissant sont restés muets, exception faite d’un maigre lancer-franc de Semih Erden. De l’autre côté du terrain Evan Fournier se chargeait d’agresser le cercle pendant que Lauvergne écœurait Ilyasova en le prenant à son propre jeu, celui de l’alternance intérieure-extérieure sur le poste 4. Alors que la Turquie n’existe que par les performances d’un cinq majeur, la France a trouvé les solutions sur son banc pour renverser la vapeur, signer un 14-0 qui la propulse en tête à la pause (36-26).
 
Elle ne regardera plus vers l’arrière. Ce qui sépare les bonnes équipes des grandes équipes réside bien souvent dans la variété de ses solutions offensives. Les Bleus en comptent un grand nombre et lorsque Tony Parker puis Mickaël Gélabale ont également réglé la mire, le choc a vite tourné au massacre. Présents sur les lignes de passes, intimidateurs près du cercle, adroits de loin, les Tricolores ont déroulé un basket séduisant en attaque et implacable en défense. Nando De Colo, encore une fois éblouissant, a porté l'estocade en fin de troisième quart-temps, tandis que Fournier se régalait à longue distance. 
La France poursuit son chemin. Il lui reste trois matchs à gagner pour atteindre son but. Prochaine étape mardi soir, face à la Lettonie.
 
Les réactions
Mickaël Gélabale : "Il a fallu 15 minutes pour se lancer mais dans les 5 dernières minutes de la première mi-temps nous étions plus libérés. La chance qu’on a c’est de pouvoir ouvrir le banc. Vincent a vite fait tourner alors qu’en face ce n’était pas le cas. 27.000 personnes qui chantent la Marseillaise, je n’avais jamais entendu un hymne aussi fort ! Ils nous poussent vers le haut."
 
Nicolas Batum : "Nous avons fait le boulot. Maintenant il faudra le refaire en quart avec 12 mecs qui étaient prêts à jouer ce soir. Tony et Boris ont pris des fautes et n’ont pas pu trouver leur rythme mais le banc a pris le relai et cela montre la force de cette équipe. L’équipe manquait d’ailleurs de rythme en première mi-temps mais quand nous avons commencé à faire des stops nous avons lâché les chevaux."
 
Evan Fournier : "La salle était incroyable ce soir. Donc je remercie vraiment les fans. Franchement quand on s’est entraîné hier j’étais presque déçu. Mais quand nous sommes sortis des vestiaires et que j’ai vu la salle pleine avec les drapeaux et cette lumière sur les tribunes c’était impressionnant. Quand tu es poussé par tout un peuple tu as la sensation de jouer pour un pays."
 
Nando De Colo : "On savait que si on restait agressif pendant tout le match, au bout d’un moment, physiquement et mentalement ils allaient craquer parce qu’on a plus de banc qu’eux. J’ai même dit au deuxième cinq après le premier quart-temps que tous leurs titulaires avaient déjà joué 10 minutes. C’est la force d’une équipe dans un EuroBasket."
 
Vincent Collet : "Nous avons débuté avec la bonne attitude. On savait qu’il n’avait pas la même profondeur de banc et c’est justement notre banc, par son énergie et son scoring, qui a fait la différence. A la pause nous étions déjà à +10 alors qu’ils avaient beaucoup tiré sur leurs titulaires. On sait où on veut aller et c’est une première étape. Mardi doit déjà être dans nos têtes même si nous avons savouré, quelques minutes à la fin, cette ambiance. Et quelle ambiance. Cette salle est magique et nous voulons y passer beaucoup de temps." 
 
Joffrey Lauvergne : "C’est le genre de matchs que j’aime. Je ne sais pas pourquoi mais c’est ça qui me motive tous les jours pour jouer au basket. Pour certains c’est de la pression, moi ça me pousse. Les sensations sont vraiment différentes."

