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Ligue Féminine

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Elles font leur retour au jeu

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L'Open de France 3x3, présenté par GRDF, sonne le retour au premier plan du basket après des mois difficiles liés à la crise sanitaire. A Nantes, samedi 1er août, les meilleurs joueurs et joueuses français de 3x3 seront au rendez-vous pour essayer de graver leur nom au palmarès. La France, meilleure nation mondiale du classement féminin, dispose de joueuses de très haut niveau qui évoluent pour la plupart en Ligue Féminine.

Vainqueures en 2018 et 2019, Caroline Heriaud (Roche Vendée) et ses copines de Las Campeonas (Marie Mané, Victoria Majekodunmi, Soana Lucet) chercheront à réaliser le premier three-peat de l'histoire de cette compétition. Plusieurs équipes auront les moyens de contrarier les plans de la capitaine du RVBC à l'image de 3nity de Myriam Djekoundade (Landerneau) qui sera accompagnée de Marie-Paule Fopossi, Camille Droguet (La Tronche Meylan, LF2) et Anna Ngo Ndjock (Saint-Amand).

Poitiers Medley sera également un redoutable concurrent puisque Mamignan Touré (Basket Landes), Clarince Djaldi-Tabdi (Nantes Rezé), Marie-Eve Paget (Basket Landes) vont unir leurs forces. Junko (Hortense Limouzin, Maeva Djaldi-Tabdi, Noémie Brochant, Maud Stervinou) pourrait également tirer son épingle du jeu.

D'autres joueuses passées par la LFB fouleront le terrain nantais comme Claire Parisi et Shelby Saint-Just (Bordeaux Ballistik), Jodie Cornelie-Sigmundova (Lev'Elles Up) ou encore Sabrina Palie (Old School Fever).

Open de France 3x3, présenté par GRDF

Samedi 1er août à partir de 10h00 au Parc des Chantiers de Nantes (entrée gratuite)

En direct à partir de 15h30 sur YouTube et Facebook et à la TV sur Sport en France à partir de 19h00 (demi-finales et finales)

Plus d'infos sur www.3x3ffbb.com

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
De nombreuses joueuses de Ligue Féminine participeront samedi 1er août à l'Open de France 3x3, présenté par GRDF, au Parc des Chantiers à Nantes. Double tenante du titre, l'équipe Las Campeonas de Caroline Heriaud va tenter de conserver son bien. L'événement sera retransmis en direct sur Internet et Sport en France.
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"Par solidarité, toutes les autres ont raté"

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Quelles sont les probabilités pour qu’une équipe qui n’a inscrit que 31 points en 40 minutes vous crucifie à 6,75 m pour envoyer la finale d’un championnat d’Europe en prolongation ? Faibles sans doute. C’est pourtant la mésaventure survenue à l’Equipe de France U20 face à l’Espagne en 2014. Une rencontre marquée par l’invraisemblable maladresse des deux équipes qui manqueront 98 des 130 tirs tentés ce soir de juillet à Udine. "Avant le début de match on avait décidé avec l’équipe qu’on marquerait 80 points", rigole Jérôme Fournier. "Et puis Clarince Djaldi-Tabdi rate une fois, deux fois, dix fois. Par solidarité, toutes les autres l’ont suivie pour éviter qu’elle ne se trouve dans une trop grande détresse." 14-20 à la mi-temps pour l’Espagne, 26-22 après trois-quarts temps pour la France et encore 34-31 à cinq secondes du buzzer donc. "C’était une gabegie… Mais un chef d’œuvre sur le plan défensif… j’aimerais qu’on le dise !", insiste le coach des Bleuettes qui sourit, a posteriori, de l’erreur tactiques de ses protégées qui auraient pu s’épargner cinq minutes supplémentaires en envoyant les Espagnoles sur la ligne des lancers-francs sur la dernière possession : "Je ne sais pas si elles ne m’ont pas écouté. Ou si je n’ai pas fait preuve d’assez d’autorité. Il ne reste pas moins que j’avais précisé qu’il ne serait pas bête de faire faute."

Mais alors que Marième Badiane a changé sur un écran destiné à libérer Leticia Romero, la future internationale décide qu’elle va contrôler sa vis-à-vis… qui réussit son seul tir primé de la rencontre. "Mais derrière, elle devient la reine du match", précise Jérôme Fournier. "Je la soupçonne d’avoir délibérément provoqué la prolongation pour s’offrir du temps en plus." Les 5 points de Badiane et un contre monumental permettent aux Bleuettes de se détacher et Olivia Epoupa cimente, sur la ligne des lancers-francs, son statut de MVP de la compétition après avoir été récompensée en U16 et en U18, fait unique dans les annales du basket européen.

Pied de nez du destin, l’Equipe de France avait connu sa seule défaite du tournoi en ouverture de l’Euro, contre l’Espagne, sur un score déjà famélique (42-48). "C’est une génération qui ne savait pas marquer de points. Donc je n’étais pas affolé. Mais elle avait un caractère hors norme en revanche", pointe du doigt Jérôme Fournier. La blessure en préparation de Marine Johannès a encore plus amoindri les possibilités offensives d’un groupe qui a fait preuve d’une solidité psychologique à toute épreuve, en remportant cinq rencontres sur un écart inférieur ou égal à six points. Championne d’Europe en U18, vice-championne du Monde en U19, la génération 94 conclut ainsi sa course folle dans les compétitions de jeunes sur la plus haute marche du podium.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 8. Août 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Au terme d’un des matches les plus pauvres offensivement de l’histoire des compétitions européennes, les U20 ont remporté l’Euro 2014 face à l’Espagne.
crédit: 
FIBA
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"J’ai engueulé le Président Siutat !"

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Arnaud Guppillotte avait parfaitement préparé sa bulle. Son expérience lors du Mondial U17 2010 organisé à Rodez et Toulouse lui avait servi de modèle pour l’Euro U16 2017 à Bourges. Alors qu’habituellement les jeunes ont, à quelques exceptions près, l’habitude d’évoluer devant quelques membres de la famille dans des salles aux travées dégarnies, une compétition à domicile modifie la donne. Le Palais des Sports de Toulouse avait ainsi affiché guichets fermés pour la finale contre les Etats-Unis et le coach tricolore conserve des étoiles dans les yeux quand il reparle de l’enceinte toulousaine. "C’était le Pana ! Les filles étaient perdues. J’avais des frissons. L’expérience m’a vraiment été utile pour Bourges."

Avant de rejoindre le Cher, Arnaud Guppillotte a clairement défini ses objectifs : "prendre les énergies positives sans tomber dans les pièges." Initiative rare chez les jeunes et encore plus dans la catégorie U16, il fait appel au service communication de la FFBB. Sylvain Bourdois-Chupin, attaché de l’Equipe de France féminine à l’époque, intervient auprès des joueuses pour les familiariser aux sollicitations médiatiques et à l’utilisation des réseaux sociaux. Un protocole de fin de match très précis est mis en place afin d’éviter que l’équipe ne se disperse après les rencontres. Les U16 sont en ordre de marche, ambitieuses mais protégées. Tout est sous contrôle mais un matin, au petit déjeuner, alors que la compétition va débuter, le Berry Républicain choisit de consacrer sa Une à une interview du Président Jean-Pierre Siutat qui annonce sans détour : "L’Equipe de France doit être championne d’Europe." Une sortie qui ne cadre pas avec la préservation d’un groupe de jeunes filles encore tendres. "Je l’ai engueulé !", sourit Arnaud Guppillotte. "Gentiment… mais je l’ai quand même engueulé. Je n’étais pas certain qu’elles aient la maturité pour affronter ça. Bien sûr on visait le titre. C’était une conviction. Mais il n’y a jamais de certitudes."

Ses joueuses vont cependant rapidement le rassurer. Elle survole la phase de poule en remportant trois larges victoires (30,3 pts d’écart en moyenne) puis enchaîne lors de la phase finale. +43 en huitièmes de finale, +34 en quarts, +17 en demi. La Hongrie va gêner ce rouleau compresseur pendant une mi-temps en finale mais doit baisser les armes face au festival de loin de Zoé Wadoux, auteur de six tirs primés. La France est championne d’Europe devant 3000 spectateurs réunis au Prado. La shooteuse du Nord est retenue dans le cinq idéal de la compétition en compagnie d’Iliana Rupert, élue MVP après avoir tourné à 13,7 points et 10,5 rebonds en seulement 22 minutes. L’autre pépite de la sélection, Marine Fauthoux, blessé en préparation, n’a disputé que les quatre dernières rencontres, symbole d’une équipe qui a dû faire face à de nombreuses blessures sans jamais dévier de son objectif. "Pour certaines cela restera certainement le plus beau souvenir de leur vie", conclut Arnaud Guppillotte. "J’ai souvent les joueuses au téléphone. Et à chaque fois elles en parlent. Elles ne parlent que de ça. Je leur avais dit qu’un titre nous relierait à vie."

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 26. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 2017, Bourges accueille l’Euro U16. L’Equipe de France est programmée pour remporter le titre même si son entraîneur essaye de préserver ses troupes de toute pression.
crédit: 
FIBA
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Réservez vos places pour un événement unique !

Corps: 

Organisée dans le cadre du programme « Retour au Jeu », lancé en juin dernier par la FFBB, la finale de la Coupe de France féminine marquera également le lancement de la saison de Ligue Féminine (LFB) 2020-2021. Cette finale qui opposera le Tango Bourges Basket et LDLC ASVEL féminin, deux des meilleures équipes de LFB, s’annonce des plus palpitantes.

Au-delà de l’enjeu sportif ce match marquera aussi le retour du basket au premier plan : il s’agira du premier match officiel de 5x5 organisé en France depuis la mi-mars. Alors ne manquez pas ce rendez-vous unique, dans un écrin réorganisé suivant les consignes sanitaires (limité à 5 000 personnes maximum), pour assister à un spectacle exceptionnel en toute sécurité.

Une gamme de prix attractive
Après de long mois sans basket, la FFBB a souhaité proposer une tarification accessible au plus grand nombre pour ce rendez-vous festif, avec un premier prix à 8€ (pour le grand public). Rendez-vous à 20h30* le vendredi 18 septembre à l’Accor Arena.

*Sauf modification liée à une diffusion TV

La billetterie

Catégories

Grand Public

Tarifs Clubs***

Avant le 10/09/2020

Catégorie Or

25 €

20 €

Catégorie 1

15 €

12 €

Catégorie 2

8 €

6 €

**Offre exclusive FFBB pour toute commande de 10 places minimum

 

Réservations sur www.billetterie.ffbb.com

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale de la Coupe de France féminine – Trophée Joë Jaunay
Auteur: 
Communiqué FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 16. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
A l’occasion de la finale de la Coupe de France féminine 2020, qui opposera Bourges (LFB) à Lyon (LFB), le basket fera son grand retour à l’Accor Arena de Paris le vendredi 18 septembre (sous réserve que la situation sanitaire le permette). Vous pouvez désormais réserver vos places pour cet événement unique.
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"A l’époque c’était presque irréalisable"

Corps: 

A jamais les premières. Certaines s’en étaient approchées. Et les U16, justement, venaient d’enchaîner deux podiums consécutifs en 1997 et 1999. Mais jamais une équipe féminine de basket n’avait encore goûté aux joies d’une médaille d’or. Francis Denis et sa troupe ont donc ouvert une voie, il y a près de 20 ans. "Et deux mois après Alain Jardel faisait médaille d’or avec les A", sourit l’entraîneur des U16 de l’époque. Un coach qui mesure à quel point la perspective d’un potentiel succès n’était pas encore complètement ancré dans les esprits de l’époque. "C’était une réflexion que j’avais faite aux filles. Après les demi-finales une joueuse m’avait dit, on a fait mieux que les précédentes cadettes. Je lui avais répondu que c’était l’opportunité d’être les premières. A l’époque c’était quasi irréalisable. Ça leur suffisait presque d’arriver en finale. Il fallait les piquer."

Une dimension psychologique centrale dans la conquête du titre. Au début des années 2000, la préparation mentale fait irruption dans la vie des équipes de basket. "Cela s’inscrit dans la lignée de la préparation physique du basketteur, en opposition à la simple préparation athlétique. Au début il s’agissait de sophrologie, de relaxation. Et rapidement c’est rentré dans le fonctionnement au quotidien. Sans qu’on s’en aperçoive. Dans l’approche de la concentration, de la confiance, de la relation avec le staff, dans les exercices proposés." Une approche nouvelle qui vient s’ajouter à un travail technique et tactique de fond. Avec une compétition tous les deux ans, le staff a l’occasion de travailler au long cours avec les joueuses. Francis Denis avait ainsi calculé avoir passé 150 jours de stage et disputé 51 matches internationaux avec la génération 85.

