C'est évidemment le grand classique du basket européen, et particulièrement chez les jeunes féminines. Depuis la tirage au sort de l'Euro U20F, il était écrit que Françaises et Espagnoles se retrouveraient en demi-finale, et c'est bien le cas ce samedi. Vainqueurs au bout du suspense hier de l'Italie après prolongations (84-83), les Bleuettes commençaient pied au plancher ce duel fratricide. En place défensivement, elles ne laissent que des miettes aux Ibériques devant se contenter de 4 petits points après 10 minutes (15-4, 10').

La meilleure marqueuse des Bleues sur la compétition, Carla Leite (20,4 points), bien ciblée par la défense espagnole, c'est une autre meneuse qui allait se réveler en la personne d'Ines Debroise. Son agressivité lui permettant de scorer 11 points en première mi-temps, elle qui avait été plutôt discrète jusqu'alors. L'alternance défensive proposée par Elise Prodhomme perturbait la mise en place espagnole, seule Gisela Sanchez (10 points à la pause) parvenant à trouver la faille. Après 20 minutes parfaites, les Tricolores mènent à mi-match (35-23, 20').

À peine oubliée en début de période, que Carla Leite donne le ton de ce 3ème acte d'un tir primé express dans le corner. Les Tricolores résistent au retour espagnol au prix d'une défense de fer et de nombreux rebonds offensifs pris sur les têtes ibériques (18 prises dans le match). Louise Preneau et Sara Roumy prennent feu derrière l'arc et font exulter tout le banc français, faisant prendre 16 points d'avance aux leurs à 10 minutes de la fin (50-34, 30').

L'ultime acte est un récital, une confirmation de la domination tricolore du jour face à une Espagne qui n'aura jamais trouvé la solution. Lucile Jerome score de loin, imitée quelques actions plus tard par une Sara Roumy intenable (15 points, 3 rebonds, 3 passes). D'une détermination et d'une application sans faille, les Bleuettes se qualifient pour la finale de l'Euro U20F, et sont d'ores et déjà assurées de ramener une médaille de Klaipeda. Finalistes dans la catégorie pour la dernière fois en 2015, les U20F en veulent évidemment plus. Elles affronteront dimanche à 19h30, le vainqueur de l'autre demi-finale opposant la Serbie à la Lettonie. Et se coucheront ce soir avec des rêves d'or, pour imiter leurs homologues U20 masculins sacrés il y a trois semaines en Grèce.

France bat Espagne : 75-47

C'est le début d'une autre compétition. Après un premier tour parfait avec 3 victoires en autant de matches, les Bleuettes se lancent dans la phase finale de l'Euro U20F à Klaipeda (Lituanie) avec un maximum de confiance. En huitièmes de finale face à la République Tchèque, les Tricolores entament la partie par le bon bout. Sérieuses et appliquées, elles parviennent à attaquer la défense de zone, grâce notamment à leur belle agressivité vers le cercle.  Après un début timide, les joueuses d'Elise Prodhomme ont accéléré en fin de période pour creuser un premier break (25-15, 10').

Les Tricolores poursuivent sur leur lancée, les Tchèques ne parvenant pas à contenir les drives françaises, de Leite, Roumy ou encore Hattab. Même si quelques oublis sur le repli défensif permettaient aux Tchèques de scorer, les Bleuettes accentuent leur domination dans le 2ème quart (remporté 33-14). Les changements défensifs adverses n'y changent rien, et Sara Roumy (18 points) derrière l'arc par deux fois fait grimper l'écart. À la pause, les Françaises sont solidement en tête (58-29, 20') avec une belle réussite aux tirs (54%) et un joli 5/12 à 3pts.

En gestion, les U20 féminines assurent l'essentiel en deuxième mi-temps. Les coéquipières de Carla Leite, à nouveau meilleure marqueuse tricolore ce soir avec 23 points, font jeu égal avec les Tchèques sur la 2ème partie de match. Les Bleuettes s'imposent sans problème dans ce huitième finale de l'Euro face à la République Tchèque (100-69), et rejoignent le Top 8 de la compétition. Après un jour de repos demain jeudi, les Françaises retrouveront l'Italie en quarts de finale (vendredi à 12h00).