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Portée par sa nouvelle génération et un Nando De Colo plein de maîtrise, l’Equipe de France a fermement écarté la Turquie (76-53) de son chemin pour se qualifier pour les quarts de finale de l’EuroBasket. Elle y retrouvera la Lettonie, mardi à 21h00.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

"Perdre ne fait pas partie de mon vocabulaire"

Corps: 
Après avoir pris ses quartiers dans la nuit de jeudi à vendredi à Lille, les Bleus ont découvert, l’espace de 45 minutes, le Stade Pierre Mauroy en configuration basket. Le temps de multiplier les shoots afin de s’habituer à une enceinte particulière qu’ils ne retrouveront que samedi soir, à 21h00 pour le premier match couperet de l’EuroBasket. Un temps de préparation très court qui ne devait permettre au staff technique d’organiser que deux séances de travail une vendredi soir consacrée à l’attaque turque, la deuxième samedi à leur défense. Une défense en forme de passoire depuis le début de la compétition avec 91,8 points encaissés en moyenne dans un groupe B qui a accouché d’orgies offensives assez inattendues. Très largement battue par la Serbie et l’Espagne, la Turquie a assuré sa qualification en prenant le dessus sur l’Italie, l’Allemagne et l’Islande. Cinq rencontres qui ont démontré que la troupe d’Ergin Ataman, privée de ses deux stars intérieures Enes Kanter (Thunder, non sélectionné) et Omer Asik (Pelicans, blessé), était particulièrement dépendante d’un cinq majeur qui marque 80% de ses points. "La Turquie est une équipe d’Euroleague avec un profil similaire à celles qu’on a rencontrées ici mais avec plus d’atouts", estime Vincent Collet. "L’arrivée de Bobby Dixon leur apporte un surcroît de création. En plus des jeunes de qualité émergent." L’ancien meneur de Saint-Etienne, Gravelines, du Mans, de l’ASVEL ou de Dijon, rebaptisé Ali Muhammed après sa naturalisation, est un scoreur de premier ordre mais la vrai plus-value vient du rendement de Semih Erden (2,11 m), plus connu pour ses qualités de rebondeur-contreur et soudainement transfiguré en pivot offensif. 
 
Mais plus que l’adversaire, c’est bien l’Equipe de France qui détient les clés de ce huitième de finale. Invaincus, les Bleus n’ont pas eu véritablement à s’employer pour maintenir leur bilan immaculé. "Les mots ne remplacent pas l’expérience. Plus les gens ont vécu ces moments plus ils sont capables de ne pas basculer dans l’irrationnel. Il faut rêver avant une compétition. Mais le jour J il faut jouer", prévient Vincent Collet qui compte sur l’expérience unique de ses cadres pour gérer la pression inhérente à un match couperet devant 27.000 spectateurs. "Il faut être tendus pour faire de grandes performances, sans être inhibés. Ne pas être emportés par ses émotions, rester disciplinés et ne pas vouloir jouer au héros." Décidés à réaliser un doublé, les Tricolores savent également qu’une défaite marquerait potentiellement la fin de carrière internationale de plusieurs figures du groupe, faute de Jeux Olympiques en 2016. "Si on perd demain il n’y a plus rien. A nous d’éviter cette catastrophe", prévient Nicolas Batum. Quant à Florent Pietrus, cette éventualité ne lui a pas effleuré l’esprit. "Dernier match ? C’est un mot que je ne veux pas employer. Perdre ne fait pas partie de mon vocabulaire aujourd’hui."
 

 

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte la Turquie samedi soir à 21h00 (en direct sur Canal + Sport) en huitièmes de finale de l’EuroBasket. Le match qu’elle attendait depuis le début du tournoi est enfin arrivé.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Premiers sans combattre

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Jouer la première place de la poule lors de la dernière journée face à Israël n’était pas forcément prévu au programme. Ni de la France, ni de son adversaire du soir. Tout heureux de se retrouver dans cette situation, Erez Edelshtein, n’a pas cherché à en faire plus. Ses trois meilleurs scoreurs, Omri Casspi, Lioe Eliyahu et Gal Mekel ont ainsi suivi le match depuis le banc. 47 points envolés et un supposé choc qui a vite tourné à la mascarade. Sans ce trio majeur Israël, désireuse de bénéficier d’un jour de repos supplémentaire et d’éviter les grands gabarits turcs, n’avait pas les moyens de résister.
 
