Comment s’est passé votre arrêt carrière ?
Super j’étais contente ! (rires) Non, en fait je l’avais préparé. Quand j’ai intégré l’INSEP en 1976, je faisais partie de la toute première promotion sport étude, appelée horizon 80. Déjà à cette époque tout était fait pour que nous puissions concilier le sport et les études jusqu’au baccalauréat. Nous avons été sensibilisés très tôt, par nos entraîneurs, sur l’après-carrière. La préparer et l’anticiper étaient important pour nous d’autant qu’à l’époque nous incarnions la génération semi-pro. Nous étions sensibilisés sur le fait qu’une carrière pouvait être interrompue prématurément à la suite d’une blessure, et que nous ne touchions pas assez d’argent pour devenir rentières. J’ai toujours voulu concilier sport et études ou formations, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi de partir en NCAA. Cela me permettait de faire les deux, de renforcer mon anglais aussi et de connaitre une autre culture. De m’enrichir finalement à travers le sport. J’ai toujours eu un plan de carrière et d’après-carrière. J’ai toujours mené de front les deux, même dans mes contrats avec les clubs je demandais à ce que l’on finance mes formations. Donc quand est arrivé ma fin de carrière j’étais prête à passer à autre chose. Aujourd’hui, je suis présidente co-fondatrice de Sportail Community, une workplace unique en France.

Au départ le basket n’est pas un passion pour vous…
Au départ le basket c’était pour fuir un drame familial, que j’ai récemment raconté (le 2 février 2021 dans L’Equipe), je me suis donc forcément beaucoup raccroché au sport. Je voulais tout, sauf retourner chez mes parents. Le sport ce n’était donc pas forcément au départ une passion, ça l’est devenu mais c’était pour moi surtout une opportunité d’échapper à l’enfer. Je me suis accrochée, je me suis donné les moyens, j’ai été soutenu par mes entraineurs. J’ai compris que pour m’en sortir il fallait que je m’accroche et que je travaille dur. Je n’avais pas encore conscience que j’avais du talent. Pour moi le sport ça a sauvé ma vie, ça a été une opportunité de faire la femme que je suis devenue aujourd’hui.

… Et vous vous êtes prise au jeu ?
Je me suis laissé prendre par le Flow, l’adrénaline. J’ai ensuite été piquée au jeu, motivée par les challenges et gagner des titres. Je rêvais de remporter des titres avec l’Equipe de France. Je ne supportais pas qu’on nous dise l’important c’est de participer chaque fois que l’on perdait. Je trouvais cette phrase insupportable. Même s’il y avait des équipes dominantes comme l’URSS, j’acceptais pas que mentalement on me diminue. Pour moi ce n’était pas motivant, se dire on peut le faire et à force on finira par le faire. En plus en juniors, j’avais goûté aux premières médailles européennes (Argent en 1981). Après on a été bercées à la culture de la performance et de l’excellence. Et toute ma vie ça été la course aux titres. Je voulais terminer sur le podium et c’est ce que j’ai fait en 1993, je l’avais dit aux filles, je devais partir par la grande porte comme je suis rentrée par la grande porte. C’était important, je remercie les filles de m’avoir offert cette fin, d’avoir contribué à gagner cette médaille. Même si Paul Besson m’a demandé de continuer, il était temps pour moi d’arrêter. J’étais fatigué, je devais laisser la main à la jeune génération.

Vous avez longtemps été détentrice du record de sélections en Equipe de France (1993-2017) avant de transmettre le flambeau à Céline Dumerc qu’avez-vous ressenti ?
Je vous avoue que ça m’agaçait que tout le temps lorsque l’on me présentait comme la recordwoman de sélections, j’avais l’impression que j’avais fait que ça. Je suis dans un sport collectif, on a travaillé, œuvré, fait bouger les choses… et pourtant même les titres n’étaient jamais évoqués. La médaille d’argent juniors on me disait même que ça ne comptait pas ! J’étais choqué, parce que ça compte de savoir que derrière nos ainés y’avait une génération talentueuse. Ensuite on n'a rien lâché jusqu’en 1993 et la médaille d’argent que l’on a pu laisser en héritage à nos jeunes. Réduite tout le temps à ce record, j’étais donc ravie que Céline s’empare de ce record. Maintenant, on devra me présenter autrement (rires). Après c’est une preuve de longévité mais c’est tout. Ça m’a toujours agacé que l’on me réduise qu’à ça et en plus je n’ai même pas vu le temps passer (rires).