France bat République Tchèque : 100-69

Sur leur lancée de leur victoire de la veille face à la Finlande (79-55), les Bleuettes commencent fort leur deuxième match de l'Euro contre la Lituanie. Face au pays hôte, les Tricolores emmenées par Carla Leite et Sara Roumy dans les 10 premières minutes (12 des 19 points inscrits pour le duo) étouffent défensivement leurs adversaires du jour. En encaissant seulement trois tirs primés dans le 1er acte dont un au buzzer, les U20 filles font la course en tête (19-9, 10').

La défense de zone proposée par la Lituanie ralentit la mise en place tricolore dans les premières minutes du 2ème quart, mais au fil des possessions, les joueuses d'Elise Prodhomme prennent leurs marques. Sara Roumy et Louise Preneau font notamment parler leur adresse, tandis qu'Oumou Diarisso sanctionne les oublis adverses dans la raquette. Face à une équipe lituanienne bien peu inspirée offensivement, les Bleuettes creusent l'écart au moment de rentrer aux vestiaires (40-20, 20').

Devant les yeux de Marine Fauthoux et Juste Jocyte, internationales A dans les deux pays et futures coéquipières à l'ASVEL la saison prochaine, ce sont bien les Françaises qui reviennent des vestiaires d'un meilleur pas. Toujours intraîtables défensivement, les U20 féminines continuent de dérouler leur jeu. La zone lituanienne ne semble pas une menace pour des Bleuettes efficaces, à l'image de Carla Leita qui termine meilleure marqueuse française (19 points). Les Tricolores gardent la tête au tableau d'affichage à 10 minutes de la fin (61-30, 30').

Le dernier acte est un long fleuve tranquille pour les Françaises. Le staff en profite pour faire tourner son effectif et travailler sur la défense de zone, une arme supplémentaire pour la suite de la compétition. L'écart s'envole pour atteindre les 47 unités au buzzer final (83-36). Après ces deux victoires en deux jours, les U20F ont désormais un jour de repos et de travail ce lundi, avant l'ultime match du 1er tour ce mardi 1er août à 12h00. Face à la Hongrie également invaincue après deux matches, les Bleuettes devront s'imposer pour valider la 1ère place de la poule et s'ouvrir un meilleur tableau final.

France bat Lituanie : 83-36

Hier habituée aux podiums dans la catégorie et le seul pays à pouvoir (légèrement) contrecarrer la domination de l’Espagne (8 titres sur les 10 dernières compétitions), la France a connu quelques difficultés ces dernières années. Une médaille lors des cinq dernières éditions de l’Euro U20 et deux éliminations en quarts de finale. Un raccourci serait de pointer du doigt le manque de temps de jeu de la jeune génération chez les professionnelles. Mais les blessures et le talent supérieur de certains éléments qui les propulsent directement chez les A sont tout autant d’explications recevables. 2023 n’échappera pas à la règle puisque les Bleuettes devront se passer cet été de Maïa Hirsch (1,96 m), draftée en WNBA et responsabilisée à Charnay puis Villeneuve d’Ascq. Pour constituer son groupe, Elise Prodhomme a ratissé large en allant chercher des éléments de LFB, LF2, NF1, NCAA et Junior College. Une diversité des parcours qui a forcé l’entraîneur des espoirs de Dijon, chez les masculins, à faire preuve de curiosité et d’ouverture d’esprit tout en reconnaissant que le vivier de talents n’est pas extensible : "Ce n’est pas une génération énormément fournie. Et c’est la génération qui a le plus souffert du Covid. Quand je discutais avec Guillaume Vizade (le coach des U20 masculins), il me disait qu’il avait répertorié 66 noms de son côté. Moi j’en étais à 20 !", sourit Elise Prodhomme.

Présente dans la liste des 23 joueuses pré-sélectionnées chez les A pour l’EuroBasket Women, Carla Leite est pressentie pour être le fer de lance des U20 cet été. Logique puisque la meneuse s’est révélée avec Tarbes (11,9 pts, 2,6 pds). Paradoxal également, puisque la jeune femme n’a participé à aucune grande compétition chez les jeunes et qu’elle n’avait pas encore disputé la moindre minute dans l’élite en septembre dernier. Mais en quittant le centre de formation de Lyon pour le Sud-Ouest, elle a trouvé un point de chute et ses premiers pas chez les professionnels ont viré à la marche triomphale avec, au final, le trophée de meilleure jeune LFB. Avec ses 23 minutes de moyenne au plus haut niveau Leite fait cependant figure d’exception. D’autres joueuses, habituées du maillot bleu, n’ont pour l’instant, obtenu que des miettes de temps de jeu, à l’image de Sara Roumy ou Ilona Hattab, pour des raisons tactiques ou de blessures. Les deux joueuses étaient cependant déjà de l’Euro de la catégorie il y a un an où la France avait atteint les demi-finales, portée par la révélation Pauline Astier. Il faut descendre dans l’antichambre pour voir une Oumou Diarisso commencer à s’imposer dans la raquette (5,0 pts, 4,2 rbds) ou en NF1 où l’arrière Lucie Jérôme a un rôle clé dans son équipe.