Les Bleus ont donc sérieusement déroulé leur basket, profité des balles perdues pour courir et plié la rencontre en quelques minutes. Un 12-0 signé Nicolas Batum et Rudy Gobert lors du premier quart-temps donnait le ton d’une soirée paisible. Les cadres tricolores n’ont pas eu à s’employer et l’ensemble de l’effectif a pu tourner avant le transfert vers Lille dans la nuit. Faut-il s’en féliciter ou s’inquiéter de l’absence totale d’intérêt des deux dernières rencontres ?h
 
Pour son ultime soirée à Montpellier la France a toujours compté une dizaine de points d’avance, parfois grignotée par les qualités offensives de Robert Rothbart, non utilisé à l’EuroBasket jusqu’à présent, dont les plus nostalgiques se souviendront avoir vu trainer la grande carcasse il y a dix ans du côté du PSG Racing. Vincent Collet sera même obligé d’arrêter le jeu lors du troisième quart-temps pour rappeler ses troupes à l’ordre et relancer le duo Gobert-Lauvergne, très séduisant contre la Russie. Une option encore une fois payante pour refaire l’écart (62-48, 30e). La suite tiendra surtout de l'anecdote avec l'adresse retrouvée d'Evan Fournier et le premier panier de Mouhammadou Jaiteh de la compétition.
 
Vendredi l’Equipe de France aura 45 minutes en début d’après-midi pour s’habituer à l’immense stade Pierre Mauroy de Lille Métropole. Samedi, à 21h00, elle a rendez-vous avec la Turquie en 1/8e de finale.
 
Le programme des huitièmes (horaires à venir)
Samedi
12h00 : Lettonie-Slovénie
14h30 : Grèce-Belgique
18h30 : Pologne-Espagne
21h00 : France-Turquie
Dimanche
12h00 : Croatie-République Tchèque
14h30 : Serbie-Finlande
18h30 : Israël-Italie
21h00 : Lituanie-Géorgie
Les réactions
Léo Westermann : "Ce n’est pas évident de bien jouer contre une équipe qui propose des choses inhabituelles défensivement. Nous avons été très sérieux je trouve. Désormais nous sommes tournés vers le huitième de finale. On a vu que nous ne possédons pas de marge contre des équipes qui sont moins fortes que celles du groupe B. A nous de bien travailler sur notre adversaire. Personnellement je profite de chaque moment parce qu’être ici était inespéré. Les gars sont impatients d’être à Lille."
 
Evan Fournier : "Nous avons eu un tour plus facile que les équipes du groupe B ? C’est un truc pour gamberger ça. Chaque poule a son histoire, chaque match a son histoire. Sur un match couperet ça ne se joue pas sur l’envie mais sur la concentration et le plan de jeu."
 
Vincent Collet : "Israël a fait un choix. On ne peut pas le faire devant notre public mais je ne suis pas choqué, je les comprends. On a pu travailler contre la zone pendant 30 minutes. Il y a eu de bonnes choses et de moins bonnes mais on en a profité pour remettre en confiance certains et partager le temps de jeu. J’espérais qu’ils jouent le match au complet. C’est dommage. Néanmoins je suis content du début de rencontre. Les titulaires se sont appliqués ce qui veut dire qu’en s’approchant des moments importants, la montée en régime est réelle. Le niveau de concentration s’élève et cela doit continuer. Samedi c’est le début de la véritable aventure. Il faudra y aller avec un esprit d’équipe sans faille. On n’a plus de questions à se poser. Et nous aurions été dans le même cas de figure à l’étranger. Simplement nous aurons 27.000 personnes pour nous pousser."

Nicolas Batum : "Premiers et invaincus le contrat est rempli. Après la manière n’est sans doute pas celle espérée par tout le monde. Mais désormais ce qui s’est passé depuis une semaine n’a aucune importance. Le vrai EuroBasket commence."