Quel regard portez-vous sur les générations de joueuses qui vous ont succédées ?
Depuis la génération, Fijalkowski, Souvré…, qui a fait la transition avec nous, de voir les résultats qu’elles ont obtenu juste après, ce n’est que du bonheur. J’avais dit à Isabelle (Fijalkowski), qui était l’une de mes protégées à l’époque, on vous laisse cette médaille (argent à l’Euro 1993), faites-la fructifier. C’est tout ce que je souhaitais, et elles l’ont largement fait. Cette génération en particulier et celles qui ont suivis n’en parlons pas… Bien sûr je les suis toutes. Que ce soit en championnat ou en Equipe de France c’est formidable, un réel plaisir de les suivre et de voir l’évolution notamment athlétique et technique. Y’a un vivier de talents formidables. C’est un vrai bonheur de les voir.

Paoline Ekambi en bref
Née le 14 août 1962 à Paris
Ailière
254 sélections et 2321 points en Équipe de France de 1980 à 1993
- 5 Championnats d’Europe

Carrière joueuse :
1979-1984 : Stade français
1984-1986 : Marist College (NCAA)
1986-1987 : Villeurbanne
1987-1988 : Stade français
1988-1990 : Orchies
1990-1991 : Bordeaux
1991-1993 : Paris Racing
1993-1995 : Clermont-Ferrand
1995-1996 : Bordeaux

Palmarès joueuse :
Médaille d’argent au Championnat d’Europe : 1993
Médaille d’argent au Championnet d’Europe juniors : 1981
Championne de France : 1980, 1983, 1984
Vainqueur du championnat MAAC (division 1) : 1985, 1986

Distinctions individuelles :
Meilleure jeune joueuse du championnat de France : 1979
All Star Team au championnat d'Europe Vicence, Trévise (Italie) : 1985
Élue Miss Europe Basket au championnat d’Europe à Varna (Bulgarie) : 1989
Recordwoman de sélections en Equipe de France de 1993 à 2017
Elue à l’Académie du basket : 2012
Chevalière de l’ordre nationale du mérite : 2021
 

En conséquence, les délégués des associations et des établissements affiliés à la FFBB, et des licenciés à titre individuel, sont invités à se présenter à partir de 8 heures afin de procéder aux formalités d’émargement.

Le nombre de voix détenues par un délégué à l’Assemblée Générale de la Fédération est égal au nombre de licenciés individuels ou membres des associations sportives qu’il représente. Lorsqu’il y a lieu à désignation de plusieurs délégués, le nombre de voix correspondant à l’ensemble des associations sportives et licenciés représentés est réparti également entre les délégués.

Pour valider la tenue d’une Assemblée Générale, les délégués présents doivent représenter au moins la moitié des voix dont disposent l’ensemble des organismes composant l’assemblée.

La présente convocation est effectuée par voie d’insertion au sein du site internet officiel de la FFBB.

Le programme de l’Assemblée Générale 2023 (133.61 Ko)

Après examen des nouveaux éléments produits, la Chambre d’Appel a pris les décisions suivantes :

Sur le site Basket Europe, Pascal Legendre raconte la première et unique sélection de Jean-Pierre Galais qui avec son 1,69m détient le record du joueur le plus petit ayant porté le maillot bleu.

Comme le raconte l'ancien rédacteur en chef de MaxiBasket, ce n'est pas sa taille qui l'a empêché de jouer au plus haut niveau mais son "esprit clocher" et son attachement à son club l'AL Montivilliers, qui est aussi celui d'origine de Vincent Collet, où il fut joueur, entraîneur puis président.

Les obsèques de Jean-Pierre Galais auront lieu le lundi 3 juillet à 14h en l'église de Montivilliers.

Cette année, l'évènement aura lieu à Lorgues (83) du 30 juin au 2 jullet. 6 équipes sont attendues dont une sélection suisse et une espagnole. Cette dernière qui avait remporté la première édition du tournoi en 2019 sera cette année encore emmenée par Antoine  Rigaudeau. D'autres anciens internationaux seront également présents comme Hervé Dubuisson, Philip Szaniel, Olivier Allinei, Odile Santanillo, Moustapha Sonko, Laurent Bernard... ou encore quelques anciens joueurs pros comme Ken Dancy, JD Jackson, Jean-Marc Kraidy, Christian Ortega, Clément Cavallo mais aussi un invité de marque, Alexandre Mazzia (chef triplement étoilé et ancien joueur pro).

En 2022, le Club des Internatinaux avait organisé en marge de ce tournoi à Prissé son Assemblée Générale et en garde un souvenir mémorable. Alors pour les membres qui souhaitent revivre ce moment et participer à la soirée Bodega organisée le samedi 1er juillet, vous pouvez vous inscrire auprès de Daniel Ledent ledent.daniel@wanadoo.fr

Programme du week-end

Vendredi 30 juin
18h00 : ouverture du tournoi
18h15 : 1er match Poule 1
19h00 : 1er match Poule 2

Samedi 1er juillet
9h15 - 12h15 : Matchs de poule
11h00 : conférence Daniel Ledent "Attention à la troisième mi-temps"
14h15-19h00 : Matchs de poule

Dimanche 2 juillet
10h00 : Visite de domaines viticoles
11h00 : Animations et initiationsau Raqball
14h00 : Match de Gala
15h00 : Fin du tournoi
16h15 : Remise des trophées

Aujourd'hui, direction Mulhouse, dans le Haut-Rhin (68), à la découverte de l'organisation mise en place par le Comité Départemental 68.

