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Landerneau toujours plus haut

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A l'image des spots publicitaires d'une chaîne de télévision au début des années 90, Landerneau est le petit club qui monte. "On est en plein dans nos objectifs, on avait l'espoir de faire mieux que la saison passée ce qui équivalait à au moins une sixième place et donc une qualification européenne. A l'arrêt du championnat on était cinquième ce qui nous a permis d'obtenir cette qualification. C'est historique pour le club" explique Stéphane Leite, entraîneur du LBB depuis 2014. Pourtant, la saison avait mal démarré puisqu'après un mois de compétition, la formation finistérienne n'avait gagné qu'un match sur quatre. Trois victoires de rang en novembre puis une série de cinq début 2020, notamment contre des concurrents directs comme Basket Landes et Charleville-Mézières, ont placé les Bretonnes dans la lutte pour la quatrième place. "On est satisfaits de ça même si la fin de saison me laisse amer et notamment la défaite à Nantes" concède le coach.

"On avait à coeur d'avoir une équipe plus stable que par le passé en conservant quelques joueuses. On a eu des gens pros, ça c'est important. Et aussi des gens prêts. Ashley Bruner a été décisive sur le rebond, l'intensité défensive. Taylor Wurtz a su mettre les tirs quand il fallait, il y a l'expérience de Virgnie Brémont et Kalu, remarquable pour sa première saison LFB" explique Leite. On ne peut que donner raison au technicien breton quand il évoque Ezinne Kalu. Quatrième meilleure marqueuse du championnat (15.5 pts), la Nigériane a crevé l'écran au même titre que ses compatriotes Promise Amukamara (Charnay) et Evelyn Akhator (Charleville-Mézières) avec qui elle a décroché le titre de champion d'Afrique en août 2019.

Leite et ses joueuses ont fait le boulot avec un bilan positif en Ligue Féminine (9v-7d). "On aurait voulu fêter ça sur le terrain, tout le monde est parti. On avait tous un objectif, on y est arrivé. On s'est tous mis en ordre de marche pour la saison prochaine et quand on se retrouvera, on va porter un toast mais ça ne sera pas la même chose. Il n'y a pas la même saveur" regrette le coach. Mais replonge rapidement dans son obsession de "continuer à évoluer". "On se posait la question d'être capable de pérenniser ce projet. Le club se structure et l'année prochaine on le verra d'autant plus sur la structuration interne" promet-il. Cette volonté de vouloir toujours faire mieux, il se l'applique également et l'arrivée de l'Eurocoupe en Bretagne coche une nouvelle case dans son plan de carrière : "Coacher en coupe d'Europe est quelque chose qui me faisait envie. Je suis content de le faire, qui plus est avec Landerneau".

Bizuth sur la scène européenne, Landerneau se veut prudent même si "en tant que compétiteur on va essayer de chercher à sortir des poules". "Ma priorité basket, vu le niveau en LFB qui est très fort, sera de se servir de la coupe d'Europe pour engranger de l'expérience" prévient Leite. Pour mener à bien cette double mission, il pourra compter sur Kalu, Brémont ("elle apportera son intelligence et de la sérénité"), Elodie Naigre ("elle continue à évoluer positivement"), Myriam Djekoundade ou encore l'emblématique Marie Butard, au club depuis 2010. "J'aurais voulu en garder d'autres mais on n'a pas pu le faire" en pensant à l'Américaine Taylor Wurtz ("un crève-coeur") qui quitte le Finistère en raison des contraintes réglementaires de l'Eurocoupe.

Côté arrivées, trois recrues ont été dévoilées. Hortense Limouzin ("elle fera parler d'elle en Ligue Féminine") quitte Saint-Amand et épaulera Brémont à la mène alors que l'ailière roumaine Gabriela Marginean fera son retour en France (vue à Arras en 2011-12). Enfin, l'Allemande Luisa Geiselsöder (20 ans), récemment draftée par Dallas en WNBA (21è position), fait déjà rêver son futur entraîneur : "Il y a un projet qui me plaît vraiment avec cette jeune joueuse, je suis excité de travailler avec elle. Elle a un état d'esprit et une éthique de travail irréprochables".

Landerneau Bretagne Basket (5ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Ezinne Kalu (15.5 pts/match)
Meilleure passeuse : Virginie Brémont (4.6 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Elodie Naigre (6.0 rbds/match)
Meilleure évaluation : Ezinne Kalu (15.7 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 15. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Notre bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine se poursuit avec le huitième épisode consacré à Landerneau. Pour sa deuxième saison dans l'élite, le club breton se mêlait à la lutte pour une place dans le carré de tête.

L'Odyssée de Filip

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Nous sommes en 2015, Ana Maria Filip dispute le Championnat d’Europe avec l’Équipe de France féminine 5x5 sous le nom d’Ana Maria Cata-Chitiga. À l’époque, elle porte encore celui de son père Marius, ancien volleyeur roumain de renom vainqueur d’une médaille olympique en 1980. Dernière rotation sur les postes 4 et 5, elle est peu responsabilisée par Valérie Garnier qui préfère associer Helena Ciak ou Diandra Tchatchouang aux indéboulonnables Sandrine Gruda, Endy Miyem et Isabelle Yacoubou. Avec moins de 10 minutes en moyenne passées sur les parquets, la Franco-Roumaine n’est pas aussi impactante durant cette quinzaine que lors de la Coupe du Monde en Turquie un an plus tôt où elle avait excellé, apportant en moyenne 8 points et 6 rebonds par match. Dominées en finale par une irrésistible Serbie, les Bleues ne parviennent pas à mettre la main sur la médaille d’or. Jamais rappelée pour une compétition de cette envergure, la carrière internationale d’Ana Maria Filip avec l’Équipe de France 5x5 touche à sa fin après 35 sélections, notamment du fait de la vive concurrence et l’arrivée de jeunes joueuses à fort potentiel comme Alexia Chartereau, Marième Badiane ou plus récemment Iliana Rupert précipitant son départ du groupe France. Un départ vécu comme une chance de découvrir de nouveaux horizons.

Le besoin de voir autre chose

En 2017, Ana Maria Filip décide alors de prendre le taureau par les cornes. "Je connaissais déjà très bien le 5x5 et je ressentais le besoin de sortir de ma zone de confort et d’expérimenter une autre pratique. J’ai appelé Richard Billant pour lui demander si je pouvais essayer le 3x3 et voir ce que ça donnait. Je savais que c’était un sport très différent mais que ça m’irait très bien." Et pour cause, son profil d’intérieure dynamique et mobile, capable aussi bien de tirer à mi-distance que de prendre la position préférentielle dos au cercle lui permet de dominer dans la nouvelle discipline olympique. Une force dont la joueuse de 30 ans n’avait pas pleinement conscience lors de sa première discussion à ce sujet avec le sélectionneur des Équipes de France 3x3 en 2012. "Richard nous avait dit qu’une joueuse devait être capable de shooter d’à peu près partout, poster, dribbler, défendre. Je me souviens lui avoir répondu qu’il lui fallait LeBron James. C’est pour ça que je n’ai pas vraiment osé mettre un pied dedans à ce moment-là, même si je pense qu’il n’y a pas vraiment de profil type. Il faut avoir certaines qualités que j’ai la chance d’avoir, indispensables pour être performante." Au 3x3, la réussite est fulgurante pour Ana Maria Filip. Sélectionnée pour la Coupe d’Europe à Amsterdam aux côtés de Caroline Hériaud, Alice Nayo et Perrine Le Leuch pour sa première année, elle participe grandement au bon parcours des Bleues qui échouent malgré tout au pied du podium. Mais l’essentiel est ailleurs. Ses premiers pas au 3x3 lui permettent de continuer à porter le maillot Bleu et participer à des compétitions internationales, chose indispensable pour elle. "J’avais besoin de jouer l’été parce que j’aime le basket. L’effet de groupe, voyager dans d’autres pays, gagner des titres. Je suis passée par le Pôle France et toutes les Équipes de France de jeunes et je suis habituée à ça, c’est comme une drogue.

Aujourd’hui troisième meilleure joueuse du Monde au ranking FIBA derrière ses coéquipières Migna Touré et Laëtitia Guapo, médaillée d’or au Championnat d’Europe 2018 et 2019, de bronze à la Coupe du Monde 2019, vainqueur récemment des Women’s Series, elle ne semble pas prête à laisser sa place. "Il y a de la concurrence partout, même dans le 3x3 mais tant que mon corps me permet de faire du basket à haut niveau je vais continuer."

Une expérience à revendre

Seule joueuse de l’Équipe de France 3x3 féminine à compter plusieurs sélections avec les A en 5x5, Ana Maria Filip n’est décidément pas une joueuse comme les autres. Forte de son expérience personnelle, elle partage avec bienveillance son vécu à ses coéquipières et fait désormais office de leader dans le vestiaire. "C’est vrai que d’avoir joué dans les deux Équipes de France est original. Je suis contente d’avoir eu ce parcours et de pouvoir apporter aux filles ce regard différent. Certaines sont encore jeunes et ne savent pas toujours ce qu’il faut faire. Quand j’avais leurs âges, il n’y avait que le 5x5 et j’aurais tellement aimé avoir autre chose à faire les étés plutôt que de couper. C’est ce que je leur répète en boucle. Il faut qu’elles se rendent compte de la chance qu’elles ont de pouvoir jouer à ce niveau l’été parce qu’il y a très peu de camps organisés pour les filles, malgré le fait que l’on soit des joueuses professionnelles." Un constat accablant mais pourtant bien d’actualité que livre une joueuse qui vit à 100 à l’heure.