Quand débute l’Euro, à Veliko Tarnovo, en Bulgarie, le technicien tricolore a la certitude que son groupe peut viser la finale. "On avait de la marge", estime-t-il. "Deux équipes nous posaient problème. La Serbie, que l’on n’avait pas rencontrée. Et la Russie que nous n’avions jamais battue." Après une victoire face à l’équipe hôte puis une sortie de piste contre l’Italie touchée par la grâce offensivement, la France domine justement, et avec fermeté (+14), l’ogre russe. "Elles avaient les mains en haut du guidon en poule", précise Francis Denis. "Mais cela nous a permis de comprendre qu’on pouvait les battre."

Décomplexées, les Bleus écrasent la Serbie (+40), l’Espagne (+24) et la République Tchèque (+38) pour s’offrir un deuxième round en finale contre des Russes désormais bien plus méfiantes. Le combat est acharné mais dans le sillage de ses leaders Fatoumatou Sacko (15 pts, 11 rbds), Elodie Godin (14 pts, 12 rbds) et surtout Pauline Krawczyk (25 pts), les Bleuettes font la différence dans les dernière secondes pour s’imposer d’un souffle (68-66). "C’était une joie monumentale, extraordinaire", se souvient Francis Denis, qui a remporté sept médailles avec les équipes de jeunes. Le 29 juillet 2001, ses protégées, qu’il retrouvera par la suite en U20, ont écrit une page importante de l’histoire du basket féminin français.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 20. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 2001 à l’Euro en Bulgarie, les U16 deviennent la première Equipe de France féminine de l’histoire à remporter une médaille d’or.
crédit: 
FIBA
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"On a eu chaud aux fesses"

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De 2005 à 2013, Grégory Halin a dirigé des Equipes de France de jeunes : U16, U18, U19, U20. Il a remporté trois médailles. Pourtant, en 2006, il n’était pas sur le banc des U16 lors de l’Euro en Slovaquie. La veille du début de la compétition, il est rapatrié sur Paris suite à… une rupture du tendon d’Achille survenue lors d’un 2x2 avec son staff. "Autant dire qu’un an plus tard, j’y suis allé mollo", sourit l’entraîneur du Pôle France en LF2. Une prudence dictée par la volonté de préserver sa santé mais surtout par la volonté de ne pas passer à côté de la chance de diriger deux joueuses qui placent automatiquement la France parmi les candidats au titre. Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey ont déjà participé à l’Euro de la catégorie en 2006, avec un an d’avance, et pour Tchatchouang il s’agit même d’une troisième participation ! "J’ai récupéré Diandra une semaine avant la compétition", explique Grégory Halin à propos de ce phénomène de précocité, alignée par François Gomez avec les U18 avant de rejoindre sa génération.

Sans forcer, les Tricolores sortent du premier tour avec trois succès (25,3 pts d’écart) mais au moment de débuter le deuxième tour, elles frisent la correctionnelle face à la Belgique. Tchatchouang et Vernerey doivent cette fois s’employer (40 pts, 23 rbds) pour éviter un faux-pas potentiellement fatal dans l’optique d’une qualification en demi-finale. "On a eu chaud aux fesses", admet leur entraîneur. "Mais quand on a été dans le dur plus tard, cela nous a aidés." Après un succès contre la Lettonie qui les envoie au top 4, les U16 chutent lourdement face à l’Espagne, 63-77. Mais en écartant fermement la Serbie en demi-finale (+19), elle s’offre une revanche le 5 août, à Valmiera.

Après 10 minutes de jeu, elles sont déjà dans les cordes (-8) mais une promesse du passé va les sauver. "Deux ans avant nous perdons en finale contre l’Espagne. J’avais hésité à faire zone. Et après le match je m’étais dit, putain, j’aurais dû. Je m’étais promis que si j’étais à nouveau en difficulté contre l’Espagne, je n’allais pas hésiter cette fois." Le changement est immédiat et le résultat spectaculaire. Les Espagnoles restent bloquées à 4 points dans le second quart-temps. Le momentum a changé de camp et dans un ultime effort, la France s’impose 60-57. Une nouvelle fois, le duo Tchatchouang-Vernerey a dévasté la raquette. La première se fend de 17 points, 15 rebonds, 3 passes décisives et 2 contres en route vers le trophée de MVP. La seconde de 22 points, 19 rebonds et 2 contres, sélectionnée dans le cinq idéal. "La hiérarchie était très définie avec les joueuses majeures, les joueuses intermédiaires et les joueuses du banc. Et chacune connaissait parfaitement son rôle. A la minute près je connaissais mes rotations", remarque Grégory Halin.

Vernerey-Tchatchouang. Deux registres différents. Deux destins opposés également. Parties toutes les deux étudier aux Etats-Unis, l’une a privilégié les études tandis que l’autre est devenue une incontournable en Equipe de France. A l’issue de son cursus à Duke, Allison Vernerey a raccroché les baskets mis à part une parenthèse d’un an, pour le plaisir, en Nationale 3. Après avoir obtenu un MBA elle s’est installée à Atlanta pour y travailler. "Il ne fallait pas être devin pour savoir que Diandra allait réussir", note leur entraîneur. "Allison était plus laborieuse. Elle apportait une dureté et un engagement extrêmes. C’était une Rodman en U16." Un binôme de rêve qui le temps d’un été a mis l’Europe à ses pieds.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 24. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 2007, en Lettonie, l’Equipe de France U16 féminine remporte le titre européen, portée par deux joueuses archi dominatrices, Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey.
crédit: 
FIBA
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La finale aura lieu le 18 septembre à l'Accor Arena

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Dans le cadre de la reprise de la saison LFB, la finale de la Coupe de France féminine 2020* sera organisée le vendredi 18 septembre prochain dans la plus prestigieuse salle de France, l’Accor Arena. Le coup d’envoi est prévu à 20h30**.

Il s’agira du premier match de basket 5x5 officiel en France depuis la mi-mars. Ce match s’inscrira dans le cadre du programme « Retour au Jeu » initié par la FFBB suite à l’épidémie de coronavirus, il permettra également de lancer la saison LFB dont les meilleures joueuses seront réunies à Paris.

L’affiche de cette finale mettra aux prises le Tango Bourges Basket et LDLC ASVEL Féminin, deux des meilleures équipes de Ligue Féminine. Ce match sera l’occasion pour les Berruyères de tenter de conserver le trophée Joë Jaunay et ainsi de rentrer dans l’Histoire en le remportant pour la 4e année consécutive. Une performance qui n’a jamais été réalisée depuis 2004 et l’US Valenciennes Olympic. Après le titre de champion de France 2019, l’ambitieux LDLC ASVEL Féminin a bien l’intention de poursuivre sa moisson de trophées. La Coupe de France se refuse au club lyonnais depuis 60 ans.

Cette finale s’annonce donc palpitante, pour le premier match officiel de la saison, et le public pourra découvrir les nouveaux effectifs de Bourges et de Lyon. Ces deux équipes auront à cœur de bien débuter leur saison en soulevant la Coupe de France.

Ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel, dans un écrin réorganisé pour assister en toute sécurité au premier match de basket officiel de la saison.

Ouverture de la billetterie dès le jeudi 16 juillet.


*La finale 2020 de la Coupe de France féminine n’avait pas pu se jouer le samedi 25 avril 2020 en raison de la crise sanitaire.
** Sauf modification liée à une diffusion TV

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France Féminine - Trophée Joë Jaunay
Auteur: 
Communiqué FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Finale de la Coupe de France féminine 2020, qui opposera Bourges (LFB) à Lyon (LFB), se jouera le vendredi 18 septembre à Paris à l’Accor Arena (sous réserve que la situation sanitaire le permette). Elle lancera la saison de la LFB et du basket féminin en France.
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La Commission a statué

Corps: 

Avis favorable engagement en LFB 2020/21 :

Roche Vendée BC, Nantes Rezé Basket, ESB Villeneuve d'Ascq LM, Flammes Carolo Basket AA, Lyon ASVEL Féminin, St Amand Hainaut Basket, SASP Basket Landes, Tarbes Gespe Bigorre, BL Montpellier MMA, SASP Bourges Basket, Landerneau Bretagne Basket, Charnay Basket Bourgogne Sud

Avis favorable engagement en LF2 2020/21 :

BC Saint-Paul Rezé, UF Angers Basket 49, Montbrison Féminins BC, SAS Toulouse Métropole Basket, COB Calais, Reims Basket Féminin, C’Chartres Basket Féminin, AS Aulnoye, USO Mondeville Basket, BC La Tronche Meylan, S. Illkirch Graffenstaden 

Avis favorable engagement en NM1 2020/21 :

STB Le Havre, Vendée Challans Basket, ALS Andrézieux Bouthéon Basket, SAS SP BC Orchies, SAS Saint-Vallier BD, Union Tarbes-Lourdes PB, Rueil AC Equipe 1ère, CEP Lorient Basket-Ball, SOM Boulogne, Toulouse BC, Aurore Vitré BB, AS Kaysersberg ABCA, Stade Rochelais Rupella, Etoile Angers Basket, Union Tours MB, JSA Bordeaux Métropole Basket, C’Chartres Basket Masculin, Caen BC, Vanves GPSO Basket, Dax Gamarde Basket 40, SO Pont de Cheruy Charvieu Chavanoz Basket-Ball, Mulhouse Basket Agglomération, Besançon Avenir Comté, GET Vosges, US Avignon Le Pontet Basket, Union Rennes Basket 35, Pays des Olonnes Basket

Avis favorable engagement en NM2 2020/21 (club NM1 sollicitant son engagement en NM2 2020/21) :

Enfants du Forez

Avis défavorable engagement en NM2 2020/21 (club NM1 sollicitant son engagement en NM2 2020/21) :

La Charité Basket 58 : Rétrogradation en Ligue Régionale

Avis favorable engagement en NM2 2020/21 :

Etoile Charleville Mézières, ES Gardonne, Beyssac Beaupuy Marmande, US Maubeuge BB,

Avis favorable engagement en NM3 2020/21

ESC Trappes SQY, Val d’Albret Basket, Wasquehal Flash B

Avis favorable engagement en NF2 2020/21

Rennes Avenir

Avis favorable engagement en PNM 2020/21

Gouvieux Basket Oise

Décisions pour non production 2 mois après échéance (art.733 des RG FFBB) :

  • Roche Basket AL : Rétrogradation en division Régionale Masculine 2 pour la saison 2020/2021. Suite au recours du club, la Chambre d’Appel FFBB a réformé la décision CCG et rétrogradé le club en Pré-Nationale Masculine ;
  • Perpignan le Soler MB : Rétrogradation en division Régionale Féminine 2 pour la saison 2020/2021 ;

 

Conformément aux dispositions de l’article 924 des Règlements Généraux FFBB, les clubs peuvent interjeter appel devant la Chambre d’Appel à l’encontre des décisions de la Commission de Contrôle de Gestion, dans un délai de 10 jours ouvrables à compter de la date de réception de la décision.

Catégorie: 
Surtitre: 
Commission Contröle de Gestion
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Commission de Contrôle de Gestion (CCG) de la FFBB a statué sur les clubs engagés en championnats LFB/LF2/NM1 et/ou sportivement qualifiés pour ces compétitions au terme de la saison (hors Pôle France BasketBall). Elle a par ailleurs statué sur l’engagement des clubs CF/PN pour lesquels elle s’était saisie.
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3 questions à Laetitia Guapo

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Catégorie: 
Surtitre: 
Interview 3x3
Auteur: 
Guillaume Karli/FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Entretien avec la joueuse française numéro 1 mondial, Laetitia Guapo, qui nous parle de ses débuts dans le 3x3, de son statut de numéro 1 au ranking FIBA et de la Superleague 3x3.
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"Beaucoup d’entraîneurs ne voulaient pas les coacher"

Corps: 

Oubliez le monde des Bisounours. Celui des bonnes copines qui se serrent les coudes et marchent d’un même pas vers les médailles et la gloire. Chez les jeunes comme chez les seniors les ego et les susceptibilités sont des données à gérer pour les entraîneurs nationaux, tout autant que les considérations tactiques. A l’été 2015, Jérôme Fournier s’apprête à retrouver la catégorie U20 avec laquelle il a remporté une médaille d’or un an plus tôt. Mais le programme va être légèrement bousculé. "Plusieurs entraîneurs ne souhaitaient pas travailler avec cette génération", sourit le coach. "Patrick Beesley a insisté. Comme j’aime les challenges j’ai dit oui. Et ça n’a pas été sans mal... Tout a été compliqué même."