Propos recueillis auprès de Cindy Kohler Supic, Présidente de la Comission MiniBasket 68.

Dans le Haut-Rhin que représente le MiniBasket (nombre d'écoles françaises du MiniBasket, licenciés, historique, etc.) ?

Dans le Haut-Rhin, le MiniBasket représente 2 257 licenciés soit 30% de nos inscrits totaux. Il a donc une importance capitale dans le basket pour notre région. Nous comptons 47 clubs disposant d'une école de MiniBasket dont 1 labélisée pour 148 équipes. Comparé à la saison dernière, nous avons une augmentation de 13% de joueurs et joueuses dans les catégories de U7 à U11. Le fait de retourner sur les parquets après cette période difficile de Covid a influencé le retour de ces jeunes sur les terrains. On arrive enfin à l'équilibre avec 2019 et même un peu au-delà. Le MiniBasket est un élément central pour le futur du basket puisqu'il impacte également les autres catégories. Notre objectif est de le développer en permettant aux plus petits de jouer sur les plateaux ou en championnat au moins une fois par mois. Le but est aussi qu'ils soient fiers, qu'ils se disent "je fais comme papa, maman ou les copains". Par la suite, ils évoluent petit à petit.

En quoi la Fête Nationale du MiniBasket est-elle importante dans votre département ? Combien de personnes rassemble-t-elle en comprenant les bénévoles, les licenciés, les spectateurs, etc. ? 

La Fête nous permet de mettre un beau coup de projecteur sur le basket et surtout le MiniBasket évidemment. C'est le moment phare de la saison pour les plus jeunes, cela met un point final à leur saison. Cela fait plusieurs années que nous proposons un évènement qui allie le basket avec des ateliers ludiques pour que cela soit une réelle Fête. Nous avions en plus du côté sportif ajouté des structures gonflables, du karting, une tombola, etc. De plus chaque année, les enfants suivent chacune des aventures de FFIBBOU, notre mascotte. Cette année, il luttait contre le gaspillage et nous avons donc sensibilisé les participants autour de cette thématique. C'était la première fois que nous réunissions l'ensemble du MiniBasket du territoire sur un même site depuis la fin du Covid. Pas moins de 974 MiniBasketteurs étaient présents représentants 150 équipes et autant de bénévoles pour encadrer, arbitrer et organiser. En terme de fréquentation, nous avons facilement dû être autour de 2 000 à 2 500 à notre pic de fréquentation. Le Palais des Sports de Mulhouse était rempli, les rues adjacentes aussi, nous avons enfin retrouvé les couleurs d'une belle Fête !

A quelle période de l'année commencez-vous les préparatifs pour l'organisation de la fête ?

Autant vous dire que nous terminons une Fête et nous enchaînons sur la suivante ! Au mois d'août, nous programmons notre planning annuel et nous commençons les véritables préparatifs dès le mois de novembre. Nous lançons un appel à candidature auprès de nos clubs afin qu'ils deviennent partenaires de l'évènement et nous accompagne sur la partie restauration et buvette. Cette année c'est le club de Mulhouse Pfastatt Basket Association qui s'est joint à nous, chaque année le club support change, nous essayons de ne pas faire participer les mêmes d'une année à l'autre. Sur cette édition en plus, nous avons relevé la mission de trouver un nouveau site qui soit adapté pour accueillir un tel évènement. Le Palais des Sports a répondu à toutes nos problématiques (météo, sécurité, espace, etc.) donc à l'avenir nous souhaitons perpétuer la Fête à cet endroit et qu'il devienne un lieu emblématique.

Ces évènements qui se déroulent sur une ou plusieurs journées entre mai et juin dans toute la France sont aussi rendus possible grâce aux partenaires, qu'avez-vous pu mettre en place à leurs côtés ?

En effet, La Mie Câline a offert un cookie à chaque participant. Un militant MAIF était présent pour récupérer les articles de sport qui ne sont plus utilisés par les enfants pour les recycler. Nous avons également distribué des fruits à chaque enfant en partenariat avec eux. Nous souhaiterions développer notre accord sur l'année prochaine pour proposer de nouvelles activités. Nous avions également un accompagnement local avec notamment Solinest qui a fait dons de sachet de pâtes de fruits. On remercie évidemment les collectivités qui nous permettent de faire vivre la Fête, cette année, dans le Palais des Sports de Mulhouse. Ce lieu qui émerveille les enfants et leur permet de marcher sur le parquet de l'équipe NM1.