 

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a tranquillement dominé Israël (86-61), qui s’est passée de ses trois meilleurs marqueurs, pour s’assurer la première place de la poule A. Elle affrontera la Turquie, quatrième de la poule B, en huitièmes de finale, samedi soir, à 21h00, à Lille.
crédit: 
Ceretti/FFBB

Ne retenir que l’essentiel

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L’EuroBasket réserve systématiquement surprises et retournements de situation. La journée de mercredi  en a été la parfaite illustration et les résultats inattendus de l’après-midi ont offert aux Bleus un match totalement dépourvu d’enjeu. Victoire ou défaite, la première place de la poule se jouera face à Israël, vainqueur de la Pologne lors de la dernière soirée. Restait cependant à bien faire le travail pour ne pas casser la dynamique d’une des trois seules équipes encore invaincue, avec la Serbie et la Grèce.
 
Une ambition contrariée par un début de match catastrophique. Apathiques et en manque total d’agressivité défensive (2 fautes en dix minutes) les Bleus ont traversé le premier quart-temps comme des ombres, laissant toute latitude à Vitaly Fridzon pour faire apprécier la précision de son tir. Les 10.564 spectateurs de l’Arena de Montpellier (record d’affluence) grondaient légèrement tandis que les Russes, déjà éliminés, poursuivaient leur cavalier seul en offrant du temps de jeu au banc et à l’arrière banc.
 
Le gigantesque Andreï Desiatnikov, habitué à évoluer dans le championnat de deuxième division de son pays, qui n’avait pas joué la moindre seconde lors de la compétition, se permettait ainsi de conclure trois pick n’roll d’école dans le deuxième quart-temps, dont un d’un monumental dunk à deux mains sur la tête de la défense tricolore. L’écart montera à -13 (18-31) avant que quelques séquences défensives de qualité et le trio Gélabale-De Colo-Gobert ne le ramènent à des proportions plus raisonnables au retour aux vestiaires.
 
Ceux qui espéraient une ferme mise au point après la pause en seront pour leur frais. L’ogre français a bien montré les crocs quelques instants avec des éclairs signés Gobert et Batum, mais pour s’assoupir à nouveau dans une rencontre décidément sans rythme et sans vie. Vincent Collet admettait aisément, après le succès face à la Pologne, que ses troupes n’ont pas, pour le moment, le niveau d’un futur champion. Elles ont, en revanche, toujours trouvé le moyen de faire en sorte que tous les avertissements reçus depuis le début de l’EuroBasket, restent sans conséquences.
 
Il en a été de même contre la Russie par la grâce d’un ultime effort de Charles Kahudi et de Joffrey Lauvergne, soudainement efficace alors qu’à cinq minutes de la fin les Russes faisaient toujours la course en tête (58-64). Un 16-3 scellait le sort d'un match peu convaincant. La France attend toujours de trouver de la constance et de la dureté sur 40 minutes. Elle serait inspirée de le faire face à Israël pour s'assurer de la première place de la poule avant les huitièmes de finale qui l'opposeront à l'Allemagne ou à la Turquie.
 
Les réactions
Vincent Collet : "C’était un match particulier on ne peut pas dire le contraire. Quand on roulait pour venir à la salle on espérait être premiers ce soir. Cela n’a pas été le cas et forcément, même s’il faut garder le rythme tout le monde craint ces matches en trompe l’œil. Heureusement qu’à la fin du nous avons trouvé un cinq efficace et original avec Rudy Gobert et Joffrey Lauvergne à l’intérieur, Evan Fournier et CharlesKahudi sur l’aile et Nando De Colo en meneur. Ils ont fait la différence lors des cinq dernières minutes et c’est le seule moment où on a vraiment dominé l’équipe russe. Je ne voulais pas trop tirer sur les cadres sachant que le résultat de ce soir n’avait pas d’impact sur le classement. Malgré tout nous voulions gagner et je suis content qu’un cinq ait fait le travail. Le capitaine vient de dire dans les vestiaires que nous voulons être une équipe où personne ne se soucie de sa propre contribution. C’est le cas ce soir où des joueurs qui sont parfois moins à l’honneur ont été décisifs et c’est important qu’ils engrangent de la confiance pour la suite."
 
