Le club des supporters d'Arras existe depuis 4 ans et la montée du club en Ligue Féminine. Yves Debailleul, son Président précise : "Nous sommes entre 150 et 160 adhérents, mais on entraîne bien plus de monde les soirs de match".

Présents à l’Open en nombre (environ 120 personnes) et munis de la parfaite panoplie du supporter, les Atrébask ont tout fait pour remporter ce challenge. Yves indique également que "le club d'Arras nous a bien aidé, il y a une osmose entre lui et nous". En effet, le Président arrageois Jean-Louis Monneret avait vu les choses en grand : pom-pom girls tout de rose vêtues et distribution de tatouages et t-shirts aux couleurs du club.

Il avoue également avoir encouragé d’autres équipes au cours de l'Open : "Nous sommes supporters du basket en général, alors nous n’avons pas hésité à prêter nos tambours aux voisins d’Armentières (qui jouait contre Villeneuve d'Ascq) ou encore à supporter Toulouse. Nous avons d'excellentes relations avec les autres clubs de supporters". C’est ça la beauté du sport et du basket féminin en particulier.

Comme tout gagnant, le club et ses supporters se verront remettre un cadeau très prochainement. On attend avec impatience l'Open 2010 pour voir si les Atrébask conserveront leur titre.

Le palmarès du Challenge des supporters de l'Open

2009 : les Atrebask (Arras)
2008 : les Z'Hurlants (Villeneuve d'Ascq)
2007 : les Z'Hurlants (Villeneuve d'Ascq)
2006 : les Z'Hurlants (Villeneuve d'Ascq)

Ce sont les Tarbaises qui entament le mieux cette rencontre mais le promu Limougeaud montre qu’il ne sera pas facile à manœuvrer cette saison grâce à de nombreux paniers primés dans ce quart-temps (5/7 à 3 points). Pauline Jannault et Frida Eldebrink sont également en réussite derrière l’arc. Après dix minutes, Tarbes mène 30 à 25.

Tarbes se détache dès l’entame du second quart-temps et prend même plus de 10 points d’avance (38-27, 14’). Awa Gueye continue son festival à longue distance ce qui permet à son équipe de rester au contact mais Castets lui répond suivie à deux reprises par Eldebrink (47-32, 18’). Les joueuses regagnent les vestiaires sur le score de 52 à 33 en faveur de Tarbes.

La deuxième période démarre timidement, le premier panier étant inscrit par Yacoubou-Dehoui au bout de 2 minutes. Limoges reste sur les talons de Tarbes grâce à Rickeviciute et l’écart se stabilise autour des 10 points. Lepron, Houston et Charde assurent le scoring. A la sirène, Frida Eldebrink fait mouche à 3 points : 30 points d’avance pour Tarbes alors qu’il reste 10 minutes à jouer (76-46).

Isis Arrondo enfonce encore un peu plus Limoges grâce à deux paniers primés. Les protégées de Betrand Parvaud n’y sont plus et encaissent un 13-0 (89-46, 35’). Tayeau stoppe l’hémorragie. L’allemande Breitreiner permet à Tarbes de franchir la barre des 100 points. Tarbes, qui était largement au-dessus de Limoges ce soir, remporte le match 102 à 53.

Tarbes bat Limoges : 102-53

Déclarations d'après-match :
Bertrand Parvaud (entraîneur Limoges) : Ce n'était pas évident de jouer le match de fermeture de l'Open au vue de notre manque d'expérience dans ce championnat, et ce d'autant plus face à une équipe qui a fini en haut de tableau la saison passée. On a essayé de lutter avec nos propres armes, mais on a encore du travail à effectuer pour espérer rivaliser. L'expérience nous rendra plus fort et nous fera progresser afin de nous permettre tout au moins de pouvoir accrocher Calais la semaine prochaine.

Anaïs Jomby (joueuse Limoges) : Nous sommes satisfaites du déroulement du premier quart temps mais c'est tout de même difficile de prendre plus de 100 points lors du match d'ouverture du championnat de LFB.

François Gomez (entraîneur Tarbes) : On a repris tardivement, début septembre seulement et on vient de gagner notre premier match ce soir. Le prochain se déroulera face à Nantes qui me semble être une de ces équipes que l'on retrouvera en haut de tableau à la fin de la saison, d'autant plus qu'elle est dirigée par un grand coach qui a fait ses preuves au niveau européen.