Quels ont été les retours des MiniBasketteurs à la fin de cette journée ?

Au vu de leurs sourires lorsqu'ils sont repartis, on peut dire que la journée s'est bien passée. Grâce à notre tombola, nous avons pu échanger avec les spectateurs tout au long de la journée et en profiter pour recueillir leurs premières impressions. Tout le monde était très satisfait de la journée, des ateliers et du lieu. Le soleil était au rendez-vous ! Relire les témoignages des personnes présentes le jour-J dans la presse, ça fait chaud au cœur. C'est aussi pour cela que nous travaillons pendant un an, pour leur offrir une belle fête, une fête inoubliable qui vient clôturer l'année en beauté.

La Fête Nationale du MiniBasket a aujourd'hui 30 ans, que pouvons-nous vous souhaiter pour les années à venir ?

Qu'elle perdure, qu'elle grandisse d'année en année ! Que les 30% d'augmentation de fréquentation sur cette année, soient les mêmes les années suivantes. Nous aimerions également atteindre les 100% de participation des clubs. Notre objectif est aussi de rester très innovant et de proposer de nouvelles activités à nos participants chaque année pour qu'elle reste une Fête grandiose !

Quel est votre plus beau souvenir lors d'une FNMB ?

Des anecdotes et des beaux souvenirs, il y en a plein ! Une anecdote sympa, c'est que cette année je vais avoir l'âge de la Fête, 30 ans, et j'ai commencé mes premiers pas en tant que basketteuse sur la Fête du MiniBasket du CD 68. Donc, je me souviens de la Fête il y a 25 ans et de sa belle évolution. Et maintenant, presque 30 ans plus tard, je suis dans l'envers du décor et je participe à l'organisation de cet événement toujours incontournable.

Selon vous, qu'est-ce qu'une Fête réussie ?

Un mot : plaisir ! Il faut prendre du plaisir à jouer, à organiser, à participer, à prendre part à cette grande Fête. C'est ça une fête réussie ! Le fait de pouvoir tous se retrouver et se réunir dans un même lieu, quel que soit le club, la catégorie, on oublie la compétition. On est tous ensemble, on s'amuse et on fête le MiniBasket !

Page officielle de l'évènement.

#FNMB2023

Entre personnalités politiques et sportifs de haut niveau, il y avait du beau monde aujourd’hui au jardin du Luxembourg, à l’occasion de la première Journée Nationale du 3x3. Sur un terrain spécialement installé pour l’occasion, diverses animations se sont déroulées tout au long de la journée, notamment avec des classes d’enfants. Des démonstrations de spécialistes du basket 3x3 ont également été mises en place. En dehors des créneaux réservés pour les écoles, l’espace de jeu est en open court, tout le monde peut venir jouer comme bon lui semble. 

En milieu de journée, le Président de la FFBB Jean Pierre Siutat et Marie Eve Paget, récente vice championne du monde, ont pu présenter le 3x3 au Président du Sénat Gérard Larcher, aux sénateurs et à la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, en leur expliquant les spécificités de cette discipline, désormais olympique. 

Hormis Marie Eve Paget, les enfants ont eu la chance de rencontrer Ana Ngo Ndjock, autre joueuse de l’Equipe de France 3x3 mais aussi Emmeline Ndongue, fille aux 196 sélections chez les Bleues en 5x5 ou encore George Eddy, la voix du basket français depuis des dizaines d'années. Ils ont pu partager leur expérience, faire des photos et signer de nombreux autographes. Une ambiance conviviale sous le soleil parisien.

Toutes ces animations se poursuivront ce samedi 17 juin avec des petits tournois organisés à partir de 10h. 

Vainqueur de la Coupe de France U18 en avril dernier à l’Accor Arena, quel souvenir vous en gardez ?
C’est le premier gros titre, c’est la première fois depuis que je suis à Bourges que l’on va aussi loin en Coupe de France. L’an dernier nous avons été éliminées en quarts. Cette année, nous avions à cœur de bien faire, donc oui c’est le premier gros titre que je gagne de ma « carrière ». Gagner à l’Accor Arena c’est incroyable. Il y avait énormément de bonheur et énormément de joie. Toute l’année on a vraiment beaucoup travaillé pour remporter ce titre. On a vite su que les Final Four, espoirs et U18, ça allait être compliqué. Il nous restait donc plus que la Coupe de France que l’on avait vraiment à cœur de réussir. Il y avait énormément de joie, beaucoup de fierté et de très belles émotions.

C’était un objectif personnel que vous vous étiez fixé ?
C’était un gros objectif pour moi. Je savais qu’il y avait encore énormément de travail. En arrivant l’année dernière au centre de formation de Bourges, honnêtement, je ne pensais pas faire autant de chemin. C’est beaucoup de fierté, je ne pensais pas en arriver là et gagner ce titre en 2023. C’est grâce à tout le travail fourni, et aussi et surtout grâce à mon ancienne coach, Nicole De Colo. Tout ça c’est en grande partie grâce à elle. Ce titre, c’est une belle récompense mais le travail continue, il me reste encore deux ans à Bourges alors pourquoi pas encore en gagner deux.