La génération 97, renforcée pour l’occasion par plusieurs éléments nées en 1998, a terminé 5e de l’Euro U16 puis 8e du Mondial U17. Elle repose notamment sur le duo Lisa Berkani-Ornella Bankole. Mais l’association prometteuse sur le papier ne se matérialise pas sur le terrain. Et terrible coup dur, dès la première mi-temps du premier match de la compétition, Bankole s’effondre, victime d’une rupture des ligaments croisés. Le fragile édifice construit pendant la préparation vacille. "Cela a déstabilisé pas mal de choses. Mais l’équipe a su se remobiliser." Malgré cette absence les Bleuettes enchaînent les succès. Russie et Espagne sont écartées pour signer un parfait 6-0 lors des deux phases de poule. Puis les Pays-Bas sont étrillés en quart de finale : +57 !

La demi-finale est en revanche plus tendue face à la Russie. En tête pendant l’intégralité du match, les Françaises voient fondre sur elles leurs adversaires dans les dernières minutes. Mais le récital de Lisa Berkani (23 points, 10 rebonds et 3 passes décisives) leur permet de se qualifier pour la finale. La Berruyère, en partance pour Montpellier, est un talent rare dans le basket féminin mais va passer au travers de la dernière rencontre en signant un 5/20 aux tirs. La France explose, 60-76 et repart de Slovénie avec une médaille d’argent, sa troisième défaite de suite en finale chez les U18. "Je retiens l’aventure mais pas la médaille", regrette Jérôme Fournier. "J’essaye de rester positif avec mes équipes mais le langage du corps peut trahir. Encore une fois on était sur la deuxième marche à écouter un hymne qui n’était pas le nôtre."

Un an plus tard, les U18 briseront la série. Avec Arnaud Guppillotte sur le banc et Alexia Chartereau en MVP. Une joueuse qui avait déjà pesé en 2015 en tournant à 12,0 points et 10,4 rebonds de moyenne avec un an d’avance. "Je savais qu’elle deviendrait une joueuse intéressante mais ça serait prétentieux de ma part de dire que j’imaginais sa carrière", confesse Jérôme Fournier qui avait choisi de la nommer capitaine en cours de préparation. "Elle s’est découvert une âme de leader. C’est là où je me suis dit qu’elle avait sans doute quelque chose de plus." Dans un groupe où la gestion des personnalités aura été délicate, la conquête de l’argent démontre s’il en était encore besoin que l’unité d’un groupe ne détermine pas le résultat final. "Il n’y a pas de recettes. Je me demande même si tu n’as peut-être pas plus de chances de gagner avec des gens qui ne s’entendent pas", s’interroge Jérôme Fournier.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Malgré une alchimie incertaine et une blessure handicapante, l’Equipe de France U18 féminines atteint la finale de l’Euro en 2015, en Slovénie.
crédit: 
FIBA
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"Je savais depuis la veille qu’on allait gagner"

Corps: 

La dernière marche est parfois trop haute. Six finales. Cinq défaites pour l’Equipe de France U18. Dont trois revers contre l’Espagne. Si les générations changent chaque année, un petit blocage mental n’est pas pour autant à écarter. "La superstition joue quand tu arrives en finale. Alors quand tu rejoues l’Espagne, on se dit : putain, mais ça va s’arrêter !" Pour Arnaud Guppillotte, qui avait vécu trois de ces déceptions, la série noire a pris à l’été 2016, à Sopron, en Hongrie au cours d’un Euro où la seule frayeur aura eu lieu lors d’un huitième de finale arraché 53-51 face à la Lituanie.

Les Bleuettes avaient pourtant survolé leur phase de poule, atomisant notamment la Croatie (+51) et la Slovénie (+42). La Lituanie, de son côté, n’a gagné aucun match. Et pointe un temps à -13, victime expiatoire face aux favorites. "Leur meilleure joueuse se pète la cheville en plus", se souvient Arnaud Guppillotte. "Ils font rentrer une petite qui ne ressemble à rien avec un bandeau dans les cheveux. Je dis à mon assistant, c’est qui elle ? Je ne sais même pas, elle a joué 2 minutes en 3 matches. En l’espace de trois minutes elle avait mis 11 points !" Les Baltes grignotent petit à petit leur retard et vont finalement mourir à deux longueurs, stoppées par une Alexia Chartereau décisives (16 pts, 10 rbds).

La sueur froide est passée. La France reprend sa marche en avant, écarte l’Italie et la Lettonie et attend le résultat d’Espagne-Russie pour connaître l’identité de son adversaire. Le 31 juillet, lorsque la finale débute, Arnaud Guppillotte pénètre dans la salle avec la certitude qu’une médaille d’or l’attend. "Je savais depuis la veille qu’on allait gagner. Et facilement en plus." Une fanfaronnade qui n’en est en fait pas une. "Après notre victoire en demi-finale nous sommes restés regarder Espagne-Russie. L’Espagne gagne. J’avais expliqué que la bascule mentale se faisait dans les 30 minutes après un match. Et plus tu joues tard, plus tu as le risque de ne pas basculer. Pendant 15 minutes nos filles avaient fêté ça, vu leurs parents. Et là Alexia Chartereau est arrivée pour renvoyer tout le monde aux vestiaires puis à l’hôtel. Quand les Espagnoles gagnent j’ai mis mon chrono et j’ai dit à mes assistants, si ça dépasse 20 minutes, demain soir on leur met une branlée. 20, 30, 40, 45 minutes. Et le lendemain on gagne de 30."

Le choc final n’en est effectivement pas un. Les Espagnoles sont étouffées, ne parviennent qu’à inscrire 19 points en première mi-temps et explosent totalement dans le dernier quart-temps (-19). Tima Pouye flirte avec un triple-double (12 points, 8 rebonds, 7 passes) mais c’est une nouvelle fois Chartereau qui montre la voie : 19 points et 12 rebonds. La jeune femme, qui vient de disputer l’Euro U20 quelques jours plus tôt, ne le sait pas encore mais elle a disputé pour l’occasion son dernier match chez les jeunes. Au mois de mai 2017, alors qu’elle n’a encore que 18 ans, elle est appelée pour la première fois chez les A.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 2016, pour la deuxième fois les U18 féminines sont championnes d’Europe de la catégorie en venant enfin à bout de leur ennemi intime, l’Espagne.
crédit: 
FIBA
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L'ascenseur tarbais

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C'est une anecdote encore présente dans la mémoire de l'une des actrices principales, Isis Arrondo. Au cours d'un 1/16è de finale de Coupe de France largement dominé par le pensionnaire de LFB face à Colomiers (NF1), la meneuse tarbaise se trouve sous le cercle, encadrée par Isabelle Yacoubou et Liz Moeggenberg, alors que son équipe effectue une remise en jeu en ligne de fond. "Je n'ai pas un grand souvenir de la rencontre mis à part cette petite touche qu'on avait répétée dans la semaine. Je ne sais plus d'où c'est parti mais c'est sûrement Isa (Yacoubou) et François Gomez. On s'était entraînés et j'ai dû être choisie parce que j'étais la plus légère" plaisante Arrondo.

"Flore Perotto (passée par Lattes Montpellier), qui jouait à Colomiers, m'avait dit que ça n'était pas possible, que je ne pouvais pas sauter aussi haut". Mais que s'est-il passé au juste ? Rien de moins qu'un hommage du TGB à la culture rugbystique locale puisque, soulevée par ses acolytes Yacoubou et Moeggenberg, Isis Arrondo se saisit du ballon en haute altitude et tente de conclure une action jamais réalisée sur un parquet. Devant une foule médusée, les hommes en gris mettent rapidement fin à la tentative bigourdane : "Ils ont sifflé avant même que j'ai eu le temps de tirer" se rappelle celle qui n'avait jamais vu le cercle d'aussi près. "On leur a demandé ce qu'ils sifflaient. Ils nous ont dit « on ne sait pas mais ce n'est pas du basket ». Même eux étaient dépassés. Ca avait fait rigoler tout le monde. C'était sympa".

Eric Sans, qui officiait ce soir-là, s'en souvient comme si c'était hier : "Pour moi c'était un match important car je n'avais pas l'habitude de siffler à ce niveau. C'était déjà déstabilisant. (Sur l'action) On reste figé l'espace d'une seconde avec mon collègue, la salle est figée, un silence se fait. Tout le monde est sidéré par ce qui vient de se passer, la meneuse de jeu est morte de rire et mon collègue prend la décision tout de suite d'annuler. Je suis à côté de François Gomez et très théâtralement, avec un sourire complice, il me dit : alors il se passe quoi maintenant ?". Les hommes en gris doivent se justifier : "J'ai cru bon de lui répondre qu'il y avait un vide réglementaire mais que si mon collègue a annulé, c'est qu'il a une bonne raison. Je n'avais aucun argument à lui opposer. François Gomez nous a eus, on a subi sa malice de plein fouet". "Ce qui était cool, c'est qu'elles n'ont pas pris ça comme un manque de respect" indique Arrondo. Une version confirmée par l'homme au sifflet : "Tout ça s'est déroulé dans une ambiance très bon enfant".

Le pire dans l'histoire, c'est qu'Isis Arrondo a raté sa tentative. "J'étais trop loin et je n'ai pas pu m'approcher. J'ai dû faire un petit tir à la con. Quel dommage ! Bon les arbitres avaient sifflé avant mais j'aurais trop aimé m'approcher, rester accrochée et leur dire que j'avais marqué" s'enflamme la meneuse. Une chose est sûre, la joueuse comme l'arbitre sont encore dans le flou. "Je ne sais pas si c'est autorisé et si ça ne l'est pas, pourquoi. Je suis curieuse de savoir la violation exacte" pour Arrondo; "si ça devait se reproduire, je pense que les arbitres refuseraient le panier mais pourquoi..." s'interroge Sans. Bruno Vauthier, responsable de la formation des officiels à la FFBB, siffle la fin avec un code de jeu à la main : "A la suite de cette action et d'une autre similaire en NM3, nous avons alerté la FIBA. Si à l'époque il n'y avait rien, la règle a évolué. L'article 25-7 du règlement indique qu'il est interdit de soulever un partenaire pour jouer le ballon".

Désormais en LF2 à Angers, "une équipe qui a beaucoup d'ambition", Isis Arrondo ne regarde pas ses années en Ligue Féminine avec nostalgie. "La LFB ne me manque pas, j'ai eu des supers années à Tarbes et Nantes. Je prends beaucoup de plaisir avec Angers pour chercher cette montée. J'ai vécu une descente avec Mourenx à l'époque, il faut que j'équilibre mon ratio donc j'aimerais bien vivre une montée et je pourrais partir à la retraite le coeur léger". Une autre histoire d'ascenseur...

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La petite histoire de...
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
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Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Le 18 février 2009 à Colomiers, la malice du coach de Tarbes François Gomez avait décontenancé arbitres, adversaires et spectateurs. Récit d'une soirée entrée dans l'Histoire et remise au goût du jour pendant le confinement par le TGB.
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"Je voulais qu’on soit confiné, j’étais précurseur"

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Des kilomètres et des kilomètres en bus. Des heures et des heures. Ensemble. Pas le choix. De la campagne serbe à Bucarest, en Roumanie. Un road trip de huit heures qui peut terminer en crêpage de chignon ou en union sacrée. "8 heures dans un bus, ça crée des souvenirs, on a vraiment traversé des paysages idylliques. Mais c’est ce que je voulais, qu’on soit un peu confiné, j’étais précurseur", sourit Jérôme Fournier, l’entraîneur des U18 féminines en 2012. C’est sa deuxième campagne avec la catégorie. La précédente, trois ans plus tôt, s’est conclue sur une médaille d’argent à l’issue d’une finale perdue contre l’Espagne. "Je fais ce métier pour plein de raisons. Une des raisons qui m’amine c’est la compétition. Et la compétition pour moi n’a de sens qu’à partir du moment où il y a victoire. Je ne sais pas qui a inventé les podiums en se disant que ça serait bien de récompenser le deuxième, le troisième. Une compétition soit tu la gagnes soit tu la perds."

Et en U18, la France a plutôt l’habitude la perdre. En 1981, 2002, 2009 et 2011 elle trébuche sur la dernière marche. Alors, en 2012, faute d’une connaissance précise de la génération 94-95, Jérôme Fournier mise sur une longue préparation à l’étranger et une vie en communauté qui doit permettre aux talents tricolores de performer le jour J. La méthode fonctionne et le 26 juillet l’Equipe de France débute son Euro par une victoire sur l’Espagne. Elle enchaîne sur trois nouveaux succès, cale contre la Russie, avant de reprendre sa marche terminant première de sa poule. La Croatie et les Pays-Bas sont écartés en quart et en demi-finale pour s’offrir une deuxième chance contre la Russie, "la meilleure équipe du tournoi" selon Jérôme Fournier.