L’ensemble n’est donc pas composé de noms particulièrement ronflants mais Elise Prodhomme veut faire de cet apparente faiblesse une force. "Le groupe sera leader", insiste-t-elle. "C’est un challenge. Je pense que c’est une génération qui a manqué d’expérience et de vécu. On peut amener des valeurs importantes de défense, de combativité, d’énergie et d’enthousiasme pour cette équipe qui sur le papier peut manquer de talent ou de noms." A la JDA, les espoirs ont affiché enthousiasme, engagement et envie et la jeune technicienne (34 ans) veut retrouver la même dynamique avec les U20. "J’ai joué contre une grosse partie des joueuses de la génération 2003. Et j’ai eu les 2004 comme assistante avec l’Equipe de France U15. Donc je les connais très bien."

Des renforts venus des sélections U18 (Inès Salahy) et U19 (Rosanne Le Seyec) ne changent pas radicalement changer l’équilibre d’un groupe relativement homogène où leur entraîneur compte sur un "état d’esprit irréprochable" et estime que le "danger pourra venir de partout." L’Euro pourrait en effet constituer le cadre idéal pour que des éléments en quête de reconnaissance se révèle dans un contexte hyper compétitif.

La composition de l'Equipe de France U20F

Championnat d'Europe Klaipèda-Vilnius (Lituanie) du 29 juillet-6 août :
29 juillet à 19h30 : Phase de poule - France-Finlande
30 juillet à 17h00 : Phase de poule - France-Lituanie
1er août à 12h00: Phase de poule - France-Hongrie

En demi-finales du mondial, l’Équipe de France retrouvait la redoutable équipe des États-Unis (9 victoires sur les 11 dernières éditions), invaincue depuis le début de la compétition avec une moyenne de 106 points marqués pour seulement 51 points encaissés. Une équipe qui sur le papier, demeurait largement favorite. 

Pourtant, ce sont les Françaises qui donnaient le ton de la rencontre après un panier près du cercle de Rosanne Le Seyec (8-3,4’).  Agressives et précises, les Bleuettes continuaient d’imposer leur jeu face à des Américaines en manque de réussite 2/10 aux tirs. A l’intérieur, Jess-Mine Zodia (8 points) faisait sa loi dans la raquette. 

En mode diesel, l’artillerie américaine se remettait doucement en marche, à l’image de Hannah Hidalgo (13 points), qui donnait pour la première fois l’avantage à son équipe. Les Bleues luttaient pour rester au contact, mais un coup d’éclat de Grace Van Slooten propulsait les tenantes du titre à +18 (30-48,19’). 

Après avoir renversé la tendance du match dans le second acte, infligeant un radical 28-10 aux Tricolores, les joueuses de Joni Taylor continuaient leur démonstration en seconde période. Le rouleau compresseur était lancé et difficilement arrêtable, surpuissante Joyce Edwards continuait de creuser l’écart (43-69,31’). 

L’issue finale de la rencontre ne faisait plus aucun doute, les Américaines filaient tout droit vers une dixième finale consécutive. Malgré cette défaite, les Bleues auront tout de même l’occasion demain, d’aller chercher le bronze face au perdant de Espagne-Canada. 

Il y a quelques jours, la ville d’Heraklion, en Grèce, avait vu l’Equipe de France U20 sacrée Championne d’Europe. Cette même ville accueille cette fois-ci le Tournoi de l’Amitié pour les catégories U15, du 19 au 21 juillet.

Invaincues en préparation avec deux victoires contre les U16 Suisses et les U16 Anglaises, les Tricolores abordaient ce match d’ouverture contre la Grèce pleines de confiance. Pour leur entrée en matière, les Bleues n’ont pas déçu. Rapidement devants au score, elles ont maîtrisé la rencontre du début à la fin, en remportant tous les quarts temps. Face au pays hôte, elles s’imposent largement 74-48. Sur le plan offensif, la marque est répartie entre toutes les joueuses. Cinq d’entres elles ont inscrit plus de 10 points (Sevaux 10, Maisour 10, Rhennam 10, Camara 11 et Foirest 13).