En 2019, vous avez reçu la Bourse du Club des Internationaux. Votre dossier a été porté par Nicole De Colo, membre active du club, comment avez pris cette reconnaissance ?
Nicole a toujours cru en moi, moi je ne pensais pas être dans le basket. Le jour, où elle m’a annoncé que j’étais boursière, d’un côté j’étais très étonné et de l’autre très contente. Je me suis dit cette bourse c’est peut-être le début de quelque chose. Nicole croit en toi, les membres du club croient en toi. Je ne suis pas quelqu’un qui a une grande confiance en soi, dans le basket ou en dehors, alors si des gens ont confiance en moi, faut que j’aie confiance en moi. La bourse du club c’est un peu à partir de ce moment-là que tout à commencer pour moi.

Quel lien gardez-vous avec Nicole De Colo aujourd’hui ?
Je garde un lien très fort avec Nicole. Ça restera toujours Nicole, ma marraine dans le sport. On se donne des nouvelles très régulièrement, on se voit dès que je rentre dans le Nord. Je sais que ça sera toujours ma première supportrice et la première qui me dire : là tu n’as pas fait un bon match, améliore-toi sur tel ou tel point. Je lui fais des debriefs après tous mes matches. Je garde vraiment un lien très fort et je le garderai toujours car tout ça c’est grâce à elle. Je lui dois tellement.

Les bourses
Le Club des internationaux de basket, en collaboration avec la FISF, offre des bourses à de jeunes espoirs qui méritent notre soutien. 1 à 2 bourses par an, d’une somme de 600 euros, chacune

Les candidatures doivent être recommandées par un membre du Club qui transmet Nicole Pierre-Sanchez qui répondra aux questions et adressera le dossier.
Nicole Pierre-Sanchez : 06 71 90 12 24 - sanchez29@orange.fr

Aujourd'hui, direction Bergerac, en Dordogne (24), à la découverte de l'organisation mise en place par le Comité Départemental 24. 

Propos recueillis auprès de Rémy Rogez, Conseiller Territorial Fédéral. 

Dans le département de la Dordogne, que représente le MiniBasket (nombre d'Ecoles Françaises de MiniBasket, licenciés, historique, futur, etc.) ? 

Le MiniBasket a une place essentielle dans le basketball en Dordogne. Nous mettons à disposition de nombreuses ressources humaines, financières et matérielles afin de le développer. Sur ving-trois de nos écoles de MiniBasket, plusieurs sont labellisées. Au niveau des licenciés, cette année, nous arrivons quasiment à 1 000 enfants inscrits pour 3 000 licenciés au total dans notre département. Le MiniBasket a toujours été une priorité dans notre politique de développement. En plus de la FNMB, nous organisons tout au long de l'année des évènements pour ces catégories (U5 à U11) avec le Challenge MiniKids, le tournoi des AS U11 réunissant les plus gros potentiels pour commencer les détections ainsi que les ateliers du Père-Noël. Malgré les contraintes que nous rencontrons (financières, humaines, matérielles, etc.), nous souhaitons pérenniser ces évènements et au mieux en créer de nouveaux dans le futur. Le basket en Dordogne progresse, nous en sommes ravis !

En quoi la Fête Nationale du MiniBasket est-elle importante dans votre département ? Combien de personnes rassemble-t-elle en comprenant les bénévoles, les licenciés, les spectateurs/parents, etc. ? 

La FNMB est très importante au vu des moyens mis en œuvre pour sa réussite (nombre de bénévoles déployés, nombre de participants, heures dédiées par les salariés). Concernant le déroulement de la journée, le temps n'était pas au rendez-vous jusqu'à son lancement mais nous avons pu maintenir le format à l'extérieur. Le tournoi pour les U9/U11 s'est déroulé sur 10 terrains extérieurs à la Plaine des sports de Picquecailloux. Pour les U7, des ateliers ont été proposés le matin et un tournoi l'après-midi sous un hall couvert. C'était le premier rassemblement de forte affluence que nous organisions depuis le Covid, 3 ans que les jeunes du territoire n'avaient pas pu se réunir. Historiquement, la FNMB de Dordogne a toujours eu lieu à Bergerac et nous avons choisi d'y retourner cette année. Il existe peu de sites capables d'accueillir un évènement d'une telle ampleur et un club capable de mobiliser suffisamment de ressources pour s'occuper de la restauration pour plus de 1 000 personnes. C'est donc en partenariat avec le club de Bergerac et la CTC Dordogne Sud que nous avons organisé la Fête. Sur les 1 100 personnes présentes sur site, nous avions 370 enfants, 60 bénévoles, 30 animateurs et arbitres et le reste de spectateurs/parents. Sur les 23 clubs périgourdins, 17 étaient représentés avec 51 équipes. Cette année, nous avons quasiment battu notre record de spectateurs !