Après ses saisons de 5x5 passés à disputer un championnat national et une Coupe d’Europe, Ana Maria Filip enchaîne avec l’Équipe de France 3x3 et voit ses temps de repos grandement impactés. Alors qu’elle fêtera ses 31 ans en juin prochain et qu’elle vient d’effectuer son retour à Lattes-Montpellier et par la même occasion en LFB après une saison passée en Pologne, Filip est consciente que cette charge de travail ne pourra pas durer dans le temps. "L’été dernier a été très intense. On a tenu bon en repoussant nos limites. Je ne sais pas si je pourrais refaire ça une deuxième fois, surtout en enchaînant après avec une saison de 5x5." Alors que tous les championnats sont à l’arrêt et les Jeux Olympiques de Tokyo repoussés en 2021 dû à la pandémie de coronavirus, la question ne se posera pas cet été pour Ana Maria Filip. Compétitrice, elle prépare déjà la saison prochaine mais reste dans l’incertitude dans l’attente de jours meilleurs.

Catégorie: 
Surtitre: 
Equipe de France 3x3
Auteur: 
Clément Daniou (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Internationale française de 5x5 puis de 3x3, Ana Maria Filip (1,94 m, 30 ans) a presque tout connu en Équipe de France. Redoutable dès ses premiers pas dans la nouvelle discipline olympique, elle est vite devenue une véritable leader.

Charleville coupé dans son élan

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Au soir du 30 novembre et après une sixième défaite en 7 journées de championnat, Charleville-Mézières errait dans les profondeurs du classement, là où on ne l'avait que très rarement vu en 10 saisons de Ligue Féminine. Des contre-performances qui trouvent leur origine dans la préparation choatique des Flammes selon Amel Bouderra : "Il y avait une très belle entente, tout le monde acceptait son rôle. Mais ni Kim (Mestdagh), ni Katie Lou (Samuelson) n'étaient là. On n'était pas au complet. Notre première partie de saison a été à l'image de la préparation avec des blessures, des joueuses qui arrivent et une équipe qui essaye de se construire. En fait le début de saison a été notre préparation. C'était dur".

Après un mois de compétition, Nadia Colhado voyait sa saison prendre fin, Samuelson repartait aux Étas-Unis pour se soigner (elle fera un bref retour pour la journée 11) et Mestdagh arrivait enfin, titre WNBA en poche mais sans rythme puisque la Belge n'a que très peu joué avec Washington. Seule lumière dans la nuit ardennaise, la réussite des Flammes en Eurocoupe (5v-1). "Tout le monde a voulu bien faire pour trouver des solutions ensemble. La mayo a commencé à prendre avec un match référence juste avant Noël, une victoire contre Lattes Montpellier. Et puis c'est parti, les Flammes étaient lancées !" savoure Amel Bouderra. Un déclic qui correspond aux arrivées d'Evelyn Akhator, double championne d'Afrique avec le Nigéria, et Shae Kelley. Cet ajustement d'effectif a rapidement porté ses fruits et surtout permis au collectif de retrouver de bonnes conditions à l'entraînement avec 10 joueuses et de l'intensité. "De part leur personnalité et leur performance, elles ont très vite intégré le groupe. Ca a aussi mis moins de pression sur Endy (Miyem) qui jouait beaucoup et apporté une certaine stabilité à l'équipe" se satisfait la capitaine ardennaise.

A partir de décembre, le rouleau-compresseur carolo s'est mis en route : 8 victoires en 9 matches de Ligue Féminine, 5 victoires et un match nul en Eurocoupe. Jusqu'où Charleville aurait pu aller ? "Honnêtement on n'a jamais parlé d'ambitions, on était juste très heureuses d'être sur notre lancée et on avait hâte de grappiller les échelons, de continuer notre remontada. Il y avait de beaux challenges quand tout s'est arrêté : le quart retour d'Eurocoupe à Basket Landes, la réception de Lyon, on devait aller à Roche Vendée, Bourges. On est tristes de finir sur une note pareille car on venait de trouver notre connexion, notre alchimie. Ca se passait très bien depuis janvier" avoue, contrariée, A. Bouderra.

D'un point de vue personnel, la native de Mulhouse a vécu un exercice 19-20 à l'image de son équipe : "Et heureusement ! Si une meneuse excelle du début à la fin mais pas son équipe c'est qu'il y a un souci. J'ai eu du mal à trouver mes marques au début, avec cette pression de vouloir bien faire les choses, aider l'équipe à réussir". Avec des stats en recul par rapport à ses dernières saisons, l'Alsacienne ne voit pourtant pas poindre de lassitude alors qu'elle évoluera pour la quartorzième saison consécutive dans la cité d'Arthur Rimbaud : "Ce n'est pas dans mon caractère. Si à un moment j'avais eu le sentinement de m'ennuyer ou de ne plus prendre de plaisir à Charleville, j'aurais pris la décision de partir. Et mon rôle évolue, il y a 14 ans j'étais la rookie puis j'ai pris du galon, je suis devenue capitaine et maintenant je suis l'ancienne du club. J'ai d'autres champs d'action dans l'équipe".

Prudent en raison de la crise sanitaire et économique qui touche le monde du sport, le club ardennais n'a pas encore communiqué sur son recrutement. "L'équipe aura un joli visage, le club veut de la stabilité" indique Amel Bouderra qui n'en dira pas plus. On sait déjà que Sara Chevaugeon (Lyon), Djéné Diawara (Villeneuve d'Ascq) et Giorgia Sottana (Schio, ITA) ne seront plus là. Le nom de Tima Pouye est lui sorti dans les médias. Poste 2 très créatrice, elle pourrait vite se mettre la Caisse d'Épargne Arena dans la poche si elle reste sur sa lancée tarbaise. "Notre public aime la folie mais surtout la combativité, une vraie valeur ardennaise" prévient pour conclure la gardienne du temple.

Flammes Carolo Basket Ardennes (6ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Evelyn Akhator (14.9 pts/match)
Meilleure passeuse : Amel Bouderra (5.4 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Evelyn Akhator (9.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Evelyn Akhator (20.0 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 12. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le bilan club par club de la saison 2019-2020 de Ligue Féminine s'attaque, pour son septième épisode, aux Flammes Carolo. Après un début de saison compliqué, les joueuses ardennaises semblaient avoir trouvé le bon rythme ces dernières semaines.

Roche Vendée s'était relancé

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Parti comme une fusée après une démonstration lors du MAIF Open LFB (victoire 100-60 contre Villeneuve d'Ascq), Roche Vendée est resté dans la lignée de la saison 2018-19 conclue à la cinquième place. Seules deux arrivées dans l'effectif (Kendra Chery et Marielle Amant) ont permis de faire gagner de précieuses semaines au RVBC qui a enchaîné les victoires en octobre (4-0). "Notre première partie de championnat est plus que satisfaisante" avance Caroline Heriaud, la capitaine des Tigresses. La découverte de l'Eurocoupe a fait franchir un cap au club vendéen mais a ensuite causé leur perte : "Quand on se fait éliminer en janvier, ça nous met dans un trou noir. On a passé plus de deux mois sans gagner".

Entre le 5 janvier et le 1er mars, le RVBC a perdu huit rencontres de suite. "Dans cette période, on a essayé de trouver une multitude d'explications. C'est notre première saison en Eurocoupe, on sort des poules et on a un tour éliminatoire à notre portée contre Besiktas, on gagne là-bas mais on se fait éliminer, ce sont les aléas du sport. L'euphorie qui nous portait depuis le début de la saison a été brisée, on a eu beaucoup de mal à s'en remettre" avoue la meneuse. La blessure d'Uju Ugoka, indisponible pendant deux mois, a aussi pénalisé Roche Vendée. "Et on a peut-être montré notre meilleure facette jusque-là, on n'aurait pas pu tenir tout le reste du championnat. Mais de là à avoir un tel trou d'air..." ajoute, lucide, Heriaud.

Cette série de défaites aurait-elle pu faire exploser l'équipe ? Pas du tout selon la meneuse : "Ce qui fait notre force, c'est une très bonne cohésion que ce soit entre les coaches, les joueuses. On est restés solidaires même si certains jours ça n'était pas facile. On a continué à s'entraîner, à travailler car on savait que ça allait payer. Rien n'avait vraiment changé, on était juste dans une mauvaise passe". Sorties de cette spirale négative avec une victoire contre Lattes Montpellier puis à Landerneau, les Vendéennes semblaient revenues sur la bonne route. Mais la pandémie Covid-19 a définitivement stoppé leur élan : "On est frustrées que ça se termine de cette manière".

Une double frustration pour la joueuse de 3x3 dont la participation aux Jeux de Tokyo passait par un TQO en Inde, reporté. "Je pense au staff et à l'ensemble de l'Équipe de France qui travaillent depuis plusieurs années. On ne peut que comprendre la situation et je ne vois pas comment ça aurait pu se passer différemment" concède t-elle. Mais pas de quoi entamer sa motivation : "On prend notre mal en patience. C'est toujours une fierté de porter le maillot de l'Équipe de France. Je suis ravie de le faire tous les étés avec le 3x3. La compétition va forcément me manquer et j'ai hâte de porter ce maillot à nouveau".

A la rentrée, Caroline Heriaud, qui débutera sa sixième saison en Vendée, retrouvera C. Samson, O. Monpierre, M. Amant et S. Lucet. Côté ambition, elle "vise d'abord le maintien. Après on verra ce que l'on est capable de faire. En coupe d'Europe, on a prouvé qu'on pouvait sortir des poules. Les dirigeants auront peut-être un autre discours mais en tant que compétitrice, je veux passer un tour de plus par rapport à cette année". Les étrangères Ngoyisa, Bailey, Touré et Ugoka ne seront plus là tout comme Kendra Chery annoncée dans les Landes. Le secteur intérieur reposera sur les Américaines Kristina Higgins (Cegled, Hongrie) et Tiffany Clarke, deuxième meilleure joueuse à l'évaluation en LF2 avec Angers. Ornella Bankolé, venue de Lattes Montpellier, devrait avoir plus de responsabilités.