Les Bleues s’appuient dans le tournoi sur une rotation assez limitée et sur le talent de deux futures internationales chez les A, Olivia Epoupa et Valériane Ayayi. L’ailière est la meilleure scoreuse du groupe mais va vivre une mauvaise soirée en finale. 1/6 aux tirs et un passage par l’infirmerie en cours de rencontre : "Elle fait son plus mauvais match de la compétition. Mais à sa décharge elle se fait péter la lèvre, part dans le vestiaire se faire recoudre et revient finir le match. Valériane est souvent considérée comme une princesse mais les gens ne la connaissent pas vraiment." Le dernier acte est particulièrement tendu. A 10 minutes du buzzer, la Russie mène encore 44-46. Mais une puce d’1,64 m va faire basculer la rencontre. Olivia Epoupa se démultiplie. Elle se fend de 20 points, 12 rebonds, 5 passes décisives et 2 interceptions pour ponctuer une phase finale de rêve et faire main basse sur le titre de MVP, deux ans après avoir obtenu pareil honneur dans la catégorie U16. "Olivia surprend en permanence. Quand elle était jeune elle était même à se surprendre elle-même. En 2010 à l’Euro U16 elle avait raté un lay-up à 1 contre 0 face aux Russes en demi-finale qui avait sans doute coûté le match à l’équipe. Elle avait fini en pleurs. Et sa force c’est qu’elle ne fait jamais deux fois la même erreur."

Au bout du suspense, la France s’impose 65-61 pour monter sur la plus haute marche du podium. Jérôme Fournier retrouvera cette génération en 2014 en U20 pour une nouvelle médaille d’or et un nouveau titre de MVP pour Epoupa, la seule joueuse européenne à avoir été élu meilleure joueuse dans trois catégories d’âge différentes. De quoi recevoir les louanges de son entraîneur : "Personne dans notre histoire ne fait ces choses-là… C’est une championne. Et qui n’a pas besoin des autres. Qui n’a pas besoin du système pour la porter."

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Juillet 2020
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En 2012, l’Equipe de France U18 remporte la première médaille d’or de la catégorie dans le sillage de la MVP de la compétition, Olivia Epoupa.
crédit: 
FIBA
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"Revoir l'équipe de la génération 85-86"

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Bonjour Aurélie, que deviens-tu ?
Lors de ma dernière saison de joueuse j'ai passé mon DE (Diplôme d'État) pour entraîner, préparer ma reconversion. Depuis j'entraîne, je reste au bord des parquets mais de l'autre côté de la ligne. Quand j'ai arrêté, je suis partie au club de Vichy-Clermont, chez les garçons. J'ai fait trois ans là-bas avec la prénationale, les U18 Élite et un peu la Pro B avec Guillaume Vizade. Maintenant je suis salariée du club de Beaumont, à côté de Clermont-Ferrand. J'entraîne l'équipe première qui est en NF3 et aussi des équipes jeunes.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je suis, j'ai encore des amies qui y jouent. Je ne suis pas au top du top, notamment en début de saison sur les transferts, mais une fois que le championnat est lancé je dirais 7/10. Je regarde les résultats de Calais sur la LF2, Lyon parce que c'est pas loin de chez moi et que mon amie Paoline Salagnac y jouait jusqu'à cette année. Je me tiens au courant de qui performe ou pas.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
Il y en a eu pleins. Sur mon poste de jeu il y a forcément Céline Dumerc, il n'y a pas mieux en France. Et si je remonte un peu plus il y a Ana Belen Alvaro (internationale espagnole passée par Valenciennes) et Ticha Penicheiro (internationale portugaise aux 15 saisons WNBA, vue à Valenciennes). J'étais jeune donc je pense que je les regardais avec des étoiles dans les yeux.

La coéquipière la plus fantasque...
Lauren Neaves. Sur le terrain une énorme battante et en-dehors, qu'est-ce qu'on a pu rigoler.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
Je vais prendre un match qu'on a perdu, avec l'Équipe de France U20. C'est la finale du championnat d'Europe, en France (2004), on joue contre la Russie qu'on a battue en poule de 1 point. En finale on se fait ramasser (64-80) et c'est dommage car c'était chez nous. On aurait voulu finir mieux que ça. Pour les émotions il y a la première médaille au championnat d'Europe avec la génération 85/86 (Euro U16 en 2001), coachée par Francis Denis. C'était un match extraordinaire, on gagne de je ne sais plus combien (68-66 contre la Russie). Les émotions que l'on a eues sur ce match là sont tellement énormes.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Quand je me suis blessée à l'épaule mais je ne sais plus contre qui. C'est toujours des mauvais souvenirs. Je crois que c'était à Calais contre Saint-Amand, je veux passer un écran et mon épaule reste dans Tiffany Stansbury, un beau bébé. Je ne voudrais pas revivre ça. J'étais out un moment, c'était pas cool.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
J'aimerais revoir celles avec qui j'ai eu ma première médaille à l'Euro, on pourrait se réunir toutes ensemble, l'équipe. Pour reparler de tout ça, être dans la nostalgie mais sympa. On vit toutes un peu à 200 à l'heure, on bouge en permanence. J'en ai pas une en particulier.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
Je dirais Alicia Lopez Verdu qui a joué avec moi à Saint-Amand. J'avais une vingtaine d'années et elle était déjà expérimentée, elle avait vécu des campagnes internationales avec l'Espagne. Je pense qu'elle m'a beaucoup appris dans la maturité, la gestion de certaines choses. Ca m'a marquée. On se contacte parfois brièvement pour savoir comme ça va. Au niveau de ma carrière elle m'a aidée à passer un cap.

Son parcours
2000-2001 Centre Fédéral Toulouse
2002-2005 Clermont-Ferrand (LFB-NF1)
2005-2007 Saint-Amand-les-Eaux (LFB)
2007-2015 Calais (LFB-NF1)

Son palmarès
Championne d’Europe U20 en 2005
Médaillée d’argent à l’Euro U20 en 2004
Championne d’Europe U16 en 2001

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Que deviens-tu...Aurélie Cibert ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Juin 2020
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Aurélie Cibert (9 saisons LFB, 235 matches joués) est liée pour toujours au COB Calais, club dont elle a porté le maillot jaune et bleu de 2007 à 2015. Naviguant entre LFB et LF2 au gré des résultats, la meneuse n'a jamais quitté la Côté d'Opale même si elle s'en est éloignée depuis sa retraite. Elle a retrouvé ses racines auvergnates et entraîne à côté de Clermont-Ferrand.
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Pro de la balle et du sifflet

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L'illustre Chantal Julien avait montré la voie, celle qui mène d'une carrière de joueuse professionnelle à celle d'arbitre au plus haut niveau français. Mais la réussite de cette pionnière s'étant déroulée avant la création de la Ligue Féminine de Basket en 1998, l'arrivée en 2005 de Carole Delauné David sur un parquet de LFB avec un sifflet est donc un événement. La Normande jouait encore à Mondeville quelques années auparavant.

Formée à l'Avant Garde Caennaise puis à Mondeville, elle découvre le monde professionnel lors de la saison 97-98. Entre 1998 et 2000, elle participe à 54 rencontres de LFB (4.5points/match en moyenne) sous les couleurs de l'USOM, vitrine du basket normand. "Igor Groudine était le coach", rappelle Delauné David. "On sortait de la Nationale 1A qui restait un peu amateur même si des joueuses étaient rémunérées. Le développement économique et de vision n'a plus rien à voir, la création de l'Open, la mise en avant des joueuses", se remémore-t-elle. "D'un point de vue basket, si je me donne 20 ans de moins, est-ce que je serais capable de jouer en Ligue Féminine ? Waouh ! Physiquement ça a pris de l'ampleur, de la vitesse. Je me sentirais dépassée".

A 24 ans, elle quitte le milieu pro et s'engage à Ifs, un autre club de la banlieue caennaise, en tant qu'entraîneur-joueuse en...pré-nationale. Elle mènera son équipe jusqu'en NF1 avant de prendre un poste de responsable technique de zone à la Fédération Française de Basket en septembre 2005. C'est pendant cette période ifoise que cette touche-à-tout de la balle orange a attrapé le virus de l'arbitrage : "J'ai toujours été attirée par toutes les facettes du basket, j'ai été joueuse pro, aujourd'hui je suis dirigeante, l'arbitrage faisait partie de tout ça. Je m'étais toujours dit que quand j'arrêterai de jouer en pro, je commencerai ma formation d'arbitre". Dès 2000, elle se lance et gravit rapidement les échelons sous la coupe de Pascal Dorizon, le patron de l'arbitrage français. Alors que la LFB inaugure, en octobre 2005, l'Open LFB à Coubertin, Carole Delauné David officie lors du match entre Clermont-Ferrand et Calais pour sa première en Ligue Féminine : "Je venais de commençer à travailler à la FFBB. J'étais avec avec Freddy Lepercq, mon nouveau collègue de l'époque, et surtout j'arbitrais Elena Nikipolskaia avec qui j'avais joué pendant deux ans à Mondeville. Je connaissais le niveau de jeu, les joueuses. C'était un sacré avantage".

Passée de l'autre côté de la barrière, elle avoue que les premières saisons ont été délicates à gérer notamment dans la relation avec d'anciennes coéquipières ou adversaires. "Il n'y avait pas de cadeau mais pas forcément de mon côté. Les filles étaient là pour jouer et pour gagner donc si elles avaient quelque chose à dire, elles me le disaient. C'était un peu compliqué, le protocole des arbitres, on fait super attention. Comme je commençais, j'avais encore des réflexes. La gestion humaine était faite à ma manière et qui n'était la plus adéquate pour le haut niveau", sourit-elle. Avec le temps et l'expérience, Carole Delauné David s'affirme, devient arbitre FIBA en 2007 et atteint le Graal en 2012 avec une nomination pour officier lors des Jeux Olympiques de Londres.

Seule femme à exercer au plus haut niveau français lorsque Chantal Julien s'est arrêtée, Carole Delauné David a dû se faire une place pendant plusieurs saisons dans un milieu essentiellement masculin. "L'activité d'arbitre n'est pas attirante, il faut le dire. On a beaucoup de pression, de contestations, on doit avoir un fort caractère. Je pense que ça peut faire peur". S'il est vrai que l'univers des refs s'est fortement féminisé depuis plusieurs années, très rares sont les anciennes joueuses pro à oser franchir le cap. "On n'en vit pas de l'arbitrage, c'est ça le problème. Nathalie Lesdema avait commencé l'arbitrage mais elle a vite arrêté...Son nom a pu la servir comme la desservir, elle n'a pas pu monter aussi vite qu'on l'aurait souhaité", regrette la Normande qui devra attendre encore un peu avant d'avoir à son tour une héritière.

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La petite histoire de...Carole Delauné David
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 18. Juin 2020
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Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Joueuse professionnelle à Mondeville lors du lancement de la LFB, Carole Delauné David est la seule à avoir porté un maillot et une chemise d'arbitre en Ligue Féminine.
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"Je ne dormais pas deux jours avant"

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Bonjour Polina, que deviens-tu ?
J'habite toujours à Tarbes. Je travaille au Conservatoire, l'école de musique. Ca me plaît énormément, je vais entamer ma septième année. C'est comme le sport qui exige de la discipline, de la rigueur sauf qu'à la place d'avoir un ballon dans les mains, tu as un instrument. On a autour de 1000 élèves, le plus jeune a 4 ans. J'admire ce que font les gosses. On créé du lien avec eux, les parents.

Suis-tu toujours la Ligue Féminine ?
Oui bien sûr. Quand je peux je vais voir des matches. C'est dommage que ça se soit fini comme ça cette année. Peut-être que c'est bien aussi pour Tarbes parce qu'elles étaient un peu en difficulté. Je vais régulièrement aux matches puisque j'ai décidé d'arrêter le basket. J'entraînais une équipe séniors garçons en pré-nationale, j'ai pris du recul. Je me suis rendue compte que je m'investis à 100% sans avoir le même retour. Peut-être qu'avec mon passage au haut-niveau, le mot "amuser" n'existe pas trop. Pour moi c'est la compétition. Le samedi je peux donc aller aux matches du TGB, de l'Union (Tarbes-Lourdes, club évoluant en NM1). J'ai du temps libre.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
Je n'aimais pas, avec mon plus grand respect, jouer contre Isabelle Fijalkowski. C'est une très bonne joueuse, avec son petit shoot, le jeu dos au panier et ses coudes qui faisaient mal. Elle les plaçait au bon moment, les arbitres ne le voyait pas et c'était ça le plus énervant. J'ai adoré les matches contre Isabelle et en même temps j'avais peur.