A quelle période de l'année commencez-vous les préparatifs pour l'organisation de la fête ? Combien de personnes sont impliquées ? Comment faites-vous le relais avec les clubs ?

Dès le mois de juillet, nous programmons notre planning général avec tous les évènements de l'année. En septembre, nous nous occupons de la partie administrative pour réserver le site. Puis en décembre, nous rentrons vraiment dans le vif du sujet jusqu'au jour-J. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec le club de Bergerac et la CTC Dordogne Sud pour l'arbitrage et la restauration tandis que nous, le Comité, nous nous occupons de la partie logistique, sportive et communication auprès des clubs et des élus. En général, les clubs sont très fidèles à l'évènement, la plupart attendent beaucoup cette journée et sont conscients de l'importance du MiniBasket.

Ces évènements qui se déroulent sur une ou plusieurs journées entre mai et juin dans toute la France sont aussi rendus possible grâce aux partenaires, qu'avez-vous pu mettre en place à leurs côtés ? 

En effet, nous avons pu répartir l'ensemble des cadeaux pour chaque enfant dans des poches offertes par notre partenaire Intersport. En plus de la médaille, chaque enfant a reçu un livret MiniBasket avec Kinder Joy of Moving, un diplôme de participation des Editions Nathan, un cookie de la Mie Câline, des fruits par MAIF, les dotations arbitre par Caisse d'Epargne, les cartes Slamdeck. 

Qu'avez-vous mis en place cette année en plus des tournois réservés aux jeunes ?

L'objectif est de faire de cette journée une fête sur tous les points de vue. Beaucoup de choses sont mises en place autour pour allier le basket et la fête pour les enfants : jeux gonflables, musique, atelier dessins, pesée du jambon. Le principe de la journée c'est que tout le monde s'amuse donc on ne compte pas les points, pas de premier, pas de dernier.

Quels ont été les retours des MiniBasketteurs à la fin de cette journée ?

Nos MiniBasketteurs ont passé une très bonne journée avec des sourires et des étoiles dans les yeux. Les retours sont très positifs, ils font du basket toute la journée, ils s'amusent, ils ont des cadeaux et cela les pousse à rester dans le basket, à continuer de jouer dans leurs clubs et pour les non licenciés, que nous avons intégrés, cela les encourage à venir pratiquer cette discipline. Nous avons reçu le message d'un parent pour nous dire : "Merci ! Superbe journée, mon fils a des étoiles dans les yeux et dort avec la médaille". Ça met aussi en avant tous les efforts fournis.

Quels étaient vos objectifs pour cette nouvelle édition ? Ont-ils été remplis ?

L'objectif était de réussir un événement d'ampleur après des années covid compliquées. Nous souhaitions avoir sur site au minimum 400 enfants ce qui a été quasiment le cas, avoir 80% des clubs représentés et avoir une journée pleine d'émotions et de partage. Pour nous, cette édition est complétement réussie.

La Fête Nationale du MiniBasket a aujourd'hui 30 ans, que pouvons-nous vous souhaiter pour les années à venir ?

Pour les années à venir, nous souhaitons pérenniser l'évènement, cela reste le point central de la fin de saison pour les MiniBasketteurs du territoire ! Au vu des contraintes et des difficultés que l'on rencontre, a minima on aimerait pérenniser le format et au mieux développer les partenariats locaux et nationaux pour avoir une fête avec une plus grande ampleur encore. Nous souhaiterions développer l'axe avec le club professionnel de Boulazac et créer un partenariat avec le SMD3 pour transformer l'évènement en impact positif sur la planète et sensibiliser les jeunes sur les enjeux environnementaux.

Quel est votre plus beau souvenir lors d'une FNMB ou lors de cette édition ? Une anecdote ?

Nous avons de beaux souvenirs sur cette édition. Les secouristes présents sur place ont réalisé une quarantaine d'interventions avec des petits bobos et une petite entorse. À la fin de la journée, un enfant qui s'était blessé est venu taper dans la main des secouristes pour les remercier de l'avoir soigné. Ça représente bien le partage durant la journée et les valeurs que l'on souhaite transmettre. Un vidéaste était présent pour filmer des images en drone. Lorsqu'on a regroupé l'ensemble des participants et spectateurs pour faire une belle "ola", les gens étaient super contents. C'était beau de voir tout le monde se prêter au jeu et être heureux d'être présents.

Selon vous, qu'est-ce qu'une Fête réussie ?