Roche Vendée BC (7ème)

Bilan : 7 victoires - 9 défaites
Meilleure marqueuse : Jasmine Bailey (12.8 pts/match)
Meilleure passeuse : Caroline Heriaud (3.6 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Uju Ugoka (6.7 rbds/match)
Meilleure évaluation : Jasmine Bailey (11.7 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Sixième épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine avec Roche Vendée. Un effectif stable a permis aux Tigresses de bien lancer leur saison mais un trou d'air début 2020 a plongé le RVBC dans le doute.

Trois Françaises à l'honneur

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Deux autres joueuses passées par la Ligue Féminine font aussi partie des gagnantes. Il s'agit d'Alina Iagupova (MVP, Fenerbahce) et Emma Meesseman (5 majeur, Ekaterinbourg) qui ont pour point commun d'avoir porté le maillot de Villeneuve d'Ascq : en 2017 pour l'Ukrainienne, titrée avec les Guerrières, et de 2012 à 2014 pour la Belge.

EuroLeague Women Awards* - Le palmarès complet

MVP - Alina Iagupova (Fenerbahce Oznur Kablo)

All-EuroLeague Women First Team
Alina Iagupova (Fenerbahce Oznur Kablo)
Cecilia Zandalasini (Fenerbahce Oznur Kablo)
Alyssa Thomas (ZVVZ USK Praha)
Emma Meesseman (UMMC Ekaterinburg)
Sandrine Gruda (Famila Schio)

All-EuroLeague Women Second Team
Courtney Vandersloot (UMMC Ekaterinburg)
Marine Johannes (LDLC ASVEL Feminin)
Gabby Williams (BLMA)
Brionna Jones (ZVVZ USK Praha)
Brittney Griner (UMMC Ekaterinburg)

Entraîneur de l'année - Victor Lapena (Fenerbahce Oznur Kablo)
Défenseur de l'année - Alyssa Thomas (ZVVZ USK Praha)
Meilleure jeune de l'année - Iliana Rupert (Bourges Basket)

A noter que pour l'Eurocoupe, Julie Barennes (Basket Landes) a été désignée par Paul Nilsen, l'un des rédacteurs officiels du site internet de la FIBA, co-meilleur entraîneur de la saison aux côtés de l'Espagnol Ruben Burgos (Valence).

*Les coaches, médias et fans pouvaient voter.

Surtitre: 
EuroLeague Women Awards
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Sandrine Gruda (Schio, 5 majeur), Marine Johannes (Lyon, deuxième meilleur 5 majeur) et Iliana Rupert (Bourges, meilleure jeune) ont été récompensées par l'Euroligue pour leur belle saison avec leur club respectif.

"Pas d'autre luxe que les relations humaines"

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Comment vas-tu Abdou ?
Je vais bien, je suis à Aix-en-Provence auprès de ma famille. Je me ressource ici dans cette période difficile.

Que deviens-tu ?
Après Villeneuve d'Ascq (en 2012) j'ai entraîné les garçons de Lille pendant deux ans (Pro B). Ca s'est mal terminé mais bon le métier est difficile, rien n'est permanent sauf le changement. Je garde toujours le positif dans les difficultés que je vis. Puis j'ai observé une période de repos après ces longues années de coaching. Je suis retourné au Sénégal pour y entraîner l'équipe nationale masculine (en 2017).

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
7/10. Ma période en Ligue Féminine m'a laissé beaucoup de bons souvenirs, sur le plan humain et sportif. J'en garde beaucoup d'amis que ce soit des Présidents, des entraîneurs, des joueuses. La grandeur de notre métier, ce sont les relations humaines. Je suis encore le basket féminin à travers LFB TV, il y a une bonne évolution avec des équipes qui ont émergé comme Lyon, Montpellier, Roche Vendée. Le championnat est toujours très relevé et reconnu.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Je me rends compte qu'il n'y a pas d'autre luxe que les relations humaines. Il y a eu un lien affectif avec les joueuses que j'ai entraînées mais aussi celles que je n'ai pas entraînées. D'un point de vue sportif, il y a la montée avec Limoges en première division, mon passage à Aix avec la Coupe de France en 2000 et l'Eurocoupe en 2003, la médaille d'argent à l'Euro des -20 ans avec l'Équipe de France et mes titres d'entraîneur de l'année. Puis il y a cette distinction de la Ligue Féminine lors de l'Open LFB 2016, avec mon ami Philippe Legname. Ca a été très important pour moi, la reconnaissance fait partie des valeurs qui me gouvernent.

Et le moins bon ?
Je garde toujours les choses positives au milieu des difficultés, des déceptions, des vexations. On dit souvent, en tant qu'entraîneur, que c'est un métier composé des gens qui sont virés ou qui vont l'être. J'ai vécu un moment difficile avec Villeneuve d'Ascq, après huit ans là-bas. Mais j'en garde un souvenir extraordinaire et notamment le titre en 2017 remporté par mon ancien assistant (Fred Dusart), même si je n'y étais plus. C'est peut-être ce qu'on retient après des moments de rupture mais ça fait partie de la vie. La réussite, pour moi, est une succession d'échecs rectifiés.

Quelles joueuses ont marqué ta carrière ?
C'est une question difficile, toutes les joueuses m'ont marqué. Dans chaque individu, il y a une intention positive. Ce qui est important c'est de tirer cette énergie positive, faire en sorte qu'il soit plus fort, intelligent, audacieux dans ce qu'il fait. Il y a forcément des joueuses qui m'ont marqué humainement. J'ai gardé des contacts avec tout le monde. J'ai eu des joueuses qui ont marqué le basket français comme Edwige Lawson, Sandra Le Dréan, Lucienne Berthieu, Nathalie Lesdema et d'autres qui n'ont pas été internationales. J'ai peut-être une mention spéciale à Géraldine Robert qui ne reste pas une semaine sans m'appeler ou m'envoyer un message. Mon passage dans le milieu féminin m'a énormément apporté, j'ai du apprendre et ça m'a permis de devenir ce que je suis aujourd'hui.

Son parcours

Joueur
Dial Diop Sporting Club (Sénégal)
Grande Synthe
1981-1989 Caen

Entraîneur
Club
1989-1991 Caen (Pro A)
1991-1994 Gravelines (Pro A)
1994-1995 Vitry-le-François (NM2)
1995-1998 Limoges ABC (NF1A)
1998-2004 Aix-en-Provence (LFB)
2004-2012 Villeneuve d’Ascq (LFB)
2012-2013 Lille (Pro B)

Sélections nationales
2005 Équipe du Sénégal masculine
2008 Équipe de France féminine U20
2017-2019 Équipe du Sénégal masculine

Son palmarès

Joueur
Champion d’Afrique en 1971 et 1978
Médaillé d’argent au Championnat d’Afrique en 1973
Champion de France NM4
Champion du Sénégal en 1971, 1972, 1973 et 1974

Entraîneur
Médaillé d’argent au Championnat d’Afrique en 2005
Médaillé d’argent à l’Euro féminin U20 en 2008
Vainqueur de l’Eurocoupe féminine en 2003
Vainqueur de la Coupe de France féminine en 2000
Vainqueur de la Coupe de France en 1995

Distinctions
Meilleur joueur africain en 1973 et 1974
Entraîneur LFB de l’année en 2000 et 2003

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Abdou N'Diaye ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Sommité du basket africain, Abdou N'Diaye est également un entraîneur emblématique de Ligue Féminine puisqu'il a passé six saisons sur le banc d'Aix-en-Provence puis huit à Villeneuve d'Ascq.

Villeneuve d'Ascq filait en playoffs

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Une véritable leçon. Voilà comment l'on pourrait résumer, de manière politiquement correcte, la première rencontre des Guerrières balayées par Roche Vendée lors du MAIF Open LFB (60-100). Elles avaient quitté Coubertin la tête basse comme le confirme Rachid Meziane, le coach nordiste : "Quand on prend ce type de valise, c'est toujours difficile". "Ca nous a permis de prendre la mesure de la densité du championnat. On savait aussi que Roche Vendée était dans la continuité avec un effectif qui avait très peu bougé. Cette équipe était prête, elle l'a montré tout de suite. Et on se rassure vite derrière en faisant 30 bonnes minutes à Lyon" tempère le technicien avant d'ajouter : "Je pense qu'on en a tiré les bons enseignements". Mais pas immédiatement en revanche.

Battu 5 fois lors des 6 premiers matches, le club de la banlieue lilloise a ensuite connu une embellie avec quatre victoires de rang et terminé la phase aller rassuré (5v-6d). "On a eu un calendrier déséquilibré avec une première partie contre les grosses écuries et une deuxième contre des équipes de notre niveau" explique l'entraîneur villeneuvois. Les Guerrières ont également débuté la saison sans Kariata Diaby, révélée à Landerneau et élue dans le 5 majeur de la saison 2018-19. Blessée avec sa sélection nationale au cours de l'été, la pivot ivoirienne a manqué dans la peinture nordiste.

Plus globalement, le technicien dresse un bilan positif de cette saison malheureusement tronquée avec un effectif "qui est monté en puissance entre le début chaotique et ce qu'il a montré en janvier-février. C'est plutôt logique avec un groupe remodelé, il fallait être patient. Je regrette de ne pas pouvoir finir cette saison, c'est là où l'on aurait été les plus forts. L'objectif était d'éviter les playdowns, ce n'est pas dans les habitudes de Villeneuve d'Ascq de jouer le maintien. On voulait être européen et donc il fallait être au moins dans les six premiers. On en avait les moyens avec notre fin de calendrier".

Porté par les prestations toujours justes de l'inamovible Johanne Gomis (11.8pts), Villeneuve d'Ascq a aussi pu compter sur l'impact de l'Américaine Courtney Hurt dans le combat et de l'apport de Christelle Diallo, auteure de la meilleure saison de sa carrière en LFB (8.2pts et 8.6 d'évaluation). "Elle a progressé et montré qu'elle pouvait stabiliser ses performances" analyse le technicien. Après une saison galère qu'il a pris en cours, Rachid Meziane est aussi satisfait pour l'institution : "Le club aurait pu imploser et je trouve qu'il a montré qu'il était structuré en redressant la barre sans trop paniquer". Une structuration qui va se poursuivre avec le chantier dans et autour du Palacium, le chaudron des Guerrières. Les travaux (augmentation de la capacité, création d'un parvis, optimisation des espaces VIP et adminisatratif), lancés en septembre 2019, ont forcément pris du retard en raison de la crise actuelle. "C'est en adéquation avec le projet sportif" salue Meziane.