La coéquipière la plus fantasque...
Il y en a une qui nous faisait rire c'était Gunta Basko, à l'époque. Sinon l'Américaine Katryna Gaither (joueuse de Tarbes de 2003 à 2006), elle était malade, avec la fièvre, elle toussait, elle avait le rhume, elle avait mal. Elle était toujours à l'entraînement, elle ne cherchait pas d'excuse. Elle ne se la "pétait" pas comme on dit. Un jour je lui ai dit "toi, tu n'es pas une Américaine". On l'appelait Maya l'abeille, elle était partout, elle faisait un boulot monstre.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
Les matches que j'adorais, pour revivre l'adrénaline, l'ambiance, le public, c'était contre Bourges et Valenciennes au Quai de l'Adour. Tout le monde attendait ces matches avec impatience. Ca frittait, c'était physique, je ne dormais pas deux jours avant, tu sentais cette boule à l'estomac. J'aimerais revivre ça pour une journée.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Un match m'a beaucoup marquée à l'époque contre Strasbourg, qui était dernier et qui n'avait pas gagné un match. On a perdu de 20 poins à la maison. C'était une déception pas possible, à ce moment-là j'avais honte, je n'ai pas dormi de la nuit. Et bien sûr on a eu entraînement le dimanche matin à 8 heures. On a été bien secouées par l'entraîneur, le Président.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
Toutes ! J'ai partagé quelque chose avec chacune.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
Tout le monde a marqué ma carrière. Chacun m'a enseigné un petit quelque chose même s'il y avait des choses contradictoires, entre un entraîneur une année et un autre l'année d'après par exemple. Tout ça a été un bagage qui a rempli mon expérience.

Son parcours en LFB
1995-1998 Tarbes (NF1A)
1998-2005 Tarbes
2005-2008 Mourenx
2008-2009 Tarbes

Son palmarès
Championne WNBA en 1999
Vainqueur de la Coupe Ronchetti en 1996
Vainqueur de la Coupe de France en 1996, 1997 et 1998
MVP étrangère de LFB en 1999 et 2000

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Que deviens-tu...Polina Tzekova ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Juin 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Polina Tzekova est arrivée dans l'hexagone en 1995 à Tarbes. A l'exception d'un intermède de trois saisons à Mourenx, la pivot franco-bulgare, double MVP étrangère du championnat, n'a porté que le maillot du TGB durant sa carrière en LFB (10 saisons, 248 matches joués). Un endroit qui lui plaît puisqu'elle vit et travaille toujours au pied des Pyrénées.
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L'art de rebondir

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Née en 1987 à Nouméa, Soana Lucet découvre le basket sur le tard : "J'avais 15 ans. Ca a commencé lors de ma première année de lycée, on allait jouer lors des intercours. Quand je suis rentrée, j'ai dit à ma mère que j'aimerais bien aller dans un club. Le club près de chez moi s'appelle l'AS 6ème donc j'ai commencé là-bas". Pour continuer à vivre son rêve, elle doit quitter son île mais très peu de basketteurs néo-calédoniens ont franchi ce cap et encore moins chez les filles. "Ça ne se faisait pas. On m'avait dit que je pouvais peut-être aller en N3 mais il n'y avait rien de concret. Je devais prendre mes valises, aller en France où je ne connaissais personne et partir à l'aventure", raconte l'ailière.

Finalement repérée par un coach américain lors d'un tournoi en Nouvelle-Zélande, Soana Lucet fait le grand saut pour les États-Unis où elle intègre le College of Southern Idaho en 2007. Elle y passe deux ans et demi, notamment pour y apprendre l'anglais, et découvre la vie universaire au pays de l'Oncle Sam : "J'arrivais de mon île où l'on joue sur du goudron. Quand il pleut on ne peut pas s'entraîner. J'avais déjà joué sur des terrains en parquet mais quand je vois la machine à shoots, le campus... C'est le rêve américain, grandiose" , se souvient Lucet. Elle rejoint ensuite l'Université d'Arizona où elle compile 12,9 points et 6,1 rebonds lors de ses deux saisons sous le mailot des Wildcats.

Non draftée en WNBA, elle lance sa carrière professionnelle en France, à Arras en 2011. "C'était le premier truc concret que j'ai eu donc j'ai dit ok".  L'aventure chez les Demoiselles tourne court et après seulement huit matches (2,3 points), elle doit déjà faire ses valises. "Ça a été très dur, je ne savais pas comment ça se passait, le business. Je l'ai vécu comme un échec, il faut aussi savoir que j'étais blessée. En plus j'étais loin de tout, seule". Elle prend la direction de Braine (Belgique) où elle donne satisfaction et reste une saison supplémentaire. Elle retente sa chance en Ligue Féminine, à Angers, en 2013.

Les choses ne se passent pas comme prévu puisqu'elle ne joue que 13 matches et doit à nouveau s'éloigner du championnat français : "Je pense qu'on ne se convenait pas mutuellement. Comme le basket est une passion, je me suis toujours dit que si je n'étais pas heureuse, je ne resterais pas dans une telle situation". Elle se relance en Allemagne, à Fribourg puis Wasserburg, décroche des titres (deux championnats et deux coupes nationales) et joue l'Eurocoupe. Dans un championnat "qui est l'équivalent du haut de tableau de la LF2", Soana Lucet retrouve ses sensations. Angers, qui entre-temps a été relégué et a changé d'entraîneur, lui donne une nouvelle chance : "Je ne m'attendais pas à ce qu'on me rappelle même si les dirigeants m'ont toujours appréciée. Le projet sportif m'intéressait et j'avais deux amies, Isis Arrondo et Camille Aubert, qui y étaient. Je n'ai pas hésité même si c'était en Ligue 2".

Ses performances attirent l'oeil du voisin Roche Vendée qui a réussi son baptême en LFB (10e). Elle s'engage en faveur des Tigresses à la rentrée 2018 pour une troisième tentative en Ligue Féminine. Cette fois c'est la bonne, la Néo-Calédonienne trouve sa place dans l'effectif vendéen (10,8 points et 5,1 rebonds) et participe activement à la belle saison du RVBC (5e) qui se qualifie pour l'Eurocoupe. Lors de l'exercice 2019-2020, ses statistiques ont peu bougé (9,0 points et 5,4 rebonds), signe d'une stabilité enfin trouvée en France. "L'environnement n'était pas favorable pour moi à l'époque. Là je me retrouve bien dans ce que Manu (Body) et Jacky (Moreau) proposent, c'est pour ça que ça fonctionne" , analyse celle qui jouera sa troisième saison consécutive en Vendée en septembre prochain. De là à finir sa carrière sur les rives de l'Yon ? "Je me sens bien ici, je suis bien entourée, on a bon petit groupe. Pour l'avenir je ne sais pas, j'ai appris vite dans mes premières années que c'est du business. Si la saison prochaine je ne fais pas le taf, le RVBC ne sera pas favorable à ce que je resigne. C'est comme ça, c'est le business et maintenant j'en suis consciente, je sais comment ça se passe".

Installée dans une équipe de Ligue Féminine, Soana Lucet a atteint son rêve de devenir une basketteuse professionnelle, la première issue de Nouvelle-Calédonie. Quand elle retrouve son île, une fois par an l'été, elle fait forcément la fierté des jeunes filles qui ont désormais un modèle à suivre : "Je suis beaucoup sollicitée par mon club, l'AS 6ème. Il m'a toujours soutenue, c'est une famille. Je fais les entraînements des filles, elles me posent plein de questions, j'essaye de partager le peu de savoir que j'ai". Et beaucoup de persévérance.

Catégorie: 
Surtitre: 
La petite histoire de...Soana Lucet
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Soana Lucet, seule basketteuse néo-calédonienne à avoir percé dans le milieu professionnel, s'est relevée de deux échecs en LFB en 2011 et 2013 pour devenir un pilier de Roche Vendée.
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"Nous étions comme dans une famille"

Corps: 

Comment vas-tu Ana?
D'abord un bonjour de Croatie à tous les fans français de basket. Je suis donc en Croatie, je prends du bon temps avec ma famille. Ca a été une période incensée partout dans le monde donc on apprécie d'autant plus ce que l'on a et de prendre soin de sa famille et de ses amis. Je vais bien, ma vie a complètement changé maitenant avec des enfants. C'est le meilleur sentiment au monde que d'être maman et j'adore ce role.

Que deviens-tu ?
Depuis que j'ai quitté la France (en 2013), beaucoup de choses se sont passées. J'ai perdu mon père et ça a été la période la plus dur de ma vie. C'est pour ça que j'avais décidé de ne pas revenir en France. J'ai attendu des offres et j'en ai reçu une de Turquie en octobre. Ca m'a permis de rester plus longtemps auprès de ma maman. J'ai joué deux saisons en Turquie (2013-2015), j'ai vraiment apprécié le basket et la vie là-bas même si c'est bien différent de la France où tout est planifié, organisé. J'ai ensuite eu une blessure et j'ai eu une offre de Salamanque mais pour quelques mois seulement et après Noël j'ai signé à Sopron. C'est à cette période que j'ai commencé à penser à ma vie après le basket. J'ai décidé d'étudier et j'ai eu un diplôme de préparateur physique en 2018. Je suis rentrée en Croatie pour ma dernière saison de basket. J'ai aidé une équipe avec des jeunes (ZKK Novi Zagreb) pour laquelle j'avais déjà jouée à 16 ans quand j'ai quitté Split pour Zagreb. Je pense que c'était la meilleure façon de finir. Ca m'a rappelé ma jeunesse quand je ne connaissais rien à l'argent, aux contrats, aux managers... Avec ces jeunes c'était rafraîchissant, les voir jouer, leur donner des conseils, elles m'appellaient "mama". Je les regardais comme mes enfants et j'ai adoré chaque seconde. J'ai donc arrêté ma carrière en mai 2017, je me suis mariée en 2018 puis j'ai eu une fille, Petra. Il y a 4 mois, j'ai eu un garçon, Toma Srecko. Et aujourd'hui je suis la plus heureuse d'avoir ma famille à mes côtés.

Suis-tu toujours la Ligue Féminine ou les résultats d'un club en particulier ?
Je suis autant que je peux mais je dois avouer que ma vie a complètement changé et donc je n'ai pas beaucoup de temps libre. Je suis plus le BLMA (Lattes Montpellier).

Quel est ton meilleur souvenir en Ligue Féminine ?
On pense toujours aux championnats ou aux médailles que l'on a gagnés et bien sûr que ce sont de bons souvenirs. Mais je dirais aussi que l'une de mes meilleures années, là où j'ai adoré jouer au basket, c'était à Mourenx. Cette petite salle, pleine de fans, nous étions comme une famille. Chacun essayait de faire de son mieux pour l'équipe et le club. J'ai ressenti ça aussi à Montpellier. Je pense qu'à la fin d'une carrière, les fans sont ceux qui te montrent réellement combien ils t'apprécient et se rappellent de ton jeu.

Et le pire ?
C'est quand je me suis déchiré le ligament croisé lors de ma première saison à Tarbes. J'ai été opérée, je n'avais que 20 ans et dans cette situation j'ai décidé de signer à Aix-en-Provence pour la saison d'après ce qui a déçu les gens de Tarbes. Donc jusqu'à la fin de la saison on a eu quelques problèmes mais aujourd'hui, je ne pense pas qu'il y ait de mauvais sentiments. Ca s'est fait pour certaines raisons et on apprend tous de nos erreurs. Les fans me le rappelaient chaque saison quand je jouait contre Tarbes, qu'ils n'avait pas aimé que je parte.

As-tu encore des amies qui jouent en LFB ?
J'ai des amies qui jouent dans la ligue française et c'est une des meilleures choses qui reste après avoir joué au basket. Avec certaines tu parles plus, avec d'autres moins et je pense que les réseaux sociaux sont coupables de ça parce qu'on sait tout ce qui se passe dans la vie des autres. Parfois c'est plus facile de ne pas appeler ou envoyer un message parce que tu sais déjà. Je mentionne une personne spéciale pour moi, Ana Maria Filip. Elle est venue à mon mariage, je l'ai connue jeune à Bourges et je peux dire qu'elle a bien grandi. C'est une femme et une joueuse forte. Elle n'abandonne jamais.

Son parcours en LFB
2003-2004 Tarbes
2004-2005 Aix-en-Provence
2006-2008 Mourenx
2008-2010 Bourges
2010-2013 Lattes Montpellier

Son palmarès en LFB
Championne de France LFB en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2009, 2010, 2011 et 2013

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Ana Lelas ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découverte à Tarbes en 2003, Ana Lelas a joué pendant neuf saisons en Ligué Féminine et porté les maillots du TGB, Aix-en-Provence, Mourenx, Bourges et Lattes Montpellier (216 matches joués). Après une carrière bien remplie qui s'est terminée en 2017, l'ailière est retournée vivre en Croatie où elle a fondé une famille.
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Générations complémentaires

Corps: 

"C’est pour moi une très belle génération", estime Jérôme Fournier, l’entraîneur des U20 féminines. "Dans la continuité de l’été dernier cela aurait permis de solliciter les 2000 qui ont déjà participé à l’Euro 2019, associées à cette formidable génération 2001 qui a fait la démonstration, avec des effectifs à géométrie variable, qu’elle pouvait toujours performer."