Des sourires, des rires, de la joie, des enfants contents et surtout des moments de partage entre enfants, encadrants, organisateurs, arbitres, bénévoles. C'est tout cela, c'est une image que l'on renvoie aux gens, des bénévoles qui donnent de leur temps personnel pour la réussite de la journée. Nous avons des salariés comme moi, mais nous avons aussi besoin bien évidemment de beaucoup de bénévoles pour ces événements. Dans une société malheureusement de plus en plus individualiste, des gens prêts à donner du temps et s'investir, c'est aussi ça une fête réussie.

Page officielle de l'évènement.

#FNMB23

Cet événement vise à mieux informer, conseiller et orienter les sportifs de haut niveau, professionnels et semi-professionnels, en activité ou non, valide ou handi, sur les possibilités qui s'offrent à eux en termes d'emploi et formation.

La reconversion peut faire naître de nouvelles passions pour l'épanouissement personnel et professionnel, alors ne manquez pas la 2e édition du Salon Européen After Sport®.

Mercredi 14 juin 2023
De 9h30 à 18h00
En présentiel au Conseil Régional IDF -  Immeuble « Influence 2 » - 10 boulevard Victor Hugo 93 400 à Saint-Ouen-sur-Seine (93)

En distanciel via la plateforme digitale du salon pour ceux et celles qui ne peuvent pas se rendre sur place (l'URL de connexion vous sera envoyée quelques jours avant le Salon)

Participation gratuite - Inscription obligatoire en cliquant ici

Match de classement 5ème / 6ème place (16H00)

NM3 I BC Dyonisien – AS Dumbéa : 65 - 47 / Revoir le match

Début de match rugueux entre les formations ultra-marines. Saint-Denis profite de quelques contre-attaques pour rester à flots mais les débuts sont difficiles, tandis que Dumbéa appuie à l’intérieur et ses piliers offensifs, Aboubacar Doumbia et Edouard Esneu (8-9, 10'). Cela repart dans le bon sens pour les réunionnais en début de quart, avec 6 points à l’intérieur faciles. Dumbéa ne diminue pas le rythme tandis la Réunion temporise en attaque, sans pour autant baisser le régime sur transition. Un choix payant qui permet aux joueurs de Frédéric Payet de prendre l’avantage (31-17, 17’). Mais la vapeur va s’inverser au profit des néo-calédoniens. Saint-Denis baisse en régime, Dumbéa hausse le ton en attaque au point de revenir dans la course (46-43, 30’). S’en suit un quart-temps désertique après dix minutes intenses pour se retrouver à hauteur. L’adresse ne répond pas présente malgré les nombreuses tentatives derrière l’arc des hommes de Benjamin Guy. Le BC Dyonisien, à l’inverse continue sur le même rythme, dans le sillage d’un Octavio Da Silveira intenable (22 points).

NF3 I AS Fei Pi - La Tamponnaise BB : 45 - 64/ Revoir le match

Pour ce premier match de classement côté féminin, un duel 100 % ultramarin avec d’un côté les Tahitiennes de FEI PI et de l’autre les Réunionnaises de la Tamponnaise. Un début de rencontre timide pour les deux formations qui peinent à trouver de l’adresse. À la mi-temps, les équipes se quittent sur une parité parfaite 25-25. Au retour des vestiaires, la Tamponnaise  parvient à prendre l’avantage sur deux tirs consécutifs de Julie Lebian. En manque de réussite, les coéquipières de Mathilde Bayle sont en difficulté et subissent le réveil des filles de Romuald Tami-Tabeth . Surfant sur cette belle dynamique, les Réunionnaises parviennent à creuser l’écart sur un and one de Tanya Sinacouty propulsant son équipe à +11 (36-47, 29’). Malgré un dernier acte très disputé entre les deux équipes, avec de l’intensité et de l’agressivité, les tahitiennes ne parviendront pas à recoller au score débordé par l’activité offensive de leur rivale.

Demi-finales n°1 (18H30)

NM3 I Etoile de l’Ouest Pointe-Noire – Adour Dax Basket : 61 - 80 / Revoir le match

Opposition de style pour ouvrir les demi-finales de la division. Tandis que l’équipe guadeloupéenne mise sur son impact pour s’ouvrir le chemin du panier, Dax dynamite la défense par son jeu rapide avec Sébastien Dulouat pour mener la charge. Stratégie payante pour l’ADB que le groupe du Sud-Ouest va continuer d’imprimer minute après minute aux hommes de Patrick Serremes. Un momentum qui permettra au leader du groupe C de prendre le large (30-45, 20’). Le troisième quart fait office de ventre mou dans la rencontre sans grands changements d’avantage. Dax maintient la pression et Pointe-Noire ne réduit que très légèrement l’écart. Tout à coup, le tempo s’emballe dans le dernier acte. L’EDO Basket réduit l’écart à dix points en emportant le public avec lui pour inverser la tendance mais Dax met le holà. Avec les mêmes ingrédients qu’en début de match, les landais repartent tambour battant à la conquête de leur ticket pour la finale en creusant l’écart (58-78, 38’).