Face à l’Italie, le début de match reste beaucoup plus serré. Menée 14-11 à la fin du premier quart temps, l’Equipe de France revient rapidement dans la rencontre, prend l’avantage et gèrera ensuite sa courte avance jusqu’au coup de sifflet final pour s’imposer 63-52. Racky Camara et Louane Foirest sont les deux meilleures marqueuses avec 12 unités chacune.

Pour leur dernier match dans ce Tournoi de l’Amitié, elles défieront l’Espagne ce vendredi 21 juillet à 15h15. Rencontre à suivre en direct sur Youtube

Ce soir au Complex Espartales de Madrid, la deuxième place de la poule A était en jeu, Françaises et Australiennes possédaient un bilan équilibré (1 victoire et 1 défaite). Un dernier match crucial pour la suite de la compétition. 

Si les premières minutes face à l’Espagne étaient hésitantes, ce soir, les joueuses de Julien Egglof démarraient sur les chapeaux de roue bien emmenées par l’intérieur des pétillantes (Champagne Basket-Féminin) Rosanne Le Seyec (6 pts à 3/4 aux tirs).  Cependant, les Australiennes victorieuses de l’Asian Championship en septembre dernier, profitaient des secondes chances laissées aux rebonds par les Françaises pour revenir au score (17-16,8’), obligeant ainsi l’entraîneur à prendre un premier temps-mort. Daniela Dibanzilua redonnait l’avantage à son équipe juste avant la fin du quart-temps après un tir primé à trois points (24-21, 10’). 

Les Bleuettes retrouvaient progressivement leurs standards défensifs, stoppant ainsi les projections offensives des coéquipières de Isla Juffermans. Les U19 parvenaient à gagner des ballons, les contre-attaques se multipliaient et Fatouma Toure (6 pts) en sprinteuse finisseuse faisait grimper le score (36-28, 17’). Un nouveau tir conclu par Rosanne Le Seyec propulsait les siennes à +12 (42-30, 19’). 

Après la mi-temps, les Bleues semblaient retomber dans leurs travers les balles perdues et l’incapacité à conclure près du cercle donnaient les munitions nécessaires aux Australiennes pour revenir à une possession (44-42, 25’). Le retour aux affaires de Jess-Mine Zodia sonnait la révolte (50-42,27'). Poussives, les Australiennes mettaient fin à la domination des Tricolores sur un tir de Nyadiew Puoch (58-60, 34’) et prenaient l’avantage pour la première fois de la rencontre. Dans le money time, Leila Lacan (16pts) inscrivait un précieux and one propulsant son équipe à +3 (67-64,38’).

Les U19 terminent à la deuxième place de la poule A, et affronteront demain en huitième de finale l’Allemagne à 18h15. Un match diffusé sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Chez les féminines, les Equipes de France jeunes sont des collectionneuses patentées de médailles. Mais la Coupe du Monde U19 échappe historiquement à sa boulimie de podium. La France n’a ainsi remporté qu’une médaille (d’argent) en 14 éditions. La finale disputée, et perdue, face aux Etats-Unis, remonte à 2013 et les Bleuettes restent sur une non qualification en 2019 et une 10^e place en 2021. La génération 2004 est cependant prête à relever le défi, elle qui reste sur une troisième place l’été dernier à l’Euro U18. "Il faut avoir de l’humilité et je m’attends à un niveau mondial très dense", prévient Julien Egloff. "La Coupe du Monde U19 c’est la compétition la plus relevée chez les jeunes."

Le technicien tricolore est bien placé pour évoquer la compétition puisqu’il guidera des jeunes femmes avec qui il travaille parfois depuis 2021 et un Challengers U18 qui avait relancé la machine après un arrêt dû au Covid. "Et nous avons plutôt été dans la performance", glisse-t-il. Du groupe monté sur le podium il y a un an ont notamment disparu Marine Dursus et Elena Zemoura. Cette dernière, capitaine de l’équipe, a subi une lourde blessure au genou en novembre. La première, élément important de la rotation malgré son année d’avance, a évolué avec sa génération en U18.