L'effectif nordiste va perdre plusieurs joueuses (Sharp, Diallo, Magarity, Sy-Diop) et verra arriver Clarince Djaldi-Tabdi ("une joueuse française à suivre pour l'avenir"), Djéné Diawara (Guerrière en 2013-14) et la jeune Janelle Salaun ("on va lui laisser un terrain d'expression"). Gomis, Berkani, Wadoux, Hurt et Diaby seront toujours là pour assurer la stabilité du collectif. Concernant l'Ivoirienne, qui aurait pu rejouer sur la fin de saison même si le staff villeneuvois n'aurait pas pris de risque, "elle sera opérationelle à 150%, elle l'est physiquement, mentalement et compte beaucoup sur elle" conclut l'entraîneur de l'ESBVA-LM.

ESB Villeneuve d'Ascq LM (8ème)

Bilan : 7 victoires - 9 défaites
Meilleure marqueuse : Keisha Hampton (14.1 pts/match)
Meilleure passeuse : KB Sharp (2.5 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Courtney Hurt (5.1 rbds/match)
Meilleure évaluation : Courtney Hurt (11.9 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure 
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague 
Episode 3 - Tarbes restait serein 
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour le cinquième épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs LFB, place à Villeneuve d'Ascq. Les Guerrières, qui ont mal démarré leur saison, semblaient avoir trouvé la bonne carburation et, à la faveur d'un calendrier plus abordable, fonçaient vers une qualification en playoffs.

Saint-Amand pas maître chez lui

Corps: 

Avant d'entamer l'exercice, Fabrice Fernandes, l'entraîneur du SAHB, souhaitait que son équipe soit "plus stable, notamment à domicile où il faut arriver à faire peur et gagner plus de matches". Si les aficionados de Maurice Hugot ont répondu à l'appel du coach avec une belle affluence, signe que le basket au féminin dans le Hainaut vit toujours malgré la disparition de Valenciennes en 2008, les joueuses n'ont pas réussi à transformer les paroles en actes.

"Le début de saison a été bon avec une victoire à l'Open et à Charnay, on gagne aussi à Charleville-Mézières, un gros du championnat. Puis il y a eu quelques blessures et des changements, ça a été plus difficile. En janvier, on regagne contre des adversaires directs comme Tarbes et Nantes Rezé" indique le stratège nordiste. Avec une seule victoire en huit rencontres à domicile, le mal est identifié mais pas l'origine comme le confesse F. Fernandes : "On a fait des bons matches, on a souvent mené que ce soit contre Lattes Montpellier, Roche Vendée mais sans aller au bout et être devant à la fin. Est-ce que c'est trop de jeunesse ? Un manque d'une joueuse leader, capable de tuer le match ? Mais on n'a jamais pris de claque, sauf contre Charnay".

La présence d'un public toujours plus nombreux a t-il inhibé les Green Girls ? "Bien sûr. Pour les filles, dans les moments forts en deuxième mi-temps il fallait être efficace. Je pense que la peur de mal faire était là aussi. On n'a pas réussi à trouver de solution pour gagner plus de matches chez nous" avoue le technicien.

Bonne pioche parmi les recrues de l'intersaison, Aaryn Ellenberg a terminé meilleure marqueuse de l'équipe alors que les performances de Natalie Burton (4.1 pts/match) n'ont pas été à la hauteur de son statut d'internationale. La pivot Opal aura néanmoins été "une belle rencontre" pour Fernandes. Arrivée en janvier à la place de l'Australienne, Pauline Akonga s'est rapidement fondu un groupe "sain, qui travaille et vit bien ensemble". A 38 ans et 11 saisons en LFB (dont 6 à Saint-Amand), la Congolaise bondit toujours (14.6pts et 6.4rbds). L'entraîneur a également apprécié les performances de Hortense Limouzin qui a "assumé son rôle de première meneuse de jeu", Assitan Koné ("elle a explosé pour sa vraie deuxième saison en LFB") et Marie Mané (7.1pts), un pari après une saison blanche.

De ce trio, seule Koné portera les couleurs vertes à la rentrée. Les étrangères (Coulibaly, Solopova, Ellenberg et Akonga) ne seront plus là. Les jeunes Shayane Poirot-Allard (19 ans - Calais) et Morgane Armant (20 ans - Montbrison) arrivent de LF2 et l'intérieure Marina Ewodo (21 ans) revient en France après un cursus universitaire complet à Riverside (USA/NCAA). Le gros coup réalisé par le staff hennuyer concerne Alexia Dubié (Plagnard) qui quitte Bourges pour le Nord. La meneuse de 30 ans vivra sa 13ème saison en LFB : "Elle a été intéressée par le projet. Elle est passée par des bons clubs et nous apportera de la rigueur dans le contrôle du jeu et de l'équipe. On sait que ce n'est pas une joueuse très scoreuse mais j'attends qu'elle aille sur un territoire qu'elle ne connaît pas trop ou qu'elle n'a jamais eu l'occasion d'explorer" espère Fabrice Fernandes.

Saint-Amand Hainaut Basket (9ème)

Bilan : 5 victoires - 11 défaites
Meilleure marqueuse : Aaryn Ellenberg (15.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Hortense Limouzin (4.0 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Natalie Burton (6.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Pauline Akonga (12.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 30. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Nouvel épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs LFB avec aujourd'hui Saint-Amand Hainaut Basket. Neuvième au classement, le club nordiste se dirigeait, pour la troisième saison de suite, vers les playdowns.

Tarbes restait serein

Corps: 

Si la saison du TGB avait bien démarré avec 3 victoires lors des 4 premiers matches, la suite aura été bien plus difficile. Cinq défaites de rang pour terminer 2019, un succès face à Charnay, puis la rechute avec une série de six revers consécutifs que la pandémie de Covid-19 a stoppée. Un mauvais bilan nuancé toutefois par François Gomez, l'entraîneur tarbais : "On a eu trois occasions de se positionner dans ce championnat très intense. On passe à quelques points d'une victoire à Roche Vendée, on perd en prolongation contre Lattes Montpellier et on domine Lyon lors de la dernière journée pour s'effondrer sur la fin". Les six défaites de suite n'ont pas entamé le moral des troupes bigourdanes selon leur tacticien : "On avait l'état d'esprit, l'engagement, on se préparait à ce mini-championnat des playdowns. Mentalement tout allait bien. Margaux Galliou-Loko l'a d'ailleurs récemment dit, les filles étaient prêtes à gagner les matches qu'il fallait pour s'en sortir".

En difficulté au classement, le technicien planchait sur l'arrivée de deux joueuses pour remplacer Valeriya Berezhynska, partie à Lyon, et Laure Resimont, blessée pour 6 semaines. "On envisageait de recruter deux étrangères pour finir la saison et assurer un maintien qui aurait été mérité. On n'était pas spécialement inquiet mais on aurait aimé le faire sur le terrain" confesse le coach.

Depuis quelques saisons, le TGB revendique sa politique de recrutement vers les joueuses en devenir. Une identité que le coach souhaite mettre en avant : "On offre de la qualité, du temps de jeu et des perspectives à des jeunes joueuses. On peut nommer Marine (Fauthoux) et Tima (Pouye). On reste un club formateur mais on veut aussi faire de la compétition, faire un peu mieux pour se positionner plus aisément dans les 8 premières places et ne pas avoir à lutter. Au milieu de cette performance d'équipe, on fait émerger des talents et on est fier du travail que l'on réalise".

La saison prochaine, le palais des sports tarbais sera orphelin de ses deux pépites. L'éclosion est particulièrement flagrante pour Tima Pouye qui a plus que doublé ses moyennes de points (de 5.4 en 17/18 à 14.4 en 19/20) et d'évaluation (de 4.7 à 11.2) en trois saisons au pied des Pyrénées. Et la native de Tulle reste sur un récital lors de la dernière journée face à Lyon : 30pts, 5 rebonds et 7 fautes provoquées.

Trois joueuses françaises seront toujours sous contrat pour 2020/2021 : Margaux Galliou-Loko, Ana Tadic et Marie Pardon. L'intérieure suédoise Louice Halvarsson a prolongé son bail sur les rives de l'Adour que rejoindront sa compatriote Regan Magarity (6.3 d'évaluation en 7 matches à Villeneuve d'Ascq), la jeune Serena Kessler (Pôle France Basket) et l'Américaine Jazmine Jones (formée à Louisville et récemment draftée en 12ème position par New York en WNBA). Enfin, Kristen "KB" Sharp entamera sa quinzième saison en Ligue Féminine (377 matches joués), le TGB sera son 7ème club. François Gomez accueille avec plaisir la meneuse née dans l'Ohio et qui compte une sélection avec les Bleues : "Elle avait envie de venir à Tarbes, c'est important d'avoir des gens motivés pour rejoindre notre équipe en sachant où ils mettent les pieds. Elle apportera son expérience et son talent". Et ne lui parlez pas de l'âge de la Franco-Américaine (39 ans) : "Si certains y font référence, qu'ils viennent faire un footing ou un sprint avec elle. Elle fait encore partie des meilleures athlètes de la Ligue" prévient-il.

Tarbes Gespe Bigorre (10ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Tima Pouye (14.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Marine Fauthoux (3.2 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Louice Halvarsson (6.4 rbds/match)
Meilleure évaluation : Louice Halvarsson (13.2 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure 
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - BILAN 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Avril 2020
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Catégorie 2: 
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Après Charnay et Nantes Rezé, place au bilan 2019-2020 de Tarbes. Finaliste des playoffs en 2018, le club bigourdan glissait dangereusement vers le bas du classement avant l'arrêt définitif de la saison le 10 avril dernier.