Charles Kahudi : "J’ai connu des compétitions avec moins de temps de jeu et aujourd’hui j’essaie juste de me tenir prêt. Je sais très bien ce que l’entraîneur attend de moi, que ce soit sur un match sans enjeu ou pas. Mon rôle est de rester concentré le plus possible. Nous étions sans doute trop cools au début parce qu’on savait que ce match n’était pas si important. Il y a 12 mecs qui peuvent jouer et on a montré avec le deuxième cinq qu’on voulait gagner. Quand tu viens du banc c’est important de toucher le ballon pour être prêt pour la suite. Demain c’est un 1/16e de finale et c’est ce qu’on s’est dit dans les vestiaires."
 
Florent Pietrus : "J’espère que demain nous montrerons une meilleure image parce ce soir on les a laissés jouer et ça gâche un peu la victoire. Sur le banc je voulais réveiller mes coéquipiers et changer le rythme du match. Demain on joue la première place et c’était un bon exercice aujourd’hui."
 
Nicolas Batum : "Les mecs du banc ont fait un gros boulot. L’essentiel est fait grâce à eux. Inconsciemment nous étions peut-être moins concentrés. Demain il faudra être prêt dès le début et les détruire d’entrée. Je comprends la déception de Flo qui a poussé un petit coup de gueule à la mi-temps. On voit que dans la poule B ça joue très bien au basket et il faudra envoyer un message pour montrer que nous sommes capables de faire bien plus."
 
Joffrey Lauvergne : "J’étais vexé de ne pas être bien rentré dans le match. Je me suis réveillé au bon moment et il faudra être comme ça dès le début. J’aime beaucoup jouer avec Rudy et je me sens bien au poste 4 où j’ai un avantage physique. Après je le répète, je suis en Equipe de France pour jouer poste 5 parce que devant il y a Boris Diaw et Florent Pietrus. Ça ne me pose aucun problème. Nous sommes humains et quand tu as deux équipes qui n’ont rien à jouer, c’est dur de se motiver."
 
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Septembre 2015
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L’Equipe de France a longtemps couru après le score au cours d’un match contre la Russie sans enjeu et sans rythme qu'elle a plié dans les cinq dernières minutes.
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Bellenger/IS/FFBB
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Acte 4 : Russie

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La course poursuite a alimenté toutes les discussions de comptoir pendant trois journées. En plus du résultat collectif de l’Equipe de France, tous les yeux étaient rivés sur le total de points de Tony Parker, tout proche, avant le coup d’envoi de l’EuroBasket, de déloger Nikos Galis de la première place historique des meilleurs marqueurs de la compétition. Il aura donc fallu attendre les premières minutes de France-Pologne pour voir TP dépasser les 1030 points du serial scoreur grec. Un moment exceptionnel que le leader des Bleus a accueilli avec plaisir mais également de la distance : "Pour moi c’est un honneur de devenir le meilleur scoreur de l’histoire et devancer tous ces grands joueurs : Petrovic, Galis, Gasol, Nowitzki. Je dois remercier tous mes coaches et mes coéquipiers parce que c’est grâce à eux que j’ai pu atteindre ce niveau. Ce sera encore plus grand si nous parvenons à remporter le tournoi." 
 
Son entraîneur qui savait l’accomplissement inéluctable, a rendu hommage à celui qu’il dirige pour la quatrième fois lors d’un EuroBasket : "Chacun a son avis sur le meilleur joueur européen de tous les temps. Moi je n’ai pas attendu qu’il batte le record de Galis pour savoir que c’est un privilège de l’entraîner. Après, on distingue les joueurs par ce qu’ils ont accompli et on espère tous l’aider à atteindre ses derniers objectifs avec l’Equipe de France." Mercredi soir, Vincent Collet espère sans doute ne pas avoir à trop utiliser sa star. A Villeurbanne, il y a un mois exactement, la France avait pulvérisé une bien pâle formation russe. Depuis, les hommes d’Evgeny Pashutin ont reçu le renfort de l’ailier-fort du CSKA Andrei Vorontsevich (13,3 pts, 10,0 rbds, 3,7 pds) mais ont perdu leurs trois premiers matchs sur des écarts minimes (-3, -3 et -2). L’Equipe de France compte bien prolonger cette série et, en cas de victoire de la Pologne sur Israël, pourrait valider la première place de la poule, synonyme d’un croisement avec le quatrième de la poule B, samedi soir à 21h00 à Lille.
 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Septembre 2015
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Tony Parker, le meilleur marqueur de l’histoire de l’EuroBasket et la France affrontent la Russie mercredi à 21h00 (en direct sur Canal + Sport) pour, potentiellement (en cas de succès de la Pologne sur Israël) s’assurer la première place de la poule.