Il y a un an, à Klatsvy, en République Tchèque, la France avait décroché une médaille de bronze et s’était appuyée sur 4 éléments nées en 2000, toujours éligibles aujourd’hui dans la catégorie U20. L’une d’elles, qui faisait ses débuts en compétition internationale, avait été une véritable révélation. A 19 ans, Serena Manala est un profil rare dans le basket féminin français. Ses 2,02 m et sa puissance en font potentiellement une arme fatale, à condition de s’adapter à ses caractéristiques. "Ce n’est pas une petite adaptation, c’est une grande adaptation", sourit Jérôme Fournier. "Tous les repères changent avec elle. Ce n’est pas qu’elle est mieux traitée, c’est qu’elle est traitée différemment. Le travail réalisé en 2019 était exceptionnel. On imaginait que ce serait encore mieux cet été. Je crois vraiment en Serena. Qu’en l’accompagnant on peut l’amener en Equipe de France."

A ses côtés, Océane Monpierre, Hélène Jakovljevic et Nabala Fofana avaient également posé un pied sur le podium. Du trio, Monpierre est celle qui a trouvé le plus large champ d’expression en Ligue Féminine. Avec Roche Vendée elle passe 18 minutes en moyenne sur les parquets de LFB pour 7,6 points et 3,4 rebonds de moyenne. Non retenue il y a un an, l’intérieure Sixtine Macquet semble avoir réalisé ces derniers mois d’immenses progrès. Le 19 janvier dernier elle s’est ainsi fendue de 22 points en 24 minutes face à Montpellier. Une efficacité que l’on retrouve dans son rendement impressionnant de 6,2 points en 11 minutes par match.

Elles sont rares cependant à pouvoir évoluer dans l’élite et comme chez les 1999 avant elles, nombre de joueuses avaient décidé de poursuivre leur aventure basket aux Etats-Unis. Les expatriés constituaient près de 50% de l’équipe en 2019 et si plusieurs étudiantes US figuraient encore dans le groupe élargi pensé par Jérôme Fournier, leur impact allait diminuant : "L’équipe reposait en partie sur les Américaines il y a un an. Leur apport aurait été plus marginal cette année."

Une situation liée notamment à la présence de la génération 2001, championne d’Europe U16 en 2017 et troisième du championnat d’Europe U18 2019 malgré les absences de Marine Fauthoux, Iliana Rupert, Zoé Wadoux et Kendra Chery. Un résultat qui démontre la richesse de cette génération. "Le vivier est très important et le mélange vraiment très intéressant, la complémentarité réelle." D’autant plus vrai qui si les grands gabarits figuraient majoritairement chez les plus âgées, les arrières pullulent chez les plus jeunes. "Il y a des joueuses qui aiment scorer, avec de l’agressivité dans le tir et le drive. J’ai toujours aimé avec un process défensif. Et c’est notre public en France. Mais pour le coup cette équipe avait bien plus de talent offensif." Pas épargnée par les blessures, Wadoux demeure une redoutable menace extérieure. A 19 ans Chery est déjà bien intégrée dans la rotation de Roche Vendée en LFB (16 minutes). Il en va de même pour Marie Pardon à Tarbes (4,5 points en 23 minutes) tandis que Janelle Salaun, élue dans le cinq idéal de l’Euro U18 l’été dernier, a été plus discrète dans une plus grosse cylindrée (10 minutes à Charleville).

Si la NCAA était la destination tendance il y a peu, c’est désormais la Ligue Féminine 2 qui a retenu les préférences des prospects. Elles sont nombreuses à y tenir un véritable rôle. De quoi répondre à une problématique qui avait pénalisé la catégorie depuis quelques années. Là où les U18 ont décroché 9 podiums en 10 ans, les U20 n’en ont obtenu que 3. "En France nos jeunes joueuses jouent peu, contrairement aux autres nations", pointe du doigt Jérôme Fournier. "L’avance que le système du Pôle France et des centres de formation nous offraient en U16 ou U18 se comblaient par la suite." Une analyse que l’entraîneur fédéral tempère cependant. "La catégorie U20 aujourd’hui encore plus qu’hier affronte un frein à la performance collective, c’est le fait qu’elle ne pouvait compter sur les meilleures joueuses. De Valériane Ayayi en 2014 et je peux prends toutes les années dans la foulée. Tant mieux pour notre système. Quand tu n’as pas une génération exceptionnelle, c’est plus difficile. Mais on ne va pas refaire l’histoire."

Valériane Ayayi, Alexia Chartereau, Marine Fauthoux, Iliana Rupert, le basket français n’a eu de cesse de se renouveler depuis plusieurs années, assurant un maintien constant au sein du gratin mondial. La génération 2000, si elle ne comptait pas dans ses rangs des talents de cette dimension, laissera malgré tout une marque dans l’histoire. "Je voulais faire en sorte qu’elles puissent faire le deuil d’une équipe nationale sur une bonne note", conclut Jérôme Fournier. "Au-delà de la médaille de bronze de l’année dernière, l’état d’esprit dans lequel elles se sont investies et leur mentalité étaient extraordinaires. C’est une génération qui aime l’Equipe de France et il y avait beaucoup de tristesse de leur part à ne pas terminer sur une compétition."

Génération 2000

Joueuse Taille Poste Club
Coralie Chabrier 1,69 1 LDLC Asvel Féminin
Margot De Freitas 1,88 4-5 Toulouse MB (LF2)
Nabala Fofana 1,86 5 Nantes Rezé
Caroline Germond 1,70 1 South Plains College (JuCo)
Maria Guramare 1,88 4 Harvard (NCAA)
Hélène Jakovljevic 1,77 2 Landernau Basket
Diaba Konate 1,70 1 Idaho State (NCAA)
Sixtine Macquet 1,96 5 Charnay Basket
Serena Manala 2,02 5 Basket Lattes Montpellier
Jessica Mavambou 1,84 4 As Aulnoye (LF2)
Sirine Mehadji 1,90 4-5 Basket Landes
Océane Monpierre 1,70 1 Roche Vendée BC
Kenza Salgues 1,75 2 Miami (NCAA)


Génération 2001

Joueuse Taille Poste Club
Kendra Chery 1,85 3-4 Roche Vendée Basket
Yohanna Ewodo 1,82 3 C' Chartes BF (LF2)
Ewl Guennoc 1,74 1 USO Mondeville Basket (LF2)
Camille Hillotte 1,81 2-3 C' Chartes BF (LF2)
Jade Hamaoui 1,81 2 Bourges Basket
Anaia Hoard 1,78 2 Wake Forest (NCAA)
Tenin Magassa 1,90 5 COB Calais (LF2)
Eve Mahoutou 1,82 3-4 Reims BF (LF2)
Marie Pardon 1,78 1 Tarbes GB
Janelle Salaun 1,88 3-4 Flammes Carolo 
Zoé Wadoux 1,78 2 ESB Villeneuve D'Ascq 
Eve Wembanyama 1,82 5 LDLC ASVEL Féminin
Olivia Yale 1,78 2-3 Reims BF (LF2)

 

Surtitre: 
EDF Jeunes
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
C’est à Sopron, en Hongrie, que l’Equipe de France U20 féminine devait disputer son Championnat d’Europe, du 8 au 16 août. Cet été leur entraîneur, Jérôme Fournier, pouvait travailler sur deux années d’âge (2000 et 2001), une possibilité qui offrait de réelles perspectives aux Bleuettes.
crédit: 
FIBA
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"Bercy, mon plus gros souvenir"

Corps: 

Comment vas-tu Yuliya ?
Ca va mieux maintenant, heureusement que l'on peut sortir. C'était très compliqué, on est pas habitué à rester enfermé 24h/24 à la maison. Mais on n'avait pas le choix.

Que deviens-tu ?
Je me suis d'abord reposée. J'ai pris une équipe de R2 à Rezé Basket, je coache. Et en dehors du basket je travaille dans une boîte pharmaceutique.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Ah non pas du tout. J'ai raccroché mes baskets il y a 3 ans et je n'ai pas repris.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais moitié-moitié. Les premières années je suivait parce que je connaissais encore les filles et puis il se trouve qu'il n'y a plus personne. Pour moi, c'était moins intéressant de suivre mais je regarde un peu sur LFB TV.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Je pense que c'est quand nous sommes allés à Bercy (finale de la Coupe de France en 2013 contre Lattes Montpellier). C'est le plus gros souvenir qui m'a marquée. Même si on a perdu, on y a été. C'était un objectif, d'être au moins une fois à Bercy pour y jouer.

Et le moins bon ?
Le pire, ça date ! Quand on était en NF1 avec Nantes, on est monté mais on perd la finale contre Basket Landes (en 2008 sur un tir au buzzer de Marion Laborde), tout le monde s'en souvient.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Dans mon équipe il y a Amandine Michaud (joueuse du NRB de 2015 à 2019), Aurélie Bonnan joue un peu avec nous, Caroline Aubert. Je garde le contact avec Shona Thorburn, je suis un peu Katherine Plouffe, Katia Clanet qui a joué à Nantes.

Son parcours
2000-2005 Chateauroux (NF3-NF2)
2005-2017 Nantes Rezé (NF1-LFB)

Son palmarès
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2010, 2011 et 2012

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Yuliya Andreyeva ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 3. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Arrivée d'Ukraine en 2000 à l'âge de 16 ans pour jouer à Chateauroux (NF3), Yuliya Andreyeva n'a ensuite connu que le Nantes Rezé Basket (2005-2017). Elle a joué 12 saisons sous le maillot des Déferlantes, dont 9 en LFB (256 matches), et n'a pas quitté les bords de Loire où elle est désormais installée.
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Tous les bilans club par club

Corps: 

Épisode 1 - Charnay attendait son heure
Matthieu Chauvet (entraîneur) : "On a montré notre faculté à jouer notre place en LFB, sans être ridicule."

Épisode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Jean-Pierre Ciglia (président) : "On avait anticipé une saison difficile, on n'a pas été déçu. Elle a été difficile d'un bout à l'autre."

Épisode 3 - Tarbes restait serein
François Gomez (entraîneur) : "On avait l'état d'esprit, l'engagement, on se préparait à ce mini-championnat des playdowns."

Épisode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Fabrice Fernandes (entraîneur) : "On n'a pas réussi à trouver de solution pour gagner plus de matches chez nous."

Épisode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Rachid Meziane (entraîneur) : "On est monté en puissance entre le début chaotique et ce qu'il a montré en janvier-février."

Épisode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Caroline Heriaud (capitaine) : "Ce qui fait notre force, c'est une très bonne cohésion que ce soit entre les coaches, les joueuses."

Épisode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Amel Bouderra (capitaine) : "La mayo a commencé à prendre avec un match référence juste avant Noël, une victoire contre Lattes Montpellier."

Épisode 8 - Landerneau toujours plus haut
Stéphane Leite (entraîneur) : "On a eu des gens pros, ça c'est important. Et aussi des gens prêts."

Épisode 9 - Basket Landes dans ses standards
Marie-Laure Lafargue (présidente) : "Le travail de fond amorcé dans le club, basé sur les valeurs de transmission et d'identité, paye."

Épisode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure
Edwige Lawson-Wade (dir. sportive) : "En étant troisième du championnat le plus relevé d'Europe, on est content."

Épisode 11 - Bourges fidèle au poste
Olivier Lafargue (entraîneur) : "Le bilan sportif est plutôt intéressant même si on a eu un début de saison un peu compliqué."

Épisode 12 - Lyon était le patron
Paoline Salagnac (capitaine) : "Au complet sur la fin de saison, ça aurait pu faire de belles choses mais on ne refera pas l'histoire."

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Depuis le 21 avril, nous vous avons présenté, pour chaque club LFB, un bilan de sa saison à travers l'interview d'un acteur, qu'il (elle) soit Président(e), entraîneur ou joueuse. Vous trouverez dans cet article l'ensemble de ces bilans.
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Lyon était le patron

Corps: 

Champion de France LFB en 2019, Lyon surfait sur une belle vague cette saison et dans la continuité de son titre acquis voilà un an comme le confirme Paoline Salaganc : "On est resté dans la dynamique. Quand tout s'arrête, on est en tête du championnat, qualifié pour la finale de la Coupe de France et en quart de finale de l'Euroligue. On était sur tous les fronts, c'était une belle saison mais c'est difficile de tirer un bilan sans les échéances finales". Coupées dans leur élan les Lionnes étaient à la lutte avec Bourges pour le fauteuil de leader (14v-2d). "L'important c'est d'être présent sur les moments décisifs, les playoffs et malheureusement on n'a pas pu les vivre" regrette Pao puis enchaîne : "La saison est plus que positive et ça donne envie de repartir sur les mêmes bases pour la prochaine".