Nantes dans le creux de la vague

Corps: 

Habitué aux places d'honneur depuis son arrivée en LFB (3 victoires au Challenge Round), le NRB est en difficulté sportive sur les deux dernières saisons. Sauvées in extremis en mai 2019, les Déferlantes fonçaient vers une nouvelle opération commando pour garder leur place dans l'élite. "On avait anticipé une saison difficile, on n'a pas été déçu. Elle a été difficile d'un bout à l'autre parce qu'on fait partie des petits budgets de la LFB" avoue Jean-Pierre Ciglia, le Président du NRB. Pour le boss des Déferlantes, la priorité était "à la remise à niveau du fond de réserve qui nous prive d'une joueuse".

"On avait un effectif réduit mais de qualité sur le 5 majeur et derrière plus compliqué avec des jeunes joueuses sur le banc"  indique Ciglia. Il est vrai que Jacinta Monroe et Antonia Delare, présentes plusieurs fois parmi les meilleures performances de chaque journée, ainsi que Clarince Djaldi-Tabdi ont mis le bleu de chauffe pour porter leur équipe. Avant l'arrêt du championnat, les Déferlantes sortaient un peu la tête de l'eau avec deux victoires de rang contre Tarbes et Landerneau : "Ca nous a repositionné. Si la saison allait au bout, on avait la capacité à nous sauver sur le terrain. On avait récupéré tout le monde, avec un état de forme satisfaisant, prêt à défendre notre chance. La fin de saison un peu en queue de poisson laisse un goût amer".

Au rayon des satisfactions, Jean-Pierre Ciglia regarde d'abord du côté du centre de formation : "Nos U15 et U18 étaient en tête de leur poule respective en championnat de France Élite. On a redressé la situation par rapport à l'année passée". Puis évoque les finances avec notamment "l'assainissement des comptes du club et le remboursement d'une dette depuis 2014. On va terminer l'année avec cet objectif d'avoir remis le club à flot d'un point de vue financier. C'était un gros combat en dehors du terrain". Un travail de l'ombre nécessaire pour un club qui a connu la tempête il y a six ans.

Une page va surtout se tourner au NRB avec le départ du coach emblématique Emmanuel Coeuret, arrivé sur les bords de Loire en 2012, remplacé par le duo Aurélie Bonnan - Camille Aubert, deux anciennes joueuses du club. "On était au bout d'une logique. On voulait réinsuffler un nouvel élan avec des personnes qui ont la fibre du club, la fibre locale, et un niveau de combativité. Quand vous jouez les playdowns, il faut se battre. Aurélie a le profil et l'équipe ne sera pas la même que les années passées"  confie Ciglia. Comme d'autres clubs, les incertitudes actuelles pèsent sur le budget et la visibilité est faible. Le patron nanto-rezéen assume là encore sa stratégie : "On a pris le parti d'attendre, de voir clair. On ne dépensera pas l'argent que l'on est pas sûr d'avoir. Il nous manque encore trois joueuses, je ne peux pas sécuriser les finances pour les engager".

Néanmoins, plusieurs noms ont déjà été officialisés. Samantha Hill, internationale canadienne, vient réactiver le lien avec le pays à la feuille d'érable comme l'indique J-P Ciglia : "C'est une filière historique qui nous a plutôt réussi dans le passé. Samantha arrive avec de bons échos de la part de ses coéquipières passées par Nantes". Bintou Marizy (Diémé), de retour en France après un passage en Hongrie, va apporter son expérience à la mène où Camille Lenglet continuera son apprentissage. Marie Mané, qui vient de réaliser sa meilleure saison en LFB (7.1pts de moyenne), arrive de Saint-Amand. Enfin, la jeune intérieure Hatoumata Diakité (1m91 - 18 ans) quitte Charleville-Mézières, où elle a joué 2 matches, pour lancer sa carrière professionnelle. "C'est un effectif pas encore au complet et il y a peu de perspectives de garder des joueuses qui étaient là cette année"  regrette Jean-Pierre Ciglia.

Nantes Rezé Basket (11ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Jacinta Monroe (16.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Merve Aydin (3.8 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Jacinta Monroe (9.2 rbds/match)
Meilleure évaluation : Jacinta Monroe (21.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 23. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Deuxième épisode du bilan de la saison 2019-2020 de Ligue Féminine avec les Déferlantes du Nantes Rezé Basket. Un NRB qui a navigué en eaux troubles depuis le MAIF Open LFB et qui va tourner une page de son histoire avec le départ d'Emmanuel Coeuret, entraîneur depuis 2012.

Charnay attendait son heure

Corps: 

Le plus grand défi de la formation charnaysienne aura été réussi lors de l'intersaison, à peine les confettis du titre de champion de France LF2 2019 balayés. Derrière le Président Jean-François Jaillet, le club a mis les bouchées doubles pour être prêt au coup d'envoi. Un dévouement que salue l'entraîneur de Charnay Matthieu Chauvet : "Beaucoup d'efforts ont été faits comme des aménagements considérables au niveau de la salle. Il y a aussi tout le travail des dirigeants et de la municipalité".

Si les débuts des Pinkies en LFB n'ont pas été un succès d'un point de vue comptable (5 défaites), le contenu sur le terrain laissait penser que la formation dirigée par Matthieu Chauvet avait sa place. Lors des quatre premiers matches, l'écart au score n'était que d'un peu mois de 6 points en moyenne et "on gagne notre premier match au mois de novembre ce qui n'est pas si éloigné que ça" indique le technicien. Une première victoire qui coïncide avec l'arrivée de l'Américaine Kristen Mann. La basketteuse-chanteuse a apporté son expérience de la Ligue Féminine (plus de 200 matches joués en 8 saisons) à un groupe qui en manquait cruellement.

Entre le MAIF Open LFB et l'arrêt prématuré du championnat, le CBBS s'est battu contre les équipes de son calibre. Avec l'avantage sur Saint-Amand et les réceptions de Nantes Rezé (J20) et Tarbes (J21) à venir, Charnay semblait en ballottage plutôt favorable. La prudence restait de mise pour Matthieu Chauvet : "On n'a pas fait de pronostics. La fin de saison pouvait être positive mais il fallait gagner les matches sur le parquet. On aurait peut-être démarré les playdowns sans l'épée de Damoclès en étant éventuellement dernier".

Le Covid-19 a brisé l'ambition charnaysienne d'acquérir le maintien sur le terrain. Pour le coach, "cette saison est une satisfaction sur le plan global. On a montré notre faculté à jouer notre place en LFB, sans être ridicule. Les partenaires ont très bien suivi, ils sont plus actifs. Jouer en LFB est un booster par rapport à ça mais on reste dans une petite salle, le point d'amélioration est là sur les saisons futures. Une nouvelle page de l'histoire du club s'est écrite".

A la rentrée, l'essentiel pour M. Chauvet sera de "garder une ossature, de la stabilité, avec des filles qui ont déjà travaillé avec moi". Mais il ne pourra plus compter sur son leader Laëtitia Guapo, l'une des révélations de la saison LFB et numéro 1 mondial de 3x3, qui s'est engagée avec Bourges où elle découvrira l'Euroligue. "Bien sûr qu'on aurait aimé la garder. Je suis heureux et fier qu'elle aille jouer à Bourges. On n'est pas là pour garder les joueuses, j'attache beaucoup d'importance pour l'épanouissement personnel" confie Chauvet. Pauline Lithard ("elle a fait sa vraie première saison en tant que titulaire et elle a progressé"), Sixtine Macquet, Prescilla Lezin ainsi que l'internationale nigériane Promise Amukamara porteront toujours les couleurs du CBBS. Enfin Romane Jeanneaux, qui a manqué une grande partie de la saison en raison d'une blessure, sera également là puisque le club "a décidé de lui donner une deuxième chance".

Charnay Bourgogne Basket Sud (12ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Laëtitia Guapo (12.5 pts/match)
Meilleure passeuse : Laëtitia Guapo (4.0 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Laëtitia Guapo (5.8 rbds/match)
Meilleure évaluation : Promise Amukamara (12.6 /match)

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Bilan 2019-20
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 21. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le 10 avril dernier, la saison de Ligue Féminine a été définitivement arrêtée en raison de la pandémie de Covid-19. La LFB vous propose de dresser le bilan des 12 équipes et d'évoquer les perspectives pour la saison prochaine avec un acteur du club. Charnay, le promu, ouvre le bal.

Seehia Sida Abega signe à Basket Landes

Corps: 

Après étude, la Direction Technique National (DTN) de la Fédération Française de BasketBall a donné son accord à l’engagement suivant :
- Seehia Sida Abega, née le 9 août 2002 (1,87m) rejoindra Basket Landes (Landes) en LFB la saison prochaine.

Les statistiques de Seehia Sida Abega avec le PFBB cette saison en LF2 :
6,2 points, 3,4 rebonds en 22 minutes de jeu en moyenne

Catégorie: 
Surtitre: 
Pôle France BasketBall
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Plusieurs projets ont été proposés à Seehia Sida Abega, joueuse du Pôle France Basketball Yvan Mainini (PFBB - INSEP).
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Serena Kessler à Tarbes

Corps: 

Après étude, la Direction Technique National (DTN) de la Fédération Française de BasketBall a donné son accord à l’engagement suivant :
- Serena Kessler, née le 25 octobre 2002 (1,81m) rejoindra le Tarbes Gespe Bigorre (Hautes-Pyrénées) en LFB la saison prochaine.