NF3 I Avenir Chalosse Basket – ASL Sport Guyanais : 66 - 31 / Revoir le match

Tombées contre d'Illkirch-Graffenstaden hier, l'ASL Sport Guyanais se sont tout de même qualifiées en demi-finale en étant repêchées. Face à elle, l’Avenir Basket Chalosse. Très bien rentrée dans leur match, les filles d’Armand Charles ont rapidement imposé leur rythme grâce au chantier dans la raquette de Cora Charles. Pour renverser cette tendance et ralentir le jeu guyanais, les chalossaises s'appuient sur leur collectif. Choix payant pour les joueuses d’Emmanuel Couralet, qui prennent l’avantage (13-8, 12’). Un écart qui ne va cesser de s'accroître au cours du second quart-temps (32-12). Comme en début de rencontre, les coéquipières de Pauline Cazenave se montrent très engagées et ont imposent leur jeu en réduisant l’écart. Mais ce n’était sans compter sur Manon Lascurettes qui  climatise la salle avec un gros and one +18, (36-18,25’). Ultra dominante en seconde période, Chalosse s’impose et file vers la finale du championnat.  

Demi-finales n°2 (21H00)

NM3 I Olympique Grande Synthe – Le Cannet Côte d’Azur : 73 - 79 / Revoir le match

Le premier acte du dernier affrontement de la journée a clairement donné le ton de la rencontre. Deux équipes de prestige, à la densité XXL, pour un duel yeux dans les yeux. Grande Synthe ouvre les hostilités, le Cannet répond tout de suite. Le défi physique est de taille. L’ancien espoir de Dijon et Chalon, Julien Petiteau est au four et au moulin, permettant aux azuréens de tenir tête de deux unités aux bleus et jaunes (13-15, 10’). Toutefois, le club des Alpes-Maritimes laisse trop de deuxièmes chances sur rebond offensif, l’OGS s’en saisit. Omar Top, si précieux offensivement, permet une échappée de Grand Synthe (26-21,15’). L’affrontement est tendu, le Cannet reste derrière d’un rien mais Milan et pour finir Tornato au buzzer, offre à leur équipe une chance de titiller les nordistes d’un plus en plus près (34-31, 20’). S’en suit un yo-yo perpétuel pour la tête du match. Poilly s’enflamme par deux fois pour redonner les clés au Cannet (36-40, 25’). Benjamin Manier l’imite côté Grande Synthe (49-43, 27’), une chanson qui se répétera maintes et maintes fois. Ce jeu du chat et de la souris continuera jusqu’à l’intervention de Petiteau dans le trafic avec la faute dans la dernière seconde suivi d’un contre décisif de Madiop Ndiaye sur la planche pour sceller le sort de Grande Synthe.

NF3 I AL Meyzieu – S.I. Graffenstaden : 54 - 46 / Revoir le match

La fougue de la jeunesse strasbourgeoise face à l’expérience meyzienne, voilà de quoi clôturer les demi-finales de Nationale Féminine 3. Une rencontre qui démarre sur les chapeaux de roue, emmené par une Manon Von Back en feu (3/3 à trois points), les Alsaciennes ont rapidement pris les devants (5-11, 6'). Profitant du manque de réussite de son adversaire, les joueuses de Steve Blanchong ont continué de creuser l’écart (19-28, 20'). Touchées dans leur égo, les vertes et blanches réalisent un gros run au retour des vestiaires leur permettant de revenir à une petite unité (27-28, 24’). En difficulté, l’avant-garde strasbourgeoise n’a pas réussi à contenir la rage offensive de Caroline Aubert, qui d’une flèche salvatrice donne l’avantage pour la première fois de la rencontre à son équipe (34-33). Un avantage qui restera du côté de Meyzieu jusque-là fin de la rencontre. Les Alsaciennes auront tout donné en cette fin de match pour revenir au score, mais la marche a été trop haute pour la jeune délégation. L’AL Meyzieu rejoint ainsi Chalosse pour la finale de Nationale Féminine 3. 

Programme des Finales NM3/NF3 - Lundi 29 mai 2023 :

11H00 - Match pour la 3^ème place NF3 : ASL Sport Guyanais – S.I. Graffenstaden

11H00 - Match pour la 3^ème place NM3 : Etoile de l’Ouest Pointe-Noire – Olympique Grande Synthe

13H15 – Finale NF3 : Avenir Chalosse Basket – AL Meyzieu

15H30 – Finale NM3 : Adour Dax Basket – Le Cannet Côte d’Azur

L'ensemble des rencontres des Finales à 6 de NM3 et de NF3 est à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la Ligue Ile de France de BasketBall.