Bousculés mais vainqueurs

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Après une promenade de santé face à la Bosnie, la France savait que le niveau d’opposition monterait d’un cran pour le troisième des cinq actes qui doivent l’amener invaincue et première de son groupe à Lille. Contre une équipe puissante mais également pourvue d’athlètes capables de rivaliser, un temps du moins, avec les avions de chasse tricolores, la bande annonce promettait beaucoup. Et puisque le film s’est avéré aussi bon qu’annoncé, il ne pouvait débuter autrement que par le panier du héros attendu du soir. En inscrivant les deux premiers points français lundi, Tony Parker est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de l’EuroBasket. Une performance qui installe un peu plus le meneur des Bleus dans la légende du basket européen. Un moment salué chaleureusement par le public qui lui réservera également une standing ovation entre le premier et le deuxième quart-temps. Mais un moment anecdotique au cœur d’une rencontre indécise.
 
Un match débuté par une série de tirs manqués des deux côtés (2/13 cumulés), y compris près du cercle, là où les Bleus avaient tenté de porter le fer. La bonne exécution des troupes de Mike Taylor pour libérer Marcin Gortat commençait ensuite à porter ses fruits et lorsque Zamojski et Ponitka ajoutaient leur pierre à l’édifice, la Pologne creusait le premier écart conséquent (16-23, 14e). Une nouveauté dans cet EuroBasket pour des Bleus habitués à mener les débats. Leur réponse n’en sera que plus rassurante dans le sillage d’une triplette d’anciens choletais. Nando De Colo tout d’abord, d’une précision redoutable depuis le début de la compétition et qui frappe à deux reprises de loin. Mickaël Gélabale ensuite dans un rôle de monsieur propre qu’il tient depuis 10 ans en bleu. Rudy Gobert enfin, intimidateur et aspirateur à rebond. De quoi se fendre d’un 12-0 bienvenu peu avant de rentrer aux vestiaires.
 
L’Equipe de France a poursuivi son œuvre au début du troisième quart-temps avec un Tony Parker décidé à prendre les affaires en main, le travail poste bas de Boris Diaw sur Aaron Cel, ancien espoir du Mans et international français chez les jeunes, ne donnant pas les résultats espérés. L’accélération du patron aurait pu être fatale à la Pologne mais Adam Waczynski, en feu depuis le début de l’EuroBasket, enfilait trois tirs primés en un éclair pour maintenir les siens dans la course (48-44, 28e). Il faudra un nouveau excellent passage de De Colo à la mène, épaulé par un Gélabale efficace dans le jeu en post-up, pour mettre les accrocheurs coéquipiers de Gortat au pas. Quelques imprécisions permettront cependant à Slaughter d'entretenir le suspense jusqu'au bout, Gortat ayant même le tir de l'égalisation. Sans conséquence. La France poursuit sa série.
Les réactions
Tony Parker : "Il faut féliciter la Pologne. Ils ont très bien joué et nous ont rendu les choses difficiles. Même quand nous ne mettions pas les tirs nous avons continué à bien défendre et à nous montrer patients. Pour moi c’est un honneur de devenir le meilleur scoreur de l’histoire et devancer tous ces grands joueurs : Petrovic, Galis, Gasol, Nowitzki. Je dois remercier tous mes coaches et mes coéquipiers parce que c’est grâce à eux que j’ai pu atteindre ce niveau. Ce sera encore plus grand si nous parvenons à remporter le tournoi."
 
Boris Diaw : "On joue avec beaucoup d’énergie avec les ambitions que l’on a et nous sommes fatigués. Ce jour de repos va faire du bien. Cette victoire nous qualifie pour les huitièmes de finale maintenant l’objectif sera de sécuriser la première place."
 