Les statistiques de Serena Kessler avec le PFBB cette saison en LF2 :
11,4 points, 5,4 rebonds et 2,0 passes en 27 minutes de jeu en moyenne

Catégorie: 
Surtitre: 
Pôle France BasketBall
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Plusieurs projets ont été proposés à Serena Kessler, joueuse du Pôle France Basketball Yvan Mainini (PFBB - INSEP).
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Binta Dramé signe à Villeneuve, et prêtée à Chartres

Corps: 

Après étude, la Direction Technique National (DTN) de la Fédération Française de BasketBall a donné son accord à l’engagement suivant :
- Binta Drame, née le 16 mai 2002 (1,71m) rejoindra le club de l’ESB Villeneuve d’Ascq-Lille Métropole (Nord) pour lequel elle s’est engagée trois saisons. Elle sera prêtée au C’Chartres Basket Féminin (Eure-et-Loir) en LF2 pour la saison 2020/2021.

Les statistiques de Binta Drame avec le PFBB cette saison en LF2 :
11,7 points, 2,9 rebonds et 1,8 passes en 23 minutes de jeu en moyenne

Catégorie: 
Surtitre: 
Pôle France BasketBall
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Plusieurs projets ont été proposés à Binta Drame, joueuse du Pôle France Basketball Yvan Mainini (PFBB - INSEP).
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Clap de fin pour Salagnac

Corps: 

Internationale tricolore à 42 reprises (230 points inscrits), Paoline Salagnac avait annoncé il y a quelques semaines qu'elle tirerait sa révérence l'issue de la saison. Médaillée d'argent à l'Euro 2015 avec les Bleues, l'arrière du LDLC ASVEL Féminin restera néanmoins aux bords des parquets, puisqu'elle deviendra la nouvelle directrice sportive du club. Triple championne de France (2011, 2015 et 2019), Paoline Salagnac a également remporté l'EuroCup Women avec Bourges en 2016.

Parcours
2000-2007 Clermont-Ferrand
2007-2009 Mondeville
2009-2011 Bourges
2011-2013 Tarbes
2013-2017 Bourges
Depuis 2017 Lyon

Palmarès
Médaillée d'argent à l'Euro 2015
Médaillée d'argent à l'Euro Espoirs en 2004
Médaillée d'argent à l'Euro Juniors en 2002
Vainqueur de l'Eurocoupe en 2016
Championne de France LFB en 2011, 2015 et 2019
Vainqueur de la Coupe de France en 2010, 2014 et 2017
Vainqueur du Match des Champions LFB 2014, 2015 et 2019
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2009 et 2013

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 12. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La fin de la saison LFB 2019-2020, annoncée vendredi par le Bureau Fédéral, est aussi marque également la fin de la carrière de Paoline Salagnac (36 ans, 1,76m).
crédit: 
(Crédit : Bacot/FFBB)
Social_posts: 
<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Clap de fin 2019/2020 la dernière d’une longue et belle série!!! Ce n’est certes pas la fin dont j’avais rêvé mais dans le contexte actuel cela est bien dérisoire. La priorité est la santé de tous et notre victoire collective contre le covid19. <br>Une retraite pas ordinaire!!! <a href="https://t.co/i7ImJtArJ5">pic.twitter.com/i7ImJtArJ5</a></p>&mdash; salagnac paoline (@paotte) <a href="https://twitter.com/paotte/status/1249042901864263681?ref_src=twsrc%5Etfw">April 11, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Laetitia Kamba prend sa retraite

Corps: 

La francilienne, qui évoluait cette saison à Lattes-Montpellier, a officialisé ce vendredi la fin de sa carrière de basketteuse professionnelle, après l'annonce ce jour de la fin de la saison LFB 2019-2020. Internationale tricolore à 29 reprises, Laetitia Kamba a notamment participé aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Elle brille aussi avec l'Equipe de France 3X3 au Mondial en 2012 à Athènes, où elle est sacrée championne du monde avec l'équipe mixte, et médaillée d'argent avec les féminins.

Parcours
2001-2003 Pantin
2003-2004 Bondy
2004-2007 Wasquehal (NF2)
2007-2008 Saint-Amand-les-Eaux
2008-2011 Saint-Amand Hainaut Basket
2011-2013 Mondeville
2013-2016 Villeneuve d'Ascq
2016-2017 Nice
2017-2019 Villeneuve d'Ascq
Depuis 2019 Lattes Montpellier

Palmarès
Championne du Monde 3x3 mixte en 2012
Médaillée d'argent au Mondial 3x3 en 2012
Médaillée de bronze au Mondial U21 en 2007
Médaillée de bronze à l'Euro U20 en 2007
Médaillée de bronze à l'Euro U20 en 2006
Médaillée de bronze à l'Euro U18 en 2005
Vainqueur de l’Eurocoupe en 2015

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À 33 ans, et alors que l'on a appris ce vendredi que la saison 2019-2021 ne reprendrait pas, Laetita Kamba (1,97m, 33 ans) a annoncé qu'elle mettait un terme à sa carrière de basketteuse.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Arrêt du championnat LFB

Corps: 

Suite à cette décision, le titre de champion ne sera pas attribué et il n’y aura pas de relégation sportive.

En ce qui concerne la saison 2020-2021, la FFBB a obtenu auprès de la FIBA Europe de qualifier :
- 3 équipes en Euroligue : Lyon-ASVEL Féminin, Bourges et Lattes-Montpellier ;
- 5 équipes en Eurocup : Basket Landes, Landerneau, Flammes Carolo, Roche Vendée et Villeneuve d’Ascq.

Le match des Champions prévu en ouverture de la saison 2020-2021 sera remplacé par la Finale de la Coupe de France 2020. Elle se déroulera à Paris et opposera le club de Tango Bourges Basket à celui de LDLC ASVEL féminin.

De plus, en cas d’organisation d’un Final 8 de l’Euroligue féminine par la FIBA Europe, la FFBB se portera candidate à son organisation en début de saison afin de poursuivre la promotion du basket féminin et les 3 clubs français y participant.

La FFBB confirme également le maintien de son plan LFB 2024, lié au développement de la ligue féminine et mené en collaboration avec ses clubs.

Catégorie: 
Surtitre: 
Saison 2019-2020
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus COVID-19 a entraîné la suspension de toutes les activités sportives dès le 13 mars dernier. La prolongation attendue du confinement et la priorité impérieuse donnée à la santé des joueuses, des staffs et du public ont amené la FFBB à prendre la décision d’arrêter le Championnat de Ligue Féminine de Basket – LFB pour cette saison. Cette décision définitive a été prise ce jour, à l’unanimité, par le Bureau Fédéral de la Fédération en accord et concertation avec les clubs de la LFB.

"Rendre le sport plus inclusif et équitable"

Corps: 

Comment ça va et ou es-tu en ce moment ?
Je vais bien. J’habite à Montreal et je travaille pour le Comité Olympique canadien.

Qu'as-tu fais depuis que tu as quitté la France ?
Depuis mon retour je me suis impliquée dans le sport ici au Canada. J’ai retrouvé l’hiver, ma famille et mes amis. Je fais du ski et je profite de la neige. Comme bénévole, j’introduis les programmes de basket dans des communautés autochtones dans les régions du nord. Je fais des conférences de motivation dans des écoles et des entreprises. Enfin, je travaille pour le Comité Olympique canadien dans le service des fédérations nationales de sport. Nous avons 55 sports olympiques et panaméricains, dont hiver et été, et je travaille avec eux pour le rendre plus sûr pour les participants, inclusif, équitable pour les femmes, et pour de meilleures organisations.

Suis-tu encore le championnat LFB et une équipe en particulier ?
Je suis les Canadiennes et mes amies qui jouent dans la ligue. Si j’ai la chance de suivre un match, je le fait. Sinon, c’est plutôt des updates dans nos chats Whatsapp.

As-tu des ami(e)s qui jouent toujours en France ?
Yes ! Toutes les Canadiennes, Ana Filip, Romana Hejdova, Kristen Mann et des amis qui sont maintenant des coachs.

Quel est ton meilleur souvenir en LFB ?
Tous les supporters et les enfants dans les clubs où j’ai joué, le soutien pour le basket féminin est incroyable. Les connections avec les partenaires et les bénévoles, surtout à Angers, ont été très spéciales pour moi. Ma deuxième saison à Angers et la saison à Aix-en-Provence avec Bruno Blier où on avait une équipe très amusante sont mes préférées.

Et le pire ?
Les retours en minibus très très long après un mauvais match.

Son parcours en LFB

Jan-Mai 2012 Tarbes
2012-2013 Pays d’Aix
2013-2017 Angers

Son palmarès en LFB

MVP étrangère de LFB en 2015

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Lizanne Murphy ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 8. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 6 saisons et 125 matches joués, la Canadienne Lizanne Murphy a laissé un souvenir impérissable en Ligue Féminine et notamment à Angers où son talent, son accent et sa bonne humeur ont fait l'unanimité. Désormais retraitée des parquets, elle est retournée dans son pays natal pour y développer le sport.

Décision définitive le 10 avril

Corps: 

La Fédération a consulté, tout au long de la semaine : l'ensemble des comités départementaux et ligues régionales, les 52 clubs de Haut Niveau (Ligue Féminine de Basket, Ligue Féminine 2 et Nationale Masculine 1), la Ligue Nationale de Basket et, autour de la Ministre des Sports, l’ensemble du sport professionnel français (football, rugby, basketball, handball, volleyball et cyclisme), la Fédération Internationale, d’autres fédérations de sports collectifs de salle, dont le handball et le volleyball, différents réseaux de collectivités locales, dont l’AMF, l’ANDES et France Urbaine, enfin, à plusieurs reprises, le Ministère des Sports. Suite à cette consultation, la FFBB a pris la décision d'arrêter définitivement toutes les compétitions pour la saison 2019-2020, sauf la Ligue Féminine de Basket.

Au regard des enjeux sportifs et économiques, la Fédération estime nécessaire de tout mettre en oeuvre pour terminer ce championnat ; elle travaillera sur l’ensemble des solutions possibles, liées essentiellement à l’évolution de la crise sanitaire et des mesures gouvernementales qui seront prises. La Fédération décide donc de maintenir la suspension de ce championnat jusqu’au 10 avril 2020, date à laquelle il sera statué définitivement.