L’Equipe de France compte cependant sur le plus gros prospect féminin du moment, Leila Lacan. L’ancienne élève du Pôle France, responsabilisée en LFB avec Angers (10,4 pts en 28’), est parvenue à gagner sa place dans l’effectif des A pour l’EuroBasket Women. Et même si son rôle n’a pas été majeur, son expérience au plus haut niveau est un atout de taille en perspective de la Coupe du Monde. "Elle a eu l’opportunité de vivre une superbe expérience très tôt avec les A", souligne Julien Egloff. "Elle est très motivée et déterminée à apporter son leadership dans le projet U19. Leila n’a fait qu’un bout de la préparation mais elle connaît très bien sa génération donc ce n’est pas un problème." D’autres éléments ont ainsi eu l’occasion de gagner en leadership en son absence au sein d’un ensemble où 12 mois n’auront pas radicalement fait évoluer la hiérarchie

Deuxième meilleure évaluation de l’équipe à l’Euro U18, Anaëlle Dutat a rejoint l’incroyable colonie française de Rhode Island (6 joueuses dans le roster !). En NCAA elle aura très peu marqué (2,5 pts) mais sa présence au rebond (6,7 prises) lui aura garanti un temps de jeu conséquent pour une freshman. Des minutes qui n’ont pas toujours été au rendez-vous pour ses coéquipières internationales. "La moitié de l’équipe n’a pas beaucoup joué cette année. La préparation a été faite pour faciliter l’accès au terrain", précise leur entraîneur. Une défense agressive, la gestion du rebond et le lancement du jeu de course étant les priorités du staff technique, Julien Egloff porte un œil particulièrement attentif à son secteur intérieur. "Certaines n’ont pas beaucoup couru", sourit-il. Jess-mine Zodia (55 minutes en LFB sur l’ensemble de la saison) n’a fait que des apparitions sporadiques avec Bourges. Rosanne Le Seyec et Amina Traore sont parvenus à intégrer la rotation de deux solides équipes de l’antichambre à Champagne Basket et Charnay. "Elles sont assez lucides sur ce qu’elles ont produit et cela a développé un niveau de motivation important", positive Egloff qui annonce tout à la fois "ambition et prudence" pour la campagne mondiale.

Logique compte tenu d’un tirage au sort qui n’a pas épargné ses troupes. Dès la phase de poule, la France sera ainsi opposée à l’Espagne et l’Australie. Et le quatrième du groupe aura rendez-vous dès les huitièmes de finale avec les Etats-Unis (9 finales consécutives et 8 titres depuis 2005), un croisement que toutes les équipes cherchent à éviter à tout prix. "On s’est mis en mode outsider. On chassera les équipes les unes après les autres", prévient le coach qui comptera également sur la capacité de ses lignes arrières à créer le chaos chez ses adversaires. Le duo du Pôle France Manoe Cissé-Fatoumata Touré va se reformer après un an sur les parquets professionnels, la première de manière anecdotique à Villeneuve d’Ascq, la seconde avec un rôle majeur en LF2 à Monaco. La surprise pourrait venir de Lisa Cluzeau, très performante en NF1 et Daniela Dibanzilua, même si tous les regards seront bien évidemment tournés vers Leila Lacan, dont Julien Egloff estime que la Coupe du Monde lui permettra de "franchir encore un cap." Lors du tournoi de Nice, Lacan a déjà été élue MVP malgré un temps de jeu réduit.

Arrivées à Madrid lundi dernier, les U19 s’acclimate à la chaleur (38 degrés dans la salle pendant la semaine) avant de lancer leur compétition samedi à 20h45 contre l’Argentine.

Intraitables avec leurs adversaires depuis le début de la compétition, les Tricolores n’étaient qu’à quarante minutes d’un titre européen, une compétition que les Françaises n’avaient plus gagnée depuis 2016. Mais face à elles, se dressaient la Slovénie vainqueur la veille de la Serbie (89-65), et tenante du titre européen de la division B.  

Bien entrées dans leur rencontre les deux équipes se rendaient coup pour coup (6-6,4’), Zoja Stirn mené la danse côté Slovène en inscrivant 5 points dans le premier acte. Très vite, les Bleues retombaient dans leurs travers et multipliaient les pertes de balles, donnant ainsi les munitions nécessaires aux Slovènes pour prendre l’avantage (18-14,9’). Côté Tricolore, seule Ines PItarch-Granel (6 points) trouvait le chemin des filets. Mais une flèche à longue de Hna Ovcina créait le premier écart du match (21-14,10'). 