Mickaël Gélabale : "Les deux équipes ont bien défendu. Et la Pologne a de la qualité et très complète. Ils ont un meneur, des shooteurs et un pivot avec des éléments référencés en NBA ou en Europe. Venir du banc c’est plus difficile que de jouer avec Tony, Boris ou Nico. Ce n’est pas évident mais je dois m’adapter et arriver frais. Aujourd’hui on avait besoin de mes points. Charles l’a fait lors des deux premiers matchs et on va se relayer à deux pour faire souffler Nicolas Batum. Si la fatigue s’est fait sentir moi j’étais bien."
 
Nando De Colo : "On a besoin de la journée de repos, physiquement comme mentalement. Contre nous toutes les équipes veulent faire un gros match et dans ces cas-là, le travail d’équipe fait la différence. Personnellement j’essaye de conserver le rythme que j’avais en préparation, l’équipe a besoin de mon agressivité. Tony et moi sommes capables de monter le ballon ce qui permet d’amener plus de rythme."
 
Vincent Collet : "Défensivement je trouve que l’on progresse. Notre performance en première mi-temps était très intéressante. Offensivement nous avions les jambes lourdes et les deux équipes ont eu du mal à trouver le rythme. Même en NBA on ne joue pas trois fois en trois jours. Les Polonais ont bien joué le coup en étant très protecteurs de leur panier alors que nous n’avions pas d’adresse. Ce qui est positif c’est la continuité et la patience dans le jeu. C’était important parce que le peu de pertes de balles (6) nous font gagner le match avec quelques paniers faciles en quatrième quart-temps qui sont le résultat d’un vrai travail collectif… Ce soir le facteur X c’est Mike Gélabale. Il a marqué beaucoup de paniers en poste bas. C’est une bonne nouvelle. Les solutions qui viennent du banc ne sont pas toujours les mêmes. A +3 sur la dernière possession, nous voulions faire faute et je pense que c’est avant tout un problème de communication. Si nous nous retrouvons dans la même situation, croyez-moi nous ferons faute."

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau, service de presse
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
En difficulté en première mi-temps et maladroite globalement, l'Equipe de France a bien réagi défensivement et collectivement pour dominer la Pologne (69-66). Après un troisième succès consécutif, les Bleus bénéficieront d'un jour de repos mardi avant d'affronter la Russie mercredi soir.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Acte 3 : Pologne

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Les forces en présence le laissaient penser avant de débuter l’EuroBasket. Dans le groupe A, la Pologne s’annonçait comme le plat de résistance pour les Bleus. Elle a, pour l’instant, confirmé ce statut en s’imposant face à la Bosnie puis la Russie, sans forcément convaincre d’ailleurs (+4 et +3). La route de la phase finale s’est donc dégagée et les hommes du coach américain Mike Taylor aborderont la rencontre face aux Français avec l’esprit libéré. "On va monter d’un cran dans l’adversité", prévoit Vincent Collet. "La Pologne et Israël sont clairement nos deux adversaires désignés pour la première place. Il faut se préparer à un match d’un tout autre calibre que celui de dimanche. La Pologne a, je trouve, un cinq majeur qui tient la route avec Marcin Gortat bien sûr, des ailiers percutants et Slaughter qui, s’il n’est pas un vrai meneur, amène de la créativité."
 
Sous le cercle, le pivot des Wizards Marcin Gortat est la plaque tournante du dispositif polonais. La surprise vient du rendement d’Adam Waczynski qui marche sur l’eau depuis le début de l’EuroBasket (19,0 pts à 60% à longue distance). En revanche l’ancien chalonnais AJ Slaughter peine à régler la mire (8,5 pts à 35,3%) alors que le costaud Damian Kulig, révélation de l’Euroleague cette saison, passe totalement au travers (2,5 pts à 14,3%). A surveiller également le bondissant et complet Mateusz Ponitka (11,5 pts, 4,0 rbds, 5,0 pds).
 

 

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Septembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
A 21h00 ce lundi (en direct sur Canal + Sport) l’Equipe de France dispute son troisième match en trois jours face à une équipe qui, comme elle, s’est imposée lors de ses deux premières sorties : la Pologne.
crédit: 
Ceretti/FFBB

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