Si le championnat ne peut pas reprendre 

Pas de titre de champion, pas de relégation. En cas de poule incomplète, application du ranking fédéral pour faire accéder autant d’équipes de LF2 que nécessaire, sous réserve du respect des obligations liées à l’accession en LFB.

Compétitions européennes

Euroligue Féminine (par ordre préférentiel) : Lyon-ASVEL Féminin, Bourges puis Lattes-Montpellier ;
Eurocup Féminine (par ordre préférentiel) : Basket Landes, Landerneau, Flammes Carolo, et si possible Roche Vendée, puis Villeneuve d’Ascq.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus COVID-19 a entraîné la suspension de toutes les activités sportives dès le 13 mars dernier. Le Premier Ministre venant très récemment de prolonger la période de confinement, la FFBB a pris un certain nombre de décisions concernant ses compétitions. Ayant toujours eu pour objectif de préserver la santé de ses licenciés, la Fédération a pris la décision d’arrêter l’ensemble de ses championnats (départementaux, régionaux et nationaux) et Coupes (Coupe de France notamment) pour la saison en cours. Concernant la Ligue Féminine de Basket, la décision définitive sera prise le 10 avril.

"On a gagné devant une foule en délire"

Corps: 

Comment ça va et où es-tu en ce moment ?
Tout va bien. Je suis retraitée depuis deux saisons maintenant et je vis à Toledo dans l'Ohio. Je suis assistante dans l'équipe de basket à l'Université de Toledo. La première saison s'est bien passée avec un bilan de 21-12 et cette saison se déroulait bien, on s'est qualifié pour les demi-finales de conférence du championnat puis tout s'est arrêté.

Qu'as-tu fais depuis que tu as quitté la France ?
Depuis ma dernière saison à Bourges, j'ai atteint plusieurs buts. Juste après la saison 2015-2016, j'ai joué pour pour l'Équipe de Serbie aux Jeux Olympiques de Rio 2016 où on a gagné la médaille de bronze. Après ça, j'ai pris une saison off pour subir une opération du genou. Je suis revenue en 2017-2018 à Sopron (Hongrie). On a eu une saison réussie avec une deuxième place en Euroligue et le titre de championn de Hongrie. C'est après cette saison que j'ai décidé qu'il était temps de prendre ma retraite puis j'ai accepté ce poste d'assistante à l'Université de Toledo.

Suis-tu encore le championnat et une équipe en particulier ?
Je suis toujours la ligue française. Plus particulièrement les résultats de Bourges et Basket Landes parce que je connais tellement de personnes dans ces clubs.

As-tu des ami(e)s qui jouent toujours en France ?
J'ai beaucoup d'amis qui jouent toujours dans la ligue. Olivier Lafargue a été l'un des entraîneurs pour lequel j'ai le plus aimé joué dans ma carrière donc j'aime regarder son équipe jouer et voir les résultats. Julie Barennes était ma coéquipière à Basket Landes pendant quelques saisons, elle a basculé du côté du coaching et je suis fière du succès qu'elle a eu dans cette transition. Je suis toutes mes anciennes coéquipières qui jouent toujours en LFB.

Quel est ton meilleur souvenir en LFB ?
J'ai quelques bons moments en Ligue Féminine. A Basket Landes, en 2013-2014, on a eu cette série assez folle de 12 victoires de suite en fin de saison régulière qu'on a terminé à la deuxième place. L'alchimie dans cette équipe n'avait rien à voir avec tout ce que j'avais eu comme expériences dans le basket professionnel avant. Et l'année d'après à Basket Landes, on a joué un match de playoffs contre Bourges qu'on a gagné devant une foule en délire à Mont-de-Marsan. Il y a aussi la saison 2015-2016 quand je jouais à Bourges, on a battu Villeneuve d'Ascq et gagné l'Eurocoupe à domicile.

Et le pire ?
Mon pire souvenir c'est en 2015-2016, à Bourges. On a perdu à Montpellier en finale et j'ai fait un match complètement horrible. Un sentiment d'avoir laissé tomber mes coéquiîères et entraineurs sur ce match. Mais j'ai eu beaucoup plus de bons moments que de mauvais en France. J'ai eu la chance de jouer avec et pour des gens tellement incroyables que ça m'a aidée à grandir en tant que basketteuse et personne. J'ai conscience de la valeur du temps que j'ai passé en France. C'est un pays magnifique, avec un bon basket et des gens encore meilleurs. J'espère pouvoir y revenir dans le futur.

Son parcours en LFB

2011-2012 Challes-les-Eaux
2012-2013 Lyon
2013-2015 Basket Landes
2015-2016 Bourges

Son palmarès en LFB

Vainqueur du Match des Champions LFB en 2015
MVP étrangère de LFB en 2014

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Danielle Page ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
MVP étrangère de LFB en 2014, Danielle Page a marqué les esprits en Ligue Féminine (5 saisons, 144 matches joués). Arrivée en France par Challes-les-Eaux, elle a ensuite connu Lyon, Basket Landes et Bourges. Retraitée des parquets, elle est désormais assistante dans l'équipe féminine des Rockets de l'Université de Toledo.

"Des sentiments forts pour la France"

Corps: 

Comment ça va et où es-tu en ce moment ?
Comme vous le savez peut-être, j'ai pris ma retraite et je suis retournée en Grèce. J'ai commencée ma carrière d'entraîneur. J'étais avec l'Équipe de Grèce féminine U16 comme assistante l'été dernier (12ème sur 16) et maintenant je suis assistante dans une équipe masculine de deuxième division (Maroussi). Ces dernièrs jours, je reste à la maison et suis les consignes pour stopper la propagation du coronavirus.

Qu'as-tu fais depuis que tu as quitté la France ?
Après avoir quitté la France (en 2016), je suis rentrée en Grèce où j'ai joué pour Olympiacos pendant deux saisons. Puis je suis allée en Pologne à Polkowice. Ma dernière saison en tant que joueuse. C'était très intéressant, une bonne saison. Après ça j'ai annoncé ma retraite et maintenant mon but est de continuer en tant qu'entraineur et travailler dur pour atteindre le plus haut niveau.

Suis-tu encore le championnat LFB ?
Oui bien sûr ! Je n'ai jamais arrêté de suivre la Ligue Féminine. Je pense que c'est l'une des meilleures et plus intéressantes ligue d'Europe.

As-tu des amies qui jouent toujours en France ?
Bien sûr ! Tout d'abord ma meilleure amie, Céline Dumerc. Puis Romy (Romane Bernies), Diandra (Tchatchouang), Endy (Miyem), Johanne Gomis, Laetitia Kamba, Pao (Salagnac) et j'en oublie d'autres. Joueuses, entraineurs, kinés...tellement de belles personnes. J'ai passé beaucoup de temps en France et rencontré à peu près toutes les joueuses françaises. J'ai des contacts avec beaucoup d'entre elles.

Quel est ton meilleur et ton pire souvenir en LFB ?
Pour être honnête, je n'ai pas de pire souvenir. Certaines personnes me rappeleront mes blessures au ligament croisé que j'ai eues deux saisons de suite à Bourges mais je ne le prend pas comme ça. En fait j'ai eu de la chance d'être entourée de gens qui m'ont soutenue et facilité les choses en tant qu'étrangère. Mon français n'était pas terrible à cette époque. Je pense spécialement à la kiné de Bourges (Noëlle Matichard) qui m'a aidée pour tout ce dont j'avais besoin, les opérations, le centre de rééducation. Toutes mes coéquipières et le staff étaient là pour moi. Et bien sûr je suis chanceuse d'avoir été opérée par l'un des meilleurs chirurgiens, le Dr. Sonnery-Cottet. Donc je n'ai que des bons souvenirs de la France. Parmi eux, je choisirais la standing ovation des 3000 spectateurs à Bourges quand je suis revenue après ma deuxième blessure. C'est un sentiment que je n'oublierai jamais. En tant qu'étrangère, recevoir tout ce respect et cette reconnaissance des fans est le meilleur sentiment qu'un athlète puisse avoir. C'est incomparable ! J'ai des sentiments forts pour la France et les Français, c'est un peu comme ma deuxième maison.

Son parcours en LFB

2009-2013 Bourges
Fév.-mai 2014 Bourges
Mars-mai 2015 Tarbes
2015-2016 Villeneuve d'Ascq

Son palmarès en LFB

Championne de France LFB en 2011, 2012 et 2013
Vainqueur de la Coupe de France en 2010
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2015

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Stella Kaltsidou ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Avec 7 saisons et 136 matches joués en LFB, Styliani "Stella" Kaltsidou est la joueuse grecque la plus marquante de l'histoire de la Ligue Féminine. Arrivée en 2009 à Bourges, elle a également porté les maillots de Tarbes et Villeneuve d'Ascq.

Le Bureau Fédéral statuera sur les compétitions de clubs le 28 mars 2020

Corps: 

Le 12 mars dernier, la FFBB a reporté toutes les compétitions du vendredi 13 mars jusqu’au mardi 31 mars inclus, incluant le Top 8 Aréna Loire qui devait qualifier les deux finalistes de la Coupe de France masculine.

Elle a depuis engagé une réflexion sur l’adaptation de ses compétitions en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire en France et des recommandations des autorités.

Sont à l’étude, différentes options allant d’une reprise à l’annulation totale des compétitions d’une saison administrative qui se termine annuellement, dans le basket, le 30 juin.

En concertation permanente avec la LNB, la FFBB consultera les clubs de LFB, LF2 et NM1, ainsi que ses ligues régionales et ses comités départementaux, avant la tenue du Bureau Fédéral du samedi 28 mars.

Catégorie: 
Surtitre: 
Informations FFBB - COVID-19
Auteur: 
Service presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Suite à la progression de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Coronavirus COVID-19, le Bureau Fédéral, se réunira le samedi 28 mars prochain, en visioconférence, et statuera sur l’ensemble des compétitions (championnats et Coupes) hors celles gérées par la LNB et en cohérence avec elle.