Florence Lepron (joueuse Tarbes) : Nous n'avons pas attendues la fin de ce match pour savoir ce dont on avait besoin de travailler. Nous avons d'ailleurs mal défendues, et ce surtout au cours de la première mi-temps. J'ai eu le temps de regarder le match de Bourges hier, équipe qui a prit l'habitude d'être en difficulté lors de l'Open mais qui comme chacun le sait, finit championne de France par la suite. D'autres équipes, telles que Challes et Montpellier semblent être prêtres à l'entame de cette saison 2009-2010.

Les déclarations en vidéo

Pas de round d’observation dans ce match. Dès les premières minutes, les deux équipes offrent au public de Coubertin un jeu rapide tout en dribbles. C’est Challes qui prend les commandes du match dans le premier quart-temps (19-15, 10’) profitant de l’adresse très médiocre des montpelliéraines.

Dans le deuxième quart-temps, les joueuses de Valery Demory haussent le rythme et se refont une santé grâce aux nombreuses pertes de balles des Savoyardes, subissant une pression défensive très haute de la part de Montpellier. En marquant neuf points d’affilée, Gaelle Skrella et ses coéquipières passent devant Challes au tableau d’affichage (29-30, 18’). La partie reste néanmoins équilibrée et les deux équipes rejoignent les vestiaires sur le score de 29-32 en faveur de Lattes Montpellier.

De retour sur le parquet, Montpellier prend le match à son compte et conserve un avantage de 7 points sur son adversaire (48-55, 30’). Les protégées d’Aldo Corno ne baissent pas les bras et remontent peu à peu leur retard dans le dernier quart-temps, les Challésiennes reviennent à un point (56-57, 35’). Sur un tir primé à longue distance de Magali Lacroix, Challes reprend l’avantage (60-59, 36’). La fin de match est très serrée entre deux équipes qui se rendent coup pour coup. Mais c’est le collectif de Challes qui se montre plus solide dans le money time et qui arrache la victoire.

Challes bat Lattes Montpellier 73-70

Déclarations d'après-match :

Aldo Corno (entraîneur Challes) : "On a eu des difficultés pour remporter ce match, je ne sais pas pourquoi mais on n’avait pas l’esprit assez libre. On a beaucoup travaillé cette semaine, on a pu le prouver dans les dernières minutes du match au cours desquelles l'équipe n'a rien lâché."

Martina Gyurcsi Luptakova (joueuse Challes) : "Nous sommes très contentes de commencer par cette victoire. En espérant que cela va durer et que l’on gardera ce même visage par la suite."

Valéry Demory (entraîneur Montpellier) : "On savait que ce serait surement le match le plus dur de l’Open car les deux équipes avaient affichées leur ambitions. Les consignes étaient de faire travailler la défense adverse afin de pouvoir attaquer le cercle en fin de système. On a souffert au niveau de la densité athlétique et je regrette que l’on n’ai pas pu se servir d’avantage de Khadijah Whittington, blessée. Néanmoins je ne suis pas inquiet pour cette dernière. La marge de sécurité était faible ce soir, on n'avait donc pas droit à l’erreur. Les objectifs de travail par la suite auront pour finalité d’approfondir le jeu collectif."

Les déclarations en vidéo

Le début de rencontre est à l’avantage des blanches de Villeneuve, qui par l’intermédiaire de Gomis et Bertal, prennent l’avantage (7-2, 5’). Armentières peine en attaque mais trouve le déclic grâce à une Cora Duval au four et au moulin. Pour son retour en LFB, Emilie Gomis se montre très adroite sur la ligne des lancers francs. Le premier acte se termine sur le score de 19 à 15 en faveur de Villeneuve.

Le second quart-temps démarre par 2 paniers de Paul et Datchy pour Villeneuve. Armentières a beaucoup de difficultés sur ses attaques et s’en remet à Cora Duval, très précieuse ce soir.  Insuffisant toutefois car l’écart augmente petit à petit sur des paniers de Bertal et Gomis (31-19, 14’). Brémont et Micaletto trouvent le cercle mais les protégées d’Abdou Ndiaye augmentent tout de même leur avance (35-21, 16’). A la pause, les « locales » mènent de 15 longueurs (45-30).

De retour des vestiaires, Armentières fait preuve d’une maladresse étonnante et marque son premier panier au bout de 4 minutes. Villeneuve en profite et fait passer l’écart à +20 (52-32, 25’). Leur agressivité en défense comme en attaque fait des ravages. Le bon passage de Nedovic ne permet pas à Armentières de retrouver de l’adresse. Avant le dernier acte, 60 à 37 en faveur de l’ESBVA.

Duval se bat dans la peinture avec quelques rebonds offensifs bien sentis mais Tanqueray trouve la mire au-delà des 6m25. Bertal et Cata-Chitiga continuent leur chantier à l’intérieur. Gomis enfonce le clou à trois points. Coach Abdou fait tourner son effectif, qui était ce soir bien supérieur à celui d’Armentières. Score final :  77-55.

Villeneuve d'Ascq bat Armentières : 77-55

Déclarations d'après-match :

Cora Duval (joueuse Armentières) : Ce premier match a été difficile pour nous, mais on a la saison pour progresser.

Stéphane Lalart (entraîneur Armentières) : Le match de ce soir est loin d’être satisfaisant en attaque ainsi qu’en défense mis à part Cora Duval qui a su tirer son épingle du jeu en restant agressive. On aurait souhaité montrer un visage différent par rapport aux supporters qui nous soutiennent et nous suivent dans nos déplacements, c’est pourquoi cette défaite est un peu amère. L’équipe s’est désunie en défense, c’est surement dû à un manque d’expérience qui se travaille et n’est donc pas irréversible. J’ai également observé des choses intéressantes, et ce notamment au début du premier quart temps, ainsi que sur des courtes périodes tout au long du match. Il est certain que l’on a notre place dans ce championnat et je pense qu’on sera amené à le montrer ultérieurement au cours de cette saison.

Elodie Bertal (joueuse Villeneuve d’Ascq) : On gagne le match de 22 points, Armentières n’a rien lâché. Pour notre part, on a fait un très bon match, on a su garder le rythme sans céder et suivre les conseils avisés de notre entraîneur. En résumé ce qu’on avait à faire a été fait.

Abdou N’Diaye (entraîneur Villeneuve d’Ascq) : L’essentiel était de bien démarrer notre championnat en prenant confiance, en développant le jeu avec beaucoup d’enthousiasme et d’agressivité sur le plan collectif. Le seul bémol s’est situé au niveau des rebonds car on en a concédé trop à l’équipe adverse ; il faudra juste apprendre à jouer plus collectif sur ce cas et ne surtout pas oublier les écrans retard. Une bonne défense c’est aussi une bonne prise de rebond et ne surtout pas oublier de suivre sa joueuse après le tir ; c’est effectivement le point faible de ce soir.

Les déclarations en vidéo

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Un premier quart temps à mettre à l’avantage des Calaisiennes très efficaces dans les deux dernières minutes, après un début de match équilibré entre les deux équipes. L’équipe de Cyril Sicsic est très bien organisée en défense comme en attaque. Profitant de la maladresse des joueuses de Mondeville dans leur organisation offensive, les Nordistes terminent les dix premières minutes avec huit points d’avance sur leurs adversaires (25-17, 10’).

Mondeville grâce à son excellente réussite à longue distance, renverse la situation dans le deuxième quart-temps. Les protégées d’Hervé Coudray reviennent à hauteur de Calais à 5 minutes de la mi-temps (28-28, 15’). Puis les Mondevillaises, mises en confiance par leurs nombreux tirs primés à longue distance, poursuivent sur leur lancée à l’image de Lenae Williams qui inscrit 5 paniers à 3 points dans la première mi-temps. L’adresse redoutable des Normandes leur permet de rentrer aux vestiaires en ayant fait un break dans ce deuxième quart-temps (34-46, 20’).

Calais entame mal la deuxième mi-temps, avec trois pertes de balles suivies d’une violation des 24 secondes. Il faut attendre la troisième minutes pour voir les Nordistes inscrirent leurs premiers points, par l’intermédiaire d’Aurélie Cibert qui répond à Caroline Aubert sur un tir longue distance (37-57, 23’). Mondeville déroule dans ce troisième quart-temps et continue d’enchaîner les trois points (100% à 8/8).

Malgré l’écart les Calaisiennes ne se laissent pas abattre et rattrapent, au courage, une partie de leur retard dans la dernière période (62/79, 35’). Mais la réponse des Normandes ne se fait pas attendre et c’est la jeune Esther Niamke Moisan qui inscrit son troisième shoot longue distance de la partie. Elle est imitée peu après par Lenae Williams qui soigne ses statistiques à 3 points (88% à 7/8). Sur un shoot au buzzer de Pauline Thizy, Mondeville remporte le premier match de l’Open LFB 93-71, face à Calais.

Mondeville bat Calais 93-71

Déclarations :

Hervé Coudray (entraîneur Mondeville) : "On provoque 22 pertes de balles à l’équipe de Calais, mais il y a quand même des choses qui ne me plaisent pas. Notamment les paniers qu’on a pris à l’intérieur, et on provoque peu de lancers francs. Contrôler une joueuse c’est facile, mais contrôler un paquet de joueuses c’est plus difficile ! Je voulais voir si Berezhynska était dans le coup, la première rotation a servi de test, mais on avait quand même un déficit de poids dans la raquette."

Caroline Aubert (joueuse Mondeville) : "Le basket remonte à loin… avant deux gamelles de ma part on était à 18 sur 22… je vais rejoindre Hervé sur sa position… Tout le monde a marqué à 3 points. Il fallait que l'on soit prêtes."

Cyril SICSIC (entraîneur Calais) : "L’absence de Roglic n’a pas joué un rôle capital car elle défend mal à 3 points. On n’était pas assez agressif, on n’a pas géré le timing au niveau des passes.

Aurélie Cibert (joueuse Calais) : "En défense on était en retard sur toutes les rotations. On avait pour objectif de mettre la balle dedans, on n’a pas réussi à donner les ballons, en défense on a été nulle tout simplement. Au 1er quart temps on est en place en défense, on était mieux structuré en attaque, plus rapide… On a essayé de gérer notre avance au bout de 10 min de jeu ce qui se fait en fin de match normalement mais on a balbutié tout ce qu’on avait au premier quart."

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L’édition 2009 de l’Open de la Ligue Féminine qui se tiendra le samedi 26 et le dimanche 27 septembre 2009 au stade Pierre de Coubertin à Paris est déjà un succès populaire. Les tribunes de l’enceinte sportive seront cette année encore bien garnies puisque le taux de remplissage pour les matches du samedi frôle les 100 % avec 3.548 billets émis (94%) et le dimanche se sont plus de 3.300 personnes qui seront attendues Porte de Saint Cloud.

Pour rien manquer de cet événement, réservez vite vos places pour assister cet Open 2009 qui vous réservera un grand nombre de surprises et mettra cette année les femmes à l’honneur.

Programme des matches
Samedi 26 septembre
13h30 : Calais – Mondeville
15h45 : Basket Landes – Arras
18h00 : Villeneuve d’Ascq – Armentières
20h30 : Bourges – Toulouse

Dimanche 27 septembre
14h00 : Pays d’Aix – Nantes Rezé
16h15 : Challes-les-Eaux – Lattes Montpellier
18h30 : Tarbes – Limoges

Toutes les rencontres seront à suivre en direct et en intégralité sur LFB TV, accessible par les sites Internet de la Ligue Féminine (www.basketlfb.com) et de la Fédération Française de Basket (www.basketfrance.com).

Billetterie
Grand public
Une journée : 11 €
Pass week-end : 16 €

www.francebillet.com
Points de vente habituels (FNAC, Carrefour…)
Par téléphone 0892 692 694 (0,34€/min)

Pour réserver vos places cliquez ici

Depuis 2007, la Ligue Féminine de Basket offre la possibilité à tous les fans de basket féminin, de voir en direct et en intégralité, les 7 rencontres de l’Open. Cette année encore, la Ligue Féminine de Basket s’associe avec le Centre de Recherche et d’Information en Transfert Technologique (CRITT), pour proposer gratuitement tous les matches sur Internet.

Les matches seront accessibles à partir des sites de la LFB (www.basketlfb.com) et de la Fédération Française de Basketball (www.basketfrance.com).

Chaque match sera commenté par des spécialistes de basket féminin comme Alain Jardel, ancien entraîneur de l’Équipe de France féminine ; Jean-Pierre Siutat, ancien Président de la Ligue Féminine de Basket ; Cathy Melain, Championne d’Europe 2001 et 2009 ; Arnaud Gupillotte, entraîneur de l’Équipe de France Cadettes…

Open LFB 2009 - Le programme web TV

Samedi 26 septembre
13h30 : Calais – Mondeville
Julien Guerineau – Ivano Ballarini
15h45 : Basket Landes – Arras
Didier Servant – Cathy Melain
18h00 : Villeneuve d’Ascq – Armentières
Didier Servant – Jean-Pierre Siutat
20h30 : Bourges – Toulouse
Ivano Ballarini – Cathy Melain

Dimanche 27 septembre
14h00 : Pays d’Aix – Nantes Rezé
Didier Servant – Alain Jardel
16h15 : Challes-les-Eaux – Lattes Montpellier
Ivano Ballarini – Alain Jardel
18h30 : Tarbes – Limoges
Julien Guerineau – Arnaud Gupillotte

Après une carrière de joueuse bien remplie avec plus de 10 saisons sur les parquets de NF1A (ancien nom de la LFB) et 61 sélections en Equipe de France, Valérie Garnier s’est reconvertie dans le coaching, avec un passage en Ligue Féminine de 2002 à 2005 (Lattes Montpellier).

Elle est maintenant aux commandes du Toulouse Métropole Basket, club qui a vécu un été particulier car il a été repêché tardivement : « On s’est mis en position d’attente dès la fin du championnat de NF1, beaucoup de choses se disaient. Comme on ne savait pas où on allait, on a préféré attendre, ne pas faire de recrutement précipité ». Finalement, le club de la ville rose est admis en LFB, mais avec un budget et une masse salariale très surveillés par la Commission de Contrôle de Gestion de la FFBB. Valérie Garnier confie que « l’objectif officieux et officiel reste le maitien, on ne peut prétendre à autre chose. On a construit une équipe à hauteur de notre budget ».

Justement, dans l’effectif toulousain, on compte Emmanuelle Hermouet, Championne d'Europe cet été,  « c’est notre capitaine, elle fait figure d’exemple au sein du club, elle œuvre pour le collectif, son attitude sur le terrain est exemplaire. Elle va amener son expérience au service de l’équipe ». Nul doute que Manue aura un rôle prépondérant dans la tactique mise en place par Valérie Garnier, qui précise toutefois « qu’on a également d’autres joueuses d’expérience comme Agathe Nnindjem ou Leah Metcalf, qui est Championne NCAA ».

Rendez-vous est pris avec Toulouse le samedi 26 septembre à 20h30 où le club affrontera Bourges, Champion de France LFB en titre.

Le 27 septembre, Limoges rejouera en LFB (contre Tarbes à 18h30) après huit saisons passées à l’étage inférieur. Durant ces années, le club présidé par Jean-Paul Robert s’est structuré. Il raconte : « Lorsque j’ai pris les rennes du club en janvier 1998, il était au bord du dépôt de bilan. Du coup, on a fait des restrictions draconiennes dans les dépenses, ce qui nous a amené à redescendre en NF1 ». Afin de repartir sur des bases saines, le club se reconstruit petit à petit : nouveau projet sportif, école labellisée de Mini-Basket, équipe technique puis une embauche sur un poste de marketing. Avec toujours une culture de l’économie, stigmate des moments difficiles des années 2000. Il y a 4 ans, le club se sent prêt et affiche son ambition de remonter, qui se concrétisera par une première place en saison régulière lors de la saison 2008-2009, synonyme de retour en LFB.

Avec un effectif jeune, le club désire rester dans sa ligne de conduite. « On a toujours eu des effectifs jeunes car nous avons peu de moyens et à Limoges, on fait confiance aux jeunes », parole de Président. C’est sûrement ce qui sera une faiblesse pour le club, le manque d’expérience. Ce à quoi Jean-Paul Robert rétorque : « On a également des forces qui sont la solidité de l’équipe, la combativité, qui est une marque de fabrique. On défendra le maillot de Limoges, grande ville de basket »

Malgré une préparation tronquée (10 jours d’entraînement avec 6 joueuses) et peu de matches amicaux, le club, « qui est dans une effervescence totale à tous les étages, voudra faire des choses cette saison » conclut le Président. C’est tout ce qu’on peut leur souhaiter.

Pour la cinquième année consécutive, Coubertin va vivre au rythme du basket féminin pendant deux jours. Un évènement désormais incontournable dans le monde de la balle orange (et rose). Mais cette année, quelque chose a changé.

Rappelez-vous, samedi 20 juin 2009 à Riga, l’Equipe de France féminine est sacrée Championne d’Europe après un parcours sans faute. Sur les douze Braqueuses, huit évoluaient alors en LFB. Pour cette nouvelle saison, elles seront toujours huit Championnes d’Europe à fouler les parquets de Ligue Féminine, huit Championnes que vous pourrez acclamer, applaudir et remercier de nous avoir fait vibrer un soir de juin.

Le retour en LFB d’Emilie Gomis (Villeneuve d’Ascq) et d’Emmanuelle Hermouet (Toulouse) compensera le départ de Céline Dumerc. Cathy Melain sera présente dans les travées parisiennes, sans sa tenue tango, mais on aura le plaisir de l’entendre commenter un des matches sur LFB TV. Seront également là Endy Miyem, Anaël Lardy et Emmeline Ndongue (Bourges), Isabelle Yacoubou-Dehoui et Florence Lepron (Tarbes) ainsi que Pauline Krawczyk (Lattes Montpellier), sans oublier l’entraîneur Pierre Vincent (Bourges).

Quelque chose a changé également car nous accueillerons trois nouvelles équipes : Armentières et Toulouse, pour une première saison pleine d’espoir en LFB, et Limoges, qui revient 9 ans après avoir quitté la Ligue. Des « petits » nouveaux qui ne manqueront pas d’ambitions au cours d’une saison 2009-2010 qui s’annonce d’ores et déjà passionnante et indécise.

Le programme de cet Open version 2009 est alléchant :

Samedi 26 septembre
13h30 Calais – Mondeville
15h45 Basket Landes – Arras
18h00 Villeneuve d’Ascq – Armentières
20h30 Bourges – Toulouse

Dimanche 27 septembre
14h00 Pays d’Aix – Nantes Rezé
16h15 Challes-les-Eaux – Lattes Montpellier
18h30 Tarbes – Limoges

Vous pouvez vous procurer des places auprès du réseau France Billet en cliquant ici. Pour les clubs, une offre tarifaire spécifique vous est proposée en cliquant ici.

Dans son quart de finale face à la Turquie, la France n’a jamais réellement été inquiétée grâce notamment à une solide défense. Dès le début de la rencontre, Ana Cata Chitag et ses partenaires prennent les choses en main et mènent la vie dure à leur adversaire. Yapar ramène pourtant ses partenaires à sept points à l’issue du premier quart-temps (19-12, 10’).

Ensuite, les Françaises poursuivent sur leur lancée grâce notamment à une jolie adresse aux tirs, Mélanie Plust en est déjà dix points à la mi-temps et l’écart entre les deux équipes ne cessent d’augmenter. Les Turques, ne trouvant plus de solution face à la défense tricolore, attendent la pause avec impatience (32-20, 20’).

Le calvaire des joueuses au croissant est pourtant loin d’être terminé. La formation d’Alain Jardel ne baisse pas le tempo et dans le sillage d’un secteur intérieur efficace, à l’image du duo Tahane-Amant, l’addition se sale encore un peu plus. On voit mal comment malgré les efforts de Gurnusay, la Turquie pourrait inverser la tendance d’autant que la réussite semble être du côté tricolore. Isis Arrondo, très inspirée, marque un tir primé au buzzer donnant 21 points d’avance à son équipe avant d’attaquer le dernier acte (57-36).

Les dix dernières minutes ne sont pas d’une très grande qualité, mais les Bleuettes gèrent parfaitement leur avance (72-49) et se qualifient donc sans frayeur pour le dernier carré de la compétition. Elles y retrouveront la Lettonie, une équipe qu’elles ont déjà battue (74-65) lors de leur dernier match des huitièmes de finale.

France bat Turquie 72-49

Si les locales espéraient assurer un semblant de suspense face à la France, il leur faudra repasser. Vainqueurs de leurs quatre premières rencontres sur un écart moyen de 23 points, les Françaises ont semblé tuer la rencontre dès le premier quart-temps. La Pologne ainsi dû attendre plus de sept minutes avant d'inscrire ses premiers points (12-0).

Cette entame en boulet de canon était d'autant plus nécessaire que les minutes qui suivent s'avèrent plus poussives. La Pologne est d'une grande maladresse de loin mais se bat au rebond pour s'offrir des deuxièmes chances (19-13, 13e). Il faut le retour de Cata-Chitiga et un bon passage d'Isis Arrondo pour recreuser l'écart à la faveur d'un 11-0 (30-13).

C'est le début d'un période bien plus délicate pour les Tricolores. L'adresse de leurs adversaires finit par revenir tandis que les troupes d'Alain Jardel multiplient les ballons perdus. Sur un lay-up d'Idczak, les locales soufflent à nouveau dans le cou des leaders de poule (43-40, 30e). Le quatrième quart-temps s'annonce tendu mais Doriane Tahane et Marielle Amant reprennent leur travail de sape sous les panneaux.

Mélanie Plust, meilleure marqueuse des Bleuettes à l'Euro, est réduite à la portion congrue mais Amant se déchaîne. Elle signe 12 points dans le money-time et à deux minutes de la fin un trois-points d'Isis Arrondo scelle le sort de la rencontre (61-52). La France s'impose 65-56 et poursuit sa belle série de victoires.

Après avoir pulvérisé la Russie lors de la deuxième journée de la première phase, on attendait confirmation de la bonne forme des Françaises face à la Suède. Comme souvent c'est le secteur intérieur qui donne le ton d'entrée. Doriane Tahane et Marielle Amant impose leur puissance dans la raquette (8-2, 4e) avant que les arrière ne se mettent en route.

Mais les Suédoises s'accrochent, recollent et passent même devant dans le sillage de Staalvant (20-22, 12e). L'alerte est donnée mais Amant veille au grain, bien soutenue par Ana Cata-Chitiga. Les Bleues ferment l'accès au cercle et pendant 4 minutes 30, les Scandinaves restent muettes. Elles encaissent un 10-0 avant de rentre aux vestiaires (39-28).

Les troupes d'Alain Jardel ont désormais la rencontre bien en main. Lorsque Fischbach et Plust déchirent le filet au-delà des 6,25 m, l'écart grimpe même à +16 (51-35, 26e). Mais la Suède, valeur montante du basket féminin chez les jeunes, ne sont pas du genre à se laisser malmener. Les continuent de rester à portée de fusil et il faut une nouvelle accélération signée Arrondo puis Plust pour garder ses aises (56-48, 35e). La France va finalement s'imposer de 10 points après une série de tirs lointains des Suédoises. Les 20 ans et moins aborderont la deuxième phase lundi.

France bat Suède  70-60

Après quelques minutes d’observation durant lesquelles les deux équipes se sont rendu coup pour coup (6-5, 3’), la France a placé un premier coup d’accélérateur pour créer un premier écart. La France mène alors 12 à 5 sur un panier de Mélanie Plust.  Lorsque Carine Brossais est lancée dans le grand bain, elle fait un passage remarqué en inscrivant quatre points et en captant un rebond. La France s’envole (26-9). Côté biélorusse, seule Kashliei semble être en mesure de rivaliser avec les Tricolores. Un panier au buzzer de sa partenaire Dashkevich permet cependant aux joueuses de l’Est de n’être qu’à 16 points de son adversaire à l’issue du premier quart-temps (29-13).

Audrey Salvi est la dernière française a débuté son Euro, elle rentre après 12 minutes de jeu. Les multiples rotations françaises permettent de maintenir le rythme et de diriger les débats sur un rythme effréné, grâce notamment à un secteur intérieur à son avantage à l’image d’une Ana Maria Cata Chitaga très efficace. Les Bleuettes profitent un peu plus de la maladresse de Valko et ses partenaires pour gonfler leur avance. A la pause, Doriane Tahane and co mènent 45 à 26.

Le vestiaire n’a en rien altéré l’énergie des Françaises bien au contraire. En dominant le secteur du rebond, la France multiplie les deuxièmes chances, et inflige ainsi un terrible 10 à 1 à son adversaire. En l’espace de cinq minutes, la Biélorussie est reléguée à -30 (59-29).

Alain Jardel poursuit alors ses multiples changements, les Françaises se dirigent tranquillement vers leur premier succès de l’Euro. La Biélorussie n’a pas les armes pour inverser la tendance et contrer l’efficacité de l’armada tricolore. Cenpendant, les joueuses de Mikalai Buzliakou ont un léger sursaut d’orgueil dans le milieu du quatrième quart-temps, mais insuffisant toutefois pour inquiéter la France. Les Bleues l’emportent finalement sur le score de 87 à 55 après un dernier tir primé d’Isis Arrondo.

France bat Biélorussie 87-55