Avec Roche Vendée, Lyon était l'équipe qui avait connu le moins de modifications d'effectif avec seulement deux arrivées (Ciak, Johannes). Un gain de temps à l'allumage même s'il a fallu faire sans Alysha Clark, revenue de blessure début janvier, et que Clarissa Dos Santos n'a joué que les 6 premiers matches. "La stabilité aide toujours, on sait que ce n'est jamais facile de créer un groupe, une alchimie. On a attaqué avec ce plus et en ayant vécu des choses fortes l'année dernière. On avait qu'une envie, les revivre. Au complet sur la fin de saison, ça aurait pu faire de belles choses mais on ne refera pas l'histoire. Il faut tirer du positif de ce qui a été fait cette année" indique l'arrière lyonnaise.

Bizuth en Euroligue, LDLC ASVEL Féminin a pris son temps pour apprivoiser cette nouvelle compétition. Trois victoires pour terminer la saison régulière ont propulsé les Lionnes à la deuxième place du groupe B (8v-6d). "C'est la plus grande compétition qu'on peut jouer. Nos débuts ont été difficiles, il a fallu s'adapter. On a réussi une super phase retour. Tout ce qu'on a pu acquérir en expérience dans ces matches nous a forcément servi pour le championnat mais servira aussi pour l'année prochaine" positive Salagnac.

Au-delà des succès, le club du Président Tony Parker a aussi fait parler de lui en intégrant la Lituanienne Juste Jocyte. Elle est devenue, à seulement 14 ans (et 19 jours), la plus jeune joueuse à fouler un parquet de Ligue Féminine. Pour Paoline Salagnac "ce n'est que le début, on ne parle que de potentiel. A nous de faire en sorte qu'elle éclose au sein de Lyon. On a toutes essayé de l'intégrer, de lui transmettre ce qu'on peut. C'était un premier pas, elle sera plus impliquée la saison prochaine dans le groupe professionnel. On oublie souvent qu'elle a 14 ans, il faut lui laisser le temps". D'autres jeunes filles ont aussi eu leur chance cette saison comme Monique Makani (10 matches), Coralie Chabrier (8) ou encore Eve Wembanyama, preuve du dynamisme de la formation rhodanienne.

Meilleure marqueuse de l'histoire de la LFB (4648 points), Paoline Salagnac a décidé de prendre sa retraite. Elle va néanmoins rester proche des parquets puisqu'elle sera directrice sportive de LDLC ASVEL Féminin. "Je serai sur le groupe pro pour l'accompagner, superviser l'organisation et le fonctionnement. Il y a aussi le lien avec la formation et la volonté du club d'intégrer des jeunes" explique t-elle. Sa nouvelle casquette lui permet donc de donner des indications sur les recrues. Marine Fauthoux arrivera de Tarbes pour "préparer l'avenir" et Sara Chevaugeon fera elle son retour sous les couleurs lyonnaises qu'elle a portées entre 2012 et 2015 ("une joueuse très complète qui sait tout faire"). Nayo Raincock-Ekunwe, MVP du championnat en 2018, reviendra en France après une saison à Orenburg ("elle est très athlétique, présente au rebond et joue pour l'équipe"). Enfin, l'internationale serbe Aleksandra Crvendakic (1m88, 24 ans), joueuse de Sopron (HUN) depuis 2014, "est une ailière forte, grande, très athlétique et qui, malgré son âge, a déjà beaucoup d'expérience. C'est important d'avoir des joueuses expérimentées au niveau international pour apporter à notre équipe et à l'ambition qu'elle peut avoir".

LDLC ASVEL Féminin (1er)

Bilan : 14 victoires - 2 défaites
Meilleure marqueuse : Helena Ciak (12.0 pts/match)
Meilleure passeuse : Julie Allemand (5.1 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Helena Ciak (6.7 rbds/match)
Meilleure évaluation : Helena Ciak (15.2 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut
Episode 9 - Basket Landes dans ses standards
Epsiode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure
Épisode 11 - Bourges fidèle au poste

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 29. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour le douzième et dernier épisode du bilan 2019-2020 de Ligue Féminine, Paoline Salagnac, capitaine de LDLC ASVEL Féminin, revient sur la saison écourtée des Lionnes, leader de LFB après 16 journées.
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Bourges fidèle au poste

Corps: 

Les années passent et le club du Cher conserve inlassablement un niveau rarement (jamais ?) vu dans le sport français. En 22 saisons régulières, Bourges a terminé 20 fois à l'une des deux premières places et l'exercice 2019-2020 n'a pas dérogé à la règle : 13 victoires et 3 défaites en championnat domestique plus une place en finale de la Coupe de France et un quart en Euroligue. La routine Tango depuis plus de deux décennies en somme. "Le bilan sportif est plutôt intéressant même si on a eu un début de saison un peu compliqué en ayant un renouvellement d'équipe très important. Ca a été un peu dur de démarrer" indique Olivier Lafargue, l'entraîneur des Berruyères.

Après neuf ans à arpenter les parquets européens et même chinois, la pivot Isabelle Yacoubou a fait son retour en France, à Bourges. Une recrue XXL qui n'aura malheureusement joué que 5 matches de championnat en raison d'un problème médical. "Isa c'est un coup dur mais on a eu Ana Dabovic, blessée pendant un long moment, Alexia Dubié aussi. Sarah (Michel) et Elo (Godin) revenaient elles de blessure en début de saison. Tout ça a été complexe à gérer mais c'est ce qui est parvenu, je le crois, à nous souder. C'est là où on a trouvé notre meilleur équilibre" analyse le technicien. "Une fois qu'Isa a été arrêtée, on savait aussi qu'avec Elo, Alexia (Chartererau), Iliana (Rupert) on avait un secteur intérieur qui était bien. On avait confiance en ces filles là" souligne Lafargue qui compte sur Yacoubou malgré tout : "L'apport d'Isa restera un grand point d'interrogation sur cette année. On aura l'occasion, je l'espère vivement et rapidement, de montrer tout ce qu'elle aurait pu apporter".

Comme souvent, l'équipe du Cher s'est appuyée sur une défense solide, la meilleure de la division (65.6pts encaissés par match en moyenne). Avec un profil de combat, à l'image des Godin, Dabovic ou encore Michel, Bourges a pu avancer loin. "L'identité qu'on veut donner est une chose, celle qu'on se créé en est une autre. Je crois qu'elles ont toutes montré un état d'esprit. Alexia Chartereau l'a dit, elle ne savait pas si on avait le meilleur effectif mais elle pensait qu'on avait peut être la meilleure équipe. Ces filles, quand il a fallu être plus dur, sont arrivées à l'être pour trouver un moyen de gagner les matches" confirme le coach.

Meilleure marqueuse et rebondeuse des Tango, meilleure joueuse française de LFB à l'évaluation (15.9), Alexia Chartereau, qui vivait sa quatrième saison pro à 21 ans, a encore franchit un palier ce qu'atteste son entraîneur : "Alex a pris un rôle encore plus important cette année et elle doit apprendre à le maîtriser. Quand tu es leader d'une équipe sur le terrain, il faut être capable de répondre présent à chaque fois. C'est valorisant et ça lui permet de faire une très belle saison statistique, c'est super que très tôt elle soit dans une physionomie comme ça. Elle est dans un environnement stable où elle va pouvoir continuer à avancer, progresser. C'est intéressant pour elle et pour le club".

A la rentrée, les habitués du Prado ne seront pas dépaysés puisque 7 joueuses resteront au club (Chartereau, Coleman, Eldebrink, Godin, Michel, Rupert et Yacoubou). Côté arrivées, Magali Mendy retrouvera la LFB un an après avoir quitté l'ESBVA-LM pour Gérone (ESP) et Alix Duchet (BLMA) tiendra la mène. Laetitia Guapo, révélation de la saison avec Charnay, va faire un bond en avant avec la découverte de l'Euroligue. La numéro 1 mondial de 3x3 "a un gros volume de jeu et devra avancer sur ce qui fait le très haut niveau" indique son futur entraîneur. Le style berruyer pourrait bien évoluer tant les trois recrues sont connues pour leurs qualités offensives et de création. "Ca serait réducteur de dire qu'elles sont surtout des attaquantes. Ce sont des personnes très athlétiques" prévient Olivier Lafargue. "L'idée est d'amener un petit peu plus de vitesse. On a trouvé notre visage dans la capacité à défendre dur, à jouer sur demi-terrain mais on a de quoi gagner dans la transition offensive, le jeu de courses. Rien ne remplace la vérité du terrain, il faudra y répondre rapidement. Elles seront un excellent complément au groupe qui reste en place. On aura un peu de sang neuf et on peut presque compter Isa, elle va arriver un appétit de jeune fille".

Tango Bourges Basket (2ème)

Bilan : 13 victoires - 3 défaites
Meilleure marqueuse : Alexia Chartereau (13.8 pts/match)
Meilleure passeuse : Sarah Michel (4.2 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Alexia Chartereau (5.8 rbds/match)
Meilleure évaluation : Alexia Chartereau (15.9 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut
Episode 9 - Basket Landes dans ses standards
Epsiode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 26. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour l'avant-dernier épisode du bilan 2019-2020 de Ligue Féminine, place à l'équipe de Bourges, deuxième du classement au moment de l'arrêt de la saison.
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Lattes Montpellier à la bonne heure

Corps: 

Finaliste des playoffs et de l'Eurocoupe lors de la saison 2018-2019, Lattes Montpellier sortait d'un exercice plus que réussi. Sur cette lancée, les Gazelles ont réalisé un excellent début de championnat. Avec 6 victoires de rang pour débuter, le BLMA planait sur la Ligue Féminine avant de rentrer dans le rang comme le confime Edwige Lawson-Wade, la Directrice sportive du club héraultais : "On a fait une bonne première partie de saison puis on a eu plus de défaites par la suite, à cause des blessures, un effectif diminué, un calendrier infernal. Ca nous a mis un peu dans le dur mais sportivement, en étant troisième du championnat le plus relevé d'Europe, on est content. Devant nous il y a les grosses cylindrées comme Lyon et Bourges, on est à un point ou deux de ces équipes".

Parmi les blessures, la plus notable fut celle de Stephanie Mavunga lors de la 11ème journée. Débarquée de Krasnoyarsk (RUS), l'Américaine née au Zimbabwe s'est vite rendue indispensable avec des statistiques rarement vues en Ligue Féminine (17.3 points, 11.6 rebonds pour 20.6 d'évaluation en moyenne) dont une pointe à 33pts, 17rbds et 41 d'évaluation à Tarbes le 7 décembre. "C'est sûr qu'elle nous a énormément manqué, elle apportait beaucoup dans tous les compartiments du jeu. On a tout de même réussi à faire des bons matches mais on ne peut pas enlever 20 points et 10 rebonds. Sa blessure nous a fait beaucoup de mal" avoue Lawson-Wade. "On ne s'attendait pas à ce qu'une joueuse prenne le relai. C'est en équipe que ça doit se faire. Elle s'est blessée à un moment où le calendrier était très compliqué donc on ne sait pas ce que l'on aurait fait avec elle" tempère l'ancienne Bleue.

En Euroligue, le BLMA a existé et a longtemps évolué dans le haut du groupe B. Au final, le bilan équilibré (7-7) a été terni par une fin de saison régulière délicate (4 défaites consécutives). Les partenaires de Diandra Tchatchouang ont néanmoins réussi à se qualifier pour les quarts de finale, sur le fil. "C'est une saison historique pour nous. Quand on était deuxième, on se pinçait pour voir si c'était vrai, si l'on ne rêvait pas. On a battu des équipes comme Fenerbahce, Kursk. C'est la grosse satisfaction de la saison" confirme la dirigeante. L'autre bonne nouvelle, selon Edwige Lawson-Wade, se situe dans les tribunes : "On a augmenté l'affluence par match de 30%. On sent un véritable engouement porté par la saison dernière, l'épopée européenne. Cette année avec les gros résultats, les gens sont restés et on sent qu'il y a un nouveau Montpellier en place".

Pour la saison prochaine, l'effectif lattois sera chamboulé. Seulement trois joueuses restent (Bernies, Milapie et Tchatchouang) et six s'en vont dont les étrangères Whitcomb, Williams et Mavunga. Alix Duchet (Bourges), Ornella Bankolé (Roche Vendée) et Laetitia Kamba (retraite) ne porteront plus le maillot du BLMA. "On sent que le championnat est très élevé, on n'a pas encore parlé d'objectifs mais ça sera surement de rester dans le top 4. Le championnat est tellement fort, on va essayer d'être dans le haut du championnat" indique la Directrice sportive des Gazelles.