Le début du second acte était marqué par la révolte Dursus, qui inscrivait cinq points consécutivement permettant ainsi à son équipe de revenir au score (23-19, 12’), mais la géante Asja Sivka coupait court à cette dynamique par un tir à trois points (28-19,14’). Défensivement, les Bleues étaient encore bien loin de leurs standards habituels. Offensivement, les Françaises parvenaient enfin à trouver des solutions, à l’image de la capitaine Stella Colas qui ramenait son équipe à égalité (32-32,19’) après un shoot derrière la ligne à trois points. Il aura fallu attendre la fin de la première mi-temps et un lancer-franc de Sarah-Yvannah Keboum Biamou pour voir les Françaises prendre les commandes du match (34-32, 19’).

Le retour des vestiaires, semblait bénéfique pour les Bleues qui enchainaient les bonnes séquences des deux côtés du terrain, limitant ainsi l’impact offensif de leur adversaire contrainte d’aller au bout des 24 secondes de possessions. Tea Cleante donnait le ton du dernier acte après un shoot à trois points qui redonnait l’avantage aux siennes (52-50,29’). Les minutes passaient et les défenses se fermaient, chaque possession valait alors de l’or. Un nouveau tir de Ajsa Sivka (20 points) redonnait l’avantage aux Slovènes deux minutes avant la fin de la rencontre alors que la France avait eu l'occasion de tuer la finale quelques instants plus tôt à +3 et une contre-attaque facile vendangée. Un des nombreux tirs près du cercle ratés et qui laissera bien des regrets aux joueuses de Vincent Bourdeau.

Il y a presque un an, l’Équipe de France U17 survolait son quart de finale de Coupe du Monde face à l’Allemagne (63-40). Un an plus tard la génération 2005 disputait un nouveau quart de finale, mais cette fois si, face à la Lettonie vainqueur la veille de l’Allemagne dans le dernier acte (72-59). Un match qui en apparence devait être plus équilibré que les précédents. 

Tout comme l’année dernière, Marine Drusus donnait le ton de la rencontre après une flèche à longue distance. Toujours aussi solide défensivement, les Bleues parvenaient à rapidement faire le break après une énième balle perdu des Lettones (14-6, 7’). Pour tenter de freiner ce rythme effréné imposait par la jeune garde française, la Lettonie mettait en place une défense de zone. De son côté, la pensionnaire du Pôle France Nell Angloma (21 points) profitait des failles de celle-ci , pour poursuivre son chantier dans la raquette. 

Les minutes passaient et semblaient se ressembler pour les coéquipières d'Estere Petrus toujours sans solution. Les Tricolores continuaient de fermer la raquette d’une main de fer, privant ainsi la meilleure marqueuse de l’équipe Madara Smith de s’approcher du cercle. Ce soir, tout paraissait difficile pour la Lettonie subissant un nouveau coup d’éclat d’Ines Pitarch-Granel (17 points) et sa bande qui creusait un peu plus l’écart (30-14, 15’). Profitant des errances défensives adversaires, les Bleues livraient une première mi-temps de grande qualité. Devant le score, Vincent Bourdeau s’octroyait le droit d’ouvrir son banc. 

La deuxième période n’aura rien changé, les U18 continuaient leur démonstration en infligeant un radical 16-2 à leur adversaire dans le dernier acte.  Pour la première fois de la compétition, les coéquipières de Stella Colas livraient une prestation complète sur l’ensemble de la rencontre. Après avoir survolé son quart de finale, l’Équipe de France U18 affrontera samedi à 20h30 l’Espagne en demi-finale. Le match sera à suivre sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Après avoir largement dominé sa phase de poule, l'Equipe de France disputait cette après-midi son huitième de finale face à la Lituanie (4ème de la poule B). 

Comme lors de ses matches de poule, l'Equipe de France rentrait timidement dans son match. Mais la rigeur des jeunes pousses leur permettait de facilement renverser la tendance. Sérieuses et concentrées les Bleues continuaient de prendre l’ascendant face à un adversaire en manque crutial de réussite (1/13 à 2pts). Revancharde de leurs premières périodes difficile en phase de poule, les U18 parvenaient à faire le break sur un layup de Ramouna Vitta (15-6, 6’). Sur ce premier acte les Bleues infligaient un terrible 22-8 à leur adversaire du jour. 