"Un mélange de joie et de frustration"

Corps: 

Bonjour Frédéric, comment ça va ?
Je vais très bien, je suis chez moi à Villeneuve d'Ascq avec ma famille. J'ai été prof des écoles pendant un an puis prof d'EPS, je le redeviens un peu avec mes enfants qui ont 5 et 8 ans. On fait les devoirs, on s'occupe comme on peut.

Votre équipe de Braine a été désignée championne de Belgique sans que les playoffs ne soient joués. Dans ces conditions, ce titre a t-il une saveur différente ?
C'est un mélange de joie et de frustration, de ne pas l'avoir gagné sur des playoffs mais surtout avec les joueuses et le public, autour d'une célébration. J'ai quitté les joueuses jeudi avant le match contre Valence (1/4 de finale d'Eurocoupe, ndlr), on a été averti à 10h30 qu'on ne jouerait pas le soir. On pensait se revoir ce lundi et en fait non. J'ai appris qu'on était champion samedi matin. Avec les recommandations de confinement, on n'a pas pu fêter ça avec les partenaires, les supporters, les joueuses. C'est une fin de saison bizarre. Sur la saison régulière, on est devant assez largement et c'est mérité pour Braine.

Comment s'est passée cette première expérience à l'étranger ?
Même si Braine n'est qu'à une heure de route de chez moi, ça reste une culture assez différente. J'ai été confronté de plein fouet à la séparation entre les Flamands et les Wallons. En championnat, le nombre d'européennes n'est pas limité donc j'avais deux Belges, une Française et les sept autres joueuses ne parlaient pas un mot de français. C'est une culture basket différente, il a fallu s'adapter.

La saison prochaine, vous serez toujours à Braine ?
Oui. J'avais signé jusqu'en 2021 et j'ai été prolongé d'un an, jusqu'en juin 2022.

Quelles différences y a-t-il entre le chapionnat belge et la Ligue Féminine ?
Le style de jeu n'est pas le même qu'en France, c'est beaucoup basé sur le un contre un, sur le jeu rapide, c'est moins structuré. On va dire que le championnat est divisé en deux avec 6 clubs assez organisés et les 6 autres sont plutôt semi-professionnels. Braine est le plus gros budget de Belgique mais serait le plus petit en LFB. Le club prend le risque de jouer l'Euroligue avec une salle non homologuée donc on doit aller à Charleroi (à 45km de distance, ndlr). En termes de structure c'est mois développé qu'en France par contre il y a des projets intéressants. Il y a une vraie culture de tirer le maximum que l'on peut avec les moyens que l'on a. Personne ne se plaint. On a beaucoup de choses contrariantes mais on passe au-dessus de tout ça.

Avez-vous suivi le championnat LFB cette saison ?
J'avoue que j'ai moins suivi que d'habitude, forcément. C'est clair que trois équipes se détachent avec Bourges, Lattes Montpellier et Lyon. Charleville est vraiment pas loin aussi. Le championnat est hiérarchisé de manière assez claire. Mais ça reste un championnat homogène, comme tous les ans, et un moment de déconcentration ou des problèmes de blessures peuvent vite conduire à des défaites inattendues.

Catégorie: 
Surtitre: 
A l'étranger
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Frédéric Dusart, entraîneur de Villeneuve d'Ascq de 2012 à 2019, a découvert le championnat belge avec Braine cette saison. Les Castors viennent d'être sacrées championnes de Belgique à l'issue de la saison régulière, les playoffs ayant été annulés en raison de l'épidémie Covid-19.

Le basket féminin à l'arrêt

Corps: 

Euroligue et Eurocoupe féminines

Par un communiqué mis en ligne vendredi, la FIBA Europe a pris la décision de stopper de manière définitive les deux compétitions féminines de clubs qu'elle gère. Le basket français vivait une saison historique avec 3 équipes qualifiées en quarts de finale de l'Euroligue (Bourges, Lattes Montpellier et Lyon) et deux en Eurocoupe (Basket Landes et Charleville-Mézières). Une présence massive qui donne de l'espoir pour les prochaines années.

France - Ligue Féminine

Les journées 17 (14 mars), 18 (21 mars) et 19 (28 mars) ont été reportées. Chaque équipe a donc joué 16 matches au minimum (deux rencontres de la J17 avaient été avancés). Différentes options sont à l'étude pour permettre de terminer la saison.

Italie - Lega Basket Femminile

Foyer européen du coronavirus Covid-19, l'Italie ne joue plus depuis le début du mois de mars. Sur les 26 journeés prévues en saison régulière, seules 19 ont été jouées entièrement.

Espagne - Liga Feminina Endesa

La Fédération Espagnole de Basket (FEB) a reporté, le 12 mars, les journées 23 et 24 soit jusqu'au 22 mars. Par rapport à l'Italie, plus de journées ont été jouées complètement (22/26).

Belgique - Top Division Women

Décision radicale dans le plat pays puisque le championnat a été définitivement arrêté pour cette saison. Castors Braine, entraîné par Fred Dusart et où évolue Mélissa Diawakana, est sacré champion en tant que premier de la saison régulière à date.

Turquie - KBSL

C'est l'un des rares championnats qui n'est pas encore arrêté. Fenerbahce mène la danse devant le Galatasaray de Bria Hartley. Mais jusqu'à quand ?

Russie - Premier League

Le championnat russe suit également son cours puisque la deuxième phase du championnat a pris fin hier. Les playoffs doivent désormais commencer.

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB / Europe
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'épidémie de coronavirus Covid-19 a mis à l'arrêt la quasi totalité des championnats féminins professionnels du continent européen. On vous propose de faire le tour des décisions prises par les différents organisateurs avec une incertitude commune : la date de reprise.

Les trois prochaines journées LFB reportées

Corps: 

Lors d’une conférence téléphonique avec les 12 clubs de Ligue Féminine de Basket, cette décision a été prise à l’unanimité et validée par le Bureau Fédéral. Les journées 17 (14 mars), 18 (21 mars) et 19 (28 mars) sont concernées par ce report.

Différentes options sont à l'étude pour permettre de terminer la saison.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le Bureau Fédéral de la FFBB a décidé du report de toutes les compétitions de clubs jusqu'au 31 mars en raison de l’épidémie de Covid-19. En LFB, les journées 17, 18 et 19 sont impactées.

La Roche Vendée enchaîne

Corps: 

Ligue Féminine – Journée 16

Landerneau-Roche Vendée 82-86 / Revoir le match
Après le déplacement à Nantes, dimanche dernier, Landerneau recevait la Roche Vendée ce soir pour un nouveau derby de l'ouest. Devant une assemblée réduite, bretonnes et vendéennes ont proposé un duel serré où l'écart entre les deux équipes n'a jamais dépassé les 10 points. Après avoir décroché sa première victoire en LFB de l'année 2020 samedi dernier face à Lattes Montpellier, Jasmine Bailey (19 pts) et le RVBC ont enchainé avec une nouvelle victoire en terre bretonne, ce soir, pour parfaitement lancer le sprint final de cette fin de saison régulière. Dans le camp breton, ce second revers de rang est un coup d'arrêt pour Ashley Bruner (16 pts - 12 rbds) et ses coéquipières après une période fast.

Samedi 14 mars
Lattes Montpellier-Villeneuve d’Ascq /18h30 - LFB TV
Bourges-Tarbes / 20h00 – LFB TV

Dimanche 15 mars
Lyon–Nantes Rezé / 15h30 – LFB TV

Mercredi 18 mars
Basket Landes-Saint-Amand / 20h00 – LFB TV

Joué le dimanche 16 février
Charleville-Mézières-Charnay 80-64 / Revoir le match

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Journée 17
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Cette 17ème journée de LFB se joue sur plusieurs semaines. Charleville-Mézières avait ouvert le bal avec une victoire face à Charnay (80-64) au cours du mois de février. Ce soir, la Roche Vendée s’est imposée sur le parquet de Landerneau. La suite de cette 17ème journée de LFB est à suivre samedi, dimanche et mercredi prochains sur LFB TV.

Battre le fer tant qu'il est chaud

Corps: 

Elle était attendue comme la pluie en pleine sécheresse. La première victoire de Roche Vendée en 2020 est arrivée samedi dernier, après 77 jours de jeûne forcé, face à Lattes Montpellier, un des favoris au titre. Un succès qui permettra peut être aux Vendéennes de faire retomber la pression et retrouver leur jeu du début de saison quand elles avaient pulvérisé Villeneuve d'Ascq au MAIF Open LFB (100-60) puis dominé Bourges.

Entre temps, Landerneau s'est armé et performe depuis le début de l'année (5 victoires consécutives en janvier/février). Si les Bretonnes viennent de chuter à Lyon puis Nantes, elles vont retrouver leur salle de la Cimenterie où elles ont remporté 6 matches sur 8 cette saison en championnat. En course pour terminer dans le top 4, le LBB confirme sur le terrain la solidité de son projet et peut désormais rêver d'Europe.

Ligue Féminine - Journée 17

Mercredi 11 mars
Landerneau - Roche Vendée / 20h - LFB TV

Samedi 14 mars
Lattes Montpellier - Villeneuve d'Ascq / 18h30 - LFB TV
Bourges - Tarbes / 20h - LFB TV

Dimanche 15 mars
Lyon - Nantes Rezé / 15h30 - LFB TV

Mercredi 18 mars
Basket Landes - Saint-Amand / 20h - LFB TV

Déjà joué
Charleville-Mézières - Charnay 80-64

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Journée 17
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Vainqueur samedi dernier après une longue disette, Roche Vendée repart au combat ce mercredi avec un déplacement à Landerneau pour le compte d'un match avancé de la 17ème journée. Une rencontre qui se jouera dans une Cimenterie à capacité réduite en raison de l'épidémie de Covid-19.

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