Côté arrivées, Ana Dabovic et Ana-Maria Filip feront leur retour sur les bords de la Méditerrannée. Après trois saisons réussies du côté de Lyon, la Belge Julie Allemand viendra apporter son leadership à la mène et deux Américaines ont été recrutées. Asia Durr, numéro 2 de la Draft WNBA 2019 et coéquipière de Marine Johannes et Bria Hartley à New York l'été dernier, "sera la scoreuse qui va nous apporter un peu de folie" dévoile Lawson-Wade. Quant à Nia Coffey, "une poste 4 qui peut jouer 3, athlétique, qui défend, prend des rebonds, marque", elle aura la lourde tâche de faire oublier Gabby Williams.

Basket Lattes Montpellier Association (3ème)

Bilan : 11 victoires - 5 défaites
Meilleure marqueuse : Stephanie Mavunga (17.3 pts/match)
Meilleure passeuse : Romane Bernies (3.4 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Stephanie Mavunga (11.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Stephanie Mavunga (20.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut
Episode 9 - Basket Landes dans ses standards

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Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dixième épisode de notre bilan 2019-2020 avec Lattes Montpellier, troisième du championnat lors de l'arrêt définitif le 10 avril dernier.
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Basket Landes dans ses standards

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"Au stade où la saison s'est arrêtée, on était plus qu'à l'heure par rapport aux objectifs. Si on parle de la LFB, on voulait être dans le top 4 à la fin mais rien ne remplacera l'excitation d'une phase finale et des playoffs. La grosse cerise sur le gateau aura été la coupe d'Europe où l'on ne se donne jamais vraiment d'objectif précis sinon celui d'aller le plus loin possible à partir du moment où l'on est sorti des poules. Là on garde un goût d'inachevé avec le quart de finale contre nos amis de Charleville et une saison qui s'arrête, ironie de l'histoire, sur un match nul". Voilà comment Marie-Laure Lafargue, la Présidente du club landais, résume la saison 2019-2020 de son équipe.

Un exercice plus que réussi donc du côté de Mont-de-Marsan et une satisfaction, celle d'avoir placé un duo 100% féminin aux commandes avec Julie Barennes et Shona Thorburn : "On avait un vrai challenge au niveau du coaching. Le travail de fond amorcé dans le club, basé sur les valeurs de transmission et d'identité, paye autour d'une personnalité comme Julie. Elle a su passer le cap sur le plan tactique mais ça ne faisait pas l'ombre d'un doute" confirme M-L Lafargue. Et ça s'est vu sur le parquet selon la Présidente qui ajoute : "On s'est régalé d'un basket comme on l'aime dans le Sud Ouest, fait de vitesse, d'adresse, d'audace offensive tout en étant assis sur des fondementaux défensifs. Les filles n'ont jamais perdu le fil conducteur et ça a permis une vraie adhésion du public et des partenaires". Point culminant de cette osmose landaise, le 1/16è de finale d'Eurocoupe : "On perd de 14 points à l'aller à Cadi La Seu et on leur met un éclat au retour (+31) dans une ambiance de folie" raconte Lafargue. Elle ajoute : "Je suis pleine d'espoir que dans ce contexte si particulier d'adhésion locale, ça sera un élément fondateur pour la relance et le rebond la saison prochaine".

Le club du Sud Ouest continue d'écrire son histoire sans brûler les étapes, une stratégie payante qui lui a permis de stabiliser sa présence dans la première moitié du classement pour la dixième saison de suite comme le confirme Marie-Laure Lafargue : "On travaille avec patience, il faut que la structure continue de mûrir. On a déménagé deux fois, il y a eu une vraie mue administrative et institutionnelle en devenant une SASP. Il faut une structure suffisamment stable pour amortir le pas suivant dont on connait l'exigence". La signature, en 2016, de Céline Dumerc, avait permis de mettre un coup d'accélérateur à cette évolution.

Pour la rentrée, on misera sur la continuité avec sept joueuses qui ont vécu ensemble cette saison (Suarez, Paget, Dumerc, Turcinovic, Ayim, K. Plouffe et Gaye). "La stabilité est un fondement récurrent à Basket Landes. On a toujours eu des piliers solides sur le banc ou sur le terrain. Chaque année, on essaye d'y apporter un petit supplément voire un grand" indique la boss landaise. La jeune Kendra Chéry (Roche Vendée) va poursuivre sa carrière dans le Sud Ouest et le gros coup réalisé par BL se nomme Valériane Vukosavljevic (Ayayi), internationale tricolore rapatriée de Prague, un cador européen : "On connaît ses qualités, elle connaît bien la maison et rejoint un coach qui était sa capitaine de jeu et une guide dans sa phase d'apprentissage". Née à Bordeaux et passée par le Centre Fédéral, Vukosavljevic a débuté sa carrière professionnelle à Basket Landes en 2012. C'est donc une joueuse de premier plan qui fera son retour en Ligue Féminine.

"On est moins dans le contexte de la blague qu'avec Céline à l'époque. On a un trait de caractère qui est l'audace, l'esprit de conquête. C'est un truc de gascon. Pour Valou, il y a une forme de hasard malgré tout sinon que les gens nous observent avec intérêt dans notre stabilité et notre démarche. La notion de fidélité a toujours valu. On s'était promis que ça arriverait un jour, c'est arrivé surement plus tôt que l'on ne l'avait imaginé" conclut Marie-Laure Lafargue.

Basket Landes (4ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Miranda Ayim (11.0 pts/match)
Meilleure passeuse : Ana Suarez (4.9 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Aby Gaye (6.1 rbds/match)
Meilleure évaluation : Miranda Ayim (14.1 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 19. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine entre dans sa dernière ligne droite avec le top 4. Le neuvième épisode s'intéresse à Basket Landes, club désormais historique du championnat et ses 12 saisons consécutives au plus haut niveau.

Comment ça va Diandra Tchatchouang ?

Corps: 

Comment ça va Diandra ?
Ça va, ça va. Le retour à la vie presque normale se passe bien même si à mon niveau il n’y a pas trop de changements. Les salles n’étant pas encore disponibles, il n’y pas grand-chose qui a changé pour moi. Je ne suis pas retourné faire les magasins, juste le strict minimum avec les achats de première nécessité. 

C’est vrai que quand on lit ta biographie, on est tout de suite impressionné par ton parcours sportif mais aussi scolaire. Tu as eu la chance de pouvoir allier les deux en NCAA à Maryland et tu es aujourd'hui à Sciences-Po. C’est quoi la recette secrète de Diandra Tchatchouang ?
Il n’y a pas de recette secrète (rires). Je pense que c’est lié à mon éducation. La place des études a toujours été très importante et prioritaire par rapport au basket. Quand j’ai eu mon bac après 4 ans passés au Pôle France BasketBall, je ne me voyais pas passer professionnelle et ne pas pouvoir étudier à côté. C’est pourquoi je me suis orienté vers un cursus universitaire à 18 ans aux États-Unis qui me permettaient de faire les deux. J’avais envie d’allier le côté étude et pouvoir jouer à un niveau compétitif en NCAA. Je pense que c’est toujours important de faire autre chose pour trouver un certain équilibre, c’est aussi pour ça que je suis encore à Sciences Po. C’est aussi un moyen de préparer sa reconversion.

"Sportive et femme engagée"

Tu te considères comme « sportive et femme engagée ». Alors c’est quoi pour toi être une sportive et une femme engagée ? Comment réussir à faire un lien entre les deux ?
C’est s’intéresser à des sujets autres que le sport. Pour ma part, j’essaye de défendre différentes causes en utilisant ma voix d'athlète professionnelle. Ça peut être des injustices homme-femme, d'autres par rapport aux différentes classes sociales.

Tu es membre de la commission d’athlètes Paris 2024 avec ton association « Study Hall 93 ». C’était important pour toi de t’engager auprès des jeunes de La Courneuve ?
Oui car je suis originaire de La Courneuve et de Seine-Saint-Denis. Study Hall c’est mon association qui est née il y a un peu plus de 2 ans maintenant. C’est un dispositif de soutien scolaire qui a pour but d’aider les jeunes sportifs de la ville. C’est aussi une façon d’éloigner les jeunes des mauvaises influences. J'étais à leur place il y a quelques années, quand j’étais encore au collège à La Courneuve et je sais qu’il y a beaucoup de choses qui auraient pu me détourner du droit chemin. Plutôt que d'aller trainer entre la fin des cours et le début de l'entraînement, les jeunes font leurs devoirs pour le lendemain ou pour la semaine.
À la commission des athlètes, mon rôle concerne beaucoup plus la partie Héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. À travers mon association, j’essaye de préparer les jeunes en organisant des stages linguistiques pendant toutes les vacances de façon à ce qu’ils puissent être eux aussi acteurs de ces Jeux Olympiques.

On peut aussi parler de « Take Your Shot », une journée dédiée aux U13 et U15 féminines de La Courneuve…
Lors de la première édition, il y avait à peu près 80 jeunes filles. Aujourd’hui on a une capacité d’accueil de 200 jeunes filles âgées de 11 à 15 ans. C’est une journée qui a un volet sportif mais aussi et surtout éducatif. Les filles viennent pour jouer au basket et l'objectif est de favoriser la pratique féminine. Il y a aussi trois ou quatre personnalités féminines inspirantes (Rokhaya Diallo, Gwladys Épangue, Amy Sibidé...ndlr) qui ont un moment d’échange avec les jeunes filles. C’est l’occasion pour ces jeunes basketteuses de poser des questions, de s’inspirer des parcours d’excellences. Ça donne des idées et le but est qu’elles repartent de cette journée l’esprit plein de bons conseils et d’envie.

"Mon objectif, c'est de montrer à ces jeunes qu'ils n'ont aucune limite"

On sent que c’est vital pour toi d’essayer d’ouvrir de nouveaux horizons pour les jeunes filles de Seine-Saint-Denis ?
Complètement. C’est vrai que j’ai grandi à La Courneuve et je me rend compte que 10/15 ans après, il n’y a pas grand-chose qui a changé. Il y a toujours un frein. On fixe toujours des limites à ces jeunes et mon objectif c’est de leur prouver le contraire. Il faut qu’elles aient des ambitions élevées et qu’elles n’aient pas peur de les afficher.

Tu as créé ton podcast « SuperHumains » très récemment. Le premier épisode est sorti le 22 avril dernier et tu as reçu Aristide Barraud, ancien rugbyman du Stade Français touché par trois balles de Kalashnikov lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Peux-tu nous en dire plus sur le concept ?
C’est un podcast que j’ai lancé il y a quelques semaines. D’ailleurs, le 2e épisode arrive bientôt. Super Humains a pour but de mettre en avant des parcours de vie hors du commun chez les sportifs, pas toujours facile à exprimer. Avec Aristide par exemple, j’ai la chance d’avoir un homme avec un vrai talent de narration donc c’était très agréable à écouter. J’espère que les personnes qui écoutent ses témoignages vont s’en inspirer et se diront que si telle personne à réussi à se relever, moi aussi je peux en faire de même.

L’année prochaine, tu joueras toujours à Lattes-Montpellier. Tu as décidé de prolonger assez tôt, en décembre 2019. C’est un club dans lequel tu te sens bien ?
Je pense que ça confirme l’idée que je me sens bien à Montpellier. C’est un club qui a des objectifs élevés tous les ans, avec une équipe bien construite. Je ne me suis pas trop posé de questions, j’étais à la recherche de stabilité. En décembre quand on m’a proposé de resigner, je n’ai donc pas hésité longtemps.

Finalement c’est aussi le choix de la raison avec l’opportunité de jouer le titre en LFB et d’aller loin en EuroLeague ?
En effet, les objectifs du club sont toujours élevés. On sort d’une saison EuroLeague vraiment riche, même si elle n’a pas pu aller à son terme. En LFB, l’objectif est toujours de gagner le titre. Ça fait 10 ans que le club est installé dans le top 4 du championnat donc il y a certaines attentes.

L'interview complète 

Surtitre: 
ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE
Auteur: 
Clément Daniou (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 18. Mai 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Quelques jours après la fin du confinement, nous avons posé quelques questions à Diandra Tchatchouang. À 28 ans, la joueuse originaire de Seine-Saint-Denis se définit comme une sportive et femme engagée. Lors de cet entretien passionnant, elle revient sur la place des études dans sa vie d'athlète professionnelle, son association "Study Hall 93", "Take Your Shot" la journée dédiée aux jeunes joueuses de La Courneuve ou encore son podcast "Super Humains", lancé il y a quelques semaines avec succès.

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