Au retour des vestiaires, les Bleues étaient une nouvelle fois confronter à leur manque de réussite, profitant aux Lituaniennes qui revenaient à moins de 10 pts. Il aura fallu attendre la fin du troisième acte pour voir la jeune garde française reprendre le contrôle de la rencontre, après une flèche de Tea Cleante.(41-28,27’). Continuant sur cette dynamique, Sarah-Yvannah Keboum, Marine Dursus et Adja Kane en profitaient pour faire grimper le score.  

L’aventure Européenne continue pour l’Équipe de France U18 qui affrontera demain soir à 20H30 en quart de finale le vainqueur d’Allemagne-Lettonie. Un match à suivre sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Pour clôturer sa phase de poule, l'Equipe de France U18 affrontait la Pologne, un match aux enjeux minimes puisque les Bleues étaient déjà assurées de finir à la première place du groupe B, après sa victoire la veille face à la Turquie (66-43). 

Sur ce dernier match, Vincent Bourdeau avait fait le choix de titulariser pour la première fois Ysaline Saulnier et Elodie Lutbert associées aux trois joueuses du Pôle France Tea Cleante, Adja Kane et Ines Pitarch-Granel.

Dominatrice d’entrée de jeu et ce pour la première fois de la compétition, les Françaises imposaient leur rythme (7-0, 2') face à une équipe polonaise en manque d’adresse. Mais quelques minutes plus tard, les Bleues semblaient retomber dans leurs travers. Erreurs défensives et pertes de balles se multipliaient, permettant aux coéquipières de Nikola Tomasik de revenir dans la partie (18-19, 14’). Particulièrement en forme sur cette rencontre, Ines Pitarch-Granel (8 points), permettaient aux siennes de reprendre l’avantage (31-20, 17’). 

Tout comme sur les deux premiers matches, il aura fallu attendre la mi-temps pour voir les Bleues faire le break sur une action de Sarah-Yvannah Keboum Biamou (51-34, 27’). Mais le match était loin d'être terminé. Poussives, les Polonaises s’en remettaient à leur ailière Wiktoria Stasiak (11 points à 3/6 à 3 pts) pour revenir dans la partie (55-46).

Pour faire basculer la rencontre, les U18 pouvaient compter sur le duo Angloma-Dursus (30 points cumulés), propulsant la France à + 20 (66-44, 34’). Parvenant enfin à trouver l’accès au cercle, et à développer son jeu rapide, l'Equipe de France imposait un 15-4 autoritaire dans le dernier acte à son adversaire. 

Première de la Poule B, les Tricolores affronteront mercredi en huitième de finale la Lithuanie (4ème de la poule A) à 15H30. Un match à retrouver en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

Médaillée de bronze au mondial U17 l’été dernier, la génération 2005 bien que remaniée, a fait ce soir son grand retour sur la scène européenne. Pour son premier match, l'Équipe de France était opposée à la Hongrie 6ème du dernier mondial. Un adversaire face à qui, il valait mieux s’imposer dans la quête de la première place de la poule B. 

C’est dans une salle dépourvue de spectateur à la Konya Sports Complex que les Tricolores concédaient l’ouverture du score. Adroite dès les premières minutes, la Hongrie imposait son jeu face à des Françaises en manque de réussite (10-4, 5’). Il aura fallu attendre les entrées de Sarah-Yvannah Keboum-Biamou et de Nell Angloma (11 pts cumulés à 100% aux tirs) pour voir les Bleues revenir dans la partie. Une flèche à longue distance de Marine Dursus créait le premier écart du match (19-12, 11’).

Agressivité et défense tout-terrain permettaient aux U18 de limiter l’impact offensif de leur adversaire, concédant seulement 9 points dans le second acte. De l’autre côté du terrain, Ines Pitarch-Granel, Nell Angloma et Adja Kane se répartissaient la feuille de marque et donnaient un matelas confortable aux Françaises (30-16, 28’).

Au retour des vestiaires, un coup d’éclat de Tea Cleante et Marine Dursus faisait exploser la défense Hongroise (43-25, 25’). Profitant des errances défensives adversaire, les Bleues continuaient de faire grandir le score. Peu à peu, l’écart semblait se stabiliser, permettant ainsi à Vincent Bourdeau de distribuer équitablement les temps de jeu. 

Une entame de compétition réussie pour les U18, qui affronteront dès demain (dimanche) l’hôte de la compétition ( la Turquie) à 18h00. Une rencontre à retrouver en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA.